En 1861, le comte de Paris, le duc de Chartres et leur oncle le prince de Joinville arrivent en Amérique en pleine guerre de Sécession, prenant le parti de Lincoln. Cet ouvrage est en fait le journal de notes du comte de Paris, extrait des archives de la Fondation Saint Louis.
« Voyage en Amérique 1861-1862 : Un prince français dans la guerre de Sécession », Philippe d’Orléans, Comte de Paris, Librairie Académique Perrin, 2011, 655 p.
Nemausus
17 mars 2011 @ 08:56
Comme quoi, être prince capétien et prétendant au trône de France n’empêche pas de servir une autre cause que l’on pense juste !
Louis Philippe d’Orléans prétendait au trône de France depuis 1850, date de la mort de son grand-père!
Si la Fondation St-Louis, sous la présidence des Orléans, a autorisé la publication de ses notes, c’est bien que la famille d’Orléans ne considère pas comme incompatible le fait d’être français et de servir une autre nation !
Ainsi voilà un démenti officiel aux propos de Michael qui prétendait qu’un prince français ne pouvait pas servir d’autres intérêts que ceux de son pays, y compris quand on était prétendant au trône de France!
J’avais déjà infirmé les propos de ce monsieur, confirmé ici par ce livre, sans nul doute très intéressant pour comprendre les raisons de cet engagement militaire et politique.
philippe gain d'enquin
17 mars 2011 @ 09:07
A TITRE INDICATIF, DEPUIS PLUSIEURS SEMAINES SUR EBAY, L INTÉGRALITÉ DE LA NARRATION PAR LE PRINCE DE SA GUERRE DE SÉCESSION EST PROPOSÉE A L’ACHAT POUR, JE CROIS ME SOUVENIR 1.500 EUROS. PLUSIEURS VOLUMES RELIES CUIR, PRÉSENTES COMME EN BON ETAT.
Caroline
17 mars 2011 @ 11:09
C’est un nouveau livre etonnant a lire avec des details historiques en Amerique qu’on ne connait pas assez!
Michael
17 mars 2011 @ 11:26
Des princes soucieux de faire leurs armes. Au départ, leur grand-mère, la reine Marie-Amélie n’était pas d’accord et puis ces jeunes princes avaient envie de bouger. le récit est captivant et nous fait découvrir les Etats Unis au 19e siècle. Les Princes n’y sont pas restés longtemps, ils sont revenus pour l’exposition universelle de Londres, moments favorables pour rencontrer les monarchistes français.
On notera la perinence des Princes et leur côté vraiment sympatique.
Actarus
17 mars 2011 @ 13:16
Eh oui, quel dommage ! S’ils étaient restés un an de plus ils auraient pu se faire trouer la peau à Gettysburg ! ;-) Et l’on aurait élevé un mausolée à la mémoire de ces « champions de la liberté ». :)
Michael
17 mars 2011 @ 13:49
Philippe d’Orléans, comte de Paris, prétendant au trône orléaniste en tant que successeur de Louis-Philippe I de 1850 à 1883. Il devient prétendant légitime au trône de France de 1883 à sa mort en 1894.En 1883, il succède au comte de Chambord.
Le comte de Paris et le duc de Chartres, exilé par l’empereur Napoléon III sont allés faire leurs armes en Amérique.
JAusten
17 mars 2011 @ 18:45
bon, 1 an de guerre, 600 pages (environ après avoir ôté les pages blanches, la préface, la bibliographie, etc) : ~50 pages par mois, soit ~2 pages par jour – très honorable !
Sait-on pourquoi il a quitté la guerre si tôt ? ou n’est que le tome 1 ?
Colette C.
17 mars 2011 @ 19:02
Je vais me procurer ce livre, je suis passionnée par les mémoires, notes etc..historiques.
JAusten
17 mars 2011 @ 19:20
Et oui Actarus (5) ce sont les fameux moments « favorables ».
Merci Michael (4) d’avoir répondu à ma question
Nemausus
17 mars 2011 @ 20:14
et dire que maintenant Michael fait l’apologie de leur engagement alors qu’il y a quelques jours il fustigeait les princes « français » qui allaient servir ailleurs !!!
il est vrai que ce monsieur et ses amis henrikistes ne sont pas à une contradiction près !!! c’est à mourir de rire cette constance à se contredire soi-même !
Michael
18 mars 2011 @ 08:26
Nemausus, lisez ce livre, peut-être que vous conprendrez mieux.
Michael
18 mars 2011 @ 08:56
ne tant que prétandant « orléaniste », le comte de Paris, Philippe, n’avait pas les mêmes engagements qu’en tant qu prétendant légitime au trône de France. En 1861, le comte de Chambord avait la quarantaine, le comte de Paris avait encore le temps de lui succéder. Il faut toujours remettre les choses dans leur contexte.
Marie Christine
18 mars 2011 @ 09:00
Nemausus: ou alors c’est pas le même Michael!
Sinon, il n’aurait tout de même pas ignoré délibérement votre commentaire n°1.. ou alors à l’instar d’autres personnes il a la mémoire sélective! ;-)
Michael
18 mars 2011 @ 13:37
Je tiens à rectifier une de mes erreures. Le comte de Paris, Philippe VII, ne fait plus acte de prétendance à l’héritage de Louis-Philippe I, à partir de 1873. En effet à cette date a lieu la « fusion ». Le comte de Paris s’abstiendra de tout actes politiques jusqu’en 1883, mort du comte de Chambord. Il se posait alors comme l’héritier du comte de Chambord, selon les lois fondamentales du royaume et en accord avec la succession établie et reconnue sous l’Ancien Régime, les Orléans étant les premiers princes du Sang.
