La princesse Friederike, Wilhelmine, Amalie, Viktoria de Prusse voit le jour au Neues Palais de Potsdam le 12 avril 1866. Elle est le cinquième enfant du futur empereur Frederic III et de la princesse Victoria de Grande-Bretagne, fille de la reine Victoria. La princesse sera appelée par son dernier prénom Viktoria tout au long de sa vie. Elle est la quatrième génération de « Victoria » après la duchesse de Kent, la reine Victoria et l’impératrice Victoria d’Allemagne.
Elle est baptisée à Potsdam le 24 mai 1866, date anniversaire de sa grand-mère maternelle et veille du départ de son père pour le front en cette période du conflit entre la Prusse et l’Autriche. Elle est portée sur les fonts baptismaux par son grand-père l’empereur d’Allemagne et par la comtesse de Flandre, née princesse Marie de Hohenzollern.
Viktoria est appelée par son entourage « Moretta ». Sa naissance coïncide avec une période délicate pour sa mère la future impératrice Victoria. En effet, le mari de sa sœur la princesse Alice, le grand-duc Louis de Hesse et du Rhin a pris part au conflit austro-prussien mais dans le camp de l’Autriche.
A cela s’ajoute le décès de son fils le prince Sigismund des suites d’une méningite quelques semaines après la naissance de Moretta. La princesse est très proche de ses soeurs Charlotte (qui épousera le duc Bernard III de Saxe-Meiningen), Sophie (qui épousera le roi Constantin I de Grèce) et Margrete (qui épousera le landgrave de Hesse). A l’inverse de son frère le futur empereur Guillaume II, Viktoria est très anglophile en raison de l’éducation dispensée par sa mère.
Elle reçoit une éducation classique pour une princesse dans ces années-là. Elle suit des cours avec des professeurs particuliers et est prise en charge par des gouvernantes dont Madame Hobbs qui dispense une éducation en anglais.
Le protocole est très strict à la Cour de Prusse. Sa grand-mère Auguste de Prusse le lui rappelle à la première occasion, surtout lorsque la petite princesse a l’idée de courir dans les longs couloirs du palais.
Lorsqu’elle a 14 ans, un nouveau deuil frappe la famille avec le décès de son frère cadet le prince Waldemar des suites de la diphtérie en 1879.
Devenue jeune femme, elle tombe amoureuse du prince Alexandre de Battenberg, fils du prince Alexandre de Hesse, qui est prince de Bulgarie, qu’elle rencontre en 1883 lorsque celui-ci est en visite à la Cour de Prusse. Le sentiment amoureux est réciproque et le prince Alexandre entame une correspondance avec Viktoria, lui envoyant des cadeaux et des bijoux. Ils décident de se fiancer mais les jeunes gens se heurtent alors à une sérieuse opposition familiale. Les grands-parents paternels, son frère le futur empereur Guillaume et le chancelier Otto von Bismarck s’y opposent fermement. De l’autre côté, la reine Victoria et la future impératrice Victoria soutiennent Moretta. Le père de la princesse est quant à lui partagé entre la raison d’Etat et son sentiment de père.
La reine Victoria apprécie beaucoup le prince Alexandre de Battenberg dit « Sandro ». Son père le prince Alexandre de Hesse avait contracté une union morganatique avec la comtesse polonaise Julie von Haucke, devenant prince de Battenberg. Les frères de Sandro, Louis et Henry épousèrent la princesse Victoria de Hesse (petite-fille de la reine Victoria) et la princesse Béatrice (fille de la reine Victoria). Au problème du rang du prince, considéré comme moindre pour une princesse de Prusse, s’ajoute le fait que le chancelier von Bismarck craint de froisser la Russie avec qui la Bulgarie entretient des relations plus que tendues.
Viktoria et Alexandre doivent renoncer à leur projet matrimonial qui soulève trop d’oppositions. Dans ses mémoires, Viktoria écrit : « Mon mariage était interdit solennellement parce que il était considéré comme allant à l’encontre des intérêts allemands. Tôt dans la vie, j’avais appris qu’une princesse royale devait être préparée à tout sacrifier pour son pays. » Le prince de Battenberg perdit son trône bulgare en 1886 et se maria en 1889 avec la chanteuse lyrique Johanna Loisinger avec qui il eut deux enfants.
