Jusqu’au 14 avril, la Queen’s Gallery à Buckingham Palace accueille l’exposition « Northern Renaissance : de Durer à Holbein ». Issus de la collection de la reine, ces portraits racontent la vie de cour au XV ème siècle. Sont particulièrement en vedette deux portraits du roi Henry VIII. (Merci à Bertrand Meyer – Copyright photos : The Royal Collection)
jul
18 décembre 2012 @ 07:33
Ah Henri VIII, il y aurait beaucoup à dire sur lui, il a au moins eu le mérite d’ être le père d’Elisabeth Ière :)
Valeska
18 décembre 2012 @ 08:56
Barbe-Bleue(rousse en l’occurence)…La cruauté et le vice incarnés que cet Henri VIII,qui portait bien sur sa face les »attraits » de son âme…. :(
l' Alsacienne
18 décembre 2012 @ 10:06
Voilà donc deux portraits du roi barbe bleue d’Angleterre.
J’ai apprécié la série télévisée consacrée à Henry VIII.
Quelle histoire ! Quelles histoires !
Palatine
18 décembre 2012 @ 11:24
Il y a très longtemps, une Anglaise cultivée me disait son étonnement à propos de ce Barbe-Bleue. Il avait été un charmant jeune homme, chevaleresque, cultivé. Il écrivait des poèmes et je crois de la musique. Et puis il devient le poussah sanguinaire que nous connaissons. La série Tudors, qui respecte assez bien l’histoire, a voulu nous présenter un bel acteur irlandais pour incarner ce roi. Et c’est ce qui me déplait dans la série. J’ai suivi jusqu’à Catherine Howard et on voit un Henry VIII encore beau et svelte. On concède tout de même ses infections à la jambe qui ne guérissaient pas. Un film ou une série doit respecter le physique réels des personnages. Antonia Fraser a ecrit une bonne bio de lui et ses 6 épouses.
tiloup
18 décembre 2012 @ 16:16
De votre avis Palatine. J’ai également suivi la série et le fait qu’Henry VIII demeure beau et svelte jusqu’à la fin m’a « titillée ». Quoiqu’il en soit, j’aurais sûrement fait partie des « décapitées », dans la vraie vie (de cette époque), car j’aurais refusé ses avances. J’aurais donc perdu la tête pour lui, mais pas dans le sens où on le dit habituellement.
Valeska
18 décembre 2012 @ 16:52
Je partage votre avis,Palatine…Le vrai Henri n’avait rien à voir avec le bel acteur et ce dernier pouvait presque nous le rendre sympathique(parcequ’on est toujours plus indulgent devant la beauté et la fiction)…Alors que le personnage réel est un méprisable monstre qui a bien mérité son horrible fin.
Mélusine
18 décembre 2012 @ 17:09
Oui, j’ai également été très surprise de voir le même acteur (un régal pour les yeux) endosser tous les âges du personnage sans une ride ! Dommage, car la série était excellente mais perdait en crédibilité par ce mauvais point dû à l’absence d’embonpoint du roi dans les scènes finales.
shandila
18 décembre 2012 @ 20:37
Palatine, je vais mien votre commentaire. Je suis peut-être trop exigeante, mais j’apprécie que le cinéma respecte l’histoire, même au niveau des similitudes physiques. L’acteur de la série Tudors est talentueux, mais son charme finissait par me gêner à la fin !
Leonor
18 décembre 2012 @ 11:44
Woaw, la bêêêête !
Zeugma
18 décembre 2012 @ 11:59
« Noblesse et royautés » nous permet de na pas échapper aux événements artistiques importants : celui-ci en est un.
Les expositions organisées par la gallerie de la Reine sont toujours extrêmement intéressantes.
Ces deux portraits de Henri VIII sont fascinants.
Chaque fois que je vais à la National Gallery, je vais contempler « Les ambassadeurs ».
Les Anglais ne restaurent pas les tableaux comme les Français car ils enlèvent généralement tout le vernis ancien.
En tout cas, c’est un excellent prétexte pour aller passer la journée à Londres en profitant des bons tarifs d’eurostar du mois de janvier.
Leonor
18 décembre 2012 @ 15:26
Le grand copain de François Ier.
Deux Hercule. Deux forces de la nature.
Deux , euh, …. b…… invétérés.
Tous deux atteints de syphilis.
J’aime bien quand même l’idée que cet énergumène-là ait créé sa propre Eglise.
D’accord, d’accord, on peut critiquer l’art et la manière, et le pourquoi de la chose.
Mais l’idée d’être responsable de sa propre conscience, et non-dépendant des oukases romains, j’adhère.
Je vais finir par me faire parpaillote, sauf que c’est la même galère, autrement.
Bon, OK, The Henry, il a fait tout ça juste pour se mettre une nouvelle nana dans son lit.
Palatine
19 décembre 2012 @ 15:20
Léonor, votre dernière phrase. Elle a l’air de schématiser, mais en fait, c’est tout à fait ça.
J’aime Antonia Fraser parce qu’elle met de la psychologie dans son travail d’historienne. Elle dit que ce monstre adipeux avait un côté fleur bleue. Il pouvait être amoureux comme un collégien et s’en fichait de la raison d’état. Anne de Clèves qui ne … l’inspirait pas et a été répudiée, a été fine mouche et s’est arrangée pour garder sa tête sur les épaules, ce qui n’a pas été le cas de celui qui avait organisé ce mariage.
Je ne pense pas qu’Henry VIII avait la syphillis. Plutôt un sale diabete.
Caroline
18 décembre 2012 @ 21:26
Etant cinéphile,ces deux tableaux m’évoquent immédiatement le film ‘Deux soeurs pour un roi’!!!
Pierre-Yves
19 décembre 2012 @ 09:43
Henry VIII avait tout de même une tête de boucher !
Zeugma
19 décembre 2012 @ 19:24
Une « tête de boucher » ? Vous en avez déjà vu ?