Cette scène date du 8 octobre 1889, dans la forêt de Grønholt, à quelques minutes du château de Frederiksborg.De gauche à droite, le tsar Alexandre III, le futur Edouard VII d’Angleterre, le roi Christian IX du Danemark et le prince Valdemar, le plus jeune fils du roi Christian IX. (Merci à Agnès)
agnes
25 novembre 2013 @ 08:21
Tableau peint par le peintre danois Hans Ole Brasen.
Le tableau vient du Musée de Frederiksborg je pense car rien n’est précisé sur sa provenance.
madame de
25 novembre 2013 @ 10:53
ont dirait une photo .
Palatine
26 novembre 2013 @ 08:45
oui; c’est incroyable !
Caroline
25 novembre 2013 @ 12:30
Malgré ma vue horrifiée sur le gibier sauvagement tué à droite de ce tableau,je ne peux pas m’empecher d’admirer le vrai talent du peintre Hans Ole Brasen!
Cette scène me rappelle vite la fameuse série télévisée ‘Abbey Downton’ où on a vu la meme barbarie!
Martine Rose
25 novembre 2013 @ 13:03
Que du beau monde ! Par contre, aie aie aie à droite, tous ces cadavres d’animaux tués, ce qui était valorisant à l’époque et qui nous semble tellement cruel maintenant ! (enfin pour ma part…)
Palatine
25 novembre 2013 @ 17:06
Ayant dédicacé ma complainte du cheval de bois à Melusine, je dédie cette élucubration à ceux qui n’aiment pas la chasse (j’en fais partie) :
COMPLAINTE DU CERF EMPAILLE ‘
Il fut un temps où j’étais à la mode
Des châteaux et palais, j’ornais les parois
Célébrant des chasseurs les exploits
J’étais le trophée de tous les Nemrod
Puis vint le temps des vaudevilles
Des petits auteurs de théâtre imbéciles
Misant sur la geste des femmes infidèles
De moi firent des cocus le modèle
Cocu béat, cocu magnifique
Comme dit un auteur en Belgique
Cocu honteux, cocu ignorant
Cocu des neiges d’antan
Cocu des quatre saisons
Cocu des 5 continents
J’avais pourtant tout subi
La chasse à courre, les hallalis
Le rôti de cerf aux pommes duchesse
Les vantardises des chasseresses
Qui firent de mon empaillage
Le souvenir de leurs prouesses.
Je demande justice et compassion
Lassé de cette discrimination
Qui fait de moi le symbole des cocus
Quand dans la Création il y a de vrais cornus
Taureaux, chamois, béliers sont à mon image
Des cornes je n’ai pas l’apanage
Mes bois sont des frondaisons
Et non des motifs de chanson
Qu’on pense à l’arbre généalogique
Pas à l’adultère et à sa gymnastique
j’en appelle à Noblesse et Royauté
Pour me refaire une virginité
Ou plutôt ma réputation,
Dans la bienséance et le bon ton,
Tontaine, tonton, Tontaine tonton
Marquise
26 novembre 2013 @ 14:01
Bravo, chère Palatine,
Voila des vers fort habilement tournés! :-)
Mélusine.
26 novembre 2013 @ 14:16
Palatine, j’aime vraiment beaucoup vos « complaintes » en vers. C’est magnifique et d’une telle sensibilité ! Bravo et merci pour ce cadeau que vous nous faites. J’en redemande.
Rien à voir, vraiment avec les « élucubrations » trop souvent lues ici et ailleurs. Vous possédez au contraire l’art de dire des choses graves avec finesse, drôlerie…et poésie, en l’occurence.
Merci également pour la dédicace du « cheval de bois ». Je me suis amusée à y répondre hier, sous votre poème.
flabemont8
27 novembre 2013 @ 00:25
Merci de tout coeur au nom des amis des animaux , Palatine! Votre poème est juste et sensible .
Pierre-Yves
25 novembre 2013 @ 18:09
La chasse a été à travers les siècles un des passe temps favoris des souverains et il en est encore aujourd’hui qui perpétuent cette très ancienne tradition.
Je ne sais pas d’où leur vient ce goût. On lit souvent des récits où on voit certains monarques s’épuisant et s’enivrant dans d’interminables chasses comme on le fait avec une addiction. En avaient-ils besoin pour échapper à la rigidité du cérémonial de cour ?
Mélusine.
26 novembre 2013 @ 14:29
Vous écrivez « addiction », Pierre-Yves et elle entre certainement pour une bonne part dans cet passion. Je me demande si cette tradition violente, assidument pratiquée par les royaux, n’était pas également un substitut à la guerre. La rage de tuer leur manquait peut-être, en temps de paix et le besoin de se défouler.
Car, en constatant l’importance des tableaux de chasse, on peut douter qu’il ne s’agisse que de simples « prélèvements » destinés à sauvegarder l’équilibre naturel de leurs terres et leurs forêts.
Gustave de Montréal
25 novembre 2013 @ 18:31
Assassins royaux !
Marquise
26 novembre 2013 @ 00:30
Merci Agnès!
Une fois de plus vous gâtez la grande nostalgique que je suis… :-)
aggie
26 novembre 2013 @ 10:33
répugnant tableau de chasse
Mélusine.
26 novembre 2013 @ 14:19
Ce tableau est beau, mais la scène représentée est navrante.
Je comprends d’autant mieux ceux qui s’en offusquent que je partage leur aversion.