Le Prince Napoléon a commémoré en présence de sa famille, du Prince d’Essling, président de la Fondation Napoléon, du gouverneur des Invalides, des autorités civiles et militaires le souvenir de Napoléon 1er et des soldats de la Grande Armée.
Il a assisté ce 5 mai 2014 aux Invalides aux cérémonies marquant l’anniversaire de la mort de l’empereur à Saint Hélène en 1821. On peut vaguement distinguer au balcon la princesse Napoléon, grand-mère paternelle du prince Jean Christophe. (Merci à LPJ – Copyright photo : Facebook)
8 mai 2014 @ 05:58
Merci à Régine et LPJ pour cette photo et cet article. Je trouve dommage que nous n’eussions pu voir d’autres photos de la princesse Napoléon (Alix de Foresta) car je crois qu’elle fréquente le site N&R sous un pseudo. FdC
8 mai 2014 @ 10:53
Chère Francine du Canada
Pour voir une photo de la Princesse saluant la musique militaire dans la cour d’honneur des Invalides vous pouvez aller sur :
https://twitter.com/anceau1/media
9 mai 2014 @ 08:16
Merci LPJ, c’est toujours un réel plaisir que d’avoir des nouvelles de la princesse Napoléon et de sa famille
amitiés
patricio
11 mai 2014 @ 02:23
Merci LPJ; je n’avais pas revisite ce reportage. FdC
8 mai 2014 @ 09:21
Juste une petite pensée pour les Vendéens massacrés par les soldats de Napoléon, et pour les millions de morts européens qui ont servi de chair à canon pour la gloire de cet homme. Et enfin, et surtout une pensée pour le Duc d’Enguien victime de l’ogre totalitaire.
8 mai 2014 @ 10:38
Bien sûr, il y a un passif et il est lourd.
Je suis Belge et je ne me permettrai donc pas de juger les actions de Napoléon en France. Par contre, je peux parler de ce que je connais, son occupation en « Belgique ».
Grosso modo, les Français nous ont occupés pendant 20 ans ( victoire de Fleurus 1794, effectivement à partir de 1795 jusqu’en 1815). Les débuts furent atroces, pillages, conscriptions, ventes des biens du clergé ( et y compris des fermes appartenant à des abbayes), exactions et exaspération de la population mais très vite Napoléon redressa la situation.
Nous lui devons, certes le code Napoléon ( qui est toujours la base de notre code civil), mais aussi l’organisation de la hiérarchie de nos tribunaux,l’égalité des citoyens devant la loi, la création des 9 départements correspondant ensuite à nos provinces, la suppression des frontières douanières qui permirent à notre industrie de devenir florissante, la suppression de la concurrence anglaise, le percement de canaux, l’édification de routes, l’unification des poids et mesures, l’amélioration de l’administration, la révolution industrielle (bassin houiller et métallurgie )-89 hauts-fourneaux en 1815-.
En contrepartie, certes il y a les contributions forcées à l’effort de guerre et l’horreur du sang versé sur les champs de bataille.
Je dois quand même dire que des soldats »belges » s’engagèrent volontairement aux côtés de Napoléon et que le 112eme bataillon d’infanterie n’était constitué que de « Belges ».
8 mai 2014 @ 12:01
Concernant l’exécution du Duc d’Enghien, l’affaire est plus complexe qu’on pourrait le croire.
http://www.napoleonicsociety.com/french/ducenghien.htm
8 mai 2014 @ 12:19
Vincent,merci pour votre article étonnant!
Mais,je ne sais pas s’il faut croire à tout ce qui est écrit!
8 mai 2014 @ 13:38
Un général peut peut-être trouver légitime l’exécution du duc d’Enghien mais l’exécution immédiate d’un homme arrêté illégalement en terre étrangère et sa condamnation sans avocat, sans témoin, sans examen des pièces du dossier est juridiquement et humainement indéfendable.
Les responsabilités des auteurs de ce crime sont cependant diverses.
