Parution d’une biographie consacrée à la duchesse de Ségovie, née Charlotte Tiedeman par Yvan De Wilde et Nicole D. Vaillant. (Merci à Francisco)
« A l’ombre du trône d’Espagne. Charlotte de Bourbon, duchesse de Ségovieé, Yvan De Wilde & Nicole D.Vaillant, Editions Vaillant, 2013
Gustave de Montréal
2 décembre 2013 @ 05:42
Je crois qu’elle était cantatrice. Quelle était belle !
Jean Pierre
2 décembre 2013 @ 14:38
Et dire que son mari était sourd. Pas de chance pour la cantatrice.
Corsica
3 décembre 2013 @ 00:58
:) :)
Philippe Delorme
4 décembre 2013 @ 09:57
Mais quelle chance pour lui ;-))
Actarus
5 décembre 2013 @ 02:22
Mouarf ! Elle est excellente !
flabemont8
5 décembre 2013 @ 20:22
;-);-)
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2013 @ 20:15
Elle en perdit ses cheveux et on l’appela dés lors : « La Cantatrice chauve »…
flabemont8
5 décembre 2013 @ 20:23
;-);-)
Marie du Béarn
2 décembre 2013 @ 14:38
On aurait dit Greta Garbo sur la photo.
Palatine
2 décembre 2013 @ 20:13
oui, elle a quelque chose des actrices des années 30. J’ai pensé à Garbo.
Zeugma
2 décembre 2013 @ 09:40
Qui est cette dame ?
Jean Pierre
2 décembre 2013 @ 14:39
Cherchez le (beau ?) couple.
Gustave de Montréal
2 décembre 2013 @ 14:50
La seconde épouse de l’infant Jaime, deuxième fils d’Alphonse XIII, donc la moitié du beau couple de Ségovie
Kalistéa
2 décembre 2013 @ 16:52
Zeugma, la deuxième épouse (mariage civil) du duc de Ségovie (et soupçonnée par certaines « mauvaises » langues de l’avoir mortellement assommé un soir de beuverie.)
Un beau couple, çà c’est sûr!
Bonne soirée . k.
flabemont8
3 décembre 2013 @ 00:16
Ah bon ! Le duc de Ségovie est mort assassiné ?
noémie
3 décembre 2013 @ 08:57
» mauvaises langues »dont vous êtes le porte parole je pense ?
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 18:55
Pourquoi cette hargne à mon sujet ,Noémie?
La rumeur s’en est largement répandue en Espagne à l’époque san s que j’y fusse pour rien, je vous assure! Si le sujet n’était macabre ,il y aurait de quoi rire avec certaines remarques dictées par la mauvaise humeur……
noémie
4 décembre 2013 @ 20:01
Aucune « hargne » contre vous ,
c’est seulement désolant de rapporter ces ragots … ces propos ont été tenus après la mort de Charlotte Tiedemann et non en 75 année de la mort du prince , par un journaliste espagnol dont je n’ai pas retenu le nom ,une confidence du duc de Cadix disait il ,mais repris depuis lors quant on évoque Charlotte Tiedeman …,soyons un peu logique : dans un pays comme la Suisse ,que je connais parfaitement,,ou l’on se moque totalement des « royalties » en exil surtout de seconde main , une pseudo duchesse, bien sur alcoolique ,qui séjourne dans une clinique pour une cure de désintoxication ,assomme son duc de mari à coup de bouteille de champagne, ( du brut bien sur !!! ) fourni par l’établissement peut être !!! quel scénario … ,pas d’enquête de police , pas d’instruction, un acte de décès sans réserves , des obsèques organisées parfaitement avec tout ce qui compte en têtes couronnées ..j’attends avec curiosité la version des auteurs de ce livre …sur les circonstances de la mort de l’infant d’Espagne on disait à cette époque à Madrid qu’une seule personne avait intérêt à distiller ces horreurs et il n’ en est pas sorti « grandi » ( pas drôle navrée)..pourquoi ? certainement une haine profonde pour cette allemande qui lui avait tenu tête et aussi pour se faire valoir tout à coup en fils aimant .pas réussi .
Gustave de Montréal
4 décembre 2013 @ 00:20
pas mortellement quand même, il est mort en 1975 à 66 ans.
Kalistéa
4 décembre 2013 @ 21:45
On l’a trouvé mort devant sa porte ,dans la rue je crois me souvenir…Il avait reçu un coup sur la tête (ou derrière la tête)…Un coup donné avec un « objet contondant »…Certains ont dit qu’il s’agissait d’une bûche de leur cheminée ,d’autres penchaient plutôt pour une bouteille, car ils aimaient fort la « dive bouteille » tous les deux.
Un beau couple Zeugma! Très Bourbon…dans le genre de ceux qu’on voyait dans la galerie de portraits que soumit un jour à notre admiration ,notre ami Jul.,il n’y a pas si longtemps…
jul
5 décembre 2013 @ 08:18
Excusez moi de ne donner aux lecteurs que des choses vérifiables
et de ne pas me centrer sur les aspects sordides.
N oubliez pas que des histoires vraiment pas belles ont été sorties sur le Comte de Paris. Vous comprenez bien qu’on ne les acredite pas sur N&R notamment concernant la deuxième femme de sa vie
noémie
5 décembre 2013 @ 09:10
kalistèa
vous êtes vraiment la commère de ce site
« on m’a dit » » je crois que » » » on disait » « il parait » vérifiez vos sources et ensuite argumentez ne restez pas ainsi dans des propos de coiffeuse ..
COLETTE C.
2 décembre 2013 @ 11:40
Mariée au duc de Ségovie, ce dernier : quel rapport avec les Bourbon ?
JAY
2 décembre 2013 @ 13:07
C est la 2eme épouse de l Infante Jaime.
Ils furent ensemble plus longtemps qu avec la première mais ils n’eurent pas d enfant….. elle est moins connue
Kalistéa
2 décembre 2013 @ 16:45
Deux duchesses de Ségovie, ça fait une de trop!
Laquelle était la vraie ?
Jean Pierre
2 décembre 2013 @ 18:58
Il y a bien trois reines de Belgique. Laquelle est de trop ?
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 10:35
Je ne connais qu’une reine des Belges et c’est Mathilde, avant elle la reine était Paola.
jul
3 décembre 2013 @ 13:41
Non Kalistea il y a effectivement trois reines en Belgique !
Actarus
6 décembre 2013 @ 03:32
Il y a la reine consort, la reine mère et la reine douairière, c’est aussi simple que cela. ^^
Cosmo
6 décembre 2013 @ 13:00
Et en France, il y a
la reine Emmanuelle, qui fit un tabac dans un fauteuil dans les années 70
la reine Carmen qui continue à chanter sous les remparts de Séville
et la reine Marguerite qui continue d’enchanter les amateurs de pizzas.
Quelle chance nous avons dans cette diversité !
Amicalement
Cosmo
Sigismond
7 décembre 2013 @ 15:22
Cosmo,
C’est LAMENTABLE ! (comme dirait l’immense Pierre Arditi)
Le regretté Pierre Bachelet nous a laissé de bien plus belles chansons que celle que vous évoquez.
Et quitte à parler de cinéma, la beauté de la duchesse d’Anjou sur certaines de ses photos des années 30 m’évoque (mais cela n’engage que moi) la magnifique actrice belge Marie Gillain (bien loin de sa défunte consœur… qui était née à Utrecht !)
Cosmo
7 décembre 2013 @ 20:40
Sigismond ! Détendez-vous !
En effet la duchesse de Ségovie est bien belle sur cette photo des années trente. Et ce fut sans doute une femme sage car elle semblait ne prétendre à rien d’autre que d’être l’épouse de don Jaime.
Cosmo
Kalistéa
9 décembre 2013 @ 21:44
Je vous entends bien Actarus et Jul. Trois reines en Belgique actuellement…mais aucune n’est divorcée ni répudiée ni empêchée par son mari de porter son titre de reine!
aubert
2 décembre 2013 @ 13:09
» A l’ombre du trône d’Espagne » Quel titre ridicule! le duc de Ségovie n’été en réalité toute sa vie que le cul entre deux trônes… auxquels il n’avait aucun droit.
Jean Pierre
2 décembre 2013 @ 14:41
Le soleil du trône Espagne faisait tellement d’ombre à l’époque que même son frère Don Juan en profita toute sa vie. Il lui passa sous le nez…..qu’il avait bourbon.
Gustave de Montréal
2 décembre 2013 @ 14:56
il avait été refoulé à cause de sa surdi-mutité non? Je l’ai entendu interviewé à la television belge il y a bien longtemps. Il s’exprimait clairement mais avec beaucoup de difficulté.
Dominique Charenton
2 décembre 2013 @ 23:33
Bonjour Gustave ,
» La renonciation du Prince des Asturies, fit tomber les droits de succession de la Couronne d’Espagne, sur l’Infant Jacques, second fils d’Alphonse XIII. Mais ce prince
étant sourd muet de naissance, cas d’incapacité
absolue et permanente pour ceindre la couronne ( article 64 de la Constitution de 1876 ) .
C’est pourquoi le jour même du mariage de son frère aîné ( 21 06 1933 ), l’Infant Jacques renonça à ses droits au trône d’Espagne en faveur de son frère et successeur immédiat l’Infant Jean. »
in Villarreal de Alava : La maison royale des Deux Siciles , 1964 page 148 »
Dominique Charenton
R-N
3 décembre 2013 @ 01:59
Cette surdité-mutité, oui, qui était un prétexte.
Gérard
3 décembre 2013 @ 17:21
On a dit que sa seconde épouse a beaucoup fait pour qu’il puisse être soigné et rééduqué afin d’entendre et de parler avec moins de difficultés. On imagine en effet qu’elle était de par sa profession familiarisée avec ses problèmes. J’imagine que le livre en dit plus sur le sujet.
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 19:05
Exact cher Gérard et ce duc en a profité pour revenir sur sa renonciation officielle et se faire dédommager (grassement dit-on ) une seconde fois…Qui n’était pas la dernière non plus d’après ce que j’ai entendu dire…En somme c’est une famille où on est quelque chose ,puis on ne l’est plus ,on réclame pour le redevenir et cela n’a pas de fin… Tous les membres de cette famille y compris les épouses ont cette propension à revenir sur les dispositions antérieurement prises….
Ils et elles ne veulent rien perdre jamais : Ils veulent le beurre et l’argent du beurre…Sans fin …
De beaux couples !!!
noémie
4 décembre 2013 @ 21:38
vraiment vous adorrrrrrrrrrez les ragots appuyez vos sources donnez des références … vous avez une oreille de concierge
R-N
5 décembre 2013 @ 21:24
De sa vie, Don Jaime n’a jamais rien reçu de ce qu’on lui avait fait entendre lors de sa renonciation.
Venant de Kalistea, ça ne pouvait être qu’une insinuation perfide, ici, comme plus haut, comme d’habitude.
noémie
6 décembre 2013 @ 09:35
Kalistèa
entendu dire par qui ? donnez des détails soyez précis ..toujours dans le flou et toujours des propos négatifs à coté du sujet ,vous devriez postuler comme chroniqueur au journal » Voici » et y tenir la rubrique » Madame michu confidences »!!!!!!et surtout vous consacrer uniquement « aux sales dessous des Bourbons d’Espagne » ( Bourbons avec un s ,les deux se dit ou se disent) ragots sur la mort du prince Jaime ,sur sa situation financière ,quel est le prochain épisode ??j’ai hâte de vous lire cher pipelette .
R-N
3 décembre 2013 @ 00:52
Pourquoi déclarez-vous des choses fausses ? Qu’on puisse par orléanisme refuser que les Bourbons soient héritiers du trône, on peut le comprendre, mais cette branche était bien l’héritière légitime du trône d’Espagne !
Les Orléans, eux, qui n’ont jamais eu droit à rien, l’ont pris…
Gérard
3 décembre 2013 @ 17:27
Je ne vois pas trop le rapport RN entre les Orléans et la renonciation de don Jaime au trône d’Espagne et je ne vois pas en quoi ils y auraient été concernés. Mais on peut toujours voir les Orléans partout et peut-être faudra-t-il créer une discipline médicale sous le nom d’orléanophobie.
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 19:09
En effet Gérard , je suis de votre avis.Les Orléans ne briguent pas le trône d’Espagne …Par contre les Ségovie voudraient le trône de France pour se consoler sans doute, d’avoir volontairement d’ailleurs, été écartés du trône d’Espagne.
R-N
3 décembre 2013 @ 20:54
Gérard,
Il n’y a que des orléanistes pour prétendre que la branche légitime d’Espagne n’a pas de droits en Espagne ! C’est un peu exagérer, non ?
Ma remarque faisait partie logique de ma réponse à Aubert.
Mais je dis clairement que les Orléans encombrent le paysage, tant à cause d’eux-mêmes que de ceux qui, se réclamant d’eux, se comportent de travers. Et ils ne passeront pas.
Et je conseille à ceux qui ont des visions ou qui ne supportent pas l’opinion d’autrui, de suivre une thérapie.
aubert
4 décembre 2013 @ 16:44
Comme d’habitude votre commentaire est « risible « . Ma réponse logique à Aubert. Qu’a-t-elle de logique cette réponse ?.
J’ai écrit que le duc de Ségovie avait été le cul entre deux trônes. Nul ne peut le discuter et sans remonter à je ne sais quel droit ou quel traité.
Roi d’Espagne il n’a pu l’être. Roi de France il ne l’était pas puisque ce trône n’existe que dans votre imagination et dans celle de ce Bourbon espagnol.
Maintenant s’il vous plaît de me traiter d’orléaniste ne vous gênez pas..
Gérard
4 décembre 2013 @ 19:13
Je ne comprends pas du tout ce que vous voulez dire R-N.
Jusqu’à présent nous savions que les prétendus légitimistes soutenaient mordicus qu’en raison des lois fondamentales françaises aucune renonciation au trône de France n’était possible, mais nous ne savions pas qu’ils estimaient aussi que, pour des raisons ignorées, il n’était pas non plus possible de renoncer au trône d’Espagne, et qu’on ne pouvait pas non plus être exclu de cette succession pour mariage morganatique selon les anciennes dispositions.
Je ne comprends donc pas en quoi ceci concerne les Orléans et leurs partisans en France.
Quant à votre considération R-N selon laquelle les Orléans et ceux qui les soutiennent encombrent votre paysage elle me paraît dans le meilleur des cas relever de la psychiatrie et n’entraînera chez nous qu’un haussement d’épaules.
On ne vous enverra pas nos témoins pour ça !
R-N
5 décembre 2013 @ 21:36
Aubert,
si vous vous sentez visé par quelque chose qui ne vous est pas forcément destiné, c’est votre problème.
Maintenant, riez bien, et plus encore. Vu le niveau de votre participation, je peux vous laisser le rire, seul argument qui peut vous rester.
Votre citation, à laquelle j’ai répondu :
« entre deux trônes… auxquels il n’avait aucun droit. »
Que vous le vouliez ou non, la branche du Duc de Ségovie était héritière du trône d’Espagne. Déclarer le contraire fait de vous un menteur, un ignorant, ou une victime de la propagande orléaniste qui, elle, répète inlassablement ces mensonges.
R-N
5 décembre 2013 @ 22:21
Gérard,
je vous laisse à votre réponse. On sait à quoi on peut s’attendre quand on a la bêtise de discuter avec cette équipe d’ici.
Votre réponse est la preuve de l’incapacité de votre branche à produire quoi que ce soit d’utile. Et vos comportements à tous, ici, feront un bel habit à vos princes, et ils leur seront mis au nez à chaque occasion.
Je ne comprends pas pourquoi vous parlez des Légitimistes ? Je ne suis pas Légitimiste.
Sur le fond, je ne répondrai pas, puisque vous avez décidé de ne jamais tenir compte des dizaines, sinon centaines de fois où quelqu’un a répondu sur toutes ces questions.
Envoyez vos témoins, si vous voulez ! Ils ne seront pas reçus. Et je garde pour moi ce que j’aurais répondu, si je ne conservais, vis-à-vis de Jean une neutralité, attitude de principe adoptée depuis son geste de 2012. Neutralité et respect observés par des amis Légitimistes…
R-N
6 décembre 2013 @ 00:00
Gérard,
Personne n’a jamais dit que l’on ne pouvait renoncer au trône d’Espagne. Le problème dans ce cas précis était que ces renonciations ont été faites par pression.
Il n’y a jamais eu de mariage morganatique. Cette notion n’existe pas en Espagne.
Gérard
2 décembre 2013 @ 13:16
Elle était belle !
jul
2 décembre 2013 @ 13:22
Très belle photo de couverture. Charlotte Tiedemann était très belle.
C’est évident (aujourd’hui on se réjouit même de choses normales…) mais c’est très bien d’écrire le nom de la famille de nos rois en Français et de préciser « entre la France et l’Espagne » :)
Cela me laisse penser que les auteurs ne font pas l’impasse sur sa position de successeur des rois de France.
Actarus
2 décembre 2013 @ 14:11
Puis-je me permettre de vous recommander aussi la lecture de quelques passionnants ouvrages dont personne ne parle ?
« De la moussaka à la tortilla : Sophie de Bourbon, reine d’Espagne » ;
« À l’ombre du château de Laeken : Lilian de Saxe-Cobourg-Gotha, princesse de Réthy » ;
« L’Américaine qui faillit être reine : Wallis Windsor, duchesse de Windsor ».
En voulez-vous d’autres ? ;-)
C’était juste pour dire que le nom donné à la dame sur la couverture de ce livre, le deuxième que les auteurs lui consacrent, sous-entend qu’elle est née « de Bourbon », ce qui revient à essayer de faire prendre aux béotiens des vessies pour des lanternes.
Cosmo
2 décembre 2013 @ 14:23
« de la moussaka à la tortilla »…Merci cher Actarus, j’en pleure de rire !
Amicalement
Cosmo
Francine du Canada
7 décembre 2013 @ 19:21
Et moi de même hahahahaha! Et puis hahahaha! Ça faisait plusieurs jours (voir plusieurs semaines) que je n’avais pas autant ri hihihihihi! Actarus, vous êtes inégalable hahaha! Amicalement, FdC
Jean Pierre
2 décembre 2013 @ 14:46
Le dernier ferme toujours la porte. Jackie O pour Jackie K après Jackie B.
