Sortie en librairie dans les prochains jours d’une nouvelle biographie consacrée à la duchesse de Windsor. « That woman : The Life Of Wallis Simpson, Duchess Of Windsor » est un ouvrage d’Anne Sebba. L’auteur revient sur l’histoire d’amour entre Wallis Simpson et le roi Edward VIII, l’abdication, les tensions avec la famille royale britannique, l’absence de prédicat d’altesse royale pour Wallis, durement ressenti par le duc de Windsor, la vie mondiane du couple et la quête perpétuelle de garantir une sphère de protection et aimante de la part de la duchesse de Windsor pour son époux.
« That woman : The life of Wallis Simpson, Duchess of Windsor », Anne Sebba, Weidenfeld, 2011, 400 p.
Actarus
10 août 2011 @ 05:50
Selon l’auteur, le prince de Galles était mentalement un enfant dans un corps d’adulte. Le premier ministre britannique le tenait pour fou. Wallis aimait son deuxième mari et en s’amusant avec le prince David, elle a joué avec le feu. En fait ce qui ne devait être qu’un flirt temporaire est devenu malgré elle une liaison dans laquelle elle fut happée à l’insu de son plein gré.
De plus amples détails sur l’article du Daily Mail : http://www.dailymail.co.uk/femail/article-2023590/The-truth-Mrs-Simpson-Why-Wallis-wanted-marry-king.html
Arielle
10 août 2011 @ 12:00
Merci, Acatus, d’avoir relayé l’article du DAILY MAIL, qui contient un intéressant point de vue.
emy
10 août 2011 @ 13:23
Lien effectivement très intéressant ! Merci !
Sébastien
10 août 2011 @ 13:38
Merci à Actarus of Windsor pour ce lien !
val
10 août 2011 @ 08:12
Je crois surtout que cette femme était prête a tout pour arriver en haut de la pyramide, n’ayant aucun attrait physique , androgyne , ( apprenant dans les « bordels » asiatiques ) ce qui allait lui servir afin d’appatter ce Monsieur qui était surement immature, et pas très malin pour ne pas dire bêta . Bref je ne vois même pas pourquoi encore de nombreuse années après on nous bassine avec ce couple sans interêt.
tiloup
10 août 2011 @ 15:36
Val, je suis entièrement d’accord avec vous, mais d’un côté, cette femme nous a rendu un fier service. On n’a qu’à penser à ce qui se serait passé si le duc de Windsor n’avait pas abdiqué et serait devenu roi en 1936 ?
Cixi-Hélène
10 août 2011 @ 10:16
Encore une biographie dont on connait chaque détail ! Un pur copié-collé d’une centaine d’autres publications de ce couple mondain sans aucun intérêt
Palatine
10 août 2011 @ 12:39
je pensais comme vous avant de lire le lien d’Actarus qui donne un nouvel eclairage sur l’histoire. L’amour de Wallis pour son second mari était un scoop pour moi. C’est une histoire edifiante sur les degâts du flirt poussé trop loin.
A.Lin
10 août 2011 @ 10:32
Et un nouveau film consacré aux Windsor :
http://www.lepost.fr/article/2011/08/04/2562644_article-et-photos-exclusives-de-w-e-dans-vanity-fair-septembre-2011.html
Marie du Béarn
10 août 2011 @ 12:36
La Madonna… :)
Palatine
10 août 2011 @ 11:36
Merci pour le lien, Actarus, il était tres intéressant. J’ai toujours pensé qu’il y avait entre Wallis et Edward un rapport de sujétion, genre maman-petit garçon assez malsain. Il est évident qu’il fit bien d’abdiquer, le Royaume Uni n’avait pas besoin d’un souverain aussi immature et détraqué. Mais Elisabeth tôt ou tard aurait succédé à cet oncle sans enfant.
J’ignorais que Wallis était attachée à son second mari, Mr. Simpson ,et qu’elle le regretta amèrement. Son tort fut de flirter trop loin et de se laisser couvrir de cadeaux. J’ignorais aussi qu’elle se trouva avec sa meilleure amie Mary dans le rôle de l’arroseur arrosé, puisque si elle détrôna Thelma Furness ds le coeur du prince, son amie d’enfance tomba amoureuse de Simpson et l’épousa ensuite.
