Des lettres échangées entre le roi George V, la reine Mary et leur personnel seront mises en vente le 19 mars prochain chez Bonhams à Londres. Elles proviennent de Jean Barlerin qui fut à leur service. On peut y lire des remarques du roi et de la reine sur les aliments servis lors des repas. Ainsi, on questionne le personnel sur l’adresse où a été achetée une marmelade très appréciée, on fait savoir qu’on ne souhaite plus tel ou tel biscuit, que le lard du petit déjeuner était trop cuit, qu’il n’est pas utile de servir des tranches de pain pour le déjeuner et le dîner, … Ces lettres sont estimées à 1.000 £. (Copyright photo : Bonhams – Source The daily Mail)
aggie
15 mars 2014 @ 12:25
j’aime bien ce « petit bout de la lorgnette » de l’histoire ; mais curieuse façon de communiquer avec le personnel
flabemont8
15 mars 2014 @ 14:29
L’histoire vue par le petit bout de la lorgnette, cela ne doit pas manquer de piquant !
Cosmo
15 mars 2014 @ 17:39
Il est dommage que Leurs Majestés ne soient pas prononcées sur des sujets plus graves ou n’aient pas pris conseil auprès du personnel…car on a toujours besoin d’un plus petit que soi…et on aurait su quelles étaient leurs préoccupations profondes…à moins qu’elles ne se soient limitées à la marmelade, aux tranches de bacon ou de pain…
Palatine
15 mars 2014 @ 21:39
je pense (mais j’ai peut-être l’esprit mal tourné…) que Georges V et Mary se sentent trop importants pour faire au personnel l’honneur de leur adresser directement la parole. Le papier à lettre fait écran entre leur grandeur et l’insignifiance du personnel de maison.
Gustave de Montréal
15 mars 2014 @ 21:54
Ils n’étaient pas très brilliants ni l’un ni l’autre, très limités en culture.
Palatine
16 mars 2014 @ 12:29
on peut franchement dire que George V était d’une ignorance crasse. Il n’a même pas fait d’école secondaire. Son éducation c’est une formation tres limitée sur un bateau où il etait une sorte de cadet. Il ne parlait pas de langues étrangère évidemment. La reine , j’ignore si elle était aussi limitée que lui mais apres son veuvage, elle a admis que son mari n’avait aucune instruction, par honneteté peut-être
Cosmo
16 mars 2014 @ 12:43
Prince Charles mis à part, il ne semble pas que les choses aient changé !
Cosmo
Livia
15 mars 2014 @ 19:19
Ah mon Dieu : on vend tout et n’importe quoi…
Bon nous avons échappé à une nouvelle version de lady Chatterley c’est déjà ça…
Laurent Poulain
16 mars 2014 @ 09:32
Georges V était un imbécile ,qui se vantait de n’avoir jamais lu d’autres livres qu des livres sur la marine
Il était un père infect
La Reine Mary était une mauvaise mère ,obsédée de plus par les bijoux ,entre autres ceux des Romanov qu »elle a fait racheter en sous main pour un prix dérisoire
De plus il est certain qu’ils ne devaient avoir aucun respect pour les petites gens
Cosmo
16 mars 2014 @ 12:45
La reine Mary était aussi connue pour se faire offrir les objets qu’elle convoitait chez ses hôtes…aussi quand elle était annoncée, il leur fallait mettre au coffre ce qu’ils voulaient sauvegarder.
Cosmo
Gustave de Montréal
16 mars 2014 @ 13:32
May était de modeste origine d’une branche morganatique des Wurttemberg, les Teck, ce qui lui méritait le sobriquet de Poor Mary à la cour.
Cosmo
17 mars 2014 @ 19:46
Modeste ? N’exagérons rien.
Milbrea
16 mars 2014 @ 15:27
Lorsqu’on voit la physionomie de la reine Mary on a tout compris. Quand aux petites gens ils en avaient bien besoin. Vous vous représentez la reine Mary faire la cuisine ou le ménage?
Shandila
16 mars 2014 @ 19:34
Leurs Majestés ne semblent pas avoir été bien intéressantes, au vu des commentaires déjà publiés : des imbéciles – se vanter de ne lire qu’un type d’ouvrage ! – mauvais parents, et se croyant supérieurs aux autres.
C’est le genre de personnage qui vous fait rejeter le système monarchique, qui vous fait poser la question qui tue : Mais finalement, à quoi servent donc ces gens, ont-ils une utilité quelconque ?
Palatine
17 mars 2014 @ 13:25
bravo Shandila !
Lionel
17 mars 2014 @ 16:41
La monarchie n’est pas l’Etat-Providence. Elle était, jusqu’à la première guerre mondiale, l’expression historique de la domination d’une classe sociale sur les autres. Vous ne pouvez rien y comprendre si vous la regardez avec votre système de valeur. Le souverain était, de fait, par sa position, supérieur aux autres, quels que soient ses mérites personnels ou ses défauts.
