Point de Vue « Histoire » consacré à la famille impériale de Russie dont on célèbre les 400 ans. Egalement au sommaire un portrait du roi Zog I d’Albanie et un gros plan sur le château de Fontainebleau.
L’Histoire,grande et petite,ou tant que les mystères du Passé ne cesseront pas de nous turlupiner,de nous éveiller,de nous intéresser,de nous interpeller…De susciter en nous une insatiable curiosité,et une inextinguible soif de savoir…
Je m’étais toujours demandé pourquoi cette très grande ressemblance, entre le tsar ici, et le roi Georges V. Jusqu’à le comprendre dans des livres d’histoire, et sur le site de NR. Leurs mères étaient soeurs, filles du roi de Danemark, Christian IX, leurs fils cousins.
Mais hélas point de salut, pour la famille Romanov dans leurs années d’exil, et d’emprisonnement. Juste la tsarine mère, et ses filles qui réussissent à partir, et quitter le pays. On peut prétexter toutes les raisons officielles, et semi officieuses, pour cette non assistance à personnes en danger, mais peut être que la Tsarine et son époux, ne voulaient pas quitter la Russie, mais leurs enfants ?? une vraie tache de honte, pour certains de l’époque.
SylvieLaure,on voit une certaine ressemblance entre le Tsar et le prince Mickael de Kent ainsi que Felipe d’Espagne avec leur barbe de loup de mer!
Les malheurs des Romanov m’ont toujours fasciné avec le mystère d’Anastasie Romanov!
La raison qu’a évoquée, Nicolas II lors de son abdication était qu’il ne voulait pas se séparer de son fils malade Alexis et donc qu’il transmettait la couronne à son frère Michel.
Nicolas II et son épouse n’ont peut-être pas souhaiter se séparer de leurs enfants. Ils étaient très unis et après avoir décidé d’accuellir Nicolas II et sa famille, Georges V d’Angleterre est revenu sur son offre pour ne pas mettre en péril sa monarchie.
Le tsar aurait pu trouver refuge dans un autre pays comme la France ou dans les Balkans. La Russie a depuis toujours des liens forts avec la Serbie et le Monténégro.
Vous m’honorez mais j’ai peur de vous décevoir. Je connais moins bien l’histoire des Romanov que celle des Bourbons ou des Habsbourg.
Je dirais que depuis la Grande Catherine, née princesse d’Anhalt-Zerbst, il n’y a pas vraiment eu de grands souverains. Alexandre II, le tsar réformateur, fut sans doute le mieux, mais l’abolition du servage, pris sans mesure d’accompagnement, a créé plus de problèmes qu’il n’en a résolu. Les autres, Paul Ier, Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre III partisans d’une autocratie pure et dure n’ont fait qu’enfoncer le pays dans la crise. Quant à Nicolas II, aux malheurs duquel on peut compatir, il a payé et fait payer à sa famille les erreurs de son incompétence et de sa faiblesse. La révolution bolchévique n’est pas arrivée par hasard.
Dynastie de parvenus, les Romanov font encore rêver non par leurs qualités mais par la magie qui entoure le monde slave, russe en particulier. Liturgie et zibelines somptueuses, Boyards sauvages et dames à portrait…Bref un monde qui n’est sauvé que dans notre imagination et par la somptuosité de ses villes, de ses paysages et de sa littérature. Et si les Romanov ont largement contribué aux premières, le reste n’était pas de leur ressort. Ils étaient en réalité plus allemands que russes mais ayant oublié les qualités de leur patrie d’origine, ils ont pris les défauts de leur patrie d’adoption.
