Au début du XVIIIeme siècle, James Johnston (1643-1773), homme politique écossais, a acheté une vielle maison située à Twickenham au bord de la Tamise. Il a démoli le bâtiment qui était une ancienne ferme de la Couronne et a construit Orleans House entre 1702 et 1737. La demeure, dessinée par John James se compose de trois parties principales : un premier bâtiment carré en briques sombres s’élevant jusqu’au deuxième étage, relié à une tour hexagonale en briques, par une longue galerie de plain-pied. Des communs prolongent l’édifice après la tour appelée l’octogone en raison de sa forme.
Johnston passionné de jardinage, a fait dessiner un parc, un jardin d’agrément et un jardin potager. Après le décès de Johnston, la demeure devient la propriété de George Morton Pitt, député de Pontrefract puis de l’amiral Georg Pocock. En 1800, Louis-Philippe, duc d’Orléans, Antoine, duc de Montpensier et Louis-Charles, comte de Beaujolais s’installent dans cette demeure. Les trois frères y vivront en exil jusqu’à la mort du duc de Montpensier en 1807 . Louis-Philippe et le comte de Beaujolais quittent à cette époque l’Angleterre pour s’installer à Malte.
En 1814, Louis-Philippe et sa jeune épouse Marie Amélie sont contraints de quitter la France en raison du retour de Napoléon durant les Cent jours. Ils viennent alors s’installer à Orléans House. Les ducs d’Orléans restent locataires de cette demeure jusqu’en 1817. En octobre 1844, Louis-Philippe désormais roi des Français a rendu visite à la reine Victoria à Windsor pour célébrer l’Entente Cordiale. La jeune reine Victoria a eu la délicate attention d’amener son hôte à Twickenham afin qu’il retrouve ses souvenirs. Victoria aurait même fait admirer à Louis-Philippe un laurier qu’il aurait planté 40 ans auparavant.
C’est précisément cette scène que le peintre Ouvrie a reproduit sur le tableau ci-dessus, acheté aux enchères en 2010 par le musée Louis-Philippe du château d’Eu. Après la chute de Louis-Philippe en 1848, les princes d’Orléans s’installent en exil en Angleterre. Le prince Henri, duc d’Aumale, 4ème fils de Louis-Philippe, recherche une demeure en Angleterre et par un curieux hasard Orléans House est à vendre. Le duc d’Aumale achète l’ancienne demeure de son père à Lord Kilmorey pour la somme de 700.000 francs.
Le duc d’Aumale s’y installe en 1852 ainsi que son épouse Marie-Caroline et sa belle-mère la princesse de Salerne veuve depuis peu. Le duc d’Aumale a fait construire une pièce supplémentaire pour abriter sa collection delivres rares. Le prince est heureux de vivre au milieu de ses souvenirs d’Algérie, d’Eu et de Chantilly réunis à Orléans House. Le duc d’Aumale organise de grandes réceptions et la reine Victoria est une familière des lieux.
La duchesse d’Aumale est décédée le 6 décembre 1869 à Orléans House. Le duc d’Aumale a quitté la demeure en 1871 et part s’installer en France. En 1877, la maison est vendue à John Digdale Astley pour 45.000 livres et sera transformée en un luxueux club de sport. Très vite, la demeure est revendue à la famille Cunard puis à une congrégation religieuse « Les Dames de la Compassion ». En 1926, Orléans House est vendue à des marchands de gravier et de sable.
Orléans House est alors démolie à l’exception de l’Octogone. Cette ravissante tour est sauvée grâce à Madame Walter Levy, fille du vicomte Bearsted qui racheta ce qui restait de la demeure du duc d’Aumale. Cette mécène restaura l’Octogone et en fit don à la ville de Twickenham. Depuis 1972, la ville a fait de l’Octogone l’Orléans House Gallery, un lieu d’exposition ouvert au public.
Le prince Jean, duc de Vendôme a fait un pèlerinage à Orléans House sur les traces de Louis-Philippe et du duc d’Aumale en 2010. Il a fait le trajet symbolique Chantilly-Twickenham à vélo avec un groupe de neuf amateurs. (Merci à Charles – Copyright photo : site du musée Louis-Philippe, Royals et DR)
jul
9 mars 2011 @ 07:32
Ah ah Mdr Charles :D
A mes yeux, le Duc d’Aumale est le plus sympathique de la famille. C’était une demeure digne de lui. Merci Charles de nous la montrer Charles.
Décidement le reportage de Néoclassique sur Frohsdorf fait des émules.
JAusten
9 mars 2011 @ 07:50
Merci Charles pour ce très intéressant reportage.
le duc et la duchesse d’Aumale étaient très charmants et je remarque que le présent « duc de Chartres » Charles-Louis ressemble beaucoup au duc d’Aumale.
Damien B.
9 mars 2011 @ 07:57
Merci Charles de ce reportage très instructif.
Permettez-moi d’ajouter que si l’ensemble de la propriété est en effet due à l’architecte John James, le pavillon octogonal – quelque peu caché par le groupe de cyclistes – est l’oeuvre de l’ Ecossais John Gibbs qui intégrait avec aisance les éléments palladiens et baroques pour un résultat architectural très abouti.
Bien à vous,
Damien
Charles
9 mars 2011 @ 08:59
Damien,
Merci pour votre complément d’informations.
pierre-yves
9 mars 2011 @ 09:30
En quelque sorte, la réponse du berger Orléans à la bergère Bourbon !
Claude-Patricia
9 mars 2011 @ 09:30
Bonjour à tous
Merci à vous Charles, c’est bien un des endroit que j’ai retrouvé mentionné sur une carte appartenant à ma famille. Avec celle prise à la Cour du Roi Léopold I de Belgique cela me fait un joli puzzle à reconstituer sur les endroits fréquentés par mon possible ancêtre.
La Famille Impériale du Brésil a beaucoup d’alliance avec les Orléans, c’est ce qui m’a aidé dans mes recherches.
Claude-Patricia
9 mars 2011 @ 09:32
Je voulais dire alliance avec les Saxe-Cobourg-Gotha.
Dans mon élan je me suis trompée de patronyme.
neoclassique
9 mars 2011 @ 09:47
Je suis heureux de voir comme le dit fort à propos Jul que j’ai fait des émules avec mes articles historiques et de pouvoir ainsi constater que Charles vaut mieux que la plate et répétitive hagiographie de chacun des anniversaires de naissance et décès des Orléans dans laquelle il me semblait enfermé. Cette émulation est enrichissante pour le site et pour chacun de ses lecteurs
Votre évocation est intéressante mais me laisse sur ma fin sur plusieurs points :
• Où ont résidé les Orléans à Malte et pourquoi sont-ils allé s’installer là-bas ?
. Pourquoi ne rentrent-ils pas d’exil sitôt la fin des 100 jours mais seulement en 1816?
• Comment le duc d’Aumale a-t il pu récupérer des souvenirs d’Eu et Chantilly qu’il y installe entre 1852 et 1871?
• Que sont devenues ces collections ensuite ?
Et en périphérie de cet article:
• Qu’est devenue la collection de tableaux des Orléans au Palais-Royal ?
