Le prince Joao Henrique d’Orléans-Bragance, plus connu comme « Joaozinho » , fils du prince Joao (1916-2005), frère cadet de la comtesse de Paris, et de Fatima Scherifa Chirine (1923-1990), était interrogé à propos de la monarchie. Le prince âgé de 57 ans, estime qu’une monarchie parlementaire est le meilleur système démocratique.
Lorsqu’on le questionne à propos d’une restauration de la monarchie au Brésil, le prince se veut prudent mais souligne que l’histoire de la monarchie brésilienne est très positive et que c’est grâce à elle que le Brésil est aujourd’hui une nation de la taille d’un continent avec sa propre langue. Le prince déclare en outre que les différends entre les deux branches de la famille impériale : celle représentée par les descendants du prince Pedro d’Orléans-Bragance (branche dite de Pétropolis) et la branche dite de Vassouras avec le prince Bertrand d’Orléans-Bragance, sont mineurs. Il y a un dialogue entre certains membres des deux branches de la famille. Toutefois, de son point de vue, si le Brésil devait redevenir un empire, ce serait la branche de Pétropolis qui l’incarnerait le mieux car plus adaptée à mettre en place une monarchie moderne. (Merci à Paim – photo : Dr)
Adriel
24 août 2011 @ 06:51
Comme royaliste brésilien je veux d’abord remercier Mme Salens, par la publication de cette note sur certains avis du prince João Henrique d’Orleans Bragance.
Ceci est une occasion de clarifier certains mensonges disséminés par les partisans des princes Luiz et Bertrand.
Bravo Mme Salens :)
S’il vous plaît, pouvez vous recevoir mes salutations respectueuses.
Adriel
Adriel
24 août 2011 @ 07:04
Maintenant, j’ai la joie de partager avec les autres participants de ce site une photo que j’aime beaucoup: leprince João Henrique avec son pére D.João et son fils João Phelippe (si je ne me trompe pas, dans la célébration des 90 années de madame la comtesse de Paris) :)
http://imageshack.us/photo/my-images/62/42539443.jpg/
MoniqueDN
24 août 2011 @ 09:21
Merci beaucoup pour cette belle photo Adriel !
Mayg
24 août 2011 @ 13:35
Merci Adriel pour cette photo.
philippe gain d'enquin
24 août 2011 @ 08:53
Cher Adriel,SAI Mgr Joao-Henrique parle d’or er que le fait est que le meilleur qu’il puisse advenir à la démocratie, au Brésil comme en France d’ailleurs, serait d’être « couronnée ». Or elle ne l’est pas et nos régimes sont de moins en moins égalitaires. Quel autre thème de conférence ce serait. Quant aux princes Luiz et Bertrand, mieux comme pour beaucoup d’autres les laisser dans leurs chimères et n’en pas tenir compte.
Laurent F
24 août 2011 @ 09:12
De nombreuses photos du récent mariage de la princesse Maria ELizabeth de Orleans e Bragança à Rio de Janeiro sur ce blog
http://noticias.r7.com/blogs/hildegard-angel/page/16/
Audouin
24 août 2011 @ 09:47
Consultés en 1993 par referendum sur la question du régime, les Brésiliens se sont prononcés pour la république à la quasi-unanimité (près de 90%!) La question de la monarchie n’est plus d’actualité au Brésil.
Audouin
Aloysio Telles
19 octobre 2011 @ 17:00
Audouin Seigneur;
Votre observation est fausse. Initialement, il est venu à quatre vingt dix pour cent le nombre de Brésiliens qui voulaient une république au référendum, et lorsque le coup d’Etat survenu, le peuple se tint par l’empereur, mais il a été expulsé du pays au milieu de la nuit, et les forces militaires ont été qui ont pris le pouvoir, la force a prévalu au moment de la vraie démocratie.
Deuxièmement, la date du plébiscite a été au début, endommageant la propagande royaliste éclairante;
Troisièmement, les gens ne choisissent pas la condition frnqueza d’une centaine d’années, car il était interdit de divulguer l’idée d’un gouvernement monarchique au Brésil par les militaires qui ont donné le coup d’Etat qui a renversé l’empereur Pedro II. Ainsi, comme le peuple sache si la monarchie est la meilleure, si les divulgations ne sont actuellement en cours sur les monarchistes avantages?
Salut;
Telles Aloysio
Charles
24 août 2011 @ 10:28
Je suis ravi de retrouver le si sympathique prince Joaozinho d’Orleans et Bragance.
