Dans le vaste écrin de bijoux de la duchesse de Windsor, ce collier composé de 28 perles naturelles avec fermoir en diamants. Il provenait de l’héritage de la reine Mary. Le bijou qui était l’un des préférés de la duchesse de Windsor, fut créé par le joaillier Cartier. La duchesse le portait lors des funérailles de son époux. Il a été vendu après le décès de la duchesse de Windsor avec l’ensemble de ses joyaux. Le collier a ensuite été remis sur le marché des ventes aux enchères en 2007. (Copyright photo : Sotheby’s)
Pascale (37)
8 octobre 2012 @ 08:05
Il y a certainement une erreur de date dans le commentaire de Régine. Puisque ce collier provient de l’héritage de la Reine Mary, il fut créé par le joaillier Cartier en 1850 et non 1950. Qu’en pensez-vous ? Bonne journée à tout le monde de la Touraine sous la pluie ce matin.
Mélusine
8 octobre 2012 @ 16:37
Pascale,
J’ignore la date de naissance de ce collier de perles de la reine Mary.
Mais j’ai lu qu’après l’avoir reçu en héritage, le duc le fit un jour « remonter » par Cartier à qui il acheta du même coup, en 1950, un pendentif perle et diamants, afin de le compléter et l’offrir à Wallis.
La duchesse put ainsi porter ce collier avec ou sans le pendentif.
ROSE2
8 octobre 2012 @ 16:45
Pascale,
Je suis certaine qu’il n’y a pas d’erreur de dates. Le roi George V (père d’Edouard VIII et beau-père de Miss Simpson étant né le 03/06/1865 et décédé le 20/01/1936. Il a épousé la reine Mary le 06/07/1893.
Bien à vous
ROSE2
8 octobre 2012 @ 08:31
Vraiment magnifique surtout lorsque l’on aime les perles.
Mélusine
8 octobre 2012 @ 12:31
Ce collier fut peut-être le seul bijou reçu par le duc de Windsor de sa mère la reine Mary.
Il le fit remonter par Cartier et Wallis le porta souvent, avec un pendentif composé d’une grosse perle entourée de diamants, acquis chez le joaillier.
En 1987, la vente à Genève des bijoux de la duchesse par Sotheby’s avait atteint un record, sans doute jamais égalé depuis, réunissant une somme de 50 millions de dollars.
Très généreux et amoureux, le duc couvrait Wallis de bijoux somptueux et les joailliers de la place Vendôme doivent garder un souvenir ému de toutes ses commandes.
Il contribuait en outre très souvent à la création de ces chefs-d’oeuvre, passant de nombreuses heures auprès des dessinateurs auxquels il faisait des suggestions, faisant aussi parfois porter inscriptions datées et dédicaces sentimentales au revers de certaines pièces.
Stella
8 octobre 2012 @ 18:46
Curieux destin que celui d’un homme qui était appelé à régner et qui, ayant croisé la route d’une femme qui en fit son « caniche », ne passa plus son temps qu’à lui dessiner des bijoux…
Curieux aussi et assez révoltant qu’ayant failli à son destin, il ait dispodé d’une fortune telle qu’il puisse satisfaire tous les caprices de sa « maîtresse ».
Je sais, je suis cruelle, mais…puisque le duc aimait cela…
Leonor
9 octobre 2012 @ 11:47
Vous formulez parfaitement ce qui est aussi mon sentiment, Stella, de même que Hubert, ci-dessous.
Madame Simpson : une prédatrice.
Si le roi devenu duc aimait ça….
Palatine
9 octobre 2012 @ 14:01
Pour moi Wallis c’est la tête à claque par excellence. Elle m’inspire une folle antipathie mais j’admire tout de même son ascendant sur un être falot comme le duc de Windsor. Je crois, sans être sûre, que son pouvoir c’était de le maltraiter et de le traiter en petit garçon. Je n’ose penser à ce qui se passait dans leur intimité mais il y avait des endroits à Paris (le Chabanais, le 122) où l’on était équipé pour ce genre de fantasmes.