. De quand datent les ventes que les Orléans ont organisé en Angleterre notamment après la mort de Louis-Philippe?
Enfin, permettez moi un conseil de rédacteur d’articles: classez vos illustrations dans l’ordre de la lecture de l’article et indiquer un renvoi pour chacune d’elles dans le corps du texte
je serai heureux d’avoir un historique complet du château d’Eu sous Louis-Philippe ou de connaitre l’histoire du Nouvion ou bien d’Arc-en-Barrois ( avec photos de l’époque ce serait encore mieux)
Yannick VANACKER
2 mai 2022 @ 21:47
Bonjour,
J’ai eu le plaisir d’écrire un premier ouvrage sur l’histoire du château du Nouvion, construit durant l’exil de la famille en Angleterre. Un second tome est en préparation qui évoquera plus particulièrement le duc d’aumale et son domaine de Guise, dont Le Nouvion est le cœur.
Anne-Cécile
9 mars 2011 @ 09:47
Ah Jul vous avez raison le duc d’Aumale et sa femme étaient de loin les plus charmants de la Famille.
Charles
9 mars 2011 @ 09:49
Précisions sur les illustrations de la demeure :
1 – Huile sur toile représentant Orléans House de Justin Ouvrié et Eugéne Le Poittevin. Ce tableau représente la visite de la reine Victoria et du roi Louis-Philippe le 10 octobre 1844. Cette oeuvre date de 1846 et a été vendue aux enchéres par la dernière duchesse de Nemours le 10 mars 1971, après le déces du prince Charles-Philippe, duc de Nemours son époux. Ce tableau a été acheté par une amie de la duchesse de Nemours lors de cette vente. Il a été revendu chez Christie’s le 23 juin 2010. Il a été acheté par le musée Louis-Philippe du chateau d’Eu. Ce tableau retrouve son cadre d’origine.
2 – Photographie d’Orléans House datant de l’époque du duc d’Aumale, vers 1860. On note à l’extrême droite la piéce supplémentaire construite par le duc d’Aumale pour abriter ses collections de livres rares.
3 – Aquarelle de Justin Ouvrié représentant Orléans House, vue de la Tamise, datée de 1838.
Cette oeuvre a été vendue le 6 mars 2011 à l’hôtel des Ventes de Saint Germain en Laye.
Cette oeuvre est rentrée dans le patrimoine d’un descendant de Louis-Philippe depuis dimanche dernier.
4 – Photographie datant de 2010 reptésentant l’Octogone.
C’est hélas le seul témoin de cette demeure. Le duc de Vendôme est à la droite du maire.
Brigitte et Christian
9 mars 2011 @ 09:58
bonjour à tous
merci Charles pour vos beaux reportages si bien documentés.
Nous avons notés que vous avez fait des émules avec Néoclasique et son Frohsdorf. Nous ne nous en plaignons pas car ainsi , grâce à vous et vos émules, nous augmentons nos connaissances historiques et plus nous avançons en age, plus nous nous apercevons de notre ignorance.
merci aussi à Régine
amitiés du sud ouest en ce mercredi des cendres sous le soleil
Catherine 1315
9 mars 2011 @ 10:19
La vie du Duc d’Aumale est passionnante. Le sort ne l’a pas épargné puisqu’à 50 ans il s’est retrouvé veuf et tous ses enfants sont décédés, je crois et il a réhabilité le Chateau de Chantilly.
Etienne
9 mars 2011 @ 10:23
Merci et félicitations à Charles pour cet article complet consacré à une demeure liées aux princes d’Orléans.
Je suis tout de même très triste d’apprendre que « Orléans House » ait été détruit. Heureusement qu’une amoureuse du patrimoine ait sauvé la tour l’octogone.
Je suis aussi très heureux d’apprendre que le prince Jean de France se soucie du patrimoine historique de sa famille.
Actarus
9 mars 2011 @ 10:38
À chacun son château en exil. ;-)
L’équilibre est ainsi respecté. :)
J’attends avec impatience un reportage sur les résidences de Louis XVIII en exil : le Palais Jelgava en Courlande, et Hartwell House en Angleterre. ;-)
Sans oublier Holyrood House en Écosse et le château de Prague pour Charles X. Espérance… ;-)
Michael
9 mars 2011 @ 10:53
Merci Charles pour ce reportage et surtout d’avoir rappeler le voyage sportif de Prince Jean.
corentine
9 mars 2011 @ 10:58
merci beaucoup Charles
très interressant
Actarus
9 mars 2011 @ 11:27
C’est marrant, je ne peux m’empêcher de faire un lien entre l’Octogone et le Pavillon Montpensier du château d’Eu…
Sophie
9 mars 2011 @ 11:34
La demeure ne manquait pas de charme. Merci Charles pour ce reportage.
Colette C.
9 mars 2011 @ 11:37
Merci, Charles. Superbe demeure typiquement britannique. Je savais que Louis-Philippe avait séjourné en Angletterre pendant son exil, mais je ne savais pas où.
Oui, Jul, le duc d’Aumale était très sympathique, je vous conseiile de lire ses mémoires!
Charles
9 mars 2011 @ 11:47
JAusten,
Le prince Aimone de Savoie, fils de la princesse Claude de France ressemble aussi beaucoup à son arrière-grand-oncle, le duc d’Aumale.
neoclassique
9 mars 2011 @ 12:29
Actarus 14
oui, c’est vrai c’est tout de même marrant, c’est un peu comme la réponse du berger à la bergère….
Enfin je suis content d’avoir fait des émules et pouvoir ainsi enrichir le débat et les connaissances entres légitimistes et orléanistes.
S’agissant d’Hartwell et d’Holyrood, j’y songe, bien sûr, j’ai de la documentation mais pas assez pour faire un article comme je les aime, c’est àdire complet, fouillé et largement illustré. je n’aime pas les articles superficiels. Et j’ai déjà d’autres projets en tête à lire bientôt dans ces colonnes.
Charles
9 mars 2011 @ 12:33
Néoclassique,
Comme vous le savez, c’est Régine Salens qui détermine l’emplacement des illustrations. J’ai aussi donné des informations sur les illustrations de la demeure dans mon commentaire 10. J’espère que vous aurez les informarions manquantes.
J’ai effectué des recherches sur cette demeure pour enrichir les articles que j’ai débuté sur Noblesse et Royautés, il y a déjà deux ans. Donc je ne pense pas être votre émule. Par un curieux hasard, j’ai appris la semaine dernière qu’une aquarelle de cette demeure passait en ventes publiques dimanche dernier à Saint Germain en Laye. C’est d’ailleurs un descendant de Louis-Philippe qui l’a achetée. Comme quoi cette famille est loin d’être ruinée comme certaines mauvaises langues aiment prétendre!
N’étant pas historien et étant en actuvité, je posséde peu de temps pour faire des recherches, je ne pourrais pas répondre ici à vos questions.
Bien à vous,
Charles
padraig
9 mars 2011 @ 12:38
Puisqu’on parle de lui à l’occasion de cette visite, Henri, duc d’Aumale ainsi que son frère aîné, François, prince de Joinville avaient les idées politiques les plus progressistes pour leur époque parmi les enfants du Roi Louis-Philippe 1er.
