La princesse Maria Theresa de Bourbon-Parme publiera dans les prochains jours un livre intitulé « Les Bourbon Parme ; une famille engagée dans l’histoire » aux éditions Michel De Maule. On la voit ici au baptême de la princesse Louise de Bourbon-Parme en compagnie de son neveu le prince Jaime.
Maria Theresa de Bourbon-Parme est la fille du prince Xavier de Bourbon-Parme, duc de Parme (1889-1977) et de Madeleine de Bourbon-Busset (1898-1984). Elle est la tante de l’actuel duc de Parme. Née en 1933 à Paris, la princesse a toujours été un fidèle soutien pour son frère le défunt prince Carlos Hugo, duc de Parme y compris dans ses combats politiques.
Voici la note de l’éditeur : « Pindare disait: » Deviens qui tu es, quand tu l’auras appris. » Quelle est la scène de ce devenir et où va se révéler cette essence qui est la nôtre ? Quels facteurs la conformeront? L’hérédité, les circonstances sociales et politiques, les gènes que nous portons en nous, les transcendances héritées, les transcendances choisies ?
Les histoires de vies contées ici répondent peut-être à ces questions: celle de la duchesse de Berry, de mon père, de mon frère. Il est question, dans ce livre, d’une saga familiale pétrie par un christianisme hérité ou choisi librement, qui conduit à prendre des engagements pour la défense des grandes valeurs humaines sans lesquelles l’hérédité et les titres ne valent rien. Cette saga familiale est aussi une saga des peuples auxquels elle se mêle pour former une symbiose: l’histoire.«
francesca
7 mai 2014 @ 11:19
Une histoire très liée à l’histoire de l’Europe.
Xantya
7 mai 2014 @ 11:58
Quel dommage que l’intervention de l’Empereur Charles et de l’Impératrice Zita auprès des frères de cette dernière, née Bourbon Parme, n’ait pas été prise en compte par les Etats belligérants, notamment la France, qui par la voix de Clémenceau, a repoussé une paix séparée qui aurait immanquablement provoqué la défaite rapide du Kaiser et épargné des milliers voire des millions de vies.
Les Bourbon Parme représentent dignement la Noblesse dans tous les sens du terme
Jean Pierre
7 mai 2014 @ 12:53
La famille de Bourbon Parme est effectivement une famille engagée non seulement dans l’histoire mais aussi dans les chicailleries familiales. Comme plus ou moins toutes les familles sur terre mais là on atteint un haut niveau ce qui doit être ce dont nous parle la princesse, le fruit du pétrissage entre le christianisme et grandes valeurs humaines .
Des grandes figures se détachent certes comme les princes Xavier et Sixte mais si on regarde les enfants de Xavier, c’est presque chacun son clan. La fille de Sixte qui vient de décéder eut quelques démêles avec la justice. Quant aux enfants du prince Michel nous avons appris qu’ils intentaient une action en justice contre la vente des archives de la princesse Marie. Enfin que dire du patriarche Robert qui avec 12 enfants en 12 rendit bien service à sa première femme en lui abrégeant la vie. Non content de ses exploits il en refit 12 à la suivante.
Les Bourbon Parme de Luxembourg sauvent la mise.
Que la princesse de Bourbon Parme raconte l’histoire de sa famille c’est très bien et même utile. Mais cela devient agaçant que l’on ait besoin de nous emballer tout ça dans un édifiant sirop.
Vincent
7 mai 2014 @ 18:28
Les belligérants voulaient à tout prix une victoire militaire. Avec le Traité de Versailles, les Français voulait laver les insultes de Bismarck.
Charlanges
7 mai 2014 @ 20:18
Jean-Pierre, le décès de la princesse Isabelle (fille du prince Sixte) a été démenti par ses enfants. Quant à ses démêlés avec la justice, ils furent d’ordre financier (elle était présidente d’une banque monégasque). Cela se solda, je crois, par la vente du château de Bonnetable, ancestrale demeure des La Rochefoucauld qui lui venait de sa mère.
Francine du Canada
8 mai 2014 @ 06:16
Jean Pierre, « … le fruit du pétrissage entre le christianisme et grandes valeurs humaines », je ne comprends pas??? Que voulez-vous dire? Merci à l’avance, FdC
Jean Pierre
8 mai 2014 @ 08:33
Moi non plus Francine, je ne comprends pas mais c’est dans la note de l’éditeur rapportée par Régine (cf supra).
Marquise
8 mai 2014 @ 11:42
Une belle formule très « langue de bois » qui ne veut rien dire…!
