Le 6 décembre 2013 à 19 heures, la Villa Empain à Bruxelles, siège de la Fondation Boghossian, accueillera la conférence d’Amélie d’Arschot ayant pour thème « Les Turkish Letters de Lady Mary Wortley Montagu ».
Lady Mary Montagu est considérée comme la marquise de Sévigné anglaise. Elle a été un témoin privilégié de la vie à Constantinople au cours du début du XVIIIe siècle. Ses lettres vont profondément influencer tous les peintres orientalistes et donner une vision personnelle et originale de la situation de la femme en Orient.
Amélie d’Arschot est conférencière et administrateur de l’Association Royale des Demeures Historiques de Belgique. Elle organise des excursions culturelles dans le Nord de la France et entre autres pour le musée du Louvre Lens.(Source : Villa Empain)
Villa Empain – Fondation Boghossian – Avenue Franklin Roosevelt, 67 – 1050 Bruxelles
Francine du Canada
10 novembre 2013 @ 16:24
Merci pour l’information Régine; cette conférence promet d’être très intéressante et si j’étais en Belgique, je ne manquerais pas d’y assister. Bonne journée, FdC
Alberto
10 novembre 2013 @ 16:50
J´ai son livre à mes côtés au près du lit. Mais je ne le relis jamais. Mais je garde les bons souvenirs de ma première lecture.
Une femme notable.
flabemont8
10 novembre 2013 @ 21:25
Sa vision du pays et de la femme en Orient doit être très intéressante . Amis belges, à vous de nous raconter !
Kamila
11 novembre 2013 @ 02:33
Lady Montagu fait partie de ces femmes européennes qui ont cédé à la mode de l’époque qui consistait à voyager et découvrir des contrées toutes plus « exotiques » les unes que les autes. Certaines avaient la chance d’être mariées à des diplomates et donc de les suivre dans leurs missions à l’étranger comme ce fut le cas pour elle. D’autres partaient courageusement seules à l’aventure.
J’ai découvert cette femme dans un livre intéressant: » No place for a lady » de Barbara Hodgson qui narre les parcours divers de ces femmes.
Voici un extrait d’un de ses courriers concernant son expérience des femmes turques: » Turkish ladies are perhaps more free than any ladies in the universe, and are the only women in the world that lead a life of uninterrupted pleasure exempt from cares ».
De même , elle est frappée par la sensualité assumée de ces femmes lors d’un spectacle de danse auquel elle assista: « …the motions so languishing (…) half-falling back, and then recovering themselves in so artful a manner, that I am very positive the coldest and more rigid prude upon earth could not have looked upon them without thinking of something not be spoken of ».
Caroline
11 novembre 2013 @ 10:52
Ce livre sera-t-il prochainement traduit en français?Sinon,c’est bien dommage parce que j’ai adoré lire les lettres de la marquise de Sévigné!
Alberto
11 novembre 2013 @ 11:24
Mais ce livre est un classique sans doûte déjà traduit au 18éme siècle!
Mais vous trouverez des éditions modernes au lien:
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss/275-0124335-2078538?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=lady%20montagu
Je dois dire ce que j´aime davantage chez Lady Montagu n´est pas la partie concernant Constantinople mais ses descriptions de l´Allemagne et plus tard de l´Italie.
A titre de curiosité pour les français Lady Montagu habiterait Chambéry et les bords du lac du Bourget pendant plusieurs années. Elle adorait parce qu´il n´y avait pas d´autres anglais. Les lettres depuis le Bourget appartiennent à une autre époque. A la fin de sa vie.
Caroline
11 novembre 2013 @ 12:13
Alberto,
A ma grande honte,j’ignorais totalement l’existence de ces livres déjà traduits en français!
Merci beaucoup pour votre bon lien!