C’est à Friedrichshafen, propriété de son oncle le duc Carl de Wurtemberg et de sa tante la princesse Diane de France que la princesse Marie de France, fille du comte de Clermont (aujourd’hui comte de Paris) et de la duchesse de Montpensier a épousé le prince Gundakar de Liechtenstein.
Lors des fiançailles à Vienne, en présence du comte de Clermont, le mariage religieux avait été annoncé à Dreux où le mariage civil fut célébré le 22 juillet 1989, mais finalement il eut lieu le 29 juillet 1989 au Wurtemberg en l’absence du père de la mariée.
La princesse Marie avait choisi une robe chez Nina Ricci à Paris. Cette heureuse célébration fut l’une des dernières appartitions en public de la princesse Gina de Liechtenstein, parente du marié, qui devait s’éteindre le 18 octobre 1989.
Marie et Gundakar de Liechtenstein qui résident entre l’Autriche et le Brésil, ont eu 5 enfants : Léopoldine, Marie Immaculée, Johan Wenzel, Gabriel et Marguerite. (Copyright photo : Point de Vue)
Caroline
1 avril 2009 @ 08:16
Au moins,enfin,un mariage heureux avec 5 beaux enfants!
Renée
1 avril 2009 @ 09:00
Il semblerait que les petits enfants de feue la Comtesse de Paris ont mieux réussi leur mariage que leurs parents. Très peu de divorces dans cette génération.
conraad maring
1 avril 2009 @ 09:18
Pourquoi le Comte de Clermont etait absent?
Conraad
Pays Bas.
marc
1 avril 2009 @ 10:01
Puis-je faire une petite remarque.
Je vois que l’adjectif « feu » est souvent utilisé mais que son emploi correct ne semble pas connu de tous.
« Feu » est invariable sauf s’il est placé entre l’article (ou l’adjectif possessif) et le nom (cf. Le Bon Usage, art. 827).
On écrit dès lors :
Feu la Comtesse de Paris
La feue Comtesse de Paris.
A.Lin
1 avril 2009 @ 11:10
Merci Marc pour cette intéressante petite leçon de français !
Charles
1 avril 2009 @ 11:11
Princesse Marie est une grande Dame comme sa mère Madame la duchesse de Montpensier. Elle est radieuse, dynamique et digne d’être princesse de France. Elle voue une admiration sans faille a ses grands-parents Monseigneur et Madame et les a défendus publiquement. Sa vie est harmonieuse en famille et s’habille comme elle le souhaite et non en suivant les diktats de la mode.
Je suis déçu par sa trop grande discretion vis a vis des médias.
Peut-être que Vincent Meylan pourrait lui consacrer un reportage en famille a St Cristofen a l’occasion de ses vingt ans de mariage!
Ce serait une joie pour beaucoup d’entre nous.
Agnesina
1 avril 2009 @ 11:27
Quel diadème la princesse Marie portait-elle à cette occasion ?
minou
1 avril 2009 @ 11:28
à marc,
Vous avez bien fait de nous intervenir pour la grammaire , en effet , le mot feu n’est pas courant comme vous le dites si bien …..
J’ai pris note pour la prochaine fois …C’est bon à savoir
Renée
1 avril 2009 @ 11:37
Marc,
Merci pour votre remarque, j’en tiendrai compte ultérieurement. Il est vrai que cet adjectif est peu usité de nos jours.
Actarus
1 avril 2009 @ 11:49
Ce sont les feux de l’humour… ;-) Mais dès qu’on fait un peu d’humour sur un billet qui parle de cette famille on allume un incendie !
Clémentine
1 avril 2009 @ 13:44
Merci Marc pour ce rappel, il n’est pas superflu !
Danielle
1 avril 2009 @ 14:27
Je me souviens très bien de ce mariage, la robe est originale et me plait bien.
Audouin
1 avril 2009 @ 14:49
…Et en l’occurrence, l’expression idoine est, selon Littré: « la feue comtesse de Paris », puisqu’une autre comtesse l’a remplacée.En outre, Marc, il ne faut pas mettre de majuscule à comtesse.
Charles
1 avril 2009 @ 16:04
Agnesina,
Le diadème en diamants porte par la princesse Marie de France a l’occasion de son mariage était prête par la duchesse Sophie de Wurtemberg, cousine germaine de Madame la Duchesse de Montpensier.