Ils étaient en cela proches de leur tante Mme Adélaïde, soeur du Roi et détestée pour ces deux raisons par la partie la plus réactionnaire des milieux royalistes de leur époque, car partisane d’une monarchie parlementaire « bleu-blanc-rouge ».
Nos couleurs nationales enveloppèrent d’ailleurs à ses obsèques à l’église de la Madeleine à Paris le catafalque du duc d’Aumale, grand croix de la Légion d’honneur, à qui furent rendus les honneurs militaires, à leurs risques et périls, par le général Leloup de Sancy à la tête de troupes en tenue de parade, alors que le duc n’était plus en activité et n’aurait pas dû y avoir droit.
Merci encore à Charles pour ce reportage sur « Orléans House ».
Michael
9 mars 2011 @ 12:51
Ne vous inquiétez pas Néoclassique, personne ne pourra jamais vous dépasser. Pour la simple et bonne raison que vous avez certainement plus de temps que tout le monde…
En tout cas, tout cela est bien sympatique.
Cela nous révèle aussi une période difficile pour nos princes qui étaient en exil, particulièrement entre 1886 et 1950 pour les Orléans et pour les Bonaparte. Dans son journal, Alfred de Gramont nous raconte qu’à plusieurs reprises Msgr le Duc d’Orléans, Philippe VIII, était triste de ne pouvoir rentrer dans son pays.
ces princes français amoureux de la France ont heureusement retrouvé leur ancien royaume, y vivent et y travaillent avec acharnement et passion.
Marie du Béarn
9 mars 2011 @ 13:24
Charles et Néoclassique,
« Trop de châteaux tue le château… »
Ce serait bien si vous pouviez espacer de quelques jours, voire d’une semaine vos exposés.
Ce n’est que mon humble avis en pensant que Régine n’est pas à court de sujets pour enrichir N&R.
Germain
9 mars 2011 @ 13:26
Ha, enfin du « Charles » intéressant….
Clémentine 1
9 mars 2011 @ 14:23
Rendons à César ce qui est César : il y a fort longtemps que Charles nous concocte de beaux articles sur des demeures hsitoriques. Il n’a pas attendu aujourd’hui 9 mars pour le faire. Merci à vous Charles de m’avoir rafraîchi la mémoire (qui flanche !).
Clémentine 1
9 mars 2011 @ 14:25
j’envoie toujours les commentaires sans me relire : … ce qui est à César ….
patricio
9 mars 2011 @ 16:44
bravo Charles,
tres bel article, j’ adore
amities
patricio
Charles
9 mars 2011 @ 16:46
Étienne,
Je peux vous confirmer que le prince Jean est soucieux du patrimoine et de sa conservation.
Quant au patrimoine historique, il y est très attache.
Le duc de Vendome a le désir de transmettre les forets, que sa famille possède au Nouvion depuis Marie Stuart, au prince Gaston. Il a dit aussi lors de sa dernière conference qu’il gérait en « bon père de famille » ses bois. Une foret doit être entretenue pour être rentable. C’est pourquoi prince Jean s’investit de plus en plus dans la gestion forestière.
D’autre part prince Jean a très mal vécu les ventes a répétition du patrimoine familial. Cette manière d’agir n’est pas la sienne.
Le duc de Vendome n’a cependant jamais juge son grand-père et c’est tout a son honneur.
Caroline
9 mars 2011 @ 17:23
A Charles,bien merci pour ce reportage interessant sur la maison d’Orleans en pleine Angleterre!Est-ce pres de Londres ou du Nord de l’Angleterre? Bien merci pour votre reponse utile!
Charles
9 mars 2011 @ 19:26
Le duc et la duchesse d’Aumale ont perdu leurs sept enfants :
1 – Louis-Philippe, prince de Conde (1845-1866)
2 – Henri, duc de Guise (1847-1847) décède a l’âge d’un mois
3 – X morte née en 1849
4 – Francois-Paul, duc de Guise (1852-1852) décède a l’age de trois mois
5 – Francois, duc de Guise (1854-1872)
6 – X mort ne en 1861
7 – X mort ne en 1864.
Marie du Béarn
9 mars 2011 @ 22:28
Charles,
Si comme vous le dites, le duc de Vendôme a le désir de transmettre ses forêts de Nouvion en Thiérache à son fils ainé, les futur(e)s frères et soeurs de Gaston hériteront de quel patrimoine familial?
Tout pour l’ainé et rien pour les autres, cela ne me semble pas très équitable…
En espérant que Gaston ne restera pas fils unique et aura prochainement un compagnon de jeux.
Charlanges
9 mars 2011 @ 22:39
Merci, Charles, de rappeler que le duc de Vendôme a exprimé les plus grandes réserves et ses profonds regrets lors de la triste dernière vente des souvenirs de la famille d’Orléans. Face à son père, à ses oncles et tantes et à son cousin Robert, il n’avait malheureusement aucun moyen d’opposition. Peut-être – on peut toujours l’espérer – certains des héritiers ont-ils aussi regretté cette situation mais, come on le sait, nul n’est forcé de rester dans l’indivision si un accord amiable ne peut être trouvé.
Charles
9 mars 2011 @ 23:08
Padraig,
La comtesse de Paris défunte appréciait beaucoup voir le drapeau bleu-blanc-rouge flotter sur le toit de « son » cher château d’Eu.
Voici ce qu’ecrit la princesse Françoise de Bourbon de Parme, princesse Édouard de Lobkowicz a propos de notre drapeau tricolore :
« Ne l’oublions pas, le choix du bleu (couleur du manteau de la Vierge), du blanc (celui des commandements du roi), du rouge (martyre de Saint Denis) avait été décide , jadis par Louis XV, aïeul du comte de Chambord pour sa garde personnelle ».
jul
10 mars 2011 @ 07:31
Michael 23, vous apprendrez que pour l’écriture d’article et la lecture, c’est comme pour le sport,
« le temps, ça se prend ! »
Que voulez-vous sous-entendre au sujet de néoclassique? Que savez-vous de son « temps » ?
Vous n’avez jamais de soirée à vous, ni de week-end? ni de vacances ? ou rien qu’une heure à vous ?
En tout cas, on ne peut que se réjouir de l’utilisation que fait Néoclassique de son temps libre :)
Charles 31, comme c’est triste. Le Duc d’Aumale aurait mérité une descendance.
Hier après avoir lu votre reportage, je me suis un peu documenté.
J’ai lu que le Prince de Condé était passionné de géographie et adorait l’Australie tandis que le Duc de Guise était élève à l’école polytechnique.
Blanche de Clinchamp, sa gouvernante a été faite Comtesse par l’Empereur d’Autriche. L’Impératrice Elisabeth avait été émerveillée par la réception donné en son honneur à Chantilly et touchée par les personnalités du Duc et de Mlle de Clinchamp.
La forêt du Nouvion n’était-elle pas un des vestiges du Duché de Guise? Or, à l’époque de Marie Stuart, le Duché de Guise appartenait à l’affreuse branche de la Maison de Lorraine portant ce nom et pas aux Capétiens…Pouvez-vous m’éclairer?
Damien B.
