Après la signature de l’acte de réconciliation entre les deux branches de la famille royale des Deux-Siciles, les princes ont assisté à un dîner à la veille de la béatification de la reine Maria Cristina des Deux-Siciles. Tour à tour, le duc de Castro et le duc de Noto prirent la parole, accompagnés par leurs enfants les duchesses de Palerme et de Capri et le duc de Capoue. (Merci à Alberto pour les photos)
Le duc de Noto et son fils le duc de Capoue. Le père du duc de Noto, l’infant Carlos, duc de Calabre, était absent en raison de son état de santé.
La princesse Marie Gabrielle de Savoie, fille du roi Umberto d’Italie, était aussi présente
A table, on reconnait la duchesse de Noto, le duc de Castro, la princesse Anne de France, le duc de Capoue et de dos le duc de Noto et la duchesse de Castro
La duchesse de Castro et à sa gauche le duc de Bragance et la princesse Béatrice de Bourbon-Deux-Siciles
jul
25 janvier 2014 @ 16:36
Formidable !!!
:D
Donc si je comprends bien, les deux branches reconnaissent les titres portés et ne feront pas de doublons :) !!!
Duchesse de Palerme et Duchesse de Capri mais pourquoi pas :)
Sigismond
26 janvier 2014 @ 09:21
« C’est à Capri qu’une nuit je t’ai rencontrée, au petit jour j’ai osé te parler… » :-))
Pourquoi pas, du moment que ces titres sont reconnus par l’infant duc de Calabre, et que Charles, duc de Castro, a reconnu les titres de la branche aînée.
À quand une reconnaissance signée par Henri des titres de la branche aînée (Anjou, Bourgogne, Berry, Aquitaine, Séville, Squilache, Balboa, Santa Elena) ?
jul
26 janvier 2014 @ 11:10
:D Sigismond
Exactement !
Et surtout quand se decidera-t-il à donner un autre titre à son neveu…!
Oui et il semble que L’Infant Charles reconnaisse ces deux nouveaux titres.
Voyez-vous une allusion à la Duchesse de Berry qui s’appelait aussi Caroline et qui était née à Palerme dans le titre de la fille aînée du Duc de Castro ? :) cela me plairait
Sigismond
26 janvier 2014 @ 19:30
Il me semble que la duchesse de Berry est née à Naples. Sa demi-sœur la comtesse de Montemolin (née à Caserte en 1820) s’appelait aussi Caroline. Si elle avait eu un fils, il aurait succédé au comte de Chambord :
http://img534.imageshack.us/img534/4899/2rdgbok.jpg
jul
27 janvier 2014 @ 09:12
Merci Sigismond !
Ravi de voir Caroline de Bourbon :), Reine d’Espagne dans les cœurs de nombreux Espagnols fidèles à la tradition.
Cette fratrie Bourbon, enfants du Roi François Ier des Deux-Siciles me passionne :
-la Duchesse de Berry
-l’Infante d’Espagne Louise
-la Reine d’Espagne
-le Roi des Deux-Siciles
-la Grande-Duchesse de Toscane
-l’Infante d’Espagne et de Portugal, épouse de Sébastien
-l’Impératrice du Brésil
et plusieurs jeunes princes plus ou moins fidèles au Roi leur frère…
Alors que les premières sœurs et le Roi Ferdinand II ont eu des nombreux enfants, Amélie et Caroline n’en ont eu aucun :/
Je suppose qu’elle était la filleule de sa sœur et de son beau-frère le Duc de Berry (au vu de ses prénoms) mais je n’en ai pas la certitude.
J’ai trouvé beaucoup de parrains et marraines des Bourbons (pour m’expliquer leurs prénoms) mais il me manque ceux de Thérèse Christine de Bourbon qui deviendra Impératrice du Brésil.
Gérard
26 janvier 2014 @ 23:34
Je suppose qu’ils ont pensé à Marie-Caroline d’Autriche, la grande reine de Naples, mère de Marie-Amélie.
R-N
27 janvier 2014 @ 20:52
Excellente nouvelle, et la maison des Deux-Siciles donne un formidable exemple à la France… dont les deux branches : Bourbon et Orléans dont les titres sont pleinement reconnus par Royauté-News.
Même si le titre de Charles-Philippe est mis à l’écart sur notre site, pour plusieurs raisons, mais principalement parce qu’il est fauteur de confusion et de dispute, le titre de la branche Bourbon étant authentique dans cette famille comme nous l’avons établi.
Gérard
28 janvier 2014 @ 22:14
Il faudra un organisme de concertation ou un téléphone rouge.
clementine1
25 janvier 2014 @ 16:40
Un prétendant et le fils de l’autre ainsi que leurs familles réunis à la même table, c’est ça le vrai miracle de la Reine Cristina.
jul
25 janvier 2014 @ 16:42
Ah si seulement le Comte de Paris était dans le même état d’esprit que son beau-frère et le Duc de Castro !
Au lieu de cela, il a provoqué le Duc d’Anjou, aîné des Bourbons !
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:12
Vous souhaitez que comme le duc de Castro, prétendant légitime, le comte de Paris laisse après lui ses droits à Louis Alphonse. C’est gentil mais le comte de Paris a des fils…
Et puis vous nous rappelez toujours qu’on ne peut pas renoncer.
jul
27 janvier 2014 @ 09:18
Votre dernière phrase prouve que vous m’avez compris.
Pas de renonciations !
Il faudrait juste que les partisans du Duc d’Anjou et du Comte de Paris (ainsi qu’un nombre limité de membres de cette famille) cessent de se dénigrer mutuellement.
Car dans la réalité, tout le monde se rend déjà compte qu’il y a le Duc d’Anjou qui est le « Roi » des Légitimistes
et que le Comte de Paris est le « Roi » des Orléanistes.
Le Duc d’Anjou et le Duc de Vendôme arrivent déjà à cohabiter lors des cérémonies…C’est peut être bon signe.
Il faudrait ensuite éviter les doublons de titre (heureusement, il n’y a qu’un seul exemple et cela peut se corriger facilement, au nom de l’unité).
et respecter les siècles d’héraldique capétienne (un cas pose beaucoup de problèmes).
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:14
Jul,
Vous êtes un homme raisonnable, conseillez donc à vos amis d’adopter un comportement plus urbain et de cesser leurs perpétuelles invectives contre ceux qui ne sont pas d’accord avec eux et contre les princes. Jamais un tel degré d’aigreur ne se manifeste du côté de ceux que vous appelez les orléanistes. C’est devenu avec le temps pour beaucoup une seconde nature. C’est proprement insupportable.
Ajoutons naturellement que ça ne sert pas votre cause, bien au contraire, mais de cela je ne saurais me plaindre.
jul
27 janvier 2014 @ 18:04
Gérard, ne me donnez pas de conseils.
Lorenz
25 janvier 2014 @ 16:43
Des photos qui me font plaisir.
Le Duc de Capoue et la Duchesse de Palerme ont-ils annoncé leur fiancailles? J’adorerais!
Ah, le smartphone sur la table, à côté des couverts, on peut désormais le faire?
Alberto
25 janvier 2014 @ 16:49
Je me demande où sont Don Casimiro et la princesse Maria Cristina…à moins qu´ils aient gardé le deuil.
Nemausus
25 janvier 2014 @ 16:54
Bravo à ces 2 branches de la maison royale des Deux-Siciles qui savent que le trône de leur famille ne sera jamais restauré. Elles ont décidé d’œuvrer ensemble au maintien du souvenir du royaume des Deux-Siciles.
En France, on ne peut rien attendre hélas des Orléans qui sont trop persuadés dans leurs hallucinations collectives, alimentées par leurs partisans tout aussi illuminés, que le trône de France sera restauré à leur profit.
Le duc d’Anjou avait déjà fait un geste d’apaisement envers les Orléans en allant s’incliner devant le tombeau de feu Henri d’Orléans sénior. Il en avait été récompensé par un procès infâme du fils du défunt, l’actuel Henri d’Orléans que celui-ci avait d’ailleurs perdu.
Le duc d’Anjou restera donc le chef de la maison de Bourbon anciennement de France tandis qu’Henri d’Orléans restera duc d’Orléans de fait et chef d’une branche cadette ambitieuse jusqu’à l’usurpation.
marielouise
26 janvier 2014 @ 09:32
Je partage votre excellent commentaire,Nemausus!
jul
26 janvier 2014 @ 11:04
Comme vous avez raison Nemausus mais j’ajouterai « concernant le Comte de Paris » qui a été odieux !
Ne pensez-vous pas que son fils Jean d’Orléans soit différent ?
Il a déjà montré qu’il était capable de fraternité avec le Duc d’Anjou lors des cérémonies pour Henri IV et des funérailles d’Emmanuelle de Dampierre.
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:16
Louis serait en effet bien avisé de renoncer à ses lubies qu’il ne poursuit que par devoir envers la mémoire de son père et de reprendre sa place dans sa famille.
AUDOUIN
28 janvier 2014 @ 08:31
Sa place dans la famille est évidemment la première en vertu de la primogéniture constitutive du droit royal de succession chez les Capétiens
C’est le Comte de Chambord qui avait solennellement demandé par écrit aux d’Orléans, avant d’accepter de les recevoir à Frohsdorf le 5 août 1873 : « Il faut (…) qu’ils reprennent leur rang dans la famille royale sans condition ».
