Sublime pour les uns, scandaleuse pour les autres, martyre de sa foi ou comploteuse frénétique, complice de l’assassinat du roi son époux ou victime d’abominables machinations, créature aveuglée par la passion ou femme assumant sa liberté, Mary Stuart ne saurait laisser indifférent. Sa fin tragique, qu’elle a su affronter avec dignité et panache, pare sa mémoire d’une aura romantique qui a sans doute fortement contribué à masquer les ombres d’un parcours erratique et d’une personnalité aussi complexe que déroutante. Son destin est indissociable de celui d’une autre icône du XVIe siècle, Elisabeth lre d’Angleterre. Entre Marie, plus femme que reine, et Elisabeth, plus reine que femme, s’établit une étrange relation sur fond de fascination/répulsion, de conflit d’ambition, d’oppositions confessionnelles qui, dans le droit fil de la tragédie grecque, ne peut se clore que par l’élimination de l’une d’elles.
Ce sera Marie… parce qu’elle est la plus faible? Ou la plus fautive ? Après sa très remarquée contre-enquête sur le procès des Templiers, l’auteur livre ici un travail rigoureux d’investigation et d’analyse uniquement basé sur les faits avérés, les actes authentifiés des protagonistes et les seuls documents validés par les meilleurs historiens. Cet essai, qui se lit comme un roman, apporte des réponses objectives et argumentées aux questions que la destinée de Marie Stuart ne cesse de susciter depuis cinq siècles. Biographie de l’auteur Dominique Labarrière est auteur de romans et de documents portant sur de grandes affaires judiciaires. (Source : maison d’édition Pascal Galodé – Merci à Anne P.)
« Marie Stuart, sainte ou putain ? », Dominique Labarrière, Editions Pascal Galodé, 2012
Claudia
17 avril 2012 @ 08:11
le livre est sans doute intéressant mais pourquoi mettre des formules racoleuses telles que « sainte ou putain » ? ceux qui sont intéressés par le sujet le liront, les autres non, je trouve que c’est inutile d’en rajouter.
*gustave
17 avril 2012 @ 16:41
J’opterais pour le second.
Cécilia
17 avril 2012 @ 08:38
Un ouvrage biographique qui doit être passionnant et beau comme un roman,plus encore d’être axé sur un personnage ayant existé…je vais essayer de me le procurer.Au Liban,c’est pas gagné,mais je vais essayer,merci Régine!
marianne
17 avril 2012 @ 09:03
Ce titre est tout à fait déplacé , qui porte un jugement de valeur anachronique et sexiste sur la liberté sexuelle d’ une femme.
Bien sûr , la même liberté de la part d’ un homme le fera traiter de séducteur , vert-galant etc …
Rien qu’ à cause de ce titre , je n’ achèterai pas le livre .
val
17 avril 2012 @ 12:55
Eh toc!!! bien dit moi non plus jene l’acheterai pas
Alexandre
17 avril 2012 @ 16:58
Tout à fait d’accord avec vous Marianne. Marie Stuart a eu une vie extraordinaire, jalousée et condamnée à mort par sa cousine Elisabeth, et ce titre est racoleur et même vulgaire. Dommage si l’ouvrage en valait la peine, le titre gâche tout!
Caroline
17 avril 2012 @ 09:37
Je n’apprécie pas beaucoup le dernier mot ‘irrespectueux’ du titre de ce livre relaté sur une Reine d’Ecosse!J’aurais préféré ‘dévergondée’,ce n’est que mon avis personnel!A lire aussi l’autre livre ‘Marie Stuart,la reine ardente’ écrit par Isaure de Saint-Pierre!
Peleo
17 avril 2012 @ 12:01
Vous présentez cet ouvrage comme bien documenté et c’est tant mieux. Hélas le titre est tout à fait rédhibitoire. Même Paris Match n’oserait pas.
Arielle
17 avril 2012 @ 13:19
Marie Stuart n’était ni sainte, ni putain. Elle était reine d’Ecosse et pouvait prétendre au trône d’Angleterre selon les lois dynastiques. Elle vivait à une époque troublée où les intrigues politiques, les enjeux dynastiques et religieux ont fait tomber bien des têtes.
Les ouvrages crédibles sur le plan de la recherche historique explorent la question dans toute sa complexité, à l’aide de sources primaires. Les ouvrages qui enferment un personnage dans des clichés racoleurs ne méritent pas d’être lus. Ils sont ce que l’on fait de pire en termes de vulgarisation.
Jean Pierre
17 avril 2012 @ 13:46
Mais qu’est ce que c’est que ce titre. Si les mots ont encore un sens, Marie Stuart n’était pas une putain. En plus je trouve qu’en être encore aujourd’hui à opposer la sainte et la putain relève d’un machisme de bas étage.
Jamais la biographie d’un homme ne porterait un tel titre.
Alexandre
19 avril 2012 @ 14:09
Vous avez tout à fait raison, Jean-Pierre, ce titre est stupide et je n’ai jamais vu l’équivalent concernant la biographie d’un homme. Amicalement.
Cécilia
17 avril 2012 @ 14:05
C’est pour bien démarquer,assez brutalement, les deux pôles en totales oppositions,et faire ressortir la dualité d’une personnalité complexe.
« Sainte ou dévergondée »,ça ferait nunuche,comme titre,ne trouvez-vous pas?…le mot cru n’est pas beau,il est vrai…Mais à notre époque,on n’a plus peur des mots.D’ailleurs,les commentateurs-télé me choquent,eux,parfois bien plus gravement.
Denis
17 avril 2012 @ 14:28
Quel titre bassement racoleur …et en plus quel qualificatif impropre! la reine d’Ecosse n’a que je sache, jamais fait commerce de ses charmes pour gagner sa vie…ce qui est la signification de l’adjectif dont on a cru, (sans doute pour mieux vendre)déshonorer le titre de ce livre…
MoniqueDN
17 avril 2012 @ 15:44
Deux adjectifs racoleurs qui ne conviennent en rien à cette reine. Je n’achèterai pas !
chaton
17 avril 2012 @ 16:56
Quoiqu’on dise quoiqu’on pense cette Marie , cette femme est comme toute ressemblante à nous femme du présent avec ses émotions , sa politique sa vie amoureuse malgré que certaines personnes peuvent écrire » putain » sans être à sa place et qui Marie avait agit en fonction certainement de ses pulsions.Dans ce cas , question : qui est victime , qui est coupable ? Parfois le coupable n’est pas celui ou celle que l’on croit n’est-ce pas ? Livre à lire oui et sans porter de jugement hatif
Mélusine
17 avril 2012 @ 17:44
Avec une rivale de l’envergure d’Elisabeth 1ère, pour la pauvre Marie « la messe était dite ».
D’abord très brièvement reine de France par son mariage avec François II puis reine d’Ecosse, Marie Stuart malgré ses trois mariages fut loin d’égaler le score d’Henri VIII, mais elle vécut dix ans de moins que lui.
Malgré le temps qui passe, son personnage continue d’inspirer les écrivains.
Caroline
17 avril 2012 @ 22:47
Mélusine,en effet,son personnage continue d’inspirer les cinéastes!Bonne nuit!
Bryan
20 juin 2012 @ 04:21
Etant interessé par la personne de Marie Stuart j’ai acheté ce livre qui malgrès sont titre plus que douteux est bien documenté. Un léger Bemol que l’on peut souligner, une prise de position trop appuyée mais que l’on retrouve souvent lorsque des religions sont en jeu.