L’exposition « El legado de la Casa de Alba » qui se tient jusqu’au 31 mars 2013 au Centrocentro Cibeles de Madrid attire en ce moment les visiteurs. Et pour cause, pour la première fois, il est possible de voir une partie des riches collections de la famille des ducs d’Albe. Parmi les pièces exposées, des cartes de géographies de Christophe Colomb, plusieurs oeuvres de Rubens, Guardi, Ingres, Fra angelico ou encore Renoir et Chagall, peintres qui ont intégré les collections de la maison grâce à l’impulsion de la duchesse Cayetana. Des tableaux de Wintherhalter immortalisant l’empereur Napoléon III et l’impératrice Eugénie. La soeur de l’impératrice Eugénie, Maria Francisca épousa en 1844 le duc d’Albe et la famille hérita en grande partie de l’impératrice qui s’éteignit d’ailleurs au Palais de Liria, résidence de la famille d’Albe à Madrid. C’est dire si les liens entre la famille impériale et la maison d’Albe furent étroits.
Autres pièces exposées intéressantes : un buste du prince impérial par Alessandro Rossi, un poudrier Cartier en or, une boîte Fabergé en jade sibérien, une toile d’Ignacio Zuloaga qui fit le portrait de l’actuelle duchesse d’Albe, alors enfant, sur un cheval avec des chiens et même la souris Mickey à ses pieds ainsi que la collection de vases de l’Antiquité du duc Carlos Miguel d’Albe (1794-1835).
Zeugma
17 décembre 2012 @ 10:57
Merci à « Noblesse et royautés » de nous tenir informés des événements artistiques de Madrid, nombreux et intéressants y compris – bien sûr – les expositions Cartier et Gauguin au musée Thyssen. J’irai voir tout cela début janvier.
A toutes et à tous je souhaite de passer cette période de l’Avent dans la sérénité.
philippe gain d'enquin
17 décembre 2012 @ 23:28
Et l’ « Après », comment le passerons nous, cher Zeugma ? Vite, vite, une réponse…
Caroline
17 décembre 2012 @ 11:31
Quelle veine pour les Madrilènes et les nombreux touristes!
Verra-t-on Sofia et Irène d’Espagne visiter cette belle exposition?
Anais
17 décembre 2012 @ 17:15
Merci pour cet article. J’avoue que je pensais que l’impératrice Eugénie était décédée en Angleterre
Jean Pierre
17 décembre 2012 @ 18:31
Moi je pensais qu’elle était décédée à Barcelone ! Comme quoi.
Leonor
17 décembre 2012 @ 19:44
Pareil pour moi.
J’ignorais aussi que l’impératrice Eugénie avait des liens aussi proches avec la maison d’Albe.
Pourquoi diable Eugénie est-elle souvent présentée presque comme une aventurière, ou à tout le moins une « parvenue » ? Y a-t-il une pointe de vérité là-dedans ?
COLETTE C.
17 décembre 2012 @ 19:10
Des expositions de grande qualité à Madrid !
bl-r
17 décembre 2012 @ 23:47
L’y a deux filles de comte de Teba, l’une marriera le futur emperateur francais et l’autre le futur duc d’Alba.
Ce la deuxieme fois que la collection de la duchesse s’exposee publicament, la premiere fois estait a la Real Academia de Bellas Artes de San Fernando envers 1988.
Sylvie-Laure
18 décembre 2012 @ 09:36
Le site de Régine est un bien immense, par le biais de ses articles, si divers, il est possible de « raviver » nos mémoires, et notre culture générale. Comme Anaïs, ici, j’apprends que l’Impératrice Eugénie, serait décédée chez sa soeur « Pipa » son surnom. Je ne savais pas où était décédée l’Impératrice. C’était en 1920, et l’Impératrice était presque centenaire. Une prédiction ancienne confirme la destinée de cette aristocrate espagnole, à laquelle il était promis un « destin extraordinaire, avec une vie heureuse et très malheureuse » Ce qui s’est passé effectivement.
On a dit que l’Impératrice Eugénie, très lucide aurait déclaré « HORRIFIEE » suite au traité de Versailles, en 1918, sur les conditions de la fin de la guerre 1914-1918, et des conditions énormes des sommes de guerre réclamées à l’Allemagne, « mais qu’avez vous fait là ? » sous entendu, que ces accords définis dans ce traité, menaient droit à une récidive, dans le futur d’un deuxième conflit.
En ce quoi, Elle était dans une réflexion toute à fait logique, et qui hélas, s’est avérée 20 ans plus tard.
Dans un autre registre, j’ai lu, sur un livre sur Victoria la dernière reine, que sa Majesté, Victoria reine d’Angleterre faisait trembler tous ses ministres, même Gladstone, et ses enfants. Au moins il y a eu 2 hommes qui lui tenaient tête, et à qui Elle ne faisait pas peur ;) il s’agit de John Brown, son Gillie Ecossais, et le prince Impérial Louis. Qui tout timide qu’il pouvait paraître, ne se laissait pas impressionner par la Grande Victoria , et qui lui répondait en toute franchise, et ce avec tout le Respect qu’on se devait de lui marquer.
Leonor
19 décembre 2012 @ 00:03
Une vidéo à propos de l’exposition, vidéo intitulée » L’héritage de la Maison d’Albe ».
http://www.youtube.com/watch?v=D8WGMzyA4X4&list=UUsRJG2dBkcPYEdi6tX75YtA&index=17
Y apparaissent aussi pour quelques instants Carlos, duc de Huescar, le fils aîné de la duchesse, et la duchesse elle-même.