Cosmo, voilà qui est très intéressant et merci de votre temps. De mon côté, je continue mes recherches et tente d’en apprendre un peu plus sur cette Russie qui m’est bien inconnue. Bonne journée!
bonjour à tous
ouvrages magnifique illustré mais aussi accompagné de deux tableaux généalogiques conne nous les aimons : page 42 les Romanov
et page 50 « tous cousins », Victoria de Suède et Albert II de Monaco en remontant en 1674 à Claude de Beauharnais et Renée Hardouineau
merci à Philippe Delorme pour cette belle revue
amitiés du sud ouest sous le soleil
Je viens de terminer le livre de M. Paléologue « Le crépuscule des tsars ». Il apparait que Nicolas II était un très bon père, bon époux mais le costume d’empereur était trop grand pour lui. Son fatalisme et son autocratisme l’ont perdu.
Bon père en effet, mais le bon époux qu’il était l’empêchait de s’opposer à son épouse alors même que celle-ci était mal avisée, mal entourée, assez fragile pyschologiquement, dépourvue de sens politique et de sens du contact. A ce stade, refuser systématiquement de contrarier sa femme est une faiblesse coupable, qui a contibué à perdre Nicolas II.
Et bien moi je pense que j’aurais pris la barre (et mis la toge) pour défendre Alix de Hesse-Darmstadt et… j’aurais gagné ha! ha!
J’aurais fait ressortir son intelligence émotionnelle pour contrecarrer sa fragilité psychologique, dépourvue de sens politique et de sens du contact… pour lui attirer la sympathie de tous.
D’abord j’aurais sauvé sa vie en la mettant sur un bateau… à destination du nouveau monde. Pleins de SS (allemands et autrichiens) ont sauvés leurs vies en venant se réfugier au Canada… Je rage à chaque fois que j’y pense…
Nicolas II s’est perdu lui-même… nul n’est besoin de reporter la faute sur son épouse…
«Mon grand-père maternel, officier de la garde du Tsar Nicolas II, connut dans sa jeunesse un homme étrange et fascinant qu’il appelait familièrement Maître Philippe. Je me souviens, qu’enfant, j’étais fasciné par les mille prodiges qu’il nous racontait à son sujet, de simples guérisons aux plus incroyables aventures de magie.
Après la révolution de 1917, mon aïeul se réfugia en France où il se maria avec une princesse russe tombée dans la misère. Convaincu de la résurrection de sa patrie et au retour des Romanov sur le trône, il fit jurer à ses héritiers de maintenir les traditions ancestrales dans la famille, d’apprendre la langue et l’histoire russes à leurs descendants. L’an passé, après la mort de mon père, j’héritais de la maison de famille savoyarde où vécut mon grand-père. En déballant des cartons de vieilleries au grenier, je tombais sur des livres, des papiers, des correspondances, des photographies qui m’intriguèrent.
J’eus beaucoup de peine à déchiffrer les lettres jaunies, mais ce que j’y découvris me stupéfia. Au milieu d’un échange de courrier entre Maître Philippe et mon aïeul qu’il considérait comme son disciple, je tombai sur une sorte de journal écrit de la main de mon grand-père, relatant les hauts faits de son maître spirituel.
En voici quelques extraits:
« Hier, M.P. m’avait donné rendez-vous à Fourvière. Le prêche de l’abbé F. nous sembla pauvre et terne. Il mettait en doute le pouvoir de la foi, affirmant que les miracles rapportés par la Bible ne devaient pas être pris à la lettre, mais en tant que « symboles ».
A la fin de la messe M.P. demanda à parler au prêtre. Il lui dit qu’il se trompait, que Dieu exauçait toujours les prières et les voeux des âmes pures. Même de nos jours !
« Que la foudre tombe sur cette église si je peux croire à ces balivernes ! » blasphéma l’impie.
Alors, regardant l’abbé droit dans les yeux, mon ami fit un geste et aussitôt un éclair fulgura dans la pénombre de la cathédrale et la foudre tomba à nos pieds, suivie d’un effrayant coup de tonnerre. »
A la date du 21 septembre 1901, il notait:
« Hier, à Compiègne où loge la cour impériale, le Tsar Nicolas II et la Tsarine Alexandra ont longuement reçu M.P. qui leur fut présenté par la Grande Duchesse Militza et sa soeur.