Un très grand merci a Adriel pour la photo des 3 princes.
Laure de B.
24 août 2011 @ 10:31
Adriel
Je me souviens de vieux articles sur lui dans les « Point de Vue » de mon enfance. Que sont devenus ce prince, son épouse et ses enfants ?
Merci pour vos réponses.
Régine
24 août 2011 @ 12:05
Le prince Joazinho et la princesse Stella ont eu deux enfants (1 garçon et 1 fille) et ont divorcé il y a quelques années
Laure de B.
24 août 2011 @ 15:07
Merci Régine pour votre réponse. Il me semblait qu’ils étaient divorcés mais je ne voulais pas faire de malencontreux sous entendus !
Jean Pierre
24 août 2011 @ 10:34
Plus le retour de la monarchie est hypothétique, plus il y a de prétendants et de querelles de « branches » : Savoie et Aoste, Bourbon et Orleans, Orléans Bragance et Orleans Bragance bis, Romanov et Romanov……
Mayg
24 août 2011 @ 13:43
Effectivement Jean-Pierre, vous avez raison.
marianne
26 août 2011 @ 08:11
Oui , c’ est vrai !
Sophie2
24 août 2011 @ 10:36
La branche de Pétropolis ne peut plus prétendre au trône vu que le prince Pierre a renoncé à ses droits et à celui de ses descendants en 1908 lors de son mariage et son petit fils ainé se déclare « républicain ».
erwan
24 août 2011 @ 10:36
Là aussi ce n’est pas simple malgré le renoncement en son temps du prince d’Alcantara. Les capétiens si l’on excepte ceux d’Espagne et du Luxembourg semblent adorer les querelles. J’avoue que Petropolis vs Vassouras ça le fait.
Caroline
24 août 2011 @ 11:53
A Adriel,soyez le bienvenu ‘bresilien’ dans le site royal de notre Regine!Esperons que vous nous enverrez d’autres photos et des articles interessants sur la famille royale du Bresil!Obrigado![Merci en portuguais!].
Mélusine
24 août 2011 @ 12:24
Adriel
J’aime beaucoup cette phrase de John Kennedy « Ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi, mais demande plutôt ce que tu peux faire pour ton pays ».
Ma question, sans malice aucune, est donc la suivante : de quelle manière les princes d’Orléans Bragance s’investissent-ils dans la vie sociale de leur pays ? Soutiennent-ils des organismes caritatifs, environnementaux ? Participent-ils à des actions de bénévolat ? En fait, manifestent-ils un réel intérêt pour les problèmes et détresses du peuple et s’efforcent-ils d’y remédier concrètement ?
J’ai déploré récemment sur ce site l’inertie des princes de France, qui me paraissent comme bien d’autres se contenter d’un rôle de représentation, sans justifier ma déception en exprimant ce que j’espérais leur voir entreprendre.
Les princes du Brésil ont-ils mieux appréhendé les attentes et y répondent-ils positivement ?
Paim
25 août 2011 @ 04:10
En realité, les princes du Brésil vivent dans une intégration des plus raisonnables dans la société du pays. Ils travaillent comme avocats, gestionnaires d’entreprises, financiers, immobiliers, dans la mode, gastronomie et tourisme, d’apporter une brève liste des activités. Aucun d’entre eux vit ou accorder des aides de l’Etat. Aucun d’entre eux est un millionnaire au sens strict, sont membres de la classe moyenne en termes économiques, avec une formation universitaire solide dans la plupart des cas.
Nous pouvons dire qu’en général, ils reçoivent la sympathie des Brésiliens, qui ratent la première phase de sa monarchie, 1816-1889 (D Joao VI, Royaume-Uni du Portugal, du Brésil et d’Algarve, D. Pedro I, qui proclame l’indépendance et fut le premier empereur constitutionnel et défenseur perpétuel du Brésil, D. Pedro II, le second empereur, renversé par un putsch militaire).
Un exemple frappant, à l’heure actuelle, est D. Pedro Carlos d’Orléans-Bragance, chef de la famille impériale du Brésil, selon la Constitution de l’Empire du Brésil, avec un diplôme universitaire équivalent à un ingénieur forestier, qui a étudié en Grande-Bretagne, président de la ECOTEMA (écologie et technologie environnementale), qui a organisé le Jardin botanique de Brasília et coordonné la mise en œuvre du zonage environnemental de Petropolis, achevé en 2001, et que dirige une équipe de 40 professionnels de niveau multidiscplinar.