L’article que vous indiquez montre que le 3e mariage de Wallis fut finalement un mariage de raison, un comble quand on pense à toute cette litterature à l’eau de rose sur le mariage d’amour du siècle.
Le duc de Windsor s’appliqua jusqu’à la fin de sa vie à nommer sa femme quand il parlait d’elle « Her Royal Highness » et les flagorneurs lui emboîtaient le pas.
arrgos
10 août 2011 @ 15:08
Si tout ce que raconte cet artivcle est vrai, elle ne s’est pas retrouvée dans un mariage de raison mais dans un vrai piège. Qu’elle avait aidé à installer par son amour de la gentry, des hommages et de l’argent… Elle n’a pas du rire tous les jours, ce qui est tout de même cher payé
*Gustave
10 août 2011 @ 17:05
le prédicat pour Wallis avait été exclu par les manigances de la toute bonne et généreuse reine-mère Elizabeth
HRC
10 août 2011 @ 19:37
des aristocrates anglais germanophiles avant la guerre se sont engagés dans l’armée sans hésiter. Les Windsor sont resté ambigus trop lontemps. Non, l’Angleterre avait besoin de se débarasser du Duc de Windsor, je n’arrive même à retenir son numéro comme roi Edward.
coller le refus de prédicat HHR à l’épouse de George VI est ignorer que les ministères et le parlement étaient unis dans dans ce rejet des Windsor.
*Gustave
11 août 2011 @ 14:15
VIII
Caroline
10 août 2011 @ 11:39
Si je ne me trompe pas,je crois que Wallis s’est remariee la troisieme fois avec le duc de Windsor! Elle n’aimait pas son second mari puisqu’elle etait deja en instance de divorce!Pourquoi toujours un nouveau livre sur ce couple assez meprise par la grande partie du Gotha et surtout par ‘Queen Mum’ la propre mere de la reine Elizabeth II d’Angleterre!
Anais
10 août 2011 @ 11:52
On aime ou pas la duchesse de Windsor mais il faut bien avouer qu’elle était d’une élégance (certes elle en avait les moyens…) irréprochable.
Bianca
10 août 2011 @ 14:15
Certes elle portait de belle toilettes mais son physique ingrat ne les mettaient pas en valeur, je dis cela sans aucune méchanceté car nul n’est responsable de son physique!
tiloup
10 août 2011 @ 15:29
Elle n’avait pas les moyens, c’est plutôt son mari qui les avait. D’autre part, il fallait bien qu’elle rehausse sa laideur.
Palatine
11 août 2011 @ 07:15
elle avait un point commun avec Diana : coiffeur tous les jours. Du moins c’est ce que j’ai lu dans leurs biographies.
marianne
13 août 2011 @ 11:39
Et alors ???
emy
10 août 2011 @ 12:59
Sur toutes les photos, lui, il n’a vraiment pas l’air « éveillé », mais un air soumis et « bêta »…
*Gustave
10 août 2011 @ 13:06
Il me semble que tout a été écrit sur la duchesse dite « That Woman » ce qui n’est pas très courtois. L’auteur la nomme incorrectement Wallis Simpson du nom de son 2è mari. Deux fois divorcée son nom de jeune fille était Warfield, Bessie Wallis Warfield et non pas Simpson.
Palatine
11 août 2011 @ 08:35
on dirait que les femmes scandaleuses sont immortalisées par le nom du mari qui vient avant celui qui a un titre ronflant. On parle toujours de Madame Tallien mais pas de la princesse de Chimay qu’elle devint plus tard.
LF
10 août 2011 @ 13:19
Oui, de plus, Anais, on lui prete un charisme exceptionnel.
Jean Pierre
10 août 2011 @ 13:27
Au moins elle restera dans l’Histoire !
Et puis elle avait ferré un gros poisson tout de même. Chapeau l’inrigante !
