Voici un collier-bracelet qui a appartenu à l’Honorable Daisy Fellowes, également connue pour son célèbre collier tutti frutti. Ce bijou en émeraudes et diamants est une création de Van Cleef & Arpels. Née à Paris en 1890, Marguerite qui deviendra « Daisy » est la fille du duc Decazes. Elle se marie en 1910 avec le prince Jean de Broglie avec qui elle aura trois filles Emmeline, Isabelle et Jacqueline. le prince décède en 1918. L’année suivante, elle se remarie avec Sir Reginald Fellowes avec qui elle aura une fille Rosamund. Daisy Fellowes est décédée à Paris en 1962. (Copyright photo : Natural Design Museum)
celia72
30 décembre 2013 @ 10:48
MERCI chère Régine de nous présenter ces magnifiques bijoux, représentant de si belles pierres et le travail d’orfèvres. Un peu en avance je vous adresse mes souhaits très sincères pour vous, votre famille et votre site que je visite chaque jour avec toujours autant de plaisir. Bonne Année à tous,
Danielle
30 décembre 2013 @ 11:18
Ce joyau pourrait faire aussi une belle tiare.
visder
30 décembre 2013 @ 11:31
il faut indiquer le détail important que la mère de Daisy Fellowes était une héritière américaine
il faut aussi hélas indiquer qu’elle fut une mère épouvantable et sadique
deux anecdotes: un jour au bois de Boulogne, accompagnée d’un ami, elle croise deux petites filles et leur nurse, « comme elles sont jolies! « , » nurse, qui sont leurs parents? , réponse de la nurse: Madame, ce sont vos filles!!!!!!…….elles les voyait si peu qu’elle ne les avait pas reconnues!
et surtout, la fameuse occasion ou elles envoya une de ses filles offrir en personne un singe empaillé à Anastasia de Grèce dont le Roi et mari était mort d’une morsure de singe…….
bref, icone de la Mode bien réelle mais également une vraie peau de vache
Denis
30 décembre 2013 @ 19:52
C’était ce qu’on appelle une » sale bonne femme » et comme toutes ses pareilles elle est morte âgée… elle ne risquait pas de faire une attaque cardiaque étant dépourvue totalement de ce viscère inutile pour elle…
Francine du Canada
30 décembre 2013 @ 22:17
Merci Visder; vraiment horribles ces deux anecdotes. Bonne journée, FdC
Gérard
30 décembre 2013 @ 23:38
L’horrible bonne femme s’est suicidée. Puisse Dieu lui avoir pardonné ses fautes.
Jean Pierre
31 décembre 2013 @ 14:46
C’est sa mère qui s’est suicidée.
Dame Tartine
31 décembre 2013 @ 15:40
pourquoi s’est-elle suicidée ? Chagrin d’amour ? Maladie ?
J.J.
31 décembre 2013 @ 00:12
Vous pensez à la princesse Aspasia de Grèce, veuve du roi Alexandre et mère de la reine Alexandra de Yougoslavie.
Anastasia était le prénom choisi par l’épouse américaine du prince Christophe, Nancy Leeds née Stewart, lors de sa conversion à la religion orthodoxe.
Caroline
30 décembre 2013 @ 12:23
Daisy est aussi la fille d’Isabelle-Blanche Singer, l’héritière de la fortune des machines à coudre Singer!
Elle aimait porter des robes au style minimaliste avec d’énormes bijoux ethniques!
Gibbs
30 décembre 2013 @ 13:13
Je retiendrai les émeraudes mais ne suit pas fan de ce collier-bracelet.
Gibbs
30 décembre 2013 @ 13:14
suiS !!!
Kalistéa
30 décembre 2013 @ 19:28
Plutôt un plastron qu’un collier ! Un étalage de richesse de mauvais goût.
