La princesse Gloria von Thurn und Taxis était en visite à Bruxelles dimanche dernier. La princesse a accordé au magazine de la RTBF « C’est du Belge », une interview à l’occasion de ce déplacement, prélude à un tournage en Bavière chez la princesse pour un nouveau reportage du magazine de la chaine de télévision belge. Noblesse et Royautés remercie le journaliste Gérald Decoster de l’émission « C’est du Belge » pour ses photos et le compte-rendu de cette visite princière.
Ce dimanche 29 septembre 2013, Gloria, princesse von Thurn und Taxis, née comtesse von Schönburg in Glauchau und Waldenburg, était en visite à Bruxelles. Mariée au prince Johannes von Thurn und Taxis en 1980, Gloria est veuve depuis 1990.
Accompagnée du prince Lorenz, elle s’est rendue aux Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique pour y découvrir une statue en marbre blanc de Carrare, datée de 1673-78 et sculptée par Jan Van Delen. Symbolisant La Charité, elle a été conçue pour l’une des niches de la chapelle funéraire des Tour et Taxis en l’église Notre-Dame du Sablon, l’actuelle chapelle Saint-Ursule, à gauche du chœur. L’œuvre sera confisquée en 1795 par des soi-disant révolutionnaires français et l’on en perdra la trace jusqu’à ce qu’elle soit retrouvée en 2012 dans le hall d’un immeuble parisien ! Le Fonds du Patrimoine de la Fondation Roi Baudouin, présidé par le prince Lorenz, a pu l’acquérir lors de sa mise en vente chez Sotheby’s à Londres. Une fois la chapelle Sainte-Ursule restaurée, le groupe sculpté retrouvera sa place originelle.
Egalement accompagnée de divers responsables de la Fondation Roi Baudouin et de spécialistes de la sculpture, la princesse a été émerveillée de la qualité de cette sculpture qu’elle est heureuse de savoir de retour à Bruxelles et bientôt remise en place.
On sait la princesse très attachée à la sauvegarde du patrimoine familial, particulièrement le château St-Emmeram à Ratisbonne (Regensburg, en Bavière). Dans cette optique, Gloria organise entre autre un festival de musique et de théâtre, chaque été ainsi que, pendant la période de l’Avent, l’un des plus beaux marchés de Noël de Bavière dans le cadre du château St-Emmeram.
Un bel après-midi de septembre ensoleillé a offert à la délégation une courte mais agréable promenade jusqu’à l’église Notre-Dame du Sablon
La princesse von Thurn und Taxis est présentée à Jacqueline Moens de Fernig, membre de la Fabrique d’église de Notre-Dame du Sablon par le président de la Fabrique Daniel van Steenberghe (à droite)
La princesse Gloria et le prince Lorenz s’avancent dans le bas-côté de l’église du Sablon en direction de la chapelle Sainte Ursule
Dans le transept, la princesse se recueille devant le reliquaire du bienheureux Charles I, dernier empereur d’Autriche et grand-père du prince Lorenz
Daniel van Steenberghe explique l’histoire et l’importance patrimoniale de la chapelle funéraire des Tour et Taxis à la délégation princière
Dans la chapelle Saint Marcou, également édifiée par les princes von Thurn und Taxis, à droite du chœur de l’église Notre Dame du Sablon, la princesse se recueille devant l’autel
marielouise
1 octobre 2013 @ 06:35
Une princesses très excentrique en son temps,fort assagie….et oui,les années ont effacées sa belle exubérance!
Elle ne s’est jamais remariée!!!
Claudia
1 octobre 2013 @ 07:55
Après avoir été si extravagante, on dirait qu’elle donne dans l’excès inverse aujourd’hui, il n’y a qu’à regarder sa tenue, particulièrement vieillotte.
Stella
1 octobre 2013 @ 11:35
Il convient de précjser que l’extravagance, à l’époque dont fit preuce Gloria visait à séduire le prince Johannes.
Celui-ci appréciait beaucoup le côté « décalé » d’une certaine jeunesse de l’époque.