Kaiserin
10 août 2011 @ 13:47
Il suffit d’apprécier le « that » du titre pour connaître le point de vue du scripteur
anny
10 août 2011 @ 14:00
Bien entendu!quelle élégance mais son visage était bien souvent sans sourire
Bianca
10 août 2011 @ 14:17
OUPS ! BelleS toilettes
arrgos
10 août 2011 @ 15:03
D’accord, elle ne pouvait pas savoir qu’lle était tombée sur quelqu’un de mentalement instable. Mais à force de jouer avec le feu et accepter hommages, argent et bijoux…
Quant au roi Georges III n’était pas fou du tout lui, il est largement prouvé qu’il souffrait de porphyrie et était soigné pour cela avec des médecaments à base d’arsenic qui, lui, provoque des accès de folie.
Quant au roi Edouard VIII, futur duc de Windsor par amour pour cette femme si cntroversée, s’il souffrait en effet du syndrome d’Asperger,il était atteint d’une forme d’autisme qu’il partagea apparement avec Albert Einstein…
Cixi-Hélène
11 août 2011 @ 10:10
« arrgos », vous dites vraiment n’importe quoi ! Et véhiculez une rumeur complètement stupide ! Einstein autiste ! D’ailleurs, laissons-le répondre lui-même à cette thèse de psychiatres affabulateurs :
http://www.dialogus2.org/EIN/lesyndromedasperger.html
Caroline
11 août 2011 @ 15:39
A Cixi-Helene,mon mari a connu un petit-cousin de Einstein depuis longtemps decede,il lui a raconte que Albert Einstein a commence a parler tres tard,vers l’age de 3-4ans!On l’a cru ‘retarde mental’ pendant sa prime enfance dans sa famille!Incroyable,mais vrai!loool!
Palatine
11 août 2011 @ 20:55
Caroline a raison, il y a des enfants qui parlent tard, et ces enfants peuvent être tres intelligents. A tort ou à raison, j’attribue cela à la méfiance. J’ai connu ce cas ds ma famille et l’enfant fit de tres bonnes études dans l’âge adulte. Mais il fut toute son enfance quelqu’un de méfiant et de réfléchi.
emy
11 août 2011 @ 16:45
Ce n’est pas lui, bien sûr, qui répond… C’est ce que l’auteur du site lui prête comme réponse ! Sinon, le syndrome d’Asperger est une forme d’autisme : un passionnant livre écrit par Daniel Tammet, atteint de ce syndrome, « Je suis né un jour bleu », fait bien comprendre le vécu de ces personnes. Qu’Einstein en ait été ou on atteint, quelle importance ? C’est très, très loin d’être une tare !
Colette C.
10 août 2011 @ 15:19
Une nouvelle vision de l' »affaire »?
Cécile
10 août 2011 @ 16:01
Personnellement ,ce que je retiens de cette triste histoire ,c’est que le roi a dû abdiquer ,s’exiler devenir le paria de sa famille et d’un peuple car la belle wallis avait encore un conjoint dans le dispositif permettant ainsi l’accession au trône du cadet.Même Margaret a eu droit au traitement de la part de sa soeur et ironie de l’histoire ,à la génératioon actuelle toute les windsor ou presque ont divorcé ,le prince de Galles est dans la même situation mais personne ne renonce à rien!
Autres temps ,autres moeurs…
Palatine
11 août 2011 @ 08:39
Cécile, j’aurais aimé connaître la réaction de la princesse Margaret quand sa nièce Anne, divorcée, se remaria avec un fringant jeune homme à l’église en Ecosse. Autres temps, autres moeurs, comme vous dites.
zeugma
10 août 2011 @ 19:04
Encore une biographie sur Wallis !
Qu’allons-nous apprendre qu’on ne sache déjà ?
glafouti
10 août 2011 @ 19:14
Mais parlent ont de le leur (amitié)pour le regime nazi qui a réellement pensé peut etre même plus que leur hitoire ((d’amour)) sur la perte du trône d’Edward , selon certain historiens Wallis aurait été un agent Nazi ; Enfin tout ceci n’est plus que de l’histoire !
*Gustave
11 août 2011 @ 23:50
Oui, ne le répétez pas, mais
Wallis était la fille naturelle de Mata Hari.
layla
10 août 2011 @ 19:39
Je ne vois pas pourquoi on met tjours le tort sur cette Wallis?!!!!!
