Parution aux éditions Albin Michel d’un livre consacré à Saint Louis et intitulé « Le roman de saint Louis » par Philippe de Villiers. Voici la note de l’éditeur : « Le 8 novembre 1226, à la mort du roi de France, Louis VIII le Lion, son fils ainé lui succède sous le nom de Louis IX. Il n’a que 12 ans et sa mère, Blanche de Castille, assume la régence. Le jeune roi gouvernera cependant très vite, mettant fin à la première guerre contre l’Angleterre et à la croisade des Albigeois. Il régularisera les relations entre la France et l’Aragon, matera les féodaux frondeurs et modernisera l’administration. Mais ses multiples participations aux croisades ruineront le pays.
Il reste malgré tout le roi qui a fait de Paris la capitale la plus prestigieuse de la chrétienté occidentale, avec son université et ses grands monuments (Sainte Chapelle, Notre-Dame), et a favorisé l’essor d’une bourgeoisie active et entreprenante.
Un roman (livre biographique) alerte et plein de fougue, où le pieux saint Louis apparait plus comme un souverain habile et sage, mari empressé et fidèle, qu’un pourfendeur d’infidèles. » (Merci à Anne P.)
« Le roman de Saint Louis », Philippe de Villiers, Albin Michel, 2013
Jean Pierre
12 novembre 2013 @ 09:15
Que dire de plus que ce qu’a écrit Le Goff ?
Corsica
12 novembre 2013 @ 21:11
Jean Pierre, je me pose la même question .
valerie
12 novembre 2013 @ 09:17
Pas de risque que je l’achete… Ce triste sire m’insupporte et son comportement, ainsi que celui du reste de sa famille, a l’egard de son fils Laurent, est tout simplement inacceptable!!
Jc75
12 novembre 2013 @ 14:00
Bravo!!!
Vous avez résumée ma pensé !!!
Trianon
12 novembre 2013 @ 15:37
Euh…ma fille a sa fille Berangere ,dominicaine ,comme professeur de français,elle est absolument charmante, distinguée (les traits du visage )et extrêmement aimée de ses élèves.
Juger une famille sur un individu…c’est un peu facile comme raccourci,non??
Trianon
12 novembre 2013 @ 15:42
Par ailleurs, je trouve votre raisonnement un peu limité, sans vouloir être indélicate,en effet, si vous ne lisez que les livres dont les auteurs sont irréprochables,vous pouvez quasiment oublier le XIX siècle, bref….vu le nombre d écrivains ,de musiciens, des artistes, »hors des clous »,il ne restera plus grand chose d’artistique ou de litteraire à apprécier…
Kalistéa
12 novembre 2013 @ 22:30
Je suis de votre avis, Trianon…surtout en ce qui concerne nos merveilleux auteurs du XIXe! et même du XXe!
Trianon
12 novembre 2013 @ 23:12
Exact Kalistea, le XX eme n’est pas en reste….!
valerie
12 novembre 2013 @ 23:07
I’ll ne s’agit pas ici de selectionner des auteurs sur des criteres moraux mais surtout de savoir a qui rapportent les droits d’auteur. Un Maupassant n’en touche plus la ou I’ll est, ce me semble. Par ailleurs, cacher sous un voile ou un crucifix des secrets de famille contraires aux bonnes moeurs et incestueux n’ est pas rare dans les milieux catholiques traditionalistes, vous pouvez me croire. Ce type de famille ecarte generalement la brebis galeuse qui a eu le malheur de tomber aux mains de l’oncle ou du cure ami de la famille pervers. Je vous conseille la lecture de « tais-toi et pardonne », de Laurent de Villiers. Bien a vous
Trianon
13 novembre 2013 @ 11:20
D’ancre cas là,éteignez votre poste de radio…Michael Jackson et ses scandales de pédophilie,ne regardez plus un seul film de Polanski,bref, vivez en ermite….
Mais jugez comme vous le faites, une famille toute entière, à l’emporte piece ,c’est assez « petit « comme raisonnement…
Trianon
13 novembre 2013 @ 11:20
Dans ce cas là….et non d’ancre..
Palatine
12 novembre 2013 @ 23:51
je suis bien de votre avis, Trianon.
Alfred de Musset , Verlaine ,Rimbaud qui sont des grands poètes étaient des gens invivables.
Je ne dirai pas de mal de Philippe de Villiers, il a bcp souffert. et le scandale l’a brisé. Je préfère le silence de la compassion.
Trianon
13 novembre 2013 @ 11:21
Exact,en tout point Palatine.