Elle avait aussi compris qu’il aimait les femmes androgynes et devait mourir de faim pour garder cette ligne impeccable. A part ça, ils furent heureux ensemble et eurent beaucoup de petits chiens.
Mélusine
9 octobre 2012 @ 17:19
En dehors des jugements de valeur concernant ce couple ayant défrayé la chronique, leur collection de bijoux a constitué parmi les plus beaux exemples de l’art joaillier français du 20e siècle.
Avec une prédominance pour les années 40 et 50 et la série des bijoux animaliers de Cartier (les félins, le flamant) ainsi que tous ceux en « serti clos » de Van Cleef, etc…
A ce titre, j’imagine que les joailliers, les collectionneurs et les historiens du bijou leur sont reconnaissants.
aubert
10 octobre 2012 @ 16:44
…et les couturiers qui lui reconnaissaient un goût indiscutable.
Mélusine
10 octobre 2012 @ 23:47
C’est exact, Hubert, car Wallis savait parfaitement choisir les robes qui mettraient ses bijoux en valeur.
Mélusine
10 octobre 2012 @ 23:57
Rectification : aubert, cette fois.
ROSE2
9 octobre 2012 @ 17:22
Palatine,
Votre com me fait beaucoup rire !
Kalistéa
9 octobre 2012 @ 19:32
Bonsoir chère Palatine ,j’ai terminé la lecture de votre paragraphe par un éclat de rire…Ce devrait être toujours comme çà…Mais hélas…
N’oublions pas qu’ils avaient de nombreux partisans,des « fleurs bleues » sensibles au « roman d’amour du siècle » qui seraient passés sur tout le malodorant bagage de la donzelle pourvu de scandaliser les vieilles ladies…
Sans l’intransigeance du 1e ministre de l’époque, les anglais auraient eu à supporter au lieu de la ronde et irréprochable Elisabeth,cette greluche anguleuse à l’ambition démesurée!
Elle aurait peut-être retroussé ses manches et accompagné son mari partout ,partout ,partout (sic);qui sait ?
Mais il faut voir que les anglais avaient à ce moment-là une merveilleuse solution de remplacement en la personne du duc d’York et de sa femme.
Mais tout de même ils l’ont échappée belle!!!
Bonne soirée,chère. k
Hubert
9 octobre 2012 @ 20:22
palatine vous ête s drôle…un bon heur…)
Stella
9 octobre 2012 @ 23:54
Peut-être (sans doute même) faut-il rechercher l’attitude d’Edouard dans l’éducation qu’il reçut…
La gouvernante des princes était sadique et le frère d’Edouard, qui régna à sa place, faillit mourrir de faim tant cette femme le martyrisait.
On peut s’interroger sur le rôle de Mary de TECK. L’époque voulait que la reine s’occupe peu de ses enfants, mais le minimum d’attention d’une mère digne de ce nom ferait, ce me semble, qu’elle s’aperçoive que ses enfants ne vont pas bien…
Curieuse tradition qui veut que ces enfants, appelés à une vie extraordinaire, soient si, peu préparés à l’affronter et traités beaucoup plus mal que les enfants lambda…
Hubert
10 octobre 2012 @ 13:04
stella vous faite s bien de rappeler la véritable maltrai tance subie par ces prince s.ceci explique souvent cela.
aubert
10 octobre 2012 @ 16:42
Les quatre princes en étaient très affectés. Quid de la Princesse Royale doont on ne sait pas grand chose?
Mélusine
11 octobre 2012 @ 00:03
Les conséquences des maltraitances sur les jeunes princes, évoquées par Stella, furent terribles, notamment pour le futur Georges VI : problèmes digestifs sa vie durant et bégaiement effroyable dont il eut toutes les peines du monde à se débarasser.
A quoi pensaient donc leurs parents ?
Mayg
8 octobre 2012 @ 12:54
Très beau collier.
patricio
8 octobre 2012 @ 13:36
voici l’ensemble de la parure
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/duchesswallispearls.jpg
http://i1183.photobucket.com/albums/x466/patlo1/collardeperlasdeladuquesaydeQMary.jpg
amities
patricio
Mélusine
8 octobre 2012 @ 19:01
Patricio, merci pour ces très belles photos, venant en complément de celle qui illustre le sujet.
