Un tableau religieux des anciennes collections de la dauphine de France, Marie-Josèphe de Saxe, adjugé vendredi 14 décembre 2012 à Drouot Richelieu, retourne à Versailles. Le « Saint Jean-Baptiste baisant la main de l’enfant Jésus dormant » attribué à Jacopo Amigoni, tableau XVIIIe récemment identifié par un expert de l’hôtel des ventes de Drouot (M. Xavier Dufestel) dans les anciennes collections de la dauphine de France, Marie-Josèphe de Saxe, belle-fille de Louis XV et mère des rois Louis XVI, Louis XVIII et Charles X, entre dans les collections du musée national du château de Versailles pour retrouver les appartements de la dauphine.
A noter que ce tableau adjugé 22 500 euros au musée national du château de Versailles, était déjà passé deux fois sur le marché de l’art sans que sa provenance historique ait été établie et vérifiée, ceci en dépit d’une inscription de provenance au dos de la toile. (Artcurial décembre 2008 : adjugé 5 100 euros et Etude Libert, décembre 2011, invendu). (Merci à LB – Source : forum « Connaissance de Versailles »)
MoniqueDN
18 décembre 2012 @ 11:20
Je suis ravie que ce tableau retrouvent les appartements de la Dauphine Marie-Josèphe de Saxe. Enfin une oeuvre qui demeure en son pays d’origine !
Denis
18 décembre 2012 @ 12:18
Encore un exemple de négligence de nos spécialistes .Si les conservateurs de musées, au lieu d’acheter chez leurs amis antiquaires , avec des fonds publics , se rendaient plus souvent à l’hôtel Drouot et autres salles de ventes , ils feraient faire de signalées économies aux deniers de l’Etat !
Samuel
18 décembre 2012 @ 15:01
Denis, ce tableau a visiblement été retrouvé récemment dans le testament de la dauphine de France par l’expert en charge de la vente, M. Dufestel, à l’Etude de commissaire-priseur Delorme & Collin du Bocage, on doit donc plus regretter que les experts en charge du tableau, lors des deux passages en vente précédents, n’aient pas fait leur travail d’expert jusqu’au bout, plus que de reprocher aux conservateurs du musée de Versailles de ne pas avoir été attirés par l’inscription de provenance au dos du tableau qui était à vérifier..en la cherchant dans le testament de la princesse.., il passe chaque semaine de milliers de tableaux à l’hôtel des ventes de Drouot et ailleurs dans le monde, donc certes çà aurait pu attirer leur curiosité pour rechercher et vérifier mais les conservateurs de musées ne peuvent pas tout voir, non moi je dis félicitations et carton vert pour l’expert actuel qui a correctement expertisé ce tableau en le retrouvant dans les anciennes royales de la dauphine de France et carton rouge aux deux experts précédents qui visiblement n’ont pas fait qu’à moitié leur travail d’expert. Versailles aurait donc pu l’obtenir à 5000 euros il y a 4 ans et là ils le paient 22 500 euros parce que l’oeuvre est identifiée, c’est la loi du marché de l’art, quand une oeuvre est correctement expertisée on la paie le prix de sa juste valeur, le vendeur vend au prix juste ce qu’il possède et le musée achète une oeuvre au prix juste de l’intérêt qu’elle représente pour la collectivité, personne n’est trompé et je pense que c’est plus honnête pour tout le monde.
Samuel
18 décembre 2012 @ 15:05
Lapsus à corriger! « …carton rouge aux deux experts précédents qui visiblement N’ONT FAIT QU’A MOITIE leur travail d’expert… » Vous aurez compris…
Caroline
18 décembre 2012 @ 21:16
Denis,bien dit!!!!
philippe gain d'enquin
18 décembre 2012 @ 13:21
Enfin une bonne nouvelle!
Leonor
18 décembre 2012 @ 15:19
Bébé Blédine-Savon Cadum.
Chaque époque a ses modes.
philippe gain d'enquin
22 décembre 2012 @ 13:22
Dans quelle rubrique vous situez-vous chère Léonor ? Voilà quatre jours que je me pose la question…
aubert
18 décembre 2012 @ 15:42
Cette pauvre dauphine de Saxe aura donné trois rois, ( pas les meilleurs) et fait grimper le prix d’un tableau.(pas le meilleur)
Leonor
18 décembre 2012 @ 23:35
La maman de Louis XVI s’appelait Marie-Joseèphe de Saxe ! J’ignorais complètement, et à vrai dire, je ne m’étais jamais posé la question.
Prise de curiosité, j’ai » remonté » la généalogie de notre brave et pauvre roi Louis guillotiné. Généalogie qui évidemment n’a pas de secrets pour une bonne part des lecteurs du blog.
