Superbe ouvrage de Jean Sévilla, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine sur l’impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, Zita. Cette femme, veuve à 30 ans, mère de 8 enfants, exilée, mena une vie exemplaire se consacrant à l’éducation de ses enfants parfois dans une situation économique difficile. Un ouvrage qui retrace aussi en toile de fond un siècle de bouleversements politiques et géographiques.
Zita impératrice courage, Jean Sévilla, Editions Perrin, Collection Tempus, 2003 (réédition), 342 p.
Danielle
2 janvier 2009 @ 13:22
Zita a été exemplaire dans tous les domaines, quelle grande dame !
Je vous recommande ce livre que j’ai lu.
Vincent
2 janvier 2009 @ 14:41
toujours nostalgique de l’ Empire Austro Hongrois ,je ne peux m’empecher de penser que si Clémenceau avait accepté la démarche des Princes de Bourbon Parme frères de L’Impératrice Zita en vue d’une Paix séparée en 1916, l’europe aurait été toute autre quid de l’anschluss avec un empire austro hongrois solide avec un prince exceptionnel à sa tête Otto de Habsbourg épaulé par sa mère Zita.
les Balkans ne seraient peut être pas la poudrière actuelle ?
on ne le saura evidemment jamais !
jean-luc
2 janvier 2009 @ 17:01
Je partage, cher Vincent, votre nostalgie et votre analyse politique.
Il y a 2 ans,j’ai eu le bonheur de rencontrer Otto et de déjeuner avec lui: c’est un prince exceptionnel, majestueux et simple à la fois, avec beaucoup d’humour.
Il m’a dit: « dans ma famille,on fait de la politique depuis 6 siècles, c’est ma passion, et je suis heureux de la voir chez certains de mes enfants et petits-enfants « .
Les Habsbourg ont cette caractéristique unique parmi les maisons souveraines: ils ont toujours régné sur des ensembles politiques multinationaux, ce qui nourrit des valeurs de tolérance et de respect des différences.
Si leur empire avait perduré de façon plus fédérale comme le voulait Charles Ier, il aurait constitué un puissant frein aux nationalismes de tous poils qui ont empoisonné l’Europe entre deux guerres.
Clémenceau s’est trompé en ayant le vieux réflexe historique contre la Maison d’Autriche, aveuglé par son anticatholicisme.
Je recommande à tous les ouvrages remarquables de l’historien franco-hongrois, Francois Fejtö.
cisca
2 janvier 2009 @ 22:06
Excelent ouvrage, que j’ai lu et fort apprecie
Vincent
3 janvier 2009 @ 10:01
je vois cher Jean Luc et Cisca que vous partagez mes idées sur ce tragique épisode de notre histoire contemporaine .
c’est vrai qu’au lendemain de la victoire Clémenceau fut encensée il perdit cependant par la suite les élections.
un de mes arrière grand’père servait à bord du Croiseur Cuirassé Dupetit Thouars qui fut torpillé et envoyé par le fond le 7 Août 1918,j’ ai toujours cette pensée obsédante combien de soldats et de marins ne seraient pas mort si la paix séparée de 1916 avait été signée .
pour moi attaché à la laïcité cet aveuglement du à un anticléricalisme et anticatholicisme primaire est criminel.
la Laïcité c’est la tolérance et non pas l’ anti cléricalisme.
bonne journée
Vincent
psedo : l'oiseau
3 janvier 2009 @ 21:11
Merci vincent,CISCA, JEAN-LUC,pour ces élèments fort intérêssant…
je vais lire le livre dès que possible.
glafouti
3 janvier 2009 @ 23:24
JE pense que des le dèpart de la guerre 1914-1918 le choix d’un écrassement et une rèdission total des enemies de la france et des alliè etait decidès l’entrèe des USA dans le conflit en 1917 ne fit que confortè cette dècission.
L’idèe republicaine(mais pas forcement dèmocratique) devrait dominèe l’Europe (même à abondonnè l’alliè tsariste de russie).