Hubert
8 octobre 2012 @ 13:41
mélusine je vais être méchan t: ce n’est donc pas toujours la plus bel le qui a les plus beaux bijoux…pardon mais cet te duchesse me glaçait… joli coeur ou pas j’en aurais pris les jambes à mon cou brr!brr!
Mélusine
8 octobre 2012 @ 19:00
Cher Hubert, d’après ce que je sais de votre goût pour les très jolies femmes, votre réaction ne me surprend pas du tout, mais vous savez bien que « le coeur a ses raisons que la raison ignore »…et puis ne dit-on pas aussi (moins poétiquement) que « pour le crapaud, la plus belle est sa crapaude » ?
A part cela, le couple avait bon goût non seulement pour les bijoux et l’élégance, mais il s’entourait de luxe et de raffinement. Peut-être pour compenser.
Hubert
8 octobre 2012 @ 23:46
heureuse ment chère mélusine que le coeur a ses raison s que la raison ignore si non quelle foire ce serait :)
COLETTE C.
8 octobre 2012 @ 17:28
Dommage que ce beau collier n’ait pas réintégré la cassette de la famille royale anglaise !
Palatine
8 octobre 2012 @ 18:44
Colette, il ornerait peut-être le cou de la princesse Anne, ou de la fille de Margaret si la famille royale n’avait continué pendant des décennies à ostraciser la duchesse de Windsor. Je n’aime pas du tout cette femme, mais je peux la comprendre : elle a rendu tit for tat comme disent les Anglais. Un jour, un membre de la famille royale voyant la femme de Michael de Kent arborer de magnifiques boucles d’oreilles avec des brillants lui demanda d’où elle venaient. La jeune femme (elle était encore jeune à l’époque) répondit d’un air dégagé : « c’est « Tante » Wallis qui me les a offertes quand je suis allée la voir à Paris ». On peut en inférer que d’autres visites à Paris par d’autres membres de la famille auraient produit d’autres cadeaux bijoux.
Mais si c’est l’institut Pasteur qui a bénéficié du produit de la vente des bijoux, finalement c’est bien. Les Windsor ont plus de bijoux que de jours de l’année pour les porter.
marie.francois
9 octobre 2012 @ 09:28
Palatine
Vous avez peut etre raison sur le fait que d’autres membres de la famille royale aient pu bénéficier de dons de la part de Wallis.
Néanmoins, contrairement à MC de Kent,on ne les a pas v en public.
Je crois d’ailleurs que ces fameuses pantheres de Cartier ont été vendues en ventes publiques par la dite Marie Christine il y a quelques années.
jay
9 octobre 2012 @ 10:24
a la difference pret que seule la Princesse de Kent etait d une certaine facon proche de la Duchesse.
En tant que « piece rapportée » Marie Christine de Kent n avait pas les memes prejugés que la famille royale … d ailleurs qui sait n’etait elle pas envoyée par la reine elle meme en éclaireur ….
Marie Christine de Kent a essayer de vendre il y a un an les boucles d oreille via une vente KENT Sotheby’s pour 50 000 euros sans succes …
¨Palatine
9 octobre 2012 @ 14:03
ah c’est intéressant ce que vous dites Jay ! MC de Kent essaya de vendre les fameuses boucles d’oreilles ? Je l’ignorais.
Mélusine
10 octobre 2012 @ 23:53
Palatine
La duchesse avait en effet demandé que sa collection de bijoux soit vendue et que le produit de cette vente soit versé au profit de l’Institut Pasteur de Paris « en témoignage de sa reconnaissance vis-à-vis du peuple français ».
Palatine
11 octobre 2012 @ 13:08
Elle avait de quoi être reconnaissante. Il parait que la ravissante demeure mise à la disposition du couple Windsor avait un loyer symbolique. La République française semblait bien déférente pour un ex-roi anglais.