Son cousin, D. Joao Henrique de Orléans e Bragança, entrepreneur et photographe, a une histoire personnelle de plus de 30 ans comme photographe de l’intérieur du Brésil, en prenant soin d’enregistrer le « Brésil réel», avec plusieurs livres publiés.
Une liste des préoccupations des princes pour le Brésil serait très longue et trè s large, voici seulement deux exemples.
aubert
25 août 2011 @ 08:33
Tout cela est bien et tout à leur honneur, mais ne justifie pas qu’ils remontent sur un trône qu’ils se transmettront à titre héréditaire. Le Brésil pour entrer dans la liste des pays plein d’avenir n’a pas compté sur les Orléans-Bragance quel qu’ait été leur rôle respectable par le passé.
…et puis arrêtons de confondre monarchie et royauté. Depuis 1 siècle ces dernières ne sont rien d’autre que des démocraties couronnées ou le souverain règne et ne gouverne pas et ne choisit même pas le premier ministre issu du suffrage universel. Où est l’intérêt par rapport à la République.
Mais n’oublions pas toutefois, de respecter le choix des peuples qui
librement préfèrent un roi.
erwan
26 août 2011 @ 01:33
Cher Aubert, peu importe la monarchie ou la république. Cependant l’ensemble des règles qui régissent les rapports des citoyens et les libertés individuelles doivent être sauvegardés. Le problème posé par la république est sans doute celui de la diversité du pouvoir. Le monopole accordé aux partis politiques, aux hommes politiques pose cruellement le souci du bien commun confronté le plus souvent aux ambitions personnelles et aux illusions. Certes la démocratie couronnée n’empêche guère ces dérives. Elle a la mérite de maintenir et de garantir des origines différentes au pouvoir dont la neutralité du souverain. Je respecte bien entendu le choix des peuples qui préfèrent librement la république.
COLETTE C.
24 août 2011 @ 14:33
Merci pour cette information.
R-N
24 août 2011 @ 14:49
Joa Henrique est l’un des princes qui seraient les préférés du public, en dehors du chef de chacune des branches, comme candidat monarchiste.
JEAN LUC
24 août 2011 @ 21:27
Adriel, quels sont les mensonges émanant de la branche de Vassouras, dont vous parlez ?
Paim
25 août 2011 @ 04:19
Le Prince D.João Henrique d’Orleans Bragance, loue la monarchie et critique les nations non démocratiques.
« NOUS N’AVONS PAS UNE REPUBLIQUE COMME IL FAUT »
Dans la semaine où le monde s’est arrêté de se plier à la monarchie britannique, avec le mariage de Kate et William, nous discutons le rôle de la royauté.
Dom Joâo de Orléans e Bragança, à condition de arrière-petit-enfant du dernier empereur du Brésil, Dom Pedro II, considère qu’il ya désormais « monarchies plus républicain que certaines républiques d’Amérique latine. » Le Prince « Joãozinho », comme il est connu à Rio de Janeiro, est un photographe – avec plus de dix livres publiés – et le propriétaire de la « Pousada do Príncipe », à Paraty. Il nous raconte…
– A votre avis, que le mariage de William signifiait pour le peuple britannique?
– Entre autres choses, a démontré que la monarchie a été couplée avec la société qui se modernise. Le mariage de Charles et Diana était encore suite à une adéquation sociale. Bien que n’étant pas dans l’amour, il a estimé qu’il serait une reine le meilleur pour son pays. Cela confirme le dévouement qui doit avoir une famille royale avec son peuple. Il est un exemple clair du sens du devoir civique. En 30 ans, la pertinence pour le mariage ne semble pas avoir changé. Kate et William sont un couple moderne et passionné. Et c’est incroyable que elle est roturiére. Mais il doit vivre pour représenter le pays.
– Et parce que ce frisson faisant écho à travers le monde?
– Pendant des millénaires, les rois et les reines sont dans l’esprit de nous tous. Châteaux, palais, le roi à cheval … Mais ce n’est que vaine quand il s’agit de mariages et de ragots. Nous devons comprendre l’importance de la monarchie.
– Quelle est l’importance de la monarchie dans le monde aujourd’hui?
