Béatrice, Marie, Guillemine, Huguette Pasquier de Franclieu est née le 24 octobre 1941 à Neuilly-sur-Seine, près de Paris. Elle est la fille du comte Bruno de Franclieu et de Jacqueline Terisse. La famille Pasquier de Franclieu est une Maison noble d’extraction connue depuis plus de quatre siècles en Ile de France puis en Bigorre, qui a reçu le titre de marquis en 1767. Béatrice de Franclieu est la seconde de trois filles. Sa soeur Chantal est née en 1939 et son autre soeur Yolande est née en 1943.
Béatrice est âgée d’à peine 3 ans lorsque son père est assassiné à la Libération par les FTP le 15 septembre 1944. Quelques années plus tard, la comtesse Bruno de Franclieu se remarie avec Monsieur Michel O’Neill, un homme d’affaires et directeur d’une entreprise de matériel électronique. Béatrice vit à Neuilly dans l’hôtel particulier de son beau-père, entourée de ses deux soeurs et de ses trois demi-frères Eric, Jacques et Pascal O’Neill.
Beatrice de Franclieu poursuit une scolarité classique d’abord au Couvent des Oiseaux, puis au Sacré-Coeur de Grenoble non loin du château de Longpra, propriété de sa grand-mère Franclieu puis au Sacre-Coeur de Lyon. Elle continue sa scolarité au couvent des Oiseaux et termine par l’école Merrymount de Neuilly-sur-Seine. A l’âge de 19 ans, Béatrice quitte la France pour l’Angleterre afin de perfectionner son anglais. De retour en France, Beatrice choisit de travailler et devient journaliste pour le compte du quotidien de mode americain « Women’s Wear Daily ».
A l’âge de 25 ans, la jeune fille rencontre lors d’un bal à Vaux-le-Vicomte le prince Michel de France ami d’un de ses cousins. Les jeunes gens tombent follement amoureux l’un de l’autre. En raison des circonstances de la mort du père de la jeune fille, le comte de Paris refuse de donner le consentement à son fils. L’oncle de Béatrice est reçu au Coeur-Volant et le prince lui assure qu’il n’a rien à reprocher à Béatrice ni a sa famille. Le prince Michel et Béatrice décident de passer outre et veulent se marier. La mère de Béatrice s’aligne sur la décision du comte de Paris et sa grand-mère ne lui permet pas de célébrer le mariage au château de Longpra.
Le prince Michel épouse Béatrice de Franclieu religieusement le 18 novembre 1967 en l’église Notre Dame des Flots d’Ain-Diab près de Casablanca au Maroc dans la plus stricte intimité. Seul le duc de Nemours (fils du duc de Vendôme et de la princesse Henriette de Belgique) a fait le déplacement pour entourer son petit-neveu. Après un court voyage de noces dans le sud marocain, le jeune couple s’installe à Casablanca où le prince Michel travaille comme attaché de direction.
La princesse Béatrice met au monde une fille prénommée Clotilde un an après son mariage et suit son mari en Angleterre. La princesse Adelaïde nait en 1971 suivi du prince Charles-Philippe en 1973. A cette date, les princes quittent l’Angleterre pour Madrid en raison d’une mutation professionnelle du prince Michel et se réconcilient avec le comte de Paris. Le 10 décembre 1976, Monseigneur accorde le titre de comte d’Evreux au prince Michel. La comtesse d’Evreux met au monde un second fils Francois le 10 février 1982 et débute une carrière professionnelle en 1985 chez Christian Dior.
Le comte et la comtesse d’Evreux se séparent en 1992, le prince Michel dépose une demande de séparation en 1994 et rentre en France. La princesse Beatrice reste a Madrid avec ses enfants et devient directrice générale de Dior pour l’Espagne et le Portugal.
Le prince Michel et la princesse Béatrice se retrouvent pour le mariage de leurs trois aînes et restent proches. La princesse Béatrice conserve des liens avec chaque membre de la Maison de France et participe aux événements familiaux en compagnie de ses enfants. La princesse Beatrice vit toujours à Madrid et reçoit ses huit petits-enfants dans sa demeure de vacances chaque été au bord de la mer. La princesse sera grand-mère pour la neuvième fois en février prochain puisque sa belle-fille Diane, duchesse d’Anjou et de Cadaval attend son premier enfant pour cette date. (Copyright photo : Getty images – Merci à Charles)
marcelline
24 octobre 2011 @ 07:55
parfois je me dis que ce Comte de Paris pouvait être vraiment odieux … un homme qui s’est toujours octroyé le droit de régenter (voire de pourrir) la vie d’autrui !
philippe gain d'enquin
24 octobre 2011 @ 08:23
Tout simplement chef de famille, ou de maison, et pleinement conscient des devoirs que cela impose tant en public que dans son particulier. Le fait avéré de la collaboration active du père de l’encore « princesse Béatrice constituant indéniablement une tache. Elle est heureuse en Espagne, qu’elle y reste entourée de l’affection des siens et vive un heureux anniversaire, laissant son feu beau-père là où nous/vous pensez qu’il est ou pourrait être.
Audouin
24 octobre 2011 @ 14:02
Je ne vois pas en quoi le fait d’avoir été assassiné par les FTP communistes en 1944 constitue une « tache » sur la famille Pasquier de Franclieu. Au contraire, la tache est sur ceux qui ont du sang sur les mains.
C’est vrai, le comte Bruno était un fidèle du Maréchal Pétain comme des millions de Français l’ont été en 1940. Il n’a ni trahi son pays ni dénoncé de compatriotes. Il a été tué parce qu’il était un aristocrate, catholique pratiquant et qu’il avait mis sa confiance dans le vainqueur de Verdun. Il fait partie de ces 120.000 Français « exécutés » sommairement, c’est à dire sans jugement, à la Libération par les FTP au nom de la lutte des classes.
Il est lamentable que le feu comte de Paris, lui qui « résistait » à Pampelune sous la protection de Franco, ait cru devoir hurler avec les loups.
Dieu merci, un membre de la famille d’Orléans sauva l’honneur. En effet, Charles-Philippe d’Orléans, duc de Nemours, authentique résistant, arrêté par la Gestapo, assista au mariage de Béatrice et de Michel d’Orléans à Aïn Diab. Sa présence témoigne qu’il ne considérait pas le Comte Bruno Pasquier de Franclieu comme ce « collabo » que des ignorants veulent bien nous dépeindre.