AUDOUIN
Sigismond
29 janvier 2014 @ 13:45
Gérard,
Vous inversez les rôles, c’est Henri qui serait bien avisé de renoncer à ses lubies qu’il ne poursuit que par devoir envers la mémoire de son père et de reprendre sa place dans la famille. Le prince Louis assume ses devoirs d’aîné, comme ses prédécesseurs. Henri doit reprendre sa place de duc d’Orléans, il représente la septième branche (après la famille royale, la branche d’Espagne, la branche de Séville et de Squilache, la branche de Santa Elena, la branche des Deux-Siciles et de Roccaguglielma, la branche de Parme et de Luxembourg).
Louise
26 janvier 2014 @ 22:33
Bien dit!!
veronique
29 janvier 2014 @ 00:08
rien a ajouter Commentaire parfait !
Casidis
26 janvier 2014 @ 17:17
Vos date ne correspondent pas : mort du Comte de Paris père 1999, date du procès intenté par le comte de Paris fils 1989. Cette fameuse réconciliation ressemble plutôt à deux maçons qui pactisent (peu de témoins, sur la tombe d’un mort récent, …).
D’autre part comparez ce qui peut l’être. Il y n’y a plus, chez le duc de CASTRO et ses proches, d’héritier (son cousin Francesco ayant épousé une divorcée, je ne pense pas que son fils soit dynaste, les autres branches non plus), de ce fait cette réconciliation ne fait qu’avancer l’échéance inéluctable.
Je ne commenterai pas le reste, cela impliquerait que je me mette au même niveau
ML
27 janvier 2014 @ 14:17
Le premier mariage de la princesse Alexandra a été annulé,elle a épousé religieusement le prince François.Leur fils est donc considéré comme dynaste.
Marie de Cessy
26 janvier 2014 @ 18:38
Je pense également aux deux branches de la maison royale de Savoie qui pourraient aussi faire la paix car je pense que la royauté ne reviendra pas en Italie non plus
cecil
25 janvier 2014 @ 17:27
Alors, Capri, c’est pas fini?!
Coriandre
25 janvier 2014 @ 17:33
La reine Maria Cristina des Deux-Siciles a fait fort : un miracle, la veille de sa béatification !
AUDOUIN
25 janvier 2014 @ 18:05
Régine
Pourrait-on avoir une traduction du document signé par les ducs de Castro et de Noto afin de le comparer à l’Acte de Cannes du 14 janvier 1901?
Voici comment Wikipedia présente cette affaire:
« Les deux branches rivales de Bourbon -Siciles annoncent le 24 janvier 2014 qu’elles ont signé un accord mettant fin à la guerre de succession au trône des Deux-Siciles. Les négociations avient commencé il y a un an. Les deux Princes partageront le leadership de la famille et au décès des deux, la succession finale reviendra à la branche de Charles Duc de Calabre , Infant d’Espagne et époux d’Anne d’Orléans. Le Prince Charles de Bourbon, Duc de Noto [ici il faut lire Castro] n’ayant eu que deux filles , le Prince Jaime (né en 1992) petit fils de Charles de Calabres [fils aîné du duc de Noto] entrera dans l’Ordre sacré et militaire constantinien de Saint-Georges afin de se préparer à son futur rôle de souverain titulaire des
Deux-Siciles. »
Le duc de Capoue, ainsi investi de la
AUDOUIN
25 janvier 2014 @ 18:32
(suite de mon message interrompu)
Le duc de Capoue, fils du duc de Noto est né hors mariage et a été légitimé par mariage huit ans plus tard.
Il semble bien que la branche du Prince Gabriel de Bourbon-Siciles ait été tenue à l’écart de cette combinazione plutôt boiteuse! Elle n’a pas signé le document de la réconciliation (sic). Jusqu’à présent, en vertu de l’Acte de Cannes de 1901, c’est le Prince Antoine (84ans), beau-frère de la duchesse de Montpensier qui devait recueillir la succession et après lui son fils aîné, François-Philippe (53 ans) marié à la comtesse de Schönborn-Wiesentheid, puis son petit-fils Antoine, 9 ans!
Il y a gros à parier que, bien loin de mettre un terme à la querelle de succession de l’ex royaume des Deux-Siciles, le marché conclu par les ducs de Castro et de Noto ne la relance de plus belle!
AUDOUI
Gérard
26 janvier 2014 @ 10:43
Selon royalmusingsblogspotcom lors de la signature de l’acte le prince Casimir à déclaré que son frère le prince Antoine soutenait l’accord.
Lorenz
26 janvier 2014 @ 11:04
Royal Musing indique que le document ne parle pas de la succession (chacun reste sur sa position donc).
Je crois comprendre que les buts plus concrets de ce document sont d’avoir un seul Ordre Constantien (avec deux Grand Maîtres) au lieu de deux ordres et de permettre aux deux branches d’avoir des rapports décents afin de pouvoir participer ensemble aux activités le plus importantes .. telles que la béatification d’hier.
AUDOUIN
26 janvier 2014 @ 20:16
Voici le texte en italien de « l’accord de réconciliation ». Effectivement, Lorenz, il n’ aborde absolument pas le problème de la succession, contrairement aux assertions de Wikipedia que j’ai rapportées plus haut.
Cet accord me fait penser aux motions mi-chèvre mi-chou dont raffolaient les radicaux de la IIIème République. Il n’abroge ni la Pragmatique Sanction de Charles III de 1759, ni l’Acte de Cannes du 14 décembre 1900 qui constituent les fondements du droit royal de la succession dans l’ex-royaume des Deux-Siciles.
AUDOUIN
CONSAPEVOLI entrambe le parti dei continui sforzi dei nostri ultimi Sommi Pontefici e, in particolare, del nostro attuale Santo Padre, Papa Francesco, in favore della rievangelizzazione dell’Europa e dell’unità di tutti i cristiani
DICHIARANO il proprio comune desiderio di conciliazione, tanto familiare quanto costaniniano, di entrambi i rami ed il proprio desiderio di porre fine alle rivalità ed incomprensioni familiari e tra i rispettivi sostenitori, sotto un rinnovato spirito cattolico e costantiniano di servizio alla Santa Chiesa e di diffusione della nostra Santa Fede.
CONFIDANDO entrambe le parti che la Divina Provvidenza si incaricherà di indicare il cammin verso l’unità dinastica della Casa Reale di Borbone delle Due Sicilie,
CONCORDANO entrambe le parti di porre nel frattempo tutto il proprio impegno dinastico e familiare al fine di raggiungere uno spirito di concordia e comprensione non solo tra di esse ma egualmente tra i propri sostenitori, RICONOSCENDOSI RISPETTIVAMENTE COME CUGINI, CON IL TRATTAMENTO E I TITOLI CHE ATTUALMENTE SONO DI USO COMUNE DI AMBEDUE LE PARTI ED I PROPRI DISCENDENTI, E AGENDO PUBBLICAMENTE ALL’UNISONO COME UN’UNICA FAMIGLIA.
E in buona fede e concordia familiare invitano ad unirsi a questo ATTO DI CONCILIAZIONE tutti i membri della Dinastia di Borbone delle Due Sicilie, ai quali entrambe le parti si impegnano a rendere privatamente noto questo ATTO DI CONCILIAZIONE.
Firmato a Napoli il 25 gennaio 2014
Pedro de Borbon Dos Sicilias – Duque de Noto
Carlo di Borbone delle Due Sicilie – Duca di Castro »
NB: l’un a signé en espagnol, l’autre en italien!
Lorenz
27 janvier 2014 @ 11:18
Merci Audouin! Rien de plus utile que de lire le texte original.
Je m’interroge sur le rôle du Vatican. Cette réconciliation aurait-elle été imposée aux Bourbons par le Vatican, peine la dissolution des deux ordres constantiens?
Les ordres dynastiques sont en effet notoirement sujet de controverse entre les factions de la Curie romaine.
AUDOUIN
27 janvier 2014 @ 17:53
LORENZ
Je pense que vous voyez juste. Il fallait remettre de l’ordre dans …l’Ordre Constantinien de Saint Georges. Quant à la succession à la tête de la Maison royale des Deux-Siciles, les deux princes s’en remettent, si j’ai bien traduit, à …la Divine Providence!
AUDOUIN
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:17
Sans doute avec la reconnaissance des titres. Un gentleman agreement. C’est quand même bien.
Anne-Cécile
25 janvier 2014 @ 18:53
Dîner luxueux avant une béatification? Très curieux.
Luise
26 janvier 2014 @ 09:58
Je concorde
ML
26 janvier 2014 @ 11:18
Certains font bien des réceptions:repas ou buffet après un enterrement .Et une béatification peut être considérée comme un événement joyeux .
Danielle
26 janvier 2014 @ 22:25
ML, personnellement, j’ai toujours été révoltée par ce genre de manifestations.
COLETTE C.
25 janvier 2014 @ 19:41
Elégante assistance.
Juliette D
25 janvier 2014 @ 20:02
La duchesse de Castro s’en est tenue à son code vestimentaire habituel. Remise des Oscars à Hollywood……….
Pour quoi le prince de Venise, mais surtout son père et sa mère, ne sont-ils pas là?
marielouise
25 janvier 2014 @ 20:03
Qu’est-ce ces mondanités autour d’un béatification?