Nemausus
19 mars 2011 @ 10:43
les mensonges forcenés de Michael sont de plus en plus délirants.
Après avoir certifié qu’un prétendant au trône de France ne pouvait en aucune manière servir les intérêts d’une autre nation, il essaie de justifier ces contradictions en faisant une différence entre être prétendant au trône orléaniste avant 1883 et être prétendant au trône pseudo-légitimiste après 1883 … c’est pathétique car un prétendant au trône est un prétendant au trône tout court, quelque soit la branche à laquelle il appartient !
La fusion ? c’est seulement un rêve des orléans ! moi je vois plutôt un pardon aux rebelles !
Il nous rabache à longueur de messages que les lois fondamentales reconnaissent ces Orléans : la conclusion s’impose donc, Michael ne sait pas lire les lois fondamentales car il faudra qu’il nous trouve les arguments qui justifient ces propos farfelus…. c’est bien parceque les lois fondamentales étaient contraire aux Orléans qu’ils ont inventé le vice de pérégrinité sinon à quoi cela aurait servi !!!
Oui Marie-Christine, les henrikistes ont l’habitude de ne jamais tenir compte des réponses, de ne jamais répondre aux questions et de toujours s’enfoncer un peu plus dans les contradictions… c’est ce qui caractérise le plus le mouvement henrikiste…tout comme les opinions et les actions de feu Henri d’Orléans !!!
Tout les messages de ce monsieur vise a dire tout et son contraire, semant la confusion sur ce que pense réellement les henrikistes…. ah si une constance chez eux…je veux m’approprier ce qui appartient à autrui ! tiens ils violent en plus l’un des 10 commandements !!! :)
jul
19 mars 2011 @ 12:32
Ah ah oui comme quoi les Princes d’Orléans ont servi d’autres puissances :D
Philippe d’Orléans a été courageux et a bien fait de se battre aux côtés des Américains. C’est noble.
Actarus
19 mars 2011 @ 22:28
Ah ! mon Jul,
moi je suis du côté des Confédérés, des Sudistes de Dixie Lee, c’est mon côté Rhett Butler. ;-) Je suis fan d’Autant en emporte le vent, et le moins que l’on puisse dire c’est que l’oeuvre de Margaret Mitchell n’est pas tendre pour les « sales Yankees » parmi lesquels se sont battus les héroïques figures républicaines que sont ces princes français au lambel. :D
Encore une fois je trouve dommage qu’ils n’aient pas poussé l’héroïsme jusqu’à participer à de sanglantes batailles. De là à dire qu’ils ont fait la guerre en touristes, je laisse à chacun son opinion. ;-)
Et dire que La Nouvelle-Orléans fait partie des États du Sud, vraiment ces princes sont des traîtres à leurs origines ! ^^
Michael
20 mars 2011 @ 00:04
Je propose aux lecteurs du site de lire La Légitimité de Bruno de Chergé. Pour une vision plus claire des choses et éviter les confusions.
jul
20 mars 2011 @ 09:19
Ah ah Actarus :D
C’est vrai que les Princes d’Orléans auraient pu s’intéresser davantage à la ville américaine éponyme.
Ils auraient pu obtenir la couronne de Louisiane un peu comme les Bragance ont régné sur le Brésil ! Ca nous ferait des vacances lol. Un titre impérial satisferait bien leur ego.
HM Henry II of Orléans, Emperor of Louisiana & HM Empress Michelle
HIH Prince impérial Francis, Duke of New Orleans
HIH Princess Blanche
HIH Prince John Orléans, Duke of Baton-Rouge et HIH Princess Philomene (« Faylomiiiin » lol) Duchess of Baton-Rouge
HIH Prince Gaston
HIH Prince Eudes (« Youdz ») Duke of Lafayette & HIH Princess Mary Duchess of Lafayerre
HIH Princess Teresa & HIH Prince Peter
Marie Christine
20 mars 2011 @ 10:10
Et moi, je propose à Michael de répondre aux questions directes que les internautes lui posent!
Juste une question de politesse..
Avant de donner des leçons et des ouvrages a lire..
Charles
20 mars 2011 @ 11:35
Michael,
Vous avez raison.
La légitimité dynastique des prince d’Orleans est reconnue par tout le monde.
Seuls quelques dissidents ne reconnaissent pas les Orleans mais des Bourbon-Parme, des Naundorff ou des Bourbons d’Espagne.
Le duc de Vendome, héritier légitime de la dynastie royale française voyage a travers la France et les pays francophones, donne des conférences, se soucie de la France et du bien être des Français, préside une association, défend les causes nobles et la religion catholique, se consacre a son rôle de Dauphin.
La est l’essentiel.
Les français ne peuvent que se réjouir devant son travail de terrain vrai et sincère.
L’Esperance n’est pas un vain mot pour notre prince.
A nous de l’aider et l’encourager a remplir sa mission avec foi et panache.
Vive le roi Henri VII !
Vive le Dauphin Jean !
Vive le Petit Dauphin Gaston !
Espérance !
jul
20 mars 2011 @ 17:58
Vous avez bien raison Marie Christine
C’est si désolant :(
Michael
20 mars 2011 @ 18:00
marie-Christine
Quelles questions directes? . Posez les moi.
Actarus
20 mars 2011 @ 18:02
Ah, Charles, cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un charlisme ! :D Vous m’avez manqué.
Dissidence ! ;-)
Nemausus
20 mars 2011 @ 18:45
Ah y’avait lgtps que charles ne nous avait pas sorti sa rengaine habituelle que tout le monde reconnait les orléans !