Audouin
marianne
25 octobre 2011 @ 12:10
Merci Audouin de rétablir la vérité .
Et il y a eu tant d’ autres sombres histoires , et pas seulement du fait des FTP , étouffées par la loi d’ amnistie générale .
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:17
Quelle relecture « orientée » de l’Histoire.
C’est curieux, rien qu’en vous lisant on voit de suite d’où elle vient…
HRC
26 octobre 2011 @ 09:30
voir le baron Pinoteau, Alexis, chiffres compris.
je n’aurais pas pensé à chercher là si je n’avais entendu le même discours, point par point.
Alexis R
26 octobre 2011 @ 23:37
Vous avez parfaitement raison! Serait-ce de l’idolâtrie, chère HRC? Nous restons décidément dans le même moule légitimiste pur et dur.
Rien compris, rien oublié….
Bien à vous,
Alexis R.
aubert
24 octobre 2011 @ 17:56
Heureusement, il y a votre commentaire et ceux de laure 2 et Aramis.
laure2
24 octobre 2011 @ 08:26
Ses fils devaient faire des unions égales , c’était là un souci de père qui peut nous sembler aujourd’hui desuet mais qui avait cours dans toutes les familles aristocratique autrefois . La mort de mr de Franclieu aura servi de pretexte . Juger des moeurs d’une époque parcequ’aujourd’hui ces traditions n’ont plus ou beaucoup moins cours me parait malaisé et un faux procès fait au comte de Paris . le plus amusant c’est que le fils de cette belle fille soit un des rares de sa génération à avoir lui fait un mariage égal.
HRC
24 octobre 2011 @ 17:23
oui mais non, comme chantait je ne sais plus qui….
mariage égal strictement requis à l’époque : oui.
mais la date jouait aussi contre la jeune fille, 1966-67, les blessures étaient encore ouvertes.
Arielle
24 octobre 2011 @ 11:07
Oui, je l’ai toujours trouvé terrifiant.
La comtesse d’Evreux est charmante.
Baia
24 octobre 2011 @ 11:25
Marcelline, je suis totalement d’accord avec vous. Avec le Comte de Paris cela a semble t’il toujours été ruptures puis réconciliations …
marielouise
24 octobre 2011 @ 08:44
Je pense exactement comme vous ,marcelline,au sujet de l ancien Comte de Paris!Une personne qui a mené sa vie dune manière peu exemplaire mais qui a dicté celle des autres de façon dictatoriale!Belle et élégante comtesse d Evreux;j espère vieillir comme elle,en gardant cette jeunesse d esprit et cette lumière dans les yeux!!
Palatine
24 octobre 2011 @ 08:53
Il y a un truc surréaliste dans cette histoire. La mere et la grand-mère (mère du père assassiné de Beatrice) qui se mettent du coté du comte de Paris, opposé à cette union. Je n’ai jamais entendu une histoire pareille. La grand-mère qui refuse qu’on célèbre le mariage dans son chateau ! Plus monarchiste que ça, tu meurs !
Je suis désolée que cette union n’ait pas duré, car cette Beatrice que je ne connait pas me parait une personne tres estimable, courageuse et travailleuse.
J’ignorais l’existence d’un deuxieme fils, François. Donc cette dame a eu 4 enfants et a toujours exercé une profession. Bravo !
A
24 octobre 2011 @ 14:08
Les Pasquier de Franclieu ne tenaient pas non plus à ce que Béatrice épousât un d’Orléans…
Audouin
Palatine
24 octobre 2011 @ 21:49
Ah bon ? alors c ‘est plus comprehensible.
Laricio
24 octobre 2011 @ 09:12
Si la photo est récente, elle ne fait pas son âge ; les injustices de la génétique !
Enfin elle, elle bossait et gagnait sa vie.
Régine
24 octobre 2011 @ 12:48
la phote date en effet de quelques semaines
JAusten
24 octobre 2011 @ 19:00
C’est aussi ce que je me suis dit en voyant la photo ; qu’elle ne faisait pas son âge.
ARAMIS
24 octobre 2011 @ 09:16
Difficile de juger ces temps là et cet homme là à l’aune des temps et des hommes d’aujourd’hui…. un homme qui est né prince au début du siècle dernier, qui vit en prince et qui a l’espérance du pouvoir raisonne nécessairement en fonction de son éducation et de ses ambitions, qui ne sont pas les nôtres et qui déterminent un certain nombre de comportements.
Pas si loin de nous, il me semble que la princesse Maxima des Pays Bas a du clarifier publiquement son attachement aux valeurs démocratiques, car le fait pour l’héritier du trône d’épouser la fille d’un homme politique qui avait participé au régime du général Videla posait problème. Donc, même aujourd’hui certains mariages posent difficultés, même s’il existe certaines manières de les résoudre comme ce fut le cas pour Maxima. Des personnes qui se souviennent mieux des circonstances précises liées au mariage de Maxima pourront les faire connaître.
Je ne connais pas le passé du père de la comtesse d’Evreux. Donc, pas de faux procès par pitié. Je ne fais le parallèle que pour dire que, même aujourd’hui, tout n’est pas simple dans les mariages des familles royales et pour solliciter un peu d’indulgence pour le comportement du comte de Paris. Après tout le mariage d’amour s’est soldé par une séparation…
Mais peut être me démontrera-t-on que dans cette affaire, il a eu résolument tort ?
marie-françois
24 octobre 2011 @ 14:57
Vous avez raison,cer ami. Beaucoup de braves gens s’estimant sensés jugent à l’aune d’aujourd’hui, comme vous dites,des faits qui se sont produits il y a 50 ans.
Pour continuer sur la famille royale des Pays Bas, le second fils de la reine Beatrix n’a pas sollicité l’autorisation du parlement de crainte de se la voir refusée. Il ne fait plus partie de la famille royale .
marielouise
24 octobre 2011 @ 15:05
Le comte de Paris n a pas vécu,à mes yeux,en prince…….la manière dont il a vécu les dernières années de sa vie …la dilapidation de ses biens,manière détournée de déshériter ses propres enfants…loin s en faut!