Kalistéa
2 décembre 2013 @ 16:47
Vous avez parfaitement raison ,Actarus de mon cœur.
Bonne soirée. K.
Marie de Bourgogne
2 décembre 2013 @ 20:37
« « De la moussaka à la tortilla : Sophie de Bourbon, reine d’Espagne » ; »
EXCELLENT :-)
R-N
3 décembre 2013 @ 00:55
Actarus, il n’y a pas forcément de malice et c’était effectivement le nom de Charlotte après son mariage.
Actarus
3 décembre 2013 @ 13:40
En tout cas, la photo de couverture ne la représente pas après son mariage.
Voyons dans ce cas le verre à moitié plein : si les auteurs parlent de Charlotte de Bourbon et non de Charlotte Tiedeman, c’est parce que le nom de Bourbon est plus glorieux donc plus vendeur. ;-)
Donc, devant une paella, je vais appler la reine d’Espagne « Sophie de Bourbon » puisque le nom « d’Espagne » n’existe pas, que le nom de Bourbon est celui de la dynastie mais aussi doublement celui de son mari, et que c’est donc forcément le sien depuis son mariage ! ^^
Gérard
4 décembre 2013 @ 00:15
Certes Actarus mais Charlotte n’était en aucun cas d’Espagne, elle était l’épouse civile d’un infant dont elle partageait le nom et pas les titres.
Actarus
4 décembre 2013 @ 13:28
Mais en l’occurrence je ne parle pas de « l’infante Charlotte », mais de la reine Sophie. ;-)
R-N
5 décembre 2013 @ 22:38
Charlotte partageait bien le titre de Duchesse de Ségovie. Comme en sont d’accord aussi des commentaires orléanistes déjà lus, trop heureux d’éclipser la première épouse.
Philippe gain d'enquin
2 décembre 2013 @ 14:17
Enfin il nous est possible de lire cette étude tant annoncée ! Après Monsieur Germain, voilà qui va « secouer, décoiffer » et remettre certaines pendules à l’heure. Merci aux auteurs.PGE
Pierre-Yves
2 décembre 2013 @ 15:37
Titre proustien et visage à la Greta Garbo dans la reine Christine, l’éditeur a soigné l’accroche de ce livre.
Zeugma
2 décembre 2013 @ 17:24
J’ai compris !
Cette jolie dame est la seconde femme – avec laquelle il s’était marié civilement – de Jaime, duc de Ségovie, (Jacques-Henri en français), grand-père de Louis 20 dont c’est la « belle-grand-mère », en quelque sorte.
Lecture obligatoire pour les blancs d’Espagne.
Il y aura interrogation écrite.
val
2 décembre 2013 @ 18:00
Le 8 juillet dernier sur le site il y avait un entretien avec Yvan de Wilde concernant cette dame .
val
2 décembre 2013 @ 18:06
si je comprend bien il y avait 2 duchesseS de Ségovie en même temps l’ex Emanuelle et Charlotte la nouvelle . Puis que l’ex n’avait pas abandonné sont titre ?
marie.françois
2 décembre 2013 @ 20:30
Vous avez bien compris, Val.
Deux trones puisque deux duchesses.
Les neo se surpassent.
R-N
3 décembre 2013 @ 00:59
Val, le titre exact de la première épouse était Duchesse d’Anjou et de Ségovie.
Cette situation est devenue fréquente au 20° siècle, chez des gens ayant divorcé.
jul
2 décembre 2013 @ 19:37
La première épouse du duc d’Anjou et de Segovie Emmanuelle de Dampierre continuait à porter ces titres de courtoisie
Les Légitimistes français tenaient à elle même après son divorce et un remariage et continuèrent à l’ appeler ainsi
un peu comme la Duchesse de Berry ou plus près de nous la Princesse de Galles ou la Duchesse d’York
Cosmo
2 décembre 2013 @ 21:21
La duchesse de Ségovie s’était vue interdire le port du titre par son mari, la duchesse de Berry n’était plus que la comtesse Lucchesi-Palli, princesse de Deux-Siciles pour Charles X et le couple Angoulême.
Il n’y a que les pseudo-légitimistes française pour donner des titres sans droit. Mdr
Cosmo
Gérard
2 décembre 2013 @ 23:08
Oui et on ne parlait pas de la princesse de Galles ou de la duchesse d’York absolument mais de Diana princesse de Galles et de Sarah duchesse d’York comme il est d’usage au Royaume-Uni pour les femmes divorcées de pairs.
R-N
5 décembre 2013 @ 23:50
Gérard,
sur ce point, vous avez raison.
R-N
3 décembre 2013 @ 01:18
Cosmo,
La première épouse avait droit à ce titre par droit justement.
Ceux que vous qualifiez de neo-légitimistes, il s’agit de Légitimistes tout court. Votre position d’historien devrait dissuader de recourir à ces fausses ficelles.
Cosmo
4 décembre 2013 @ 19:35
R-N,
Ce n’est pas une fausse ficelle. Ma position d’historien me permet de dire que depuis 1883, il n’existe qu’une seule légitimité, en France, celle qui est incarnée par la Maison d’Orléans. C’est comme cela qu’elle a été perçue par la quasi totalité des monarchistes français et par l’unanimité des chancelleries et cours européennes.
Qui se prétend aujourd’hui légitimiste et reconnait les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France est un néo ou pseudo-légitimiste.
Cordialement
Cosmo
R-N
5 décembre 2013 @ 22:48
Cosmo,
Vous savez très bien que vous dérivez ce nom de son sens, car le nom de Légitimisme appartient depuis 1883 aux partisans de la branche aînée.
Quant aux cours européennes et chancelleries, elles n’ont jamais reconnu les Orléans comme héritiers de la branche aînée, seulement une branche représentant la famille royale de Juillet.
Refuser le nom de Légitimisme à ceux qui sont Légitimistes est un refus de l’Histoire que vous dénoncez si fort quand vous le ressentez dans l’autre sens.
Cordialement.
R-N
5 décembre 2013 @ 23:48
Cosmo,
j’ajoute pour être complet que les cours et les chancelleries percevaient bien aussi, que les Orléans étaient seuls en France face aux représentants républicains.
jul
3 décembre 2013 @ 07:00
Et pourtant, c’est ainsi qu’elles furent appelées
Si elle ne se fit pas appeler ainsi du vivant de son mari, son fils, nouveau Chef de Maison n’y vit pas d’inconvénients, de même que son petit-fils.
Vous plaisantez j espère : les partisans du « Duc de France » mdr « Comte de Paris », de la « Comtesse d’Evreux » et de son fils aîné n’ont aucun conseil à donner aux Légitimistes ;)
jul
3 décembre 2013 @ 07:09
Appelées par le grand public et dans les journaux, mais aussi par leurs descendants car c’était plus commode et que les tensions s’étaient apaisées.
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 10:47
Mon cher Cosmo ,les pseudo-légitimistes Français ont des « affections » qui leur font préférer les titres « de courtoisie », aux noms véritables des personnages qu’ils ont mis dans leur propre Empyrée.
Passez une bonne journée. k
Roch
3 décembre 2013 @ 23:52
Les pseudo-légitimistes multiplient les faux titre à l’infini. Tout cela n’est pas sérieux. Merci de remettre de l’ordre dans les fausses informations alfonsistes. Jul a le chic pour arranger l’histoire a sa façon d’une manière ridicule.
jul
4 décembre 2013 @ 08:51
Yo Roch voyons
Ce n est pas parce que ce que j écris sort de vos clichés Orléanistes (alimentés par plus d’un siècle d’historiographie partisane) qu’il s’agit de fausses informations à ma manière ridicule…
Vous devriez vous ouvrir à d’autres points de vue sur N&R …
C’est ce qui fait l’intérêt de ce site.
De plus occupez vous du titre fantaisiste de « duc de France » mdr avant de faire des reproches aux Bourbons
R-N
5 décembre 2013 @ 22:53
Je crois aussi que l’Histoire a taillé une belle veste à la famille couchant à Eu.
R-N
3 décembre 2013 @ 01:47
Jul, je vous rappellerai encore qu’il n’existe pas de titre de courtoisie dans les familles royales.
Ces titres sont officiels dans la famille royale d’Espagne. (pour Ségovie seulement, je le précise pour ceux qui passeraient par ici). Qui plus est il a été donné par le roi.
La Princesse de Galles conservait son titre de façon prévue et officielle, tout comme la Duchesse d’York.
jul
3 décembre 2013 @ 13:48
Bonjour R N
bien sûr pour les titres espagnols mais pour les titres français, comment diriez vous autrement que « de courtoisie » ? Préférez-vous « titres d attente » ?
R-N
3 décembre 2013 @ 21:11
Bonsoir Jul !
Je croyais que vous parliez des titres espagnols. Pour les français, titre d’attente est très bien, pour les expliquer, il est utilisé par des Légitimistes et je crois aussi par le baron Pinoteau. La formule que je préfère est : titres traditionnels.
jul
4 décembre 2013 @ 08:53
Ah c’est un malentendu alors :)
Oui titres traditionnels est très bien
Daniel D
3 décembre 2013 @ 16:40
Jul, la princesse Diana n’était pas remariée et la duchesse
d’York non plus…cela fait une grande différence.
Je pense que c’est normal que l’ex épouse conserve le titre de son ex mari si elle ne se remarie pas.
Mais si elle se remarie, il est clair qu’elle veut refaire sa vie
avec un autre homme, ce qui est son droit.
mais alors là, adieu les titres..
.
Kalistéa
3 décembre 2013 @ 19:19
Daniel D vous avez raison et vous savez sans doute que l’ex duchesse de Ségovie Emmanuelle de Dampierre s »était remariée à un certain mr Sozzanin je crois , mais…. »il est plus avantageux d’être Duchesse », disait une anglaise chassée par son mari pour adultère, et divorcée.
Ces ex Duchesses ,ont raison de faire tinter ces anciens titres auxquels elles n’ont plus droit ,puisqu’il y a des gogos qui se font dans leur froc au seul énoncé de ceux-ci !…
noémie
6 décembre 2013 @ 21:31
et vous qui êtes vous, Kalistèa , pour porter des jugements … sur ces pauvres femmes , une duchesse refoulée en manque de reconnaissance ? en tout cas une personne aigrie et qui plus est méchante .
vite je vous conseille une analyse …
Kalistéa
7 décembre 2013 @ 12:15
Je n’ose pour ma part penser ce qu’une « analyse » ferait ressortir sur vous ma pauvre Noémie! çà a l’air grave en tout cas!
Avec compassion K.
Gérard
4 décembre 2013 @ 00:18
C’est vrai Daniel D
jul
4 décembre 2013 @ 09:00
La duchesse de Berry était aussi remariée et continuait d’être appelée ainsi par les Français et ses descendants.
Parce que c’était plus commode et que cela exprimait un attachement pour la place qu’elle avait occupé.
Voilà pourquoi il en va de même pour la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie Emmanuelle de Dampierre.
Diana a eu un autre homme dans sa vie mais elle restera toujours la Princesse de Galles. Idem pour la Duchesse d’York.
R-N
5 décembre 2013 @ 22:56
Vous avez tout-à-fait raison, Jul.
R-N
5 décembre 2013 @ 22:55
Daniel D,
C’est votre vision, ce n’est pas la réalité…
ARAMIS
2 décembre 2013 @ 20:22
C est ce qu il y a de bien avec les legitimistes : les pretendants et les titres se multiplient…Deux duchesse de Segovie ; une dite duchesse de cadix et d anjou qui refuse de plier le genou devant sa souveraine. Jusqu aux jumeaux de Luis alfonso qui vont creer une situation homerique, des clans revendiquant l ainesse pour l un tandis que d autres defendront l ainesse de son frere.
Cosmo
2 décembre 2013 @ 21:25
Cher Aramis,
Entré ou sorti le premier, l’aîné ? Laquelle des trois duchesses devait la révérence à l’autre ? Pauvre Louis de Bourbon, méritait-il tant de compications dans la vie ? Si seulement il vous avait connu, tout eût été plus simple pour lui. Cela n’aurait pas réglé pour autant le problème des deux duchesses de Ségovie…
Amicalement
Cosmo
R-N
3 décembre 2013 @ 02:03
Aramis, vous confondez plutôt avec les histoires des Orléans avec leur ordre qui change par trimestre…
jul
3 décembre 2013 @ 07:25
J’étais enchanté d’apprendre cela
La Duchesse d’Anjou et de Cadix a très bien fait :)
Gauthier
3 décembre 2013 @ 16:09
Cette dame n’était que la compagne civile du Prince Jacques-Henri, Duc d’Anjou et de Ségovie, Sa Majesté Très Chrétienne Henri VI, Roi de France et de Navarre pour les monarchistes ( à distinguer de la clique des lambellistes), Fils aîné de l’Eglise (on ne dira jamais l’importance de cette désignation!). J’ajouterais même que Sa Majesté était le Roi d’Espagne légitime depuis 1941, et ce malgré les malversations et manoeuvres de son frère cadet, le comte de Barcelone, un prince bien trop libéral pour prétendre au trône.
La véritable Reine de France était la Reine Emmanuelle, décédée l’an dernier, qui a maintenu la cohésion de notre Famille royale pendant près de soixante ans. La France n’a plus qu’une seule Reine douairière désormais, la Reine Carmen.
Pour en revenir à Charlotte Tiedemann, cette personne n’était pas exactement une prima donna. Et son influence sur notre Roi était plutôt néfaste.
Je profite de l’occasion pour remercier Jul, Actarus, Sigismond, Audouin, Naucratis et les autres monarchistes qui combattent quotidiennement le fiel des lambellistes sur ce site.
HRC
3 décembre 2013 @ 20:45
inimitable !
:)
Zeugma
3 décembre 2013 @ 21:07
Gauthier,
Je vous remercie pour votre riche contribution qui me fait découvrir
– la « Reine Carmen » (sic),
– et le mot « lambelliste » que je vois pour la première fois de ma vie, pourtant déjà très longue. Mais je n’ai pas fait beaucoup d’études.
1°) C’est la première fois que je vois – sur ce site – un Blanc d’Espagne soutenir la prétention de l’aîné des Bourbon pour les deux couronnes et donc la fusion de la France et de l’Espagne.
2°) Vous reprochez au général Franco – qui s’est passé de votre avis – de ne pas avoir donné le trône d’Espagne à son gendre (a votre avis, pourquoi ?) et d’avoir rétabli la monarchie au profit du fils d’un dangereux gauchiste, « le comte de Barcelone, un prince bien trop libéral pour prétendre au trône ».
Vous êtes donc plus à droite que Franco ou, comme aurait dit Chateaubriand, plus royaliste que le roi.
Gauthier
4 décembre 2013 @ 12:33
Vous ne lisez pas souvent les contributions des autre monarchistes du site, je ne suis loin d’être le premier à soutenir la nullité absolue des renonciations imposées au Duc d’Anjou et de Ségovie.
Le Généralissime Franco a sauvé l’Espagne (et l’Europe occidentale) du bolchevisme et du chaos en 1936-1939 et a eu droit de ce fait à la gratitude du peuple espagnol. Il s’est manifestement trompé pour sa succession, surtout quand on voit ce que l’Espagne est devenue aujourd’hui. Mais vous ne soulignez pas le fait qu’il s’est bien gardé de désigner le comte de Barcelone comme héritier. Curieux, non?
flabemont8
5 décembre 2013 @ 20:45
Et Guernica ? C’était le sauvetage de l’Espagne, aussi, contre elle -même ?
Gauthier
6 décembre 2013 @ 12:02
Vous devriez également évoquer la Terror Rojo, les exécutions sommaires, les massacres de prisonniers, la répression de type stalinien dont se sont rendus coupables les républicains et leurs alliés soviétiques.
Cette répression sauvage et horrible a horrifié jusqu’au gouvernement de l’Espagne républicaine, c’est vous dire! Mais si vous préférez ce régime, évidemment…
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 23:08
C’est vrai que quand on voit l’Espagne (qui est en crise c’est vrai mais n’exagérons rien, le monde entier traverse une crise actuellement) On se prend à regretter que son roi n’ait pas été Jaime duc de Ségovie ,flanqué de Charlotte Tiedemann….Reine ,elle ne l’aurait peut-être pas assommé d’un coup de bouteille! Qu’est-ce que vous attendez Chère cousine Francine pour nous faire entendre des Ah! Ah! Ah! ?
Dormez bien . K
noémie
6 décembre 2013 @ 21:36
ce Monsieur est malade ,vraiment ,je n’ose imaginer sa vie au quotidien ..quelle tristesse …et il se croit intéressant et drôle …
Francine du Canada
7 décembre 2013 @ 20:52
Ah bon Kalistea, vous avez besoin de moi pour rigoler un peu? Pas de problème, hahahahaha! mais… j’avoues ne pas vouloir prendre partie dans les querelles légitimistes/orléanistes et ce, même si je lis toujours les commentaires de tous. Mes amitiés à tous et passez un bon
w-e, FdC
R-N
5 décembre 2013 @ 23:17
Gauthier,
Il est vrai que ces renonciations du Duc d’Anjou et de Ségovie étaient nulles.
Quant à l’expression de Reine, tous les Légitimistes ne l’utilisent pas. C’est quelque chose qui doit s’utiliser en privé, dans des réunions rassemblant ceux qui pensent la même chose.
R-N
5 décembre 2013 @ 23:27
Zeugma,
Les droits des Bourbons à la couronne d’Espagne ont été abandonnés par la suite. Mais pendant un certain temps, les mêmes possédaient les droits des deux trônes. Le fait que soient réunis ces droits sur le même héritier ne signifie nullement une fusion.
Ce mot de lambelliste a été souvent été utilisé ici. C’est une vieille expression, déjà utilisée il y a longtemps par le baron Pinoteau, et certainement plus ancienne.
noémie
3 décembre 2013 @ 21:24
Fumeux !!!!
Zeugma
4 décembre 2013 @ 16:49
Vous pouvez ne pas être d’accord avec Gauthier mais il n’est pas « fumeux », au contraire.
Il exprime clairement le point de vue des blancs d’Espagne.
L’aîné des Bourbon est roi de France et roi d’Espagne, Juan Carlos et les Orléans sont des usurpateurs.