10 mars 2011 @ 07:55
Marie du Béarn (24)
Votre formule » Trop de châteaux … » présente deux défauts : une orthographe fautive assortie d’un surprenant appel à limiter les apports de nos contributeurs les plus talentueux.
Votre injonction ressemble à celle qu’un professeur loufoque adresserait aux meilleurs de ses élèves en leur demandant de réduire leur travail afin de ne pas porter ombrage à de petits camarades moins doués.
De plus, le calendrier des publications n’est certainement pas dicté par les auteurs des sujets présentés par Régine.
Pour ma part, il n’y aura jamais dans cette agora trop de sujets consacrés aux demeures historiques.
Ces reportages offrent le très grand avantage d’évoquer les thèmes que j’affectionne : architecture, art, histoire, toponymie, géographie, …
Je souhaite donc vivement qu’ils soient présents en grand nombre et remercie encore Charles , Néoclassique, Francky et ceux que j’aurais pu oublier de nous offrir le fruit de leurs recherches sérieuses et exhautives.
Bien à vous.
palatine
10 mars 2011 @ 08:40
Marie du Bearn (24)
l’intéret de ce site, c’est la qualité de ses intervenants et celle des sujets abordés. La qualité et la variété. Le futile, sur N&R, alterne avec l’érudition et l’histoire, pour notre plus grand plaisir. D’aucuns qui aiment plaisanter sur les chaussures et les chapeaux, ou les chaussettes de l’archiduchesse, sont heureux d’enrichir leur culture et leurs connaissances. Un chateau est plus qu’un chateau. Un chateau, c est la porte ouverte à tout un passé qui nous éblouit, à des personnages, souvent attachants. A des bonheurs, à des drames, à la vie quoi !
Donc je ne suis pas d’accord avec votre post 24.
palatine
10 mars 2011 @ 08:41
Charles, je n’ai pas eu l’occasion de vous féliciter sur vos recherches et votre reportage. Je le fais un peu tard, excusez moi.
Audouin
10 mars 2011 @ 09:50
jul (36)
Berthe (et non Blanche) de Clinchamp fut un peu plus qu’une gouvernante pour le duc d’Aumale, une véritable compagne.
Audouin
Brigitte et Christian
10 mars 2011 @ 10:00
bonjour à tous
bonjour Marie du Béarn en 33
un petit rappel de droit : dans les successions tous les héritiers sont sur le même pied d’égalité. Mais la loi laisse la possibilité, avec « la quotité disponible », jamais inférieur à 25%, de favoriser qui l’on désire.
Madame la Comtesse de Paris a utilisé cette clause pour avantager dans sa succession le prince Jean, duc de Vendôme, en lui léguant les bois du Nouvion.
Le duc et la duchesse de Vendôme, le moment venu, pourront donc avantager l’ainé de leurs enfants de cette façon.
amitiés du sud ouest sous un ciel mi-figue, mi-raisin !!
Charles
10 mars 2011 @ 10:18
Marie du Bearn,
Le duc de Vendome a dit qu’il souhaitait transmettre ses forets au prince Gaston. Il a voulu dire par la qu’il voulait transmettre son patrimoine a ses
successeurs. Bien entendu, si Gaston a des freres et soeurs, ils ne seront pas leses.
Charlanges
10 mars 2011 @ 10:28
Damien B (37) a parfaitement raison : j’apprécie pour ma part et je ne pense pas être le seul les articles consacrés aux demeures historiques, à des figures princières plus ou moins connues, aux joyaux historiques, aux expositions,aux recensions de livres alors que ceux consacrés à la garde-robe ou aux chaussures d’une princesse ou d’une autre me laissent parfaitement indifférent. Cela dit, il en faut sans doute pour tous les goûts et il faut remercier Régine et son équipe de faire de leur mieux pour satisfaire chacun.
Marie du Béarn
10 mars 2011 @ 10:32
Damien B,
Le professeur loufoque (et pourquoi pas « foldingue » tant que vous y êtes) vous remercie et vous fait savoir que je n’ai pas demandé aux contributeurs talentueux de limiter leurs apports sur les châteaux et autres demeures historiques à N&R, mais de les « espacer ».
Lundi et mardi, Néoclassique avec Frohsdorf, hier Charles avec Orléans House (la réponse du berger à la bergère?), même si au final Régine met en ligne en temps et en heure comme elle le souhaite les sujets qu’elle reçoit.
Bonne journée à vous du château de Pau!
Etienne
10 mars 2011 @ 10:38
Comme le dit Clémentine 1, rendons à César ce qui est à César.
Charles a effectué des reportages passionnants sur des demeures Orléans, il y a bien longtemps… Touronde, Arc en Barrois, Randan, Maulmont, Le Nouvion en Thierache, Eu, château Saint-Michel de Cannes, Coeur-Volant.
Il me semble que Néoclassique n’est pas tres fair-play avec notre Charles… et qu’il aime beaucoup les honneurs.
L’humilité est pour moi une qualité.
Merci encore à Charles
Capreolus
10 mars 2011 @ 11:56
En réponse à jul (message n°36) –
Le duché de Guise appartenait en effet à la branche cadette de la maison de Lorraine depuis le règne de François Ier : Claude de Lorraine (1496 – 1550) – époux d’Antoinette de Bourbon-Vendôme – descendait du (bon) roi René ; c’est à ce titre qu’il pouvait prétendre au duché de Guise, à la suite de son père René II de Lorraine (1451 – 1508).
En 1675, à la mort du tout jeune François-Joseph (1670 – 1675), dernier duc de Guise par les mâles, le duché de Guise passa à la soeur de son grand-père (Louis, duc de Joyeuse) : Marie, duchesse de Guise (1615 – 1688), qui demeura célébitaire.
A la mort de cette dernière, en 1688, le duché de Guise fit retour à la couronne. Il fut attribué à un Bourbon : Henri III, prince de Condé (1643 – 1709), époux d’Anne-Henriette de Bavière (1648 – 1723), descendante des Guise : arrière-petite-fille de Charles II, duc de Mayenne (1554 – 1611), lui-même frère du fameux Balafré : Henri Ier, duc de Guise (1550 – 1588), grand-père de Marie, duchesse de Guise (1615 – 1688).
Le duché de Guise fut conservé par les prince de Condé. A la mort (suspecte) de Louis VI, prince de Condé (1756 – 1830), il fut récupéré par Louis-Philippe…
neoclassique
10 mars 2011 @ 12:36
Etienne, 45
Il est exact que Charles a bien écrit sur différents domaines des Orléans. Mais il faut reconnaître ( je les ai lus,)il s’agit surtout de brefs reportages (environ 3 000 signes) simplement illustrés de quelques photos, actuelles pour la plupart.
Alors que les reportages que j’écris sont des articles de fond ( de 15 à 20 000 signes) sont le fruit d’une recherche patiemment effectuée, fruit souvent d’un travail d’années de recherches et assortie d’une iconographie riche et variée que j’ai longuement recherché. C’est là toute la différence.
L’émulation me semble pour moi une ambition.
je reste toujours en attente d’articles de fond, du même type que les miens, sur les demeures des Orléans
jul
10 mars 2011 @ 12:38
Etienne, vous avez raison, il faut également être sûr que Charles soit remercié comme il convient. Il nous a souvent concocté de jolis reportages.
