Parution de l’ouvrage « Toile filante » écrit à quatre mains par Henryane de Chaponay et Lygia Segala. Henryane de Chaponay est la fille de la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983) et du marquis Antoine de Chaponay. La princesse Geneviève est le troisième enfant du prince Emmanuel d’Orléans, duc de Vendôme (fils du duc d’Alençon et de la duchesse Sophie-Charlotte de Bavière, sœur de l’impératrice Elisabeth) et de la princesse Henriette de Belgique, sœur du roi Albert I. (Merci à Claude B. )
Voici la note de l’éditeur : Cet ouvrage, à quatre mains, issu de la rencontre entre Lygia Segala et Henryane de Chaponay, et préfacé par Stéphane Hessel nous ouvre les archives vivantes et illustrées d’une traversée du siècle qui se poursuit, celle d’Henryane de Chaponay.
Au cœur des grands bouleversements du 20èmes., Henryane apporte sa pierre dans les courants de pensées et d’action qui préparent et alimentent notre temps présent. Henryane nous fait faire le tour du monde de réseaux qui rendirent possible la décolonisation, alimentèrent les capacités d’émancipation et la prise de conscience de populations exclues, firent surgir de nouveaux débats qui nous occupent avec tant d’urgence aujourd’hui : le rapport profond au Cosmos et à la vie dans ses différentes formes, la conscience de la longue durée de notre histoire. Ces réflexions nous aident à repenser autrement des notions comme celles des richesses, de la politique et des formes de solidarité.
Commencée dans la campagne française, la trajectoire d’Henryane nous conduira au Maroc qui renoue un moment avec l’espoir au moment de l’Indépendance, puis en Afrique sub-saharienne, en Amérique Latine et plus particulièrement au Brésil où elle s’attarde, s’enracine et développe de nouvelles branches, à l’image du Banyan, pour contribuer à la naissance d’initiatives sans frontières comme le Forum Social Mondial.
Depuis la fin du manuscrit multilingue quatre années ont passé avec bien des imprévus, de nouvelles rencontres, des disparitions, des problèmes de santé et une longue période hors circuit pour Henryane. Cependant tant de témoignages d’amitié et de moments émouvants ont jalonné cet espace temps. Parmi ceux-ci il faut mentionner en février 2010 en Inde à Fireflies, près de Bengalore, lors des premiers Dialogues en Humanité la remise d’un prix « for advancing human and earth freedoms » une nuit de musique sous un magnifique banyan. Puis en mai 2011 au château de Blois lors d’une assemblée des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs le prix de la Réciprocité. Enfin au Brésil en octobre 2011 à Salvador le diplôme de Docteur Honoris Causa à l’Université Fédérale de Bahia. Ce furent avant tout des rencontres stimulantes et des occasions de resserrer des liens d’amitié tissés au cours du parcours d’Henryane.
Henryane de Chaponay, héritière de grandes lignées de la noblesse européenne, Henryane a repris le flambeau familial de l’action dans le siècle. Ce livre nous fait aussi découvrir comment une personne de son origine sociale a su se construire en construisant avec les autres, quelques soient leurs origines, leurs fonctions et leurs croyances, tissant des liens en refusant de cloisonner.
« Toile filante », Henryane de Chaponay et Lygia Segala, Editions Paillard, 2012
Damien B.
29 novembre 2012 @ 08:54
Selon la note de l’éditeur qui présente ce livre comme écrit » à quatre mains » ces deux auteurs seraient donc ambidextres :)
Caroline
29 novembre 2012 @ 10:39
Damien B.,si je ne me trompe pas,’à quatre mains’ est une nouvelle expression d’un duo pour remplacer le mot péjoratif ‘un nègre’!
visder
29 novembre 2012 @ 10:32
le fait d’avoir repris ici intégralement le pathos indigeste du dossier de presse n’est pas une bonne idée!
images caricaturales et faciles, eau de rose germanopratine, amphigouri de notions si vagues qu’elles ne fachent personne
une préface de stéphane hessel ( qui se laisse à tort presenter comme un des redacteurs de la declaration universelle des droits de l’homme) , spécialiste du bluff et de la réecriture historique , n’est pas une garantie morale
on relevera donc:
-…la trajectoire d’Henryane…c ‘est donc une fusée?
_…elle s’attarde au Brésil? elle y prend racine???
_ …le manuscrit multilingue??? kesako???