Marie Christine vous aussi vous avez remarque que Michael et ses amis henrikistes ne répondaient jamais aux questions posées mais exigeaient des réponses … C’est vraiment devenu leur marque de fabrique : ils lancent des énormités et quand les légitimistes répondent en posant une question bizarrement ils se défilent tout le tps…
Marie Christine
21 mars 2011 @ 13:52
Michael: Nemausus vous mettais en cause dans un message précdent et vous ne répondez même pas! Pourtant c’est bien a vous qu’il s’adressait.
Michael
21 mars 2011 @ 23:24
Marie-Christine, j’ai déjà répondu à Nemausus.
Après la fusion en 1873, le comte de Paris, futur Philippe VII, a reconnu le comte de Chambord comme le chef de famille. De son côté le comte de Chambord a reconnu le comte de Paris comme son héritier (cf lettre, « grand acte, unité de la Maison de France » etc). A partir de ce moment, le comte de Paris, devenu héritier légitime n’a plus pris aucune position politique (alors que le comte de Chambord lui avait dit que l’héritier pouvait avoir ses idées et le chef de Maison les siennes). Le voyage aux Etats-Unis et l’engagement armée dans le camps des Nordistes appartient à un contexte différent: c’est un moment le comte de Paris se dit être l’héritier de Louis-Philippe, d’un trône usurpé, une situation ambigue.
Les d’Orléans, une fois chef légitime de la Maison de France n’ont servi aucun autre intérêt. Contrairement aux Bourbons d’Espagne qui logiquement ont servi leur pays l’Espagne mais jamais la France, juqu’aujourd’hui où don Luis-Alfonso de Borbon sert uniquement l’Espagne.
Je pense avoir répondu à la question.
Nemausus
22 mars 2011 @ 23:36
Michael est un champion dans la mauvaise foi et dans l’invention de nouveaux concepts…
Mais il a enfin avoue que les Orléans sont les héritiers d’une usurpation! Quant a sa fusion c’est encore le même mensonge que les partisans des cadets nous ressortent régulièrement depuis 1883.
Marie Christine je pense que vous resterez sur votre désir d’avoir 1 réponse logique sauf a accepter qu’il y a 2 notions différentes de prétendant au trône de France: un prétendant légitimiste qui n’a pas le droit d’aller servir a l’étranger et un prétendant orléaniste qui lui peut tout de permettre … Tout cela est bien ridicule! Tout comme tous les propos du sieur Michael !
Michael
24 mars 2011 @ 12:14
Pour la fusion de 1873, ce n’est pas une invention mais une réalité:
Le Comte de Chambord avait donné lui-même une interview au journal « La Liberté » le 1 er mars 1873 et répondait au journaliste qui lui demandait s’il était vrai qu’il avait l’intention de désigner comme héritier son neveu Robert,duc de Parme, fils de sa soeur Louise de France.Le Prince avait répondu, textuellement :
« qui peut inventer de telles fables?Comme si ma vie entière n’était pas là pour les démentir? Comment pourrais-je,défenseur des principes jusqu’à la véhémence,songer à violer la vieille loi salique?Il n’y aurait alors aucune raison pour ne pas adopter le premier venu !Mon héritier,vous le savez,je ne peux le choisir.C’est celui que la Providence m’impose puisqu’Elle a décidé que la branche ainée des Bourbons devait s’éteindre avec moi ».Et lors du même interview, à propos de la Fusion : « Les princes d’Orléans sont mes fils.Je ne me suis jamais souvenu de Philippe Egalité ni de Louis-Philippe…Et le malheur commun ne nous a-t-il pas tous rapprochés?1848 n’ at-il pas effacé 1830 ? ».
Les Orléans sont mes fils… ce n’est pas moi qui l’invente. D’ailleurs, tous les comités monarchistes l’ont compris dans ce sens en 1883.
Le comte de Paris fut bien l’héritier naturel du comte de Chambord, celui que la Providence imposait étant donné que la Branche aîné des Bourbons s’éteignait.
jul
24 mars 2011 @ 13:18
Marie Christine
N’écoutez pas les prosateurs de ce site (même moi lol) Documentez-vous et construisez votre propre opinion seule.
Pour ma part, je crois que les Rois ne peuvent choisir leurs héritiers, peu importe l’affection qu’ils portent à des princes (Cf les messages de Michael). Sinon, cela créerait une concurrence pour être le mieux vu. Or la monarchie n’est pas la République. Les règles de succession ne peuvent être modifiées par les intéressés en fonction de leurs faiblesses affectives ou de leurs intérêts.
Cela n’empêche pas la démocratie.
Vous n’êtes pas obligée de me croire.
L’interprétation de Michael peut être contestée. Les messages qu’il appelle à la rescousse peuvent être interprétés de manière différente de la sienne. C’est une vraie exégèse lol
« qui peut inventer de telles fables?Comme si ma vie entière n’était pas là pour les démentir? Comment pourrais-je,défenseur des principes jusqu’à la véhémence,songer à violer la vieille loi salique?Il n’y aurait alors aucune raison pour ne pas adopter le premier venu !Mon héritier,vous le savez,je ne peux le choisir.C’est celui que la Providence m’impose puisqu’Elle a décidé que la branche ainée des Bourbons devait s’éteindre avec moi ».
–> le Comte de Chambord ne parle pas des Orléans…son héritier il ne peut le choisir. La branche aînée devait s’éteindre avec lui, mais la branche cadette des Bourbons issus de Philippe V Duc d’Anjou était vivace et devenait aînée ensuite.