George V et Mary n’étaient pas des personnes aux capacités remarquables (quoique les portraits à la serpe tracés ici mériteraient d’être nuancés, pour elle surtout), mais ils ont compris – sans doute bein conseillés – que la monarchie devait, après le conflit, se reconvertir dans le « social » et la compassion » qui sont sans doute plus proches de votre sensibilité, ou sensiblerie, contemporaine. Ainsi, malgré leurs limites, ils ont engendré la monarchie actuelle et ont permis sa survie.
Laurent Poulain
17 mars 2014 @ 18:09
Ce n’est pas parce que Georges V et la Reine Mary n’étaient pas intéressants que tout les Royaux sont à mettre dans le même panier
Georges VI fut un très bon Roi t aussi un très bon père
Edouard VII fut aussi un très bon Roi
Marquise
17 mars 2014 @ 17:49
C’était une autre époque et les mœurs étaient bien différentes aussi!
George et Mary, s’ils avaient de gros défauts, comme ceux mentionnés dans les commentaires ci-dessus, n’en restent pas moins les souverains qui ont tourné le dos à leurs racines germaniques (Saxe-Cobourg pour lui, Hanovre pour elle) et adopté le nom de « Windsor » pour eux et leurs descendants pendant la première guerre mondiale. Ce sont eux aussi, qui ont donné plus de visibilité à la monarchie, inaugurant la tradition des visites et actes de présences à des manifestations que tous les royaux actuels continuent d’effectuer.
Leur plus grande erreur fut d’abandonner leur cousin Nicky et sa famille, avec les tragiques conséquences que l’on sait mais là, encore, il faut nuancer… George V aurait du se montrer intraitable sur ce point mais la Chambre et le Gouvernement de l’époque s’y est opposé.
Laurent Poulain
18 mars 2014 @ 11:36
Faux
Le premier ministre de l’époque avait proposé de recevoir la Famille Impériale ,Georges V s’y est opposé poussé par sa salope de femme qui détestait les Romanov,mais adorait leurs bijoux
Si l’Impératrice Douairière a pu être sauvé c’est grâce à sa soeur la Reine Alexandra qui a supplié son fils Georges V d’envoyer un navire
Le non sauvetage des Romanov restera une tâche indélébile sur les Windsor
Marquise
18 mars 2014 @ 14:02
Laurent,
S’il est vrai que la Reine Mary détestait la Tsarine et s’il est vrai qu’elle était à la limite de la cleptomanie en ce qui concerne les bijoux, vous lui accordez trop de pouvoir politique même si son influence n’était pas négligeable…
Mais le Roi n’avait pas le pouvoir de décider seul de l’accueil en Angleterre de la famille Impériale. Lloyd George et le gouvernement n’en voulaient pas au motif que la Tsarine était d’origine allemande et que sa présence sur le sol anglais aurait pu remettre en cause la position de l’Empire au sein de la coalition alliée.
George V a préféré garder sa couronne et a laissé faire, c’est terrible mais c’est ainsi.
Bien à vous.
Palatine
18 mars 2014 @ 14:43
eh bien, ce que vous dites me fera continuer à croire à la psychomorphologie. QUand j’étais enfant et que je voyais la reine Mary en photo, j’avais un peu peur, tant elle avait l’air désagréable, voire mechant;
Livia
19 mars 2014 @ 04:04
@Marquise c’est bien de remettre les choses en place…et la reine était tout à fait cleptomane…
C’était une personne peu équilibrée et ce couple a causé bien des difficultés à ses enfants: aucun n’en est sorti indemne…
Marquise
20 mars 2014 @ 03:05
Autre temps, autres mœurs, chère Livia…
George V ne pensait, mangeait, dormait que dans le stricte esprit de la marine puisqu’en tant que cadet de son frère, le Duc de Clarence, il était destiné à une carrière au sein de celle-ci. Devenu l’héritier du trône à cause du décès inopiné de son frère ainé et de ce fait pas préparé au métier de Roi, il continua à appliquer cette ferme discipline à ses enfants.
De son côté, la Reine Mary ne rencontrait ses enfants qu’une ou deux heures par jour, au moment du goûter, lorsqu’ils lui étaient présentés propres et sages, comme il convenait à des enfants royaux.
Depuis, et fort heureusement, les choses ont évolués, même si l’obsession du Duc d’Edimbourg pour son cher collège de Gordonstoun ne s’est pas révélée des plus heureuses pour la sensibilité du Prince de Galles. Celui-ci en a tiré les leçons et, en père aimant a contribué à l’épanouissement de ses fils William et Harry. Un homme bien et pétri de sensibilité, ce Charles, futur Roi avec une tête bien remplie à défaut d’être harmonieuse au sens esthétique.
Bien à vous.