Au Théâtre de la Zarzuela à Madrid, la reine d’Espagne a assisté à au gala d’hommage à la danseuse Alicia Alonso. (Copyright photo : site de la monarchie espagnole)
Alicia Ernestina de la Caridad dei Cobre Martínez Hoy, épouse Alonso, est une danseuse et chorégraphe cubaine née à La Havane en 1920.
Nommée étoile, ses versions des grands ballets classiques sont connues internationalement :
A l’Opéra de Paris (Giselle, Grand pas de quatre, La Belle au bois dormant), à l’Opéra de Vienne et au Théâtre San Carlo de Naples (Giselle), à l’Opéra de Prague (La Fille mal gardée) et à la Scala de Milan (La Belle au bois dormant).
A 92 ans, elle dirige toujours le « Ballet Nacional de Cuba » qu’elle a crée.
En 2002, elle est nommée à l’UNESCO pour sa contribution au développement et à la sauvegarde de la danse classique.
A A.Lin,bien merci pour votre commentaire sur le beau parcours de la vie de la célèbre danseuse Alicia Alonso!
Sofia d’Espagne est bien élégante avec sa courte robe de soirée!
J’admire beaucoup la Reine d’Espagne pour sa dignité devant les épreuves,et son bras posée familièrement sur l’épaule de Mme Alonso témoigne également de sa proximité envers autrui,de sa bienveillance…Que suis pas à pas sa ravissante belle-fille Letizia,avec l’indépendance que lui permet son époque et la modernité en plus…
92 ans ! c’est extraordinaire, d’autant qu’il me semble que cette danseuse est pratiquement aveugle depuis très longtemps ; la reine Sophie en effet a dû apprécier cet hommage.
Quand on est mélomane comme la reine d’Espagne, on ne peut qu’aimer les ballets, qui transportent dans un monde de grâce, de beauté et de poésie et apprécier les artistes de grand talent tels que la danseuse et chorégraphe Alicia Alonso mise à l’honneur ce soir-là.
Je vous assure, Mélusine, que les deux choses ne vont pas obligatoirement de paire.
On peut être mélomane, c’est mon cas, et ne pas apprécier particulièrement les ballets, surtout les grands ballets classiques, je parle de ceux du XIXème siècle (les choses s’arrangent un peu avec Stravinski et Nijinski), qui sont assez souvent des pensums d’un académisme ennuyeux autant qu’indigeste.
Bien sûr, pierre-yves, la passion m’égare. Je crois que c’est Georges Balanchine qui disait que la danse était « la visualisation de la musique » et il m’est impossible de dissocier les deux.
J’aime autant « la bayadère » de Marius Petipa, Français fondateur de l’Ecole Russe de Ballet de St Pétersbourg, que les oeuvres de l’Américain natif de St Pétersbourg Georges Balanchine, qui créa notamment « le bourgeois gentilhomme » pour le félin Rudolph Noureev, que le « Boléro de Ravel » du Français Maurice Béjart fondateur à Bruxelles du Ballet du XXème Siècle, ainsi que le « Roméo et Juliette » du Tourangeot Jean Christophe Maillot qui dirige avec brio les Ballets de Monte Carlo, etc…
Qu’ils soient académiques, romantiques, modernistes, avant-gardistes, les ballets et ce qu’ils suscitent d’émotions, de poésie et de haute valeur technique de la part des danseurs, leur faculté de dompter leur corps et transformer la musique en mouvement m’enchantent.
Tout le monde ne partage pas cet engouement, hélas, mais j’ai la satisfaction de constater, à chaque fois que j’assiste à l’un de ces spectacles, en France ou à l’étranger, que les salles sont bien pleines et je m’en réjouis pour les artistes.
En dépit d’une quasi-cécité, Alicia Alonso a été une reine de la scène. Elle avait une façon de placer des repères afin de se positionner parmi ses partenaires. Elle est surtout connue pour son interprétation de Giselle, rôle qu’elle a dansé jusqu’à 62 ans. Il y a des vidéos sur You Tube. Franchement, c’est un exploit, vu la difficulté du rôle pour les articulations…
Rencontre de deux grandes dames , dans des registres bien différents !
La reine Sofia, très élégante, semble vraiment apprécier la rencontre avec cette superbe et impressionnante diva !
on peut admirer cette grande artiste mais ne pas oublier qu elle a toujours soutenu le regime COIMMUNISTE cubain avec qui elle entretient des liens etroits ….
celia72
17 mars 2012 @ 09:07
Une de nos plus grandes ballerines, bonne journée à tous.
Danielle
17 mars 2012 @ 10:26
En tant que mélomane, la reine ne pouvait pas manquer cet hommage.
A.Lin
17 mars 2012 @ 11:26
Alicia Ernestina de la Caridad dei Cobre Martínez Hoy, épouse Alonso, est une danseuse et chorégraphe cubaine née à La Havane en 1920.
Nommée étoile, ses versions des grands ballets classiques sont connues internationalement :
A l’Opéra de Paris (Giselle, Grand pas de quatre, La Belle au bois dormant), à l’Opéra de Vienne et au Théâtre San Carlo de Naples (Giselle), à l’Opéra de Prague (La Fille mal gardée) et à la Scala de Milan (La Belle au bois dormant).
