A l’occasion de ses 30 ans d’exil, l’Impératrice Farah d’Iran a reçu un journaliste du journal allemand « Bild » (lien >). Elle évoque ses années douloureuses et le souvenir toujours aussi présent de son époux le Shah d’Iran. (Copyright photo : Bild)
Danielle
13 janvier 2009 @ 09:01
Merci de nous avoir transmis ce bel album.
Je serai toujours une admiratrice de cette Grande Dame.
minou
13 janvier 2009 @ 11:38
Une très grande dame cultivée , qui aime aussi la France ….
VeroniqueYéghiazarian
13 janvier 2009 @ 11:56
Hier j’ai acheté le journal Bunte , en allemand , mais je ne cromprends pas bien , je peux parler un peu mais pour lire c’est autre chose , ça avait l’air d’un long et bon article , car dans les journeaux français pour trouver un article sur Farah Diba , c’est dur. Je ne me lasse jamais de lire tout sur l’impératrice.
Conny
13 janvier 2009 @ 12:01
Oui, même si l’on doit lui reconnaître ses efforts non négligeables voire courageux à la révolution blanche, l’on ne saurait oublier une certaine partialité – dont elle a d’ailleurs fait preuve en tant qu’ auteur, dès qu’il s’agit de justifier ses propres actes. En effet, l’impératrice d’Iran , bien que plus lucide après 20 années d’exil, imposées par l’avénement malheureux, d’un régime « mollarchique », a tendance à occulter les évenements désastreux qui, tout au long du règne de Mohammad Reza Pahlavi, ont fait le lit du fondamentalisme religieux en Iran.
Laurent
13 janvier 2009 @ 12:40
je pense que son mari a voulu aller trop vite dans les réformes, on ne change pas les mentalités et les coûtumes d’un peuple aussi vite. Regardez depuis 1789, il a fallu attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que la France retrouve une certaine stabilité. Cependant, SMI l’Impératrice Farah est une femme formidable et remarquable qui a su traverser les épreuves avec une grande dignité.
Claude Patricia
13 janvier 2009 @ 15:57
J’aime beaucoup cette personne, qui fait preuve de courage et de dignité en toute circonstance, très intelligente et qui rend ce que la vie lui a donné, à sa façon, en répondant toujours avec simplicité aux jouralistes. J’ai failli pleurer avec elle, évocant le souvenir de ses proches défunts. Il y a parfois tant de souffrance en elle, j’espère qu’elle sera toujours entourée de l’affection de ses proches. Elle est comme Béatrix depuis la mort de son mari. Digne mais très humaine.
VeroniqueYéghiazarian
13 janvier 2009 @ 16:42
Je pense qu’elle sera toujours entourée de l’affection de ses enfants et petites filles et futurs petits enfants; et aussi de l’amitié des autres royautés et personnes cultivées ( personnes importantes dans la vie)Tout le monde l’a respecte et la populaltion française l’adorent.
cisca
13 janvier 2009 @ 19:00
CCertes, le Shan est en grande partie responsable de sa chute, mais si nous n’avions pas soutenu Khomeiny, le monde ne s’enporterait aujourd’hui que mieux. Les Iraniens, surtout les Iraniennes ont beaucoup perdu avec le Shah et nous aussi.
jean de lucerne
13 janvier 2009 @ 20:19
AHHHHHH la politique quant on remue cette choses il y a toujour des éfluve nausèabonde qui si échappe les pahlavi ont été victime de leurs propre system mais pouvaient-ils faire un autre politique??? Manipulè par la C.I.A(n’oubliont pas que nous etiont en pleine guerre froide) proche de L’U.R.S.S , le pétrole iranien etait déja très statègique et quant les pahlavi n’ont plus eu d’interet les amèricain les ont lachès(se qui est de bonne guerre mais peu honnorable somme toute).
