On parle peu de la famille des princes des Waldeck-Pyrmont, l’une des plus importants pourtant du Gotha allemand. L’actuel chef de famille est le prince Wittenkind né en 1936. Il est le quatrième enfant du prince Josias de Waldeck-Pyrmont (1896-1967) et de la duchesse Altburg d’Oldenburg (1903-2001).
En 1988, il a épousé au château d’Arolsen la comtesse Cecilie von Goëß-Saurau née en 1956. Le couple princier a eu trois fils : Carl-Anton (1991) et les jumeaux Josias et Johannes (1993).
Le prince héritier Carl Anton fut victime adolescent d’un accident lorsqu’il nageait dans le Main, un affluent du Rhin. En heurtant des rochers, il se brisa des vertèbres. Depuis, le prince Wittekind, son épouse la princesse Cecilie et les princes Josias et Johannes n’ont cessé d’entourer le prince Carl Anton.
A l’occasion des fêtes de fin d’année, les trois frères posent sur la carte postale familiale. (Article d’Arturo Beéche – Eurohistory – cliquez ici – merci à Arturo Beeche pour la photo)
Marcel
15 décembre 2013 @ 08:13
J’espère que le prince Héritier Carl Anton trouvera une épouse qui le soutiendra dans son handicap et je souhaite à cette famille de joyeuses fêtes de Noël.
jul
15 décembre 2013 @ 09:59
Merci beaucoup Arturo Beeche et Régine.
la Principauté de Waldeck-Pyrmont est un très beau pays vallonné, assez rural parsemé de villages et de charmants bourgs de l’époque médiévale. Arolsen, la petite capitale de l’époque moderne est ravissante !
J’ignorais l’accident du Prince-héritier et j’en suis désolé. J’espère qu’il ne sera pas empêché de devenir Chef de Maison après la mort de son père. Je constate qu’il conserve son titre de Prince héritier, c’est bon signe.
Les jumeaux ont l’air de sacrés lustig :D
Francine du Canada
15 décembre 2013 @ 13:21
Merci Jul, je fais mien votre commentaire. Bon dimanche, FdC
jul
15 décembre 2013 @ 17:45
Merci Francine, bon dimanche à vous également :)
Gérard
15 décembre 2013 @ 14:59
Ils sont sympathiques !
LPJ
15 décembre 2013 @ 16:53
Un handicap n’empêche plus d’être chef de sa maison, d’autant plus qu’ici c’est physique !
Nemausus
15 décembre 2013 @ 17:39
Jul,
Il n’y a que les Orléans pour déshériter les personnes handicapées !
Les Princes Reuss à l’époque où ils régnaient encore (juste avant 1918) avaient complètement accepté que le Prince régnant fut handicapé mental mais mis sous la tutelle d’un régent.
Gustave de Montréal
16 décembre 2013 @ 19:34
Henri XXIV était handicapé physique et mental. Mort à 49 ans en 1927. Il était le frère de la 2è épouse de Guillaume II, Hermine Reuss.
jul
16 décembre 2013 @ 23:13
Ouiiiii Nemausus
Sans parler du Grand Duc Louis Il de Bade, du Roi Othon de Bavière
Gérard
16 décembre 2013 @ 23:21
Vous devriez avoir honte Nemausus d’attaquer la famille royale à propos du prince François qui est au centre de celle-ci avec la princesse Blanche.
JAusten
15 décembre 2013 @ 19:22
joli jeu de mots Jul :)
jul
16 décembre 2013 @ 23:14
Hihi Jausten ^^ :)
Lorenz
15 décembre 2013 @ 11:37
La vie peut être si cruelle! Je souhaite beaucoup de courage à la famille de Waldeck, ils sont dans mes pensées et dans mes prières!
Philippe
15 décembre 2013 @ 11:59
Le grand-père de Wittukind de Waldeck-Pyrmont, Frédéric, était le
frère de la reine consort Emma des Pays Bas, mère de la reine WIlhelmine et arrière de grand-mère de la reine Beatrix.
Quant à la mère d’Emma et Frédéric, née Hélène de Nassau, et épouse de Georges Victor de Waldeck-Pyrmont, elle était la
soeur du grand-duc Guillaume de Luxembourg, grand-père de
la grande-duchesse Charlotte et aïeul du grand-duc Henri à la quatrième génération.