Gérard
26 janvier 2014 @ 10:31
C’était aussi une réunion de famille et c’est une circonstance joyeuse. Et plutôt que dîner chacun de son côté alors que certains sont venus de loin. Mais on peut toujours tout critiquer comme d’habitude.
marielouise
26 janvier 2014 @ 16:41
Je ne critique pas tout mais je constate et commente….voilà tout,cher Gérard!
C’est la récréation que ce site me procure…encore merci à Régine!!!
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:19
Vous êtes quand même d’un naturel critique. C’est pas bon pour l’estomac.
Corsica
27 janvier 2014 @ 15:03
Gérard, pour vous Marie Louise est d’une nature critique, Dame Tartine a dû être une petite peste dans son enfance … Pourquoi vous sentez vous obligé de faire des remarques personnelles à des internautes qui expriment un avis différent du vôtre ? Ce site est ouvert à tous et chacun est libre de s’exprimer en fonction de ses goûts et croyances, même s’ils sont contraires aux nôtres. J’avoue que personnellement certains internautes ont tendance à m’indisposer mais qu’est-ce-qui m’autorise à faire des remarques sur leur nature ? Rien, donc je me tais et c’est mieux pour tout le monde . Bonne journée .
Gérard
28 janvier 2014 @ 15:56
Bon, Marie-Louise, je ne voulais pas vous offenser en vous disant de ne pas vous énerver. Mais Corsica pense que je vous ai énervée. C’est bien possible, alors je vous prie de m’excuser. C’est vrai que j’aime bien donner des conseils. Mais je suis tout prêt à en recevoir aussi.
Anne-Cécile
26 janvier 2014 @ 19:08
L’occasion est joyeuse, c’est certain. Qu’ils se réunissent est normal.
Mais avec ce tralala et sous les flashs des journalistes? C’est une faute de goût.
L’instant eut mérité plus de recueillement et de simplicité.
La béatification a simplement servi de prétexte à médiatiser la réconciliation.
aubert
26 janvier 2014 @ 17:27
Présente, vous auriez eu la nausée .
Livia
25 janvier 2014 @ 20:37
Un acte de réconciliation est toujours un acte d’intelligence!
Cela fait rêver en pensant à d’autres…
Zeugma
25 janvier 2014 @ 20:45
« Noblesse et royautés »devrait prendre l’initiative d’un acte de réconciliation comparable entre les Orléans et les blancs d’Espagne.
Je vois déjà la somptueuse réception avec un bon buffet et les bruits de « rouk rouk » (celui des mandibules attaquant les petits fours.)
Il faut évidemment trouver un prétexte.
La béatification de la reine mère Carmen ne semble pas envisagée à court terme, ni celle de feu la comtesse de Paris.
Heureusement, l’imagination des honorables correspondants de notre site favori est sans limite.
Corsica
26 janvier 2014 @ 14:03
Zeugma, la «béatification de la reine mère Carmen ne semble pas envisagée à court terme, ni celle de feu la comtesse de Paris» mais il reste éventuellement celle de Louis XVI. En effet, à Lyon lors la galette des rois organisée par Action Française dans la sacristie de l’église Saint Denis, le prince Jean aurait dit : « C’est un vrai martyr et je pense qu’il faut introduire sa cause en canonisation ». Donc tout est possible … !
Ci-dessous un lien qui permet d’avoir des photos de la cérémonie et de la galette plus le texte de l’homélie .
http://www.lyonpeople.com/derniere-minute/prince-jean-france-louis-xvi-etre-canonise.html
aubert
26 janvier 2014 @ 17:31
Le prince aurait-il renié son propre aïeul ? Il est vrai qu’une canonisation de Philippe-Egalité ferait désordre pour ne pas dire miracle.
Corsica
27 janvier 2014 @ 11:13
:):)
Francine du Canada
26 janvier 2014 @ 20:42
Merci pour le lien Corsica… très intéressant, surtout l ‘Homélie de l ‘Abbé Billioud. Bonne semaine, FdC
misa
26 janvier 2014 @ 22:18
Un martyr fuyant en cachette dans un carrosse le conduisant à l’abri de la catastrophe sociale provoquée par sa famille?
Gérard
27 janvier 2014 @ 23:12
Aubert les quartiers de noblesse ne sont pas toujours de mise, mais ces ordres sont souvent utiles et servent l’Eglise. Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père. Le pape le sait et la curie romaine aussi. On a remarqué récemment l’hommage appuyé du pape aux gentilshommes pontificaux.
Damien B.
25 janvier 2014 @ 20:51
Je salue avec grand plaisir cet acte de réconciliation aussi élégant qu’intelligent.
jul
26 janvier 2014 @ 11:12
Je suis d’accord avec vous Damien
Peg
25 janvier 2014 @ 22:47
Quel est le nom du cardinal?
Merci
Lorenz
26 janvier 2014 @ 10:45
S.E.R. le Cardinal Renato Raffaele Martino, Grand Prieur de l’Ordre Sacré et Militaire Constantinien de Saint-Georges.
aubert
26 janvier 2014 @ 17:33
Voila bien où et dans quoi le pape François devrait donner un grand coup de pied avec son soulier noir.
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:32
Pourquoi ?
aubert
27 janvier 2014 @ 13:47
Parce que le Christ n’avait pas une pierre où reposer sa tête…alors les éminences révérendissimes et les ordres sacrés et militaires dans lesquels on se déguise pour faire la charité, qu’en aurait-il pensé ?
Peut-être me répondrez-vous que je suis jaloux car je n’ai pas les quartiers et autres degrés pour appartenir à ces colifichets.
Mary
28 janvier 2014 @ 00:19
Le pape n’est-il pas vêtu de blanc,souliers inclus?
Gérard
28 janvier 2014 @ 16:06
En fait le pape François porte par modestie des souliers noirs. Auparavant depuis fort longtemps les papes portaient des souliers rouges. Jean-Paul II utilisait un rouge foncé et Benoît XVI est revenu à un rouge éclatant. Cela venait du fait que le rouge est la couleur du martyre et que les papes sont les successeurs de saint Pierre qui fut martyr. Mais cela venait aussi de ce que les papes étaient des cardinaux qui étaient vêtus de rouge au moment où ils devenaient papes et restaient habillés en rouge. Au XVIe siècle saint Pie V étant dominicain continua à s’habiller de blanc mais garda les chaussures rouges. Cependant lors des offices liturgiques les papes portaient des mules dont le centre est occupé par une croix que l’on baissait pour saluer le pape. Cette tradition s’est maintenue jusqu’à Jean XXIII et n’a pas été conservée par Paul VI. Ces mules adoptaient la couleur de la liturgie du jour qui pouvait être le rouge. Par la suite le changement de couleur n’a plus affecté les mules. Il est néanmoins prétendu aussi que le rouge était hérité des empereurs byzantins puisque c’était la pourpre impériale.
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:21
Mais le lendemain c’est le cardinal Sepe archevêque de Naples qui préside avec l’assistance du cardinal Martino et de force évêques.
Gérard
26 janvier 2014 @ 22:39
Grand prieur pour la branche du duc de Castro
Gérard
29 janvier 2014 @ 00:24
La messe avait pour 2ème concélébrant le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des saints.
richard
25 janvier 2014 @ 23:15
Cette réconciliation est un bel hommage a la future sainte. c’est réconciliation veut dire que le Duc de Capoue est officiellement le future chef de la maison des deux Siciles ?
Les Titres des deux petites princesse s son très « romantique » cela me fait penser au titre que Napoléon voulait donner a sa fille si il en avait eu une
C’est le film sur Grace de Monaco qui ouvrira le festival de canne filme ou l’on retrouve la duchesse de Palerme, peut être la feront nous a la montée des marches
aubert
26 janvier 2014 @ 12:44
Le duc de Capoue avec ses délices va attirer les touristes.
Philippe gain d'enquin
27 janvier 2014 @ 00:06
Bravo!!!
Yolio
25 janvier 2014 @ 23:21
Merci pour l’information relative à la renonciation des deux branches de la maison royale des Deux-Siciles. Cependant, dans l’article en question, vous mentionnez que les deux branches seront en conséquence regardées comme « égales ». J’avoue ne pas très bien comprendre ce que cela veut dire ? Quelle représentant de la famille royale des Deux-Siciles peut-il être regardé comme le prétendant au titre ? Faut-il aller le chercher ailleurs que dans ces deux branches ?
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:24
On peut dire aussi que depuis l’extinction des Saxe-Altenbourg les ducs de Saxe-Cobourg et Gotha et de Saxe-Meiningen sont co-ducs de Saxe-Altenbourg.
Michael
25 janvier 2014 @ 23:29
Cet acte de réconciliation est très réjouissance. Qu’il puisse être un modèle pour les autres maisons royales divisées. Le duc et la duchesse de Noto et les ducs de Calabre ont fait les choses avec une grande intelligence. ca fait toujours plaisir de revoir la Princesse Anne de France. Qu’en est -il du prince Francisco de Bourbon-Siciles?
Lau Xing
26 janvier 2014 @ 00:01
À gauche de la princesse Marie Gabrielle, le prince Casimiro de Borbón-Sicilie.
Sigismond
26 janvier 2014 @ 09:09
Incroyables images, on rêve de cela pour la France et la Navarre !