_…années hors circuit? ce n est donc pas une fusée, c est une auto tamponneuse
– …le rapport profond au cosmos! sic…??? un rapport peu profond, ca fait moins cher?
-…la conscience de la longue durée de notre histoire!….ca valait le cout de voyager pour le découvrir en effet
bref, une guimauve altermondialisto-bien pensante-aristosocialo bien proprette
Ca valait vraiment la peine de porter un prénom qui rappelle henri IV son ancêtre pour jouer les bernadette a ses bons pauvres……
Damien B.
29 novembre 2012 @ 16:12
Commentaire sans concessions mais juste !
Ce dossier de presse n’évite en effet aucune scie langagière ni aucun poncif …
visder
29 novembre 2012 @ 22:49
il n’évite pas non d’entrer en carambolage avec la ligne du site ou nous nous trouvons!
le Maroc , je cite!, a renoué avec l’espoir _ un moment_! au moment de l’indépendance ce qui signifie donc qu’après avoir souffert sous les français, l’indépendance l’ a replongé dans le moyen age obscurantiste ca va être dur de nous glisser ici un sujet sur la princesse du Maroc
en fait , cette Chaponnay est dans la ligne des princesses « rouges », genre petite fille de François Joseph , elle doit , de surcroit, détester absolument tout ce qui caractérise le site ou nous nous trouvons!
Leonor
29 novembre 2012 @ 22:50
C’est bien mon avis aussi.
Fumeux.
HRC
29 novembre 2012 @ 17:32
c’est bien vague, l’altermondialisme, d’ailleurs j’en ris tous les soirs sur Arte, petite série « silex and the city », où le fils est alterdarwiniste.
je m’avoue trop terre-à-terre pour me mobiliser pour un dialogue en humanité sous un banyan près de Bengalore, mais cet engagement ne me fait pas sourire ironiquement quand même.
Leonor
29 novembre 2012 @ 22:51
:-)
visder
30 novembre 2012 @ 12:40
…mais je ne souris pas ironiquement , je ne souris pas du tout d’ailleurs , comment sourire devant le travail de sape et de dénigrement opéré par des rejetons des milieux les plus protégés qui traversent les continents , troquant le diadème contre les pataugas, pour aller encourager contre leur propre pays, leur civilisation, leur culture, les pires révolutionnaires « sous les palétuviers roses », méditent sur le sort de l’humanité à l’ombre des bananiers, puis reviennent tranquilement profiter de leur statut en Europe, oppresseur des peuples , non sans rédiger leurs édifiants souvenirs pour le bon peuple…..
non, vraiment, il n’ y a pas de quoi sourire
Thibaut le Chartrain
30 novembre 2012 @ 08:53
Visder votre commentaire est parfait , c’est exactement ce qui m’est venu à l’esprit en lisant ce texte consternant .
Charles nous rappelle avec justesse l’ancienne grandeur de la famille mais si cette dame est à l’image du texte de l’éditeur , que tout cela est bien triste …
aubert
1 décembre 2012 @ 14:10
Une chose rassurera tout le monde, avec Henryane s’éteindra la famille de Chaponnay.
Claude B
11 décembre 2012 @ 11:03
Je trouve tous ces propos empreints de méchanceté. Quel dommage! Celà n’honore pas leurs auteurs. Les personnes qui ont écrit de tels propos ont-elles au moins lu le livre ? ou au moins ont-elles fait l’effort d’écouter les entretiens qu’Henryane de Chaponay a donnés, et que l’on peut trouver sur Internet ? et peut-one juger un livre, et plus encore une personne, simplement en se basant sur une « note de l’éditeur » ? Pourtant Régine avait bien précisé qu’il s’agit de le note de l’éditeur, et rien d’autre…
Jean I
29 novembre 2012 @ 11:18
Merci pour cette information. J’ai lu il y a quelques années une passionnante biographie de la duchesse de Vendôme, née princesse Henriette de Belgique. Une vie flamboyante lors de son mariage avec le prince Emmanuel d’Orléans (réceptions, voyages,…) puis des revers de fortune en partie en raison des mauvais investissements de son fils le duc de Nemours. J’ignorais ce qu’était devenue sa petite-fille Henryane de Chaponay.
Charles
29 novembre 2012 @ 11:55
Henryane Marie-Pierre Emmannurlle Constance de Chaponay, fille d’Antoine marquis de Chaponay (1893-1956) et de la princesse Geneviève d’Orléans (1901-1983), est née à Cannes le 8 mai 1926.