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:18
Ah bon? Pourriez-vous nous donner vos sources, chère marielouise?
Nemausus
29 octobre 2011 @ 12:37
je vous rafraichis la mémoire : notamment « les ténébreuses affaires du comte de Paris » et « la fortune engloutie des Orléans » que vous connaissez très bien mais que vous faites semblant d’oublier….
aggie
6 novembre 2011 @ 08:49
plus antipathique que le comte de Paris, difficile à trouver !
il a voulut régenter sa famille et a fini avec une Mme Friesz dans une banale maison de la banlieue de Dreux ; vraiment royal son destin.
pierre-yves
24 octobre 2011 @ 09:29
Les plus étonnant, et le plus triste aussi, est que la mère et la grand-mère de Béatrice aient elles aussi décidé d’ostraciser son mariage avec le prince Michel
Quel besoin avaient-elles d’aligner leur attitude sur celle du comte de Paris ? Pourquoi estimaient-elles plus important de lui complaire que d’entourer et de soutenir leur fille et petite fille ?
C’était punir doublement celle-ci: D’abord en la culpabilisant d’avoir eu un père collabo, comme si elle y était pour quelque chose, ensuite en lui tournant le dos le jour de son mariage.
Apparemment, tout cela n’a pas empêché le couple de vivre des années de bonheur, mais cette peine qui lui fut infligée à l’occasion de son mariage semble, avec le recul du temps, bien inutile.
Palatine
24 octobre 2011 @ 13:21
Tout de meme curieux, Pierre-Yves, que sur 23 commentaires, nous ne soyons que deux, vous et moi, pour nous etonner sur l’attitude de la mère et de la grand-mère de Beatrice.
marielouise
24 octobre 2011 @ 21:50
J ai eu aussi le même étonnement mais je me demandais si je comprenais bien tellement c était une attitude inimaginable à mes yeux!Dans ce pseudo-monde de noblesse,à cette époque là ,les sentiments passent loin derrière la facade,l image !Regrettable !
erwan
25 octobre 2011 @ 01:07
Il me manque sans doute une génération ou plus pour comprendre les tourments de cette époque. Les très catholiques grand-maman et maman Pasquier de Franclieu étaient peut-être en accord avec le comte assassiné. Celà peut expliquer l’attitude du comte de Paris senior, éphémère résistant, à une époque ou l’on a pu laisser croire que les Français étaient tous résistants. Il me semble que l’interdiction de diffusion de « Le Chagrin et la Pitié » n’est pas éloigné de cette période. Rien ne dit que les deux familles étaient en accord sur les motifs du refus de ce mariage. La présence symbolique du duc de Nemours lors de cette union ressemble à un témoignage de réconciliation.
joyes
25 octobre 2011 @ 22:39
Résistant,le comte de Paris, même éphémère? Non vraiment!
Audouin
25 octobre 2011 @ 10:12
Palatine
Les Pasquier de Franclieu étaient, pour la plupart, de tradition légitimiste et n’aimaient pas les d’Orléans.
C’est probablement ce qui motiva l’opposition de la grand-mère et de la mère de Béatrice, d’une part et celle du chef de la branche d’Orléans d’autre part, au mariage de leurs rejetons respectitfs.
Audouin
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:20
Et cela rappelle également l’attitude du duc de Bauffremont à l’annonce des fiançailles de sa petite-fills avec le duc d’Angoulême….
HRC
24 octobre 2011 @ 17:45
désir d’oubli après la période noire.
quelques jeunes ont fait un choix accepté par leur famille avant 44 pour se retrouver à leur retour après 45 comme des moutons noirs qu’on souhaite le plus discrets possible…
inversement, quelques jeunes hommes partis à Londres considérés comme des parias par leur famille sont revenus en 44-45 en gloire de la famille..
il y a eu le même phénomène dans tous les pays occupés, il a fallu une bonne génération pour que le recul soit pris.
ceci dit, il va de soi que la fille ( qui a été fort digne et a réussi sa vie professionnelle ) n’avait rien à voir avec le passé, quel qu’il soit de son père.
pour botter en touche : les enfants de soldats allemands en vu de dures après la guerre ! Et cela paraît incroyable aujourd’hui ! comment trouver plus « innocents » ? et pourtant une fille de ma classe a fait sa scolarité à la maison jusqu’à 11 ans pour sa protection !
Francky
24 octobre 2011 @ 10:02
Marcelline,
Vous avez parfaitement raison… Et le comble, c’est qu’il se permettait lui-même ce qu’il réprouvait chez les autres…!!!
« Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais »…
erwan
25 octobre 2011 @ 01:18
Francky, vous évoquez ici le comportement des intégristes de toutes obédiences qui finissent tous, un jour ou l’autre, par se faire démasquer dans leurs pires comportements. La fin de vie accompagnée du comte de Paris ne relève pas de cette pathologie.
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:23
D’autant plus que la fin de vie du comte de Paris n’avait rien à voir avec un adultère, même si cela fait plus de dix ans que certains (devinez lesquels..) prétendent le contraire!
marielouise
26 octobre 2011 @ 15:10
Ah bon,et comment appelez-vous cela,Alexis R?Quitter sa femme et vivre avec sa »dame de compagnie »……!Amusant!
Alexis R
26 octobre 2011 @ 23:39
Ce qui est très amusant, marielouise, c’est que vous faites allègrement l’amalgame entre dame de compagnie et compagne.
Ce n’est pas exactement la même chose, mais sans doute le savez-vous fort bien.
Alexis R.
Nemausus
29 octobre 2011 @ 12:33
la naïveté ou l’aveuglement d’Alexis R est très amusante sur le sujet de la pseudo « dame de compagnie » qui s’intitulait elle même comtesse de …. :D
Alexis R
30 octobre 2011 @ 13:05
Ah bon? Et quelles sont vos sources Nemausus? Où, quand et devant quels témoins la gouvernante du feu comte de Paris a-t-elle fait usage de ce titre?
Vos propos calomnieux, voire diffamatoires, sont encore une fois ridicules….
Calmez-vous :-)
Alexis R.