Si le roi l’aimait profondément, qu’il voyait qu’il trouverait le bonheur avec elle et a eu le courage d’abdiquer (qu’on se rappelle l’ultimatum lancé à feu Margareth entre son amoureux ou renoncer à son titre….finalement elle a choisi de garder son statut) alors où est le problème?
Si ce roi était immature,facil à influencer…etc alors Wallis a sauvé le trône d’un tel monarque :-)
De plus, quoi qu’on en dise, ils sont restés ensemble jusquà la fin. En l’abcscence d’amour, je doute fort que ça aurait pu tenir de telles années.
layla
10 août 2011 @ 19:41
pardon, toujours, absence …
Yannick
12 août 2011 @ 11:10
Elle était très bien rémunérée pour rester avec lui autant d’années, ils ont passé leur vie à jet setter à droite à gauche entre l’Europe et les Etats Unis.
emy
13 août 2011 @ 14:35
Et oui : si bien des personnes considèrent que tel ou tel couple princier actuel s’est formé « pour raisons financières et intérêt d’une des parties », on peut bien penser la même chose de ce couple-là, si particulier.
*Gustave
10 août 2011 @ 23:27
Qu’on le veuille ou non, ça été une longue histoire d’amour, un mariage qui a duré 35 ans rompu par la mort du duc en 1972.
erwan
10 août 2011 @ 23:39
Merci Actarus pour ce lien. Je n’ai jamais compris l’acharnement des romanciers et historiens envers la duchesse de Windsor transformée en souveraine des bordels asiatiques. Je n’ai jamais compris les raisons profondes de cette abdication du roi Edward. Nous avons ici, peut-être, un éclairage nouveau sur le duc de Windsor transformé en fiston à sa maman alias sa maitresse mais toujours amoureuse de son mari abandonné. Nous comprendrons peut-être enfin la détestation profonde mais ambigue du roi George VI et de son épouse la reine Elizabeth pour ce prince immature. En attendant de nouveaux rebondissements…
Cosmo
11 août 2011 @ 11:17
Publier un livre de plus sur les Windsor est une façon comme une autre de gagner de l’argent. Il semble que tout ait été dit sur ce couple ne présentant aucun autre intérêt que celui du scandale. Mais après tout chacun est libre d’écrire ou d’acheter ce qui lui plait. Personnellement j’économiserai quelques euros.
Mélusine
11 août 2011 @ 12:19
Quinze après son abdication, le duc de Windsor a écrit un très intéressant ouvrage « Histoire d’un roi » les mémoires de Son Altesse Royale le duc de Windsor.
Il retrace dans ce livre, comme il le dit dans sa préface « l’histoire d’un homme qui a reçu une éducation particulière d’un prince formé aux manières et aux maximes du XIXe siècle, en vue d’un genre de vie qui avait presque disparu à la fin de son adolescence…quelqu’un qui a été bercé sur les genoux de la reine Victoria et qui doit apparaître comme un fossile, une relique à ranger avec les bateaux à gréement carré, les lampes à huile et l’habit Prince Albert… »
Il dit également, au sujet de sa relation avec Mrs Simpson et son abdication : « Les inexactitudes, les interprétations imaginaires ne s’étant pas dissipées d’elles-mêmes, il m’est apparu de plus en plus évident que j’avais le devoir de raconter les faits tels que je les connais, avant que le temps ait définitivement consolidé des erreurs sans cesse répétées et jamais réfutées… »
« Je n’ai voulu parler dans ce livre que de ce qui a influé sur ma destinée de prince et de roi ou sur ma vie d’homme… »
Plus de 500 pages de sa vie que ce prince raconte avec minutie, sensibilité et souvent beaucoup d’humour et…d’autodérision.
Palatine
11 août 2011 @ 18:13
il est très fréquent de voir des couples dont un membre a fait un mariage d’amour et l’autre un mariage de raison. L’article cité par Actarus, dit que lorsqu’elle s’est retrouvée divorcée d’Ernest Simpson, Wallis avait déjà 40 ans, et comme à cet âge il est difficile de se recaser, il ne lui restait plus qu’à épouser le duc de Windsor. Celui-ci peut faire jouer tous les violons qu’il veut en racontant sa version de la romance, Wallis est restée muette. Elle ne fut pas malheureuse pour autant, et joua à fond le rôle de duchesse qui lui était imparti. Aidée par les bijoutiers et les couturiers.