L’un n’empêche pas l’autre.
Ah oui Audouin j’ai aussi lu que la Comtesse de Clinchamp était « la Maintenon de mon frère » d’après le duc de Nemours ou je sais plus quel Orléans lol.
Oubien la « Maintenonette » d’après la Nonette, rivière du parc de Chantilly. « Comtesse de Nonette » aurait été très élégant.
Le Duc d’Aumale aurait dû l’épouser, c’était courant d’épouser la femme qu’on aimait après un mariage de raison au XIXème siècle.
Marie du Béarn, pourquoi espacer ce qui nous fait plaisir ? :D moi je ne m’en lasse pas.
Je trouve cela très bien qu’il y ait du sérieux et du futile sur ce site. Cela correspond à différentes humeurs que l’on peut avoir pendant une même journée.
Et puis si on est lassé de lire un type d’article, on n’en lit plus non? pourquoi se forcer?
Tonton Soupic
10 mars 2011 @ 13:32
Merci, Charles, pour ce talentueux reportage sur Orleans House.
Dans celui sur le château des Busset, vous dites que le comte de Bourbon-Busset serait, de l’aveu même de Mgr le comte de Paris, le « véritable aîné des Capétiens ».
J’ai été très surpris de ce propos : si Busset, issu d’un bâtard, était le véritable aîné, il serait le roi de France.
Comment Monseigneur, dont on connaît et apprécie la finesse et l’intelligence aiguisée, a-t-il pu tenir un propos aussi imprudent ? Avez-vous des précisions à ce sujet ?
Michael
10 mars 2011 @ 17:19
Tonton Soupic
Monseigneur le comte de Paris est tout simplement logique. Le comte de Busset est l’aîné des capétiens non dynaste, comme don Luis-Alfonso de Bourbon est l’aîné des Bourbons d’Espagne non dynaste ni en France, ni en Espagne.
Monseigneur le comte de Paris est le seul aîné capétien dynaste en France.
jul
10 mars 2011 @ 18:41
Michael, ce n’est pas parce que vous répéterez votre credo sans arrêt qu’il deviendra la vérité.
Nemausus
10 mars 2011 @ 19:34
le comte de Paris logique ? c’est bien un adjectif qui ne convient pas à ce prince quand ce même prince invoque la primogéniture mâle mais à la sauce orléaniste en reléguant le 2ème frère vivant après le 3ème !!!
nous n’avons vraiment pas la même notion de la logique !
Martine
10 mars 2011 @ 21:27
Michaël
On va pas repartir dans les « Bourbon/Orléans »si la France redevenait….une monarchie,de partout la succession est:
1)Bourbon….Louis-Alphonse de Bourbon
2)Orléans….Henri d’Orléans(comte de Paris actuel )
3)Napoléon….Charles Napoléon(son fils n’étant pas reconnu….le motif du grand-père n’est pas pris en considération….pour la France ).
Henri d’Orléans est bien « un Capétien »puisque la dynastie descend du frère Louis XIV de Bourbon….mais,elle n’est que….cadette et que la branche »aînée »…n’est pas éteinte,contrairement à ce que vous voulez préciser….les Orléans passeront après les….Bourbon.
Fort heureusement….la France est une république et n’est pas prêt de basculer….dans la monarchie,le peuple….en est vacciné depuis belle lurette….malgré qu’on a des »rigolos »comme présidents à la queue leu leu.
Actarus
10 mars 2011 @ 21:35
Michael (50),
seriez-vous le porte-parole officiel de Charles ? Laissez-le donc répondre lui-même, à moins qu’il ne fasse un copié-collé de vos arguments ineptes et éculés. ;-)
HYPOLYTE
10 mars 2011 @ 21:40
Elle est bien bonne !!!!
CHARLES se donne la reponse a lui meme sous le pseudo de Etienne !!! Je lis ce site regulierement mais intervient tres peu… Cette fois je trouve que la farce est bien bonne !!!!
Mais le reportage est interessant donc vous avez raison CHARLES de vous feliciter tout seul ! On est mieux servi par soi meme !!!!!
Régine
11 mars 2011 @ 07:54
A Hypolyte
Je tiens à vous indiquer que Charles et Etienne sont deux intervenants bien distincts
Bonne journée
Tonton Soupic
10 mars 2011 @ 21:55
Michael (50)
Les Busset ne sont pas des Capétiens ! Issus d’un bâtard, ils ne prouvent pas leur appartenance à la Famille royale.
Capreolus
10 mars 2011 @ 22:06
En réponse à Michael (message n°50) –
« Au traité d’Utrecht de 1713, les Anglais imposèrent àl’ancien duc d’Anjou, le roi d’Espagne Philippe V, de renoncer à la Couronne de France.
« Mais cette renonciation était nulle, car aucun héritier éventuel ne peut renoncer à ses droits puisqu’ils sont fixés par la coutume du royaume. Philippe V et ses descendants conservaient tous leurs droits à la Couronne de France. »
Roland Mousnier, Les Institutions de la France sous la monarchie absolue, 1974, tome I, p. 504.
Adieu veaux, vaches, cochons… Orléans !
Michael
11 mars 2011 @ 08:15
Capreolus
Ils ne peuvent pas renoncer à leur droit peut-être, mais ils peuvent en être écarter en devenant étrangers à la dynastie française… et ca c’est une réalité historique accepté depuis Louis XV et remise en question dans les années 70. (1970)
Charles
11 mars 2011 @ 09:17
Hypolyte
Régine a répondu a votre message ironique avant que je le découvre.
Je préfèrerais que l’on parle d’Orleans House dans cette rubrique plutôt que d’ecrire des inepties…
J’ai apprécie faire des recherches sur cette demeure et je suis heureux d’évoquer le sujet ici.
Noblesse et Royautés est désormais incontournable et j’apprécie plus que tout échanger avec des internautes avec intelligence et sérénité.
Nemausus
11 mars 2011 @ 09:20
Régine,
c’est louable à vous de dire que tel intervenant est différent de tel autre mais comme il est très facile aujourd’hui d’avoir de multiples adresses de messagerie (rien que yahoo en propose 10 pour le même propriétaire) et en multipliant ce chiffre par le nombre d’opérateurs… le nombre d’adresse avec un pseudo différent est exponentiel…
donc êtes vous certaine que tel intervenant n’est pas le même sous un autre pseudo avec des adresses de messagerie différentes ?
Je vous rassure, cela n’a pas beaucoup d’importance dans nos échanges sur N&R mais cela jette souvent un doute il est vrai sur certains intervenants supposés différents mais qui s’expriment de façon tout à fait identique…
et votre travail pour actualiser votre site est certainement plus important que d’authentifier tel ou tel intervenant… à mon avis bien entendu.
bien cordialement
palatine
11 mars 2011 @ 09:40
Je l’avais bien dit à la rubrique « chateau de Sully » qu’un reportage sur Frohsdorf déclencherait la 36e bataille de la Guerre des Boutons.
Michael
11 mars 2011 @ 11:35
voici un extrait du site Gens de France à propos des voyages du prince.