8 mai 2014 @ 22:43
DEB : un coup de chapeau à votre objectivité!
9 mai 2014 @ 08:11
Merci.
9 mai 2014 @ 09:16
Bravo DEB. Je vous suis reconnaissante de votre résumé parfait. Il n’y a pas de médaille sans revers et la guerre, c’est la guerre c-à-d une chose horrible.Là où il y la guerre,il y a forcément imperfection.La révolution Française a été une guerre civile effroyable en France, suivie a ussitôt de terribles guerres Européennes qu’elle avait suscitée par les idées nouvelles et les principes qui n’étaient pas acceptés par les souverains qui se sentaient spoliés de leurs privilèges.Napoléon, à la tête de sa « grande armée » s’est bien battu et non seulement nous a couverts de gloire nous a utres Français, mais a libéré bien d’autres peuples qui se virent nantis de lois plus justes….
Si on devait répertorier tous les c rimes et injustices commis pr nos rois d’ancien régime cher « Louis XIV » on n’en aurait jamais fini…En temps de guerre et…surtout en temps de Paix!
Bien amicalement. K
8 mai 2014 @ 13:48
Napoléon ne peut être tenu pour responsable du génocide vendéen !!!
8 mai 2014 @ 16:34
Mais je pense que l’emprisonnement du Duc d’Enghien aurait été préférable. En tuant l’héritier des Condé, ce dernier est devenu un martyr pour la cause des Bourbon.
9 mai 2014 @ 21:19
Oui mais Pierre Gaxotte montre que ce faisant Bonaparte se met au rang des conventionnels régicides, devient leur compagnon, et dès lors les lave de l’opprobe qui les frappait et ils ne s’opposeront pas à l’Empire qui empêchera le retour du roi et sera leur obligé selon eux.
Octave Aubry montre aussi que les royalistes après l’exécution se terrent ou se rallient à l’exception notable du courageux Chateaubriand.
La porte aussi s’ouvre rapidement vers l’Empire pour préserver l’ordre public même en cas d’assassinat du chef de l’État.
Notons aussi que la mort si rapide d’Enghien sans preuve, sans avocat, sans prêtre, sans recours n’était pas ce que Napoléon voulait mais sans doute sous l’influence de Fouché, Réal et Savary purent précipiter le mouvement au moment où le premier consul voyait que la grâce pourrait l’auréoler, cette grâce que lui demandaient Cambacérès, Joséphine et Hortense. Mais Bonaparte assuma.
Talleyrand qui avait poussé à l’enlèvement par crainte d’un retour des Bourbons qui lui auraient été hostiles, contre Lebrun et Cambacérès, s’opposait à la grâce.
De même Joséphine toujours royaliste répugnait à l’usurpation mais l’influence de Fouché fut encore déterminante.
La mort du jeune prince fut navrante en tous points humainement et comme toute mort de victime innocente.
8 mai 2014 @ 21:54
Bonsoir à tous
J’ai des ancêtres chouans aussi…Je n’ai pas eu l’occasion d’aller en Vendée, mais je pense là aussi souvent à ce peuple disparu pour avoir toujours voulu soutenir la mémoire des Bourbons. Une de mes arrières-arrirères-grands-mères porte le costume vendéen le jour de son mariage, Par fierté, et je la comprend.
8 mai 2014 @ 22:40
@Louis XIV : quelle pitié pour ce roi que vous osiez proférer de telles bêtises sous son nom!
Montrez vous sous votre pseudo habituel mais ce pseudo ridicule et prétentieux vous permet de vous défouler!
9 mai 2014 @ 21:20
Juste une petite pensé, Majesté, pour entre autres, tous les Protestants qui furent « si bien traités » sous votre règne alors que du sang Protestant coulait dans vos veines, de même que du sang Musulman et Juif dans les veines de votre descendance.
10 mai 2014 @ 10:45
Et la belle famille d’Aubigné bientôt…
10 mai 2014 @ 19:17
@Cher Gérard : que voulez vous dire?
Alliance d’accord mais du sang dans la descendance? Merci.