Le 9 mars 1888, son grand-père paternel l’empereur Guillaume I décède. Son père devient l’empereur Frederic III mais le monarque est déjà gravement malade. Il décède 3 mois plus tard causant un chagrin immense à sa veuve l’impératrice Victoria. Le 27 octobre 1889, sa soeur la princesse Sophie dont elle est si proche se marie à Athènes avec le futur roi Constantin de Grèce.
De chagrin d’avoir dû renoncer à son amour, Viktoria de Prusse sombre dans la dépression. Elle refuse de manger et menace à certains moments de se suicider. Sa mère se décide alors à lui trouver un mari « convenable ». Parmi les candidats envisagés : le prince Charles de Suède fils du roi Oscar II, le grand-duc Alexander Michailovich, le prince héritier Carlos de Portugal,… mais rien ne se concrétisa.
Moretta dévastée, écrit « Je ne me marierai jamais…Personne ne voudra de moi. Rien que des contrariétés dans ma vie. Je suis trop laide, voilà la raison ».
Son frère le nouvel empereur l’informe que pour des raisons d’Etat, elle doit envisager un mariage avec le prince Adolf de Schaumbourg-Lippe. On ne voit pas bien quelle raison d’Etat aurait pu être invoquée pour une union avec le quatrième fils du prince de Schaumbourg-Lippe. L’empereur souhaitait surtout que sa sœur finisse par se marier. Dans ses mémoires, Viktoria parle de « coup de foudre » lorsqu’elle vit son futur mari. Sa mère l’impératrice douairière n’était quant à elle pas sous le charme et continua encore à voir si d’autres prétendants se manifestaient. Au cours de l’été 1890, la princesse rencontre le prince héritier Ernst de Hohenlohe-Langenburg mais rien ne se passa.
Viktoria épouse finalement le 19 novembre 1890 à Berlin le prince Adolf de Schaumbourg-Lippe de 7 ans son aîné. Il est le dernier fils du prince Adolf I de Schaumbourg-Lippe et de la princesse Hermine de Waldeck-Pyrmont.
A l’ occasion de son mariage, la princesse reçut de la part de sa mère un magnifique diadème de saphirs, perles et diamants et une parure complète (bracelet, broche et boucles d’oreilles). Elle porta ces bijoux lors du bal donné par son frère l’empereur à l’opéra la veille du mariage. La famille de son époux lui fit cadeau d’une rivière de diamants tandis que son époux perpétuant une tradition familiale lui remit un grand diamant solitaire.
Lors de la cérémonie civile, la princesse Viktoria hésita au moment de mettre sa signature. Un ministre lui souffla à l’oreille « Votre Altesse royale, vous devez signer princesse de Schaumburg-Lippe à présent.. ». Viktoria était altesse royale de naissance mais son époux bien que fils d’un prince régnant n’était qu’altesse sérénissime. Plus de 60 membres de familles royales et princières européennes assistent aux noces. Son époux avait la réputation d’être une personne peu commode, sédentaire et très casanier. A la fin des cérémonies de mariage, un comte allemand fit amèrement cette remarque « Je pense que dans ce couple l’un ne s’accordera pas avec l’autre et ce mariage ne sera jamais heureux ».
Leur lune de miel les conduit tout d’abord en Italie où le roi Umberto et la reine Margherita leur réservent un accueil très chaleureux au Palais du Quirinal. A Naples, ils embarquent en direction du Caire. L’épouse du Pacha offrit à Viktoria un bracelet égyptien serti de turquoises et diamants qui lui appartenait et que la princesse porta jusqu’à la fin de sa vie. Au Caire, les jeunes mariés croisent le roi Gustav et la reine Victoria de Suède avec qui ils effectuent plusieurs excursions en bateau sur le Nil. Après un bref séjour à Athènes où Viktoria retrouve sa sœur la future reine Sophie de Grèce, le couple part en direction de Constantinople où le sultan Abdul Hamid donne un dîner officiel en leur honneur à Yildiz Kiosk. Bien que parlant couramment l’anglais et le français, le sultan se sert d’un interprète car il ne lui était pas possible d’un point de vue du protocole d’adresser directement la parole à son invitée.