Il était d’ailleurs très proche de Jean et de Charles de Bourbon, Infants d’Espagne. Il ne veut ni des Bourbons de Parme (qu’il aime cependant tendrement, parce qu’il est leur tuteur) ni des Orléans, car ce sont pour lui des CADETS, qu’il y a des princes (alors résidants en Espagne) apparaissant bien avant eux dans l’ordre de succession.
Ce n’est pas pour rien qu’il a donné sa chère nièce Marguerite en mariage à ce dernier et pas à un Prince d’Orléans…à méditer.
De plus, la Comtesse de Chambord, sa compagne fidèle et dévouée, sa confidente de toujours, une femme très chrétienne ne se serait jamais pardonné de n’avoir pas respecté les dernières volontés de son défunt mari. On peut la créditer de cette qualité peu importe les médisances des Orléanistes à son encontre (parce qu’elle ne les arrangeait pas).
Voilà pourquoi les funérailles de son époux furent présidés par Jean de Bourbon. Si l’affection avait dicté ce choix, cette place serait revenue au bien aimé neveu du Comte de Chambord, le Duc de Parme.
En plus on ne peut accuser la Comtesse de Chambord d’avoir fait ce choix sur des considérations bigotes lol. Jean de Bourbon était libéral. Si en âme et conscience, elle avait su que son choix avait déplu à son époux, elle n’aurait jamais osé. Elle s’est forcée, car elle savait que Jean de Bourbon était le nouveau Chef de Maison.
Pour la seconde citation : « Les princes d’Orléans sont mes fils. Je ne me suis jamais souvenu de Philippe Egalité ni de Louis-Philippe…Et le malheur commun ne nous a-t-il pas tous rapprochés?1848 n’ at-il pas effacé 1830 ? ».
voici mon interprétation :
Moi le Comte de Chambord je ne tiens pas rigueur aux Princes d’Orléans, je leur ai pardonné leurs crimes et leur perfidie.
Cela ne veut aucunement dire que le Comte de Chambord les ait reconnu comme ses successeurs…il le dit lui même qu’il ne le peut pas, que les HOMMES ne peuvent pas intervenir sur les règles et les principes de la succession.
Les Orléanistes veulent faire choisir un successeur au Comte de Chambord qui ne voulait et ne pouvait pas choisir son successeur lol paradoxal, n’est-ce pas? :D
On ne démontre pas une thèse en picorant des citations par ci par là ;)
jul
24 mars 2011 @ 13:22
Je pense que tout le reste, ajouté aux lois traditionnelles de succession (renonciations…impossibilité de cumuler les couronnes) est à bannir car ce sont des inventions nationalistes.
Voilà Bonne après-midi ensoleillée :D
Nemausus
24 mars 2011 @ 13:34
Le message 29 est une répétition a l’infini des mêmes propos erronés auxquels plusieurs légitimistes ont déjà répondu de nombreuses fois… Mais comme a leur habitude les henrikistes reproduisent leurs affirmations péremptoires sans tenir compte des réponses…
Non seulement le fait que le comte de chambord ait pu dire qu’il considérait les Orléans comme ses fils ne signifie pas qu’il les considérait aussi comme ses héritiers sinon ils auraient été ses légataires universels et tel n’a pas été le cas sur le plan civil (ce furent les parmes) et sur le plan politique et dynastique puisque le prince légua ses papiers et les ordres royaux a la banche carliste.
Si on admettait que le comte de chambord considérait les Orléans comme ses héritiers dynastiques force est de constater qu’il a change d’avis et qu’il les a déshérite car il ne leur a rien lègue!
Michael
25 mars 2011 @ 12:22
Le comte de chambord n’a rien légué directement au Bourbons d’Espagne, c’est la comtesse de Chambord qui l’a fait. On peut interpréter les faits comme on veut, mais constatons qu’historiquement, seuls les Orléans ont assumé leur héritage dynastique. Pour les Bourbons d’Espagne, c’est une affaire de partisans dissidents. les seuls opposants aux Orléans en 1883 furent les Bonaparte et les Bourbons-Naunrdoff. Le « néo-légitimiste » est une réinvention des années 60’s qui s’est amplififié dans les années 80’s.
Actarus
25 mars 2011 @ 18:06
Michael,
encore vous. LOL
Il n’y a pas eu de fusion, mais bel et bien une CONFUSION. ;-)
Nemausus
25 mars 2011 @ 23:13
le message 33 continue dans le mensonge en niant l’existence des princes carlistes qui ont affirmé chacun leur tour leurs droits au trône de France !
Michael souhaiterait certainement être magicien et faire disparaître des arbres généalogiques de la maison capétienne la branche dite carliste pour justifier ces mensonges…
la comtesse de Chambord a respecté les dernières volontés de son époux en transmettant à la branche aînée tout ce qui leur revenait de droit, quoi de plus normal…
jul
26 mars 2011 @ 06:38
Michael, répondez à mes arguments (message 30). J’attends vos lumières.
La Comtesse de Chambord a survécu à son mari. Il était normal qu’il lui laisse ses biens.
Jamais la Comtesse de Chambord n’aurait légué les souvenirs de la Royauté légitime aux Bourbons si elle avait pensé que cela aurait déplu à son mari. Elle ne pouvait que respecter les dernières volontés de son mari.
Elle était trop chrétienne pour cela.
Michael
26 mars 2011 @ 13:26
Les dernières volontés de son époux, le comte de Chambord, étaient très claires et figuraient dans son testament. les héritiers sont uniquement, la comtesse de Chambord, le duc de Parme et le comte de Bardi. Voire carton 172, II B 732, Haus-Hof-und Staatsarchiv, Vienne,( Autriche), Philippe Delorme, note des carnets du comte de Chambord.