Gloria surprit bien des observatieurs au moment de son veuvage en faisant preuve de sagesse et de rigueur dans la gestion du patriloine familial, alors que d’aucuns pensaient qu’elle se révèlerait écervelée et frivole.
Gloria fut une jeune femme qui fit tout pour séduire son mari et fit preuve de sagesse lorsque cela devint nécessaire.
C’est tout à son honneur.
marielouise
1 octobre 2013 @ 11:39
Oui,Claudia…c’est aussi la réflexion que je me suis faite!!!!
Corsica 2
1 octobre 2013 @ 15:10
C’est vrai que l’on a du mal à reconnaître la flamboyante princesse qui, avec son époux, allait de fête en fête en arborant les «looks» les plus invraisemblables . Avec ses coiffures improbables, elle aurait été – à mon humble avis – l’une des cibles favorites des lecteurs de Noblesses et Royautés : elle aurait été la Princesse de Savoie de l’époque ! Le veuvage, les efforts pour payer les droits de succession, la gestion de son patrimoine l’ont transformé . Elle est devenue une femme d’affaire et une figure de proue de la morale chrétienne en Allemagne, comme quoi tous les espoirs sont permis pour celui qui est encore deuxième dans l’ordre de succession de la Principauté !
jps
2 octobre 2013 @ 10:09
Comme l’infante d’Espagne si élégante du temps de son mariage, la princesse de Turm und Taxis n’était peut être que la poupée de son mari qui s’amusait à la vétir?
Dame Tartine
2 octobre 2013 @ 15:02
Les deux hommes partageaient probablement les mêmes goûts.
Jean Pierre
1 octobre 2013 @ 15:51
Les « chaisières » converties sont les pires.
Corsica 2
1 octobre 2013 @ 16:37
Excellent !
Nathetvoila
1 octobre 2013 @ 21:22
mouais…facile..
Kalistéa
1 octobre 2013 @ 21:36
Elle a drôlement grossi,la belle Gloria! La robe est faite pour donner le change.ça se voit quand_même!
Dame Tartine
2 octobre 2013 @ 15:03
peut-être préfère-t-elle une bonne choucroute arrosée de bière qu’un bon gigolo.
Comment la blâmer ?
Lorenz
1 octobre 2013 @ 08:32
Quelle histoire que cette statue! Enfin, pas toutes les dispersions sont définitives!
La princesse douairière de TuT digne et sympathique en même temps!
bernou1960
1 octobre 2013 @ 09:27
Il faut que jeunesse se passe…
Gloria a entamé sa vraie vie d’adulte maintenant, à tel point que j’ai eu du mal à la reconnaître sur la photo. Ses « folles années » semblent bien loin à présent…
flabemont8
1 octobre 2013 @ 11:48
L’histoire de cette statue , ou plutôt de sa re-découverte, est intéressante…Je trouve que la princesse Gloria a beaucoup changé , elle était plus originale du vivant de son mari .
Gibbs
1 octobre 2013 @ 14:15
Cette statue a été rachetée pour la somme de 600.000 euro.
Il était bien qu’elle fut accompagnée de Lorenz, que j’apprécie beaucoup pour son intelligence et sa discrétion digne d’un Habsbourg, qui tout comme elle fait partie d’une des plus anciennes familles d’Europe.
Marriane amélie
1 octobre 2013 @ 14:42
Je ne l’avais pas reconnue, je me souviens de ses excentricités retranmises dans Point de Vue. Elle a beaucoup changé en effet, il parait qu’elle a fait face à de gros problèmes d’argent lorsque son mari est décédé.
Palatine
1 octobre 2013 @ 16:39
Quand on a trois enfants, ce n’est pas joli joli de léguer une énorme somme d’argent à un jeune homme. Et mettre sa veuve devant des problèmes de liquidités, surtout s’il y a des frais ce succession.
Corsica 2
1 octobre 2013 @ 16:58
Merci Palatine de nous rappeler qu’ il y avait des raisons au mariage tardif du prince : il a du s’y résoudre pour assurer la dynastie .