Au cours du voyage, la princesse fait une fausse couche. Le couple n’aura jamais d’enfant. Au début de leur union, ils vivent à Bonn au Palais Schaumbourg. Le prince Adolf retourne à ses devoirs militaires. Ses longues absences pèsent à Viktoria qui tente malgré tout de sauver les apparences et mène une existence paisible au palais. La fortune de son mari lui permet en outre de mener une vie très aisée : elle joue au tennis, fait de l’équitation,…
Elle reçoit régulièrement la visite de sa mère, de son frère l’empereur et de sa famille anglais. La reine Emma des Pays-Bas est cousine du prince Adolf. Viktoria a tissé avec elle de solides liens d’amitié et se rend régulièrement aux Pays-Bas.
Sa sœur Margrete épouse en 1893 le prince Frederik Charles de Hesse-Cassel.
Le 20 mars 1895, le prince Woldemar de Lippe décède sans enfant. Son frère Alexandre lui succède sur le trône de la principauté mais handicapé mental, le prince Adolf est nommé pour assurer la régence. De 1895 à 1897, le prince Adolf et la princesse Viktoria s’installent à Detmold, capitale de la principauté de Lippe. En 1897, le prince Adolf est en effet remplacé dans la régence par le comte Ernst de Lippe-Biesterfeld.
Moretta faisait aussi de longs séjours auprès de sa mère l’impératrice douairière Victoria qui avait construit le palais de Friedrichshof près de Francfort grâce au legs de 5 millions de francs reçu de la duchesse de Galliera.
Viktoria se rendait aussi régulièrement auprès de sa grand-mère la reine Victoria à Balmoral. C’est au cours de l’un de ses séjours en 1899 que Viktoria apprend que sa mère est gravement malade. Le 22 janvier 1901, la reine Victoria décède. Les derniers mois de sa vie, elle s’était beaucoup inquiétée pour sa fille Victoria qui décède à son tour 7 mois plus tard. Deux disparitions successives qui lui causeront beaucoup de chagrin.
Au cours de la Première Guerre Mondiale, la princesse Viktoria réside en Allemagne où son frère est empereur. Elle organise des hôpitaux pour les blessés.
Le 9 juillet 1916, elle perd son époux qui décède à Bonn. Viktoria écrit dans ses mémoires qu’elle se sent désormais très seule malgré l’affection de ses proches. Après la guerre et la chute de l’empire qui a entraîné l’exil aux Pays-Bas de son frère aîné l’empereur Guillaume II, la princesse Viktoria essaye de renouer des liens familiaux avec son cousin le roi George V d’Angleterre. Mais la guerre a longtemps séparé les familles et entretenir des liens même strictement familiaux avec des cousins allemands n’est pas envisageable. Ce fut également le cas pour Albert I, roi des Belges avec sa soeur la princesse Joséphine devenue princesse de Sigmaringen par mariage.
Ce refus de l’accueillir sur le territoire britannique mettra un terme aux relations familiales avec la Cour d’Angleterre.
La princesse âgée de 61 ans, crée le scandale et s’attire l’opposition familiale lorsqu’elle décide en 1927 de se remarier avec Alexander Zoubkov de 35 ans son cadet, né à Ivanovo-Woznessensk en Russie. L’union est célébrée le 21 novembre 1927 à Berlin. Dans son livre « Mémoires d’exil », Frédéric Mitterrand écrit : » Victoria a toujours rêvé d’ un homme protecteur et gentil, auprès de qui elle passerait une existence simple et discrète. Au soir de sa vie, parce qu’elle n’a jamais désespéré, Victoria espère toujours rencontrer son héros idéal, porteur d’une histoire et d’ un romanesque qui la feraient rêver. A l’ âge de soixante ans, elle commence à mener une existence inattendue pour une princesse Hohenzollern. Elle sort dans des thés-dansants sans chaperon, se lie avec des inconnus, donne des dîners dans son immense palais ou elle n’invite personne de sa famille. C’ est ainsi qu’elle fait la connaissance d’un jeune homme de trente ans son cadet, Alexandre Zoubkov, qui se présente comme un aristocrate russe ayant combattu héroïquement avec les armées blanches et que l’échec de la contre-révolution a contraint à émigrer. Zoubkov est grand avec un beau visage mélancolique et les cheveux plaqués en arrière, il s’habille et se parfume avec raffinement. Il parle le russe, l’allemand et le français, a d’excellentes manières. Il aime sortir, danser avec l’éclat et l’ entrain d’ un autre Rudolph Valentino. Victoria bientôt ne quitte plus ce charmant compagnon qui se montre si passionnant et empressé. Et à la stupéfaction horrifiée de la famille Hohenzollern, mais à la grande satisfaction des journaux populaires, Victoria annonce son prochain mariage avec Zoubkov. »
Aucun membre de sa famille n’était pas présent au mariage civil, ni a son mariage selon le rite de l’église orthodoxe grecque. Sa famille choquée, a en effet décidé de rompre toutes les relations. Lors de son mariage religieux, Viktoria portait le voile que sa mère portait aussi a son mariage.
