Parution aux éditions Tallandier des mémoires de Consuelo Vanderbilt Balsan. Née en 1877 à New York, Consuelo Vanderbilt est issue d’une célèbre dynastie de milliardaires américains. Mariée contre sa volonté au 9eme duc de Malborough, elle devient alors membre de l’aristocratie anglaise et en rencontre les membres célèbres de la reine Victoria à Edward VII. En 1921, elle divorce et épouse un aviateur français, Jacques Balsan. Trois vies, trois mondes, trois époques. Le livre de Consuelo Vanderbilt se lit comme un roman.
« Une duchesse américaine », Consuelo Vanderbilt Balsan, Editions Tallandier, 2012, 384 p.
Rose
22 octobre 2012 @ 08:09
Je suis en train de le lire : c’est une plongée dans un autre monde. L’éducation d’une jeune fille il y a 120 ans n’a rien à voir avec celle des ados aujourd’hui. Aujourd’hui si l’on enfermait une jeune fille de17 ans pour qu’elle épouse celui qu’on lui destine, on serait accusée (avec raison) d’être des tortionnaires. Sa description de la saison londonienne et plaisante aussi. Cela se lit vite.
Bonne journée !
Palatine
22 octobre 2012 @ 09:24
j’ai eu ce livre en anglais,mais l’ai offert à un ami. Je le conseille. C’était le « golden age » des héritières americaines qui venaient épouser des ducs ou à la rigueur des marquis en Europe.
Elle a aussi, elle-même, écrit une autobiographie (The gold and the glitter) mais je ne la conseille pas, pcq c est langue de bois et Cie. La bio ci-dessus est mieux, si c’est la traduction du livre que j’ai lu.
Ces héritières new-yorkaises avaient un haut niveau d’éducation car elles avaient à demeure des gouvernantes qui leur apprenaient le français et parfois l’allemand.
Jacques Balsan appartenait à une riche famille française de la haute bourgeoisie qui n’accepta pas ce mariage à l’état-civil, et Consuelo s’arrangea pour faire annuler son mariage religieux protestant pour vice de consentement. La famille Balsan fut satisfaite.
La mère de Consuelo était une femme autoritaire et égoïste et c’est elle qui obligea sa fille à épouser le duc de Marlborough. Malgré la beauté de la jeune fille, le duc lui dit dès le début du mariage qu’il ne l’aimait pas et avait son coeur ailleurs. Elle lui donna quand même the heir and the spare.
Laure-Marie Sabre
22 octobre 2012 @ 13:49
Est-ce que Jacques Balsan est de la famille dont est issu Humbert Balsan, l’acteur et metteur en scène ? Il me semble que lui aussi venait de la grande bourgeoisie, avec des liens dans l’aristocratie…
Nana
24 octobre 2012 @ 14:25
Pour Humbert Balsan, je ne sais pas. Mais Jacques Balsan était le frère d’un des amants (le premier ?) de Coco Chanel : Etienne Balsan.
jay
22 octobre 2012 @ 16:12
j ai egalement lu la version en anglais .. mariage arrangé entre argent et titre etc … du classique pdt toute une epoque.
Elle donna un heritier et un autre fils (spare) dont elle fit son « job » !
JAusten
22 octobre 2012 @ 22:04
chère Palatine, un célèbre écrivain Edith Wharton a écrit le roman « The Buccaneers », qui raconte cela très bien. Pour certains caractères, l’auteur s’était inspiré de Consuelo Vanderbilt.
Valeska
22 octobre 2012 @ 09:24
J’adooore la destiné de ces femmes libres et fortes,mi-reines,mi-courtisanes,à qui rien ne fait peur…Elles e fascinent,ces aventurières…
val
22 octobre 2012 @ 10:39
Au moins elle n’épousait pas un homme pour son argent il pouvait être certain d’être aimé pour lui.