« Le prince Jean se déplace régulièrement en France comme à l’étranger.
Dans les régions françaises, il s’agit pour lui, comme l’ont fait son grand-père et son père, d’aller à la rencontre des Français pour s’attacher à mieux comprendre leurs aspirations, leurs soucis, leurs besoins dans tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle. Il veut aussi faire connaître et apprécier leur savoir-faire et encourager leurs réussites. A l’étranger, il rencontre les amis de la France, chefs d’Etat, responsables de tous niveaux ou simples citoyens, et encourage les Français de l’étranger, souvent très actifs. A tous, il fait découvrir qui il est et, compte tenu de ce qu’il représente en tant que prince de France, ce qu’il veut faire, et comment il veut le faire. »
Nemausus
11 mars 2011 @ 13:02
le lecteur sérieux n’aura qu’à se reporter sur les articles précédents concernant le duc d’Anjou pour comprendre que le message 59 est encore un tissu de mensonges !
Mais son auteur est apparemment plus compétent que les professeurs de droit constitutionnel français !
nous attendons tous avec impatience sa thèse démontrant que tous les juristes chevronnés qui ont démontré la nullité des renonciations ont tort depuis le début !!!
Padraig
11 mars 2011 @ 13:54
Nemausus 61
Mais que fait la police ? ;-) Heureusement que vous êtes là pour enseigner Régine…
Padraig
11 mars 2011 @ 14:20
Michael 50
Bonne synthèse lapidaire de votre part, elle évite les laïus interminables de certains qui sont obstinés à nous « enfumer ».
Pour ma part, j’ai renoncé à les relancer, j’ai éliminé quelques uns de ces logorrhéiques de mes lectures sur ce site, si intéressant par ailleurs et cela me laisse du temps pour lire ou répondre aux autres participants.
Aramis
11 mars 2011 @ 15:15
Rien de ce qui est de l’histoire de France ou d’Europe ne m’est étranger, et rien de ce qui est de l’histoire tout court ne m’est indifférent.
Quoi qu’il en soit des soupçons pathologiques que quelques uns seulement entretiennent sur le site et des critiques à l’encontre de leurs adversaires qui se nourrissent des idées et des références dans lesquelles ils doivent eux même baigner mais dont, connaissant la répulsion qu’elle suscitent chez la plupart de nos concitoyens, ils croient utile de se défendre en les imputant auxdits adversaires, les exposés très approfondis de Néoclassique sur Frohsdorf ou Busset et celui intéressant de Charles sur Orléans House contribuent à l’intérêt, toujours renouvelé, du site dirigé par Régine à laquelle nous devons en premier lieu reconnaissance.
Je dois avouer que ce sont ces exposés qui m’intéressent le plus… avec bien sûr les apports mutuels et richement contrastés sur la querelle dynastique propre à la France, encore que les « vous êtes absolument nuls » et « vous n’avez rien compris et ne comprendrez mais rien » (je simplifie, mais sans trahir me semble t il) de Nemausus et Actarus soient assez lassants, tout autant que les « espérance » dont ils feignent de se plaindre mais qui leur fournissent l’occasion inespérée de signifier surabondamment leur mépris altier à quiconque ne pense pas comme eux… et peut être de décourager ainsi les bonnes volontés qui, ouvertes après tout au vrai, pourraient rejoindre leurs conclusions, mais s’en voudraient d’être assimilés à de tels compagnons de route.
Ne renoncez donc à rien Michael, malgré les injonctions qui vous sont faites régulièrement, mais continuez à chercher et à nous faire réfléchir tant par vos propres réflexions que par les réponses qu’elle suscitent en réaction, dès lors que les unes et les autres tendent honnêtement à la recherche de la vérité et évitent les jugements hâtifs ou les expressions méprisantes.
Nemausus
12 mars 2011 @ 09:26
Aramis,
vous semblez donner des leçons alors que vous participez vous même, de temps en temps, à alimenter la désinformation.
Les légitimistes n’auraient pas besoin de se répéter si les orléanistes ne rabachaient pas constamment les mêmes mensonges mainte fois contredits.
Dans un débat, il est intéressant de comparer de nouveaux arguments à chaque fois mais les orléanistes ressortent systématiquement les mêmes arguments obsolètes sans tenir compte des réponses faites.
Les orléanistes peuvent continuer à mentir, personne ne les en empêche (contraitement aux orléanistes qui voudraient carrémment faire taire les légitimistes dont moi-même, c’est sûrement leur conception de la démocratie !) mais les légitimistes s’arrogent donc le droit de les contredire.
Dans tous ces échanges, ce que je retiens, c’est d’une part que les orléanistes affirment des choses sans jamais les argumenter juridiquement (et les citations de tel ou tel auteur ne sont pas des arguments juridiques car chaque camp a ses auteurs !) et d’autre part que le débat démocratique les dérange car on ose s’opposer à leurs affirmations péremptoires (cf Michael, Charles et d’autres) qui depuis 1883 n’avaient pas trouvé il est vrai beaucoup de contradictions ! mais les choses changent !
Je ne participerai plus en effet à des échanges avec Michael car il persiste à ressortir toujours les mêmes mensonges voire à transformer les faits malgré les dénégations que moi-même ou d’autres légitimes apportont à ces propos. je ne vois donc pas d’intérêt à discuter avec quelqu’un qui pratique la malhonnêteté intellectuelle !
Et si vous trouvez les messages des légitimistes lassants, qui vous empêche de passer à l’article suivant ? c’est ce que je fais moi-même lorsque je tombe sur les commentaires hargneux concernant la façon de s’habiller de telle ou telle princesse… cela n’implique pas que je vais dire que les auteurs de ces messages me lassent …
Brigitte et Christian
12 mars 2011 @ 10:10
bonjour à tous
bonjour Nemausus
pourquoi employer dire Orléaniste ou légitimiste puisque ces termes désignent une seule famille. Il est maintenant reconnu que les Orléanistes sont les légitimistes car il n’y a en France qu’un seul prétendant légitime et vous le savez bien malgré vos démentis, c’est le comte de Paris suivi du prince Jean qui sera suivi,un jour, du prince Gaston.
Tout le reste n’est qu’imagination
Nous sommes donc légitimistes et orléanistes en suivant le prince Jean et nous en sommes heureux.
amitiés du sud ouest sous la pluie
Nemausus
12 mars 2011 @ 11:18
Bonjour, Brigitte et Christian,
Il n’y a que les orléanistes pour affirmer qu’ils sont légitimistes… tous les magasines, sites internets, livres sérieux savent que les légitimistes sont partisans de la branche aînées et les orléanistes partisans des Orléans.
Dire le contraire, c’est une contre-vérité et une volonté d’usurper une qualité… mais c’est une habitude chez les partisans de la branche cadette.