Nemausus
31 octobre 2011 @ 15:12
merci de me tendre le baton pour vous faire battre et montrer que vous êtes malhonnête et de très mauvaise foi : « la fortune engloutie des Orléans » p 174 « oui je suis bien Mme Friese, l’ancienne comtesse… »
joyes
25 octobre 2011 @ 22:43
Alors, de quelle « pathologie » si sa conduite en est une?
Françoise 2
24 octobre 2011 @ 10:21
comme l’écrit Marcelline, ce comte de Paris a vraiment gâché la vie de ses enfants, de quel droit pouvait-il juger le père de cette jeune femme, elle n’était responsable de rien !!!
Ce mariage a donné de beaux enfants et leur séparation est exemplaire, restant proche de leurs enfants et petits enfants.
adriana
24 octobre 2011 @ 10:23
j’aime beaucoup cette femme !!! belle et élégante !!! sa famille est admirable
Anais
24 octobre 2011 @ 10:51
Bon anniversaire à la comtesse d’Evreux. La comtesse d’Evreux a toujours été une femme appréciée en Espagne où elle a laissé un très bon souvenir professionnel.
JAY
24 octobre 2011 @ 11:10
J aime beaucoupd cette femme.
Beaucoup d élégance et d allure.
De plus elle a toujours travaillé ce qui est remarquable quand un milieu ou les femmes n’ont pas toujours eu les capacités de menner a bien des carrieres professionelles.
Elle est su rester tres proches des membres de sa belle famille, ce qui montre que malgré sa séparation, elle doit etre apprécié ….
milena
24 octobre 2011 @ 11:29
Plusieurs remarques:le défunt Comte de Paris etait bien placé pour s’opposer aux mariages »inégaux »(sacrilège!!)de ses enfants,lui qui termina sa vie avec une gouvernante tout ce qu’il y a de plus roturière.
Si Béatrice d’Orléans n’était pas titrée ,aurait-elle été promue directrice chez Dior?C’est une simple question…cette dame a-t-elle suivi un cursus dans le stylisme?
Et pour finir ,le visage de cette dame qui a surement été très jolie, témoigne des excès de liftings répétés ou mal faits(ou les deux!).
Palatine
24 octobre 2011 @ 13:49
Aurait-elle trouvé un job chez Dior si elle n’avait eu son beau nom ? Probablement pas, mais dans la vie nous avons tous notre lot de chance et de malchance. Pourquoi ne pas profiter d’un coup de chance ? Nombre d’entre nous, et peut-etre vous-meme et vos proches, avons benéficié un jour ou l’autre d’un coup de pouce.
HRC
24 octobre 2011 @ 21:32
comme elle l’a dit elle-même : un nom ouvre une porte, mais les compétences seules maintiennent en poste.
et elle est restée dans son poste !
erwan
25 octobre 2011 @ 01:33
Vous avez raison Palatine, rien de tel qu’un coup de pouce qui nous rend redevable et nous oblige à ne plus l’être avant d’accorder au suivant…un coup de pouce et ainsi de suite.
Laricio
24 octobre 2011 @ 13:51
Excès de liftings ? Il faudrait être spécialiste pour pouvoir l’affirmer ; vous en êtes peut-être une, moi pas.
Mais je remarque la tenue de l’épiderme de son décolleté (à 70 ans !) et là il ne me semble pas que les liftings soient possibles.
Le peau du visage est plus marquée mais elle est aussi la plus fragile de par sa finesse et les mouvements d’expression.
Mais détrompez-moi si vous en savez plus.
jay
24 octobre 2011 @ 17:00
C est evident que dans le milieu de la Haute Couture (pret a porté de luxe) le titre de princesse est important. Mais il n est pas besoin d etre styliste !!! tous les directeurs de chez LVMH sortent plutot des ecoles de commerce !
De plus je pense qu elle a du commencer comme public relation +/- et ensuite avoir un poste de responsabilité plus commercial …
En revanche j aime beaucoup son visage pour 70 ans, c est quand meme plus agréable a regarder qu une vielle femme au cheveux grisn pleine de rides qui a peur du bistouri ou qui n a pas les moyens financiers pour faire le lifting !!!
erwan
25 octobre 2011 @ 01:38
Je connais bien des femmes ridées aux cheveux gris qui n’ont pas l’envie ou les moyens de fréquenter le bistouri. Je vais vous inquiéter, je les trouve très belles.
marianne
25 octobre 2011 @ 12:17
Jay , votre dernière phrase semble me désigner !
Ce n’ est pas gentil ! HA HA HA !
Etienne
24 octobre 2011 @ 11:30
Je suis surpris et déçu en voyant le nouveau visage de la comtesse d’Evreux.
Elle a perdu toute sa distinction, la princesse Béatrice fait poupée Barbie.
Caroline
24 octobre 2011 @ 11:32
J’aimerais bien voir les photos de la comtesse d’Evreux lors de sa jeunesse,bien merci d’avance!Au sujet de sa separation de son mari,pourquoi n’est-elle pas maintenant divorcee pour des raisons morales afin de mener convenablement sa vie avec un ami?De meme pour son mari avec sa compagne!
framboise
24 octobre 2011 @ 11:50
Cette dame est une Dame..bien plus que le comte de Paris ne fut un « Monsieur »…
Bel anniversaire, que je lui souhaite fêté dans l’affection générée par son attitude adéquate et intelligente.
Jef
24 octobre 2011 @ 12:09
J’adore cette femme… la plus classe de toute cette génération-là chez les Orléans !!!
Logique qu’elle ait de la classe me direz-vous, vu que ça n’est pas une « vraie » Orléans…
marie17
24 octobre 2011 @ 14:23
Très bien dit et j’applaudis votre commentaire
Elle a une vraie classe que les « vraies » Orléans n’ont pas et n’auront jamais
marielouise
24 octobre 2011 @ 15:07
J adore,jJef,votre commentaire,exactement ce que je pense!!!!
frédéric
24 octobre 2011 @ 12:11
Les obstacles n’ont pas manqué mais la comtesse d’Evreux inspire l’enthousiasme et la persévérance, l’élégance et l’originalité !