Les Hohenzollern avaient pour tradition de ne jamais prendre en photo la cérémonie du mariage mais seulement la mariée seule avec sa robe et son bouquet. Le premier couple qui a mit fin à cette tradition est le prince Heinrich, frère de Viktoria et son épouse la princesse Irène de Hesse-Darmstadt en 1888.Lors de son premier mariage, Viktoria respecta cette tradition familiale. Lors de son remariage, elle se laisse fièrement photographier au bras de son époux. Elle déclare à la presse qu’elle vient de changer son titre de princesse contre celui de femme heureuse. Toutefois, Viktoria de Prusse ne tarde pas à déchanter. Son époux est très dépensier et accumule les dettes auxquelles elle ne peut faire face car sa fortune a déjà subi les affres de la guerre.
» Le véritable parcours de Zoubkov s’avère moins reluisant que ce qu’il a fait croire à Victoria. S’il est bien russe d’origine, il n’a jamais appartenu à l’aristocratie et ne peut justifier d’aucun état de service dans les armées « blanches ». En fait, Zoubkov est un joueur de casino qui a déjà fait de la prison à plusieurs reprises pour tricherie, que la justice poursuit pour escroquerie , et que les huissiers traquent pour dettes impayées. Zoubkhov n’est qu’un gigolo de la plus belle eau ..et qui a décroché le gros lot en épousant Victoria. » relate Frédéric Mitterrand dans « Mémoires d’exil ».
Après deux ans de mariage , Alexandre (Sasha) a dilapidé toute la fortune de Viktoria qui s’élevait à plus de 2 millions de dollars.
La princesse est contrainte de mettre en vente aux enchères le Palais Schaumbourg de Bonn (qui deviendra après la Deuxième Guerre Mondiale la résidence du Chancelier allemand) qu’avait acheté en son temps son mari le prince Adolf. Acculée de dettes, la fille de l’empereur Frederic III doit se résoudre à s’établir dans un petit appartement meublé de la banlieue de Bonn où elle vit avec une domestique fidèle. Toutes ces ventes ne lui permettent toutefois que d’éponger un tiers de ses nombreuses dettes. Elle se décide alors à écrire ses mémoires dans le but de gagner un peu d’argent supplémentaire.
Elle prend alors la décision de divorcer d’avec Alexander Zoubkov qui a été entre temps expulsé d’Allemagne.
Le 6 novembre 1929, elle entre en urgence à l’hôpital souffrant de forte fièvre. Sa chère et fidèle soeur Margrete, landgravine de Hesse ne fut pas autorisée à se rendre à son chevet pendant les dernières heures de sa vie. Moretta meurt le 13 novembre 1929 après de graves complications. Les médecins déclarent alors qu’elle n’a pas voulu lutter contre sa maladie en comprenant qu’elle n’avait plus rien à attendre de sa vie. Au moment de son décès, son divorce n’avait pas encore été prononcé.
Les seuls membres de sa famille à assister à ses funérailles sont sa sœur Margrete et sa belle-sœur Irene. Son frère le dernier empereur d’Allemagne qui vit en exil aux Pays-Bas a fait envoyer une couronne de fleurs.