Sophie de Wurtemberg avait propose ce diadème a la princesse Marie, lors des essayages de la robe de mariée Nina Ricci offerte par feu Monseigneur.
La duchesse Sophie, étant a l’époque la directrice du salon Nina Ricci.
Helka
1 avril 2009 @ 16:10
La princesse Marie était une mariée splendide et royale dans cette très belle robe de Nina Ricci, et c’est un réel plaisir de revoir cette photo: Merci.
Royauté-News
1 avril 2009 @ 16:27
Les titres royaux s’écrivent toujours avec une majuscule : la Comtesse de Paris.
Jean
1 avril 2009 @ 18:38
@ Marc et Audouin : vous avez raison d’apporter ces précisions. J’en profite pour remarquer que l’orthographe se trouve quelque fois « malmenée » sur ce site…
@ Charles : vous avez oublié d’ajouter que la princesse Marie était une mère aimante ;-) !
A.Lin
1 avril 2009 @ 19:53
Il est vrai, Audouin, que les titres, aussi hauts soient ils, ne sont que des noms communs et donc, ne porte pas de majuscule.
Je ne l’avais pas remarqué sur le message n° 4 de Marc, tant j’étais attentive à son utile leçon de français.
A.Lin
1 avril 2009 @ 20:05
Actarus,
L’humour est un feu qui vivifie et non une flamme qui dévore.
Laurent D
2 avril 2009 @ 10:38
J’avoue ne pas bien comprendre pourquoi la princesse Marie de France portait un diadème de la cousine de sa mère alors que l’écrin de son oncle est des plus importants.
La duchesse Diane aurait pu lui en prêter un ?
Sinon en ce qui concerne l’usage, il est vrai que l’on ne met pas de majuscule au titre de l’aristocratie mais bon pour la Comtesse de Paris, elle est la femme du chef d’une famille royale ; ce n’est pas un titre de noblesse donc par respect, il me semble de bon ton de mettre une majuscule.
Pour finir, dans des manifestations publiques si l’on présente une personne à une autre. La seule personne que l’on doit présenter avec son titre est un duc royal ou non. Un marquis, comte, vicomte ,baron sera présenté comme Monsieur X.
Charles
2 avril 2009 @ 11:31
Laurent D,
Princesse Marie ne se soucie guere du paraître et de la mode. La tante Sophie lui a propose un diadème lors des essayages. Elle l’a accepte de suite sans se poser plus de questions. Sachez que le choix d’un diadème est très peu important pour elle.
Lors du mariage civil du Dauphin, la princesse Marie a été critiquée ici pour son habillement, mais personne n’a remarque la magnifique émeraude qu’elle portait a son cou. Il s’agit vraissemblablement d’un motif central d’un diademe qu’elle portait en collier.
Audouin
2 avril 2009 @ 12:49
Réponse à Royauté-News n°16
C’est totalement inexact.Isabelle, comtesse de Paris, elle-même signait ses livres sans mettre de majuscule à son titre de courtoisie.Même sous l’ancienne monarchie, les titres royaux (des vrais, ceux-là)liés à des apanages accordés par le roi n’avaient pas de capitales: Philippe, duc d’Orléans, Philippe, duc d’Anjou, Louis Stanislas Xavier, comte de Provence, Charles, comte d’Artois, Charles-Ferdinand, duc de Berry, Henri, duc de Bordeaux, etc…. Ce dernier, en exil, signait Henri, comte de Chambord.Sans majuscule…
Enfin, même les titres de fils de France et de petit-fils de France n’ont pas de majuscule.
david tomaszyk
2 avril 2009 @ 13:24
charles, moi je l’avais remarqué, et même que ce pendentif faisait demi parure avec les jolies boucles d’oreilles… mais êtes vous certains que de si grosses pierres vertes soient des émeraudes ?
Charles
2 avril 2009 @ 14:07
David,
Pour avoir vu ce bijou de tres pres je pense qu’il sagit d’une tres belle emeraude. Ce bijou date probablement du XIX eme siècle et la monture est de belle qualite. Je pense qu’il s’agit d’un element d’un diademe XIX eme demontable.