Francine du Canada
14 novembre 2013 @ 04:13
Ah Palatine, ce que vous dites de de Musset, Verlaine et Rimbaud est exact (enfin, c’est connu); pour Philippe de Villiers… je ne connais rien, ni de l’homme, ni de l’histoire alors… tout comme vous, je me retranche dans le silence de la compassion. Amicalement, FdC
Mary
15 novembre 2013 @ 01:52
Moi aussi,je garde ma compassion pour Laurent de Villiers.
Marie de Bourgogne
14 novembre 2013 @ 13:34
Comment ne pas être de votre avis Palatine.
Amicalement
Suzanne
12 novembre 2013 @ 17:59
Ne vous trompez-vous pas de roi? Il s’agit ici de saint Louis.
Yannick
13 novembre 2013 @ 00:36
Je pense qu’il parle de l’auteur …
Milena K
13 novembre 2013 @ 03:12
Idem…le vicomte Le Joli de Villiers de Saintignon m’insupporte totalement. :D
François
12 novembre 2013 @ 10:49
Un livre magnifique, aux descriptions fines et colorées, richement documenté et captivant ! Merci à Philippe de Villiers !
Caroline
12 novembre 2013 @ 12:26
Anne P.,merci pour le dernier livre de Philippe de Villiers!Espérons que ce livre ne soit pas trop romancé!
ARAMIS
12 novembre 2013 @ 15:33
Ben, votre naïve espérance risque d’être déçue….même pas risque, mieux vaut dire « sera certainement déçue »…
corentine
12 novembre 2013 @ 14:29
je n’aime pas cet homme ! il a utilisé sa famille a des fins politiques. Que de scandales ! et pour préserver SA réputation , il a démoli un de ses fils.
Palatine
13 novembre 2013 @ 10:03
Tous les hommes politiques aiment présenter leur famille sous un éclairage sympathique . SOuvent c’est fallacieux. Laurent de Villiers racontait à la télévision que sa mère avait fait une mise en scène de petit dejeuner familial avec des aliments qu’en général ils n’ont jamais eu à table. Et combien d’hommes politiques présentent un front uni et un mariage idéal quand en fait ils ont une double vie à Paris. J’ai écouté et lu tous les témoignages de cette histoire que vous soulevez. ici. Ce qui s’est passé est horrible et Laurent a bien fait de mettre les choses à plat, en parler en famille, se fâcher et demander des excuses. Il a bien fait de ne pas se taire, mais je n’approuve pas le fait d’aller en justice et je suis convaincue que c’est son épouse américaine qui l’y a poussé. En Amerique, on est tres procédurier et elle lui a dit avec ses notions de psychologie à deux sous qu’il pourrait se reconstruire en allant en justice . Le scandale a été terrible, son père a abandonné la vie politique, la famille de Laurent, à tort ou à raison, lui a tourné le dos.
Je trouve qu’il a bien fait de se fâcher et d’exposer en famille ses doléances et balayer l’hypocrisie ambiante. Mais une procédure judiciaire, non.
Il y a eu en 1981 un livre publié chez Julliard, qui s’appelait « l’intérimaire » de Brigitte Lozerec’h , un pseudonyme. Cette jeune femme est une paumée et fait des petits boulots. Elle provient d’une famille de la haute bourgeoisie catholique et a bcp de frères et soeurs. On ne comprend pas très bien son mal-être. A la fin du livre elle dit que ses frères ont tous l’un apres l’autre eu des rapports intimes avec elle avant sa puberté. Elle raconte qu’un des frères impliqués est marié et lui exalte les valeurs conjugales et chrétiennes. Cette hypocrisie lui fait grincer les dents. Elle est mal dans sa peau mais se reconstruit dans l’écriture. Pas dans un procès contre ses frères.
Procès ou pas procès, Laurent de Villiers souffre. Dans ses interviews et cela m’a frappée, il est plus dur envers sa mère, étroite d’esprit, sectaire, que contre son père. Il ne supporte pas que son père lui ait dit de se taire et pardonner.
Chacun jugera comme il veut. D’aucuns diront que le procès est une bonne chose. Moi je dirai que cela n’a servi qu’à faire encore plus de mal .
Et si Philippe de Villiers veut écrire, pour s’occuper, loin de la politique, il a raison.
Pierre-Yves
13 novembre 2013 @ 16:56
On peut quand même supposer que si Laurent de Villiers a ressenti la nécessité, peut-être poussé par sa femme, de porter l’affaire devant la justice, c’est à dire de la rendre publique, c’est sans doute parce que dans le huis-clos du cercle familial, il n’y avait pratiqument aucune chance qu’il soit écouté.
