Le 13 février 1820, Charles-Ferdinand d’Artois, duc de Berry quitte l’opéra de la rue de Richelieu à Paris. Il est mortellement poignardé par Louvel. Fils du comte d’Artois et de la princesse Marie Thérèse de Savoie, le duc de Berry était marié avec la princesse Caroline des Deux-Siciles. Suite à sa mort, l’opéra fut rasé. Un monument expiatoire fut ensuite érigé au même emplacement mais il fut détruit en 1830. Aujourd’hui, un square appelé square Louvois avec une statue en son centre, ont pris place sur ce lieu d’Histoire
Zeugma
28 décembre 2012 @ 11:24
Merci à « Noblesse et royautés » pour cette information très intéressante.
La bibliothèque nationale donne sur ce square. Il ne faut pas manquer l’exposition sur la famille Rothschild qui se déroule en ce moment (entrée par la rue Vivienne) et en profiter pour aller au premier étage visiter le cabinet des médailles (entrée gratuite) qui contient des splendeurs (le grand camée de France, l’échiquier de Charlemagne etc)
visder
28 décembre 2012 @ 11:24
ce lieu d’histoire….ca se discute fortement
d’une part, Paris est intégralement un lieu d’histoire puisqu’il n’est pas une rue de centre de Paris ou il ne s’est pas passé quelque chose, ou un personnage ou une action historique a vecu ou s’est déroulé, un crime ou une mort célèbre survenue, d’autre part le duc de Berri n’étant pas encore canonisé ni ne risquant de l’être compte tenu du caractère libertin de son existence, le lieu de son assassinat n’a pas à être un lieu de culte ni de pélerinage
En France en 2012, à qui le nom du duc de Berry évoque t ‘il quelque chose d’autre de moins vague que la rue de Berry?
Gabrielle
28 décembre 2012 @ 14:09
Visder, la rue de Berri s’orthographie avec un i et ne fait pas référence au duc
visder
28 décembre 2012 @ 17:50
gabrielle,
je vous apprendrai donc que la rue de Berri, qui coupe la rue d’Artois, qui coupe la rue la Boétie ex rue d’Angoulême porte ce nom en l’honneur des fiefs du Comte d’Artois, père du duc , futur Charles X_ berri angoulême artois et s’orthographie bien Berri comme l’indique le plan de paris que j’ai sous les yeux
visder
28 décembre 2012 @ 18:04
suite et fin le berry s’est orthographié Berri jusqu’au 19e siècle , même si aujourd ‘hui seul berry a survécu c est bien un seul et même nom
Palatine
28 décembre 2012 @ 21:06
c’est réducteur de juger un homme sur son goût des femmes et son libertinage. Le duc de Berry etait un homme bon et droit et la preuve c ‘est que sa femme l’aimait. Elle savait qu’il la trompait mais considérait que pour l’essentiel son mari était digne d’être aimé.
Le libertinage ce n’est pas joli joli, mais il y a des fautes bien plus grandes. Le manque de charité et de compassion par exemple. Bien des ecclésiastiques et de bonnes soeurs qui jettent l’anathème sur le sexe ont le coeur sec et dur et font plus de mal avec leurs certitudes et leur dureté envers leur prochain.
Maintenant n’allez pas en conclure que Palatine rime avec libertine. Je suis une sexagénaire très comme il faut 8-)
ambre
29 décembre 2012 @ 12:16
Moi non plus, je ne trouve pas que le libertinage soit si choquant (on accorde une bien trop grande place au sexe quand on le trouve choquant), et jamais quand il est consenti par les 2 parties. Je suis bien d’accord avec vous concernant les fautes plus lourdes. J’ai connu une catholique convaincue et archipratiquante, raciste au dernier degré, méchante et agressive. Un peu moins de messe et beaucoup plus de pratique de la vraie vie lui aurait apporté probablement bien plus de satisfactions, mais elle avait probablement peur de découvrir et d’admettre son erreur si elle avait changé de fusil d’épaule.
Merci pour cet article intéressant sur cette place où je passe souvent.
aubert
29 décembre 2012 @ 16:49
…et puis on en revient toujours à ce qu’un libertin trompe sa « coincée » avec une autre femme (en principe) ce qui prouve qu’il y a aussi des libertines pour pallier le manque de souplesse.
neoclassique
29 décembre 2012 @ 21:23
voilà quelqu’un qui aurait besoin de se plonger un peu dans notre histoire pour comprendre le retentissement incroyable qqu’eut l’assassinat du duc de Berry qui était l’héritier présomptif du trône en 1820.