Selon des confidences de la princesse Anastasia, M.P. aurait annoncé à Sa Majesté Impériale, la naissance d’un fils pour 1904, et au monarque une défaite militaire suivie d’une révolution. A son retour, M.P. me dit qu’il avait aussi guéri la Grande Duchesse d’un œdème pernicieux. » (…)
Plus loin:
« Désirant s’attacher M.P. à demeure, Sa Majesté impériale demanda à M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, que le gouvernement français lui octroie le diplôme officiel de médecin, pour qu’il puisse l’inviter à la cour impériale sans faire jaser les envieux.
Les lois républicaines s’opposant évidemment à cette demande incongrue, le ministre ne put accéder à cette demande. Le Tsar offusqué de la fin de non-recevoir opposée à sa requête, nomma Maître Philippe président d’une commission d’inspection sanitaire de son empire, avec rang de général! » (…)
Quelques mois plus tard:
« Invité à Tsarskoïe-Sélo, M.P. obtint par la seule prière de nombreuses guérisons spectaculaires. Sa renommée de Mage grandit lorsque, au cours d’une promenade en mer sur le yacht impérial, M.P. réussit, à la demande du Tsar, à calmer le vent qui soufflait en tempête. » (…Quelques lignes biffées). « Lors d’une revue militaire à Tsarskoïe-Sélo, M.P. parvint à détourner un orage menaçant et à faire cesser la pluie. Et l’on me rapporte encore bien d’autres merveilles. »
Le journal s’achève en janvier 1905 sur ces curieuses prédictions :
« Après la naissance du Tsarévitch, M.P. écrivit au Tsar Nicolas II une longue lettre en forme de testament, l’informant de sa prochaine désincarnation. Il y précisait qu’il quitterait son apparence terrestre le 2 août 1905. Il lui annonçait aussi la chute de l’Empire russe pour la prochaine décennie, le massacre des chrétiens et de toute la famille impériale. Il « voyait » un siècle d’horreurs et d’obscurantisme pour la Russie. »
La missive se terminait sur cette étrange prophétie :
« Après des décennies de bouleversements sanglants et de grandes tribulations, un empire disloqué et des guerres civiles, la Russie recouvrera son souverain légitime, réincarnation et héritier de la dynastie impériale, qui lui apportera la prospérité et la paix. Je reviendrai moi-même sous les traits d’un enfant, et ceux qui doivent me reconnaître me reconnaîtront. »
Adepte du surnaturel et du paranormal,je frissonne des pieds jusqu’à la tête,Vincent…Vous avez le don de mettre du sel dans une conversation…Pour chasser les démons? ;)
Bien à vous!
La Russie d’aujourd’hui pourrait avoir un empereur avec un parlement, comme ailleur, pour répartir les pouvoirs. Quant à savoir si cette personne est revenue ou pas, tiens, cela serait un bon exercice de jeu de piste pour le retrouver.Le Prince de Kent pourrait s’occuper de l’organisation. Il parle le russe couramment, il me semble.
A moins que le « revenant » ne se manifeste de lui-même. Il est vrai que le surnaturel fascine beaucoup, je crois aussi en certaines choses, il est parfois des mystères, dans la vie qui échappent à l’entendement.
Valeska
9 mars 2013 @ 08:55
L’Histoire,grande et petite,ou tant que les mystères du Passé ne cesseront pas de nous turlupiner,de nous éveiller,de nous intéresser,de nous interpeller…De susciter en nous une insatiable curiosité,et une inextinguible soif de savoir…
SylvieLaure
9 mars 2013 @ 09:03
Je m’étais toujours demandé pourquoi cette très grande ressemblance, entre le tsar ici, et le roi Georges V. Jusqu’à le comprendre dans des livres d’histoire, et sur le site de NR. Leurs mères étaient soeurs, filles du roi de Danemark, Christian IX, leurs fils cousins.