Ça fait plaisir de voir la duchesse de Noto et la regina Anna (qui n’est pas « princesse de France » mais d’Orléans). Et le duc de Capoue, derrière le pupitre aux armes de France entourées de la bordure d’Anjou et de tous les quartiers des Deux-Siciles, avec le duc de Noto à son côté. On pense à LL.AA.RR. le duc de Calabre et son auguste mère, qui n’ont pu être là. Bel acte de réconciliation, par lequel la branche aînée ne renonce à aucun des droits qu’elle tient de sa naissance. On pourrait rêver de pareilles magnifiques tablées dans les familles Romanov (Nicolas Romanovitch et Maria Vladimirovna), Hohenzollern (Paul et Mihai), Savoia (Vittorio Emanuele et Amedeo), Orléans e Bragança (Pedro Carlos et Luiz), Bragança (Miguel et Duarte), Wittelsbach-Windsor (Francis et Elizabeth)… Mais le plus difficile ne serait-il pas de voir signé un tel acte entre Louis et Henri ? Mais quelle magnifique tablée si l’on pouvait voir le duc d’Anjou, le prince des Asturies, le duc de Séville, le duc de Santa Elena, avec Henri et Jean, et toutes les princesses leurs épouses, tous ensemble. Faut-il que Louis XVI soit béatifié pour que tous nos princes arrivent à s’asseoir à la même table ?
Gérard
26 janvier 2014 @ 10:35
Vous pourriez faire un premier pas Sigismond en reconnaissant enfin qu’Anne est Anne de France au lieu de nous serinez la même rangaine toutes les 3 lignes.
Cosmo
26 janvier 2014 @ 13:09
Cher Gérard,
Il est fantastique de voir que pour les pseudo-légitimistes c’est au comte de Paris de reconnaître les droits au trône de France de Louis de Bourbon.
Pourquoi Louis de Bourbon n’en viendrait-il pas à reconnaître enfin la réalité des droits du comte de Paris appuyés eux sur l’histoire et non le fantasme ?
J’aime les gloussements de certains à ce sujet. A croire qu’un tel bonheur était indispensable pour l’accomplissement de leur vie et que le bonheur attendu de la même chose en France leur assurera une éternité de félicité !
Très amicalement
Cosmo
aubert
26 janvier 2014 @ 17:37
Si toutes ces Maisons royales divisées se réconciliaient comme certains le souhaitent ici que nous resterait-il ?
Elles retiennent l’attention et alimentent la chronique que par leur division.
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:34
Oui peut-être, ici ça en peinerait plus d’un ou plus d’une qui aurait tôt fait de remettre la zizanie…
Sigismond
29 janvier 2014 @ 17:13
Pourtant Aubert, plaise à Dieu que toutes ces maisons royales se réconcilient, chacune sous la houlette de son aîné, bien sûr (sous réserve qu’il y ait eu un mariage catholique entre S.A.R. dom João VII de Bragance et Winifred Seyburn, et sous réserve des droits non revendiqués du prince Dmitry Pavlovitch Romanov-Ilynsky et de son frère le prince Mikhaïl Pavlovitch Romanov-Ilynsky, aînés des Romanov).
Ne vous inquiétez pas pour les sujets de conversation, il y aura toujours les commentaires sur les tenues pimpantes de la môman du prince de Galles, sur la coiffure de la charmante duchesse de Cambridge, sur le français parlé par Charlene, sur la silhouette de Letizia, sur la prestance de Clotilde, sur le sourire de Carl Gustaf, sur les uniformes d’Henrik, bref sur tous les sujets qui passionnent nos commentateurs-trices ;-)
Et plus sérieusement, tous les commentaires érudits de beaucoup d’entre nous, notamment ceux très intéressants (surtout pour ceux qui comme moi regrettent le camauro et le saturno de Benoît XVI, ou les élégants pardessus de Monseigneur don Jaime et de ses deux fils, les princes Alphonse et Gonzalve, lors des cérémonies hivernales) de Gérard concernant les souliers du pape.
Cosmo
30 janvier 2014 @ 12:26
Sigismond,
Je vous accorde bien volontiers l’élégance des ducs de Ségovie et de Cadix.
Je suis plus réservé sur le camauro pontifical, qui pour moi a été le summum du ridicule.
Heureusement que le Cardinal Ratzinger, alias Benoit XVI, a eu d’autres choses à proposer à l’admiration des fidèles.
Cosmo
Michael
26 janvier 2014 @ 23:43
Cher Cosmo, dans la réalité, le Prince Jean d’Orléans et Don Luis de Bourbon entretiennent des rapports cordiaux depuis l’anniversaire de la mort d’Henri IV. Les deux maisons peuvent remplir leur rôle de représentation. A l’un en tant que chef de la Maison de France (Henri, comte de Paris) à l’autre en tant que chef de la Maison de Bourbon (Don Luis de Bourbon, duc d’Anjou).
Je me souviens de la duchesse de Noto comme un dame respirant la joie de vivre et la simplicité lors du mariage Vendôme à Chantilly.
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:38
C’est à peu près la situation qui était celle qui existait pendant mon enfance que vous décrivez là Michael. Elle satisfaisait tout le monde. Et puis il y a eu la conjonction d’un infime nombre d’esprits chagrins ici et d’un espoir manqué de l’autre côté des Pyrénées.
Sigismond
26 janvier 2014 @ 13:45
Quel étrange commentaire, Gérard. Commencez donc par appeler la fille du duc d’Anjou, Eugénie de France. Je ne vois pas pour quelle raison quiconque devrait appeler la duchesse de Calabre, « Anne de France » ! Même Louis-Philippe ne donna pas ce nom à ses filles après 1830. Relisez le livre de Patrick Germain : Philippe V tint sa renonciation de 1712 pour nulle et non avenue (même s’il demanda l’avis du pape, car toutes les formules si alambiquées qu’on lui avait fait signer pouvaient évidemment lui poser question), et le duc de Madrid réserva ses droits au trône de France dès 1868. Et dans l’interview du comte de Chambord en 1872, il y a bien deux paragraphes distincts : d’une part la loi salique (« mon héritier, vous le connaissez » : in petto, le prince Jean), d’autre part la fusion politicienne et le pardon aux Orléans. Marie de Roux avait voulu décourager les fidèles du duc de San Jaime en 1933, avec ses points de suspension applaudis par le gourou de Martigues.
Cosmo
26 janvier 2014 @ 16:46
Sigismond,
Je me demande comment vous avez pu lire ‘in petto » les pensées du comte de Chambord.
On peut donner à cette phrase une toute autre interprétation. La fusion fut un acte politique en vue d’une transmission dynastique.
Je peux aussi bien affirmer que jamais le comte de Chambord ne pensa à son beau-frère et aux neveux de sa femme comme ses héritiers dynastiques.
Il n’a rien dit et ce silence peut laisser supposer que, compte tenu de l’environnement de l’époque, il pensait uniquement à ses cousins Orléans.
En tous cas, je vous remercie de montrer que mon travail peut être également vu du point de vue Bourbon et interprété comme vous le faites. J’ai exposé les faits, de Philippe V à Chambord, chacun ensuite leur donne la signification qu’il veut, même si la logique conduit à la démonstration des droits des princes d’Orléans.
Cosmo
Livia
26 janvier 2014 @ 18:48
Cher Cosmo
Même si les arguments sont tiraillés voilà au moins UN légitimiste qui a lu votre livre! C’est beaucoup plus intelligent que d’en parler sans l’avoir lu!
Amitiés
Livia
Gérard
26 janvier 2014 @ 21:30
À l’époque tout le monde a compris de qui parlait le comte de Chambord à savoir du comte de Paris et c’est pour cela qu’il dit vous le connaissez parce que c’est une évidence.
Eugéniede France mais même son père dans ses rêves les plus fous n’y a jamais songé. Il faut dire qu’elle est si peu de France..
Philippe gain d'enquin
27 janvier 2014 @ 00:15
Votre démonstration, cher Cosmo, est telle que, manquant d’arguments valables pour vous répondre et la réfuter totalement, les aveugles du présent blog en sont réduits à la manipulation des phrases, mots et idées. Cela confine au pathétique. Cordialement vôtre, PGE
AUDOUIN
28 janvier 2014 @ 09:15
Cosmo se demande comment Sigismond a pu lire in petto dans les pensées du Comte de Chambord. Et lui, Cosmo, que fait-il d’autre quand il écrit que le « silence » du Comte de Chambord « peut laisser supposer que, compte tenu de l’environnement de l’époque, il pensait uniquement à ses cousins Orléans »
Le droit royal royal ne se construit pas sur des silences ou des « suppositions » sur les pensées des uns ou des autres.
Le droit qui s’applique est celui qui régit la dévolution de la Couronne depuis Hugues Capet: c’est la loi salique
C’est ce que le Comte de Chambord rappelait souvent à son entourage: « Le droit de succession monarchique en France, d’après la loi salique, se règle selon l’ordre de primogéniture. Je n’ai personnellement rien à dire dans cette question qui se résout d’elle-même. »
AUDOUIN
Cosmo
28 janvier 2014 @ 15:24
Audouin,
Si je prends la peine d’écrire « peut laisser supposer », ce n’est pas pour rien.
Nul ne connait les pensées du comte de Chambord. Nous n’avons que ses actes et les actes de ses contemporains, dont aucun ne permet de dire que l’option espagnole ait été à l’ordre du jour une seule fois.
