Le 10 juin 1940 à Rome, l’Infante Maria Cristina, quatrième enfant du roi Alphonse XIII et de la reine Victoria Eugénie d’Espagne épousait religieusement le comte Enrico Marone. Le couple aura quatre filles Vittoria, Giovanna, Maria Teresa et Anna-Sandra. Le comte Marone est décédé à Genève en 1968. (Copyright photo : DR)
philippe h
2 mars 2011 @ 06:54
L’Infante Christina est décédée à Madrid le 23 Décembre 1996;elle repose dans la chapelle funéraire des Marone, à Turin.
Caroline
2 mars 2011 @ 11:21
Quelle jolie mariee! D’ou vient la famille du comte Marone? Leurs quatre filles ont-elle une descendance en Italie?
Colette C.
2 mars 2011 @ 12:03
Son époux était donc italien.Nous avons vu par ailleurs leur descendance.
pierre-yves
2 mars 2011 @ 18:00
Le comte, qui n’avait pas l’air d’un perdreau de l’année sur cette photo de mariage, a un physique moyen-oriental, ou égyptien comme Omar Sharif. Et bien qu’on ne soit pas en Fance, il est difficile de penser qu’on organisait à un grand mariage à cette date du 10 juin 1940.
silvia
2 mars 2011 @ 19:29
Sauf erreur de ma part, mais de meilleurs historiens pourront le dire, il me semble que le marié a été titré par le roi d’Italie de l’époque à la demande de la famille royale Espagnole. Il appartenait à la grande bourgeoisie italienne (sauf erreur les Cinzanno) et a beaucoup contribué financièrement au maintient des Bourbons d’Espagne en exil. D’ou le remerciement de Juan Carlos à sa tante qui l’a choisie comme marraine de l’infante Cristina dont elle porte également le prénom.
Sophie
2 mars 2011 @ 20:59
Je me souviens que l’Infante est décédée lors d’un repas familial. L’Infante Cristina, sa filleule avait quitté les lieux (je pense que c’était chez l’Infante Pilar) en larmes dans un véhicule conduit par Jaime de Marichalar et l’Infante Elena
Actarus
3 mars 2011 @ 15:11
Le couple « eut » quatre enfants.
Étant décédés tous les deux, ils ne les auront plus. ;-)
palatine
3 mars 2011 @ 19:21
Cher Pierre-Yves, je ne connais pas cette expression « perdreau de l’année ». Si c’est un euphémisme pour dire que le marié n’est plus un jouvenceau, c’est très joli A propos de joliesse, je trouve Omar Sharif plus seduisant que monsieur Marone.
val
4 mars 2011 @ 09:16
et pour les dames Palatine et Pierre – Yves ont dit
pour des jeunes fille ou femmes jolies et fines et jeunes , des petits poulets de grain!!!!!!
palatine
4 mars 2011 @ 16:26
Merci Val, je comprends mieux maintenant l’expression française « passer à la casserole ». Que peut-on faire d’autre avec de bons petits poulets de grain ?
Mary
6 mars 2011 @ 23:55
On dirait qu’il a déjà mis son pantalon de pyjama!
Carole
11 mars 2011 @ 09:54
l’infante Christina avait écrit ses souvenirs ;
Je n’ai pas le livre et ne peux vous retranscrire le texte exactement. De mémoire,
elle y relatait (avec franchise): sa jeunesse, l’exil en Italie,sa vie de jeune femme, son mariage etc …
Elle rencontra son mari chez des amis.
Bien évidemment courtisée par de plus jeunes « prétendants » de la noblesse italienne ou européenne, dont un certain prince vantard (cf tj ses souvenirs), elle préféra Enrico Cinzanno, plus agé, mais avec d’autres « valeurs » morales et familiales et qui l’appréciait pour elle même et non pour sa naissance.
(on retrouvera chez sa filleule, l’infante Christina actuelle, cette même intelligence de jugement quant au choix d’un mari, certes uniquement roturier, mais avec lequel elle forme un couple stable).
Il appartenait à la grande bourgeoisie industrielle italienne ; sa famille possédait la firme « Cinzanno ».Je crois que c’était aussi leur patronyme.
Il était effectivement un peu plus agé qu’elle,
Il était veuf et avait deux filles,jeunes adolescentes.
Pour son mariage il fut titré comte Marone. (on ne concevait pas à l’époque qu’une infante,se marie avec quelqu’un de non titré).
La reine Victoria-Eugènie aurait demandé à sa fille « cela ne t’ennuie pas de devenir Madame Brown ? »
L’infante Christina disait que, rapidement, son pére et ses fréres estimérent et s’entendirent parfaitement avec son époux.
Elle même aimait et fut aimé par les deux filles de son mari ;à qui s’ajoutérent plus tard, leurs propres filles.
Par ailleurs, (à vérifier dans le livre)il avait je crois une propriété dans le nord de l’Italie, et aurait aidé, des opposants aux fascisme, à se cacher ou passer en Suisse.
Couple apparemment heureux et sans autre histoire.
Paix à leur âme !