Mais hélas point de salut, pour la famille Romanov dans leurs années d’exil, et d’emprisonnement. Juste la tsarine mère, et ses filles qui réussissent à partir, et quitter le pays. On peut prétexter toutes les raisons officielles, et semi officieuses, pour cette non assistance à personnes en danger, mais peut être que la Tsarine et son époux, ne voulaient pas quitter la Russie, mais leurs enfants ?? une vraie tache de honte, pour certains de l’époque.
aubert
9 mars 2013 @ 13:49
La reine Mary ne trouvait-elle pas les bijoux des Romanov plus intéressants que les Romanov eux-mêmes.
*gustave de montréal
9 mars 2013 @ 18:46
La reine Mary était une friponne notoire.
Caroline
9 mars 2013 @ 20:47
SylvieLaure,on voit une certaine ressemblance entre le Tsar et le prince Mickael de Kent ainsi que Felipe d’Espagne avec leur barbe de loup de mer!
Les malheurs des Romanov m’ont toujours fasciné avec le mystère d’Anastasie Romanov!
Maguelone
10 mars 2013 @ 00:34
La raison qu’a évoquée, Nicolas II lors de son abdication était qu’il ne voulait pas se séparer de son fils malade Alexis et donc qu’il transmettait la couronne à son frère Michel.
Nicolas II et son épouse n’ont peut-être pas souhaiter se séparer de leurs enfants. Ils étaient très unis et après avoir décidé d’accuellir Nicolas II et sa famille, Georges V d’Angleterre est revenu sur son offre pour ne pas mettre en péril sa monarchie.
Vincent
10 mars 2013 @ 20:33
Le tsar aurait pu trouver refuge dans un autre pays comme la France ou dans les Balkans. La Russie a depuis toujours des liens forts avec la Serbie et le Monténégro.
corentine
9 mars 2013 @ 12:38
j’aime beaucoup cette collection , merci Régine pour l’information
COLETTE C.
9 mars 2013 @ 14:29
Merci pour l’info.
Francine du Canada
9 mars 2013 @ 15:13
Je réserve mon commentaire car je ne connais pas très bien la Russie et les Romanov; quand Cosmo aura parlé… je déciderai. Bonne journée!
Cosmo
10 mars 2013 @ 21:33
Chère Francine,
Vous m’honorez mais j’ai peur de vous décevoir. Je connais moins bien l’histoire des Romanov que celle des Bourbons ou des Habsbourg.
Je dirais que depuis la Grande Catherine, née princesse d’Anhalt-Zerbst, il n’y a pas vraiment eu de grands souverains. Alexandre II, le tsar réformateur, fut sans doute le mieux, mais l’abolition du servage, pris sans mesure d’accompagnement, a créé plus de problèmes qu’il n’en a résolu. Les autres, Paul Ier, Alexandre Ier, Nicolas Ier, Alexandre III partisans d’une autocratie pure et dure n’ont fait qu’enfoncer le pays dans la crise. Quant à Nicolas II, aux malheurs duquel on peut compatir, il a payé et fait payer à sa famille les erreurs de son incompétence et de sa faiblesse. La révolution bolchévique n’est pas arrivée par hasard.
Dynastie de parvenus, les Romanov font encore rêver non par leurs qualités mais par la magie qui entoure le monde slave, russe en particulier. Liturgie et zibelines somptueuses, Boyards sauvages et dames à portrait…Bref un monde qui n’est sauvé que dans notre imagination et par la somptuosité de ses villes, de ses paysages et de sa littérature. Et si les Romanov ont largement contribué aux premières, le reste n’était pas de leur ressort. Ils étaient en réalité plus allemands que russes mais ayant oublié les qualités de leur patrie d’origine, ils ont pris les défauts de leur patrie d’adoption.
Un bilan pas vraiment positif ! ;)
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
12 mars 2013 @ 14:32
Cosmo, voilà qui est très intéressant et merci de votre temps. De mon côté, je continue mes recherches et tente d’en apprendre un peu plus sur cette Russie qui m’est bien inconnue. Bonne journée!