Si la famille était en effet dans le déni, s’il lui était impossible d’entendre, d’admettre, ce qu’avait subi, de la part d’un des siens, le jeune homme, celui-ci n’avait plus vraiment d’autre option que d’entamer une procédure.
L’enjeu pour lui était de sauver sa peau, et dans ce cas, je comprends qu’il en soit venu à catapulter la structure familiale, avec, comme vous le dîtes Palatine, comme conséquence que le destin politique Philippe de Villiers a été brisé net, pour ne rien dire de ce qui se joue désormais dans le secret de sa conscience.
flabemont8
13 novembre 2013 @ 23:35
Je suis de votre avis, Pierre-Yves . L’inceste est un crime qui doit , à ce titre, être dénoncé . Souvent, pour ne pas dire très souvent, les victimes se taisent , car la conséquence inévitable d’une telle révélation est la destruction de la cellule familiale et de tout ce qui va avec ( famille, amis, argent , biens…). Mais il est encore plus terrible de garder le silence, pour la victime comme pour l’auteur. J’ ai eu l’occasion , professionnellement d’être maintes fois confrontée à ce problème…Le silence est pire que tout .
Corsica
14 novembre 2013 @ 19:48
Je partage l’avis de Pierre-Yves et de Flabemont ( j’en profite pour les saluer), quand la terrible souffrance de la victime est confrontée au silence, au déni ou aux pressions familiales, et que la personne ne peut arriver à vivre avec ce qui s’est passé, il n’y a pas d’autres solutions que d’aller en justice . Cela ne règle pas tout, les agressions ne seront jamais effacées loin de là, mais la verbalisation publique permet de donner une réalité à ce qui s’est passé, la souffrance est reconnue, entendue ce qui permet à la personne de commencer à se reconstruire . Le drame de l’inceste existe aussi dans les meilleures familles et ce qui compte c’est d’écouter celui qui en est victime . Même si cela a des conséquences sur la famille, on ne peut empêcher une victime de témoigner .
Palatine
14 novembre 2013 @ 21:27
Chères Corsica et Flabemont, je ne dis pas qu’il faut se taire, loin de là. Laurent de Villiers s ‘est exprimé dans un livre et a mis tout sur la table. Les médias en ont parlé, et tout le monde a su ce qui s’était passé.
Je respecte votre opinion, mais moi, je ne vois pas l’intérêt d’un procès. Après le livre.
jean pierre
20 novembre 2013 @ 11:27
vous êtes un bien triste personnage pour juger, pour insulter, ne pas oublier qu il est le créateur du plus beau parc au monde, êtes vous capable de faire de même, vous devez être de gauche. je plein les petites gens de votre espece. que savais vous de l affaire familiale
mise en scéne par la politique pour dètruire l homme, vous devez être tous des lecteurs D ICI PARIS la presse des ragots
R-N
14 novembre 2013 @ 17:27
Je suis d’accord avec Pierre-Yves, sur cette nécessité qu’a dû éprouver Laurent. C’est l’attitude de son père, qu’il ne pouvait supporter et cela se comprend.
Il est vraisemblable que son avocat, qui s’était déjà exprimé contre les idées de Philippe de Villiers, ait poussé à la démarche.
L’arrêt de la carrière politique de ce dernier a été causée aussi par son cancer, et par la trahison de Guillaume Peltier, qui avec son groupe, originaire d’une extrême-droite dure, avait noyauté le parti de Villiers. Ils sont ensuite passés dans le grand parti à 3 lettres, où ces bons apôtres sont l’un des composants les plus actifs du virage effectué avant la dernière campagne.
HRC
13 novembre 2013 @ 17:25
d’accord avec vous, la reconstruction ne passe pas forcément par la vengeance que constitue un procès, contrairement à ce qu’on entend souvent.
cela peut, eventuellement, peut être, en faire partie, mais seulement en marge.
Pascale ESSERTAISE
12 novembre 2013 @ 15:28
Bonjour,
Valérie, vous n’aimez pas Philippe de Villiers et c’est votre droit ; mais de là à le traiter de » triste sire » c’est pousser le bouchon un peu loin. Par les temps qui courent, des gens comme lui , il nous en faudrait beaucoup.
Les vendéens ne peuvent que se louer de tout ce qu’ il a fait pour sa région et quant à ce qu’il s’est passé dans sa famille, ne nous permettons pas de juger. Nous n’avons pas tenu la chandelle (si je peux m’exprimer ainsi) et nous pouvons que compatir.