Le pire est que les vainqueurs ont vues croitre les mouvement ultra-nationnaliste ce qui allait donner les NAZI et le fachiste d’un côtè ET les rèvolutionnaire d’extreme-gauche de l’autre ce qui nous ammenas aux chaos que l’ont sait.
(les politique de l’époque auraient agis cela auraient été certainement bien autrement)
Mais les politique n’ont vue comme toujour à court terme(ambissions oblige).
Jose
3 janvier 2009 @ 23:41
Je viens d´acheter le livre de Jean Sévillia et aussi l´ouvrage de Stephan Baier et Eva Demmere, « Otto de Habsbourg – De l´Empire à l´Europe ».J´ai lu récemment de l´archiduc Otto, « Mémoires d´Europe – entretiens avec Jean Paul Picaper ».J´admire ce prince, quoique je m´étonne avec quelqu´unes de ses positions… Il se dit plus politique européen qu´héritier de l´Empire austro-hongrois.Je regrette le mauvais mariage de son fils et héritier, l´archiduc Karl.
jean-luc
4 janvier 2009 @ 09:21
Les positions que vous évoquez, José, s’expliquent par la volonté d’Otto de ne pas enfermer sa Maison dans l’incarnation du seul passé, fût-il glorieux, et d’ancrer dans l’actualité ses prises de position.
Otto a pris acte que l’Empire de ses aieux ne ressusciterait jamais…ce qui est rien d’autre que du réalisme.On ne peut le lui reprocher, je crois.
Il a maintenu l’essentiel de la tradition dynastique.
Quant aux mariages princiers du 20ème siècle, il y aurait beaucoup à dire en effet, mais cela touche toutes les maisons souveraines, les Habsbourg comme les autres, et correspond aux changements de toute notre société…
psedo : l'oiseau
4 janvier 2009 @ 11:18
Merci glafouti et José. je prend note de vos références.
glafouti
4 janvier 2009 @ 18:47
Pour faire suite au commentaire de josé et de Jean-Luc, jusqu’au millieux du vingtieme siècle les familles royal ce mariaient ensemble vue qu’il ne se fequentaient qu’entre eux les lien s’efilochant au file des decenies aujourdhui les royaux frèquente surtout le monde de l’argent roi d’ou des mariage avec des filles et fils de banquier et de financier.(plus qu’avec des bergères et des berger nos prince et princesse se maris surtout avec des maquignons).(cela est-il mieux???)
Jose
5 janvier 2009 @ 13:57
Pout être plus explicite, je me demande si Otto ne croit pas qui est irreversible la république en Autriche et en Hongrie…Ainsi il ne veut pas des mouvements monarchistes. Je me demande aussi si d´autre part il ne croit pas, avec l´unification européene, dans la restauration, ou meilleur, l´instauration d´un nouveau Saint Empire, une nouvelle sorte de Saint Empire…Une autoríté supranationalle,neutre, sans partis politique, répresentant l´histoire, les traditions de l´Europe chrétienne. Il y a quelques années je me rappelle avoir lu dans des journaux français ou italiens cette hypothèse d´aurorité européenne, et on parlait des deux candidats à cette charge: l´archiduc Otto et le comte de Paris (Henri VI).
Sophie2
13 février 2010 @ 17:49
En 1917,le frère de Zita, Sixte de Bourbon-Parme, a essayé de faire la paix avec la France mais ça a échoué et les autrichiens ont cru que leur empereur les avait trahis
R-N
13 février 2010 @ 21:16
Bonsoir Jose (12)
L’hypothèse d’Henri dans un tel cadre est plus qu’une une absurdité phénoménale ! Les auteurs de ces articles avaient écrit manifestement n’importe quoi !
Ce qui est exact est qu’Otto considère les Habsbourg comme pouvant représenter naturellement la solution d’une autorité internationale, quasiment universelle. C’était le principe d’un de ses ouvrages (le dernier je crois).