Le père de Louis 20 revendiquait surtout le trône d’Espagne qui lui semblait plus à portée de main que celui de la France.
Il épousa la petite fille de Franco, Carmen Martinez Bordiu y Franco imaginant que le caudillo voudrait la faire reine d’Espagne.
La « reine douairière » a déjà divorcée trois fois ! ce qui démontre la largeur d’esprit de Gauthier et sa faculté de trouver des arrangements avec le dogme.
L’affaire a éclafouéré – comme on dit à Limoges – car le généralissime choisit, en définitive, Juan Carlos, fils du « bien trop libéral » comte de Barcelone, pour lui succéder comme roi.
Gauthier met par ailleurs en évidence l’orientation politique des partisans de Louis 20 dont il ne font habituellement pas trop de publicité : catholicisme ultraconservateur (et sans doute refus de Vatican II, mais il ne s’exprime pas sur ce sujet) et rejet de la philosophie des lumières.
Gauthier ne propose pas de rétablir l’inquisition, pas encore, ou pas tout de suite. Il est trop bon.
Gilles
4 décembre 2013 @ 19:44
Zeugma…?
Par quelle grâce maîtrisez vous le vocabulaire « limougeaud » ?
Gérard
4 décembre 2013 @ 21:06
Oui Zeugma avec ces mots de Gauthier on touche le fond, je veux dire qu’on touche le fond de la pensée de ceux qui se réclament de la légitimité et qui voudraient bien y entraîner leur prince.
Gardez-nous de nos amis Seigneur !
flabemont8
5 décembre 2013 @ 20:50
Pour cela entre autres, Zeugma, je ne serai jamais favorable à Luis Alfonso de Bourbon.
Quant à la reine Carmen, je cherchais désespérément de qui il pouvait s’agir…les bras m’en tombent ! Comment ces cathos très intégristes vont-ils concilier leur manière de voir avec les divorces de la dame ?
Actarus
6 décembre 2013 @ 03:46
Si je puis me permettre une petite précision : le prince Juan Carlos de Bourbon a été désigné par le général Franco comme son successeur avec le titre de « Prince d’Espagne », ce qui fut ratifié par les Cortès le 22 juillet 1969. C’est lui que le chef de l’État espagnol avait formé depuis les années 50.
Le prince Alphonse de Bourbon a épousé Carmen Martinez-Bordiu le 8 mars 1972. Cette alliance matrimoniale n’avait pas pour but de revenir sur la succession décidée en 1969 en vertu de la Loi de 1947.
Kalistéa
6 décembre 2013 @ 11:16
Vous êtes dans le vrai, Actarus. Le général Franco maitre de l’Espagne durant 40 ans mais « gardien du Royaume » était content de marier sa jolie petite fille à un Prince de la maison Royale et ainé du nom de Bourbon.Mais à part cela ,il n’a jamais pensé à changer ses dispositions en ce qui concerne Juan Carlos qu’il avait formé et choisi pour lui succéder à la tête du Pays et conduire l’arrivée de la Démocratie.
Cosmo
6 décembre 2013 @ 13:17
Actarus,
La toute puissance de Franco pouvait laisser espérer un changement d’idée. Une chose est certaine, Franco mort, trois ans après le couple se sépara, puis divorça et fit annuler son mariage. Quel fut le motif de l’annulation ? Vice du consentement ? Il me semble avoir lu qu’il s’agissait d’un mariage d’amour librement consenti entre deux adultes.
Amitiés
Cosmo
Zeugma
3 décembre 2013 @ 21:51
Gauthier,
Vous semblez par ailleurs attacher beaucoup d’importance à la France comme « fille aînée de l’Eglise ».
Derrière cette expression, que je ne commenterai pas, ce serait trop long, il y a une réalité : les relations très difficiles entre le saint siège et les rois de France au long des siècles, avec beaucoup plus de bas que de hauts.
Les Capétiens étaient gallicans.
Ils furent toujours soutenus dans ce sens par le parlement de Paris qui refusa, par exemple, d’enregistrer le concordat de 1516, au motif qu’il diminuait les pouvoirs du roi dans le domaine des nominations ecclésiastiques. (François Ier dut le rendre exécutoire par lit de justice.)
Louis XIV eut des relations exécrables avec le souverain pontife au point qu’on a frôlé le schisme entre Rome et Paris et envisagé de fonder une église nationale, indépendante du pape, comme en Angleterre depuis Henri VIII.
Sous Louis XV, après l’enregistrement très tardif de la bulle Unigenitus, par lit de justice, l’affaire des « billets de confession » envenima encore gravement les relations entre le trône et l’église, à tel point que le roi dut émettre une « lettre de jussion » pour régler le problème.
Le roi était chrétien. Il était même catholique.
Mais, surtout à partir de Louis XIV, il est essentiellement l’administrateur en chef du royaume moins chargé de réaliser sur terre la Jérusalem céleste que de gérer les affaires de l’Etat.
Gauthier
4 décembre 2013 @ 12:34
On voit où en est la France aujourd’hui, après presque deux siècles d’un régime prétendument idéal.
Kalistéa
7 décembre 2013 @ 21:49
Et où en est la France , « mon beau Pays » comme disait de Gaulle je vous prie ,Gauthier? A vous entendre on va croire à l’étranger que nous avons faim, que nous ne pouvons ni nous soigner ni faire d’interminables études et que tous les magasins d’inutilités frivoles ont fermé pour Noêl!
Vous me faites penser à un gros titre de la Pravda, sous une photo qui montrait la queue devant Fauchon sous Giscard d’Estaing.Il disait: « en France aussi ,il y a la queue devant les épiceries! »
HRC
4 décembre 2013 @ 16:22
j’apprécie !
je crois que Gauthier vous a un peu agacé…
Cosmo
3 décembre 2013 @ 23:15
Une seule réponse s’impose à ce ramassis de n’importe quoi :
« Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé !
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
Aux armes citoyens
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons
Que veut cette horde d’esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage!
Quoi ces cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fils guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix!
Tout est soldat pour vous combattre
S’ils tombent, nos jeunes héros
La France en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes
À regret s’armant contre nous
Mais ces despotes sanguinaires
Mais ces complices de Bouillé
Tous ces tigres qui, sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire! »
Cosmo
Gauthier
4 décembre 2013 @ 12:35
Votre réponse montre parfaitement qui sont les lambellistes. Les descendants de la Poire ne changeront jamais, l’opportunisme est toujours un art de vivre pour ces gens-là.
Nous n’avons pas les mêmes valeurs, et j’en suis fort heureux.
Cosmo
4 décembre 2013 @ 19:47
Que trouvez-vous à redire à notre hymne national, Gauthier ? Il ne vous convient pas ?
Imaginez-vous que moi aussi, je suis heureux de ne pas partager vos valeurs après avoir lu l’accumulation de contre-vérités de votre commentaire.
Cosmo
Gauthier
5 décembre 2013 @ 18:59
Lisez la réponse qu’Actarus vous fait plus bas, je la fais mienne.
Personnellement je ne me reconnais pas dans cet hymne barbare, qui rappelle un régime imposé par la violence et la force à la France. Et qui a fait couler bien plus de sang qu’il n’est politiquement correct de l’évoquer.
Non, décidément nous n’avons pas les mêmes valeurs.
Cosmo
6 décembre 2013 @ 10:03
Gauthier,
Vous vous reconnaissez sans doute mieux dans un régime qui fit la croisade contre les Albigeois, un procès aux Templiers, envahit le Palatinat pour y commettre les horreurs d’une guerre absolue et massacra les Protestants.
Ne croyez-vous pas que l’Ancien Régime fut aussi un moment de violence et de force ?
Cosmo
Sigismond
4 décembre 2013 @ 13:55
Bravo Cosmo, « beau » résumé de l’Orléanisme dans toute sa « splendeur », au moins c’est clair.
Une réponse s’impose :
« Notre bon Roi revient, jour d’allégresse
Pour tout Français qui sut garder sa foi !
Sous notre Roi, la vertu, la sagesse,
A nos conseils vont présider sans cesse.
Vive le Roi ! (bis)
Sous l’empereur d’exécrable mémoire,
Le nom Français était un nom d’horreur ;
Pour nos soldats le crime était la gloire,
Le… l’attrait, le prix de la victoire
Sous l’Empereur ! (bis)
Sous ce tyran, le deuil et la misère
Ont désolé notre charmant pays.
Ah ! Désormais tout rit et tout prospère,
Sous un Bourbon notre Roi, notre père.
Vive Louis ! (bis) »
Cosmo
4 décembre 2013 @ 19:53
Sigismond,
Le « bon roi », imposé aux Français par les étrangers et la lâcheté des politiques en place, qui la veille ciraient les bottes de l’Empereur, sut heureusement rétablir la situation malgré la bêtise de ceux qui n’avaient rien appris ni rien oublié.
Son frère en peu de temps ruina son oeuvre grâce à la même bêtise.
En attendant que vous le vouliez ou non, Napoléon a laissé plus de traces positives en France que les derniers Bourbons ! Pour un tyran ce ne fut pas si mal !
Cosmo
jul
5 décembre 2013 @ 08:30
Clichés de l’histoire à la sauce orleaniste/républicaine
« Les étrangers » pffff
L histoire du règne de Charles X a progressé depuis la IIIeme République,
On peut davantage nuancer l’horreur que vous contez et y trouver bien des aspects positifs.
Cosmo
5 décembre 2013 @ 09:50
Jul,
« Sauce Orléaniste/Républicaine » !
« Les étrangers » pffff !
Difficile d’être plus dans le déni de réalité, mais il est vrai que c’est le fondement même de votre grille de lecture et de vos valeurs.
Cosmo
Sigismond
5 décembre 2013 @ 12:10
Cosmo,
Vos « étrangers » sont les Alliés, qui ont libéré la France en 1814, et qui l’ont libérée de nouveau en 1944. Comme Thierry Ardisson l’a fort bien démontré dans son livre « Louis XX – Contre-enquête sur la Monarchie », en qualifiant les malheureux conscrits de 1813 de « Napo Jugend ».
« Accusé à tort de n’avoir rien appris et rien oublié, [Louis XVIII] avait tout compris et presque pardonné. » (T. Ardisson)
Gauthier
5 décembre 2013 @ 19:00
Bravo pour votre réponse Jul, et merci pour vos diverses contributions à ce site et votre souci constant de respecter la vérité. Cela vous vaut des moqueries, mais consolez-vous en voyant d’où elles viennent!
Cosmo
5 décembre 2013 @ 21:37
Sigismond,
Pardonnez-moi mais je en saurais considérer que la France ait été libérée en 1814 ! Libérée de quoi ? d’un joug ? Nous pourrions en dire autant du 14 juillet 1789 !
Elle a perdu la guerre. Napoléon a du s’exiler pour revenir en triomphe et perdre à nouveau en 1815.
Les Français ont certainement vécu le retour des Bourbons avec plus d’amertume de de joie.
Mais il est vrai que Louis XVIII a été un grand monarque et a su réconcilier la France d’avant et après la Révolution.
Si Napoléon avait été vainqueur à Waterloo, il en aurait certainement été de même.
Cosmo
Cosmo
5 décembre 2013 @ 21:38
Et j’ajouterais que comparer Napoléon à Hitler est une infamie !
Gauthier
6 décembre 2013 @ 12:07
Et revoilà le politiquement correct: pour certains, il est interdit de comparer l’Ogre corse à Hitler, pourtant par bien des égards, ils se ressemblent.
Bonaparte a entraîné la France vers le chaos pour satisfaire son ambition personnelle, mais, paraît-il, il a laissé des « traces positives » en France. Que ne faut-il pas lire!
Cosmo
7 décembre 2013 @ 11:08
Gauthier,
Que dire des Codes Civil et Pénal, de l’Instruction publique, de l’organisation administrative de la France, entre autres ?
Comparer Napoléon à Hitler est bien une infamie car on peut aussi comparer Louis XIV au même Hitler dans la guerre totale qu’il mena au Palatinat et dont les Allemands gardent encore la mémoire, et dans le génocide que constituèrent les dragonnades. Et nul ne s’aviserait de faire de telles comparaisons. Hitler ne peut se comparer qu’à Staline, son alter ego dans le crime de masse.
Vous êtes nouveau venu sur ce site et on peut constater que vous manquiez pas quand on lit de telles absurdités, signe de votre haine de la France actuelle.
Cosmo
Gauthier
11 décembre 2013 @ 11:24
Vous parlez de haine, vous qui abreuvez les monarchistes de qualificatifs variés, dans presque toutes vos interventions? C’est l’hôpital qui se moque de la charité, cela!
Cosmo
11 décembre 2013 @ 15:01
Gauthier,
Trouver certaines interventions et positions stupides et le dire n’est pas les haïr. La bêtise ne mérite pas d’être haïe, elle mérite d’être plainte.
Comme je vous plains d’oser comparer Napoléon à Hitler et de vous réjouir de voir la France vaincue en 1815.
J’imagine que vous auriez applaudi à deux mains si en 1940, après notre humiliante défaite, Hitler avait mis sur le trône de France don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie.
Cosmo
HRC
4 décembre 2013 @ 16:19
ça fait du bien de revenir aux fondamentaux, cher Patrick !
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2013 @ 20:18
Et comment !!!
flabemont8
5 décembre 2013 @ 20:55
Bravo, Cosmo, je suis avec vous !
R-N
5 décembre 2013 @ 23:05
Cosmo,
N’auriez-vous pas forcé sur un breuvage bien doré ?
Voilà au moins qui est amusant, de trouver ce chant dans ces discussions…
Pour ma part je préfère la Marseillaise des Blancs, mais je n’ai pas les paroles… sauf :
« Contre nous de la république,
L’étendard sanglant est levé… «
Kalistéa
7 décembre 2013 @ 12:21
Cher Cosmo …Le motif de l' »annulation » du mariage des ducs de Cadix, fut la jeunesse de l’épousée! Elle avait vingt ans…On jugera si c’était suffisant. J’ajoute que ce n’est pas la Rote du Vatican qui pondit ce verdict, mais un évèque Espagnol.
Cosmo
7 décembre 2013 @ 20:43
Dear K,
Si l’on devait annuler tous les mariages pour cause de jeunesse…les tribunaux ecclésiastiques seraient bien encombrés. Mais bon, quand on veut se débarrasser de son chien…Et l’Eglise, comme la République est bonne fille…avec qui elle veut.
Amicalement
Cosmo
Gérard
8 décembre 2013 @ 12:48
En fait l’Eglise espagnole en matière canonique ne dépend pas par privilège spécial de Rome mais a sa propre Cour suprême.
Gérard
4 décembre 2013 @ 00:22
Morceau d’anthologie de Gauthier ! Du grand art !
A ce propos vous n’aimez pas Nemausus ? Trop libéral je suppose… Comme l’horrible comte de Barcelone !
Gauthier
4 décembre 2013 @ 12:36
J’ai oublié quelques intervenants, qu’ils d’aignent m’en excuser.
Gérard
4 décembre 2013 @ 17:14
Je note en passant qu’il y a ici une évolution dans la doctrine des pleinistes, autrement appelés abolitionnistes de la bordure, à savoir que celui qui est désigné par Dieu et le droit perd cependant la faveur de l’Un et de l’autre s’il est considéré comme libéral, ce qui doit sous-entendre que seule la monarchie absolue peut se concevoir et seulement à la condition supplémentaire que le monarque absolu applique strictement le programme que ses partisans ont concocté et que dès lors lesdits partisans ont la possibilité de le déposer puisqu’eux seuls sont qualifiés pour interpréter la volonté divine et le droit. C’est dire qu’en réalité le système prôné n’est pas un système monarchique de gouvernement mais une sorte de système aristocratique ou bureaucratique qui devrait être à rapprocher peut-être du système soviétique.
Peut-être pourraient-il pour avancer faire passer un examen à leur roi avant qu’il ne monte sur le trône pour lui éviter d’être déposé après le sacre, avec toutes les blessures d’amour-propre de surcroît que supporteraient le roi Louis, la reine Marguerite et la reine Marie du Carmel sans parler des deux dauphins.
Sigismond
5 décembre 2013 @ 11:34
Gérard,
Le légitimisme n’est pas un bloc monolithique et est riche de diverses sensibilités. Le raisonnement que vous venez de décrire correspond beaucoup plus aux carlistes politiques (avec leur théorie de la « légitimité d’exercice »), qui sont allés vers Xavier de Bourbon-Parme après 1936, alors que les carlistes dynastiques ont soutenu Alphonse XIII après la mort du duc de San Jaime.
On pourra lire avec grand intérêt « L’entrevue de Fontainebleau en 1931 : entre légitimité de droit, légitimité d’exercice et légitimité tout court », intervention du baron Pinoteau lors de la 20e université d’été du CEH cet été. Les « actes » de cette « XXe session » seront probablement publiés l’année prochaine.
Pour en revenir au légitimisme français, personnellement je ne me reconnais PAS DU TOUT dans les discours de ceux qui veulent « lutter contre le métissage », qui plus est au nom du darwinisme, quelle acrobatie intellectuelle !… ou au nom de la préservation de la diversité linguistique : là c’est un problème de volonté politique, cela n’a rien à voir avec le métissage. Il manque aussi une volonté politique pour préserver nos églises, notre patrimoine architectural.
En tout cas, c’est au Prince de fixer la « feuille de route ». Certainement pas à ses partisans. Attendons donc le livre d’entretiens du duc d’Anjou, en mai 2014.
Gauthier
5 décembre 2013 @ 19:02
Gérard, votre commentaire prouve votre volonté de coller une étiquette à tout qui ne pense pas comme vous. Vous me prêtez des intentions sans même me connaître! Et ce faisant, vous prouvez votre méconnaissance profonde des aînés des Bourbons!
Gérard
6 décembre 2013 @ 22:11
Êtes vous vous-même Gauthier l’un des aînés des Bourbons ? Je ne parlais pas des idées des Bourbons mais des vôtres qui me surprenaient. Je vous ai peut-être mal compris. Mais je comprends mieux Sigismond même si je ne partage pas votre point de vue sur l’identité du prince. Il fut un temps où des groupes, des partis royalistes prétendaient donner non plus des conseils mais quasiment des directives aux princes de France, ils en furent pour leurs frais.