Les bras m’en sont tombés.
– Niveau 0 ( lui-même et son conjoint): Louis XVI a épousé une Autrichienne
– Niveau 1 ( 2 parents) : 1 parent français, de père seulement , 1 parent saxon
– Niveau 3 ( 4 grands-parents) : 1 grand-parent autrichien, 1 polonais et saxon, 1 polonais né en Silésie polono-allemande, 1 français ,de père seulement
– Niveau 4 (8 arrière-grands-parents):
3 allemands d’Etats variés, 1 polono-saxon-lituanien, 2 polonais pur sucre, 1 savoyard, 1 français, de père seulement.
Si je ne me suis pas trompée, Louis XVI avait, au niveau généalogique des arrière-grands-parents, 7 estrangers et 1 Français , et encore, celui-ci étant de mère bavaroise.
Eh bé….
Dire qu’à moi, on m’a demandé un certificat de nationalité, spécialité française en Alsace, quand jadis je postulai pour un poste auprès de la République, sous prétexte que j’étais née alsacienne, sur sol alsacien, etc etc.
Et que pour ce foutu certificat de nationalité, la Préfecture de mon pays m’a demandé d’expliquer pourquoi mon papa ceci et cela, et ma maman ceci et cela, eux aussi pourtant nés en Alsace, et mes ancêtres ceci et cela etc…
Tout ça parce que la France glorieuse s’était pris une raclée en 1870, et puis encore en 1939.
Excusez-moi, c’était mon coup de gueule du jour.
Bon, bref, le tableau de Marie-Josèphe de Saxe est revenu à grands frais à Versailles.
Leonor
18 décembre 2012 @ 23:38
Prise de remords, ce petit msg :
Ne vous inquiétez pas , les amis, tout va bien.
C’est juste qu’en Alsace, dès qu’on se met à réfléchir un p’tit peu, on est facilement schizophrène.
Que voulez-vous, on a deux cerveaux différents sous un même crâne, ici.
Pierre-Yves
19 décembre 2012 @ 09:42
J’adore quand vous parlez de l’Alsace, Leonor !!!!
Mes meilleurs amis sont Alsaciens et j’ai l’impression de lire quelque chose d’eux sous votre plume….
Palatine
19 décembre 2012 @ 10:42
Je ne suis pas française, vous le savez, mais dans mon hit parade, les Alsaciens, les Dauphinois et les Lillois viennent en tête de liste. Les Lorrains sont bien aussi. Vive l’Alsace !
J’ai souvent remarqué que dans votre pays, ce sont ceux qui habitent près des frontières qui sont les plus sympathiques. En Italie, les gens que je connais qui ont fait quelques voyages en France sont revenus très déçus à cause des habitants. Les étrangers (dont les Japonais) se font toute une imagerie d’Epinal sur la France et reçoivent un choc à Paris. Savez-vous qu’il y a à l’ambassade du Japon une cellule spéciale pour rapatrier les Japonais qui ont eu un choc culturel (négatif) en découvrant Paris ? Il sont tombés malades de déception et ont perdu les pédales. S’ils étaient allées en Alsace ou à Lille ou à Grenoble, on ne les aurait pas rapatriés.
aubert
19 décembre 2012 @ 15:35
Palatine.Les japonais sont bien difficiles, tout le monde ne semble pas être aussi délicat.
Avec les remerciements d’un français du Centre.
Palatine
21 décembre 2012 @ 17:30
Cher Hubert… vous savez que vous êtes hors concours pour moi.
jean osmont
23 juin 2017 @ 16:02
Bravo, comment ce tableau a quitté Versailles, je pense grâce au détrousseurs prétendus révolutionnaires, mais quel est son chemin depuis les tristes années 1790? Je me permet de rappeler au généalogiste Léonor que le bon roi Louis XVI a été assassiné parce ce qu’il aimait les Français et il aurait été préférable de faire tirer les Suisses, pas de Terreur, Napoléon et grâce à ses ancêtres, pas de 1914 …1940 est ce rêver ? je ne le crois pas, on verra un jour clair sur la révolution, qui ne fut qu’une boucherie faite par des violeurs de sépultures
Cosmo
23 juin 2017 @ 20:19
Commentaire tout en « finesse », qui n’a rien à voir avec celui de notre amie Leonor qui se posait des questions légitimes quant à la situation des Alsaciens depuis 1870.
Françoise
24 juin 2017 @ 05:13
Révolution voulue aussi par la France maçonnerie de plus en plus puissante en France de nos jours malgré leurs délires malheureusement