Jusqu’au 15 septembre 2013, le musée de Picardie à Amiens expose la toile restaurée « Lady Godiva » de Jules Lefebvre. L’œuvre date de 1890 et a d’impressionnantes dimensions à savoir 6,20 m sur 3,90 m. Lady Godiva vécut au XIème siècle en Angleterre. Epouse du comte de Murcie, seigneur de Coventry, elle interféra auprès de son époux pour qu’il allège les impôts qui pesaient sur la population locale. Il marqua son accord à la condition expresse qu’elle traverse la ville nue sur un cheval. Connaissant la pudeur de son épouse, le comte pensait qu’elle ne passerait pas à l’acte. Très aimée par les habitants, lady Godiva releva le défi. Tous demeurèrent cloîtrés chez eux lors de son passage à cheval.
Aujourd’hui, Godiva est surtout connu pour être une marque de chocolat. La maison fut fondée par le chocolatier belge Joseph Draps en 1925. C’est le groupe Campbells qui racheta Godiva dans les années 60. Aujourd’hui, la célèbre maison dont le logo est justement lady Godiva à cheval, est détenue par le groupe turc Ulker.
Musée de Picardie – 48, rue de la République – 80000 Amiens
Yannick
12 août 2013 @ 17:14
Une femme courageuse, si cette histoire est vraie.
Par contre son mari aurait mérité des leçons de galanterie.
Palatine
12 août 2013 @ 18:09
Jjamais compris ce qui poussa un brave chocolatier belge à prendre comme nom de guerre celui d’une dame nue sur un cheval. Ou alors il était en avance sur son époque. Tout le monde connait des pubs pour des yaourts avec des scènes ou des implications érotiques. Par ex je me rappelle une jeune femme qui en rentrant chez elle se déshabille frénétiquement, et se précipite à moitié nue dans sa cuisine pour manger voluptueusement un produit laitier sucré. De la porte d’entrée à la cuisine le sol était jonché de ses vêtements. Faut-il en déduire qu’on savoure mieux les douceurs dans le plus simple appareil ? Je pense que le chocolatier belge était de cet avis et il avait aussi compris que ce que l’on suggère est plus éloquent que ce qu’on montre. Cet homme était un poète. C’est tellement vrai que vers la même époque son compatriote Maeterlinck imagina une Mélisande aux longs cheveux qui répétait à tout bout de champ qu’elle n’était pas heureuse. Avec une tunique vaporeuse sur le dos tout de même. Là, il fallait encore plus d’imagination, et il n’y avait pas de chocolats à croquer, ni même une pomme. Et encore moins des bonbons. Mais la magie des longs cheveux flottants jouait au maximum.
En Belgique, tout finit toujours par des bonbons.
Actarus
13 août 2013 @ 00:10
Lady Godiva était un chocolat blanc. ;)
Stella
16 août 2013 @ 14:23
L’Histoire ne dit pas si, ensuite, le comte ne répudia pas son épouse en l’accusant d’impudeur…
Au cours de l’Histoire on a vu pire!…