– Tout d’abord, nous devons dire clairement que je parle des monarchies qui opèrent dans le système parlementaire démocratique. Comment, par exemple, le Danemark, la Suède et l’Angleterre. Je ne parle pas des dictatures comme l’Arabie Saoudite ou le Koweït. Cela dit, le rôle de la famille royale est aujourd’hui, tout d’abord, différencier gouvernement de l’État. Dans les systèmes présidentiels d’Amérique latine, les deux institutions sont représentées dans la même figure du président, ce qui est souvent conflictuelle. Parce que l’État ne devrait avoir aucun parti politique et l’idéologie. Mais plutôt représenter l’identité, la culture, le territoire de l’Union d’un pays. C’est ce que les monarchies servir aujourd’hui dans la démocratie parlementaire.
– Pensez-vous en la monarchie comme un système démocratique?
– Avez-vous vu les plus grandes démocraties comme la Suède, le Danemark et la Hollande? Sont des monarchies avec les principes républicains: l’égalité et des niveaux élevés de développement humain. Dans certains pays sont encore conservé quelques anciennes traditions qui doivent être modernisés. Mais ces démocraties ne pas dépenser l’argent bêtement. Ne pas investir dans quelque chose qui jugerait utile. Alors que la monarchie est nécessaire pour l’équilibre politique, ils vont utiliser. Et nul doute que lorsque ce modèle n’est plus utile et efficace, elle se terminera. Et pacifiquement.
– Serait-il possible de restaurer une monarchi e au Brésil?
– Le pays a une histoire monarchique très positive. Il a bien fonctionné dans la période de Dom Pedro I et II. Et si le Brésil est aujourd’hui de la taille d’un continent, en une Amérique latine fragmenté avec les pays de langue espagnole, en raison de l’arrivée de D. Jean VI et sa vision de l’unité nationale . Maintenant, si nous pouvions travailler à sauver un modèle qui il ya une centaine d’années n’est plus là? Il est complexe, mais c’est possible.
– Comment est l’engagement politique de sa famille?
– J’ai mes choix politiques, mais appartenant à cette famille je pense que je ne devrais pas participer à des litiges partisanes. Mon combat es t pour le pays, pour la démocratie. J’ai été invité à être un candidat pour le Sénat. Jusqu’à Brizola m’a appelé, mais il ne fonctionne pas. Cela devrait être la posture des familles royales.
– Que pensez-vous de la République aujourd’hui?
– Je préfère une démocratie parlementaire. Mais nous n’avons encore une République comme il faut. Quand les politiciens « mens aleiros » sont ouvertement accueilli à bras ouverts dans la fonction publique, me fait juste penser que c’est une « république des bananas ». Pas respecté les valeurs d’égalité, la citoyenneté, la liberté, la punition pour quiconque. Les peines maximales qui ne s’applique pas aux «amis du roi» s’applique à des «amis du gouvernement. » Et ce n’est pas de aujourd’hui.
– Comment est la question dynastique au Brésil? Il ya encore des conflits entre la branche de Petrópolis et Vassouras pour définir quelle branche de la famille impériale a les droits de succession?
– Ceci est un problème mineur. Il n’a aucune valeur juridique, c’est juste une question d’histoire. Qui est le successeur? Personne….qui décide aujourd’hui c’est le peuple.
S’il y avait une monarchie au Brésil, un modèle moderne, avec un roi dans de costume et cravate, je pense qu’il serait plus aligné avec la branche de Petropolis, dont je fais partie, qui est plus sensible à nos jours au Brésil. Il ya une discussion avec certains de mes cousins, mais ils ont un discours vieux et démodé , beaucoup moins adaptée à une monarchie moderne.
– C’est plus une question d’être un porte-parole de la famille impériale?
– Non, je suis un porte-parole de ma famille et les idéaux qui ont été de Dom Pedro I et II, basé sur le respect pour le pays. « Mensaleiros » ne respectent pas la nation et ne méritent pas de seconde chance pour la vie publique. C’est une trahison.
—–
p.s: Mensaleiros = nom donné à des politiciens corrompus au Brésil
Entretien accordée à DÉBORA BERGAMASCO.
http://blogs.estadao.com.br/sonia-racy/nao-temos-uma-republica-como-manda-o-figurino%E2%80%99/
Mélusine
25 août 2011 @ 23:08
Merci infiniment, Paim, pour vos commentaires détaillés sur les princes actuels du Brésil, qui semblent en effet s’impliquer dans la vie de leur pays.
Le Brésil a connu, comme d’autres nations, des périodes très troublées, mais ce beau pays mérite un grand destin et je lui souhaite de retrouver un jour un autre Pedro II.