Et non, tous les royalistes français n’ont pas rejoint le comte de Paris en 1883 : si beaucoup de partisans de la branche aînée l’ont fait (ce que je ne conteste pas), c’est par pur opportunisme car c’est vrai que les carlistes étaient embourbrés dans les guerres civiles en Espagne. Les néo-orléanistes pensaient que les Orléans auraient plus de chance de restaurer la monarchie en leur faveur mais ceux-ci après avoir jouer le temps contre le comte de Chambord, ont laissé aussi passer le temps d’une restauration. Ces néo-orléanistes ont joué la carte de la courtisanerie car ils pensaient (de bonne foi) que la monarchie serait restaurée avec les Orléans et donc autant servir les futurs maitres de fait que les héritiers légitimes (carlistes) dans l’incapacité de faire valoir efficacement leur droit !
mais les légitimistes, fidèles au respect des lois fondamentales, fondatrices de la monarchie capétienne, sont restés aussi fidèles à la branche aînée, quelque soit la personnalité de ses chefs car en monarchie, on ne choisit pas son prince comme dans une république… ce que semble avoir oublié feu Henri d’Orléans en déshéritant son fils aîné et l’actuel Henri d’Orléans en rétrogradant son frère Michel.
ce qui dérange les Orléanistes sur cette appellation, c’est que cela fait référence à la monarchie de juillet, usurpatrice, et non à la monarchie légitime, héritière des « 40 rois qui ont fait la France » mais que les orléanistes aient du mal à assumer cet héritage est le cadet des soucis des légitimistes, partisans de la branche aînée.
le courant royaliste a 2 « prétendants » dynastes : Louis Duc d’Anjou, chef de la maison de Bourbon et Henri comte de Paris, chef de la famille d’Orléans. C’est un fait et non une vue de l’esprit.
Charles
12 mars 2011 @ 11:47
Les mouvements légitimistes et orléanistes se sont éteints au deces d’Henri, comte de Chambord.
Aujourd’hui en France, les royalistes soutiennent le comte de Paris, seul héritier légitime du trône.
Il existe néanmoins quelques royalistes dissidents. Ceux-ci ont choisi de soutenir soit l’heritier Naundorff, soit l’heritier de Parme, soit l’heritier de la branche espagnole, soit Sixte-Henri de Bourbon de Parme.
C’est pourquoi le comte de Paris et sa famille sont les seuls a être reçu aujoud’hui dans toutes les cours d’Europe.
Nemausus
12 mars 2011 @ 13:14
les orléanistes ont la facheuse manie d’affirmer des choses sans les prouver.
C’est comme si un voleur pris en possession de l’objet volé n’avait pas à prouver qu’il est bien le propriétaire et que la police devait se contenter de son affirmation que puisque il détient l’objet il est le propriétaire !
et bien les partisans des orléans font de même : j’affirme quelque chose et puisque je le dit c’est que c’est vrai !
les légitimistes prouvent les droits du duc d’Anjou en s’appuyant sur les lois fondamentales et en le démontrant.
Nous attendons tous que les orléanistes fassent de même…mais en vain ! ils ne répondent même pas à une question simple sur l’application du principe de primogéniture masculine de façon aléatoire par leur actuel chef !!!
L’affirmation péremptoire de l’auteur du message 71 est une habitude de sa part dénuée de tout fondement… nous y sommes tous habitués et ce n’est pourtant pas la vérité…les légitimistes existent bien au grand dam de Charles et de ses amis !!! Actarus, Audouin, Néoclassique, d’Artagnan, moi-même et tant d’autres intervenants ici (pardon de ne pas tous les citer) en sont une preuve concrète.
Il n’y a que les dictatures pour qualifier les opposants de dissidents… cela montre l’esprit anti-démocratique de la nébuleuse orléanesque! ;)
Michael
12 mars 2011 @ 15:39
J’ai presque fini de lire L’ami du Prince, Alfred de Gramont (il ne me reste que 50 pages. Je constate que de 1894 à 1915, pas une seule fois (sur 600 pages d’écriture un journal quasiment quotidien), ce royaliste de coeur, ami fidèle de Monseigneur le Duc d’Orléans, Philippe VIII et néanmoins très critique à l’égard de celui-ci, pas une seule fois, il évoque des problèmes dynastiques avec les Bourbons d’Espagne. L’adversaire principal était avant tout le Prince Victor Napoléon. Autant dire que le mouvement « légitimiste » de cette époque n’existait pas.
Alexis R
12 mars 2011 @ 19:25
Michaël (59),
En une seule phrase, vous avez parfaitement résumé la situation. Je ne puis qu’être parfaitement d’accord avec vous, une fois de plus. Je vous encourage à persévérer dans vos recherches, car elles nous prouvent que vous avez à coeur de défendre un point de vue solidement motivé!
Aramis (67),
Content de vous lire ici! Votre point de vue rejoint le mien, mais ce n’est pas nouveau. La recherche d’éléments nouveaux m’a conduit ici, et cela m’importe beaucoup plus que les insultes. Comme vous le dites, il est facile de se défausser de ses défauts en les imputant à son adversaire…
Padraig (65),
Votre sens de l’humour ne pouvait mieux tomber! ;-)
Bien amicalement à tous trois,
Alexis R
neoclassique
12 mars 2011 @ 19:32
Nemausus
vous etes un remarquable bretteur de mots et chacune de vos interventions me remplit d’admiration tant votre culture est grande d’autant qu’elle se marie toujours harmonieusement avec une dose d’humour distribuée chaque fois à fleuret moucheté!
je vous salue chapeau bas!
neoclassique
12 mars 2011 @ 20:09
Le comte de Paris et sa femme reçus dans toutes les cours d’Europe!!!
Ca, c’est la meilleure de la saison, pas besoin de demander de qui émane pareille ineptie.. Toujours du même, cet orléanolâtre invétéré qui doit sans doute chaque jour faire bruler un cierge devant Ste Rita, la patronne des causes désespérées, pour la supplier de ramener le petit Vendôme sur le trône de grand-papa citoyen….
Dieu merci, le ridicule ne tue pas!
Charlanges
12 mars 2011 @ 20:53
Il est tout de même bien regrettable qu’à l’occasion d’articles fort intéressants comme ceux sur Orleans House et Frohsdorf dont il faut remercier leurs auteurs les querelles entre blancs d’Espagne et orléanistes ressuscitent de plus belle. Pourtant les uns ne convaincront pas les autres et vice-versa. Je pense que chacun d’entre nous a son opinion sur la question et qu’il est inutile de rassasser sans cesse les mêmes arguments qui, à la longue, deviennent lassants.
Michael
13 mars 2011 @ 11:57
Les Orléans sont reçus ou ont des contacts avec toutes les cours d’Europe, cela est certain.
Je vous propose de lire l’interview du prince Jean de France, duc de Vendôme http://ddata.over-blog.com/2/34/28/24/ENTRETIEN-EXCLUSIF-AVEC-LE-PRINCE-JEAN-DE-FRANCE.pdf
L’héritier légitime du trône de France, appartenant à la dynastie du Pays se préoccupe des gens qui y habitent.
Bonne lecture
Michael
13 mars 2011 @ 12:07
Aramis 67
Alexis R (74)
Je vous remercie de votre soutien. Il ne faut pas s’inquiéter et considérer les choses comme elles sont. Plus précisément, des intervenants qui passent leur temps à déconsidérer la position des Orléans comme héritiers légitimes au trône de France. Il faut savoir que ces gens sont peu nombreux et surtout livrés à eux-même. En effet, leur cause est remplie de division et leur chef ne semblent pas avoir le même point de vue, il en a même désavoué une grosse partie officiellement (ce qui se comprend quand on voit tout ce qui peut s’écrire ici).