Ils se marièrent et eurent bcp de petits chiens. Je ne connais pas la race mais je sais que leur vue,les attentions dont on les entourait me soulevaient le coeur.
Maintenant, si on me dit que je suis jalouse de la duchesse de Windsor… Go ahead !
erwan
11 août 2011 @ 22:24
C’est une version plausible. L’article mis en ligne par Actarus n’est pas non plus la manifestation de la vérité vraie. Il apporte un nouvel éclairage sur cette femme, que je n’aime guère, et sur son époux amateur de fantaisies érotiques particulières…et pourquoi pas d’ailleurs sinon qu’elles révèlent une grande immaturité. Les romanciers historiens jugeant utile de ne pas accabler les Windsor s’étaient contentés jusqu’à présent de charger sans gêne aucune Wallis et sa jeunesse dans les bordels avec ou sans opium. Depuis quelques mois, sans que l’on sache pourquoi, les attaques contre l’attitude du duc de Windsor avant et pendant la période nazie prennent de la consistance. Et voilà que ce livre vient bouleverser nos mémoires. Celà fait beaucoup de coincidences quand le traumatisme est définitivement éloigné. Je m’attends à bien dautres rebondissements avant que le portrait de ce couple souvent ridicule soit définitif.
Mayg
12 août 2011 @ 13:32
Je suis entièrement d’accord avec vous Erwan.
D’un auteur à l’auteur la version de l’histoire peut changer.
Mélusine
12 août 2011 @ 00:05
Palatine, n’ayant pas lu « that woman » je ne peux rien en dire, mais des récits à peu près similaires me sont déjà tombés sous les yeux et…des mains, tant ils étaient fielleux.
En revanche, les mémoires du duc de Windsor (livre que j’ai découvert dans la bibliothèque de mes parents, après leur décès il y a quelques années) truffées de détails et anecdotes savoureuses sur la vie de la cour royale d’Angleterre et sa propre vie de prince de Galles puis de roi, rédigées avec tact, précision, intelligence, sincérité et humour sont un régal.
Il y relate avec pudeur sa rencontre (un bide de sa part) avec Wallis en 1931, puis quelques années plus tard, sa fréquentation des salons du couple Simpson dont il appréciait l’art de recevoir « Wallis ayant été élevée à Baltimore, où un bon dîner est considéré comme un chef d’oeuvre de la civilisation, elle était experte en cuisine, mais par-dessus tout, savait attirer comme un aimant des gens amusants et intéressants »…cette qualité étant unanimement reconnue à Wallis, de même que son élégance, son raffinement, sa grande culture, sa franchise et son indépendance, ces deux dernières ayant subjugué le prince dès le début.
Quant aux défauts, elle devait évidemment en posséder quelques-uns et on peut même y ajouter ceux que les esprits malveillants continuent généreusement à lui octroyer.
La demande de divorce des époux Simpson n’interviendra cependant qu’en novembre 1936, soit cinq longues années après la première rencontre d’Edouard et Wallis, pendant lesquelles ils eurent le temps de se connaître, s’apprécier, s’aimer et décider enfin d’unir leurs destins, jusqu’à la mort du duc de Windsor en 1972 et celle de la duchesse 14 ans plus tard (âgée de 90 ans).
Cosmo
13 août 2011 @ 00:56
Mélusine,
Vous semblez bien naïve. Les Windsor ont été des manipulateurs hors pair, issus de ce milieu que l’on appelait la « Café Society » où la moralité était loin d’être la règle.
Le roi Edouard VIII a mis en péril une insitution millénaire et l’équilibre politique d’un pays dont il recevait tout et dont il était supposé être le garant pour la « beauté » androgyne d’une demi-mondaine. Et vous semblez trouver cela bien.
Quant aux Mémoires du duc de Windsor, je ne suis pas sûr que son niveau intellectuel lui ait permis d’écrire plus de deux lignes. N’était-il pas en relation, voire ami, avec un certain Goebbels?
Je ne crois pas que l’on puisse soupçonner le Premier Ministre de l’époque, Stanley Baldwin, ni le Roi George VI et la Reine Elizabeth d’avoir été fielleux. Ils étaient tout simplement réalistes.