Elle est célibataire et a perdu son frère unique Pierre à l’age de 18 ans perdu en mer dans le Golfe du Mexique au large de la Nouvelle-Orléans le 2 octobre 1943.
La famille de Chaponay appartient à une ancienne maison noble de la région Lyonnaise et dauphinoise connue depuis 1232.
Pendant la révolution Pierre-Elisabeth de Chaponay périt sur l’échafaud de Lyon. La famille de Chaponay a fournit à la France des chevaliers de Saint-Michel, de Malte, de Saint-Louis, un brigadier général des armées du roi, des diplomates, des officers et des prélats.
Par la famille Schneider dont est issue sa grand-mère, Henryane de Chaponay est une cousine d’Anne-Aymone de Brantes, épouse du Président Valéry Giscard d’Estaing.
Jean Pierre
29 novembre 2012 @ 13:06
Je ne connaissais pas cette dame, mais je connaissais l’action de ses parents grands amis de Mohamed V. Ils furent peu nombeux ceux qui en France s’émurent du sort qui lui fût réservé. Jean Lacouture relate tout cela et l’action de la princesse Geneviève dans sa bio de François Mauriac
Kalistéa
29 novembre 2012 @ 13:36
Très joli prénom,rare semble-t-il, que je ne connaissais pas:Henriane ! Peut-être que, comme mme G d’ Estaing qui unit les prénoms de Valery et Anne, pour faine Valériane pour sa fille , la mère de cette dame contracta le prenom de son mari avec le sien.
Le prénom Anne se prête à toutes sortes de combinaisons.
Je connais une Sophianne.
Pierre-Yves
29 novembre 2012 @ 15:15
Et moi une Badiane, très bonne compagne du soir :)
COLETTE C.
29 novembre 2012 @ 14:00
Un personnage totalement inconnu pour moi. A découvrir !
LPJ
29 novembre 2012 @ 14:00
Pour la petite histoire, la Princesse Henriette de Belgique, Duchesse de Vendôme n’avait pas été très heureuse du mariage de sa cousine la Princesse Clémentine de Belgique avec Victor, Prince Napoléon.
Elle était en effet assez imbue de son rang et vivait mal le fait que sa cousine allait avoir préséance sur elle. Clémentine devenant épouse d’un chef de maison, alors qu’elle-même n’était que l’épouse d’un cadet !
Rose
29 novembre 2012 @ 22:16
Certes, mais Clémentine était née fille de roi (Leopold II) quand Henriette de Belgique n’était « que » la fille du comte de Flandres..même si son frère est ensuite devenu le roi Albert 1er.
HRC
29 novembre 2012 @ 14:19
un vrai parcours humaniste, si j’ai bien compris.
Marie JFB
29 novembre 2012 @ 20:55
Cela ne serait pas plutôt Sophie en Bavière ? Une petite faute de l’éditeur ? ;)
J’ai lui il y a quelques années une biographie sur l’impératrice Sissi qui disait qu’elle descendait de la branche non royale des Wittelsbach d’où le « en Bavière ». Cependant, le bouquin les désignaient, elles et sa fratie, tantôt comme princes(ses) en Bavière et tantôt duc(hesse)s en Bavière.
Les dénominations existent-elles ou il s’agissait d’un raccourci digne d’un manuel d’histoire ? :)
Blouin
29 novembre 2012 @ 21:59
Note de l’éditeur obscure et indigeste sans compter une belle faute d’orthographe dans le dernier paragraphe !
mary 71
30 novembre 2012 @ 15:36
la famille de chaponnay va-t-elle s’éteindre avec la princesse Henryanne ou bine y -a-t’il d’autre descendants dans d’autre branche portant le nom ?
Merci de bien vouloir me répondre.
aubert
1 décembre 2012 @ 14:12
elle va s’éteindre
Gérard
2 décembre 2012 @ 00:16
La plupart des commentaires me paraissent bien sévères pour Henryane de Chaponay qui, dans la tradition des Orléans, a beaucoup fait pour le Maroc ou pour l’Amérique latine. Sa passion de la terre et des petits producteurs était sans doute avant-gardiste même si cela l’a conduite à fréquenter des personnalités de gauche. Elle a été dans la tradition de l’Eglise et de sa doctrine sociale et en somme écologiste. Le livre semble aussi révéler ses talents artistiques.