D’ailleurs, cette ambiguïté d’héritage fait aussi que nous sommes là entrain de nous attaquer gentille-ment via nos claviers. Il faudrait trouver un document stipulent les volontés de léguer des choses de la part du comte de Chambord aux neveux de sa femme les Bourbons-Madrid.
Il faudrait noter aussi le mariage entre Carlos de Bourbon, duc de Madrid, neveu de la comtesse de Chambord avec Marguerite de Bourbon-Parme, nièce du comte de Chambord. le comte de Bardi, son frère étant sans descendance a peut-être légué des biens à sa soeurs (c’est une question).
Le témoignage du docteur Carrère, médecin du comte de Chambord confirme que la fusion a bien existé et que le comte de Chambord voyait le comte de paris comme son héritier: » Mais tout à l’heure je me voyais en France ramené par je ne sais quel évènement, j’étais monté sur le trône. alors savez-vous quelle était alors ma première pensée? c’était de prier le comte de Paris de venir habiter avec moi: je voulais que ma maison fut la sienne (…) ce n’était plus l’héritier seulement: avec lui, avec eux je retrouvais un fils, une fille de chers petits enfants.. » automne 1875. Cette conversation entre le comte de Chambord et le docteur Carrère fut imprimée en 6 exemplaires par M d’Ideville qui en fit parvenir un à Frohsdorf au comte de Chambord. Celui-ci en le faisant remercier par le comte de Blacas fit confirmer « la réalité du fait qui est et demeure vrai ».
Michael
26 mars 2011 @ 13:30
Autre point, il faut savoir aussi qu’en 1889, le comte de Paris, Philippe VII, participa financièrement à la construction du monument dédié au comte de Chambord à Sainte Anne d’Auray.
Nemausus
27 mars 2011 @ 16:10
je ne sais pas combien de fois il faudra le dire mais la succession au trône de France n’est pas une affaire privée où le détenteur décide par testament de léguer la couronne à qui bon lui semble.
C’est une affaire d’état régie par des lois et le souverain n’étant que l’usufruitier de la couronne il ne peut en disposer (indisponibilité de la couronne, un des principes essentiels des lois fondamentales). Donc le comte de Chambord ne pouvait de lui même changer les lois de succession…
Sur le plan civil, si Henri V avait considéré les Orléans comme « ses fils », au sens filial du terme, alors il aura été un mauvais « père » car il les a complètement oublié pour son héritage … Rien n’empêchait en effet le prince de leur réserver dans son héritage civil une part…
Si Henri V avait voulu faire savoir à la face du monde qu’il considérait les Orléans comme ses successseurs dynastiques, il l’aurait fait savoir officiellement en les désignant comme tels…mais voilà le prince, respectueux des lois fondamentales n’en a rien fait car il savait que cette prise de position n’aurait eu aucun effet légal, la loi primant sur la volonté individuelle !
Evidemment, alors que les légitimistes ont répété de nombreuses fois ce principe de droit (pourtant simple à comprendre), les henrikistes (37) persistent à ignorer la loi et un principe de base du droit public; mais ce n’est pas étonnant, ils suivent en cela l’exemple de leurs maîtres qui considèrent la couronne comme une propriété personnelle et ils en écartent les princes ou les rétrogradent selon leurs caprices !
Du coup, les partisans des Orléans nous ressortent constamment les mêmes arguments erronnés alors que les légitimistes ont démontré la fausseté de leur jugement.
Je leur conseille de lire un traité de droit public, cela évitera qu’ils répètent (et par là même que les légitimistes soient aussi obligés de se répéter pour contredire) toujours les mêmes contre-vérités.
Audouin
27 mars 2011 @ 19:24
Le message n°29 de Michaël mérite qu’on s’y arrête un instant. C’ est un exemple éclatant des manipulations de citations auxquelles nous a habitués notre cher confrère.
Dans un premier §, il fait état d’un entretien – le seul jamais accordé à un journal – que le Comte de Chambord a eu avec le journal « La Liberté » le 1er mars 1872 (et non 1873 comme l’indique Michaël). La date a son importance, vous allez voir pourquoi.
Michaël oublie de signaler par ignorance ou sciemment que le journaliste qui recueille l’interviouve est le rédacteur en chef du périodique, Léonce Détroyat. Mais passons…
Les propos rapportés dans ce premier § sont effectivement ceux qui ont été publiés. Le Comte de Chambord déclare: « Mon héritier, vous le connaissez, je n’ai pas le choix. C’est celui que la Providence m’impose puisqu’ elle a décidé que la branche aînée devait s’éteindre avec moi ».
Le Prince n’en dit pas plus. Mais il n’en dit pas moins. Ses propos ne dévient pas d’un iota de la ligne qu’il s’est fixée: pour lui la question de la succession se résout d’elle-même par application de la règle de primogéniture.
Dans cette interviouve, il n’est pas plus question des d’Orléans que des Bourbons espagnols de la seconde branche.
Mais Michaël n’est pas satisfait. Alors,dans un second §, il décide « d’enrichir » le texte. Il ajoute de sa propre autorité cette phrase probablement fabriquée qu’après bien d’autres il attribue au Comte de Chambord: « Les princes d’Orléans sont mes fils… » . Et Michaël qui ne recule jamais devant un mensonge ne craint pas de préciser que ces mots ont été prononcés « LORS DU MEME INTERVIEW A PROPOS DE LA FUSION »
C’est une invention pure qui ne résiste pas à l’examen: non seulement cette fameuse phrase dont les orléanistes se gargarisent depuis 128 ans NE FIGURE PAS dans l’entretien, mais en 1872, nous sommes à un an et demi de la « fusion »!!! Il est donc impensable que le Comte de Chambord ait parlé de la soi-disant fusion en 1872 et appelé « mes fils » des princes qui s’employaient à cette époque à lui « savonner » la planche à Paris et à Versailles!