Je ne suis pas surpris que la princesse Marie possede un tel bijou quant on sait que son beau-pere est un prince de Liechtenstein et sa belle mere une Thurn und Taxis.
david tomaszyk
2 avril 2009 @ 14:22
en effet charles, et je me souviens que sa bague de fiancaille est un héritage bragance…. j’espère que les filles de princesse marie feront des mariages égaux… elles sont vraiment ravissante, et quel arbre généalogique !
Charles
2 avril 2009 @ 15:13
David,
La bague de fiançailles de la princesse Marie de France fut celle d’une infante de Portugal epouse d’un prince de Thurn und Taxis, ancêtres du prince Gundakar de Liechtenstein.
Lors du bal précédant le mariage du duc héritier de Wurtemberg, princesse Marie portait une parure d’émeraudes. Et je pense que le pendentif proviendrait de ce diadème.
Les deux filles aînées de princesse Marie sont ravissantes et mériteraient de faire de beaux mariages pour la plus grande joie de Madame la Duchesse de Montpensier.
david tomaszyk
2 avril 2009 @ 16:11
oh charles ! il existe une photo avec cette parure d’émeraude ??? dans ma mémoire, la seule fois que j’ai vu la princesse marie avec un diadème après son mariage, il s’agissait d’un léger diadème de tuqoises… quel plaisir de pouvoir parler ainsi de la maison de france… merci
Royauté-News
2 avril 2009 @ 16:15
réponse à Audoin n°22 : tous les exemples que vous donnez correspondent à des critères différents : sous l’Ancien-Régime, on écrivait n’importe quoi ! Dans les cas que vous citez, ces titres suivent le prénom, la situation est donc différente, même si une majuscule serait plus appropriée. Dans un texte x ou y, lorsqu’on cite des personnages, par exemple dans un livre d’Histoire, cette règle n’existe pas. Mais lorsqu’on écrit dans une situation, un contexte où l’on traite les personnages royaux comme tels, on doit donner une majuscule à ces titres : article de revue spécialisée, discours devant ceux concernés, par exemple.
Les choses sont différentes, selon qui parle de qui : le possesseur d’un titre royal n’est astreint vis-à-vis de lui même qu’à une attitude digne qui lui attirera le respect de ceux qu’il croisera sur sa route. Il est libre, selon les circonstances, d’indiquer ses titres et noms comme bon lui semble.
La Comtesse de Paris avait raison de libeller ainsi, ou autrement, le titre de ses ouvrages : le dernier comportait un C majuscule : « L’album de ma vie ». Pour les porteurs de ces titres, autres que le chef de maison et même pour eux, ils n’ont qu’une importance très secondaire. L’important étant d’abord le prénom. Puis le nom, s’il y en a un.
Dans le titre d’un livre, ce n’est pas obligatoire de mettre des majuscules, car on pourrait en avoir à chaque mot du titre. Surtout s’il s’agit d’un livre à grand tirage, sachant aussi que depuis quelques années la tendance dans l’Edition est souvent de ne pas distinguer majuscules et minuscules… Ce n’est pas toujours laid d’ailleurs, et ne choque pas forcément, avec certains nouveaux caractères en « pavé ».
Pour le cas des Fils de France, on met, là encore selon le contexte, une majuscule ou une minuscule.
Quant au cas du Comte de Chambord, signant lui-même, il ne s’agit pas dans cet exemple d’un titre royal puisqu’il n’existait pas et a été inventé pour lui, à partir d’un cadeau offert. Il servait également de titre secondaire, volontairement modeste, correspondant à l’exil. Le contraire du titre de Duc de Bordeaux.
La règle aujourd’hui est de mettre une majuscule lorqu’on parle de titres royaux. Car nous vivons depuis longtemps dans l’époque où ces choses-là sont fixées depuis longtemps.
C’est ce que fait le Comte de Paris, fin connaisseur de tout cela. Ce n’est pas le cas de membres proches de sa famille. Mais justement il est intéressant de remarquer que les chefs de cette famille font toujours preuve d’un sens exact de ces questions et ne commettent jamais la moindre erreur.