David était un incapable et Wallis une aventurière, voire une professionnelle. Les Français leur ont fait une voie royale, on se demande pourquoi, mais cela ne les rend ni sympathiques ni intéressants.
Ce furent des parasites mondains.
Cordialement
Cosmo
Palatine
13 août 2011 @ 11:13
C’est vrai que le duc n’avait pas le niveau intellectuel pour allonger plus de deux lignes. Je me demande qui fut le nègre. Mais il est certain que, né dans cette famille, il avait des anecdotes intéressantes à raconter, et … à dicter.
Quand on voit quels étaient dans la vie les centres d’intérêt futiles de cet homme, son caractère falot, qui faisait le désespoir de son père, on se dit que finalement Wallis a rendu un fier service à l’Angleterre. Faut voir les choses ainsi.
Cosmo
13 août 2011 @ 19:40
Vosu avez raison. Le Premier Ministre de l’époque le vit ainsi également. Les demandes sordides du duc de Windsor au sujet de sa dotation furent acceptées car il s’agissait bien de s’en défaire. La seule chose qu’il n’obtint jamais fut le prédicat d’Altesse Royale pour sa dulcinée. Là c’était trop! Aucune femme de l’aristocratie anglaise aurait accepté de faire la révérence à celle dont elles n’ignoraient rien.
Palatine
13 août 2011 @ 21:58
Moi , Cosmo, si j’avais été aux commandes à cette époque, j’aurais laissé le prédicat d’Altesse Royale à la dame… et pas un sou, pas un radis, pas un kopek, pas un maravédi au monsieur.
Her Royal Highness the duchess of Windsor désargentée, ça c’était vraiment le triomphe de l’ amour !
Je pense à Jacques Brel : » quand on n’a que l’amour pour unique richesse, pour unique raison » ah ah ah !!!
Pas de coiffeur tous les jours, pas de grands couturiers, pas de bijoux en forme d’animaux de toutes les couleurs. Pas de champagne, mais de l’eau fraiche.
Mais les hommes politiques, à mon avis, n’ont pas d’imagination. Et madame Thatcher n’était pas encore là. Elle aurait été plus parcimonieuse des deniers anglais, elle.
Cosmo
14 août 2011 @ 11:01
Cela eût été montrer classe et grandeur d’âme, sentiments apparemment étrangers au gros bébé Windsor. Et cela eût sans doute défrisé Mrs Simpson…
layla
14 août 2011 @ 03:18
En même temps, l’establishement et l’aristocratie anglaise ne manquaient pas de personnes sans meours ;-)
layla
14 août 2011 @ 03:28
moeurs
Mélusine
13 août 2011 @ 17:48
Cosmo
Et si la naïveté consistait plutôt à n’entendre « qu’un seul son de cloche », celui de la presse et des auteurs à scandales, leurs thèses rocambolesques et leurs pseudo révélations croustillantes ?
Je me suis permis de donner ce conseil de lecture des mémoires du duc, car il ne s’agit QUE de cela, sans pensée partisane et surtout sans illusions, mais pour faire bonne mesure et proposer un ouvrage écrit (ou aidé, comme souvent) par l’intéressé parcequ’il se dépeint sans complaisance, avec beaucoup d’ironie, qu’il évoque sa famille et son frère Bertie avec tendresse et affection et ses réflexions sur le monde qui l’entoure à cette époque là (de sa naissance à son abdication) avec un luxe de détails très intéressants.
Lorsqu’il fut roi, il aurait pu traiter Wallis comme ses liaisons précédentes, et garder son trône (et elle son mari).
Il choisit d’épouser celle qu’il aimait, en sacrifiant tout le reste.
Il n’y a guère d’exemple similaire parmi les princes héritiers actuels, desquels on n’exige plus ce genre de sacrifice, qu’ils se garderaient bien de faire, et qui divorcent allègrement, même chargés d’enfants.
Cosmo
14 août 2011 @ 10:57
Chère Mélusine,
Nous ne pouvons qu’apprécier, les uns et les autres, les conseils donnés par les uns et les autres. Et l’idée de lire les Mémoires du duc de Windsor est excellente. je doute qu’il les ait écrits lui-même mais cela s’est sans doute fait sous son contrôle et à partir de ses dires.