Le drapeau blanc a fait capoter la tentative de restauration. Imaginer que les légitimistes de l’époque aient pensé au comte de Montizon comme héritier du comte de Chambord est de la plus haute fantaisie! Les tractations n’auraient même pas été envisagées.
Mais comme il vous plait de croire que les Français auraient applaudi avec coeur à la montée de princes espagnols sur le trône de France en 1883, je vous laisse à vos illusions.
Cosmo
AUDOUIN
29 janvier 2014 @ 12:06
« Option espagnole », « tractations », c’est un vocabulaire en usage sur les foirails aux bestiaux. Les lois qui régissent la succession au trône de France n’ont rien à voir avec le maquignonnage.
AUDOUIN
Cosmo
29 janvier 2014 @ 16:04
Audouin,
Depuis 1883, grâce à l’activisme de vos amis, la succession au trône de France est une foire d’empoigne.
Alors foire aux bestiaux ou foire d’empoigne, où est le problème, la Cour de France, des Valois aux Bourbons, ayant toujours été un bordel et un tripot, si l’on en croit les chroniqueurs ?
Cosmo
Sigismond
29 janvier 2014 @ 19:58
Cosmo,
La succession au trône de France est une foire d’empoigne « grâce à » l’activisme des orléanistes, en particulier du gourou de Martigues et de ses amis, qui fulminaient contre les royalistes fidèles au duc d’Anjou et de Madrid et leur revue « La Monarchie française », juste avant la Première Guerre mondiale.
Effectivement, Chambord fut un sphinx, et on ne peut que supposer ce qu’il pensait « in petto ». Je ne sais si des royalistes français prirent contact avec le comte de Montizon après Sedan. La biographie détaillée de ce Prince si méconnu est encore à écrire. Mais comme le dit Audouin, le droit royal ne se construit pas sur les suppositions des pensées d’Henri V, mais sur les lois fondamentales, si bien énoncées par le marquis de Torcy le 28 mars 1712 (avant qu’il ne cède à Bolingbroke).
Comme l’a écrit hier Gérard, la lecture de votre ouvrage « ne ferme la porte à aucune thèse puisque chaque lecteur est ensuite à même de forger son idée, avec tous les éléments recueillis, et notamment ceux nombreux qui figurent en annexe, sur la légitimité dynastique en France ». Je suis d’accord avec cette analyse, et je précise que je ne suis pas actionnaire de votre éditeur !
Reste que vous ne faites pas mystère de vos opinions, mais vous faites bien le distinguo entre les faits (minutieusement) exposés et vos propres commentaires. La lecture est donc à réserver à un public averti, doté d’un solide « bagage bourbonien » ;-)
Cosmo
30 janvier 2014 @ 09:29
Sigismond,
Je vous remercie pour votre commentaire sur mon ouvrage. Il clôt la bouche à ceux qui comme Naucratis, Audouin, Nemausus, Jul et autres qui le critiquent sans l’avoir lu.
Cosmo
jul
1 février 2014 @ 07:35
Eh ben voilà :) c’est bien ce que je pensais
de l’amertume…!
Sigismond
1 février 2014 @ 11:48
Cosmo,
Ce qui m’a décidé à lire votre livre, c’est quand vous avez dit être allé aux sources. Et aussi quand HRC a dit que vous citiez les héritiers de Michel de Bellomayre. Mais c’est aussi dans un esprit de réconciliation entre Bourbons et Orléans que j’ai voulu lire ce livre. Mais j’ai été bien naïf sur ce sujet-là, car vous en êtes encore ces jours-ci à parler de « mensonges, approximations et erreurs », de « fantasme », de « bouffons », de « bande d’individus », et même de « révisionnisme » !!! Et vos amis continuent, avec quelle condescendance, à parler de « royalistes dissidents » !
Tant pis pour la réconciliation : comme le dit très bien R-N, « on s’amusera donc encore plus lorsque Louis aura triomphé, et qu’on mettra les princes cités au placard ! »
AUDOUIN
1 février 2014 @ 15:26
@ cosmo
Je n’ai pas pu critiquer votre bouquin puisque je ne l’ai pas lu et que je n’ai pas l’intention de le lire. En revanche, ce que je critique et déplore, c’est cette logomachie partisane que vous répandez quotidiennement sur ce site depuis deux ans sans le moindre égard pour celles et ceux qui ne partagent pas vos idées et que vous n’hésitez pas à attaquer ad personam. Alors, je n’ai rien à attendre de ce que publie un homme qui est constamment dans l’invective, l’outrance et la caricature.
AUDOUIN
Cosmo
1 février 2014 @ 15:52
Jul,
Depuis quand assimilez-vous constatation et amertume ?
Vous pensez bien que je me fiche que vous ayez lu mon livre ou non. Plus de 65 millions de Français ne le liront pas. Cela ne fera donc aucune différence.
Sigismond a l’honnêteté intellectuelle de lire. Et je comprends parfaitement ses critiques.
Cosmo
Cosmo
1 février 2014 @ 15:58
Sigismond,
Je ne pense pas que vous confondiez un livre et la polémique sur un site qui en est la raison d’être.
En cette matière, les deux parties sont à égalité.
Cosmo
Cosmo
2 février 2014 @ 12:20
Audouin,
Je ne vous ai pas demandé de lire mon livre. Cela dit, ce refus m’étonne de votre part. Je vous croyais plus curieux.
Comme bien d’autres de vos amis, vous confondez la polémique sur un site, qui en est devenu la raison d’être, et un travail d’érudition.
Invectives, sarcasmes, exagérations, caricatures sont également partagés par les deux camps. J’y ai ma part, active et passive, et je m’en amuse.
Vous ne voulez tout de même pas que je prenne au sérieux certains raisonnements qui sont de la propagande pure et n’ont rien à voir avec l’analyse.
Tout ceci m’est d’autant plus facile que je n’éprouve aucun respect pour les princes qui jusqu’à présent ne se sont donnés que la peine de naître ni pour ceux qui défendent des points de vue qui défient l’intelligence et la raison.
Je ne crois absolument pas à la possibilité d’une restauration. Et si les princes en sont où ils sont aujourd’hui, c’est la faute de leurs ancêtres, à laquelle ils sont incapables de remédier. Je ne les défends donc pas en écrivant.
J’aurais aimé des échanges avec une analyse fine des évènements et non l’assertion de pseudo vérités ignorant l’Histoire.
L’analyse étant absente du débat par la faute de vos amis qui s’en tiennent à leur credo, sans jamais se poser de questions, il ne reste que l’échange musclé. Ou le retrait !
Cosmo
Quand je lis « duchesse douairière d’Anjou et de Ségovie », voire « reine douairière », à propos d’une dame divorcée, reniée et interdite de titre par son ex-mari, permettez-moi de rire !
Et quand on vante les sentiments pro-français des princes carlistes, au coeur si espagnol, selon leurs propres termes, permettez-moi de rire encore !
Quant à l’immutabilité des lois fondamentales, c’est un fantasme absolu, lesdites lois étant nées elles-mêmes d’un mouvement ! Seules les Tables de la Loi sont immuables, car soit données par Dieu, soit produits de la conscience universelle.
aubert
26 janvier 2014 @ 17:42
Demander l’avis du Pape quand on est le petit-fils de Louis XIV n’Est-ce pas un comble ?
Le grand Roi n’était-il pas très gallican ?
Les évêques français ne pouvaient, je crois, s’adresser directement au Saint-Père ?
En quoi le Saint-Père était-il un spécialiste des lois fondamentales du Royaume de France qui d’ailleurs à ses yeux et ceux de sa diplomatie ne comptait pas plus que la Très Catholique Espagne et l’Apostolique Autriche.
jul
26 janvier 2014 @ 10:59
Oh Sigismond ce serait magnifique !
Je suis enchanté comme vous de voir les armes de France bordées de gueules qui LEUR appartiennent
de voir les Ducs de Noto et de Castro aux côtes d’Anne d’Orléans.
Cela fait très plaisir de voir les Bourbons réunis
C’est ce qui fait leur force !
Ils ne forment qu’une seule maison : la Maison de France.
Je suis impressionné par le Duc de Castro.
il avait déjà laissé la première place au Duc d’Anjou lors des funérailles de son père.
Et quand on voit que le Duc d’Anjou est allé se recueillir sur la tombe du Comte de Paris et que le Duc de Vendôme a assisté aux funérailles de la Duchesse douairière d’Anjou, Duchesse de Segovie, je me dis qu’on a peut etre des raisons d’espérer pour l’avenir …? Qu’en pensez-vous ?
Livia
26 janvier 2014 @ 18:51
Bonjour Jul!
Il restera après à réconcilier les bretteurs de N et R alors là…est ce seulement envisageable? :)
jul
27 janvier 2014 @ 17:56
Oh ce serait super !
Gérard
26 janvier 2014 @ 22:44
Quand le roi concéda aux Médicis les armes de France il n’y renonça pas pour lui-même. Oui c’est une évidence mais elle échappe à certains.
On sait que les Bourbons Siciles se sont opposés aux prétentions françaises de Louis Alphonse mais qu’ils lui aient donné la place d’honneur à Santa Chiara comme aîné des Bourbons ne concerne pas la France.
jul
27 janvier 2014 @ 08:40
Comment nier l’évidence :) !