11 mai 2014 @ 12:14
C’était un amalgame un peu rapide en effet.
8 mai 2014 @ 10:31
Les armées révolutionnaires et républicaines avaient commencé le massacre !!
Et les « cadavres » historiques sont aussi dans les placards de nos anciens rois et chefs d’Etat. Napoléon n’a été ni meilleur ni plus mauvais que les autres. Il a su refermer une page sombre de notre Histoire et mettre en place des institutions suffisamment solides et incontestables pour lui survivre.
Louis XVI a perdu son trône, ses frères n’ont rien appris et, malgré une éphémère restauration, n’ont pas su comprendre les aspirations d’un peuple qu’ils n’aimaient pas !
8 mai 2014 @ 12:10
Je dirais surtout que c’est Charles X qui n’a rien appris en tentant de restreindre les libertés individuelles et le droit de vote (les fameuses ordonnances de juillet 1830) qui lui coutèrent son trône. Louis-Philippe 1er a aussi commis de graves erreurs politique en refusant stupidement et obstinément en accord avec le Président du Conseil, François Guizot d’augmenter le nombre de votants (seulement 250.000 électeurs pour 30 millions d’habitants). Toutefois ces deux rois ont préféré abdiquer plutôt que de faire couler le sang des Français alors que les républicains n’ont jamais eu ce genre de scrupule envers ceux qu’ils appelaient « la populace » ou « la vile multitude » (citations d’Adolphe Thiers).
8 mai 2014 @ 12:07
L’empereur Napoleon 1er était une grande figure historique adulée et détestée à la fois par ses contemporains! De nos jours,il continue à nous fasciner par sa vie extraordinaire!
8 mai 2014 @ 12:53
Napoléon avait des défauts mais aussi des qualités, le Code Civil survit toujours actuellement et c’est lui le créateur.
10 mai 2014 @ 15:52
Il est certain que l’on apprécie ou non le personnage, il a en quelque sorte « modernisé » le pays tel que nous le connaissons aujourd’hui, bien évidemment avec des évolutions qui se poursuivent encore à l’heure actuelle. L’Histoire s’écrit au jour le jour!
8 mai 2014 @ 18:43
Intéressante photo. Merci !
9 mai 2014 @ 08:38
Je découvre qu’il existe un « prince d’Essling ». Porte-t-il également le titre de « duc de Rivoli » ?
9 mai 2014 @ 15:51
En effet l’actuel prince porte aussi le titre de duc de Rivoli.
Le titre de duc de Rivoli avait été conféré par lettres patentes du 24 avril 1808 à André Masséna. Le titre de prince d’Essling lui fut conféré par lettres patentes du 31 janvier 1810 avec une dotation pour constituer un majorat. Il était prévu que s’il laissait à son décès deux fils, l’aîné ainsi que sa descendance jouirait du titre de prince et le cadet ainsi que sa descendance du titre de duc.
Il était également prévu que ces deux titres ne pourraient pas être réunis et qu’en cas d’extinction de la descendance masculine directe les biens de la dotation feraient retour à l’État.
Certains biens qui constituaient la dotation avaient appartenu aux héritiers de Caraman, anciens propriétaires du canal du Midi, et d’autres au duc d’Orléans en ce qui concerne le canal de Loing.
Les lettres patentes de Napoléon Ier furent confirmées par lettres patentes du 3 juillet 1818 de Louis XVIII en faveur de Jacques-Prosper Masséna, fils aîné d’André Maréchal et deuxième prince d’Essling et en faveur de François-Victor son frère puîné comme deuxième duc de Rivoli.
Deux ordonnances furent rendues en Conseil d’État le 4 septembre 1822 qui confirmèrent le majorat puisque la famille n’était pas éteinte, ces ordonnances concernaient donc les requêtes d’un côté des héritiers de Caraman et de l’autre le duc d’Orléans.