Le jeune prince amoureux est parti et a vieilli ailleurs mais reste la vie de famille et l’amour de la vie. La comtesse d’Evreux me donne l’image d’une personne au dessus des barrières sociales et un brin audacieuse… je crois l’avoir vue au mariage de l’actuel comte de Paris malgré la recommandation de son neveu Jean ! J’oserai dire qu’elle fait un peu cougar mais c’est tant mieux car c’est agréable à mon regard et c’est sans arrière pensée ! Bonne anniversaire Madame et félicitations pour l’amour que vous portez à vos enfants et à vos petits-enfants !
Mélusine
24 octobre 2011 @ 12:11
Très heureux anniversaire à la belle comtesse d’Evreux.
corentine
24 octobre 2011 @ 13:15
Bon anniversaire Madame
j’aime beaucoup cette princesse, elle est digne
c’est une de mes préférées avec sa belle soeur, la princesse Marion
Mayg
24 octobre 2011 @ 13:21
Ce que j’aime avec cette princesse c’est qu’elle au moins elle travail.
Julien
24 octobre 2011 @ 13:35
Joyeux anniversaire à Madame la Comtesse d’Évreux!
Gérard
24 octobre 2011 @ 13:50
Le fait que le père de la princesse ait été assassiné et que cet officier ait été, semble-t-il, pétainiste, ne signifie pas pour autant qu’il se soit rendu coupable de méfaits. Mais rappelons tout de même qu’à l’époque de son mariage le prince Michel suivait immédiatement le comte de Clermont et ses fils dans l’ordre de succession au trône et que nous n’étions que 22 ans après la fin de la guerre.
*Gustave
24 octobre 2011 @ 14:17
excusez mon ignorance de citoyen du Canada, mais qui étaient les FTP ??
glafouti
24 octobre 2011 @ 23:18
Franc Tireurs et Partisan une des composante(beaucoup dans cette organisation FTP étaient communistes mais pas seulement) de ses quelques héros et héroïnes ((LES RÉSISTANTS)) qui en des temps bien difficiles son restés debouts pour l’honneur de le France et de l’Europe !
J’espère *Gustave avoir répondue à votre interrogation !
Audouin
25 octobre 2011 @ 10:30
FTP (francs tireurs partisans) est le nom de la résistance armée créée en France métropolitaine par le Parti Communiste sur ordre des Soviétiques après la rupture du pacte entre Staline et Hitler en 1941.
Un grand nombre d’exécutions sommaires commises à la Libération en 1944 leur est imputée.
Audouin
marianne
25 octobre 2011 @ 12:28
Francs Tireurs Partisants , c’ est à dire membres du parti communistes , entrés en résistance après l’ invasion de l’ URSS par l’ Allemagne.
*Gustave
25 octobre 2011 @ 16:02
ahurissants ces événements, je vous remercie.
HRC
25 octobre 2011 @ 14:25
Audouin et Marianne ont raison sur la direction du parti communiste qui entre en résistance active après l’attaque de l’URSS, mais tort en disant que les FTP étaient tous communistes, c’est faux et là c’est Glafouti qui a raison.
certains sont allés vers les maquis FTP parce que c’étaient les plus proches localement, tout simplement.
le plus drôle, c’est que justement le pc a voulu ensuite les compter tous comme des militants, ce en quoi ils ont convaincu au moins Audouin et Marianne… mais pas les historiens qui ont bossé sur la question !
j’ai l’air de donner des bons et mauvais points, mais c’est pour redire à Gustave que l’histoire de cette période est très difficile à faire.
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:28
Chère HRC,
En effet, c’est très drôle de voir cet excellent Audouin tomber dans la propagande du « parti des fusillés » (ainsi s’était rebaptisé le PCF à la fin de la guerre, sans doute pour cacher certaines choses nettement moins glorieuses, mais passons…)
Bien à vous,
Alexis R.
Padraig
26 octobre 2011 @ 19:42
Cher Alexis,
Vous avez raison : si pour certains Français résister à l’envahisseur c’était être communiste ! Cela évoquerait aussi une certaine propagande collabo et ferait par la même occasion les affaires du « parti des fusillés »…
D’accord sur sa déclaration ci-dessus avec Glafouti.
Rappelons aussi parmi ces héros, que se trouvaient des patriotes royalistes dont parle si bien le livre de François-Marin Fleutot sur les « royalistes dans la Résistance ». Ces derniers se trouvaient souvent au coude à coude avec des militants communistes ou autres. La priorité étant alors de se débarrasser des occupants et de leurs complices français. L’Amiral Darlan n’était certainement pas du camp de ceux qui résistaient !
Alexis R
27 octobre 2011 @ 09:50
Cher Padraig,
Tout à fait d’accord avec vous!
Je ne connais pas le livre que vous cites, je vais me renseigner sur le sujet, c’est certainement passionnant!
Ne trouvez-vous pas curieux de voir toujours la même pensée, sous différents travestissements certes, sous la plume de certains légitimistes?
Bien amicalement à vous,
Alexis R.
padraig
27 octobre 2011 @ 13:56
Cher Alexis,
Quelques renseignements complémentaires puisque je vois que ce livre vous intéresse… et peut intéresser d’autres de nos amis :
« Des royalistes dans la Résistance »
Éditions : Flammarion
Auteur : François-Marin Fleutot
1ère édition : avril 2000
L’auteur a écrit en exergue de son livre : « Aux royalistes, aux femmes et aux hommes de toutes opinions qui se sont dressés et ont combattu pour chasser hors de France, hors du monde, l’aberration nazie »
Je viens de vérifier, ce livre est toujours disponible sur le site internet de la FNAC.
Bien à vous.
PS : J’espère avoir l’occasion de vous rencontrer à l’Assemblée générale de l’Association Gens de France vendredi 4 novembre.
Phil
24 octobre 2011 @ 14:47
Pour rappel, rien dans la tradition monarchique française, ne requiert l’égalité de naissance en cas de mariage. Seule l’autorisation du « Roi » ou du Chef de Famille est nécessaire !
Tonton Soupic
25 octobre 2011 @ 13:11
Non, Phil, l’autorisation du Roi n’est pas nécessaire et un prince peut même se marier *contre* l’avis du Roi. Exemples : Louis XI, Gaston d’Orléans, et il y en a probablement d’autres.
Lorraine
24 octobre 2011 @ 14:53
Permettez-moi d’y ajouter mon grain de sel.