Zoubkov lui survécu 7 ans. Il continua d’exploiter jusqu’au bout son mariage avec la princesse. Il travailla à Luxembourg comme serveur dans un établissement où il était indiqué que l’on pouvait se faire servir par le beau-frère du kaiser. Il mourut dans la pauvreté au Luxembourg en 1936.
La princesse « à la recherche du bonheur perdu » ne fut finalement jamais heureuse. Son frère l’empereur Guillaume brisa sa vie en lui refusant d’épouser le prince Alexandre de Battenberg, son premier mari le prince Adolf l’ignora tout au long de leur mariage et son deuxième mari la conduisait dans une descente aux enfers dont elle ne put se relever.
Ainsi s’achevait la vie de la petite-fille, fille et soeur d’empereurs d’Allemagne, petite-fille de la reine Victoria d’Angleterre. La plus douce des soeurs du Kaiser trouva-t-elle peut-être finalement dans l’au-delà ce qu’elle n’avait pu trouver sur terre… (Un énorme merci à Tepi pour tout son travail de recherches et traduction – Copyright photos : DR – Bibliographie : « Mémoires d’ exil » par Frederic Mitterrand ; » My memoirs » de la princesse Viktoria de Prusse; Royalty Digest Quarterly 2012-1 et site Royal Musings – Article dédié à Trajan et Jul ) .
jul
6 mars 2014 @ 07:54
Magnifique portrait, passionnant !!! Merci beaucoup Tepi
R-N
6 mars 2014 @ 10:36
Content de vous revoir, Jul ! J’allais demander de vos nouvelles car je ne vous voyais plus.
jul
6 mars 2014 @ 13:39
C’est très gentil R-N, merci
En effet, je m’efforce de consacrer du temps à d’autres choses ces derniers temps car l’ordinateur est très addictif ! Alors je me limite. Je me suis permis de commenter la naissance de la Duchesse de Gotland, les fiançailles d’Olivia de Bourbon et de me régaler avec les portraits.
Je vous souhaite une bonne semaine :) il va faire très beau alors il faut absolument en profiter.
R-N
6 mars 2014 @ 20:29
Merci Jul ! Bonne semaine à vous :)
Tepi
6 mars 2014 @ 19:51
Merci Jul et les autres lecteurs. Je suis bien contente d’apprendre vos nouvelles.
D E B
6 mars 2014 @ 08:01
Une oiselle de 61 ans qui se croyait aimée pour elle-même.
Il y a de ces candeurs !
Philibert
6 mars 2014 @ 09:52
Elle aurait pu se renseigner avant d’épouser Zoubkov.
Ou, du moins, sa famille aurait dû faire une enquête qui aurait ouvert les yeux de Moretta, au lieu de simplement la snober.
val
6 mars 2014 @ 15:57
Philibert,
Je pense sincèrement qu’elle s’en fichait elle avait eut tellement de déconvenus et de traumatismes dans sa vie que les convenences franchement, un peut un pieds de nez a son milieux vous ne croyez pas ?
D E B
6 mars 2014 @ 19:16
Peut être mais à 1 million de $ par an, c’est un pied de nez qui coûte cher !
Kalistéa
7 mars 2014 @ 11:58
Et pourtant cela existe DEB!
Severina
6 mars 2014 @ 08:14
Une histoire bien triste!
Damien B.
6 mars 2014 @ 08:25
J’aime beaucoup ce superbe portrait de la princesse Victoria. Les illustrations sont magnifiques ! Un vrai plaisir de lecture merci Tepi.
Claudia
6 mars 2014 @ 09:17
Quel dommage que Viktoria n’ait pu épouser son premier amour, en lisant ce portrait j’ai l’impression d’un énorme gâchis. Merci en tout cas pour cet article fort intéressant.
June
6 mars 2014 @ 18:15
C’est aussi mon impression ! encore une sacrifiée sur l’autel de la diplomatie qui a plus ou moins bien supporté sa vie ensuite…
Merci Tepi pour ce magnifique portrait.