Beau cousinage donc pour le prince Wittukind, et pour ses fils.
Mais qui ne saurait faire oublier que son père, le prince Josias,
nazi de la première heure, engagé dans la SS dès le début des années 30, et qui termina la guerre comme général de la Waffen SS,
fut condamné à la prison à vie…
La peine de Josias fut d’abord commuée en une peine de 20 ans
de prison, et il fut finalement libéré pour raison médicale en 1953.
A ma connaissance, les Waldeck, avec les Hesse, furent parmi les princes les plus compromis avec le nazisme.
Kaiserin
15 décembre 2013 @ 21:11
Sont-ils responsables des errances de leurs ancêtres ?
Laure-Marie Sabre
16 décembre 2013 @ 15:21
Quand on accepte un héritage, on l’accepte entièrement, dans le bien comme dans le mal. Donc oui, ils en sont responsables. Qui vous dit d’ailleurs qu’ils ne partagent pas les convictions de leur grand-père ?
HRC
16 décembre 2013 @ 22:40
les diplômes ne sont pas héréditaires, les crimes non plus.
et qui vous dit qu’ils les partagent ?
Gérard
16 décembre 2013 @ 23:25
Qu’est ce que vous écrivez Laure Marie ? C’est épouvantable !
Que faisait votre grand-père, son père et le père de celui-ci ?
Songez que c’est ainsi que l’on prétendit justifier l’antisémitisme hitlérien !
HRC
17 décembre 2013 @ 14:26
pile juste, Gérard
Laure-Marie Sabre
18 décembre 2013 @ 15:19
Je connais suffisamment l’histoire de ma famille pour ne pas en avoir honte, au contraire. Par souci d’égalité, vous auriez pu ajouter ma mère, mes grands-mères, etc. Ce que je suis en train de dire c’est qu’il est un peu facile de choisir ce que l’on garde et ce que l’on jette dans son ascendance : les châteaux, la fortune familiale, oui ; les vilaines fréquentations (et convictions), non. La famille Flick a raisonné de la même façon et préfère que l’on parle uniquement de sa collection d’oeuvres d’art : je ne trouve pas cela très respectable. Maintenant, si j’ai réagi comme ça, c’est parce que je ne supporte pas les commentaires bêlants d’admiration pour des gens qui n’ont rien fait pour.
Philippe
17 décembre 2013 @ 00:30
Mais je n’ai jamais prétendu que ces trois jeunes gens étaient responsables des errements politiques de leur grand père !…
Je me contente juste de resituer la famille de
Waldeck dans le passé récent de notre continent.
Histoire de mettre un bémol au discours
de ceux qui trouvent toujours que tout
le monde il est beau tout le monde il est
gentil … et que les princes sont toujours tous beaux, sympathiques, fréquentables, et tout
et tout, du moment qu’ils sont princes !…
Contrairement à HRC, je ne « crains » pas que ces jeunes gens aient eu à supporter des réflexions désagréables. SI réflexions il y a
eu, et si ces réflexions émanaient de victimes ou d’enfants de victimes du nazisme, elles étaient légitimes !…
… J’espère seulement que lesdites réflexions les auront poussé à repenser l’histoire familiale.
Et à admettre que leur statut de princes ne les
rend pas moins tristement humains que les autres habitants de cette planète, ni moins susceptibles de commettre de graves
erreurs … et qu’elles les auront amenés à
plus d’humilité.
A eux de le dire.
HRC
17 décembre 2013 @ 14:33
oh non, personne n’a a payer pour ce qu’il n’a pas commis, et ensuite vous êtes naïf, les attaques viennent moins des victimes que des spectateurs opportunistes !
aucune attaque injuste n’est légitime, et si j’ai écrit « princiers » c’était pour compenser mon « gamins » un peu familier.
n’imaginez pas trop et lisez mieux, Philippe.
Gérard
17 décembre 2013 @ 23:03
Ce n’est pas à vous que je m’adressais Philippe en l’espèce vous l’aurez compris.