D’un autre côté, un Prince issu de la dynastie Nationale qui encadre une association qui fait des actions concrètes à son niveau, sans fanfaronnades.
Amis de la Maison de France, rejoignez son association afin de soutenir l’oeuvre de l’héritier de nos Rois.
Nemausus
13 mars 2011 @ 13:09
Néoclassique,
il vaut mieux rire des affabulations des orléanistes d’autant que leurs attaques (car je remarque que dans le plupart des cas les orléanistes attaquent et les légitimistes répondent en défense) dénuées de toutes argumentations logiques ou juridiques tombent comme un soufflet qui deviendrait indigeste…. ;) mais les légitimistes ont l’estomac bien accroché depuis que les Orléans tentent de leur faire avaler des couleuvres depuis 1830…
Egalement vos interventions montrent que le légitimisme a d’excellents défendeurs notamment avec Audouin, Actarus et les autres….
Quant à vos articles, j’ai pu avec bonheur les apprécier tout autant que de très nombreux lecteurs … et je vous en félicites une nouvelle fois.
Bien à vous.
Nemausus
13 mars 2011 @ 13:23
Charlange,
les légitimistes ne seraient pas obligés de répeter leur argumentation si les orléanistes ne passaient pas leur temps à rabacher tous les jours les mêmes contre-vérités.
Les légitimistes ne font qu’utiliser leur droit de réponse car dans la plupart des cas, les légitimistes n’interviennent qu’après une attaque orléaniste.
Comme je l’ai dit à plusieurs fois, laisser le terrain au mensonge c’est l’approuver et si l’Homme s’était un peu plus souvent opposé en contredisant les mensonges assénés de façon péremptoire, certaines horreurs auraient peut être pu être évitées.
Et en effet, nous ne nous convaincrons pas mutuellement. d’ailleurs ce n’est pas le but mais plutôt de permettre à celles et ceux qui n’ont pas d’opinion sur le sujet ou qui le connaissent mal d’avoir différentes opinions et ensuite de faire leur propre recherche pour se forger une idée.
Depuis 1883, la pensée unique orléaniste monopolisait la parole dans le mouvement royaliste français, sans doute du fait de la mauvaise organisation des légitimistes et de circonstances factuelles (quand on a le soutien d’un magasine populaire, pratiquement le seul dans le paysage médiatique français, PDV, cela aide beaucoup !)… mais ce n’est plus le cas, internet a supplanté cela !
Et comme pour Aramis, je vous dirait que si vous trouvez ces échanges lassants, qu’est ce qui vous empêche de passer aux suivants ? pensez vous que les messages qui répètent à chaque fois que l’épouse du prince Akishino est machiavélique ne sont pas lassants ? et bien je n’en tiens pas compte et je passe au message suivant…tou simplement.
Padraig
13 mars 2011 @ 13:46
Merci Alexis R 65, j’essaie de conserver ce sens de l’humour que vous avez l’amabilité de me prêter, mais ça vaut mieux que de s’énerver en vain sur les logorrhéiques présents sur ce site… ;-)
J’ai toujours préféré l’agriculture traditionnelle à l’agriculture « hors sol » qui semble avoir la préférence de certains sur ce site. Apparemment c’est aussi le cas pour celui qu’ils soutiennent… À son corps défendant. ;-d
neoclassique
13 mars 2011 @ 13:46
Charlanges,
vous avez parfaitement raison
mais il est vrai que certaines affirmations lapidaires et infondées amènent parfois des réactions trop épidermiques.
Je prends l’engagement, en cette période de Carême, de me modérer moi-même dans l’expression de mes réactions.
Michael
13 mars 2011 @ 18:45
Voici l’extrait d’un entretien exclusif avec le Prince Jean de France, duc de Vendôme:
Que vous ont apporté vos rencontres avec les Français ?
J’ai cherché tout d’abord à délivrer des messages précis sur un certain nombre de sujets. Ces messages devenaient
de plus en plus clairs au fur et à mesure que je les exposais et que je recueillais les réactions des Français.
Ces rencontres m’ont également permis de mieux connaître le public qui s’intéresse à la monarchie. Durant mes
dix années de déplacements dans le pays, j’ai pu établir de nombreux contacts qui ont eu un effet démultiplicateur.
A Bordeaux, comme à Paris, j’ai parlé devant plus de quatre cents personnes. Certaines étaient convaincues,
d’autres moins. J’ai rencontré la France dans toute sa diversité. J’ai pu engager un vrai dialogue avec des Français
de toutes conditions socio-professionnelles et culturelles, de toutes origines aussi. Ils sont de plus en plus
nombreux à réfléchir non seulement à l’avenir du pays, mais également au rôle d’un prince, éventuellement d’un
roi, parce que le monde politique a du mal à répondre à leurs attentes, faute de leur donner des perspectives
enracinées dans un véritable projet. Il y a de moins en moins de liant : pensons à l’isolement des personnes âgées,
au sort des exclus. Chacun vit dans sa bulle : il suffit de voir les personnes dans les transports en commun. Un
prince peut être ce liant que recherchent les Français : d’une part, l’histoire de ma famille rejoint notre histoire
commune ; d’autre part, mes orientations visent à consolider le tissu social.
Charlanges
14 mars 2011 @ 21:05
Neoclassique (83), vos propos vous font honneur.
Au sujet de l’aîné de la maison de Bourbon, j’ai lu récemment qu’il aurait retiré son haut patronage à l’institut de la maison de Bourbon présidé depuis des décennies par un de ses plus fidèles partisans après avor été celui de son père, le duc de Bauffremont. Cette étonnante information est-elle véridique ? Vous-même ou ceux d’entre nous qui sont proches du prince pourront peut-être confirmer ou infirmer ?
neoclassique
14 mars 2011 @ 21:54
Charlanges 85
il est tout à fait exact que le prince Louis, chef de la maison de Bourbon a officiellement retiré son parrainage à l’IMB présidé depuis (trop?) longtemps par le duc de Bauffremont et qu’il a monté un nouvel institut avec l’aide de quelques fidèles.
mais l’accouchement s’avère quelque peu difficile car, 4 mois après son lancement, on n’en sait toujours rien.
et je n’en sais guère plus.
Dominique Paoli
11 février 2015 @ 15:34
Chère Madame, Louis-Philippe et ses frères n’ont pas vécu dans la future Orleans House entre 1800 et 1808, mais de l’autre côté de la Tamise à High Shot House qui appartenait à une fille du banquier Coutts, la marquise de Bute.
Louis-Philippe, sa femme, ses enfants et sa soeur Adélaïde se sont installés en location dans la maison qui allait prendre leur nom trois jours avant Waterloo. Ils la quittèrent le 8 avril 1817. Le duc d’Aumale s’y installa 1852 après l’avoir acquise grâce aux bons services des directeurs de la banque Coutts, l’achat
d’un bien par des étrangers en Angleterre étant alors interdit.
Bien à vous. DP