Sans doute un résumé de la personnalité du patriarche qui tua sa première-femme d’épuisement, après lui avoir fait 12 marmots, dont la plupart attardés mentaux et en refit 12 à la seconde… :-((((
Francine du Canada
8 mai 2014 @ 18:43
Merci m’amie, ceci expliquerait cela et « chou » à ce goujat! Merci de votre réponse Jean Pierre. Bonne journée à vous deux, FdC
AUDOUIN
7 mai 2014 @ 12:59
Xanthya
Votre commentaire est très juste. J’ajoute que Clémenceau, radical, et anticlérical forcené, n’avait qu’une obsession: mettre à genoux ce qu’il appelait l’Autriche papiste. . Le malheur, c’est que les Autrichiens eux-mêmes n’ont pas compris la démarche du jeune Empereur. Ils ne lui ont rendu justice qu’il y a vingt ans.
AUDOUIN
Caroline
7 mai 2014 @ 14:09
Ce livre doit etre très intéressant à lire,pourvu qu’il ne soit pas trop controversé par les anti-carlistes!
La famille de Charles-Hugues de Bourbon-Parme,le défunt frère ainé de Maria-Théresa de Bourbon-Parme risquerait-elle de s’éteindre,faute de petit-fils non compris le fils naturel de son fils Carlos?
COLETTE C.
7 mai 2014 @ 18:21
Un livre que j’attends avec impatience ! Je pense qu’on pourra se le procurer directement auprès de l’éditeur? si ma librairie ne peut me l’avoir.
Cosmo
7 mai 2014 @ 20:48
La princesse va sans doute nous expliquer comment de la première fortune d’Europe (Chambord ne représentait que 8% de son patrimoine), en 1906, à la mort du duc Robert, son grand-père, les Bourbons-Parme, aujourd’hui, n’ont plus un sou, ou presque. Trop d’activités caritatives, sans doute !
Elle nous expliquera aussi sans doute que l’aventure carliste est « pétrie par un christianisme hérité ou choisi librement, qui conduit à prendre des engagements pour la défense des grandes valeurs humaines sans lesquelles l’hérédité et les titres ne valent rien. »
Elle défendra enfin les valeurs familiales. Vingt quatre enfants avec deux femmes ! Un record.
Un livre que l’on peut attendre avec impatience au vu des déclarations de l’éditeur et de ce que nous savons des activités des princes de Parme depuis un siècle.
aubert
8 mai 2014 @ 14:30
… et dans leur parenté non Bourbon-Parme on peut aussi rencontrer quelques originalités chez qui voisinaient il n’y a pas si longtemps le crucifix et le portrait du Maréchal.
Cosmo
9 mai 2014 @ 08:10
Cher Aubert,
Pouvez-vous en dire plus ? Je ne vois pas à qui vous faites allusion.
Cordialement
Cosmo
aubert
9 mai 2014 @ 12:58
Cher Cosmo,
Certes je peux vous en dire plus car rien ne m’en empêche. Je ne peux toutefois le faire sur le site. Si vous suggérez un autre moyen je serai volontiers plus précis.
Bien à vous. aubert
Cosmo
9 mai 2014 @ 22:35
Cher Aubert,
Si vous en êtes d’accord, nous allons demander à Régine de nous aider.
Cordialement
Cosmo
aubert
10 mai 2014 @ 11:38
Par la rubrique contact j’ai adressé hier un message dans ce sens à madame Salens.
Boaf
9 mai 2014 @ 23:49
Dear Cosmo, merci pour le renseignement:
Je vais réviser le guiness-book pour souvenance d’une canadienne des années 30 avec 29 enfants issus d’elle-même…
Francine du Canada
11 mai 2014 @ 02:47
Bon sang, j’espère pour elle qu’il y avait quelques jumeaux, triplés ou quadruples sur le lot. FdC
jul
7 mai 2014 @ 22:16
Voilà un livre sûrement très intéressant
Je suis impressionné par la référence à la duchesse de Berry
Les Bourbons de Parme sont extraordinaires.
Cosmo
8 mai 2014 @ 12:14
Jul,
En quoi cette référence est-elle impressionnante ? La duchesse de Berry était la grand-mère de son grand-père, Robert de Parme. Il semble tout à fait normal qu’elle en parle car malgré l’inconséquence de certaines de ses actions, la duchesse de Berry est un personnage haut en couleurs, un peu à l’image de George Sand. Romantique dans sa jeunesse, dame patronnesse au crépuscule de sa vie.
Cosmo
Arnaud
7 mai 2014 @ 23:29
Elle sera en signature à Paris à la Librairie La procure, 3 rue de Mézières, 75006, le Mardi 3 Juin à 18h30, une occasion de rencontrer cette princesse volontaire et courageuse !
AUDOUIN
9 mai 2014 @ 13:27
A propos de la fortune du duc Robert de Parme
A sa mort en 1907, le duc Robert laissait 21 ayants-droit . A sa veuve, Maria Antonia de Bragance, il attribuait l’usufruit du château de Schwarzau et 240 000 francs de rente. A son fils Elie, faisant fonction de chef de famille en raison de l’état de santé des deux aînés, il laissait la moitié de tous ses biens constitués en majorat, tandis que l’autre moitié devait être répartie en parts égales entre les 19 autres enfants dont six avaient besoin de soins constants. Le partage fut long et difficile. Finalement, en 1912, les héritiers se mirent d’accord pour que les biens situés en Autriche et en France restent en possession d’Elie et que ceux qui étaient en Suisse (dont le château de Wartegg) servent à l’entretien des six enfants handicapés, nés du premier mariage avec Marie des Grâces-Pie de Bourbon-Siciles.