Il n’y a pas qu’un « son de cloche » sur les Windsor mais une vie exposée au public de laquelle on ne tire que vanités.
Je pense que le sacrifice a été imposé au Roi Edouard VIII car ses vues, tant matrimoniales que politiques, étaient un péril pour l’institution. Le peuple anglais, lui, était plutôt favorable aux choix personnels du roi, ignorant ses sympathies fascistes. Le roi n’était pas très différent de beaucoup d’autres hommes politiques de l’époque mais étant monarque il ne pouvait et ne devait en aucun cas avoir des sentiments germanophiles dans une Angleterre meurtrie par la Première Guerre Mondiale.
Son abdication arrangea tout le monde, y compris lui débarrassé du fardeau de la charge tout en conservant l’aura et l’argent.
La seule chose de bien que firent les Windsor a été le legs à l’Institut Pasteur. Pas sûr qu’il ait été dicté par de nobles sentiments, mais enfin ce fut fait.
Cordialement
Cosmo
Cosmo
13 août 2011 @ 01:03
Palatine,
Un impuissant et une allongée…quelle progéniture peuvent-ils avoir en dehors d’horribles cabots gâtés?
Et seul un imbécile pourrait vous dire jalouse de Wallis!
Cordialement
Cosmo
layla
11 août 2011 @ 17:14
Mélusine,
Merci pour le titre du livre. Je préfère lire les mots du concerné en question, plutôt que des livres d’autres auteurs.
Mélusine
12 août 2011 @ 00:25
Layla
Vous avez raison. Chaque opinion, façonnée par la lecture, l’écoute de témoignages, le visionnage de films, etc… est respectable, mais dans le cas présent, le livre de l’intéressé lui-même, le duc de Windsor, ne peut « qu’éclairer notre lanterne ».
Il est probable que vous ne trouviez plus cet ouvrage que sur des sites tels que Priceminister, ou assimilés, en livres d’occasion, mais je suis persuadée que vous en apprécierez la lecture.
HRC
12 août 2011 @ 00:36
a t il compris le fonctionnement du parlement anglais ? son éviction ressemble finalement à celle de Jacques II Stuart.
val
12 août 2011 @ 08:41
Si j’avais une version complètement différente de tout ce que je venais de lire.
En effet sachant cet homme très peut intelligeant, et surtout ayant certains penchants, et ayant une vie des plus dissolue, ne pouvant se permettre d’offrir a la nation un tel roi , le gouvernemant en accord avec la famille royale lui a trouvé un pretexte c’est a dire Wallis , experte, intelligente, futée, afin de détourner ce Prince qu’il tomba amoureux de cette femme et le tour était joué, , a moins encore qu’il ne fut au courant des projets de l’état et qu’il nu d’autre choix que d’abdiquer.
Alors vous en pensez quoi ?
erwan
12 août 2011 @ 23:33
C’est la théorie du complot chère à nos générations DSK’s X-Files…même si je m’attends à de nouveaux éclairages, je n’y crois pas beaucoup. Les travaux des historiens ont rarement été rassemblés, quand les romanciers à succès profitaient de la crédulité de tous les publics. Les temps changent. Peu à peu le comportement des acteurs de cet épisode deviendra public. Les mémoires à son avantage du duc de Windsor, les biographies à charge de Wallis Simpson deviendront ridicules.
aubert
13 août 2011 @ 11:45
Lorsqu’on juge plus ou moins négativement les membres actuels de la maison Windsor on oublie leurs immédiats prédécesseurs: David, les commentaires ci-dessus suffisent, Albert bègue, Henri peut-être opiomane, George bisexuel que voilà une belle brochette. Et poutant le deuxième parvint à se hisser à la hauteur de son rang et de ses responsabilités.
Cécile
13 août 2011 @ 11:54
Bègue,bisexuel? Mon Dieu ,mais ils ont tous les vices ,ces gens-là!!!!lol
Mélusine
13 août 2011 @ 18:09
Eh bien ma foi, Aubert, je n’envie pas celui qui a déclaré récemment que « le peuple se reconnaissait dans ses monarques, ce qui expliquait le maintien des monarchies » !!!