Quant aux étiquettes vous nous avez souvent tendu la perche…
Gauthier
11 décembre 2013 @ 11:22
Gérard,
Vous-même avez été pris à partie ici, à de nombreuses reprises, pour ce que certains « esprits libres » appellent sans doute de l’obscurantisme, et qui n’est que l’expression d’une opinion parfaitement respectable.
Vous me comprendrez donc parfaitement alors si je vous réponds que l’amalgame que vous semblez vouloir faire est absolument hors sujet.
erwan
4 décembre 2013 @ 01:21
La reine Carmen? Bon pédigrée pseudo-légitimiste genre Nabila du Gotha, la fortune douteuse en plus. Elle aime tant paraître ( à la tv espagnole ) plus people que royale entre deux émois intimes.
Cosmo
4 décembre 2013 @ 11:04
Cher Erwan,
La Nabila du Gotha ! Amusant.
Attention aux flèches des pseudo-légitimistes, thuriféraires de tout ce qui touche les aînés de près ou de loin.
Amicalement
Cosmo
Gauthier
4 décembre 2013 @ 12:37
Lorsque l’on voit les démêlés des Orléans entre eux, on se demande qui exactement se donne en spectacle!
Cosmo
4 décembre 2013 @ 19:54
Vous !
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 11:55
Je renchéris sur Cosmo , cher Gauthier, vous êtes un grand artiste dans votre genre comique. Bravo ! Ce n’est pas donné à tout le monde. Certains voudraient y arriver mais…. Comment dire? Manquent de moyens .
Gérard
4 décembre 2013 @ 20:53
Il est sans doute exact Gauthier il n’y eut jamais de démêlés au sein des Bourbons d’Espagne, à moins que nos mémoires ne se soient obscurcies…
Sigismond
4 décembre 2013 @ 13:45
Gauthier,
Notre seule reine « de jure » est la princesse Marie-Marguerite. Sa belle-mère n’est plus duchesse d’Anjou, pas même douairière (et elle n’est donc plus reine « de jure », pas même douairière) depuis le 16 décembre 1986. Elle est Mme Martínez-Bordiú, des marquis de Villaverde, mère du chef de la Maison de Bourbon.
Don Juan était le cadet, c’est la seule raison pour laquelle il ne pouvait légitimement prétendre au trône d’Espagne. Son libéralisme n’est pas en cause. D’ailleurs, NOTRE Jean III, le comte de Montizon, était libéral (au sens politique), en phase avec son époque. Il aurait su réconcilier les deux France, dans la continuité de Louis XVIII (et de Louis XIX… si Charles X avait su abdiquer en faveur de son fils quand il était encore temps, en 1829 peut-être).
Mme Tiedemann ne fut certainement pas notre « prima donna » au sens littéral (« first lady »), car c’est à Emmanuelle de Dampierre que revenait ce « titre ». En revanche, en tant que cantatrice… attendons de lire le livre pour connaître sa carrière lyrique !
Je ne sais pas si la princesse Emmanuelle a maintenu la cohésion de la famille royale (cela lui était difficile, dans sa situation entre 1949 et 1975), mais il est certain qu’elle a beaucoup œuvré, dès 1946, pour défendre les droits français de ses fils. Elle fut l’incarnation de la Légitimité, par son mariage avec l’aîné des Capétiens, mais aussi par son nom et son ascendance noble française Dampierre (son trisaïeul était le marquis de Dampierre, pair de France, dont le fils aîné Élie fut un proche du comte de Chambord, et c’est par des Dampierre, au XIIIe siècle, que la terre et le nom de Bourbon sont devenus capétiens), et par son prénom Emmanuelle (« Emmanuel » : Isaïe 7, 14).
Il faut lire et relire le magnifique hommage « On l’appelait Madame », sous la plume de Daniel de Montplaisir :
http://www.institutducdanjou.fr/ fr/ daniel-de-montplaisir/ 187-on-lappelait-l-madame.html
Cosmo
4 décembre 2013 @ 19:42
Sigismond,
Enfin un partisan de Louis de Bourbon qui met à leurs vraies places sa mère, Carmen, et sa grand-mère, Emmanuella !
Pour incarner la légitimité en France; il faut un peu plus qu’un mariage et beaucoup plus qu’une ascendance aristocratique.
Quant au comte de Montizon, il était aussi très libéral dans sa vie privée, vivant avec sa maîtresse Ellen Sarah Carter,et leurs enfants illégitimes, John et Helen, en Angleterre sous le nom de Charles Monfort.
Cosmo
Sigismond
5 décembre 2013 @ 10:52
Cosmo,
Le mariage de Jaime et Emmanuelle n’a jamais été déclaré nul par l’Église.
Pour incarner la légitimité en France, il faut être l’aîné des Capétiens, ou son épouse devant Dieu. A fortiori, la princesse Emmanuelle s’est tant dévouée à partir de 1989, pour défendre les droits de son petit-fils, et surtout pour être présente auprès des Français, que nous lui devons une infinie reconnaissance.
Vous semblez bien sourcilleux sur la vie privée du comte de Montizon, mais rappelez-nous combien Louis XIV et Louis XV ont eu de maîtresses ?
Cosmo
6 décembre 2013 @ 10:12
Sigismond,
Le comte de Montizon semblait être plutôt sympathique. Il fut ejecté du mouvement carliste et Joseph du Bourg en donne une définition fort peu aimable.
Je ne reproche rien à personne même si je trouve que la vie privée de Louis XIV et de Louis XV fut un scandale permanent. Mais sans Madame de Pompadour le Siècle de Louis XV n’eût pas été aussi brillant qu’il fut.
J’aime l’hypocrise de la situation de dona Emmanuella. On se sépare de son mari, on divorce civilement, on se remarie, on prend un amant et on reste l’épouse devant Dieu du premier, tout simplement parce que cela l’arrange et vos amis avec. Comme dirait Jul : Mdr !
Cosmo
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 23:12
Etaient-ce de beaux couples mon cher Cosmo ?
Zeugma
4 décembre 2013 @ 20:06
Daniel Boudet a ajouté « de Montplaisir » à son nom d’origine il y a une dizaine d’années.
Gérard
5 décembre 2013 @ 15:38
Ce nom de plume, Montplaisir, est en soi un aveu à cet égard.
Gérard
4 décembre 2013 @ 20:50
Sigismond, vous pensez donc que Charles X avait le droit d’abdiquer en faveur de son petit-fils ? C’est Intéressant ne trouvez-vous pas ?
Sigismond
5 décembre 2013 @ 10:33
Bien entendu, Charles X n’avait pas le droit d’abdiquer (le Roi ne peut remettre sa démission à Dieu), mais quitte à le faire (puisqu’il l’a fait), il aurait dû le faire plus tôt, et surtout en faveur de son fils ! Le dauphin était plus proche des idées de son oncle Louis XVIII, il aurait été un bon roi, qui aurait pu préserver la monarchie (comme ont su le faire les Este-Hanovre à Londres, jusqu’en 1901)… et le drapeau blanc !
Cosmo
6 décembre 2013 @ 10:15
Sigismond,
Philippe V n’avait pas non plus le droit de renoncer selon vous. Et quitte à l’avoir fait, il l’a fait bien et complètement pour lui et ses descendance.
Je suis ravi de voir que vous pensez qu’il peut y avoir une brèche dans le fameux principe de l’indisponibilité de la couronne.
Charles X a abdiqué, Louis XIX aussi et Philippe V a renoncé. La boucle est bouclée.
Cosmo
Sigismond
7 décembre 2013 @ 10:00
Cosmo,
Vous mélangez la politique-fiction (la monarchie légitime et le drapeau blanc sauvés par Louis XIX, qui aurait su mener les réformes que son père ne voulait pas faire) et la réalité historique ! Philippe V a renoncé sous la contrainte des puissances européennes et de l’usurpatrice Anne de Londres, et sur les mauvais conseils d’un grand-père vieillissant qui avait perdu l’héroïsme qu’il avait eu en 1700 et 1701.
La brèche dont vous parlez, c’est Charles X qui l’a ouverte le 2 août 1830 (mais elle ne s’est appliquée qu’à lui-même). Louis-Antoine n’a signé que par obéissance à un père qu’il n’osait pas défier (comme don Jaime en 1933).
Cosmo
7 décembre 2013 @ 20:52
Sigismond,
A midi j’ai fait éclater de rire mes amis anglais en leur racontant que des monarchistes français prétendent que la reine Anne était une usurpatrice.
La reine Anne régnait de par la volonté du peuple anglais et vous appelez cela une usurpation.
Quant à Philippe V, il était bien content d’avoir l’Espagne et ses possessions. Pourquoi n’a-t-il pas refusé ces couronnes pour conserver ses droits en France ?
Quant à la contrainte, c’est faux. Ses lettres de l’époque disent bien que ce choix est volontaire car d’autres solutions lui étaient proposées.
Quant à Charles X, peu importe que la brèche n’ait été appliquée qu’à lui-même et à son fils, elle n’en a pas moins existé. Ne pas oser défier son père, pour un prince, cela fait minable.
Le jour où vous et vos amis disparaitrez, il faudra vous mettre dans du formol car vous êtes d’une espèce rare.
Cosmo
Sigismond
8 décembre 2013 @ 12:52
Trop aimable, Cosmo. Mais aussi honorables que soient vos amis britanniques, ils ne représentent pas la totalité de l’opinion de leurs compatriotes. Il y a encore de nos jours des Britanniques pour qui le roi d’Angleterre et d’Écosse réside en Bavière (et il y a aussi des Britanniques républicains).
Quant à Philippe V, vous mélangez deux choses. D’un côté, sa volonté de régner sur l’Espagne, car l’honneur lui commandait de succéder à son grand-oncle, puisque son père et son frère aîné avaient délaissé cet héritage. Louis XIV apprécia d’ailleurs le sens de l’honneur de son petit-fils. D’un autre côté, les lois fondamentales françaises, que Philippe connaissait trop bien pour ne pas savoir qu’il devrait rentrer en France s’il devenait l’aîné des Bourbons, et laisser alors l’Espagne à un cadet (pourquoi pas au duc d’Orléans, descendant de la fille AÎNÉE de Philippe III, notre reine aux ferrets).
Gérard
4 décembre 2013 @ 20:57
Êtes-vous certain, Sigismond, de la parenté entre l’illustre maison de Dampierre que vous citez et qui est éteinte et celle de Dampierre, certes de vieille noblesse, dont était issue la duchesse de Ségovie ?
Sigismond
5 décembre 2013 @ 10:40
Cela a déjà été discuté sur N&R, ce sont deux familles nobles distinctes, l’une normande (les Dampierre actuels), l’autre champenoise (les Dampierre du XIIIe siècle). R-N avait évoqué la possibilité d’une parenté, mais plutôt par les femmes paraît-il.
Gérard
9 décembre 2013 @ 18:53
C’est en effet bien ce qui me semblait.
Par ailleurs il a été dit et redit, établi et prouvé que la République ne s’est jamais soucier des Bourbons d’Espagne en tant que prétendus héritiers de la couronne de France et qu’ils n’ont jamais été concernés par la loi d’exil et ce pour deux raisons la première étant qu’ils n’inquiétaient absolument pas la République, dont au contraire ils auraient pu être l’allié objectif, ni par leurs activités qui étaient quasiment nulles ou tout à fait nulles ni par leurs partisans qui étaient un au plus un groupuscule, ensuite ils ne pouvaient pas être concernés par cette loi d’exil parce qu’il n’étaient pas citoyens français et que cette loi ne concernait que des citoyens français c’est-à-dire les Orléans et les Bonaparte. S’il avait fallu mettre dehors les Bourbons d’Espagne on aurait utilisé une procédure plus expéditive celle qui concerne les étrangers. La République n’a donc pas mis sur un pied d’égalité les Bourbons d’Espagne en tant que prétendants au trône de France, les Orléans et les Bonaparte puisque les premiers ont été totalement ignorés par elle jusqu’à ces ces toutes dernières années en tout cas. Elle pouvait les considérer d’ailleurs comme des princes étrangers qui ont toujours été bien reçus en France sous tous les régimes sans qu’on vérifie leurs titres.
Cosmo
10 décembre 2013 @ 01:02
Excellente analyse, Gérard ! Bravo !
Amicalement
Cosmo
Sigismond
11 décembre 2013 @ 12:13
Cosmo, concernant la « loi d’exil », j’avais apprécié la réponse plus nuancée que vous aviez écrite il y a un mois : « On peut discuter à l’infini sur l’application de la loi d’exil dont le texte visait en effet les familles ayant régné sur la France. »
Gérard, « il a été dit et redit » (par vos amis) mais absolument pas « établi et prouvé », que la « loi d’exil » ne concernait soi-disant pas les Bourbons.
Quant à « l’allié objectif », on peut en dire autant des orléanistes, qui renforçaient la République en refusant de faire allégeance aux Bourbons.
La République fut fine mouche, en rédigeant une loi dont le texte laissait le champ libre à toutes les interprétations (les « chefs des familles ayant régné en France »), sans (à ma connaissance) préciser ultérieurement cette loi par des décrets ou des circulaires. Certes, la République fut bonne fille avec l’aîné des Bourbons, qu’elle laissa occasionnellement venir en France avant 1950 (le duc d’Anjou et de Madrid venait souvent à Paris), mais elle aurait pu si le légitimisme avait pris de l’ampleur, appliquer à notre Prince la loi de 1886.
La question de la citoyenneté française, condition nécessaire selon vous pour être concerné par la loi de 1886, est un argument intéressant (mais discutable) à apporter à ce débat. Mais de toute façon, depuis le 20 avril 1936 la branche (devenue) aînée est française, grâce aux Dampierre.
Cosmo
11 décembre 2013 @ 13:50
Sigismond,
Merci de rappeler mes propos !
En discutant sur le sujet, Gérard apporte un nouvel élément d’appréciation que je trouve intéressant. On ne peut en effet qu’exiler ses ressortissants et expulser les étrangers. Le duc de Madrid, espagnol, avait été expulsé de France en 1881, je crois, mais cela ne l’avait pas empêché de retourner en France après la promulgation des lois d’exil qui en semblaient donc pas le toucher.
Etait-ce une grâcieuseté de la « bonne fille » ou tout simplement parce que pour elle les Bourbons d’Espagne n’étaient pas concernés par la loi ?
Il y a peut-être un moyen de le savoir.
Cosmo
R-N
11 décembre 2013 @ 18:45
Oui, Sigismond, il y a bien une origine commune entre les Dampierre picards et les grands Dampierre, et je le confirme encore. Cette commune origine est acquise, mais il faudra attendre un certain temps pour lire quelques détails.
Sigismond
12 décembre 2013 @ 11:32
Cosmo,
Je ne me rappelle pas que le duc de Madrid (don Carlos) était revenu en France après 1886, ne confondez-vous pas avec son fils ? Le prince Jacques, duc d’Anjou et de Madrid, était d’ailleurs ami avec Paul Doumer, futur président de la République.
Cosmo
12 décembre 2013 @ 23:06
Mais Sigismond, duc de Madrid père ou fils, je ne sais pas, mais quelle importance, ne sont-ils pas égaux dans votre ordre dynastique. Je peux toutefois vérifier si vous le souhaitez.
L’important est qu’un prince de Bourbon d’Espagne n’était eu aucun cas soumis à une loi d’exil et que rien ne les a empêchés de venir en France, pays qui leur était étranger.
Cosmo
Gauthier
5 décembre 2013 @ 19:22
Sigismond, je suis souvent en parfait accord avec vos écrits ici. J’ai particulièrement apprécié votre mention de la qualité de Fils aîné de l’Eglise qui est celle de notre Roi Louis XX, qualité qui semble faire pousser les hauts cris aux pauvres lambellistes qui s’agitent ici.
Je n’ai pas fait référence à notre Reine Marie-Marguerite, c’est un oubli, mais je m’incline devant Sa grâce, Son charme et Sa gentillesse.
Par contre, je n’attache absolument aucune importance à l’acte du 16 décembre 1986, ne voyant pas l’effet de cet acte sur la titulature de notre Reine douairière Carmen.
Madame a été Reine de France et de Navarre du 20 mars 1975 au 30 janvier 1989, date du tragique et suspect accident qui nous priva de notre Roi Alphonse II. Depuis cette date Madame est Reine douairière, et sa présence aux côtés de notre Roi Louis XX prouve son implication dans ce que ce titre comporte.
Le même raisonnement s’applique à notre Reine douairière Emmanuelle, qui fût Reine de France et de Navarre du 28 février 1941 au 20 mars 1975, et qui maintint la famille royale dans son rang après que son Epoux fut tombé entre les griffes de Charlotte Tiedemann!
Bien sûr, le comte de Barcelone auto-proclamé ne pouvait succéder à son père sur le trône d’Espagne de par sa position de cadet. Mais les opinions politiques qu’il affichait, ainsi que sa perfidie à l’égard de son Aîné suffisent également à se féliciter qu’il ne soit jamais monté sur le trône, même si son fils y est parvenu, avec les piètres résultats que l’on sait. Pour moi, un Roi n’a pas à être en phase avec son époque, surtout lorsque l’on voit en quoi consiste notre époque!
Puisque vous l’évoquez aussi, selon moi la réunion des deux France ne peut se faire que par la reconnaissance par l’une de ses erreurs, et son amende honorable devant l’autre.
Pour en revenir à Charlotte Tiedemann, que je vous félicite de ne pas parer d’un titre auquel elle n’avait aucun droit, je suis curieux de ce que les auteurs (derniers survivants d’une clique néfaste qui gravitait autour de notre Roi Henri VI) ont bien pu écrire sur sa carrière! Ils ont dû creuser fort loin, j’en ai bien peur.
ARAMIS
6 décembre 2013 @ 00:47
ça, pour n’être pas en phase avec son époque, on avait compris que c’était votre tasse de thé.
On pourrait même dire qu’être en phase avec votre époque est le… cadet… de vos soucis, mais je crains que vous ne tombiez en syncope du seul fait que j’accole à votre personne ce mot de cadet.
En tous les cas, merci de nous faire voir, Gauthier, pourquoi il n’y a plus de roi en France et pourquoi il n’y en aura plus jamais. Je m’en réjouis d’ailleurs et vous laisse à vos rêves dont je ne sais si je dois les qualifier d’absurdes ou de naïfs.
