Un témoignage contemporain de première importance sur la monarchie de Juillet et la Seconde république. Née en 1787 et décédée en 1851, la duchesse de Maillé, première dame d’honneur de la duchesse de Berry, fut une observatrice intelligente de la société. Bien qu’opposante au régime de Louis-Philippe, elle côtoie le monde politique, littéraire et artistique de son temps, grâce à la réouverture de son salon en 1832. Elle dresse ainsi une chronique vivante, originale et engagée de la monarchie de Juillet, de la révolution de 1848, de la Seconde république et de l’avènement de Louis-Napoléon Bonaparte qu’elle accueille favorablement. Quand le professeur Antonetti, dans sa biographie de Louis-Philippe, évoque la duchesse de Maillé, il constate « sa finesse d’observation, son opinion toujours pertinente, son jugement d’une profonde sagacité, son art des formules heureuses, la justesse de son ironie mais aussi l’intelligence et la bienveillance de ses propos sur une société bourgeoise proche du pouvoir, fort différente du monde ducal… » (Note de l’éditeur – Merci à Alberto)
« La duchesse de Maillé. Mémoires. Un regard sur le monde 1832-1851 », Editions Lacurne-En d’autres temps, 2012, 492 p.
Francine du Canada
9 mars 2013 @ 06:23
Elle m’interpelle… j’achèterai certainement et vous en reparlerai…
Valeska
9 mars 2013 @ 08:50
Jolie tête bien faite et apparemment bien pleine…C’est bizarre comme on peut voir l’intelligence manifeste sur un portrait quand il est bien fait,et la bêtise ou la méchanceté également…Le visage,souvent le reflet de l’âme…
Caroline
9 mars 2013 @ 20:51
Valeska,en effet,cette dame a des yeux ‘bien éveillés’!
aubert
9 mars 2013 @ 13:46
…et il y a encore aujourd’hui, une duchesse et une duchesse douairière de Maillé…mais plus de Châteauneuf.
Gérard
9 mars 2013 @ 23:18
Hélas Martine Cognet, duchesse douairière de Maillé est décédée le 10 août 2012 et ses obsèques ont été célébrées le 14 en la basilique de Châteauneuf-sur-Cher le 14. Le château classé avait été vendu et devait être transformé en appartements mais l’acquéreur a déposé son bilan. Que devient ce château entré dans la famille par la duchesse mémorialiste née Jeanne d’Osmond ?
COLETTE C.
9 mars 2013 @ 14:27
Je l’achèterai moi aussi. J’aime beaucoup les mémoires des personnalités du XIX e siècle, ma période préférée.
philippe gain d'enquin
9 mars 2013 @ 20:36
Quant à moi, sur une île déserte je m’en nourrirai (intellectuellement s’entend) car : « Il n’y a que Maillé qui m’aille »!!! A vous PGE
Valeska
11 mars 2013 @ 09:38
Ami PGE,à vous lire,la moutarde me monte au nez! :) :)
philippe gain d'enquin
12 mars 2013 @ 10:06
Cela débouche t’il le nez aussi bien que l’eucalyptus ? Je n’ai point entendu relater que Cléopâtre usait de tel produit fierté dijonnaise… A vous,chère Vali,PGE
Alberto
10 mars 2013 @ 14:51
Les éditions Perrin ont publié en 1984 « Souvenirs des deux Restaurations. Journal inédit présenté par Xavier de La Fournière. » de la même duchesse de Maillé. Alors c´est un prologue à cet ouvrage-ci.
Charlanges
11 mars 2013 @ 23:29
A la suite de l’ouvrage cité par Alberto et qui allait de 1823 à 1831, les éditions Perrin ont publié en 1989 – sous le titre « Mémoires de la duchesse de Maillé » – la suite de son journal pour les années 1832-1851 (année de son décès dans de terribles circonstances puisqu’elle est morte accidentellement des suites d’horribles brûlures.
La réédition annoncée doit reprendre le texte des deux volumes.
Contrairement à ce qu’écrit Gérard que je remercie de ces précisions sur le triste sort du château de Châteauneuf sur Cher, la mémorialiste n’était pas née d’Osmond mais Le Bascle d’Argenteuil. C’est son fils aîné qui épousa en 1845 Mlle d’Osmond, héritière de Châteauneuf qui entra ainsi pour plus d’un siècle et demi dans la famille de Mailé.
Gérard
15 mars 2013 @ 21:06
En effet je me suis trompé.