Le livre est certainement un reflet assez juste de la personnalité de Saint Louis, vu l’auteur, et sans doute très agréable à lire. Bonne journée à toutes et à tous.
Trianon
12 novembre 2013 @ 23:13
Voilà qui est bien dit!
Palatine
12 novembre 2013 @ 23:55
Son livre sur le génocide vendéen était très bien fait. Et c’est vrai qu’il a fait bcp pour la Vendée.
Trianon
13 novembre 2013 @ 11:23
C’est vrai, le Puy du Fou fait vivre une région ,et a beaucoup donné pour la Vendée .
Je n’ai pas encore lu son dernier livre sur Charrette….quelqu’un l’a t il lu?
Kalistéa
13 novembre 2013 @ 21:08
Pascale E n’étant pas Vendéenne, je n’ai jamais volé au secours de Ph de Villiers , mais il me semble en effet qu’il a très bien rempli son rôle d’homme politique bienfaisant pour sa région.L’accabler maintenant qu’il a été broyé par une affaire familiale sordide, il y a plusieurs années déjà, me semble cruel et superflu.Je pense comme Palatine que ce Laurent n’a absolument rien gagné à vouloir laver son linge sale en public.
Bonne soirée. K.
Palatine
14 novembre 2013 @ 13:54
chère K, à propos de votre dernière phrase.
Oui, c’est évident qu’il n’a rien gagné avec ces procès, car il avouait devant le cameraman de la chaine de television que ses freres et soeurs lui manquaient. Il est coupé de sa famille d’origine et maintenant n’a plus que celle qu’il s’est créée en Amerique.
Si encore ces procès lui avaient fait du bien à lui, à défaut d’en avoir fait à sa famille française, mais cela ne semble pas être le cas.
La seule qui soit contente dans cette histoire c’est l’épouse américaine.
JAY
12 novembre 2013 @ 16:48
Faire de la pub pour un livre dont l’auteur a eu de sérieux démêlés avec la justice pour des affaires de mœurs familiales, n est pas de bon gout . désolé je m adhère pas
Trianon
12 novembre 2013 @ 23:13
N’écoutez plus Lully, vous n’adhère rez pas non plus…
Palatine
13 novembre 2013 @ 09:37
Philippe de Villiers n’a jamais eu « de sérieux démêlés avec la justice ». Un de ses fils a fait un procès à son frère . Le père n’y est pour rien.
flabemont8
12 novembre 2013 @ 20:00
Je n’aime ni l’auteur, ni son personnage, donc…
limaya
13 novembre 2013 @ 07:48
De votre avis Flabemont8……………………..je déteste l’auteur quant à « notre Saint Louis » pas mieux , n’en déplaise à Pascale de Vendée ,n’oubliez pas que l’auteur travaillait aussi pour son futur politique……..jamais rien n’est fait pour rien
Palatine
13 novembre 2013 @ 09:40
J’ai à la maison un « Henri IV » de Francois Bayrou. Je crois que Philippe SEguin a commis un livre sur « Napoleon III ». mais je peux me tromper, tant d’hommes politiques écrivent des livres. J’en ai un de Dominique Baudis sur un héros du Moyen Age de sa région.
Philippe de Villiers a quitté la politique, brisé par le scandale . Ce livre ne lui rapportera aucun vote, et il a bien raison de se changer les idées dans l’exercice de l’écriture. C ‘est une thérapie comme une autre.
Kalistéa
13 novembre 2013 @ 21:13
Chère Palatine, J’ai connu Dominique Baudis à Toulouse du temps qu’il était maire…Je lui avais demandé comment il avait pu écrire une biographie de Clémence Isaure ,personnage plus qu’à moitié mythique!
Palatine
14 novembre 2013 @ 13:48
c’était un livre sur un comte Raymond, je ne connais pas cette Isaure.
Francine du Canada
14 novembre 2013 @ 04:28
C’est que vous ne connaissez pas la définition du « bénévolat ». Cordialement, FdC
bernadette
13 novembre 2013 @ 09:40
J’ai lu pas mal de livres sur St Louis qui reste mon personnage préféré : réussir à être à la fois homme, roi et Saint, n’est pas donné à tout le monde (ah si, peut être le Roi Baudoin…). Quant à l’auteur, quelle importance ? C’est le personnage du livre qui est intéressant…
Kalistéa
15 novembre 2013 @ 00:56
Palatine, c’était une dame du XIVe siècle qui, à Toulouse fonda les « jeux floraux »…ça vous revient j’en suis sure.