Ceci dit, je préfère vous savoir devant votre clavier à vénérer votre impayable reine Carmen plutôt que de faire le pied de grue comme les « sentinelles », dont je pressens à travers vos discours que vous devez être proche.
Reine Carmen, Reine Carmen, ah comme Carmen doit rire à Madrid ou je ne sais où en racontant qu’on la dit reine de France et de Navarre !!
Cosmo
6 décembre 2013 @ 11:30
Cher Aramis,
Le délire verbal de Gauthier est bien amusant et instructif.
Nous lui devons reconnaître ainsi qu’à Sigismond le mérite de l’honnêteté dans leurs positions. Ils ne sont pas comme certains hypocrites du site, qui tentent de masquer leur idées rétrogrades sous un semblant de démocratie.
Amicalement
Cosmo
Gauthier
6 décembre 2013 @ 12:14
Vous sortez du sujet Aramis, je ne vois pas ce que les Veilleurs viennent faire dans le débat.
Répondre à vos propos sortirait du cadre de ce site, et nous mènerait bien trop loin. Je me bornerai donc à vous répondre que les crises d’urticaire que suscitent aux apôtres de la bien-pensance et de la pseudo-modernité (dont vous êtes, manifestement) les Veilleurs sont la meilleure preuve de la nécessité d’être de ces derniers.
Soyez en phase avec ce que vous voulez être votre époque, soyez même en avance si vous le souhaitez, mais ne vous étonnez pas si au final vous arriverez là où justement vous ne vouliez pas aller.
Sigismond
7 décembre 2013 @ 09:49
Cosmo,
Je ne sais pas pourquoi vous me citez dans votre tirade, qui est d’ailleurs un ramassis d’ « amabilités ». Notre ami Gauthier a le droit d’exprimer sa position, même si on ne la partage pas. Quant aux idées rétrogrades, je les vois plutôt chez les nostalgiques de l’Ogre-Antéchrist, que même les républicains les plus farouches couvrent d’opprobre, car pour eux il a « détourné la révolution » à son profit personnel mégalomane. Demandez donc aux Espagnols, aux Britanniques ou aux Russes ce qu’ils pensent de votre Bonaparte ! De l’autre côté de la Manche, Waterloo est une victoire. Elle l’est aussi pour les Français fidèles aux lys. C’est la victoire de la Légitimité sur l’usurpation et sur la tyrannie.
Je ne sais pas qui sont les « hypocrites du site » dont vous parlez, mais l’hypocrisie est plutôt du côté des orléanistes qui font semblant de ne pas voir qu’il y a d’une part, les légitimistes dynastiques démocrates et d’autre part, les légitimistes politiques qui préfèrent s’arc-bouter sur un corpus doctrinaire en déphasage avec notre époque.
Sigismond
7 décembre 2013 @ 14:30
D’un autre côté Cosmo, quand je lis les sites légitimistes « actifs » (VR, CER, DR), je suis très souvent offusqué (euphémisme) par des discours aux antipodes de mes convictions. Je comprends donc l’image politique désastreuse véhiculée par le légitimisme actuel (je préfère l’image magnifique de notre Princesse !)
(Le légitimiste dynastique que) je (suis) n’en attends que plus impatiemment le livre d’entretiens du duc d’Anjou, qui je l’espère « recentrera le débat vers le centre ». Même Henri d’Orléans milite pour une Europe confédérale : lire son dernier « Edito » ésotérique ! citant la « Confédération helvétique » (nom anachronique et exemple mal choisi, car il s’agit de la Confédération suisse, qui est une FÉDÉRATION)
Sigismond
7 décembre 2013 @ 14:51
Aramis,
Des milliers de princes cadets dans l’histoire surent se conduire honorablement, en étant fidèles à leur aîné. Mais la « mémoire collective » retient évidemment (c’est comme les trains qui n’arrivent pas à l’heure) les célèbres cadets « turbulents », comme le duc Gaston d’Orléans (frère de Louis XIII), comme le comte Jean de Mortain (frère de Richard Cœur de Lion), que les Espagnols appellent « Juan sin Tierra », ou comme don Juan de Bourbon y de Battemberg (frère du duc d’Anjou et de Ségovie)…
Cosmo
7 décembre 2013 @ 21:03
Sigismond,
Pour tous les Français, Waterloo fut une défaite et encore ressentie comme telle. Et je pense que les Anglais méprisent les gens qui en France pensent autrement. Comme Alexandre de Russie méprisait Louis XVIII.
Vous pouvez être libéral, démocrate et tout ce que vous voulez, en tous cas votre sentiment national ne va pas bien loin.
Je suis certainement au moins aussi européen que vous vous prétendez mais cela ne m’empêche pas de ressentir les défaites pour ce qu’elles sont.
Quant à Napoléon, sachez qu’il était considéré comme un égal par tous les souverains européens et qu’aujourd’hui, le prince Napoléon est l’égal du prince Louis ou du comte de Paris.
Il faut être un des ces incroyables néo-légitimistes pour tenir de tels propos. Et une chose est certaine, des gens comme vous font apprécier la République.
Cosmo
Sigismond
8 décembre 2013 @ 13:38
Cosmo,
Le sentiment national français est absolument inséparable du sentiment bourbonien. De 1795 à 1814, la France c’était Louis XVIII. Ce n’est pas pour rien que la charte de 1814 (dont le préambule est un des plus beaux textes de l’histoire de France) fut datée « de notre règne le dix-neuvième » (an de grâce). De la même façon, si Louis XX montait sur le trône de France, il faudrait ajouter à la constitution de 1958 un « préambule du préambule », où on écrirait que la Constitution est accordée, concédée et octroyée par le Roi, en la vingt-cinquième année de son règne. Cela serait SYMBOLIQUE et cela ne changerait pas un iota à notre régime démocratique, et aux droits et libertés accordés aux Français par le Roi.
Que la République mette sur un pied d’égalité le duc d’Anjou, le duc d’Orléans et M. Bonaparte, chefs des trois familles ayant régné en France, c’est dans la logique républicaine de la fameuse « loi d’exil ».
Quant à Alexandre Ier, tout empereur et autocrate des glorieuses Russies qu’il fût, Louis XVIII sut lui montrer qui était l’aîné des Capétiens, comparé à ce lointain prince cadet de la Maison d’Oldembourg (encore que, son père était-il un Oldembourg ? M. Delorme et vous devriez vous pencher sur cet ADN, mais cela semble être là encore des ragots, comme toujours). Je pense que de nos jours, LL.AA.II. le prince Nicolas Romanovitch Romanov et son épouse pourraient dignement présider une belle cérémonie franco-russe aux côtés de Monseigneur le duc d’Anjou et de son épouse. L’Union européenne s’étendra-t-elle un jour jusqu’aux contreforts des monts Oural, comme De Gaulle le souhaitait ? Plaise à Dieu.
Selon vous, vos interlocuteurs SE PRÉTENDENT européens, démocrates… « Assume good faith », vous diraient vos amis britanniques.
Sigismond
8 décembre 2013 @ 13:57
Petite erreur de ma part, les sites légitimistes « actifs » sont VG, (le) CER et DR. On trouve d’ailleurs exactement le même genre de discours sur les sites orléanistes, R-N a bien raison. Il est temps que le livre d’entretiens du duc d’Anjou vienne remettre les pendules à l’heure : les fameuses pendules de Versailles, qui se seraient arrêtées le 6 octobre 1789 !
R-N
11 décembre 2013 @ 18:40
Et j’ajoute, Sigismond, que Cosmo connaît bien mal les sites légitimistes comme on l’a vu ces derniers jours. J’y répondrai quand j’aurai retrouvé son commentaire. Eloigné quelques jours du clavier, il se peut que je répondre un peu au coup par coup.
Cosmo
6 décembre 2013 @ 10:20
Gauthier,
Vous êtes trop drôle dans votre sérieux. Vous avez l’air de croire les bêtises que vous écrivez à moins que ce ne soit du second degré.
Cosmo
Kalistéa
8 décembre 2013 @ 23:53
Je rappelle ici que si Hudson Lowe(le geôlier de Napoléon à ste Hélène) s’est suicidé, c’est parce que il ne supportait plus les reproches et autres insultes dont les anglais ses compatriotes,l’abreuvaient.. ».Le Peuple anglais vengera ma mémoire avait dit Napoléon « ….Il avait vu juste!
Sigismond
7 décembre 2013 @ 10:27
Gauthier,
Je ne comprends absolument pas pourquoi vous rejetez le jugement du tribunal de la Rote de Madrid du 16 décembre 1986.
Et pourquoi vous qualifiez de « clique néfaste » des personnes qui restent admirablement fidèles au duc d’Anjou et de Ségovie.
La nouvelle France ne fera jamais amende honorable devant l’ancienne, il faut savoir réconcilier les deux, comme Louis XVIII sut le faire. Et surtout, la République a apporté aux Français beaucoup de bienfaits, il faut savoir le reconnaître, même si ce fut au prix de la « destruction massive » de quantité de trésors et de merveilles de l’ « Ancien Régime », et d’une période de terreur inexpiable (la Chapelle EXPIATOIRE est là pour nous le rappeler).
Gérard
7 décembre 2013 @ 23:59
Sigismond,
Je ne vois pas en quoi le comte de Barcelone aurait trahi son ou ses frères en assumant les charges qu’ils n’assumaient pas, en respectant la volonté du roi son père et en suivant les lois du royaume !
Gauthier
11 décembre 2013 @ 11:18
Sigismond, ce rejet de ce jugement vient des conditions dans lesquelles ce jugement a été obtenu, voilà tout. Un autre intervenant, sur cette page, a donné quelques indices, je n’y reviendrai pas.
Renseignez-vous auprès de Monsieur le Duc de Bauffremont ou du baron Pinoteau sur l’activité des auteurs de ce livre auprès de notre Roi, vous serez édifié.
Quant aux bienfaits de la république, le prix à payer a été tout simplement exorbitant, nous sommes bien d’accord!
Sigismond
11 décembre 2013 @ 13:33
Gérard,
Sous l’influence de la camarilla néfaste qui l’entourait, Alfonso XIII fit renoncer ses deux fils aînés à leurs droits espagnols, sur de simples feuilles de papier, jamais enregistrées par les Cortes. Cette même camarilla s’efforça ensuite de répandre d’infâme rumeurs, selon lesquelles don Jaime était soi-disant un pauvre hère incapable d’articuler deux mots, et pis encore, un simple d’esprit ! Quelle ne fut pas la stupéfaction des dizaines de journalistes médusés, qui découvrirent notre Prince quand il fit valoir ses droits imprescriptibles au trône d’Espagne, lors de sa fameuse conférence de presse du 6 décembre 1949 à Paris, à l’hôtel Crillon. Non seulement le duc d’Anjou et de Ségovie était très intelligent, mais il s’exprima dans un français parfait : « Et messieurs, si vous voulez me poser quelques questions, je me ferais un plaisir de vous répondre… »
Dès lors, don Juan aurait dû s’incliner et se mettre au service de son frère. Toute la famille royale aurait dû déclarer d’une seule voix à Franco : « ce sera don Jaime, ou bien aucun d’entre nous ». Le « caudillo » n’aurait alors pas eu d’autre option que de choisir le duc d’Anjou comme successeur, sauf à nommer sa propre fille, Carmen Franco Polo, comme future « caudilla ».
Tige Royale
4 décembre 2013 @ 14:21
Admirable !
Voilà quelqu’un qui sait enfin qui sont les vrais souverains de France. La Gueuse n’a qu’à bien se tenir et le roi d’Espagne aussi.
Vive nos reines Emmanuelle, Carmen et Marie-Marguerite !
Vive nos rois, Jacques, Alphonse et Louis !
Qu’on se le tienne pour dit ! Jamais les légitimistes n’accepteront que le pouvoir soit aux mains de la populace et de ses représentants régicides.
Vive l’union des royaumes de France et d’Espagne sous le divin sceptre de notre roi Louis !
Pierre-Yves
4 décembre 2013 @ 20:00
Au moins, avec des zigotos de votre acabit, on se marre !
flabemont8
5 décembre 2013 @ 23:11
MDR !
Zeugma
4 décembre 2013 @ 20:51
avec quel type de régime ? démocratique ? théocratique ? humoristique peut-être …….
padraig
5 décembre 2013 @ 01:26
Je pencherait pour un régime humoristique…
padraig
5 décembre 2013 @ 11:25
Je pencherais, bien sûr !
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 11:56
Merveilleux ,Padraig!
flabemont8
5 décembre 2013 @ 23:13
La tige royale, le sceptre, pourquoi pas le royal gourdin ou le braquemart ….
Philippe gain d'enquin
8 décembre 2013 @ 00:04
Vous acheteriez vous les « verges » pour vous faire… fouetter ? Chère Flabemont8, nous ne savons pas qui est Tige Royale? Encore un qui écrit sous « X ». C’est louche tout çà ; supposition :ne serait-ce pas Rocco Siffredi ? Après Charles qui serait « le comte de Paris » , untel qui serait on ne sait qui, moi même suspecté d’être l’ex ami de feu Sa Majesté Impériale de Centrafrique, vous vous rendez compte? Allez, « tirons le » à la courte paille et servons lui de tuteurs. Tige Royale, faites nous beaucoup de bourgeons, les moussus de la tradition vous remercieront. La bienvenue,au nom des joyeux drilles de l’orléanisme, PGE
Sigismond
5 décembre 2013 @ 10:18
Il y a longtemps que la République n’est plus « la Gueuse ». Au moins depuis 1944 (Libération de Paris le 25 août, jour de la Saint-Louis), 1945 (instauration du suffrage universel) et 1946 (préambule de la Constitution, texte fondateur s’il en est).
Le roi d’Espagne, S.M. don Juan Carlos, a été reconnu comme tel par le prince Alphonse (signature de S.A.R. don Alfonso de Bourbon y de Dampierre, sur l’acte d’acceptation de Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, et accolade des deux cousins germains, le 23 juillet 1969 au palais de la Zarzuela), le prince Gonzalve (présent à cette cérémonie), et le prince Louis (qui n’a jamais remis en cause la légitimité de son cousin cadet).
Le mariage de Mme Martínez-Bordiú, des marquis de Villaverde, avec le duc d’Anjou et de Cadix, a été déclaré nul par l’Église le 16 décembre 1986.
La « populace » est une expression employée me semble-t-il par un des Orléans actuels. Quant aux régicides de 1793, il n’y en a plus depuis près de cent soixante ans.
La France et l’Espagne ne seront pas réunies, « l’histoire ne repasse pas les plats » et le Dos de Mayo reste une tache indélébile parmi les nombreux ravages causés par Bonaparte. Don Jaime eut l’héroïsme d’assumer le double héritage royal, mais cela ne pouvait être que symbolique. Il n’aurait pu régner sur les deux pays en même temps.
Hugo
5 décembre 2013 @ 15:36
Il semble que les Luisalfonsites ont du mal à traduire le prénom de la reine mère.
Quant à la reine actuelle, son prénom d’état civil est Maria Margarita mais ses parents et sa famille l’ont toujours appelé Margarita et uniquement Margarita.
L’affubler du prénom de Marie Marguerite s’apparente à un mensonge. D’ailleurs la fausse duchesse d’Anjou ne répondra pas au prénom de Marie Marguerite si vous l’appeliez ainsi pour la bonne raison qu’elle ne se sentira pas du tout concerné par ce prénom qui n’est pas le sien. Le duc de Bauffremont a déclaré au moment des fiançailles de Luis à ma belle-soeur qu’il l’appelerait « Marie Marguerite pour faire plus français ».
Chez les faux légitimistes, tout est ainsi modifié, transformé et réécrit après coup.
Aujourd’hui ma belle-soeur a ouvert les yeux et quitté les faux légitimistes. Elle rigole souvent en évoquant désormais cette anecdote du prénom modifié par ordre d’un duc français prêt à tout pour imposer ses cousins Bourbons d’Espagne.
R-N
6 décembre 2013 @ 00:55
Hugo,
Preuve que vous ne connaissez pas les habitudes royales… En France, on donnait leur prénom en français aux personnages étrangers. A l’étranger, c’est la même chose dans l’autre sens.
Pour ma part je connais d’anciens partisans des Orléans qui leur ont tourné le dos pour rejoindre l’autre camp !
Et si la personne que vous citez a quitté les Légitimistes pour une question si infime, sans doute sa conviction n’était pas très grande…Quand on quitte les Orléans pour rejoindre l’autre camp, c’est qu’il y a vraiment un malaise !
Gérard
7 décembre 2013 @ 15:05
R-N, tout le monde connait des légitimistes comme vous dites, pas des masses, c’est vrai parce que vous êtes pas bien nombreux, je parle des purs et durs, qui sont revenus aux Orléans par réflexion ou par l’étude ou par colère (certains n’ont pas digéré le mariage roturier de Louis).
Mais vous allez encore m’accuser de persécution tant il est vrai que depuis toujours l’on voit la paille, etc.
On ne peut être d’accord sans essuyer des volées de bois vert.
Gérard
7 décembre 2013 @ 15:27
De plus R-N, malgré ce que vous écrivez le mariage qui vous exclut de la succession au trône d’Espagne existait bien et demeure en cas de désobeissancence. Pour l’égalité de naissance voir l’ancienne pragmatique de 1776 de Charles III.
R-N
11 décembre 2013 @ 18:19
Gérard,
Je ne vous ai jamais accusé de persécution, vous déformez mes propos.
Pour la représentation numérique, les Légitimistes ne sont pas moins nombreux que les pro-Orléans. Je doute qu’aujourd’hui, on trouverait un rassemblement de 4000 personnes autour du Comte de Paris, comme vous le disiez récemment…
R-N
11 décembre 2013 @ 18:29
Gérard,
Merci de m’attribuer des droits au trône d’Espagne, mais j’ai fort affaire ailleurs…
Non, il n’y a pas eu de mariage inégal dans la famille des Bourbons.