Certes, la princesse Béatrice « a de beaux restes » pour son âge, mais il semble que le Botox et autres liftings soient passés par là.
Je ne pense pas qu’elle se levait la nuit pour s’occuper d’un bébé pleurant. Je la vois mal passer l’aspirateur, faire la cuisine… Avec un mari et quatre enfants, son emploi de directrice chez Dior ne devait pas lui en laisser le temps.
Bon anniversaire, Madame !
DENIS
24 octobre 2011 @ 16:41
S’il est vrai que le père de la Ctesse d’Evreux a connu une fin peu glorieuse, en 1944, qui s’explique par son attitude pendant la guerre, le comte de Paris était mal venu de lui reprocher quoi que ce soit, de façon posthume, son attitude propre durant les années de conflit n’ayant pas laissé de souvenir spécialement digne d’éloges, ce que le Gal de Gaulle a toujours regretté , peut-être le lui a t’il reproché…
Charlanges
24 octobre 2011 @ 17:43
Le comte de Paris ne s’est pas opposé au mariage de son fils Michel parce que Béatrice de Pasquier de Franclieu qui appartenait à une très vieille famille d’extraction reconnue noble en 1634 n’était pas de sang royal (il a accepté de très bon coeur les alliances Sabran-Pontevès et de Sambucy de Sorgue) mais parce que le père de Béatrice, Bruno, était mort à 30 ans dans les règlements de compte de l’épuration. Tout aussi ennuyeux, le chef de famille, le marquis de Franclieu, petit cousin de Bruno, était alors exilé en Argentine après avoir travaillé durant la guerre avec Darquier de Pellepoix au commissariat aux affaires juives. En 1967, alors que le comte de Paris « dialoguait » avec le général de Gaulle qui était très à cheval sur le sujet, cela faisait quelque peu désordre.
Lorsque, plus tard, les relations se sont apaisées, la princesse Béatrice a entretenu les meilleures relations avec ses beaux-parents. Elle a pu ainsi dire à Vincent Meylan qui le rapporte dans son livre « Contre-enquête sur le comte et la comtesse de Paris » : » En fait, j’ai adoré mes beaux-parents. Ma belle-mère avait une qualité rare, elle était juste. elle n’a jamais fait de différences entre ses petits-enfants. Mon beau-père était un personnage extrêmement séduisant, sympathique. Il m’écrivait des lettres adorables. Il me disait toujours de l’appeler Oncle Henri, et je l’appelais toujours Monseigneur. Une fois que les choses ont été calmées, je n’ai plus rien eu à leur reprocher. Compte tenu de ce qu’ils étaient, de leur milieu, de leur génération, leurs réactions au début de notre mariage avaient été absolument normales ».
Faut-il, comme certains membres de ce site,peut-être entraînés par leurs sentiments anti-orléanistes, se montrer plus sévères et intransigeants que la princesse elle-même ? Sincèrement, je ne le crois pas.
ARAMIS
24 octobre 2011 @ 21:00
Tout est dit, par la principale intéressée elle-même, qui fait preuve de moins de ressentiment que ne se croient obligés d’en exprimer ceux qui sont mus par leur seule hostilité contre les Orléans et feu le comte de Paris.
HRC
24 octobre 2011 @ 22:05
Charlanges, j’ignorais pour le marquis de Franlieu. Il y aurait eu beaucoup de bruit à l’époque autour de sa famille si une Pasquier de Franclieu était devenue Duchesse d’Orléans. 1967..
Vraiment, Palatine, vous avez là la réponse à votre question sur l’attitude de la mère et la grand-mère de la Princesse Béatrice.
marie-françois
24 octobre 2011 @ 22:24
merci de votre message, Charlanges .
Certaines le liront, il faut l’esperer bien qu’elles préférent écrire sans lire …
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:30
Merci d’avoir rétabli la vérité, Charlanges.
Tout est dit.
Bien à vous,
Alexis R.
Danielle
24 octobre 2011 @ 19:07
Moi aussi je suis estomaquée par la décision de sa mère et de sa grand mère et le comte de Paris qui est intransigeant termine sa vie avec une roturière, on croit rêver !!
Bon anniversaire à cette princesse qui a trop usé de la chirurgie esthétique qui la rend presque méconnaissable.
Alexis R
27 octobre 2011 @ 11:35
Danielle,
La roturière en question était la gouvernante de Monseigneur, et rien d’autre.
Alexis R.
Nemausus
31 octobre 2011 @ 15:19
encore un mensonge de plus : « les ténébreuse affaires du comte de Paris » p210 la cour d’appel parlant de Mme Friesz comme « la compagne » de feu Henri d’Orléans !
shandila
24 octobre 2011 @ 19:07
Une belle dame. Je ne la « connais » pas particulièrement, mais le fait de travailler, sa discrétion sans faille quant aux histoires familiales des Orléans, me la rende sympathique.
Actarus
24 octobre 2011 @ 19:08
Bon anniversaire à S.A.R. la princesse Michel d’Orléans.
C’est incroyable de faire peser sur les enfants les fautes de leurs parents (ou grands-parents, etc.). La princesse n’est pas responsable de ce qu’a fait son père durant l’Occupation.
Je ne reviendrai pas sur l’attitude contestable du feu comte de Paris, mais si Actarus pouvait remonter le temps, il suggèrerait à Mme O’Neill de rendre au prétendant la monnaie de sa pièce et ainsi de refuser le consentement à sa fille en raison des circonstances mystérieuses de la mort… de l’amiral Darlan. ;-)
HRC
24 octobre 2011 @ 21:53
ah, chic, ça y est, et ça vient d’Actarus.
Darlan…
ça fait quelque temps que je pense que les violences du groupe légitimiste de ce blog viennent non de l’échec de la restauration espérée en vain par le défunt Comte de Paris, mais de ses liens avec le général de Gaulle.
je laisse les lecteurs du blog se renseigner eux-mêmes sur Darlan, si c’est necessaire.
irremplaçable Actarus !
nb: je n’ai jamais approuvé aucun assassinat.
Alexis R
25 octobre 2011 @ 22:34
En effet chère HRC, l’amiral Darlan manquait encore à l’appel!