Mélusine
13 octobre 2012 @ 12:01
Je me suis toujours demandé pourquoi, connaissant les sympathies du duc pour le régime nazi, la France d’après-guerre avait si chaleureusement accueilli et fêté le couple Edward-Wallis.
Zeugma
9 octobre 2012 @ 10:07
Colette,
Il me semble que Wallis avait proposé au prince Charles de lui léguer tous ses bijoux.
« Nous avons bien assez de bijoux ! » aurait dit la reine en guise de refus.
Il était impensable qu’un membre de la famille royale portât quelque chose qui avait appartenu à cette femme sulfureuse.
Mélusine
9 octobre 2012 @ 17:24
En effet, Zeugma, surtout du vivant de la reine mère, qui haïssait Wallis.
Kalistéa
10 octobre 2012 @ 11:57
pourtant je me souviens bien que ,lors d’une visite officielle à Paris, la Reine Elizabeth II et le duc d’Edimbourg,étaient allés rendre visite à « oncle David » et sa duchesse dans la maison que leur louait la ville de Paris (actuellement à Fayed ,je crois ).
Tout le monde arborait un sourire radieux et une mine affectueuse car comme je dis toujours « dans le coeur des gens on n’y est pas »,on ne peut juger que d’après ce qu’ils montrent devant les photographes…Et le métier des royaux ,c’est la diplomatie, il ne faut jamais oublier cela!
Le prince Charles ,alors célibataire est allé lui aussi rendre visite à ses oncle et tante ,lors d’un voyage officiel à Paris.
Quel était l’intéret de tout ceci?
Eh, bien! Peut-être que l’ngleterre avait intérêt à ce que la fortune des Windsor revienne dans leur pays…ou bien c’était pour donner une image parfaite de la famille royale,affectueuse et réconciliée.
Il n’est pas bon de montrer antipathie et discorde au public…En outre ,il est préférable de faire plaisir aussi de temps en temps aux inconditionnels du couple car « tous les goùts sont dans la nature » et les façons de penser différentes.
Une reine est la reine de tous!
Sur ces sages réflexions,je vous souhaite une bonne journée à tous! K.
JAusten
11 octobre 2012 @ 20:54
je pense que les bijoux acheté par Edward à Wallis pendant leur mariage n’avaient aucun intérêt pour la reine, mais le collier de la reine Mary certainement beaucoup, une fois démaraboutisé il aurait été tout à fait portable par une fille, belle-fille de la reine.
Danielle
8 octobre 2012 @ 19:58
J’adore ce collier.
Caroline
8 octobre 2012 @ 22:25
Danielle,j’aime les perles comme vous!
Hubert,je me mets a votre place parce que je ne supporte pas cette femme pour mes raisons personnelles!
Hubert
9 octobre 2012 @ 20:24
ah ça caroline je préfère les perles moi aussi :)
Pistache
8 octobre 2012 @ 22:59
Le collier est effectivement très beau… Je suis moins convaincue par les boucles d’oreille… pas de la même couleur… Au début, je croyais qu’il s’agissait d’une broche, mais après avoir vu la photo… je suis moins vendue!
michel maillet
9 octobre 2012 @ 23:57
IL semble qu’il y a en fait deux colliers comme on voit sur le lien de Patricio.
Cette femme a détourné le roi de son devoir, mais je pense que ça a été pour le bien de la Grande -Bretagne.
Mélusine
10 octobre 2012 @ 23:39
En effet, mais le collier de la reine Mary, sujet de l’article, est celui qui porte un fermoir rectangulaire.
L’autre, orné du pendentif, a 29 perles au lieu de 28. Peut-être un bijou que la duchesse possédait déjà ou que le duc lui a également offert.
Comme vous je pense que les Anglais doivent une fière chandelle à Wallis pour leur avoir « enlevé » Edward.
Leonor
12 octobre 2012 @ 14:48
Michel ( et Mélusine) :
intéressante idée, dans votre 2e alinéa.
Finalement en effet, l’abdication d’Edward a été un mal pour un bien.