Cosmo
16 décembre 2013 @ 09:05
Philippe,
Il semble difficile de comprendre comment des princes ont pu s’associer à la barbarie nazie. Général de l’armée régulière était une chose, général de la Waffen SS, une autre. Cela montrait un parti pris idéologique, avec toutes ses conséquences humaines, inacceptable.
Je trouve, pour ma part, ces trois princes un peu trop flamboyants, même si je déplore que l’un d’entre eux ait été victime d’un accident terrible.
Cordialement
Cosmo
Laure-Marie Sabre
16 décembre 2013 @ 15:19
Il y en a pourtant eu un paquet en Allemagne, dont plusieurs membres de premier plan de la famille de Prusse : certains n’hésitaient pas à arborer l’uniforme des SS dans la vie quotidienne (Otto de Habsbourg rapportait son entretien avec le prince Auguste, me semble-t-il, qui n’avait rien trouvé de mieux à faire que de venir lui rendre visite tout en noir avec des croix de fer et gammées un peu partout, pour tenter de le convaincre des bienfaits du nazisme – pas beaucoup de discernement le prince Auguste).
Kaiserin
17 décembre 2013 @ 15:20
Croix de fer et croix gammée !
Légion d’honneur et francisque !
Que de mélanges dans l’esprit des gens …
Sont-ce des décorations identiques ?
HRC
17 décembre 2013 @ 18:38
chère kaiserin, certains ignorent que la croix de fer est bien plus ancienne !
Laure-Marie Sabre
18 décembre 2013 @ 15:21
Nooooooooooooooon ? Vraiment ? La croix de guerre et la croix gammée ne font pas leur apparition à la même époque ? Merci de m’illuminer par vos connaissances. Porter la croix de fer à côté de la croix gammée sur un uniforme SS avait des chances de faire passer la personne dans l’uniforme pour un nazi, non ? Et donc d’incommoder fortement un archiduc connu pour l’antipathie que lui inspirait ce régime.
ML
20 décembre 2013 @ 01:32
La décoration de la croix de fer a été créée en 1813.
HRC
20 décembre 2013 @ 12:16
et elle figure sur les avions militaires allemands actuels
agnes
15 décembre 2013 @ 12:36
Merci pour cet article intéressant.
Quel défi au quotidien de défier le handicap et savourer la vie, beaucoup le font avec brio.
COLETTE C.
15 décembre 2013 @ 12:47
Merci de nous faire connaître un peu plus cette famille !
marcelline
15 décembre 2013 @ 13:21
ils sont apparentés à la famille royale des Pays Bas : la reine Emma était une Waldeck-Pyrmont
cynva
15 décembre 2013 @ 14:55
Original(s) (aux)
Juliette
15 décembre 2013 @ 15:09
Une carte de voeux originale d’une famille fort sympathique, dont on aimerait avoir des informations plus souvent.
La famille est apparentée à la famille royale des Pays-Bas, ainsi que celle du Danemark me semble-t-il.
CAROLINE VM
15 décembre 2013 @ 15:53
le prince Wittekind est cousin de la reine Béatrix ( arrière petite-fille d’Emma de Waldeck-Pyrmont) et du roi Carl-Gustav de Suède (arrière petit-fils par sa mère Sybille de Saxe Cobourg Gotha d’Hèlène de Waldeck-Pyrmont)
En raison de la proximité de la famille avec la « nomenklatura » nazie (on aura tout dit en précisant que les second et troisième prénom de Wittekind sont rien moins que… Adolf -pour qui vous savez- et Heinrich -pour qui vous savez- …) , la famille d’Orange ne garda plus aucune relation avec cette famille jusqu’à ce qu’une visite de Béatrix à Arolsen il y a quelques années ne scelle officiellement la réconciliation.
wittekind et Cécilie étaient présents en novembre à la cérémonie d’hommage au prince Johan Friso
jul
15 décembre 2013 @ 17:38
Votre commentaire m’ a bcp intéressé Caroline :)
Je suis ravi d apprendre que les Waldeck gardent des liens avec les Princes des Pays-Bas
HRC
16 décembre 2013 @ 23:03
des bios en anglais sont disponibles. A lire.
non, ils n’ont pas « gardé des liens », le fils a donné assez de garanties pour que la reine accepte de renouer après blocage, nuance qui compte et que vous semblez oublier.