Sophie
6 mars 2014 @ 09:37
C’est avec des sujets comme celui-ci que N&R est absolument inégalable. Quel plaisir de lire ce portrait de grand matin. J’avoue mon ignorance totale car je ne connaissais pas la princesse ni sa destinée. Tepi et Régine, un grand merci. Sincèrement. Sophie
Shandila
6 mars 2014 @ 09:46
Une triste histoire, bien narrée, avec de belles photos. Un grand merci à Tepi pour ce reportage. Combien d’êtres humains sacrifiés au nom de la raison d’état au cours des siècles. Heureusement, de nos jours les « royaux » ont la possibilité de faire respecter leurs sentiments.
Philibert
6 mars 2014 @ 09:50
Ce qui me surprend le plus est que Moretta ne sourit jamais franchement, sur aucune photo, même pas sur ses photos d’enfance. Autre curiosité : elle est très reconnaissable, quel que soit son âge.
Pierre-Yves
6 mars 2014 @ 09:59
Ce beau portrait, et bien documenté, nous rappelle que le destin princier n’est, ou plus exactement n’était, pas toujours une sinécure. Que le bonheur de vivre n’était pas donné à ces princesses de la fin du XIXème siècle, mais qu’il n’arrivait qu’accidentellement.
Je sais qu’il y a d’obstinés nostalgiques parmi nous, mais je crois, moi, qu’il n’ y a pas à regretter ce temps-là.
Les princesses d’aujourd’hui sont généralement maîtresses de leur choix personnels, et bien que ce ne soit pas une garantie de bonheur durable, au moins ont-elles la satisfaction de se dire qu’elles ont pu choisir.
Kalistéa
7 mars 2014 @ 12:03
Je suis de votre avis Pierre-Yves…Mais le fait de pouvoir choisir de nos jours n’apporte souvent qu’un bonheur qui ne dure pas.
Je trouve une grande ressemblance surtout dans les yeux et le regard de cette princesse du temps jadis,a vec la reine Sophie d’Espagne qui est de sa famille.Sauf que celle-ci a le visage plus carré et plus lourd.
Jean I
6 mars 2014 @ 10:00
Un grand merci pour ce superbe portrait richement illustré. Merci à Tepi d’avoir à nouveau mis toutes ses compétences dans la rédaction de ce portrait d’une princesse qui m’était à titre personnel quasiment inconnue.
louisa scotte
6 mars 2014 @ 10:06
tres bel artiche sur une princesse moins connue que ses freres et soeurs,et un destin que s acharne, apres des amours contraries , l absence d enfants et cette triste histoire de mariage sordide à la fin de sa vie, la defection de la famille et des amis….
Sylvie-Laure
6 mars 2014 @ 10:09
De désillusions en déceptions, tristesse et solitudes, une vie que l’on aurait pu croire vie de princesse révée, qui se revèle bien peu de choses.
Richesses matérielles, devoir de s’incliner sur des mariages choisis pour la fille ou soeur de roi, univers politique restreint, et surtout privations de choix personnels toute sa vie, ce qui conduit souvent à une rebellion comme ici avec ce second mariage. Il fallait se douter qu’une ambition financière de la part du marié 2e coup, était de mise.
Ce portrait est très interéssant, et bien restitué. Merci à toutes les personnes qui l’ont permis et à Tépi.
Marnie
6 mars 2014 @ 10:11
Merci pour cette biographie touchante.
Anne Souris
6 mars 2014 @ 10:14
Merci pour ce très beau portrait !
Anais
6 mars 2014 @ 10:17
C’est ma rubrique préférée sur Noblesse et Royautés. J’imagine le temps que cela demande pour rédiger un portrait comme celui-ci et pour trouver des illustrations. Un tout grand merci donc à Tepi et à Régine pour ce travail si intéressant.
Il m’a réellement permis de découvrir une personnalité du Gotha. Quel triste destin que celui de Viktoria de Prusse. Sacrifiée pour raison d’Etat en en pouvant épouser celui qu’elle aime et terminer sa vie presque dans la misère après avoir été dupée par ce deuxième époux…
Comme Xavier que je relis avec plaisir, faute de temps je n’ai pas toujours l’occasion de poster un commentaire mais je lis N&R avec plaisir tous les jours.
noelie bourbon
6 mars 2014 @ 10:52
histoire chimerique comme il y en a beaucoup,,,que l ont soit prince ou non,,,
corentine
6 mars 2014 @ 11:03
merci Tepi pour votre travail
très interressant portrait d’une princesse peu connue
quelle triste vie
1315jeann
6 mars 2014 @ 11:14
Comme quoi une naissance brillante n’épargne pas la naïveté et la gentillesse ! Trop triste tout ça !