Corentine
13 janvier 2009 @ 20:26
on n’entend plus parler de ses enfants : la princesse Farahnaz et le prince Ali-Reza
à ma connaissance, ils sont toujours célibataires et doivent vivre aux Etats Unis…
qui a des nouvelles ?
quant à la princesse Leila où est-elle enterrée ? Paris, Londres ou en Egypte avec son père
Régine
13 janvier 2009 @ 21:00
La princesse Leila est enterrée auprès e sa grand-ère Madame Diba à Paris
VeroniqueYéghiazarian
15 janvier 2009 @ 16:43
Demain cela fera 30 ans que l’impératrice est partie de Teheran avec son mari. Ses enfants étaient déjà partis en Amérique depuis quelques mois avant. Demain ça sera dur pour elle.30 ans sans revoir son pays sentir l’odeur des fleurs d »Iran , ne pas manger la nourriture de la terre iranienne. Ne pas entendre les gens parler dans la rue, d’ailleurs elle le dit souvent dans ses interwieuws.
Danielle
15 janvier 2009 @ 18:52
Nous aurons donc une pieuse pensée demain pour l’impératrice Farah que nous aimons tant.
Caroline
15 janvier 2009 @ 20:12
à l’attention de Véronique , puisque je maîtrise un peu la langue de Goethe… quelques passages de cet interview illustré de très belles photos :
« Quand je me sens angoissée dans ma vie , quand je suis tourmentée , alors je pense à lui .
Il me parle , il me donne du courage » , dit l’ancienne impératrice dans son interview , en évoquant son défunt mari le Shah, et poursuit :
« Les 30 dernières années eurent leurs heures difficiles voire pénibles. Quand vous pensez à votre pays natal , ce qui vous manque ce sont la nature , les paysages , les gens que l’on connaît , pas votre rang d’Impératrice de Perse .La vie de palais ne me manque pas : c’est une époque de ma vie , mais je ne le regrette pas. »
A propos de la première épouse de son mari , qui jusqu’à sa mort en 2001 vivait en exil à Paris , Farah affirme n’avoir jamais eu de contact direct avec l’ex impératrice Soraya :
« Je l’ai aperçue une fois par hasard dans la rue. Cependant , je ne me suis pas risquée à aller au devant d’elle .Je ne savais pas quelle serait sa réaction.
Plus tard , elle avoue l’avoir regretté : « Quand elle mourut , j’ai eu beaucoup de chagrin »
Le shah avait divorcé en 1955 puisqu’elle ne pouvait pas avoir d’enfant.
Plus loin elle évoque la disparition de sa fille Leïla , à l’âge de 31 ans , d’une overdose de somnifères :
« Chaque mère qui perd un enfant , a une blessure qui ne guérira jamais.
Je pense chaque jour à elle . Leïla était une fille très intelligente .Elle aimait la vie , avait beaucoup d’amis .Elle partait volontiers . Mais elle a commencé à souffrir de fatigue chronique .Elle a interrompu ses études .Des troubles alimentaires s’y sont ajoutés et elle a commencé à prendre des somnifères.
Une nuit , alors qu’elle avait pris beaucoup trop de divers médicaments , elle perdit la vie. »
A propos de ses activités , elle précise avoir des contacts avec des groupes divers et soutient le travail de son fils Reza. Chaque matin , sa première occupation est de lire ses mails en langue perse .
De la politique du président iranien actuel , l’impératrice parle peu si ce n’est pour dire que « ce qu’il prône est le contraire de ce que souhaitent les iraniens .Il se moque de la culture de l’identité et de la civilisation iraniennes. »
Cependant , malgré toutes ces divergences , Farah ne serait pas fermée à toute idée de rencontrer celui-ci « S’il était prêt à un dialogue , je ne le refuserais pas .Je le rencontrerais.
Il exprimerait ses arguments et moi les miens. » conclut-elle.
VeroniqueYéghiazarian
17 janvier 2009 @ 10:29
Merci pour la traduction