Gustave de Montréal
16 décembre 2013 @ 00:57
Bien compris, Adolf pour le roi de Suède, et Heinrich pour l’empereur germanique qui les a ennoblis.
HRC
16 décembre 2013 @ 22:27
:)
Nathetvoila
15 décembre 2013 @ 18:12
On dirait un montage photo ? Je ne connaissais pas cette famille mais je les remercie de leurs bons vœux !!;-)
Dame Tartine
15 décembre 2013 @ 20:37
c’est pas parce que c’est la période de fêtes qu’ils doivent s’habiller comme des clowns. Veste jaune à revers rose, ligne verte au pantalon comme un bell boy dans un hotel. Enfin, c’est peut-être la mode dans cette partie d’Allemagne avec du vert fluo sur les costumes noirs.
HRC
16 décembre 2013 @ 22:49
ou ces gosses de 20 ans ont voulu éviter le noir-noir qui allait trop bien à grand-père !
Gérard
16 décembre 2013 @ 23:39
Quand on est cloué sur un fauteuil il faut bien laisser gambader son esprit Dame Tartine. Un peu de légèreté dans la pesanteur des jours.
HRC
16 décembre 2013 @ 03:30
les mains sur les roues de son fauteuil, l’ainé montre qu’il veut être autonome, et il est romantiquement beau
les jumeaux « loustics » semblent assumer avec panache le prénom que porte l’un d’eux, n’ayant pas hérité de la beauté (ou la photogénie ?) du grand-père de ce prénom.
la culpabilité n’est pas héréditaire, mais je crains que ces gamins (princiers certes) n’aient entendu des remarques désagréables.. Je me trompe peut être, mais c’est une photo qui parle de résilience.
JAY
16 décembre 2013 @ 12:11
Un peu coloré les smoking !!
Thierry LE HETE
16 décembre 2013 @ 20:09
A propos des Waldeck et Pyrmont, il serait bon qu’un jour nous puissions avoir des nouvelles du rameau cadet resté derrière le rideau de fer et dont les membres vivent toujours dans une petite ville au sud de Budapest. Le grand père Görgy (1937-1990) fut un grand footballeur hongrois après guerre.
Gérard
30 décembre 2013 @ 20:42
Si vous n’avez rien trouvé, Thierry Le Hete, il est probable que nous ne trouverons pas non plus. Dans L’Allemagne dynastique V, M. Huberty, A. Giraud et F. et B. Madelaine, 1988, signale en effet György Vári (à la hongroise Vári György), patronyme actuel du comte Georges von Waldeck, fils du comte Frédéric et de Clara des comtes Csák. Il est donc né en 1937 et était un assez célèbre attaquant en football. Vous nous dites qu’il est grand-père.
Gérard
30 décembre 2013 @ 21:24
Cependant le site de Paul Theroff, An Online Gotha, note :
Friedrich (né à Tiszaroff, Hongrie, le 5 août 1906- ?) épouse
en premières noces Clara Szák de Jaszdereny,
en deuxièmes noces NN,
D’où :
* du premier mariage : Georg Vari, épouse NN,
d’où György, né en 1968,
* du deuxième mariage : un fils et une fille, Eva.
Gérard
31 décembre 2013 @ 15:45
Ajoutons que le tome VI de L’Allemagne dynastique en 1991 précise que le comte Frédéric est décédé et que sa première épouse était la fille de Janos Szák (sic) et de Marcelle Juhász et qu’elle est décédée en 1970 ou peu après ; les auteurs se demandent si cette famille Szák ou Czák est finalement noble (et s’il n’y a pas une homonymie ou quasi homonymie) avec la famille comtale. Le footballeur serait né selon ce même tome en 1938, au lieu de 1937 que donne Wikipédia dans sa version hongroise et aurait donc un fils du même prénom que lui né en 1968. Notons que l’on trouve un homonyme qui lui est né le 1er octobre 1978, et non 1968, à Budapest et qui est un écrivain, critique littéraire et homme politique assez connu.
Observation : L’Allemagne dynastique francise souvent les prénoms même actuels.