Brigitte et christian
9 mars 2013 @ 17:45
bonjour à tous
ouvrages magnifique illustré mais aussi accompagné de deux tableaux généalogiques conne nous les aimons : page 42 les Romanov
et page 50 « tous cousins », Victoria de Suède et Albert II de Monaco en remontant en 1674 à Claude de Beauharnais et Renée Hardouineau
merci à Philippe Delorme pour cette belle revue
amitiés du sud ouest sous le soleil
Brigitte et christian
9 mars 2013 @ 17:46
correction : comme nous les aimons
avec nos excuses pour avoir cliqué trop vite sans relecture !!!
Maguelone
10 mars 2013 @ 00:26
Je viens de terminer le livre de M. Paléologue « Le crépuscule des tsars ». Il apparait que Nicolas II était un très bon père, bon époux mais le costume d’empereur était trop grand pour lui. Son fatalisme et son autocratisme l’ont perdu.
Pierre-Yves
10 mars 2013 @ 15:47
Bon père en effet, mais le bon époux qu’il était l’empêchait de s’opposer à son épouse alors même que celle-ci était mal avisée, mal entourée, assez fragile pyschologiquement, dépourvue de sens politique et de sens du contact. A ce stade, refuser systématiquement de contrarier sa femme est une faiblesse coupable, qui a contibué à perdre Nicolas II.
Francine du Canada
10 mars 2013 @ 21:20
Et bien moi je pense que j’aurais pris la barre (et mis la toge) pour défendre Alix de Hesse-Darmstadt et… j’aurais gagné ha! ha!
J’aurais fait ressortir son intelligence émotionnelle pour contrecarrer sa fragilité psychologique, dépourvue de sens politique et de sens du contact… pour lui attirer la sympathie de tous.
D’abord j’aurais sauvé sa vie en la mettant sur un bateau… à destination du nouveau monde. Pleins de SS (allemands et autrichiens) ont sauvés leurs vies en venant se réfugier au Canada… Je rage à chaque fois que j’y pense…
Nicolas II s’est perdu lui-même… nul n’est besoin de reporter la faute sur son épouse…
Vincent
10 mars 2013 @ 20:27
PRÉDICTIONS DE MAÎTRE PHILIPPE DE LYON
«Mon grand-père maternel, officier de la garde du Tsar Nicolas II, connut dans sa jeunesse un homme étrange et fascinant qu’il appelait familièrement Maître Philippe. Je me souviens, qu’enfant, j’étais fasciné par les mille prodiges qu’il nous racontait à son sujet, de simples guérisons aux plus incroyables aventures de magie.
Après la révolution de 1917, mon aïeul se réfugia en France où il se maria avec une princesse russe tombée dans la misère. Convaincu de la résurrection de sa patrie et au retour des Romanov sur le trône, il fit jurer à ses héritiers de maintenir les traditions ancestrales dans la famille, d’apprendre la langue et l’histoire russes à leurs descendants. L’an passé, après la mort de mon père, j’héritais de la maison de famille savoyarde où vécut mon grand-père. En déballant des cartons de vieilleries au grenier, je tombais sur des livres, des papiers, des correspondances, des photographies qui m’intriguèrent.
J’eus beaucoup de peine à déchiffrer les lettres jaunies, mais ce que j’y découvris me stupéfia. Au milieu d’un échange de courrier entre Maître Philippe et mon aïeul qu’il considérait comme son disciple, je tombai sur une sorte de journal écrit de la main de mon grand-père, relatant les hauts faits de son maître spirituel.
En voici quelques extraits:
« Hier, M.P. m’avait donné rendez-vous à Fourvière. Le prêche de l’abbé F. nous sembla pauvre et terne. Il mettait en doute le pouvoir de la foi, affirmant que les miracles rapportés par la Bible ne devaient pas être pris à la lettre, mais en tant que « symboles ».
A la fin de la messe M.P. demanda à parler au prêtre. Il lui dit qu’il se trompait, que Dieu exauçait toujours les prières et les voeux des âmes pures. Même de nos jours !