A 92 ans, elle dirige toujours le « Ballet Nacional de Cuba » qu’elle a crée.
En 2002, elle est nommée à l’UNESCO pour sa contribution au développement et à la sauvegarde de la danse classique.
dominique
17 mars 2012 @ 18:45
J’aime beaucoup les ballets classiques!
Merci A.Lin, pour ses précisions sur la danseuse étoile: Madame Alicia Alonso.
Caroline
17 mars 2012 @ 22:16
A A.Lin,bien merci pour votre commentaire sur le beau parcours de la vie de la célèbre danseuse Alicia Alonso!
Sofia d’Espagne est bien élégante avec sa courte robe de soirée!
Cécilia
17 mars 2012 @ 12:12
J’admire beaucoup la Reine d’Espagne pour sa dignité devant les épreuves,et son bras posée familièrement sur l’épaule de Mme Alonso témoigne également de sa proximité envers autrui,de sa bienveillance…Que suis pas à pas sa ravissante belle-fille Letizia,avec l’indépendance que lui permet son époque et la modernité en plus…
Claudia
17 mars 2012 @ 12:25
92 ans ! c’est extraordinaire, d’autant qu’il me semble que cette danseuse est pratiquement aveugle depuis très longtemps ; la reine Sophie en effet a dû apprécier cet hommage.
Mélusine
17 mars 2012 @ 13:35
Quand on est mélomane comme la reine d’Espagne, on ne peut qu’aimer les ballets, qui transportent dans un monde de grâce, de beauté et de poésie et apprécier les artistes de grand talent tels que la danseuse et chorégraphe Alicia Alonso mise à l’honneur ce soir-là.
pierre-yves
18 mars 2012 @ 13:51
Je vous assure, Mélusine, que les deux choses ne vont pas obligatoirement de paire.
On peut être mélomane, c’est mon cas, et ne pas apprécier particulièrement les ballets, surtout les grands ballets classiques, je parle de ceux du XIXème siècle (les choses s’arrangent un peu avec Stravinski et Nijinski), qui sont assez souvent des pensums d’un académisme ennuyeux autant qu’indigeste.
Mélusine
19 mars 2012 @ 17:06
Bien sûr, pierre-yves, la passion m’égare. Je crois que c’est Georges Balanchine qui disait que la danse était « la visualisation de la musique » et il m’est impossible de dissocier les deux.
J’aime autant « la bayadère » de Marius Petipa, Français fondateur de l’Ecole Russe de Ballet de St Pétersbourg, que les oeuvres de l’Américain natif de St Pétersbourg Georges Balanchine, qui créa notamment « le bourgeois gentilhomme » pour le félin Rudolph Noureev, que le « Boléro de Ravel » du Français Maurice Béjart fondateur à Bruxelles du Ballet du XXème Siècle, ainsi que le « Roméo et Juliette » du Tourangeot Jean Christophe Maillot qui dirige avec brio les Ballets de Monte Carlo, etc…
Qu’ils soient académiques, romantiques, modernistes, avant-gardistes, les ballets et ce qu’ils suscitent d’émotions, de poésie et de haute valeur technique de la part des danseurs, leur faculté de dompter leur corps et transformer la musique en mouvement m’enchantent.
Tout le monde ne partage pas cet engouement, hélas, mais j’ai la satisfaction de constater, à chaque fois que j’assiste à l’un de ces spectacles, en France ou à l’étranger, que les salles sont bien pleines et je m’en réjouis pour les artistes.
Livia
17 mars 2012 @ 14:49
Merci Alin de rappeler tout cela sur cette ballerina asoluta!
francesca
18 mars 2012 @ 00:03
Merveilleuse Alicia Alonso,qui a tant transmis. Merveilleux Ballet Nacional de Cuba.
Princesse Alberta
18 mars 2012 @ 00:13
En dépit d’une quasi-cécité, Alicia Alonso a été une reine de la scène. Elle avait une façon de placer des repères afin de se positionner parmi ses partenaires. Elle est surtout connue pour son interprétation de Giselle, rôle qu’elle a dansé jusqu’à 62 ans. Il y a des vidéos sur You Tube. Franchement, c’est un exploit, vu la difficulté du rôle pour les articulations…
Tatami
18 mars 2012 @ 00:39
Rencontre de deux grandes dames , dans des registres bien différents !
La reine Sofia, très élégante, semble vraiment apprécier la rencontre avec cette superbe et impressionnante diva !
Lisa
18 mars 2012 @ 03:01
rendons à César ce qui est à César merci Wikipédia……….
Aliénor
18 mars 2012 @ 13:08
Oui mais encore faut-il ne pas estropier le nom !!!
Alicia Ernestina de la Caridad del Cobre y Martínez del Hoyo
Ce qui est intéressant c’est de voir ses efforts face à la fuite permanente des danseurs cubains.
Et que va-t-il en être de sa succession ?
jay
18 mars 2012 @ 12:46
on peut admirer cette grande artiste mais ne pas oublier qu elle a toujours soutenu le regime COIMMUNISTE cubain avec qui elle entretient des liens etroits ….