Les armes de France aux Médicis ?! mais vous plaisantez !! pas PLEINES mais CHARGEANT la SPHERE en chef !
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:41
Si Jul les armes plaines sans brisure, mais bien sûr s’ajoutant aux armes des Médicis.
jul
27 janvier 2014 @ 17:57
j’ajoutant aux armes= chargeant les armes
donc ce ne sont pas les armes de France
Charles
26 janvier 2014 @ 23:24
Oui Jul plus que jamais l’Esperance demeure!
Ce sont souvent les épouses de princes qui influencent leur mari et qui apportent sagesse dans une famille…
jul
27 janvier 2014 @ 08:51
Bonjour Charles
Je crois que lorsque le Duc d’Anjou est allé se recueillir sur la tombe du Comte de Paris, c’était avant de rencontrer son épouse. Mais je peux me tromper sur ce point.
Pour le reste, je comprends le message et mon regard se tourne vers la Duchesse de Vendôme ;)
Mais je suis toutefois persuadé que Jean d’Orléans est autrement disposé que son père au sujet des aînés des Bourbons et des Légitimistes.
Vous avez raison : plus que jamais l’Espérance demeure.
Il suffirait de peu : s’accepter mutuellement comme prétendant sur une partie des royalistes (ce qui est, à mon avis, déjà le cas dans les faits…), demander aux Capétiens de ne pas se dénigrer entre eux (ils sont très minoritaires à le faire…), ne pas faire de doublons de titres (il n’y a qu’un seul cas) et respecter les siècles d’histoire héraldique capétienne.
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:43
Autrement dit, Jul il faudrait que votre duc d’Anjou soit candidat au trône de France comme le duc de Bavière l’est au trône d’Angleterre… Vive le duc de Bavière !
jul
27 janvier 2014 @ 17:59
Gérard, il est ici question de la réconciliation des BOURBONS
et d’un trône qui n’existe plus…
Charles
27 janvier 2014 @ 19:08
Jul
J’espère que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu prendra conseil auprès de son épouse pour la succession au trône de France…
Quant au Comte de Paris, il est déjà reconnu comme étant le Chef de la Maison de France par toutes les branches de la Maison de Bourbon.
Donc inutile de faire un pacte de famille pour une réconciliation comme chez les Bourbon-des-Deux-Siciles.
Seul Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, auto-proclamé Duc d’Anjou, ne reconnait pas l’ainé des Orléans comme le Chef de la Maison de France.
silvia.2
29 janvier 2014 @ 19:25
Je pense que tous ces gens qui défendent ce qu’ils pensent connaître laissent ceux qui sont en place, en titre, régler leurs différents.
Marnie
26 janvier 2014 @ 11:36
J’avoue que, pourtant férue de familles royales et d’histoire, je ne comprends rien au problème car je ne connais pas les forces en présence…
aubert
26 janvier 2014 @ 12:53
Rassurez-vous Marnie, les seules forces en présence ne sont que des chimères.
Elles ne n’ont de consistance que dans le mesure où quelques benêts s’y accrochent.
Thierry LE HETE
26 janvier 2014 @ 11:58
Cette réconciliation ne découle que d’une logique de l’absence d’héritier mâle chez les ducs de Castro. En effet, il y a fort peu de chance que la duchesse de Castro puisse avoir encore des enfants. Quant au duc et à la duchesse de Noto, forts de 4 garçons, ils sont l’avenir de la dynastie des Deux-Siciles. Il semble, au vu des commentaires, que le rameau de Gabriel ait été écarté de cet accord. Aujourd’hui, la pérennité de cette branche ne repose que sur un enfant, c’est bien trop peu. Mais n’oublions pas que tout ceci n’est que pure fiction, les Bourbons ne sont pas plus prêts d’être restaurés à Naples qu’à Paris…
Jean Pierre
26 janvier 2014 @ 14:46
Juridiquement, cette réconciliation ne tient pas la route. Elle serait cassée par tout tribunal du fait qu’elle ne respecte pas le principe d’égalité homme/femme qui est un des fondement de tous les droits nationaux en Europe car dans la hiérarchie des normes il émane du droit européen. Pour Capri, ce n’est donc pas fini (quelle reprenne le flambeau des reines de Naples du Moyen Age) et les délices ne sont pas encore à Capoue.
C’est juste un gentleman agreement très bourbon. Et c’est déjà bien.
ML
26 janvier 2014 @ 22:34
Je doute qu’un tribunal tranche la dessus s’il s’agit simplement de désigner un chef de famille.
Gérard
26 janvier 2014 @ 22:52
Il est peu vraisemblable qu’un tribunal joue les faiseurs de rois. Juridiquement il botterait en touche et il aurait raison. Ce n’est pas un problème de droit civil.
Mary
28 janvier 2014 @ 00:33
Le texte italien ne parle que de la présidence de l’ordre constantinien de St-Georges,pas un mot sur la succession au trône des Deux-Siciles.
Un petit Belge
26 janvier 2014 @ 15:27
Sage décision. C’est ce qui se passera tôt ou tard chez les princes de Savoie. Le prince Venise n’ayant que deux filles, les deux branches de Savoie devront tôt ou tard s’entendre pour désigner le fils du prince Aymone comme héritier des princes de Savoie.
Gérard
26 janvier 2014 @ 22:55
Le cas est un peu différent : chez les Savoie les Aoste sont les héritiers en second et si les premiers héritiers manquent les seconds prennent la place comme ce fut la cas des Orléans par la mort sans héritier d’Henri V. Mais pour les Siciles il y a des héritiers avec la branche du prince Gabriel .
Gérard
26 janvier 2014 @ 22:49
Il me semble que la duchesse de Castro n’a que 42 ans ce qui pourrait lui laisser du temps pour avoir d’autres enfants.
José
26 janvier 2014 @ 12:48
Le prince Jean de France, duc de Vendôme et Dom Luis Alphonse de Borbón, dit duc d´Anjou, mantiennent de bonnes rélations personelles. Le problème sont ses partisans qui mantiennent toujours une guerre. Mais sans doute que il y a des questions graves autour des divergences françaises, comme le príncipe de la nationalité. Quand Dom Luis Alphone ira abandoner sa nationalité spagnole et rester seulement un prince français.
Gérard
26 janvier 2014 @ 23:00
Sans doute mais même avec des relations amicales on doit maintenir des principes. Et l’un de ces principes est qu’il faut tout sacrifier à son pays ce que les Orléans ont fait continûment et c’est pourquoi les Français s’en tiendraient là en cas de restauration monarchique et c’est pourquoi le fait et le droit dynastique se rejoindraient.
jul
27 janvier 2014 @ 08:56
« Dans le cas d’une restauration », « les Français s’en tiendraient là » aux Orléans donc.
Deux paris…dont le premier est très peu probable… :/
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:46
C’est en effet une autre affaire mais il est incontestable que cette division créée chez les royalistes il y a une trentaine d’années, même si les positions de vos amis Jul, je le dis comme je le pense et sans vouloir vous offenser, sont très minoritaires, affaiblissent, surtout lorsqu’elles sont accompagnées d’un dénigrement systématique à tout propos, la cause qu’on prétend servir.
jul
27 janvier 2014 @ 18:02
Quand la division était moins importante (au temps des aînés des Bourbons qui étaient en même temps Rois d’Espagne carlistes jusque dans les années 1930),
quand les Orléans étaient omniprésents au sujet de la succession française
ils n’ont quand même pas réussi à rétablir la royauté…
Il ne faudrait pas rendre responsables les aînés des Bourbons à moins de concéder leur importance parmi les royalistes ;)
Charles
26 janvier 2014 @ 14:49
Quelle bonheur de constater cette grande réunion de famille des princes de Bourbon des Deux-Siciles.
L’an passé l’octroi du titre de Duc de Capoue et l’assurance donnée par le Pape de la légitimation de Don Jaime du fait du mariage catholique de ses parents a permis aux deux branches de reprendre un dialogue.
Mais c’est l’absence d’héritier mâle chez le le Duc de Castro qui a été déterminant puisque le Chef de Maison voulait clarifier sa succession dynastique.
Il a étudié les différentes possibilités avant de trancher. La solution retenue paraît la moins mauvaise du fait de la situation actuelle des différentes branches de la Maison des Deux-Siciles qui ne peuvent plus être aujourd’hui écartées du fait de mariages inégaux alors que l’actuel Chef de Maison a fait un mariage bourgeois. Des lors pourquoi encore écarter les princes issus du prince Philippe de Bourbon des Deux-Siciles de la succession.
Le bons sens a aidé a prendre une décision. Encore une fois, si le Duc de Castro avait eu un fils, la situation serait autre aujourd’hui.
Ariane
26 janvier 2014 @ 18:45
En ce qui concerne les mariages inégaux, nous risquerions de ne plus avoir de chef de famille. D’un côté Calabre épouse Camilla Crociani, riche roturière italienne. Mais de l’autre, Noto fait encore plus fort en épousant en 2001, après 8 ans de vie commune et un fils du même âge… la fille des métayers de ses parents. Donc mieux vaut se réjouir qu’ils aient fait tous deux des mariages d’amour et ne pas trop creuser le sujet.
Quant aux lois européennes sur l’egalité femmes hommes, si seulement elles étaient d’application systématique, Je me verrais très bien sujette de la reine Elena, femme sérieuse et digne s’il en est!