Cette phrase est une forgerie déjà ancienne tirée des pseudo confidences faites par le docteur Carrière dont se méfiait l’entourage du Prince car il redoutait ses foucades. Mais nous aurons sans doute l’occasion d’y revenir…
Audouin
Michael
28 mars 2011 @ 12:46
Contrairement à ce que dit Audoin, je n’ajoute rien de ma propre autorité. Pourquoi remettre en cause les écrits du docteur Carrère? Pourquoi toujours remettre en cause des documents authentique, jamais désapprouvé par le comte de Chambord?
Pour ma part, je vois plutôt les choses comme cela. Officiellement depuis la première moitié du 18e siècle, la Brnche d’Orléans a été considérée comme successible directement à la couronne de France après les Bourbons Français. Je pense que le comte de Chambord était dans cette ligne de conduite, voyant les d’Orléans comme ses successeurs. Le comte de Chambord s’est vraiment réconcilier avec eux, ses carnets en témoignent. Mais il ne se faisait pas d’illusion sur ces cousins, il les savait favorable à une monarchie parlementaire. Il savait aussi que les royalistes, la majorité était d’accord avec les Orléans. D’ailleurs le ralliement aux Princes d’Orléans en 1883 frola l’unanimité. Les contestations dynastiques n’a été qu’une histoire de partisans qui appelaient, en vain, les Bourbons d’Espagne. Ces derniers ont eu, pendant très longtemps( même jusqu’à aujourd’hui) d’autres préoccupations (celle de l’Espagne).
Les cours d’Europe, les monarchistes ont reconnu les d’Orléans comme les héritiers nécessaires, ceux qui avaient toujours épousé la cause de la France.
Aujourd’hui, on essaie de justifier l’injustifiable, tout simplement parceque la question ne s’est jamais véritablement poser dans cette dimension là. Quand le droit ne coincide pas avec la réalité, doit-on s’entêter à garder ces règles, finalement jamais appliquées (les Bourbons d’Espagne n’ont jamais été reconnu officiellement comme successible à la couronne de France du temps de la monarchie)?
Je crois que nos ancêtres pensaient les choses différemment. Le droit s’accompagnait toujours de devoirs, l’un allait pas sans l’autre. Une des raisons pour lesquelles les Courtenay furent écartés de la succession à la couronne de France, n’est-ce pas?
Aujourd’hui, l’héritier nécessaire est le Prince Jean de France, après son père; Il se prépare à cette lourde charge en assumant les droits et surtout les devoirs comme l’ont fait les 40 Rois de France avant lui.
Nemausus
28 mars 2011 @ 19:59
Michael affirme encore des erreurs en disant « les Bourbons d’Espagne n’ont jamais été reconnu officiellement comme successible à la couronne de France du temps de la monarchie »: non seulement les contemporains de louis XV sous la régence considérait Philippe V comme le successeur éventuel du roi malade mais la constitution de 1791 a confirme les droits de la branche d’Anjou…
Michael ne lit jamais les messages car il se serait rendu compte avant de répéter une nouvelle fois ses mensonges qu’audouin avait déjà répondu sur ce sujet!!!
Mais comme a leurs habitudes les partisans des cadets ne tiennent jamais compte des réponses déjà données … Est ce une inaptitude a assimiler des faits historiques et juridiques qui contredisent leurs propos mensongers?
Audouin
28 mars 2011 @ 22:41
michaël (41)
Votre réponse aussi poussive qu’emberlificotée ne fait que souligner votre embarras d’avoir été pris, si j’ose dire, la main dans le sac.
Je dis et je répète pour la dernière fois ceci: je vous accuse d’avoir manipulé l’interviouve donnée par le Comte de Chambord à Léonce Détroyat, rédacteur en chef de « La Liberté »:
1. en tentant de faire croire qu’elle avait été accordée en 1873 au moment de la prétendue fusion alors que cet entretien a eu lieu 18 mois plus tôt.
2. en ajoutant faussement que c’est au cours de cet entretien que le Comte de Chambord aurait prononcé cette phrase invraisemblable: « Les princes d’Orléans sont mes fils ».
En 1872, les seuls princes qu’Henri V considérait comme ses fils, puisqu’il les avait élevés, étaient ses neveux: Robert de Bourbon, duc de Parme (24ans) et son frère Henri de Bourbon (21 ans).
De deux choses l’une: ou Michaël ment sciemment. Ou il puise sottement ses informations, sans les vérifier ni les recouper, dans les opuscules orléanistes qui pullulèrent à partir de 1883 pour tenter d’accréditer la thèse selon laquelle le comte de Chambord aurait, en quelque sorte, adoubé Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris comme son successeur et investi de la légitimité royale…
Qui croit encore cette fable?
Tout le reste est de la bouillie pour les chats.
Audouin
Michael
29 mars 2011 @ 08:57
Audoin, vous êtes impitoyable et surtout très désagréable. Je remarque que si vous étiez si sûre des droits des Bourbons d’Espagne au trône de France, vous ne perdriez pas votre temps avec moi.
D’une part, la constituion de 1791 (qui défend les droits des Bourbons d’Espagne)se noie dans de nombreux documents officiels qui prouve le contraire pendant tout l’ancien Régime ou de là.
Si vous lisez les carnets du comte de Chambord, vous verrez que ce dernier approuve ou ne démentit jamais les discours ou les articles qui mentionnent le comte de Paris comme son héritier.