Cosmo
30 décembre 2013 @ 17:25
Je ne vois pas en quoi il s’agit de « l »honorable » Daisy Fellowes. N’étant pas fille d’un pair du Royaume-Uni, mais l’épouse d’un fils cadet, elle ne pouvait être appelée ainsi. On disait The Hon. Reginald and Mrs Fellowes.
Cela dit c’était une vrai snob, sans beaucoup de coeur.
Zeugma
30 décembre 2013 @ 21:07
Par sa naissance, sa beauté, son élégance, sa fortune, ses mariages, ses aventures … que sais-je encore ? Daisy Fellowes (1890-1962) appartenait à un monde qui n’existe plus et que nous évoquons de temps en temps avec une grande nostalgie sur « Noblesse et royautés » : celui de la très haute société européenne aristocratique dont les femmes pouvaient porter avec désinvolture un collier tel que celui qui nous est montré.
Ce bijou appartient au passé. Plus personne ne peut le porter.
Daisy Fellowes était née Decazes.
Rappelons que Elie Decazes (1780-1860) fut ministre et président du conseil sous Louis XVIII qui le fit comte en 1816 puis duc par ordonnance (équivalent d’une lettre patente) du 20 février 1820 après que le roi de Danemark l’eut fait duc de Glucksbierg en 1818.
Le père de Daisy (son prénom officiel était Marguerite), le troisième duc Decazes, épousa Isabelle Singer, une richissime héritière américaine (les machines à coudre) qui se suicida en 1896.
Elle fut donc élevée par sa tante Singer devenue princesse Edmond de Polignac, célèbre pour son salon littéraire et surtout musical (et son hôtel particulier qui existe toujours avenue Henri Martin à Paris) et sa vie très libre faite d’innombrables liaison lesbiennes.
En 1910, elle épouse le prince Jean de Broglie (1886-1918), de mœurs fort libres. (On l’aurait surpris au lit avec son chauffeur, mais ça arrivait de temps en temps à cette époque.)
Veuve, Daisy se remarie en 1919 avec Reginald Fellowes (1884-1953), banquier et cousin de Churchill (sa mère était une Churchill).
Daisy est restée dans les mémoires pour avoir animé la vie de l’ambassade d’Angleterre à Paris après la guerre car elle était une des proches, très proche, de l’ambassadeur Duff Cooper, et de sa femme.
Cooper, qui avait été collaborateur de Churchill pendant la guerre, était un ambassadeur immensément populaire à Paris où il recevait tout ce que la ville lumière comptait de personnages brillants. Il y en avait beaucoup à l’époque, y compris les gens de passage, je renvoie aux mémoires de Paul Pallfy.
Elle est également connue pour avoir été une icône de la mode avec les créations d’ Elsa Schiaparelli (1890-1973) (à la ville, comtesse de Kerlor) et pour son incroyable collection de bijoux.
Ne dit-on pas qu’elle poussait parfois le snobisme jusqu’ à faire tailler des émeraudes et des rubis pour les faire ressembler à des perles en plastique … ce qui n’est pas le cas pour la pièce qui nous est présentée ici.
Gérard
31 décembre 2013 @ 15:51
Les lits étaient froids à l’époque…
Zeugma
1 janvier 2014 @ 15:39
Non, des femmes de chambre les bassinaient …..
Kalistéa
2 janvier 2014 @ 12:54
Merci Cher Zeugma, votre biographie est intéressante. Pour avoir autant de succès mondain Daisy devait avoir hérité de la beauté de son père « le beau Decazes ». On peut voir la statue de celui-ci sur la place de la mairie de Decazeville, ville minière qu’il fonda dans l’Aveyron…Et les traits du bel Elie sont bien la seule chose agréable à contempler dans cette pauvre ville,(. avec toutes mes excuses à l’adresse de ses habitants)
L’hôtel Singer-Polignac de l’avenue Henri-Martin héberge des étudiants en musique ,bénéficiant de la bourse prévue par le testament de la donatrice.
JAusten
30 décembre 2013 @ 22:44
une goutte d’émeraude suffirait à mon bonheure d’aujourd’hui.