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:50
La duchesse de Noto est cependant petite-fille d’un duc ce me semble. Le principal problème ne venait pas de mariages inégaux dans cette succession bien entendu mais de la renonciation au trône des Deux-Siciles par le fameux acte de Cannes.
Gérard
27 janvier 2014 @ 23:19
Arrière petite-fille d’un duc et fille d’un puissant homme d’affaires.
COLETTE C.
26 janvier 2014 @ 16:50
Pour les petites duchesses, on voit déjà l’influence vestimentaire de leur maman.
Sigismond
26 janvier 2014 @ 19:09
La descendance du prince Philippe n’est pas dynaste car son fils le prince Gaëtan ne s’était marié que civilement (d’après ce qu’a déclaré son fils aîné, Adrian de Bourbon) avec Olivia Yarrow (même si elle s’était convertie au catholicisme).
Nemausus
26 janvier 2014 @ 20:27
Bien entendu les orléanistes de mauvaise foi essaient de minimiser cette réconciliation en arguant de l’absence de mâle dans la branche cadette de Castro. Et pourtant il existe d’autres princes cadets des Deux-Siciles qui auraient pu reprendre le flambeau si le Duc de Castro l’avait voulu.
Les 2 chefs de branches ont tout simplement voulu se réconcilier, bien conscient qu’une restauration d’un trône des Deux-Siciles est illusoire. Ils ont décidé d’agir ensemble pour le maintien des souvenirs historiques de leur dynastie.
En France, cela est impossible à cause de la jalousie maladive des Orléans qui considèrent la France comme leur propriété personnelle, s’illusionnant encore sur leurs hypothétiques chances d’usurper encore une fois le trône de France.
Le duc d’Anjou leur a t-il jamais fait de l’ombre, a t-il jamais essayé de les dénigrer, d’empêcher qu’ils soient invités à une manifestation, de les trainer en justice pour les empêcher de porter un titre et des armoiries, de publier des manifestes provocateurs quand le même cousin indigne donne son propre titre à un cadet friand de costume d’opérette ? Non pas lui mais les Orléans eux ont essayé et essaient encore, en vain d’ailleurs, le duc d’Anjou se souciant comme d’une guigne de ce que pensent ses cousins cadets.
Et les orléanistes ont l’outrecuidance de dire que le duc d’Anjou doit faire le premier pas. Mais il l’a fait lui et en retour la réponse a été un procès, perdu par le commanditaire, et par des tentatives des Orléans pour l’exclure du paysage français. Alors la morale, que les orléanistes, imbus par la reconnaissance de leurs pairs, se l’appliquent à eux même !
Certainement que les princes des Deux-Siciles n’en sont jamais arrivés à un tel degré de haine de la part de la branche cadette de Castro à l’égard de la branche aînée de Calabre d’où cette possible réconciliation. Cela est impossible avec la famille d’Orléans, déjà engluée dans ses propres haines internes…. peut être qu’avec Jean, éventuellement et à condition qu’il se débarrasse de ceux qui ont intérêt à maintenir leur prince dans leur fumée d’espérance d’une prochaine accession au trône !
Corsica
27 janvier 2014 @ 11:22
La France n’appartient à aucune famille, elle appartient aux Français .
Luise
27 janvier 2014 @ 12:30
Oui.
Gérard
28 janvier 2014 @ 16:09
Assurément.
Gérard
27 janvier 2014 @ 11:55
Je ne vois pas de quel pas vous voulez parler de la part de votre duc d’Anjou après lequel il aurait eu à supporter un procès en retour.
Pour qu’il y ait une réconciliation il faudrait certainement que le prince Louis fasse un tri parmi ses prétendus amis à moins que ceux-ci par une conversion subite n’acquièrent un supplément d’âme.
Nemausus
27 janvier 2014 @ 21:05
votre mémoire sélective est votre problème, non le mien.
Et la réconciliation est d’autant plus impossible avec les Orléans que leurs partisans considèrent que le duc d’Anjou doit s’effacer devant les prétentions de ses cousins cadets …. et pourquoi pas l’inverse !….
c’est très loin d’être le principe de réconciliation réalisé entre les Bourbons des Deux-Siciles qui se sont reconnus égaux ! et donc que les renonciations de l’ancêtre de l’infant Charles duc de Calabre sont nulles et non avenues !
mais ça c’est beaucoup trop compliqué à comprendre pour l’esprit obtus des orléanistes englués dans les mensonges historiques et interprétations farfelues depuis 1883 et confortées par une analyse qui l’est tout autant dans le dernier opuscule à la gloire des Orléans !
D’ailleurs cette réconciliation doit bien embêter les Orléans alors que feu Henri d’Orléans refusait de reconnaître les prétentions de son gendre l’infant Charles …. un pavé de reconnaissance mutuelle de 2 prétendants jeter dans la toute petite mare d’Henri junior !
Gérard
28 janvier 2014 @ 15:16
Nemausus,
Je ne réponds à votre diatribe qui n’apporte que son lot habituel d’injures et de sophismes mais sur le dernier point la querelle sicilienne ne concerne pas la Maison de France qui, comme la majorité des maisons royales, s’en tenait évidemment à l’acte de Cannes. Si l’acte de Naples abroge l’acte de Cannes et si les actuels héritiers du duc de Castro y souscrivent on voit mal pourquoi le prince serait plus royaliste que le roi de Sicile. Cependant il n’y a pas dans cet acte de renonciation d’un côté ou de l’autre et c’est bien pour l’heure une réconciliation familiale que personne ne peut blâmer.
Cosmo
30 janvier 2014 @ 12:35
Cher Gérard,
Les Orléans n’ont pas plus que les Bourbons la possibilité de refaire l’Histoire. Ils ne peuvent pas déclarer nulle la renonciation de Philippe V et le Traité d’Utrecht. Ils ne peuvent pas non plus nier ce qui s’est passé en 1872 et en 1873.
Comme les Bourbons, ils sont liés par l’Histoire. Il n’y a pas de geste de réconciliation à faire quand il n’y a plus brouille, car ce geste a été fait en 1873 et la brouille éteinte par la volonté du comte de Chambord et du comte de Paris, faisant suite à des années d’atermoiement entre les deux branches de la famille.
Le comte de Chambord n’a-t-il pas lui-même déclaré, il n’y a plus qu’une Famille de France après l’entrevue de 1873 ?
Il faut être aussi borné que certains pour penser et dire le contraire.
Très amicalement
Cosmo
Sigismond
29 janvier 2014 @ 13:27
Vous avez bien raison, Nemausus. Les orléanistes ne peuvent même pas se résoudre à un bel acte de reconnaissance mutuelle des titres portés (sans aucune renonciation ni d’une part, ni de l’autre), comme les princes des Deux-Siciles en ont montré l’exemple. Leur aigreur à l’encontre du duc d’Anjou est telle, qu’ils en sont encore à parler de « lubies » et de « fantasme », et même de « division créée chez les royalistes il y a une trentaine d’années » (alors que les aînés des Bourbons n’ont jamais cessé d’avoir des fidèles depuis 1883).
Cosmo
30 janvier 2014 @ 12:43
Sigismond,
Entre 1883 et 1970, les fidèles étaient bien maigres. A peine quelques-uns en 1883, quelques dizaines en 1884 et tout au plus quelques centaines après.
Le mouvement néo-légitimiste doit tout au duc de Bauffremont et au baron Pinoteau et rien à l’Histoire. Ils furent d’extraordinaires communiquant réussissant à faire passer mensonges, approximations et erreurs pour vérité.
Mais libre à eux, à vous et à vos amis de les croire et de les suivre !
Cela ne change rien car nous sommes en république et je peux vous assurer que la fréquentation de ce site m’a convaincu du bienfait de notre régime actuel, même si nos dirigeants, et leurs amis, s’inspirent beaucoup trop du modèle versaillais, à mon goût.
Cosmo
Sigismond
1 février 2014 @ 11:15
Cosmo,
D’accord avec vous pour dire que nos dirigeants, et leurs amis, s’inspirent beaucoup trop du modèle versaillais (non pas que ce soit un mauvais modèle, mais le seul qui puisse l’incarner est bien évidemment le duc d’Anjou). Mais M. Hollande est en train de changer cela, puisqu’il a rendu le fort de Brégançon aux Français, et qu’il ne veut plus de première dame à l’Élysée. ENFIN du bon sens sur ce sujet-là, car nous élisons une personne, pas un couple ! Nous n’avons que faire des conjoints de nos président(e)s. Sous la monarchie, la Reine incarnait l’État et la Couronne au même titre que le Roi. Et Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie, dans les années 90 et 2000, nous en avait donné un magnifique exemple. Sous la République à l’inverse, on élit un(e) candidat(e), pas son conjoint !
Les mensonges, les approximations et les erreurs, ce sont les discours orléanistes, qui voudraient nous faire croire qu’un duc et un baron ont sorti les Bourbons de leur chapeau d’un coup de baguette magique ! Le duc d’Anjou doit tout à l’histoire, il est l’aîné des Capétiens, comme l’étaient Louis XIV et Louis XVIII.
Cosmo
1 février 2014 @ 16:25
Sigismond,
Ne mêlons pas la politique à nos échanges !
