Delphine Boël a assigné devant le Tribunal civil de Bruxelles le roi Albert II, le prince héritier Philippe, la princesse Astrid et le baron Jacques Boël. Delphine Boël demande que des tests ADN soient effectués. Si l’affaire fait grand bruit en Belgique, elle a pourtant peu de chance d’aboutir. En effet, la personnalité du roi est inviolable et donc cette action à son égard est irrecevable. Pour Philippe et Astrid de Belgique se pose la question du respect de la vie privée car comment forcer des tiers qui sont étrangers à la querelle de se soumettre à un test ADN s’ils n’ont commis aucune infraction ? Enfin quant à la procédure en désaveu de paternité à l’égard de Jacques Boël (qui fut marié avec la baronne Sybille de Selys-Longchamps, mère de Delphine), elle est déjà éteinte par prescription. Depuis la révélation de son existence dans une biographie de Mario Daneels consacrée à la reine Paola en 1999, Delphine Boël n’a plus de contact avec le roi Albert II. Elle tente à présent par la voie judicaire d’obtenir une reconnaissance « affective ». De son union avec Jim O’Hare, Delphine a deux enfants Joséphine et Oscar dont elle a souvent évoqué le regret qu’ils ne connaissent pas leur grand-père. L’audience a été reportée au 25 juin prochain. (Copyright photo :DR)