Le 26 mars 2014, l’étude de commissaire-priseur Rémy Le Fur et associés va mettre en vente à l’hôtel Drouot à Paris deux aquarelles du prince de Joinville. Le prince François d’Orléans, prince de Joinville (1818-1900), troisième fils du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie, était un artiste talentueux et un militaire chevronné qui voyagea tout au long de sa vie.
La première aquarelle vendue, estimée entre 2.000€ et 2.500€, représente Alcala de Guardeira, une ville typique d’Andalousie près de Séville en Espagne.
La seconde aquarelle représente le cocher du palais de Villamanrique de la Condesa près de Séville, propriété du duc et de la duchesse de Montpensier, frère et belle-sœur du prince de Joinville. Cette amusante aquarelle, de dimension plus modeste que la précédente, est estimée entre 1.000€ et 1.500€. Il est donc probable que le prince de Joinville ait réalisé l’aquarelle d’Alcala de Guardaira lors d’un de ses séjours en Espagne au palais de Villamanrique chez son frère le duc de Montpensier. (Merci à Charles – Copyright photos : Étude Rémy Le Fur et associés)
Sylvie-Laure
10 mars 2014 @ 07:59
Un fameux coup de crayon, et un immense talent. Merci pour nous faire découvrir et connaitre, les talents des princes de la Maison Royale Orléans.
marie.françois
10 mars 2014 @ 08:55
Les objets circulent.
Le salon de la Comtesse de Paris est repassé e ventes en 2010.
Gérard
10 mars 2014 @ 19:28
Ces œuvres ont figuré en effet dans la vente des collections de Mgr le Comte de Paris et Mme la Comtesse de Paris, chez Sotheby’s à Monaco les 14 et 15 décembre 1996 avec le mobilier de la Quinta do Anjinho à Sintra.
Le domaine de Villamanrique a été acheté par le duc de Montpensier en 1859 à Vicente Pío Osorio de Moscoso et Ponce de León, 14e comte d’Altamira et 11e marquis de Villamanrique, duc de Maqueda, entre autres, et le prince fit reconstruire le palais qu’on appela aussi palais d’Orléans. Par le décret royal du 27 Juin 1916, le nom de la ville a été changé en Villamanrique de la Condesa en l’honneur de la fille du duc de Montpensier, Marie Isabelle d’Orléans, comtesse de Paris qui devait y mourir.
La fille de la comtesse de Paris, Louise, épouse de l’infant Carlos de Bourbon (l’aîné des Bourbons-Siciles, veuf de la princesse des Asturies) en hérita à la mort de sa mère et après elle l’une de ses filles María de la Esperanza, épouse du prince Pedro Gaston d’Orléans et Bragance, et sœur de la comtesse de Barcelone.
AUDOUIN
11 mars 2014 @ 09:16
L’aîné des Bourbons-Siciles n’était pas Don Carlos (1870-1949) mais Ferdinand-Pie, duc de Calabre (1869-1960) qui n’eut qu’un fils, Ruggiero, mort en 1914 à l’âge de 13 ans.
AUDOUIN
Gérard
11 mars 2014 @ 16:16
En effet pardon pour cette ellipse.
Zeugma
10 mars 2014 @ 10:29
Les internautes de « Noblesse et royautés » – qui savent beaucoup de choses – vont nous expliquer comment l’infant Carlos est devenu propriétaire du palais de Villamanrique. Un héritage ?
Charles
10 mars 2014 @ 15:08
C’est la duchesse de Segorbe, fille du prince et la princesse Pedro d’Orleans et Bragance, et non l’infant Carlos qui est aujourd’hui propriétaire du palais de Villamanrique.
Cheveyre
10 mars 2014 @ 17:08
sûrement par l’épouse espagnole du dernier fils de Louis-Philippe 1er roi des Français …
AUDOUIN
10 mars 2014 @ 17:19
Louise d’Orléans (1882-1958), seconde épouse de l’infant de grâce Don Carlos de Bourbon-Siciles (1870-1949) avait hérité du Palais de Villamanrique de sa mère l’nfante Maria Isabella d’Orléans, comtesse de Paris (1848-1919), laquelle l’avait hérité de son père le duc de Montpensier. L’infante Louise l’a laissé à sa dernière fille Esperanza(1914-2005), épouse de Dom Pedro Gastão de Orleans e Bragança (1913-1907)., parents de six enfants
AUDOUIN
10 mars 2014 @ 20:45
Dom Pedro est mort en 2007 (et non en 1907!)