« Que la foudre tombe sur cette église si je peux croire à ces balivernes ! » blasphéma l’impie.
Alors, regardant l’abbé droit dans les yeux, mon ami fit un geste et aussitôt un éclair fulgura dans la pénombre de la cathédrale et la foudre tomba à nos pieds, suivie d’un effrayant coup de tonnerre. »
A la date du 21 septembre 1901, il notait:
« Hier, à Compiègne où loge la cour impériale, le Tsar Nicolas II et la Tsarine Alexandra ont longuement reçu M.P. qui leur fut présenté par la Grande Duchesse Militza et sa soeur.
Selon des confidences de la princesse Anastasia, M.P. aurait annoncé à Sa Majesté Impériale, la naissance d’un fils pour 1904, et au monarque une défaite militaire suivie d’une révolution. A son retour, M.P. me dit qu’il avait aussi guéri la Grande Duchesse d’un œdème pernicieux. » (…)
Plus loin:
« Désirant s’attacher M.P. à demeure, Sa Majesté impériale demanda à M. Delcassé, ministre des affaires étrangères, que le gouvernement français lui octroie le diplôme officiel de médecin, pour qu’il puisse l’inviter à la cour impériale sans faire jaser les envieux.
Les lois républicaines s’opposant évidemment à cette demande incongrue, le ministre ne put accéder à cette demande. Le Tsar offusqué de la fin de non-recevoir opposée à sa requête, nomma Maître Philippe président d’une commission d’inspection sanitaire de son empire, avec rang de général! » (…)
Quelques mois plus tard:
« Invité à Tsarskoïe-Sélo, M.P. obtint par la seule prière de nombreuses guérisons spectaculaires. Sa renommée de Mage grandit lorsque, au cours d’une promenade en mer sur le yacht impérial, M.P. réussit, à la demande du Tsar, à calmer le vent qui soufflait en tempête. » (…Quelques lignes biffées). « Lors d’une revue militaire à Tsarskoïe-Sélo, M.P. parvint à détourner un orage menaçant et à faire cesser la pluie. Et l’on me rapporte encore bien d’autres merveilles. »
Le journal s’achève en janvier 1905 sur ces curieuses prédictions :
« Après la naissance du Tsarévitch, M.P. écrivit au Tsar Nicolas II une longue lettre en forme de testament, l’informant de sa prochaine désincarnation. Il y précisait qu’il quitterait son apparence terrestre le 2 août 1905. Il lui annonçait aussi la chute de l’Empire russe pour la prochaine décennie, le massacre des chrétiens et de toute la famille impériale. Il « voyait » un siècle d’horreurs et d’obscurantisme pour la Russie. »
La missive se terminait sur cette étrange prophétie :
« Après des décennies de bouleversements sanglants et de grandes tribulations, un empire disloqué et des guerres civiles, la Russie recouvrera son souverain légitime, réincarnation et héritier de la dynastie impériale, qui lui apportera la prospérité et la paix. Je reviendrai moi-même sous les traits d’un enfant, et ceux qui doivent me reconnaître me reconnaîtront. »
http://www.science-et-magie.com/sm50/sm0006phil.htm
Valeska
11 mars 2013 @ 09:41
Adepte du surnaturel et du paranormal,je frissonne des pieds jusqu’à la tête,Vincent…Vous avez le don de mettre du sel dans une conversation…Pour chasser les démons? ;)
Bien à vous!
Claude-Patricia
11 mars 2013 @ 22:48
La Russie d’aujourd’hui pourrait avoir un empereur avec un parlement, comme ailleur, pour répartir les pouvoirs. Quant à savoir si cette personne est revenue ou pas, tiens, cela serait un bon exercice de jeu de piste pour le retrouver.Le Prince de Kent pourrait s’occuper de l’organisation. Il parle le russe couramment, il me semble.
A moins que le « revenant » ne se manifeste de lui-même. Il est vrai que le surnaturel fascine beaucoup, je crois aussi en certaines choses, il est parfois des mystères, dans la vie qui échappent à l’entendement.