6 ans après la Restauration, la maison royale de Bourbon était en effet , par ce crime, menacée d’extinction avec la mort du seul prince suscpetible d’assurer la descendance de la famille.
par bonheur, la Providence permit que 7 mois plus tard, naquit l’héritier posthume du prince à qui l’on donna naturellement les prénom de Henri et Dieudonné, pour expliquer qu’il était un cadeau donné par Dieu, et le titre de duc de Bordeaux.
Merci à Régine d’avoir évoqué, ce lieu effectivement histoorique, hélas mal connu mais qui mérite de l’être.
Sébastien
28 décembre 2012 @ 15:32
« Un monument expiatoire fut ensuite érigé au même emplacement mais il fut détruit en 1830. »
Et oui !!!! Proximité fâcheuse du Palais Royal encore habité par Louis-Philippe Ier et d’un monument élevé par la dynastie légitime…
On pourra se reporter à cet intéressant site pour de plus amples informations : http://saintdenis-tombeaux.forumculture.net/t105-le-mausolee-expiatoire-du-duc-de-berry
La chapelle expiatoire du square Louis XVI faillit d’ailleurs connaître un sort similaire.
Denis
28 décembre 2012 @ 15:53
Il est vrai que la vie du duc de Berry n’a pas laissé des exemples de compétences ni de vertus inimitables …viveur , marié secrètement ( ?) avec Amy Brown , mère de deux filles issues de ses oeuvres , pendant son exil , époux infidèle , politicien contestable …l’intéressé n’est guère intéressant !
Zeugma
28 décembre 2012 @ 20:38
La fille (naturelle) aînée du duc de Berry et de Amy Brown a été mariée avec le prince de Faucigny-Lucinge.
Le mère de Mme Giscard d’Estaing était princesse de Faucingy-Lucinge. La femme de l’ancien pésident de la République française descend donc en ligne directe de Louis XV, par la main gauche, comme on dit.
Son mari également, mais c’est moins prouvé.
aubert
29 décembre 2012 @ 16:51
…et c’est me mari qui en est le plus fier.
aubert
29 décembre 2012 @ 16:51
le mari
Cosmo
28 décembre 2012 @ 18:37
Denis,
Le duc de Berry avait devant lui l’exemple de son père.
Tête folle dans sa jeunesse, parti premier en émigration (16 juillet 1789) durant laquelle il ne s’illustra pas par son courage, metteur en scène en 1824, fossoyeur de la Restauration en 1830, Charles X eut une fin édifiante en bon grand-père bigot.
Rien de bien intéressant de ce côté là non plus!
Bien à Vous
Cosmo
Palatine
29 décembre 2012 @ 12:17
vous avez raison,Cosmo, de parler de Charles X car cela recoupe mes réflexions sur le libertinage. Charles X homme aimable qui aimait les dames tomba dans la dévotion et même la bigoterie à la mort de sa maîtresse Madame de Polastron qui lui fit jurer de mener une vie exemplaire. C’était à Londres pendant l’Emigration? Elle était peut-être tout simplement jalouse qu’il refasse sa vie. Il jura et mena une vie de moine et tous les problèmes qu’il eut par la suite, venaient de son coté intransigeant et bigot. Il eut même un ministre qui disait avoir des appartés avec la Vierge Marie qui lui apparaissait. La bigoterie de Charles X devenu ultra, fit le tort que l’on sait à sa dynastie.
Bigoterie, intransigeance politique, vues courtes, tout est à l’avenant.
aubert
29 décembre 2012 @ 16:55
…et en raison de Noël, cher Cosmo, vous évitez, par charité, de citer leur peu d’empressement à défendre leur frère comme, d’ailleurs, leur cousins espagnols. Mais tous ces messieurs ont eux les mains blanches n’est-ce pas !
Cosmo
30 décembre 2012 @ 12:23
Cher Aubert,
La trève de Noël promise à Hubert va bientôt prendre fin…et il sera temps alors de servir quelques vérités sur les mains blanches en question.
Tous mes voeux pour 2013 qui se profile !
Cordialement
Cosmo
Nemausus
30 décembre 2012 @ 23:50
les mains des frères et cousins d’Espagne n’ont pas, elles, trempé dans le sang de Louis XVI ou du dernier prince de Condé comme celles des cousins Orléans !
Cosmo
31 décembre 2012 @ 14:20
Mais mon Mignon, pour le sang de Louis XVI, il s’agit d’un crime collectif auquel en tant que Français vous participez, comme nous tous, citoyens de la République Française. Quant à la mort du prince de Condé, donnez-nous des preuves au lieu d’affirmer !
Bonne et Heureuse année 2013 !