Michèle
11 mars 2014 @ 01:55
Votre première phrase me gêne, mais je vous réponds quand même.
Villamanrique fut donnée, avec la villa de Cannes à la princesse Louise d´Orléans (1882-1958), épouse de l´Infant Carlos de Bourbon, fille de Louis-Philippe Albert d´Orléans (1838-1894), comte de Paris et de Marie-Isabelle d´Orléans (1848-1919),
– La Fortune disparue du roi Louis-Philippe.
Après l’abolition du système féodal en 1837, le Duc de Montpensier a acquis en 1850 le Palais royal de Villamanrique et de nombreux terrains.
Par arrêté royal du 27 Juin 1916 la ville a changé de nom pour l´actuel Villamanrique de la Condesa, en l’honneur de la fille aînée d Antoine d´Orléans, duc de Montpensier, Son Altesse Royale Maria Isabel Francisca de Asis d’Orléans, comtesse de Paris.
Documentos Historicos Villamanrique de la Condesa
Michèle
Michèle
11 mars 2014 @ 03:03
Villamanrique
La comtesse de Paris attribua la quotité disponible à ses quatre filles et s´en expliqua; « En raison des avantages particuliers que mes fils Philippe et Ferdinand on pu recueillir par ailleurs et dans un sentiments d´équité et de justice, qu´ils comprendront, et encore en raison de la modeste fortune que mes filles ont recueillie dans l´héritage de leur père ou qu´elles sont appelées à recueillir dans ma succession. »
Villamanrique fut donné, avec la villa de Cannes, à la princesse Louise, épouse de l´infant Carlos de Bourbon. La duchesse de Guise recut, pour sa part, la forêt de Randan,,,,,,,,
pris sur le livre,
La fortune disparue du roi Louis-Philippe de Jacques Bernot- 2008
Michèle
flabemont8
10 mars 2014 @ 12:17
Le talent de peintre est indéniable ! Mais je m’étonne que le cocher porte une pelisse par un climat réputé chaud ? Il est » croqué sur le vif ! »
Caroline
10 mars 2014 @ 12:33
Dans cette famille princière,on est souvent ‘artiste’ de père en fils comme le comte Henri de Paris !
Charles
10 mars 2014 @ 12:49
Ces deux aquarelles reflètent le talent du prince de Joinville, un prince artiste comme la majorité des enfants du roi Louis-Philippe et de la reine Marie-Amélie.
Livia
10 mars 2014 @ 20:53
@Charles les aquarelles du comte de Paris sont très de très belle facture et très intéressantes aussi.
Le talent s’est transmis à plusieurs membres actuels de la famille de France.
Pascale (37)
10 mars 2014 @ 13:16
La première aquarelle ferait très bien dans mon séjour …………
ML
11 mars 2014 @ 01:11
J’ai un faible pour la seconde .
marianne
10 mars 2014 @ 17:13
Comment peut-on être artiste ET militaire ?
Cela me dépasse .
ML
11 mars 2014 @ 13:28
Et,pourquoi pas ?
JAusten
11 mars 2014 @ 18:50
ah je dirais que c’est même tant mieux ! La seconde facette de l’esprit peut adoucir la première
Roch
10 mars 2014 @ 18:28
Il y a encore aujourd’hui beaucoup d’artistes chez les descendants du roi Louis-Philippe.
COLETTE C.
10 mars 2014 @ 19:26
Un talent dont l’actuel comte de Paris a hérité.
Danielle
10 mars 2014 @ 20:25
J’aime beaucoup les aquarelles.
Gérard
10 mars 2014 @ 21:29
Je ne vois cependant le cocher du duc de Montpensier dans le catalogue de la vente de 1993 au Sporting d’hiver à moins que le dessin ait été plus tard détaché d’un album de voyage du prince de Joinville. On vend mieux un dessin seul qu’un carnet…
Des albums figuraient dans cette vente.
marie.françois
11 mars 2014 @ 09:57
Je crois que vous avez raison, Gerard;
Les albums n’étaient pas détailles.
Giuseppe Matarese
24 octobre 2018 @ 21:40
Esiste un disegno del Principe di Joinville che raffigura Catanzaro in Calabria. In che anno è stato realizzato?