D’ailleurs, à quel titre un partisan des Orléans a-t-il besoin de connaître des règles internes d’un pays, pour lui étranger, et qui ne le concernent pas ? La position Orléans n’est-elle pas suffisamment solide, pour chercher des failles dans les partie adverse ? Vous n’en trouverez pas…
Tonton Soupic
5 décembre 2013 @ 14:59
Gauthier,
Nous les « libellistes », comme vous nous appelez, sommes fiers d’avoir maintenant haut l’étendar bleu-blanc-rouge de la monarchie révolutionnaire et d’avoir permis par nos lambels que vous critikez avec argne et jalousie l’évolution progressiste vers la modernité. Nous nous honorons d’avoir défendu l’honneur de la seule vraie Maison de France, la Maison d’Orléans (depuis Jeanne d’Arc et la libéralisation de la ville par Charles le Téméraire), contre l’hérésie catholico-hispanisante de Louis XIV, Louis XV et Louis XVI. Nous revendiquons d’avoir combattu et permis la chute de l’usurpation bourbonnienne pour permettre au seul et unique Prince Louis-Philippe-Joseph, le seul vrai Louis XX, de revendiquer son droit à la Couronne de France, tenu d’Henriette d’Angleterre duchesse d’Orléans et financé par Sa Grancieuse Majesté le Roi d’Angletterre et des Cosses. Gode save the King de France et d’Orléans, Monseigneur Henri VI, duc de France, comte d’Orléans, vicomte de Beaujolais en primeur, seul reconnu par Point de Vue. Dieu vous bérénisse car Il vous aime aussi. Pardon de cette longue tirante mais je ne supporte pad la propagande légitimouise sans fondement mais très courante sur ce blog merveillseuement tenu par Madame Régine et ses filles, aimantes collaboratrices pour le plaisir des fidèles soutiens de la seule et unique Maison de France, à Orléans-Paris.
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 23:15
Vive le vicomte de Beaujolais nouveau qui est arrivé!
Tonton Soupic
6 décembre 2013 @ 00:22
Hips hips hips hourrah !
flabemont8
6 décembre 2013 @ 20:19
;-);-);-)
Gérard
7 décembre 2013 @ 14:59
Plustost le vin de Chinon. Il y a du Rabelais chez Tonton. qui sait mieux que personne rompre l’os et sugcer la substantificque mouelle.
Kalistéa
7 décembre 2013 @ 21:59
Et comme dessert Gérard nous mangerons des fouasses , car: »c’est viande céleste ,manger fouaces avec des raisins »…
Bon apétit, et à votre santé! k..
Actarus
6 décembre 2013 @ 03:49
Grandiose, Tonton Soupic ! ^^
Mais dites-moi, ne souffririez-vous pas d’un léger défaut d’électrocution ? ;-)
flabemont8
6 décembre 2013 @ 20:20
C’est sûr, il est désormais grillé …
Charlanges
3 décembre 2013 @ 19:44
Au printemps 2013 avait été annoncé un ouvrage des mêmes auteurs et aux mêmes éditions sous le titre » Don Jaime et Charlotte de Bourbon, duc et duchesse de Ségovie » avec, semble-t-il, une illustration différente en couverture. S’agit-il de la même publication ou de deux livres différents ?
Sigismond
7 décembre 2013 @ 10:04
Charlanges, il s’agit de deux livres différents.
Kalistéa
4 décembre 2013 @ 11:50
Cher Cosmo nous vous devons aujourd’hui le texte intégral de notre chant officiel national, j’avoue que je n’en connaissais pas la totalité.Je suis sûre que je ne suis pas la seule. Merci de nous l’avoir communiqué mais…il y a de quoi crier au racisme !
Philippe gain d'enquin
4 décembre 2013 @ 20:23
Dans ma province, en ville, à chaque 14 juillet et 11 novembre, tant dans la cour de l’Hôtel de Ville qu’au Monument aux Morts, les enfants des écoles primaires en chantent les 1er, 2em et 7em couplets. Et personne ne trouve rien à y redire…
Actarus
5 décembre 2013 @ 02:40
PGE, il faut savoir dans quel camp vous vous situez.
Les talibans ne renieraient pas le premier couplet et le refrain, d’autant plus que les égorgeurs dont il est question étaient précisément les ténors et les barytons (s’agissant d’un sujet sur une cantatrice) ainsi que les sans-culottes avec une voix de casserole qui braillaient à tue-tête le « Chant de guerre pour l’armée du Rhin », et non les gens qu’ils désignaient en des termes si peu aimables, le rasoir national en a témoigné pour l’éternité.
Le deuxième couplet étant farouchement anti-monarchiste, si vous n’y voyez rien à redire, c’est que vous n’êtes pas monarchiste.
Le troisième, dans le contexte actuel des flux migratoires et de la mondialisation, n’est pas politiquement correct.
Le quatrième et le cinquième ont sombré dans l’oubli, d’autant que le nom de Bouillé ne doit rien évoquer dans le crâne de nos chers écoliers.
Le sixième me dérange, car il personnifie la gérontocratie de la République française dont les édiles s’accrochent désespérément à leurs sièges et ne veulent jamais faire la place aux jeunes. Il me dérange d’autant plus que j’eus à souffrir de ce comportement. «Nous entrerons dans la carrière quand nos aînés n’y seront plus» : si vous ne naissez pas à la bonne période, vous faites partie de la génération sacrifiée qui passe son tour. Bravo, et merci les amis.
Seul le septième couplet peut trouver grâce à mes yeux. S’il n’en fallait conserver qu’un, ce serait celui-ci. L’amour sacré de la patrie et la défense de la liberté chérie, oui, c’est beau.
Le reste est bon pour la poubelle ou une réécriture totale des paroles si l’on veut conserver la célèbre mélodie qui les accompagne.
HRC
5 décembre 2013 @ 09:40
c’est un monument historique vivant, ce chant.
on peut privilégier un couplet selon les périodes, comme les Allemands ont fait avec le leur aussi, mais il est le symbole reconnu.
Son refus, c’est le refus de notre histoire collective, votre refus.
flabemont8
6 décembre 2013 @ 20:24
C’est tout à fait juste, et depuis la révolution, 5 générations d’hommes de ma famille ( et de femmes aussi, un peu plus récemment ) ont risqué leur vie et versé leur sang pour cet hymne et pour le drapeau tricolore.
Philippe gain d'enquin
5 décembre 2013 @ 10:30
Deux très simples réponses à votre question :
1°) Liberté chérie combat avec tes défenseurs!
2°) Amour sacré de la Patrie!
avec en prime, afin de vous troubler davantage ou complaire, au choix :
3°) Nous y trouverons la trace de leurs vertus!
Vous ajouterez à cela que les monuments aux morts honorent ceux et celles « Morts pour la France », et non pour la nature du régime en place à l’heure de leur trépas et que s’y retrouvent
1°) ceux qui croyaient Dieu et ceux qui n’y croyaient pas!
2°) ceux qui avaient crié « Vive la France »
3°) ceux qui avaient clamé : Vive la République »
4°) ceux qui avaient espéré le retour à l’ordre ancien de la monarchie (Royauté et/ou Empire).
Il serait injurieux d’établir de mauvaises différences.
Royaliste de coeur autant que de raison je souscris pleinement et totalement à la sacralité de cet hymne – que pas plus que vous je n’ai choisi – et ne comprends pas que vous vous soyez mis en tête de demander de m’en justifier! A vous, PGE
Kalistéa
5 décembre 2013 @ 12:00
Je suis tout-à-fait de votre avis cher Actarus,
Bien à vous.. K
Actarus
6 décembre 2013 @ 04:02
Chère Kalistéa,
vos récentes démonstrations d’affection à mon égard me troublent comme le pastis, car je n’y suis pas encore habitué.
Philippe, « la Marseillaise » a beau proclamer l’amour sacré de la patrie et la défense de la liberté chérie dans son ultime couplet, les paroles qui le précèdent sont des mots de haine et des appels au meurtre. Il conviendrait d’en réécrire les paroles, un peu comme un succès populaire américain adapté en français par Pierre Delanoë, ou le « Comme d’habitude » de Claude François qui est devenu « My Way ».
Sans aller jusqu’à en faire un chant d’amour à la sauce Bisounours, il est possible d’y louer le génie français et toutes nos gloires nationales.
C’est une tâche à laquelle je veux bien m’atteler. Même dans le 7e couplet, quelque chose me gêne encore : les bras vengeurs. L’esprit de vengeance n’est pas propice à réconcilier une nation divisée. Voici ce que cela pourrait donner :
« Amour sacré de la Patrie
Conduis, soutiens nos bras vaillants.
Liberté, Liberté chérie,
Combats avec tous tes enfants !
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire! »
Je vous donne raison sur les monuments aux morts.
Avec une pensée, ce soir, pour Nelson Mandela qui fut un symbole de liberté, de paix, et de réconciliation.
Cosmo
6 décembre 2013 @ 13:12
Actarus,
Vous savez, comme moi, que ce ne sont pas les paroles de la Marseillaise que vos amis attaquent mais bien l’existence même de cet hymne.
Bien évidemment certaines paroles sont difficiles à comprendre aujourd’hui et ne se chantent plus depuis bien longtemps, probablement depuis la création.
Les Français, au-delà du texte, restent attachés à son symbole comme ils restent attachés au drapeau tricolore dont le refus a été fatal à la restauration en 1873.
Amicalement
Cosmo
Gauthier
5 décembre 2013 @ 19:26
Actarus, merci de votre brillante réponse, qui met ces pauvres lambellistes devant leurs contradictions!
J’apprécie comment, sous forme d’humour, vous assénez de nombreuses vérités dérangeantes à ces pseudo-monarchistes, qui jettent bien vite le masque pour nous chanter l’hymne de la honte ou louer le petit père Combes de sinistre mémoire.
Votre humour permet à ces pauvres diables de n’y voir que du feu, mais pour qui sait lire entre les lignes, vous êtes brillant!
Kalistéa
6 décembre 2013 @ 11:26
Rien d’étonnant à ce qu’une étoile soit brillante.
Actarus.. ».Troublez-moi ,ce soir.. ».
(Je vous rappelle que c’est un film de Marylin Monroe.
Philippe gain d'enquin
6 décembre 2013 @ 14:47
Ce que les lambrelistes ne pensent certainement pas de vous ; vous en donnez une fois de plus la preuve !
Gérard
6 décembre 2013 @ 15:19
Actarus, Gauthier est sans doute nouveau venu et découvre que vous avez de l’humour mais cela tout le monde le savait ici. Et comme il est lui aussi et peut-être plus que tout autre un obsédé du lambel (il n’y a que chez Régine que l’on trouve des obsédés du lambel), il voit dans vos propos des attaques contre certains royalistes.
À cet égard il faut se souvenir du mot de Louis-Philippe à La Fayette en 1830 à propos de la Marseillaise que la foule chantait et que le roi avait l’air de fredonner devant le marquis surpris : « il y a longtemps que j’en ai oublié les paroles ».
Le propos du chant n’est certes pas très favorable aux rois. Cependant chaque fois que la France eut plusieurs rois parmi ses ennemis on aurait pu le chanter et donc évidemment par exemple sous Louis XIV ou sous Louis XV.
Naturellement tous les complets que Cosmo a cités ne sont plus chantés aujourd’hui et on ne peut pas dire de fait qu’ils constituent encore les couplets de l’hymne national. Un huitième complet qui figurait à l’origine fut supprimé par Servan, ministre de la Guerre en 1792 :
« Dieu de clémence et de justice
Vois nos tyrans, juge nos cœurs
Que ta bonté nous soit propice
Défends-nous de ces oppresseurs (bis)
Tu règnes au ciel et sur terre
Et devant Toi, tout doit fléchir
De ton bras, viens nous soutenir
Toi, grand Dieu, maître du tonnerre.»
Celui-là certes, qu’on le regrette ou non, n’est pas prêt d’être chanté par nos élus.
Cette Marseillaise, telle qu’elle est, est complètement dépassée évidemment mais elle n’a pas été composée pour être un champ national mais pour être un chant de guerre et à cet égard elle est fort entraînante et vengeresse. Aujourd’hui elle ne pourrait raisonnablement plus être choisie comme hymne pour le pays. Mais c’est un monument historique, paroles et musique, et à mon sens il n’y faut rien toucher. On peut ne pas apprécier la tour Eiffel, on peut être dubitatif devant le château de Pierrefonds, s’interroger devant l’ossuaire de Douaumont, mais on ne peut y toucher, ce sont des parts de notre histoire. Et la Marseillaise je crois ne peut plus être modifiée. D’ailleurs si l’on essayait de le faire on risquerait vite de tomber dans la guimauve ; on risquerait plus encore de réunir des commissions pendant des années, de diviser l’opinion publique, d’exalter les particularismes peut-être, pour rappeler que nous sommes dans le pays de toutes les libertés, il faudrait penser aux Corses, aux Bretons, aux accidentés de la vie, aux immigrés, à l’écologie, aux homosexuels, aux libres penseurs et à ceux qui croient… et l’on finirait par se battre au sujet d’une Marseillaise pacifique quand nous étions unis sous une Marseillaise belliqueuse, et en plus il faudrait l’apprendre à nos équipes sportives nationales qui ont déjà eu tant de mal à se faire aux actuelles paroles.
Actarus
7 décembre 2013 @ 01:31
Vous êtes fan de Marilyn Monroe ??? Mais alors nous avons quelque chose en commun.
« Don’t bother to knock »… ;-)
Gérard
5 décembre 2013 @ 15:45
En fait seul le cinquième couplet est très daté puisqu’il évoque les complices de Bouillé. Pour les autres et surtout si l’on comprend Rois au sens de possesseurs d’une certaine puissance publique, il est logique que tout peuple soit épris de liberté et haïsse la tyrannie. Mais il reste que c’est sanglant et que ça le fut dès la prise des Tuileries et le massacre des Suisses.
HRC
5 décembre 2013 @ 23:38
bien sûr… les guerres civiles sont les plus violentes.
Mais cela est notre histoire collective, et si on ne l’accepte pas on tend à réchauffer la haine.
sans moi qui préfère le dernier couplet mais ne touche pas à ce monument collectif.
Lady Chatturlante
4 décembre 2013 @ 19:30
On dirait ma cousine Eleanor quand elle avait 20 ans…
Zeugma
5 décembre 2013 @ 11:41
A tort ou à raison, j’ai le sentiment que les blancs d’Espagne qui s’expriment sur Noblesse et royautés ne sont pas tout à fait d’accord entre eux.
Les uns – Gauthier, par exemple – vont au bout d’une logique qui place la branche aînée des Bourbon sur les trônes Espagnol et Français et prônent une politique fondée sur un catholicisme ultraconservateur.
Les autres ne revendiquent que le trône de France et sont plutôt discrets sur leurs opinions politiques, s’ils en ont.
Je vois les choses comme ça. Nous aurons l’occasion d’en reparler.
Gauthier
6 décembre 2013 @ 12:19
Zeugma, si faire l’amalgame entre le monarchisme et le « catholicisme ultraconservateur » (soyez en phase avec votre époque, comme le dirait Aramis, parlez donc de catholicisme tout court, vous serez « dans le vent » et plus à l’aise avec votre conscience) vous permet de bien dormir, tant mieux.
D’autant plus que vous voyez les monarchistes (les affreux légitimistes, comme vous nous appelez sans doute) comme divisés, pour votre confort intellectuel sans doute.
Personnellement, cela me fait juste sourire.
HRC
9 décembre 2013 @ 15:03
ce n’est que votre version du catholicisme, Gauthier, et je ne suis pas sûre qu’il soit chrétien
Zeugma
9 décembre 2013 @ 20:26
Gauthier,
Vous défendez une option qui a le mérite de la clarté en estimant que Louis 20 est à la fois roi de France et roi d’Espagne parce qu’il est l’aîné des Bourbon. Ce n’est pas moi qui le dis, c’est vous.
N’étant pas du tout monarchiste – ni Blanc d’Espagne, ni Orléans (« lambelliste » comme vous dîtes), j’observe simplement que des Blancs d’Espagne ne revendiquent généralement plus la couronne d’Espagne comme le fit – sans succès – feu Alphonse, le père de Louis 20.
Autrement-dit les « non lambellistes » ne sont pas d’accords entre-eux Ce n’est pas grave et ça n’a même aucune importance
Sur le catholicisme (ultraconservateur ou non), vous essayez là aussi de brouiller les pistes
Pourquoi ?
C’est simple : acceptez-vous Vatican II ?
(Vous souriez beaucoup, c’est bien. C’est bon pour la santé.)
HRC
9 décembre 2013 @ 23:42
bonne question !
Gauthier
11 décembre 2013 @ 11:08
J’ignorais que le concile se soit également penché sur la succession au Trône de France, Zeugma. Je ne comprends dès lors pas du tout votre question.
Et quant à la position des « Blancs d’Espagne » face au Trône d’Espagne, vous la connaissez visiblement fort mal.
Zeugma
11 décembre 2013 @ 20:33
Gauthier,
selon vous je connais « visiblement fort mal » la position des « Blancs d’Espagne » face au Trône d’Espagne. C’est vrai, je n’ai pas fait beaucoup d’études.
Qu’est ce que je n’ai pas compris ?
Vous revendiquez ou vous ne revendiquez pas le trône d’Espagne pour l’aîné des Bourbon ?
Puisque vous vous autoproclamez le grand spécialiste de la blancheur d’Espagne, il ne tient qu’à vous de nous expliquer, pas trop long, en clair car « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ».
Louis 20 vous a-t-il délivré une lettre patente qui vous donne tout le crédit nécessaire pour parler de ce sujet ?
Gérard
6 décembre 2013 @ 15:22
C’est ce qui semble en effet Zeugma et je suis d’ailleurs surpris que le catholicisme de beaucoup des partisans de Louis sur ce site soit très relatif.
Gauthier
11 décembre 2013 @ 11:05
Comment définiriez-vous ce catholicisme « relarif », Gérard?
Gérard
11 décembre 2013 @ 22:42
Oui Gauthier, J’ai un peu le sentiment que plusieurs des partisans de Louis qui s’expriment ici ont tendance à considérer le magistère de l’Eglise comme ringard vis à vis des mœurs ce qui me parait d’ailleurs une conception opposée à celle des « légitimistes » que je rencontre habituellement qui eux affichent par exemple une morale sexuelle rigoureuse.