Enfin, j’en profite pour rectifier une chose qui envahit depuis quelque temps certains articles du Net entre autres sur une très consultée pseudo-encyclopédie en ligne… la notion de titre de courtoisie correspond à quelque chose de précis, et de plus en plus, on emploie de manière fausse cette expression, la mettant partout pour désigner tout et n’importe quoi, c’est-à-dire surtout, des titres que celui qui s’exprime du haut de sa libre pensée ne reconnaît pas… Vertiges d’une improvisation libertaire assez proche des Commandements dictatoriaux que des experts auto-patentés en la matière sortent de leur poche…
Les titres d’une maison royale n’appartiennent qu’à elle-même ! Ils ont pleine valeur, et s’il est un endroit où cette notion de titre de courtoisie même élargie en sauce ne peut exister, c’est bien chez les familles royales !
(Je n’allonge pas ici mais j’en parlerai chez moi)
Charles
2 avril 2009 @ 17:23
David,
Ce fût un plaisir aussi pour moi de converser sur la Maison de France avec vous. Assisterez-vous au mariage de Senlis?
Audouin
2 avril 2009 @ 18:32
Réponse à Royauté News n°28
Du texte laborieux et pour le moins confus que vous nous livrez, j’extrais une seule phrase: »La règle aujourd’hui est de mettre une majuscule lorsqu’on parle des titres royaux. » De quelle règle, s’agit-il? Celle que Royauté-News s’est donnée en s’inspirant de la manie des journaux anglo-saxons qui collent des capitales à tort et à travers? Royauté-Niouzes s’imagine-t-il que ces boursouflures venues d’ailleurs font plus riche et plus joli?
Détrompez-vous, ces majuscules, contraires aux usages français, ne confèrent aucune… majesté à de soi-disant titres royaux. Ceux-ci ne sont plus que des noms d’opérette qui donnent l’illusion aux anciennes familles royales d’exister encore en rêvassant sur un passé de plus en plus vermoulu et poussiéreux…
Pierre V D
2 avril 2009 @ 19:16
cher audouin,
j’ apprécie régulièrement ici la pertinence et la justesse de vos propos trois remarques néanmoins d’ abord le titre de comte de paris n’ est pas un titre de courtoisie ça serait le rabaisser au rang de n’importe qui c’est plutôt un titre d’ usage ou un titre porté apanage n’ aurait plus de sens aujourd hui ensuite n oubliez pas que le langage internet rabote largement les textes et pas dans le sens du raffinement enfin en matière de majuscules effectivement on en met trop et maltapropos je me souviens d’ un séminaire a sciences po avec odon Vallet, aujourd hui spécialiste des religions ….les plus gros usagers des majuscules sont soit les royalistes les plus réactionnaires soit les marxistes les plus acharnés……..quand on vit dans le culte on écrit le Culte voire le Kulte laissons aller ça ne tache pas….et si ça leur fait plaisir………………..
Clémentine
2 avril 2009 @ 19:56
Audouin, je possède « Tout m’est bonheur » et « les chemins creux » dédicacés et signés Isabelle, Comtesse de Paris – avec un C majuscule.
Laurent D
3 avril 2009 @ 09:02
Clémentine,
Je possède aussi un ouvrage dédicacé de Madame « Haut de gamme, l’art de vivre à la française » ; il est signé Isabelle, Comtesse de Paris avec un C majuscule.
Charles
3 avril 2009 @ 11:33
Sur les cartons d’invitation rédiges par feu Monseigneur le Comte de Paris avait une majuscule a Comte.
Feue Madame signait avec un c majuscule a comtesse.
Feu Monseigneur signait avec un c majuscule a comte.
Audouin
3 avril 2009 @ 19:38
Charles,on écrit feu Madame…Vous avez déjà oublié?
Charles
4 avril 2009 @ 10:44
Audouin,
Merci pour votre remarque. J’avais déjà oublie la lecon.
Danielle Demers
5 juillet 2009 @ 06:54
La princesse Marie a-t-elle assisté au mariage de son frère Jean à Senlis?
Régine
5 juillet 2009 @ 09:13
A Danielle Demers
Oui la princesse Marie était bien présente avec son époux et ses enfants au mariage du prince Jean à Senlis
Anne D
5 juillet 2009 @ 09:41
Vous ne pouvez pas manquer les articles et photos dans la rubrique France !
Danielle
5 juillet 2009 @ 10:25
La princesse Marie était l’un des témoins de son frère.
Sophie2
10 mars 2010 @ 16:34
Elle ressemble beaucoup à son frère Jean.