Lorenz
1 octobre 2013 @ 19:52
Est-ce que je peux vous demander vos sources pour cela? C’est de la curiosité, aucun doute sur votre capacité de sélectionner vos sources ;)
Manouche
1 octobre 2013 @ 20:51
Ne vous en faites pas. A son dix-huitième anniversaire Albert von Thurn und Taxis a hérité de 1,5 milliards de $ de la fortune familiale.
Marriane amélie
1 octobre 2013 @ 14:43
oups’ retransemises’
Marriane amélie
1 octobre 2013 @ 14:47
« oups encore’ retransmises, milles excuses
ad adriana
1 octobre 2013 @ 15:09
cette princesse à vraiment changé………. quel look vieillot aucune classe…;;;; c’est bien dommage ! bonne journée
COLETTE C.
1 octobre 2013 @ 17:19
Je l’ai vue et lui ai parlé lors du marché de Noël dans le parc de son château de Ratisbonne, elle est très accessible. Depuis, elle a beaucoup grossi.
Philippe gain d'enquin
1 octobre 2013 @ 17:21
N’en déplaise aux grincheuses et grincheurs, Gloria assure!
l' Alsacienne
1 octobre 2013 @ 17:32
On a connu la princesse excessive dans sa frivolité et son exubérance, on la retrouve aujourd’hui « mémère ».
Quel changement.
Kristiane
1 octobre 2013 @ 20:00
Tant pis si ce que j’écris ne plaît pas à tous.
Je préférai la princesse Gloria « déjantée » à la princesse Gloria « grenouille de bénitier »
Danielle
1 octobre 2013 @ 20:07
A part le festival de l’été, nous voyons peu cette princesse.
Elle a semblé heureuse avec son mari, la page est tournée, une nouvelle vie a commencé avec ses enfants et ses bonnes œuvres.
Arielle
1 octobre 2013 @ 22:25
Curieux personnage, bien antipathique.
Caroline
1 octobre 2013 @ 23:59
C’est fou comme maintenant Gloria a changé depuis son veuvage! Ses deux filles et son fils unique sont-ils toujours célibataires?
Aglaë
2 octobre 2013 @ 11:51
Il serait amusant de pouvoir apprécier de visu la « tronche » et la « dégaine » des personnes dont le plaisir consiste à critiquer les autres de la façon la plus la plus mesquine, c’est à dire en s’attaquant à leur apparence, sans risquer une comparaison qui ne tournerait sans doute pas à leur avantage…
jps
2 octobre 2013 @ 13:15
Il va y avoir du travail!
Pierre-Yves
2 octobre 2013 @ 15:13
Certes.
Mais vous savez, s’il fallait être cinéaste pour commenter les films qu’on voit, politicien pour discuter politique, ou patissier pour évaluer la qualité d’une ganache, on ne s’autoriserait plus rien.
Dans la vie, c’est toujours ainsi. Il ya les acteurs, qui sont offerts en pleine lumière au regard d’autrui, et les spectateurs qui, à l’abri dans la pénombre, jaugent, jugent et critiquent. Ca n’a rien de particulièrement immoral.
Ensuite, là où vous avez raison, c’est qu’il existe des critiques plus ou moins sensées, intéressantes ou constructives.
Corsica 2
3 octobre 2013 @ 18:35
Très bon commentaire Pierre-Yves .
Aglaë
4 octobre 2013 @ 10:08
Ce n’est pas la critique que je mettais en cause, mais la façon de l’exercer ; mon propos était un simple constat, sans aucune intention moralisatrice : jusqu’à nouvel ordre, la bêtise n’est ni un délit, ni un péché.
Au demeurant j’observe que, contrairement aux cinéastes, politiciens et patissiers, ces malheureuses familles royales, princières ou autres, n’ont pas besoin du public pour exister et n’apprécient pas forcément d’être matraquées par les photographes. D’accord, pour elles aussi, ça fait partie du métier, à ceci près qu’elles n’ont pas choisi d’exercer celui-là.