Mais je ne connais pas le secret des vies privées ni la pureté des cœurs et la remarque était purement sociologique et bien sûr non scientifique.
Philippe gain d'enquin
5 décembre 2013 @ 20:58
En réponse à Noémie, réponse certes tardive : un pays comme celui que vous mentionnez qui vit en (grande) partie avec les capitaux des autres (dictateurs, royaux exilés, barons de la drogue, évadés fiscaux, etc) qui sait négocier sa neutralité tous les protagonistes d’une même crise en s’arrangeant avec les bélligérants de tous bords (l’exemple de la Seconde Guerre mondiale suffit à refroidir certaines ardeurs, enrichie à la fois par l’Allemagne voisine et par les populations mises en danger de mort du fait de la susdite) qui a vendu ses excédents de populations mâles et aux rois de France et aux papes et qui se permettrait de « rire de ces royalties »; votre lapsus est criant d’une triste vérité : tous les exilés en ce côté du lac Léman n’y sont accueillis que parce qu’ils représentent un capital. Quand celui-ci n’est plus, alors c’est différent…
Kalistéa
6 décembre 2013 @ 11:35
Votre paragraphe est tout-à-fait pertinent Philippe G E. et j’ajouterai.
pour Noémie puisqu’il n’y a pas le mot « réponse » sous ses désagréables remarques que les gens riches et titrés ont le bras long pour étouffer les affaires et faire taire les journalistes indiscrets
Quant à être une commère, je le suis peut-être mais elle elle en a le style inimitable et la déplorable mentalité.
Bonne journée cher ami. k.
Kalistéa
6 décembre 2013 @ 21:05
J’ajoute ce soir un post -scriptum à l’intention de ceux et celles qui affichent leur mépris pour les « coiffeuses, » » les concierges » (, voire les » harengères »), qu’ils montrent par là leur petitesse, car ces travailleuses sont dignes de respect.
HRC
7 décembre 2013 @ 18:58
et les gorgones ? ce cher Actarus qui rejette nos trois couleurs nous avait qualifiées ainsi, vous et moi.
Kalistéa
7 décembre 2013 @ 22:04
Il faut croire que la Gorgone (‘vous ou moi?),l’a…Médusé!
Il est devenu tout doux et nous dispense de ses actaruses les plus indigestes.
Bon dimanche. K
HRC
8 décembre 2013 @ 05:44
Actarus, lui, est assez malin pour savoir que c’est la question du drapeau qui compte pour moi.
padraig
8 décembre 2013 @ 12:12
Chères HRC et Kalistea,
C’est vous 2 qui l’auriez donc pétrifié sur ses vieilles lunes ?
Quelle responsabilité vous auriez !
Bien à vous.
Actarus de France
9 décembre 2013 @ 18:58
Je suis entré dans la trève des confiseries.
noémie
10 décembre 2013 @ 23:41
Pauvre créature
Cosmo
6 décembre 2013 @ 21:19
Cher Philippe,
Réquisitoire sans appel !
Amicalement
Cosmo
HRC
7 décembre 2013 @ 10:56
Le livre de Patrick Germain ne se lit pas si vite que cela quand on le lit attentivement, et c’est un compliment !
j’en suis à la charnière, les évènements de 1873, et la lecture des documents demande attention, c’est bien là que se situent les arguments qui justifient le titre et la préface du Comte de Paris.
Félicitations pour votre précision, Patrick-Cosmo !
Cosmo
7 décembre 2013 @ 21:09
Chère HRC,
Je vous remercie pour votre témoignage.
C’est à croire que certains des néo-légitimistes ne sont jamais alllés aux sources des documents. Ils se contentent de répéter ceux que d’autres ont écrit avant, sans aller eux-mêmes aux documents.
Certains sur ce site ont déclaré refuser de lire ce livre. Cela seul montre les limites de leur curiosité intellectuelle, ou tout simplement de leur intelligence.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
8 décembre 2013 @ 12:22
Cosmo,
J’apprécie toujours qu’un historien aille aux sources, comme le font d’ailleurs les inestimables P. Van Kerrebrouck et H. Pinoteau. J’avais d’ailleurs interpellé P. Delorme sur N&R il y a quelques années, en lui conseillant d’aller aux sources, s’agissant de la duchesse d’Anjou et de Ségovie qu’il appelait « Em(m)anuel(l)a », alors que sur le registre de 1913 des naissances du consulat de France à Rome, il y a bien écrit EMMANUELLE. Donc, félicitations à vous Cosmo pour être allé aux sources, mais je suis étonné que vous n’en ayez pas tiré les mêmes conclusions que M. Van Kerrebrouck, à savoir que l’héritier de la couronne de France est le prince Louis. Je lirai avec intérêt votre livre, pour comprendre votre cheminement, contraire aux sources !
Cosmo
9 décembre 2013 @ 15:27
Sigismond,
Nos opinions divergent complètement mais contrairement à d’autres sur ce site vous avez la curiosité intellectuelle de me lire. Je vous en remercie.
J’ai moi-même lu beaucoup de livres et documents aux opinions contraires avant de faire la mienne.
Cordialement
Cosmo
Gérard
9 décembre 2013 @ 18:39
Sigismond, je n’ai certes pas à parler à la place de Cosmo qui n’a pas besoin de porte-parole mais le fait que la duchesse de Ségovie se soit appelée Emmanuelle et non Emanuela ne modifie en rien l’ordre de succession au trône de France. Quant à l’excellente série d’ouvrages de Patrick van Kerrebrouck, ce sont des ouvrages de généalogie extrêmement précis et c’est un travail tout à fait remarquable, mais ce n’est pas un traité de droit dynastique. On regrette d’ailleurs que la série ne soit toujours pas complète. Mais c’est un énorme travail. En son temps également Le sang de Louis XIV fut un chef-d’oeuvre auquel de grands auteurs ont collaboré dont Hervé Pinoteau mais là encore ce n’est pas un traité de droit dynastique, dans les deux cas les auteurs partent d’une sorte de postulat selon lequel les héritiers du trône de France ne peuvent être que les aînés des Bourbons et non pas ceux qui étaient les héritiers du trône de France sous l’Ancien Régime et la Restauration.
R-N
11 décembre 2013 @ 18:02
Les héritiers n’ont jamais pu être les Orléans et ils ne l’ont jamais été. C’est là-dessus qu’il n’y aura jamais d’entente !
R-N
11 décembre 2013 @ 18:06
Gérard,
Je relis votre commentaire et je réagis : il n’existe pas d’ouvrage du côté des Orléans sur la question dynastique. Je n’inclus pas celui de Cosmo, que je n’ai pas encore lu, et sur lequel je ne fonde pas beaucoup d’espoirs…
R-N
11 décembre 2013 @ 18:12
… et c’est pourquoi je m’étonne que vous affirmiez (même si c’est sans doute le cas pour La descendance de Louis XIV) que ce livre ne soit pas un ouvrage dynastique. Sur quelle base définissez-vous un tel ouvrage ?
Gérard
13 décembre 2013 @ 19:23
Pour R-N : mais oui il existe beaucoup d’ouvrages soutenant les Orléans du point de vue du droit dynastique, ainsi parmi les derniers à la fin du XXe siècle :
Guy Coutant de Saisseval, La Légitimité monarchique: le droit royal historique
Editions Christian, Paris 1985,
Hugues Trousset, La Légitimité dynastique en France, Roissard, Grenoble, 1987.
Mais lisez plutôt le remarquable traité de Patrick Germain.
Le sang de Louis XIV est un ouvrage magnifique en deux très grands et gros tomes, ce n’est cependant pas un traité de droit dynastique, c’est d’abord un ouvrage de généalogie et d’héraldique, très utile pour la connaissance également de l’étiquette de la Cour de France et qui en son temps apportait des informations qu’on ne trouvait nulle part ailleurs avec toute une série d’auteurs internationaux de renom, généalogistes et héraldistes. Il y avait là aussi une approche alors relativement nouvelle des descendants naturels de Louis XIV y compris portugais. J’étais très jeune quand il est sorti et j’étais jeune encore et éperdu de gratitude quand ma mère décida de me l’offrir, à l’occasion d’un séjour parisien, chez Gaston et Geneviève Saffroy.
Naturellement cet ouvrage est influencé par l’un de ses coauteurs français, Hervé Pinoteau qui à ce moment-là de sa vie n’a plus aucun doute et soutient les droits du duc de Ségovie.
Il considère ces droits comme évidents, quasiment comme une vérité évangélique et ce n’est donc pas un ouvrage démonstratif.
Chaque fois que ce livre était alors présenté les commentateurs spécialistes de la question regrettaient cependant que les Orléans soient placées après tant et tant de Bourbons inconnus et étrangers et invariablement disaient en substance : passons sur les opinions dynastiques des auteurs mais reconnaissons que c’est un très beau travail…
R-N
16 décembre 2013 @ 19:41
Gérard,
Merci de votre réponse. Je voulais dire par là que les ouvrages que vous citez ne sont pas exactement pour moi des traités dynastique tel que je les entends. Merci de votre présentation du livre Le sang de Louis XIV.
Au sujet de la place des Orléans dans ce livre, ou ailleurs, je profite pour dire que pour ma part je ne rejoins pas, par exemple, la position Légitimiste sur ce point par exemple.
Cosmo
17 décembre 2013 @ 12:00
R-N,
Peut-on comprendre de votre réponse à Gérard que vous placez les Orléans dans l’ordre dynastique en France avant les ducs de Séville, Santa-Elena, Bourbons de Sicile et de Parme ? Il ne serait pas selon vous relégués au 78ème rang et suivants des successibles comme le disent vos amis.
Cosmo
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2013 @ 10:05
Je m’associe à votre analyse; cette étude passionnante est exigeante ce qui en fera un ouvrage de référence. A vous, PGE
HRC
7 décembre 2013 @ 17:32
je ne reviens pas sur sa qualité sur la succession d’Espagne, préparée aussi entre états européens.
le livre de Patrick Germain est très précis sur les circonstances de 1830, les hésitations du Duc d’Orléans et les exigences des Chambres paniquées par les émeutes;
Et il retrace pièces à l’appui les relations echanges et rencontres entre le Comte de Chambord et la famille d’Orléans, de la seconde république à 1873.
si certains veulent dire que Chambord n’a pas reconnu qu’ils étaient ses héritiers dynastiques, il faudra nier beaucoup d’évènements et écrits !
padraig
7 décembre 2013 @ 21:31
Chère HRC,
Ceux que vous visez ont adopté depuis longtemps « la politique de l’autruche » ! Ils continueront donc de nier beaucoup d’évènements et d’écrits…
PS : J’en suis à peu près au même stade que vous dans ma lecture du livre passionnant de Patrick Germain.
Sigismond
8 décembre 2013 @ 21:15
Bonne chance Padraig pour faire parler le sphinx Chambord. On sait comment les orléanistes du siècle dernier ont été ébaubis par une citation tronquée par Marie de Roux.
Daniel de Montplaisir et Franck Bouscau vont remettre les pendules du traité d’Utrecht à l’heure, le 19 décembre, à la prochaine conférence de l’Institut Duc d’Anjou.
Zeugma
11 décembre 2013 @ 16:41
« Daniel de Montplaisir » s’appelle en réalité M. Boudet.
Kalistéa
9 décembre 2013 @ 00:08
Je suis obligée de mettre à la fin cette information à l’intention de notre « pur » Actarus( pur à cause de la blancheur lyliale du drapeau qu’il regrette tant ), que son évocation de Roco Sifredi venu nous rendre visite sous le pseudonyme de « tige Royale », m’a fait tordre de rire au point d’en pleurer.
On ne peut qu’aimer les gens qui ont le mérite de vous détendre ainsi !
Bonne nuit . A bientôt. K.
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2013 @ 23:22
Kali ma bonne fille, le coup de Rocco Siffrédi, c’est bibi qui l’a écrit, pas l’autre! Merci de fait d’avoir apprécié et d’voir pleuré en me lisant. Bonne soiré, PGE
Kalistéa
10 décembre 2013 @ 20:38
Ah! mon Dieu, je rends volontiers à César ,ce qui est à césar …et à Rocco ce qui n’est pas à Tige Royale!
Ce qui compte c’est que je continue à rire par vos remarques spirituelles mon cher PH G E.Vous avez pu remarquer qu’on en manque sérieusement ces temps-ci.
A bientôt. K.
HRC
8 décembre 2013 @ 20:19
chers Cosmo et Padraig, je ne l’ai pas ouvert ce jour, hier je pensais au malaise de Chesnelong et Mac-Mahon devant l’effondrement de leurs efforts par suite du manque complet de connaissance de la France de l’époque par le Comte de Chambord.
Malaise n’est pas suffisant sans doute. Cela m’a mis le moral à zéro que ce ratage, quant à moi !
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2013 @ 10:06
Et quelle paire de claque au peuple de France!
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2013 @ 10:06
« claques » (elles sont deux…)
HRC
9 décembre 2013 @ 20:43
PGE,
et une pensée pour nos soldats en opération, sous nos couleurs, aujourd’hui comme en 1873, puisque déjà à l’époque ils y tenaient.
Philippe gain d'enquin
9 décembre 2013 @ 23:20
Et combien peut-on leur être reconnaissant (e) s de les porter haut ces trois couleurs!
Cosmo
9 décembre 2013 @ 19:03
Chère HRC,
Les vrais monarchistes ne peuvent qu’en vouloir au comte de Chambord, les autres, les pseudo-légitimistes le félicitent car tout sauf les Orléans. Je crois même qu’ils préfèreraient Staline tant leur vue est brouillée.
La tentative manquée de restauration laisse en effet un goût d’amertume. Dommage pour la France !
Amicalement
Cosmo
Sigismond
11 décembre 2013 @ 12:56
Cosmo,
On ne peut en vouloir au comte de Chambord d’avoir imposé le drapeau blanc, mais on peut lui en vouloir pour ne pas avoir dit haut et fort que son héritier était le comte de Montizon.
Quant aux Orléans, à choisir entre un Bonaparte et un Orléans, je choisirais toujours un Orléans (quel qu’il soit). D’ailleurs, il y a des Orléans très bien, comme S.A.I. dom Pedro Carlos et ses frères. Ceci dit, je n’ai rien contre les Bonaparte actuels, qui sont des personnes fort honorables et respectables, à qui on ne peut reprocher les actions de leur arrière-oncle (pas plus qu’on ne peut reprocher au duc d’Anjou les actions de Franco, ou aux Orléans les actions de Philippe Égalité et de son fils aîné). Mais un Orléans est un Capétien.
On vous parle des Romanov, vous répondez « Staline » (avec une part de provoc’ j’imagine, comme il y avait une part de provoc’ dans l’expression « Napo Jugend » employée par Thierry Ardisson pour désigner les 120000 « malgré-nous » de 1813, ces malheureux conscrits que l’histoire a retenus sous le vocable de « Marie-Louise », ce qui n’est pas à l’honneur de cette princesse de Lorraine, petite-nièce de Louis XVI et petite-fille de Ferdinand de Bourbon-Siciles ! Thierry Ardisson a le sens de la formule, c’est un ancien publicitaire). Vous répondez « Staline », disais-je : parfait résumé de la mécanique intellectuelle orléaniste, qui raisonne par pays, quand les légitimistes raisonnent par dynasties. Pour Maurras et vos amis, « tout ce qui est national est leur ». Pour les légitimistes dynastiques, tout ce qui est bourbonien est nôtre.
Cosmo
11 décembre 2013 @ 14:54
Sigismond,
J’ai écrit Staline comme j’aurais écrit Madame Michu car je pensais que auriez préféré Madame Michu sur le trône à n’importe quel Orléans. Mais je vois que je me suis trompé entre l’Ogre et l’Usurpateur, je vois que vous préférez encore l’Usurpateur.
Vous devriez vous rendre compte que tout ceci n’est pour moi qu’un jeu intellectuel, comme l’est ma défense des droits des princes d’Orléans au trône de France. Je ne veux ni des Bourbons, ni des Orléans, ni des Bonaparte. Ma position n’est qu’historique et non partisane. Et si lors de mon étude j’avais trouvé de bonnes raisons pour défendre les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France, je l’aurais dit. Mais je n’en ai pas trouvé.
Je ne crois pas à la restauration de la monarchie et je ne la souhaite pas même si je reste persuadé qu’une monarchie parlementaire est un bon système, bien meilleur que la monarchie républicaine dans laquelle nous vivons.
Mais les princes n’ont pas été dignes du peuple français et c’est pour cela qu’ils ne sont plus sur le trône car ce n’est pas sans raison qu’un peuple se révolte contre ses dirigeants. 1789, 1830 et 1848 ont été la conséquence d’une incurie et non le résultat d’un soi-disant complot.
Cosmo
Kalistéa
14 décembre 2013 @ 00:15
Mon cher Cosmo, vous êtes un historien véritable, vous mériteriez de prêter une sorte de « serment d’Hippocrate » des chercheurs honnêtes et désintéressés.
Cosmo
14 décembre 2013 @ 18:32
Merci, Chère Kalistéa !
Certains me voient en pamphlétaire orléaniste et le plus drôle est qu’ils refusent de lire mon livre pour en juger réellement.
Amicalement
Cosmo
R-N
11 décembre 2013 @ 17:46
Sigismond,
Au risque de vous surprendre, le principal des Légitimistes à ma connaissance n’accepterait pas un Orléans.
Il faut se souvenir que de grandes familles légitimistes ont accepté de servir un pouvoir pourtant radicalement différent de l’ancienne monarchie française : l’Empire, et plus tard, le Second Empire. C’est votre position et je la comprends, mais je doute qu’elle soit celle des Légitimistes dynastiques.
Je trouve moi aussi que Dom Pedro Carlos et sa famille sont très bien, même si je ne partage pas l’adhésion de certains d’entre eux à une forme très conservatrice dans les idées religieuses. Mais il s’agit d’une autre dynastie et ils ne sont pas des Orléans.
