Parution du livre « Le destin exceptionnel de Madame de Genlis (1746-1830). Une éducatrice et femme de lettres en marge du pouvoir » par Olivier Deshayes.
Femme de lettres, la comtesse de Genlis (1746-1830) consacre toute sa vie à la pédagogie. S’adaptant avec habileté aux régimes politiques successifs, elle est l’une des premières inspectrices du premier degré à proposer un plan d’éducation à Napoléon. Sa vie est un roman, consigné dans ses Mémoires. Ce livre invite à les redécouvrir en proposant une biographie de cette personnalité hors du commun.
» Le destin exceptionnel de Madame de Genlis (1746-1830). Une éducatrice et femme de lettres en marge du pouvoir », Olivier Deshayes, L’Harmattan, 2014, 294 p.
15 avril 2014 @ 07:29
Très accrocheur… Je pense que ce livre me plaira; elle avait du cran. FdC
15 avril 2014 @ 15:45
Comme vous avez raison, Francine. C’était une femme remarquable. ELle donna à ses élèves un tel niveau d’éducation que pendant l’Emigration Louise Philippe put gagner sa vie. Elle leur avait fait même apprendre quelques métiers manuels. L’enseignement était sa passion. J’ai a la maison une bio de je crois Gabriel de Broglie. Mais je lirai cette version de Olivier Deshayes, et de toute façon, l’Harmattan est un très bon éditeur…
Quand on sait comme l’éducation des princesses à Naples était négligée, on comprend pourquoi Louis-Philippe ne consultait pas la brave Marie-Amélie, mais sa soeur Adelaïde qui avait pu bénéficier comme lui d’une éducation de premier choix.
16 avril 2014 @ 02:35
Merci Palatine, déjà j’étais tentée… maintenant, j’achète! Amitiés, FdC
15 avril 2014 @ 15:01
A lire, car certainement très instructif !
15 avril 2014 @ 15:58
vraiment too mutch la coiffure
20 décembre 2014 @ 21:50
Désolé, mais je n’ai pas de site web.
En revanche, je souhaiterais dissiper un malentendu concernant la coiffure de Madame de Genlis sur ce portrait, pouvant être considérée comme démodée et « too much ». Porter un regard anachronique sur la mode d’une époque révolue n’apporte pas d’élément intéressant dans le cadre d’une biographie. C’est un jugement de valeur qui n’a guère sa place dans une étude comme celle que j’ai menée. Replacer cette coiffure, comme la toilette que porte la comtesse, dans un vaste courant de mode me semble, en revanche, d’un très grand intérêt. Du reste, la comparaison de ses portraits aux différents âges de la vie montre un déplacement des modes vestimentaires qui pourrait faire l’objet d’un autre livre…
O. Deshayes
15 avril 2014 @ 17:40
c’était une jeune fille noble mais sans fortune qui avait épousé un jeune homme plus riche et plus titré qu’elle. C ‘était un mariage d’inclination et la famille du jeune mari était furieuse, mais au fil des années, vu les qualités de la jeune épouse, ils se sont accommodés de cette union. Le couple a passé des années heureuses avec les deux petites filles nées peu après le mariage, ils voyageaient et sejournaient dans les châteaux de la famille. Mais Madame de Montesson qui avait épousé morganatiquement le duc d’Orleans procura à sa nièce, Félicité de Genlis, un poste enviable au Palais Royal comme dame d’honneur du duc de Chartres fils du duc d’Orleans. Celui-ci était coureur, débauché et fit vite de la jeune femme sa maîtresse. La liaison ne dura pas.
Un poste prestigieux au Palais Royal, residence des ducs d’Orleans, valait-il la fin d’un mariage heureux avec un mari sympathique qui avait bravé sa famille ? C’est une question qu’on peut se poser. Ce mari mourut sur l’échafaud pendant la Révolution et Félicité passa les années de l ‘Emigration en Allemagne. Avant la Révolution elle fut le précepteur des enfants du duc de Chartres devenu entretemps duc d’Orleans. Et elle fut une éducatrice extraordinaire. Elle écrivit un tas de livres éducatifs pour la jeunesse, des romans. Je compte acheter le livre d’Olivier Deshayes.
15 avril 2014 @ 21:58
madame de Genlis évidemment était dame d’honneur de l’épouse du duc de Chartres. Pas du duc de Chartres.
15 avril 2014 @ 22:30
Merci, Palatine, pour ces précisions intéressantes . Je vais me procurer le livre ! Bien cordialement .