Nemausus et Audoin, vous êtes libre d’interpréter les choses comme vous le voulez, n’empêche que l’Histoire a parlé. Les monarchistes, en majorité se sont ralliés au comte de Paris, même les proches du comte de Chambord. Quand aux Bourbons d’Espagne, ils n’ont pas vraiment répondu aux sollicitations des quelques royalistes français dissidents.
J’ai peut-être été maladroit en rapportant des preuves historiques lègèrement anachroniques. Toutefois, cette petite erreur de ma part ne change en rien les faits. Les interviews et les témoignages se recoupent sans cesse avec les avis intimes du comte de Chambord contenus dans les cahiers. Henri V était d’ailleurs dans la droite ligne toujours respectée par ses prédécesseurs qui considéraient les d’Orléans comme leurs successeurs immédiats. Il a d’ailleurs réaffirmé à de nombreuses reprises que cette réconciliation avec les d’Orléans n’a été fait que dans l’intérêt de la France et de sa grandeur.
Audouin
29 mars 2011 @ 12:29
Michaël (44)
Oui, je suis impitoyable avec ceux et celles qui déforment les faits. Je ne perds jamais mon temps quand je débusque et dénonce les contre-vérités flagrantes. Je comprends que cela ne vous soit pas très agréable.
Audouin
Alexis R
29 mars 2011 @ 16:11
Nemausus et Audouin continuent, envers et contre tout, à faire dire à l’Histoire ce qu’ils voudraient qu’elle dise. Et quand cela ne cadre pas avec leur propos, cela devient de la « bouille pour chats » (sic), inventée de toute pièce par des historiens à la solde des Orléans, bien entendu.
En y regardant de plus prêt, l’histoire de l’alfonsisme se résume en quelques lignes: par pure volonté de s’opposer aux Orléans, les ultras sont allé solliciter quelques Bourbons d’Espagne, qui leur ont vaguement répondu. Bah, si cela suffit au bonheur de quelques personnes….
Alexis R
Michael
30 mars 2011 @ 12:39
Alexis,
Ce résumé de l’alfonsisme est exacte. C’est ce qui explique, d’ailleurs, la virulence de certains pour trouver une histoire intelligible à cette situation. S’ils étaient si sûres des droits des Bourbons d’Espagne, ils ne viendraient pas perdre leur temps sur ce site. Pendant ce temps là, le Prince Jean travaille pour son pays….
Audouin
30 mars 2011 @ 13:03
AlexisR (465
J’ai révélé comment Michaël avait truqué une citation du journal « La Liberté » en changeant la date d’une interviouve du Comte de Chambord et en y accolant une phrase attribuée à ce prince qui ne s’y trouvait pas.
Et après cela, AlexisR n’est pas gêné le moins du monde pour oser m’accuser de « faire dire à l’Histoire ce que je souhaiterais qu’elle dise »!
Cet Alexis se moque du monde!
Audouin
Nemausus
30 mars 2011 @ 18:28
Audouin
Il y a un moment que je me suis rendu compte qu’Alexis R utilisait les mêmes méthodes que Charles ou Michael en affirmant des choses fausses sans jamais citer ses sources… C’est hélas devenu une habitude chez les henrikistes et notamment de ce monsieur qui a court d’arguments n’écrit désormais que pour stigmatiser des erreurs de frappe… Ou pour nous donner des définitions du Larousse…
Peut être veut il prendre la suite de feu maître capelo ? ;) ;)
Audouin
31 mars 2011 @ 08:57
Michaël (47)
Si vous étiez si sûr des droits des d’Orléans, vous ne passeriez pas vos journées à tordre le cou à la vérité historique à coup de citations tronquées, d’anecdotes falsifiées ou à bêler des incantations toujours les mêmes. Pendant ce temps, votre dauphin gagne sa croûte comme il peut, en faisant commerce de ce qui lui reste: un nom légué par l’Histoire qui n’impressionne plus que les gogos!
Audouin
Alexis R
31 mars 2011 @ 16:31
Nemausus et Audouin,
Vos commentaires sont ridicules, Messieurs, permettez-moi de vous le dire. On se demande vraiment qui se moque de qui ici…
Ce sera ma seule réponse à vos dernières insinuations en date. Je ne suis que rarement enclin à la colère, à votre différence manifeste.
Alexis R
Val Richer
31 mars 2011 @ 19:45
Je viens à l’aide de Michael et de Charles ! Les discours oiseux sur les « lois fondamentales » n’ont guère d’intérêts : elles furent fondamentalement… de circonstances. La seule qui vaille est la loi salique. Encore faut-il préciser que cette loi a été utilisée par les légistes pour éliminer de la succession Edouard III roi d’Angleterre que les barons français n’avaient guére envie de voir roi de France…
Deux siècles aprés la révolution française, certains monarchistes n’ont toujours pas compris que la souveraineté appartient désormais à la Nation pour le meilleur ou pour le pire. Il n’y a aucune autre « légitimité ». Les querelles dynastiques sont vaines désormais, elles ont simplement permis , avec le fort médiocre sens politique du comte de Chambord d’installer la République. Quel cadeau pour ses « héritiers espagnols »!!! Il faut vraiment se torturer l’esprit !
