Humm,retrouvez les saveurs de table du Roi-Soleil…Historiquement intéressant et sûrement régalant! :)Mais pour retrouver le goût et les sensations authentiques et fidèles,il faut avoir les ingrédients de qualité égale à son époque,c’est à dire non-traités,non-remaniés…Vive le marché bio!
Michèle,quelle amusante idée pour offrir ce livre original aux amateurs de bonne cuisine mordus d’Histoire de France,loool!
Loool,point de recettes de pommes de terre Parmentier sous le règne de Louis XVI!
On mangeait de la cigogne, du héron, du cygne et du paon, de la sarcelle à l’hypocras, les tripes de morue fricassées. Beurrrkk. Mde Trotereau dans Historia de janvier 2002, raconte « qu’il n’était plus question de cracher à table comme le faisait Louis XIII » et « …il est plus que conseillé d’essuyer couverts et lèvres avec sa serviette, non avec la nappe, mais s’y moucher devient tout à fait prohibé. »
Les tripes de morue, je ne sais pas, mais le foie de motue et le foie de lotte frais, fricassés ou autrement, c’est un délice.
Et pourquoi ça ne serait-il pas bon, les tripes de morue ? on mange bien les tripes à la mode de Caen et, en Alsace, les tripes en salade.
Le goût de la tripaille se perd… Dommage.
Par contre, les gros volatiles indiqués là, ça doit être coriace. A moins bien sûr que leur viande, à ces malheureux, ait été longuement marinée ou faisandée.
Dans la morue, tout est bon. Et c’est cela aussi le secret de son succès. Avec la tête, on fait de la soupe. Les langues qui étaient autrefois gardées par les pêcheurs pour leur consommation personnelle, sont aujourd’hui considérées comme un met rare, et vendues à prix d’or dans les épiceries fines. Le foie est savoureux sur des tartines de pain grillé, et les tripes essentielles à la confection de certains plats de la cuisine niçoise et catalane. Les oeufs sous forme de « rogue » ont servi d’appâts pour les pêcheurs de sardine. Aujourd’hui on les consomme « à la grecque » sous forme de tarama.
autre livre très intéressant :
« A table avec les grands personnages de l’histoire » d’Eric Birlouez éditions Ouest France. Il contient des fiches recettes de toutes les époques. Superbe cadeau!
Valeska
6 décembre 2012 @ 08:34
Humm,retrouvez les saveurs de table du Roi-Soleil…Historiquement intéressant et sûrement régalant! :)Mais pour retrouver le goût et les sensations authentiques et fidèles,il faut avoir les ingrédients de qualité égale à son époque,c’est à dire non-traités,non-remaniés…Vive le marché bio!
Hubert
6 décembre 2012 @ 12:50
Merci pour la référence de ce livre qui ne peut qu’être attirant quand on aime l’histoire et la cuisine ce qui est le cas de nombre d’entre nous ici!
Caroline
6 décembre 2012 @ 14:45
Michèle,quelle amusante idée pour offrir ce livre original aux amateurs de bonne cuisine mordus d’Histoire de France,loool!
Loool,point de recettes de pommes de terre Parmentier sous le règne de Louis XVI!
*gustave de montréal
6 décembre 2012 @ 19:39
On mangeait de la cigogne, du héron, du cygne et du paon, de la sarcelle à l’hypocras, les tripes de morue fricassées. Beurrrkk. Mde Trotereau dans Historia de janvier 2002, raconte « qu’il n’était plus question de cracher à table comme le faisait Louis XIII » et « …il est plus que conseillé d’essuyer couverts et lèvres avec sa serviette, non avec la nappe, mais s’y moucher devient tout à fait prohibé. »
Leonor
7 décembre 2012 @ 00:51
Les tripes de morue, je ne sais pas, mais le foie de motue et le foie de lotte frais, fricassés ou autrement, c’est un délice.
Et pourquoi ça ne serait-il pas bon, les tripes de morue ? on mange bien les tripes à la mode de Caen et, en Alsace, les tripes en salade.
Le goût de la tripaille se perd… Dommage.
Par contre, les gros volatiles indiqués là, ça doit être coriace. A moins bien sûr que leur viande, à ces malheureux, ait été longuement marinée ou faisandée.
Michèle
7 décembre 2012 @ 09:42
Dans la morue, tout est bon. Et c’est cela aussi le secret de son succès. Avec la tête, on fait de la soupe. Les langues qui étaient autrefois gardées par les pêcheurs pour leur consommation personnelle, sont aujourd’hui considérées comme un met rare, et vendues à prix d’or dans les épiceries fines. Le foie est savoureux sur des tartines de pain grillé, et les tripes essentielles à la confection de certains plats de la cuisine niçoise et catalane. Les oeufs sous forme de « rogue » ont servi d’appâts pour les pêcheurs de sardine. Aujourd’hui on les consomme « à la grecque » sous forme de tarama.
http://limousin.france3.fr/emissions/les-documentaires-en-limousin/actu/au-pays-de-la-morue-vendredi-2311-vers-minuit.html
fredolido
7 décembre 2012 @ 00:51
Louis XIII crachait à table ? Je pensais ce roi plus raffiné …
MoniqueDN
6 décembre 2012 @ 23:31
Une idée cadeau très originale pour les fins gourmets ! Cela met l’eau à la bouche.
guizmo
7 décembre 2012 @ 08:32
Merci beaucoup pour les références de ce livre, un idée de cadeau originale pour les amateurs de bonne cuisine !
Géraldine (Paris)
7 décembre 2012 @ 11:53
autre livre très intéressant :
« A table avec les grands personnages de l’histoire » d’Eric Birlouez éditions Ouest France. Il contient des fiches recettes de toutes les époques. Superbe cadeau!
Leonor
8 décembre 2012 @ 01:00
De mémoire : Louis XIV adorait les petits pois , et Louis XV les asperges.
Tonton Soupic
9 décembre 2012 @ 23:52
Y a-t-il la recette de la paella et celle du « cocido madrileno » ?