La vie d’Emmanuella de Dampierre, votre duchesse, voire reine douairière, vénérée semblait plus s’inspirer de la vie des maîtresses royales que des reines. On n’a jamais connu d’amants à une reine de France. Et une reine de France n’a jamais divorcé.
Sans le duc et le baron, Louis de Bourbon ne serait personne nulle part. Sa position d’aîné des Bourbons n’est contestée par personne mais n’a de valeur dynastique qu’aux yeux de quelques-uns et n’impressionne pas beaucoup ses cousins espagnols, napolitains ou parmesans. Et de l’aveu de feu le duc de Ségovie, et de son épouse divorcée, c’est lors d’un voyage en train qu’il a appris l’existence de ses droits éventuels. C’est à croire que l’aîné des Bourbons à l’époque n’était pas vraiment préoccupé par sa position dynastique en France et que seul le hasard, ou la Divine Providence, mit en sa présence le bon apôtre de la révélation. A chacun son Chemin de Damas !
De princes carlistes, au coeur et à l’âme bien espagnols, en prétendant oublieux, la liste des intermittence est longue.
Vous pouvez chercher et tourner les choses comme vous voulez, 1883 n’a pas vu un mouvement se lever en faveur des princes espagnols. Il ne s’est pas plus levé ensuite car il n’y avait aucune raison pour qu’il se lève.
Nous sommes aujourd’hui dans l’anecdote. Louis de Bourbon vient vous dire un petit bonjour, distiller un discours convenu écrit par un autre et s’en va. On ne peut pas dire qu’il soit empressé auprès du peuple sur lequel il est censé régner. La France lui ferait-elle peur ?
Les Orléans ont au moins assuré une présence en France. Il n’y a jamais eu chez eux l’ambiguïté de la double appartenance et ont affirmé leur droit dès 1883. Cela ne veut pas dire qu’ils auraient plus de chance lors d’une restauration car les Français ne veulent plus de la monarchie.
Cosmo
Anne-Cécile
26 janvier 2014 @ 20:33
Et pourquoi une de ses filles ne pourrait-elle pas succèder à son Papa?
Que les Italiennes se révoltent contre la prédominance mâle! chez elles, chez les Savoie, et chez les Bourbons! :)))
Ou alors que ces petits coqs ne règnent que sur leurs congénères poilus.
Jean Pierre
27 janvier 2014 @ 14:05
Très bonne remarque et j’espère qu’elles le feront.
Naples a compté deux reines Jeanne au Moyen Age.
Les Bourbon tirent leurs droits sur Parme d’une femme la dernière duchesse épouse de Philippe V.
Et qui se souvient de la comtesse lombarde Mathilde l’hôtesse de Canossa.
Y en a marre de ces machos ridicules !
Philibert
29 janvier 2014 @ 21:43
« ces petits coqs ne règnent que sur leurs congénères poilus » : pouvez-vous me dire à quelle race de poules vous vouliez faire allusion quand vous avez écrit cette phrase ?
JAY
27 janvier 2014 @ 13:24
si la Duchesse de CASTRO avait un fils (encore temps?) cela changerait il les accords signés??
Gérard
27 janvier 2014 @ 23:21
À 42 ans on voit mal pourquoi elle ne pourrait plus avoir d’enfant.
AUDOUIN
28 janvier 2014 @ 15:28
C’est écrit dans le texte: le duc et la duchesse de Castro s’en remettent à la Divine Providence!
Euthyme
29 janvier 2014 @ 15:51
Ceci dit, il ne faut pas se limiter à la Divine Providence pour avoir un enfant.
Charles
27 janvier 2014 @ 15:13
Même si cet accord sous forme de réconciliation familiale concerne uniquement l’Ordre familial, il sous entend la succession de la Maison des Deux-Siciles.
Il semblerait bien que le Duc de Castro ait tranché définitivement sa succession avec l’accord des princes de sa Maison.
S’il arrivait malheur aujourd’hui au Duc de Castro, l’héritier dynastique serait le Duc de Calabre et ensuite le Duc de Noto puis le Duc de Capoue et enfin ses frères cadets.
J’ai une pensée pour l’infant Carlos, Duc de Calabre et pour son épouse dévouée la princesse Anne de France.
José
27 janvier 2014 @ 15:16
Pour moi la meilleur solution en France et en Espagne, serait un accord de famille, reconnaissant à Louis Alphonse la qualification princière (prince de Bourbon, Altesse Royale), le titre de courtoisie de duc d´Anjou et aussi le titre d´Aîné (Primogenito) de la Maison de Bourbon. D´autre part le prince Louis reconnaissait à Henri d´Orleans, comte de Paris, comme chef de la Maison de France, c´est-à-dire les Orleans sont vraimment la Maison Royale de France.
Il convient que ce titre d´Ainé de la Maison de Bourbon soit aussi reconnu par le Roi d´Espagne, le Duc de Parme et les Ducs de Castro et de Noto.
Une autre consideration. Il faut lire le texte de l´Accord entre les Ducs de Castro et de Noto. Un três beau document, d´un contenu religieux. Il y a eu une reconciliation familiale, pas un accord dynastique. Une solution aux problèmes dynastique est laissé à la provindence divine.
Pour moi, aprés le Duc de Castro, sont dans la ligne de succession le prince Antoine (84 ans) et son fils, le prince François (Francesco) (53 ans). Ceci est marié avec la comtesse Alexandra de Schonborn-Wiesentheid (le premier mariage de la comtesse Alexandra avec un aritocrate portugais a été reconnu nul par l´Eglise, et ainsi elle a pu faire un mariage religieux avec le prince François). Ils ont deux enfants: le prince Antoine (10 ans) et la princesse Dorothée (8 ans). Les princes Antoine et François étaient absent de la cerimonie d´accord et même de la beatification… Pourquoi?
Gérard
27 janvier 2014 @ 17:41
Intéressante réflexion, empreinte de sagesse et pertinente, de José, et qui nous rappelle opportunément que le jeune prince Antoine est bien dynaste. Il n’est pas douteux non plus que deux cardinaux patrons pour un seul et même ordre ce ne pouvait être qu’une solution transitoire aux yeux de Rome et on peut penser effectivement qu’une réconciliation ça doit commencer dans les familles. Il a fallu certainement, au cours de toute l’année écoulée, beaucoup de savoir-faire, beaucoup de bonne volonté, un esprit chrétien et l’art très italien du compromis pour résoudre les difficultés les plus visibles sans que personne ne perde la face.
Euthyme
28 janvier 2014 @ 14:18
Le problème dans votre solution, c’est qu’elle ne tient pas compte du fait que le prince Louis de Bourbon appartient à la maison royale de France et qu’il en est même l’ainé. Il n’est donc pas possible de reconnaître à Henri d’Orléans un quelconque rôle de chef de maison si ce n’est celui de chef de la maison d’Orléans, branche cadette de la dynastie historique des rois de France.
Cosmo
28 janvier 2014 @ 15:33
José,
Votre remarque est celle du bon sens. Cela seul permettrait une éventuelle restauration en France. Je n’y crois pas personnellement mais cette action conjuguée permettrait de mieux défendre la mémoire de la France monarchique.
Louis de Bourbon est hélas conseillé par quelques individus dont la haine de la Révolution française et de la Maison d’Orléans fera toujours obstacle à toute tentative de ce genre. Ces gens-là trouvent leur raison d’être dans cette haine, à croire que leurs ancêtres ont tous été guillotinés en 1793.
Cordialement
Cosmo
Michael
29 janvier 2014 @ 09:31
non Cosmo, je pense plus tôt que les ancêtres de ces gens là ont été plus tôt d’ardents révolutionnaires. Leurs descendants en portent tellement la culpabalité qu’ils en font trop aujourd’hui. En tant que généalogiste, je peux t’affirmer que ce genre de scénario est très courant. la psychanalyse pourrait apporter une réponse.
Cosmo
29 janvier 2014 @ 11:57
Cher Michael,
Les néo-légitimistes en s’accrochant ainsi à de fausses idées cherchent en fait à se donner l’illusion de faire partie de l’élite aristocratique.
Je pense, comme vous, que les ancêtres de la quasi-totalité d’entre eux, n’auraient même pas été admis à lacer les souliers du roi. Ils auraient peut-être été admis à se contenter des restes des repas royaux qu’ils auraient mangés à l’extérieur du palais.
Il est même possible que certains de leurs ancêtres aient manié piques et fourches durant la Révolution, voire conspué Marie-Antoinette sur le chariot de l’ignominie.
Mais aujourd’hui, cela fait bien de se dire « légitimiste » et de crier au scandale quand le descendant du « régicide » assiste à une messe. Du moins, le pensent-ils, ces bons apôtres des « Lois Fondamentales du Royaume », à la sauce espagnole !
Amicalement
Cosmo
Gérard
30 janvier 2014 @ 14:25
Cher Cosmo,
C’est infiniment drôle ce que vous écrivez.Nous avions déjà parmi nos interlocuteurs des grands juges de France. Vont-ils devenir des rois d’armes ?
Cosmo
30 janvier 2014 @ 21:46
Cher Gérard,
Je vois bien comme dans « Les Visiteurs » les ancêtres de nos chers néo-légitimistes se contenter de l’os de gigot jeté parterre et encore dire merci.
Je me demande si en fait de rois d’armes, nous n’avons tout simplement pas à faire à des bouffons, si présents dans l’entourage des rois.
Amicalement
Cosmo