Il est à signaler que d’un point de vue héraldique les ducs de Rivoli se distinguaient de leurs aînés par l’absence du chien couché de sable dans le blason tandis que les princes d’Essling portent les armes pleines qui avaient été conférées au premier duc de Rivoli. Il se trouve que de 1821 à 1863 les deux titres furent réunis et ils le sont encore depuis 1898.
En effet François-Victor succéda à son frère comme troisième prince et il eut deux fils André-Prosper qui fut le quatrième prince et Victor qui fut le troisième duc mais qui succéda lui aussi à son frère comme cinquième prince. Victor fut le père d’André à la fois sixième prince et quatrième duc, le père de Victor-André l’actuelle cinquième prince d’Essling et cinquième duc de Rivoli.
La tradition n’est donc pas le fils aîné, comme on le voit ailleurs parfois, porte le second titre de son père, en l’occurrence le jeune Charles André Masséna d’Essling de Rivoli qui réunit le sang de Masséna et celui des ducs d’Harcourt.
9 mai 2014 @ 16:41
Victor Masséna est l’actuel détenteur des titres de Prince d’Essling et de Duc de Rivoli. Il descend en droite ligne du Maréchal d’Empire André Masséna, 1er Duc et 1er Prince.
Son père prénommé également André fut le 6ème Prince et 5ème Duc. Il eut ce fils unique sur le tard, en 1950, à l’age de 59 ans, sauvant ainsi de l’extinction cette famille. A noter que les sœurs de cet André, épousèrent, l’ainée le Duc d’Albufera (descendant également d’un maréchal d’Empire) et la cadette le Duc de Montesquiou-Fezensac.
L’actuel Prince d’Essling (né en 1950) a épousé en 1996 Blanche d’Harcourt. Un fils unique est également né de cette union tardive en 1999.
9 mai 2014 @ 10:13
Je suis allé un jour dans une église à Anvers pour retrouver la tombe de mes ancêtres. Le sacristain m’a demandé: « Que cherchez-vous ? » J’ai répondu « la tombe d’un ancêtre ». Il m’a répondu: « Monsieur, ne cherché pas! Napoléon a ordonné d’ouvrir toutes les sépultures et de jeter les défunts dans une fosse commune afin de transformer l’église en carrousel pour ses chevaux ! …
9 mai 2014 @ 14:29
Louis XIV : » cherché pas » pas oh là il faut savoir honorer son pseudo: Naucratis et Audouin vont vous tomber dessus à moins que cela ne soit volontaire pour brouiller les pistes…
Vos ascendants, descendants et leurs troupes n’ont jamais commis d’exactions bien sûr…
Avant Napoléon c’était le monde parfait des bisournous à un point tel que la Révolution est arrivée par hasard.
Le révisionnisme historique est à la mode mais il est dangereux et intellectuellement et moralement inadmissible.
9 mai 2014 @ 19:51
Cette fois Livia, vous m’avez fait attraper un fou-rire ,dont je vous suis reconnaissante…un instant de détente le soir ,ça fait du bien!
9 mai 2014 @ 21:04
Merci Livia Capelovici, en corrigeant cette faute c’est une goutte dans l’océan.
10 mai 2014 @ 19:07
Arielle de T : je ne sais pas comment interpréter votre post.
Les pourchasseurs d’orthographe « faute »de trouver des arguments sont Naucratis et Audoin sur les pages sur la « querelle. »
Je ne me livre jamais à ce genre de sport sauf quand l’occasion est trop belle pour ramener sur terre quelque énergumène!
Des fautes nous en faisons tous avec le clavier que nous ne ferions pas par écrit pour la plupart…et tel est pris qui croyait prendre bien souvent…
Donc Capelovici certes non mais très intéressée à ce que vous donniez des détails sur vos observations concernant la
descendance de ce roi.
Sa politique envers les protestants a été féroce ; j’ai déjà relaté ici le supplice sadique infligé quotidiennement ( brûlures sur tout le corps et brûlures sur brûlures ) pendant plusieurs années à des protestants enfermés au fort de Sainte Marguerite (celui où séjourna le masque de fer).