Je m’étonne aussi, qu’au contraire des autres Légitimistes habituées sur ce site, vous reprochiez au Comte de Chambord de ne pas avoir désigné le Comte de Montizon. IL ne pouvait y avoir de compétition avec un prétendant (Orléans), et il fallait aussi bien laisser la succession naturelle s’effectuer (selon le droit, et cela, il l’avait clairement dit ; et un facteur a pu jouer dans la discrétion publique du Comte de Chambord vis-à-vis de ses cousins et neveux espagnols : leur éviter un exil qui n’aurait pas manqué si leur position dans l »esprit du public, comme c’était le cas, ne leur conférait pas un rôle intouchable. Le Comte de Chambord, en tous les cas, ne pouvait désigner son successeur. Ce n’est que dans l’imaginaire orléaniste que l’on peut faire semblant de croire à une attitude de non-sens.
Sigismond
12 décembre 2013 @ 16:43
R-N,
Vous avez probablement raison, votre connaissance de la « sociologie » légitimiste est certainement bien meilleure que la mienne. Je pense aussi que tout dépend par quelle voie (une voie de la sagesse, en tout cas ;-) on est arrivé au légitimisme. Par tradition familiale, par cheminement politique (ou les deux à la fois), ou bien par goût de l’histoire. Dans ce dernier cas, qui me concerne, Bonaparte peut être vu comme une excroissance de la révolution, une des têtes de l’hydre.
Alors que Philippe Égalité n’est qu’un simple votant, qui a expié son crime en subissant le même sort que sa royale victime. J’ai toujours trouvé d’une stupidité (et d’une injustice) sans nom, le qualificatif de « branche régicide » : comme si tous les Orléans de l’époque et leurs descendants même pas nés, avaient voté en même temps, en ce funeste 17 janvier 1793 ! Non, un seul a voté, paix à son âme. Quant à son fils aîné, la Poire (qui eut la sagesse de garder son lambel, lui, et ne pas inventer le titre de « prince de France »), il fut un usurpateur aux petits pieds, comparé à l’Antéchrist. D’ailleurs, si Louis-Philippe avait proclamé Henri V, il se serait rendu complice d’une usurpation presque aussi condamnable (mais en sauvant peut-être le drapeau blanc ?)
Charles X fut pitoyable en bafouant les droits de son fils. Et la duchesse de Berry en vibrionnant au nom d’un petit-fils de France ! Pourquoi pas au nom de Ferdinand VII, tant qu’elle y était !
Cosmo,
L’Usurpateur, c’est Bonaparte. « Sire, je vous ramènerai l’Usurpateur dans une cage de fer », aurait dit l’Iscariote (bien sûr, la « cage de fer » aurait été symbolique, on n’était plus au temps de celles (il n’y en eut que trois, nous a dit Jean Favier) de Louis XI, et puis il fallait traiter avec un minimum d’égards le mari d’une princesse impériale d’Autriche). Voilà une des phrases les plus résonnantes (et poignante, quand on connaît la suite…) de notre histoire. Sans oublier l’« Ai-je jamais cessé de l’être [roi de France] ? » de Louis XVIII.
Gérard,
« Pourquoi d’ailleurs devrait-on contourner ce droit d’aînesse auquel vous attachez tant d’importance ? », me dites-vous.
J’y attache de l’importance parce qu’il est la « marque de fabrique » du « miracle capétien ». Et qui le contourne ? sinon les orléanistes, et même au sein de leur propre branche, puisque Jean d’Orléans a un frère aîné, et pourtant leur père présente Jean comme « le dauphin ».
Les descendants d’Henri l’Ancien et d’Isabelle d’Orléans et Bragance n’ont pas désavoué les prétentions extravagantes de ce couple. Par conséquent, je préfère leur neveu, S.A.I. dom Pedro Carlos, dont le grand-père paternel fut traité très injustement, à cause d’une stupide histoire de mariage soi-disant inégal.
Gérard
12 décembre 2013 @ 19:15
N’y a-t-il pas une confusion dans les esprits entre le prince Pedro Carlos d’Orléans et Bragance qui est le neveu de la comtesse de Paris et qui est l’aîné de tous les Orléans et Bragance mais dont le grand-père avait renoncé à ses droits, ce sur quoi le propre père de Pedro Carlos est revenu (c’est peut-être ce qui séduit nos amis « légitimistes »), feu le prince Pedro Gaston, d’une part et d’autre part les officiels prétendants au trône qui représentent la branche cadette, celle qui n’a jamais renoncé, et dont le chef est le prince Louis considéré comme le représentant légitime de la monarchie par la plupart des monarchistes brésiliens et son frère Bertrand puis leur frère Antoine et après lui son fils cadet malheureusement puisqu’on se souvient du décès accidentel dans le Rio-Paris de son fils aîné. Cette branche apparaît assez conservatrice d’un point de vue religieux, sur le plan de la morale, mais cependant en parfait accord avec Rome.
Sigismond
12 décembre 2013 @ 20:06
R-N,
De toute façon, que l’on préfère les Bonaparte aux Orléans, ou le contraire, l’essentiel est de préférer avant tout les Bourbons, et d’être fidèle à Louis XX et à la mémoire de sa grand-mère paternelle, LA Reine.
Gérard
11 décembre 2013 @ 18:12
Excusez-moi d’intervenir dans une querelle qui vous concerne Sigismond ainsi que Cosmo mais à mon sens le comte de Chambord n’a rien pu imposer et en particulier pas le drapeau blanc justement, qu’il ait été bien ou mal informé de la situation en France, le drapeau blanc ne pouvait pas être imposé après toutes ces années et ces guerres et ces morts pour ce drapeau.
Ensuite évidemment le comte de Chambord qui était respectueux des traditions royales et peut-être même à l’excès, n’allait pas dire cette énormité que tout ce qui avait été fait jusqu’à présent par ses ancêtres n’avait aucune valeur, ni les dispositions de Louis XIV, ni même la reconnaissance par tous les souverains suivants de la qualité de premiers princes du sang des Orléans, et pourquoi d’ailleurs aurait-il ainsi contrevenu à tous ces principes auxquels il tenait tant pour un prince qu’il n’avait pas en grande estime pour sa vie privée et pour ses idées libérales. Bien sûr Sigismond vous faites toujours la part des choses, mais, si je n’ai rien contre le prince Pedro Carlos d’Orléans et Bragance, c’est un prince brésilien qui de surcroît a longtemps préféré la république à la monarchie dans son pays et dont je reconnais qu’il ne manque pas de qualités notamment scientifiques. Mais on ne voit pas pourquoi on irait chercher un Orléans brésilien quand il y a tant d’Orléans français et si vous n’aimez pas la génération actuelle regardez la génération suivante qui compte, à son tour, des personnes de qualité qui ont fait leurs preuves comme bien entendu le duc de Vendôme, le duc d’Angoulême, le duc de Chartres… Pourquoi d’ailleurs devrait-on contourner ce droit d’aînesse auquel vous attachez tant d’importance ?
Quant à Marie-Louise lorsqu’elle prit la décision de lever ces jeunes recrues, ce fut sur les instructions de l’empereur qu’il lui était difficile de contourner comme épouse alors que précisément sa seule légitimité en France était d’être l’épouse de l’empereur. Par la suite comme duchesse de Parme elle devait faire la preuve de ses capacités et de son indépendance.
Gérard
13 décembre 2013 @ 18:48
Sigismond vous êtes décidément bien déroutant et dès lors je n’arrive plus à vous suivre. Vous prônez le droit d’aînesse absolu et vous seriez prêt à choisir les Orléans et Bragance qui sont les cadets des Orléans et à l’intérieur des Orléans et Bragance les aînés parce qu’ils sont les aînés…
Ce que je puis simplement dire au sujet du prince François c’est qu’il n’est pas en état de régner et qu’en conséquence il serait illusoire et peut-être cruel de le considérer comme dauphin. Je crois que Dieu a donc choisi son cadet.
Mais nous devons à cet égard nous en rapporter à la sagesse de sa famille et à tous les soins et à tout l’amour qu’elle lui prodigue, amour qui lui est bien rendu.
Sigismond
15 décembre 2013 @ 11:58
Gérard, ne mélangeons pas tout. J’ai seulement exprimé ma préférence pour les Orléans par rapport aux Bonaparte. Et parmi les nombreuses branches Orléans, ma sympathie va à celle de dom Pedro Carlos et ses frères. Mais bien évidemment que le successeur des rois de France ne peut être que l’aîné des Capétiens, donc Henri d’Orléans SI ET SEULEMENT SI Philippe V n’avait pas eu de fils. Mais manque de chance pour votre branche de prédilection, Philippe V a actuellement huit dizaines de descendants agnatiques.
ARAMIS
11 décembre 2013 @ 20:40
Y compris le nez, sigismond ?
Sigismond
12 décembre 2013 @ 10:48
Alors, disons « tout ce qui est capétien est nôtre », si vous n’aimez pas le nez bourbonien ;-)
ARAMIS
11 décembre 2013 @ 20:46
Ne pourriez vous pas dire plutot : « tout ce qui est Orleans ne peut etre des notres » et par consequent « notre seul moyen d echapper aux Orleans est d aller chercher en Espagne, eternel lieu de conspiration contre la monarchie française, qui que ce soit d autre .
Sigismond
12 décembre 2013 @ 11:20
Aramis,
Si vous en êtes encore à ce cliché ringard, c’est que vous n’avez « rien appris ». On ne va rien chercher en Espagne, d’ailleurs le comte de Montizon vivait en Angleterre, et c’est lui qui a pris le train pour Gorizia, ce ne sont pas les légitimistes qui sont allés le chercher à Brighton ! D’ailleurs, un de vos amis, Michel de Bellomayre (1837-1923), attendait notre Prince comme le messie, pour lui faire signer une renonciation au trône de France. On sait ce qu’il advint pour ce lambelliste de la première heure, qui fut éconduit avec fracas par le prince Alphonse (« jamais je ne signerai cette pièce ! »). Alors, ne récrivez pas l’histoire ! Dites plutôt que pour vos amis, « tout ce qui est Bourbon ne peut être des nôtres » et par conséquent « notre seul moyen d’échapper aux Bourbons est d’aller chercher à l’autre bout de l’arbre généalogique, sous un lambel d’argent, qui que ce soit d’autre ».
Gérard
12 décembre 2013 @ 19:35
Sigismond oublie totalement que dans une famille les aînés et les cadets ont tous le même sang et le même nom en principe, ils sont à cet égard égaux. Les aînés des Bourbons ne sont pas plus Bourbon que les cadets des Bourbons. Tous au demeurant sont des Capétiens ou Robertiens. Et tous descendent légalement d’Henri IV et de Louis XIII et si Louis XIII ne portait pas le nom de Bourbon c’est évidemment parce qu’il était le dauphin puis le roi et que le roi comme le dauphin n’a pas d’autre nom que celui de France, mais son père avant que d’être roi de France était bien l’aîné des Bourbons. Il faut toujours enfoncer des portes ouvertes…
Donc aujourd’hui qu’on s’appelle Bourbon en français, en espagnol ou en italien, qu’on s’appelle Orléans ou Orléans et Bragance, en français, en portugais, en espagnol ou en italien, qu’on s’appelle même Nassau, on est Bourbon et bien sûr aussi quand on s’appelle Bourbon-Busset ou Bourbon-Châlus. En revanche le duc de Bragance, la duchesse de Cadaval, le duc de Lafões et d’autres membres de la haute noblesse portugaise sont des Capétiens qui descendent de la maison de Bourgogne. Quant aux Bourbons des Indes leur filiation n’est pas prouvée.
Cosmo
12 décembre 2013 @ 23:13
Sigismond,
Lambelliste de la première heure ? Autrement dite orléaniste de la première heure. D’où tenez vous cette information concernant Michel de Bellomayre ?
Cosmo
Sigismond
15 décembre 2013 @ 13:09
Cosmo,
J’appelle lambellistes de la première heure, ceux qui ont rallié le pseudo-« comte de Paris » le 24 août 1883, et dans les jours et les semaines qui suivirent. Je fais bien le distinguo entre les orléanistes d’avant 1883, partisans de la 5e dynastie fondée en 1830, et ceux d’après 1883, que j’appelle par antiphrase les lambellistes. Ceux-là se sont fait berner par le pseudo-« Philippe VII », l’illusionniste qui a transformé son lambel d’argent en lambel d’azur.
Sigismond
12 décembre 2013 @ 13:45
Cosmo,
Concernant votre réponse à Gauthier hier, je vous ferai remarquer que nous nous réjouissons de voir la France, c’est-à-dire Louis XVIII, victorieuse (c’est Bonaparte qui était vaincu) en 1815.
Rien à voir avec 1940 et notre humiliante défaite (Albert Lebrun n’était pas un dictateur, que je sache).
Mais on aurait applaudi si en 1940, M. Lebrun avait appelé librement au trône de France l’aîné des Bourbons, Alphonse XIII, et après lui les autres membres de la maison de Bourbon, dans l’ordre ancien et accoutumé.
Dans sa biographie d’Alphonse XIII, publiée en 1947 à Genève (« Genio y figura de Alfonso XIII »), le journaliste Ramón de Franch rapporte (page 271) une conversation dont il fut témoin, le 8 décembre 1940 à Genève, entre le chef de la Maison de Bourbon et un ambassadeur de la République française. Alphonse XIII et cet ambassadeur français parlaient d’une éventualité de restauration de la monarchie en France. Ramón de Franch cite les paroles du Roi : « Restauration, oui ; mais la bonne, la légitime », dit Alphonse XIII en se frappant la poitrine avec l’index de sa main droite.
Rappelons que le 6 avril 1814, le Sénat-Conservateur (pour une fois qu’une « institution » naboulionienne a servi à quelque chose ;-) avait décrété : « Le peuple français appelle librement au trône de France Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier roi, et après lui les autres membres de la maison de Bourbon, dans l’ordre ancien et accoutumé. »
Cosmo
12 décembre 2013 @ 23:18
Sigismond,
Autrement dit Louis XVIII a du son trône à la lâcheté des sénateurs nommés par l’Empereur. Après les fourgons de l’étranger, quel retour sur le trône !
En réalité, Louis XVIII a da son trône à l’épuisement de la France et à son souhait de retour au calme. Aucun désir de voir les Bourbons sur le trône ! N’importe quel âne pacificateur eût fait l’affaire.
Cosmo
Cosmo
12 décembre 2013 @ 23:21
J’oubliais l’ironie de « appelle librement » quand les Cosaques campaient sur les Champs Elysées.
Le vote des Sénateurs en 1814 fut aussi « libre » et aussi lâche que celui des députés confiant les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain en 1940. Deux tâches pour la France !
Cosmo
Sigismond
15 décembre 2013 @ 13:00
Cosmo,
Heureusement que les Cosaques campaient sur les Champs-Élysées en 1814, tout comme les G.I. de la 4e division d’infanterie débarquèrent à Sainte-Marie-du-Mont le 6 juin et libérèrent Paris le 25 août 1944.
Vous comparez deux votes aux buts et aux issues complètement antinomiques. En 1940, les députés n’ont pas voté les pleins pouvoirs à Alphonse XIII, que je sache !
Cosmo
15 décembre 2013 @ 19:12
Sigismond,
Je ne faisais que comparer la liberté du vote dans les deux cas.
La peur et la lâcheté ont dicté la position des Sénateurs de l’Empire en 1814 et celle des Députés en 1940.
En clair la montée sur le trône de Louis XVIII n’est en rien l’expression de la volonté des Français. Elle est la conséquence de la perte de la guerre, de la lâcheté du personnel politique en place et de l’épuisement du pays.
Quelle victoire pour le camp royaliste !
Vous le faites penser à un ami légitimiste qui pour voir la monarchie restaurer se réjouirait volontiersde l’implosion de la France républicaine et des désordres que cela engendrerait.
Cosmo
Gérard
13 décembre 2013 @ 18:38
Louis XVIII n’était pas très connu des Français à l’époque mais il était évidemment le seul, lui le roi légitime, sur qui un consensus puisse se faire à l’intérieur et à l’extérieur des frontières et c’est en ce sens qu’on a pu appeler le Désiré. Et naturellement ceux qui l’ont soutenu parce qu’ils le connaissaient n’avaient aucune inquiétude.
Les parlementaires savaient bien sûr qu’il était le roi en exil.
Sigismond
15 décembre 2013 @ 12:44
Merci beaucoup Gérard pour cette belle réponse aux propos bien déroutants de Cosmo.
Cosmo
15 décembre 2013 @ 19:14
Vous voyez, Sigismond, le clan orléaniste n’est pas aussi monolithique que vous pouvez le penser.
J’admire de mon côté bien souvent la pondération et la sagesse de Gérard.
Cosmo
Gérard
13 décembre 2013 @ 18:32
Triste de la part du roi d’Espagne Alphonse XIII de renier ainsi son propre royaume et celui de ses descendants même s’il régnait plus.
HRC
13 décembre 2013 @ 09:46
Cosmo cite les héritiers de Michel de Bellomayre dans son livre ! une fois de plus, un mensonge qui ne tient pas la route de la part des néo-
Sigismond
15 décembre 2013 @ 12:41
HRC,
Je ne sais pas ce que racontent les héritiers de Bellomayre, je n’ai pas encore lu le livre de Cosmo, mais je ne pense pas qu’ils mettent en doute les paroles de Joseph du Bourg, qui était la droiture faite homme.
Cosmo
15 décembre 2013 @ 19:18
Sigismond,
Je pense que mon livre, dont le but n’est pas de vous faire changer d’opinion, ni vous ni vos amis, va toutefois vous apprendre beaucoup de choses sur la réalité de certaines situations. A vous de lire, de juger, voire d’apprécier et de continuer à rester légitimiste car je n’ai aucune vocation à faire du prosélytisme !
Cosmo
Sigismond
5 janvier 2014 @ 14:12
Le légitimisme est riche de diverses sensibilités, avais-je écrit il y a un mois. Certains légitimistes, qui me font penser à la comtesse de Molina et sa « carta a los españoles »…
http://3.bp.blogspot.com/-orwCELmmmds/UDvGG9BAYiI/AAAAAAAAAYs/q33pWj6CdTI/s320/Princesa+de+Beira.JPG
…voudraient un légitimisme doctrinaire, et commencent l’année en insultant grossièrement ceux qui défendent le même Prince qu’eux. Dont acte. Que ces messieurs-dames vaquent donc à leurs petites affaires, mon légitimisme sera désormais livresque. Comme l’a très bien dit Livia, au moins en lisant on ne s’eng…..avec personne :)