YVELISE
6 mars 2014 @ 11:43
Une femme malheureuse a toujours envie de croire au bonheur!
Philippe gain d'enquin
6 mars 2014 @ 11:53
Passionnant! Merci à vous, PGE
Nounoune63
6 mars 2014 @ 12:13
En effet, quel beau récit, passionnant. Merci.
Cosmo
6 mars 2014 @ 12:29
Merci pour ce reportage consacré à une princesse ignorée et à la vie bien triste !
JAY
6 mars 2014 @ 12:44
c’est une vie très Romanesque !!
COLETTE C.
6 mars 2014 @ 13:43
Merci beaucoup; c’était passionnant. Quelle vie triste pour cette malheureuse princesse !
J’ai apprécié ces photos anciennes : j’adore!
Marquise
6 mars 2014 @ 14:24
Merci pour ce portrait d’une princesse triste et méconnue.
Mayg
6 mars 2014 @ 15:21
Merci à Tépi pour ce portrait.
val
6 mars 2014 @ 16:06
Je n’aurais pas aimée naître Altesse Royale à cette époque , devoir me soumettre, épouser un nom ou un titre ou une fortune , j’aurais préférée rester vieille fille ou dans les ordres plus tôt encore dans le temps quitter définitivement leur pays et ne plus jamais y retourner , comme cette pauvre Marie Therese d’Autriche louis XIV qui l’ignorait ou lui faire 6 enfants qui n’ont pas survecu, Versaille qui se moquait d’elle , elle ne comprenait pas le Français quelle horreur !!!!! je serais morte de chagrin
Cathy de Cambridge
6 mars 2014 @ 16:19
Grand merci pour ce reportage fascinant.
gabrielle
6 mars 2014 @ 16:47
Mille mercis pour ce magnifique portrait.
J’aime beaucoup cette rubrique qui me permets de connaître
un peu mieux certains princes et princesses.
Bien à vous et à bientôt, j’espère.
Gabrielle
Livia
6 mars 2014 @ 17:54
Merci à Régine et à Tepi pour ce reportage très fourni!
Une vie de convenances obligées qui se termine au plus mal :très tristement romanesque!
JAusten
6 mars 2014 @ 18:43
Triste histoire d’une femme qui ne demandait qu’à être rassurée et aimée. Je ne la trouve pas moins belle que toutes celles prises en photo à cette période, c’est cette coiffure qui ne les avantageait pas (photo 11 avec ses soeurs)
Merci Tépi, vos portraits comme ceux de Jul sont toujours aussi bien documentés.
Beatie
6 mars 2014 @ 21:05
Merci Tepi pour tout le travail que représente cette biographie d’une princesse que je découvre; je vous lis toujours avec grand plaisir.
Arnaud
6 mars 2014 @ 21:20
très beau portrait ! Il faut noter l’étonnante ressemblance de Victoria et de ses quatre cousines « Edimbourg Saxe Coburg Gotha » en particulier Victoria Melita de Russie! Il y a une allure et une branche très reconnaissable de toutes les petites filles de la reine Victoria, un style irremplacable de ces princesses qui ont régné sur l’Europe. On retrouve un peu plus tard un chic et un style propre à toutes les princesses « grecques » petites filles du roi Georges 1er !
Kalistéa
7 mars 2014 @ 23:45
Exact Arnaud, si sur la première photo la ressemblance avec Sophie reine d’Espagne est frappante ,dans son ^ge mûr, cette princesse ressemblait à Hélène princesse de Grèce et reine de Roumanie.
Entre les deux on note une ressemblance a vec Marie, reine de Roumanie et sa soeur Mélita, c ‘est vrai!
flabemont8
6 mars 2014 @ 22:17
Merci, Régine et Tepi, pour ce reportage si intéressant ! C’est aussi une histoire très émouvante , un amour brisé et la recherche , éperdue mais vaine, du bonheur…