Pour le plaisir, j’invite mes amis orléanistes, à oublier les références constantes à Chambord. De grâce, laissez-le aux « légitimistes » dans leur Panthéon avec les carlistes espagnols et le néo Bourbon-Venezuela! Chambord n’est pas la référence pour nous ! Cet insignifiant rejeton de la branche aînée dont on doit simplement regretter que la Providence n’ait pas été plus prompte à le rappeler à Elle, a laissé comme trace principale dans les manuels d’histoire de France le refus du drapeau tricolore si glorieusement illustré. Est-cela la leçon politique qu’il avait tirée de nos rois Capétiens ? Quel génie vraiment ! Plus que le vote méprisable de Philippe Egalité dont ses descendants ne sauraient être responsables (pas plus que Louis de Bourbon d’être le descendant de Franco), c’est Chambord qui a saboté la Restauration (disons volontairement par coutoisie) en cela digne héritier de son grand-père. Par ailleurs, la vindicte des « légitimistes » envers les Orléans, est amusante mais si Philippe Egalité a tragiquement et fort lâchement contribué à envoyer le faible Louis XVI sur l’échafaud, il est avéré que ses frères Provence et Artois y ont grandement contribué également !
La division des monarchistes servit la République. Mais vive la division quand elle s’appuie sur une question de fond : accepter ou pas l’héritage de la Révolution !
Michael
1 avril 2011 @ 08:25
Merci Val richer pour votre soutien.
Alexis R
1 avril 2011 @ 16:01
Val Richer (52),
Merci pour votre commentaire, que je trouve « définitif » sur la question.
Vous synthétisez les raisons pour lesquels certains royalistes ultras préfèrent encore être en république que voir un Orléans sur le trône, comme ils le répètent à l’envi sur ce site.
Le régime de Louis-Philippe a accepté l’héritage de la révolution et de l’Empire, au lieu de s’efforcer à un illusoire retour à l’Ancien Régime que souhaitaient ardemment les ultras de la Restauration… et qui a mené ces derniers à la révolution de 1830!
180 après, certains n’ont manifestement pas encore compris la raison, et s’entêtent à évoquer à l’infini le fantôme de Philippe Egalité et les innombrables méfaits des Orléans, cherchant à s’emparer du trône depuis 1715 (sic), et autres balivernes du genre.
Et tout cela pourquoi? Parce qu’ils ne digèrent pas le fait que les Orléans soient devenus la seule branche des Bourbons à être dynaste en France… Et certains vont jusqu’à justifier leurs attaques en parlant du « règne minable » de Louis-Philippe…. je me demande si, entre autres choses, la révolution industrielle aurait eu lieu en France avec le chemin que prenait le régime de Charles X dans ses derniers mois!
Deux conceptions de la monarchie s’affrontent, et je ris aux éclats en entendant certains alfonsistes assurer avec le plus grand sérieux qu’ils sont partisans d’une monarchie constitutionnelle, par opposition à l’absolutisme prétendument voulu par les Orléans. C’est sans doute ce que l’on appelle une lecture toute personnelle de l’Histoire….
Bien à vous,
Alexis R
Nemausus
1 avril 2011 @ 16:06
Le message 52 d’un partisan des Orléans donne l’impression de mépriser les lois fondamentales pour s’y raccrocher qd même par la suite en mentionnant la loi salique mais en omettant sciemment la primogéniture … Comme c’est pratique pour justifier les droits des Orléans.
En faisant référence a la seule légitimité souveraine de la nation, on pourrait penser qu’elle est acquise d’office aux Orléans!
Que nenni car les français se fichent comme d’une guigne d’une restauration et a fortiori des Orléans … Si les français devaient se prononcer sur une restauration ils auraient a choisir entre plusieurs camps, légitimistes, orléanistes, bonapartistes, chacun faisant valoir ses arguments…
Donc ce message d’un henrikiste nouveau ne prouve absolument pas les droits des Orléans, c’est seulement un message partisan de plus… Qui a oublie que les Orléans fondent leur légitimité sur la pseudo reconnaissance du comte de chambord et donc leur suppose rattachement aux rois de France et non pas au roi des français …
Audouin
1 avril 2011 @ 16:33
Val Richer (52)
Enfin un orléaniste qui ne se cache pas derrière son petit doigt. Val Richer ne s’embarrasse pas de circonlocutions pour vomir la monarchie légitime et son dernier représentant, le Comte de Chambord, qualifié de « rejeton insignifiant ». Je vois d’ici la tête de Michaël, lui qui passe son temps à tripoter les textes pour ressasser que Henri V reconnaissait le Comte de Paris et répéter que les d’Orléans sont les légitimes héritiers de Louis XVI!
Les lois fondamentales, notre sans-culotte s’en tamponne. Pour lui, il n’y a de souveraineté que populaire et de légitimité que trempée dans la Révolution! Chantons la Carmagnole…
Après cela, on s’étonne qu’il ne termine pas sa diatribe par un vibrant « Vive la République ».
Ce qu’il y a de réjouissant sur N&R, c’est que chacun puisse y faire ses emplettes.On y trouve vraiment de tout.
Audouin
Nemausus
2 avril 2011 @ 08:50
Ce qui est vraiment cocasse ce sont les contradictions des partisans des Orléans qui se drapent ds la légitimité que leur confèreraient selon eux les lois fondamentales et après vomissent ces mêmes lois pour ne faire appel qu’à la volonté populaire comme si un roi de France était élu comme un président de la république…
En fait cela montre tout simplement leur volonté aveugle de suivre les directives de feu Henri d’Orléans qui avait soutenu officiellement par 2 fois mitterand et avait même espère lors de l’institution du suffrage universel direct bénéficier de cette mesure pour récupérer le trône…
Alors pourquoi les henrikistes fondent ils les droits de leurs princes sur des lois fondamentales qu’ils trouvent obsolètes? Il faudra bien qu’un jour ils nous expliquent cette contradiction …
Mais je crois que nous devront attendre très lgtps car nous savons tous que les henrikistes ne justifient jamais leurs propos contradictoires comme l’application déformée de la loi de primogéniture !!!
Nemausus
2 avril 2011 @ 08:50
Devrons au lieu de devront