Je partage entièrement votre analyse du groupe légitimiste, du moins pour certains d’entre eux.
Bien cordialement à vous,
Alexis R.
HRC
26 octobre 2011 @ 09:23
bien sûr, du moins pour certains d’entre eux.
bonne journée à vous, Alexis R.
contente de vous savoir sur ce blog !
Alexis R
26 octobre 2011 @ 23:42
Vous me voyez également ravi de vous retrouver ici chère HRC, ainsi que Cosmo et Padraig!
Bien cordialement,
Alexis R.
Nemausus
29 octobre 2011 @ 12:27
Non mais vous croyez vraiment que les légitimistes peuvent jalouser la tartufferie dont fut victime Henri d’Orléans de la part du général de Gaulle ? :D
voici une phrase du général à propos de votre prétendant qui résume très bien ce qu’il en pensait : «Le comte de Paris à l’Elysée, pourquoi pas la reine des Gitans?»
(source: l’express du 26/08/1999)
alors les légitimistes n’ont vraiment aucune raison de jalouser cette relation où l’un des protagoniste fut roulé dans la farine par l’autre ! ;)
Charles
24 octobre 2011 @ 22:21
La famille Pasquier de Franclieu est illustre et le comte de Paris ne trouvait rien a redire concernant une alliance avec un membre de cette famille dont la filiation est prouvee depuis Charles, Seigneur de Franclieu, archer des Ordonnances du roi pour la compagnie de Monsieur de Montmorency qui servit dans les guerres d’Italie en 1520, 1530 et 1540, puis Gentilhomme ordinaire de Francois, duc d’Alencon, frere d’Henri III.
Jean, Charles Pasquier, ne en 1724, fut capitaine de cavalerie, Chevalier de Saint Louis et fut fait Marquis en 1724 par lettres patentes delivrees a Compiegne en juillet 1767 et enregistres au Parlement de Toulouse le 3 septembre 1767.
Il laissa deux fils Francois, capitaine au regiment de Bourbon-Dragons, mort sans descendance en Emigration et Jean Anselme, capitaine au regiment Royal-Cravatte, chevalier de Saint Louis qui fit toutes les campagnes de l’Emigration en Espagne.
A sa mort en 1761 le petit-fils de Jean Francois,, comte de Franclieu, Anselme (1804-1877) releva le titre de Marquis de Franclieu. Ce dernier fut elu royaliste des Hautes-Pyrenees a l’Assemblee Nationale et fut l’un des chefs de groupe catholique d’extreme-droite dit des « Chevaux-legers ». Il fut aussi senateur et grand ami du prince Henri d’Orleans, duc d’Aumale.
Cette Maison a donne des marechaux de camp, des Chevaliers de Saint Louis, un chevalier de Malte sous Louis XVI et un senateur sous Napoleon III.
On peut desormais ajouter qu’un membre de cette famille a ete l’epouse d’un
Fils de France.
Tonton Soupic
24 octobre 2011 @ 23:13
Actarus,
Je suis moi aussi un grand fan de Jennifer O’Neill, j’ai d’ailleurs vu de nombreuses fois Rio Bravo. Mais je ne vois pas ce qu’elle vient faire dans cette histoire, à moins qu’elle ait joué avec Eva Darlan, mais cela m’étonnerait…
Quoi qu’il en soit, vous avez bien raison et les enfants n’ont pas à subir les conséquences des actes de leurs parents. D’ailleurs, a-t-on jamais reproché au prince Michel l’affaire du panier de la chapelle ?
Charles
25 octobre 2011 @ 01:15
Les trois filles du feu Comte Bruno de Franclieu ont toujours su que les activites de leur pere durant la guerre et sa fin tragique les empecheraient de contracter certaines alliances. Beatrice n’est pas un cas exceptionnel, ses soeurs ont connu la meme situation.
C’est pourquoi Beatrice trouva non seulement normal que le Comte de Paris ne veuille pas entendre parler d’un mariage entre son fils Michel et elle-meme, mais n’aura aucune amertume pour le Chef de la Maison de France, qu’elle appreciait et respectait.
philippe h
25 octobre 2011 @ 15:19
Les commentaires de Charlanges et de Charles sont très clairs et l’on peut aisèment imaginer que , si la mère et la grand-mère de la comtesse d’Evreux ont suivi la position du comte de Paris, ce n’est pas par une quelconque allégeance ou une soumission passive au chef de la Maison de France, mais bien parce qu’il existait au sein de cette illustre famille un lourd contentieux en relation avec les événements de la dernière guerre. Les propos de la comtesse d’Evreux que rapporte dans son ouvrage Vincent Meylan illustrent bien cette réalité.
Par ailleurs, je ne peux que recommander la visite du château de Longpra, en Isère, demeure de la famille Pasquier de Francleu.
Sylvie-Laure
25 octobre 2011 @ 07:05
Une belle rétrospective, de la vie de Madame la Comtesse d’Evreux, qui a de beaux enfants.
Ma mère avait une phrase, qui fait réfléchir, sur les hommes et les femmes sous l’occupation Nazie..
Elle disait « il y a eu autant chez nous à cette époque, autant de bons Allemands que de mauvais Français » et je crois que ma mère formulait ainsi, ce que beaucoup pensaient bien sincèrement.
Sophie2
25 octobre 2011 @ 10:57
Quelqu’un serait-il si ces deux soeurs sont mariées?
Tonton Soupic
25 octobre 2011 @ 13:13
Oui, quelqu’un le sait-il ? Cela m’intéresse aussi. J’en prendrais bien une comme seconde épouse.
Actarus
25 octobre 2011 @ 16:02
Tonton Soupic, êtes-vous veuf ou polygame ? ;-)
Palatine
26 octobre 2011 @ 00:35
il y a aussi la solution « back street » .
JAusten
25 octobre 2011 @ 18:02
Qu’en penserait Tata Soupic ?
Palatine
26 octobre 2011 @ 18:08
Alexandre Dumas fils disait que la chaine du mariage est si lourde qu’il faut etre deux et parfois trois pour la porter.
HRC
25 octobre 2011 @ 11:33
pour Gustave.