Palatine
22 octobre 2012 @ 13:32
Ben, non justement… Elle était amoureuse d’un jeune homme qui habitait New York mais sa mère avait décrété qu’elle deviendrait duchesse en Angleterre. Elle n’aimait pas du tout le duc, et c’était réciproque. Mais elle avait 19 ans et n’osait se rebeller.
Antinéa
22 octobre 2012 @ 11:30
Cet ouvrage sur ce personnage que je ne connais pas du tout à l’air passionnant
Julien
22 octobre 2012 @ 11:34
Le hasard fait bien les choses … J’ai visité Blenheim Palace dans l’Oxfordshire, résidence des ducs de Marlborough et lieu de naissance de Sir Winston Churchill qui est parent des ducs par son père. Une très belle demeure et un musée extremement bien fait qui retrace les grandes étapes de l’histoire des Marlborough. Le 11ème duc et la duchesse vivent toujours dans une aile du chateau. Une visite que je vous conseille si vous etes de passage dans cette belle région d’Angleterre.
Palatine
22 octobre 2012 @ 17:48
le guide est fier de dire que Winston Churchill est né la-bas, pendant un bal. Sa mère a eu tout juste le temps d’accoucher dans une pièce qui servait de vestiaire. C’est aussi à Blenheim qu’il a demandé la main de sa femme Clementine.
Mayg
22 octobre 2012 @ 13:05
Voilà un, livre que j’aimerais bien lire. Merci à Palatine pour son résumé.
Caroline
22 octobre 2012 @ 16:19
On pourrait dire que c’était sa vie de femme révoltée pendant la Belle Epoque!
beji
22 octobre 2012 @ 19:24
Il y a eu une autre duchesse américaine,
Marguerite Watson,dernière duchesse de Nemours.
Caroline
22 octobre 2012 @ 20:45
Beji,lool,la toute nouvelle duchesse américaine comme la belle-fille de Astrid de Luxembourg,archiduchesse d’Autriche!
*gustave
23 octobre 2012 @ 14:26
Et plusieurs autres dont l’inoubliable Wallis Warfield, duchesse de Windsor, épouse de Edouard VIII.
Palatine
22 octobre 2012 @ 19:39
Amanda MacKenzie Stuart est l’auteur de la biographie que j’ai conseillée et que je supposais voir traduite ci-dessus . Je me suis renseignée et en fait, ce que l’on présente ici, c’est la traduction du livre de Consuelo écrit dans les années 50 je crois, de « The Glitter and the Gold » et non the Gold and the Glitter. Hélas, elle ne raconte rien d’interessant, et comme je l’ai dit dans un autre post, c’est langue de bois.
Kamila
22 octobre 2012 @ 22:50
Intéressant! J’aime lire ces parcours de femmes, il y a toujours une leçon de vie à en tirer.
A lier la présentation du livre, cela me fait penser à du Somerset Maugham.
Kamila
22 octobre 2012 @ 22:52
A lire, et non « à lier »…
Anne-Cécile
22 octobre 2012 @ 23:09
Son récit amusé et perplexe, déjà peu dupe des moeurs européennes et aristocratiques, de sa présentation à la Cour d’Angleterre, où on lui fit porter tous les joyaux ou quasiment de sa cassette n’ait pas à piquer des hannetons.
beji
22 octobre 2012 @ 23:42
La belle-fille de Marie-Astrid n’est pas
duchesse mais archiduchesse!
Kalistéa
25 octobre 2012 @ 12:16
Je suis en train de lire ce livre et je me régale.
Un autre livre déja ancien qui m’avait plu fut les mémoires de Boni de Castellane. Lui aussi épousa une richissime héritière américaine Anna Gould.
Hélas elle était très laide…et ne se laissait pas faire! elle divorça lui reprit toute la fortune et fut quand même grande dame française en épousant en 2e noces un Talleyran- Périgord.,cousin de son 1e volage mari!