Audouin donne 120000 morts par ce qu’on appelle « l’épuration », les chiffres officiels sont de 12000. Ce dernier chiffre est probablement inférieur à la réalité, le chiffre d’Audouin probablement très supérieur à la réalité, il serait bien en peine de donner le nom des victimes, alors que les 12000 ont un nom. Je répète que ce chiffre de 12000 est inférieur très probablement à la réalité.
les FTP : francs tireurs partisans, étaient les résistants-combattants à direction communiste mais certainement pas tous communistes ! certains de leurs dirigeants ont été d’ailleurs exclus après la guerre, pas pour leurs combats mais pour divergences idéologiques, politiques.
Officiellement les FTP ont fusionné avec les FFI en 1943, mais la fusion réelle ne s’est faite complètement que dans l’armée régulière constituée fin 44. Pendant la libération de Paris, le même brassard recouvrait des engagements différents, des comportement différents souvents.
L’été 44 a été une période complexe avant que l’autorité du gouvernement provisoire ne s’installe vraiment. Des groupes, parfois dits « corps-francs », parfois pas bien connus ont eu aussi des actions pas toujours revendiquées.
et ceci, Gustave, n’est pas spécifique à la France : les pays occupés comme Belgique Danemark Novège ont connu les mêmes problèmes avec des variantes, bien sûr, et la même difficulté à en faire une étude historique sérieuse, partout il a fallu attendre que le temps permette plus d’objectivité.
je dis bien plus d’objectivité, ce qui est très difficile pour les périodes qui ressemblent à des guerres civiles.
HRC
25 octobre 2011 @ 14:08
je crois devoir préciser que le mot « corps-francs » s’applique à des groupes de combat de choc, pas à un choix politique. On dirait aujourd’hui commandos, je crois.
Audouin
25 octobre 2011 @ 15:26
Vous avez raison, HRC. J’ai commis un lapsus calami: le chiffre de 120 000 concerne, non le nombre d’exécutions sommaires mais celui des personnes jugées à la Libération par des cours de justice constituées à la hâte.
L’épuration sauvage n’en demeure pas moins impressionnante: entre 8000 et 12000 Français et Françaises, selon les sources, passées par les armes sans jugement.
Audouin
HRC
25 octobre 2011 @ 19:24
j’apprécie la rectification.
*Gustave
25 octobre 2011 @ 16:13
Je vous suis reconnaissant, merci de m’éclairer. Je lis en ce moment La Vie des Français sous l’Occcupation de H Amouroux. J’en ai des cheveux gris.
HRC
25 octobre 2011 @ 19:28
le vivre fut pas mal non plus….
Michael
25 octobre 2011 @ 16:36
http://www.vanitatis.com/noticias/2011/10/25/rios-de-champan-en-el-cumpleanos-gitano-de-beatrice-dorleans-16283/
voici un lien qui relate l’anniversaire de Madame la Comtesse d’Evreux. On y apprend que Madame a décrété quatre jour à Marbella pour fêter son anniversaire en compagnie des ses quatre enfants. Ces derniers sont venus de France, d’Angleterre, de Portugal et des Etats-Unis. La fête était intime, il ne faut pas oublier les deux chiens beagle de la Princesse avec lesquels elle voyage. Parmi les cadeaux qu’elle a reçu, on peut voir des livres, un bouquet de fleurs, un pendentif et un billet pour l’opéra de Gênes. La petite s’est rendue à club de Marbella où le responsable du lieu a offert un menu français à la Princesse. Ils ont alors ouvert une bouteille de Champagne, veuve Cliquot.
Il ne nous reste plus qu’à souhaiter un joyeux anniversaire à la princesse Michel de France.
Charles
25 octobre 2011 @ 19:25
La famille de Franclieu entretient d’excellents rapports avec la Maison de France.
Le prince Michel de France etait d’ailleurs un grand ami du propre cousin de sa future epouse.
Le 8 octobre dernier Yolande de Franclieu, propre soeur de la comtesse d’Evreux, a tenu a participer aux festivites Eudoises en hommage a la comtesse de Paris defunte.
Yolande de Franclieu etait assise lors de la conference et de l’assemblee Generale au premier rang du theatre du chateau au cote de la famille royale. Elle etait placee a la droite du baron Francois-Xavier de Sambucy lors du diner de cloture.
Yolande s’est entretenue un long moment avec le Chef de la Maison de France et a dit l’attachement que sa mere Mme O’Neill et elle avait pour la defunte comtesse de Paris.
La soeur de la comtesse d’Evreux a meme achete a la boutique du chateau quelques souvenirs lies a la comtesse de Paris.
Un petit Belge
25 octobre 2011 @ 21:02
Même s’ils gardent de l’estime et du respect l’un pour l’autre, je ne comprends pas pourquoi ce couple ne divorce pas. La situation est désormais bien connue de tous. Le prince Michel a refait sa vie et apparaît régulièrement en public aux côtés de sa nouvelle compagne.
Caroline
25 octobre 2011 @ 23:33
A ‘Un petit Belge’,je me suis pose la meme question que vous dans mon commentaire precedent! Peut-etre,la comtesse d’Evreux ne veut pas perdre son titre de noblesse si elle divorce officiellement de son mari!
marie-françois
25 octobre 2011 @ 23:13
Et pourquoi voulez vous qu’ils divorcent à 70 ans ? pour se remarier ?
Soyez un peu sérieux !
Caroline
26 octobre 2011 @ 10:30
A Marie-Francois,ils devaient divorcer depuis 19ans puisqu’ils se sont deja separes en 1992!
Nemausus
31 octobre 2011 @ 21:25
Ben la duchesse d’Albe l’ayant fait, pourquoi pas Béatrice d’Orléans ? :D
surtout qu’il me semble que l’éphèbe qui l’accompagnait à la dernière soirée de la Jet-set ferait très bien l’affaire non ? ;)
Mary
27 octobre 2011 @ 18:41
Bon Anniversaire!
Et quelle jolie femme,à 70 ans!
Gilles
31 octobre 2011 @ 14:48
S’ils ne divorcent pas…c’est peut etre aussi tout simplement qu’ils ont le respect du rang auquel ils appartiennent….c’est un peu demodé…mais Mon Dieu, si le Comte de Paris actuel en avait fait autant, le Maison de France n’en serait pas là…