Quant aux 12 enfants de la seconde union, ils se partagèrent les biens situés en Toscane, dont la villa des Pianore et 22 fermes. La dernière de celles-ci, située à Embarcati, fut vendue par la veuve du Prince Charles de Luxembourg qui l’avait héritée de son père Félix de Bourbon-Parme, fils duc Robert…
Elie géra très mal les avoirs de son père. Contre l’avis de la duchesse douairière de Parme, il commit l’imprudence de regrouper en Autriche les capitaux que son père avait sagement répartis dans plusieurs banques européennes. A la chute de l’Empire austro-hongrois en 1918, il restait plus grand-chose de cette fortune. Après la guerre, profitant d’un conflit survenu entre Elie et son demi-frère Sixte à propos du château de Chambord, l’Etat français plaça le monument sous séquestre avant de le racheter 11 millions de francs-or à Elie de Bourbon-Parme.
(Source:Les Bourbons de Parme, par Juan Balanso)
AUDOUIN
Cosmo
9 mai 2014 @ 22:38
Audouin,
Merci pour ces précisions !
Toutes ces immenses fortunes demandent un gestion sage et active. Sinon, c’est la catastrophe…
Cosmo
Sigismond
9 mai 2014 @ 18:02
Ah, cette ascendance des Bourbons Parme jusqu’à Charles X, elle fascine beaucoup de gens depuis des décennies, surtout depuis 1936. Mais cette primogéniture relative s’incarne désormais dans la Maison royale des Deux-Siciles, avec S.A.R. la duchesse douairière de Calabre, née Bourbon Parme. Son fils l’infant Charles, duc de Calabre, le successeur légitime des rois des Deux-Siciles et de Jérusalem, l’avait d’ailleurs souligné en 2004, au sujet de la cérémonie du 8 juin à Saint-Denis en mémoire de Louis XVII : S.A.R. le duc de Calabre et sa mère sont les plus proches parents de Louis XVI par la voie non salique. Monseigneur le duc d’Anjou l’est par la voie salique, il représente donc Louis XVI aux Cincinnati. « E pluribus unum » :-)
Cosmo
10 mai 2014 @ 22:03
Par la voie salique, certes, Sigismond, mais par forcément par la voie naturelle !
Cosmo
Sigismond
17 mai 2014 @ 12:06
Qu’est-ce que vous appelez la voie naturelle ? Si vous reprenez à votre compte les sous-entendus insultants de votre poulain, envoyés au Figaro il y a quelques semaines sur les reines Isabel et María Luisa, de toute façon cela nous ramènerait toujours à S.A.R. le duc de Calabre, vous le savez bien. Mais en aucun cas aux Bourbons-Parme, et encore moins aux Orléans. Ceci dit, votre poulain insinue qu’Alfonso XIII et ses fils ne détenaient soi-disant aucune goutte du Sang de France, c’est oublier que dans tous les cas, ils descendaient par Isabel II du roi Francesco I des Deux-Siciles, donc de Louis XIV. Et également de Carlos III par la mère d’Alfonso XIII. Et que de plus, la reine María Luisa descendait elle-même de Louis XIV.
Sigismond
18 mai 2014 @ 16:56
Extraordinaire poignée de main entre Monseigneur le duc d’Anjou, chef de la Maison de France, aîné des Capétiens et des Bourbons, et ses « challengers » le duc Henri et la duchesse Micaëla d’Orléans, de Valois, de Chartres, de Nemours et de Montpensier, hier sur le parvis de Notre-Dame de Paris ! Vive Louis XX ! Monseigneur occupait selon Son droit et par la grâce de la Divine Providence, la place d’honneur dans la cathédrale (les Orléans étaient à gauche de l’autel), avec à son côté le fidèle d’entre les fidèles, Christian Pinot. Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie aurait été fière de son petit-fils, hier (comme le 25 avril et le 25 janvier).
Et dans un tout autre genre, extraordinaire « bon mot » de la ministre de la Justice, parlant de « karaoké d’estrade » (génial !) à propos d’un chant anti-Capétiens et anti-Bourbons trop bien connu hélas… Allez, encore un petit effort Mme la ministre : ♫ Vive Henri IV, vive ce roi vaillant ♫
Vive le drapeau blanc !
Sigismond
18 mai 2014 @ 17:10
On remarquera que le prince Louis a remonté la nef de Notre-Dame en donnant le bras à S.A.R. la princesse Micaëla, duchesse d’Orléans et de Montpensier (qui avait son époux à sa gauche), ce qui est encore un beau geste chevaleresque de Monseigneur le duc d’Anjou. La princesse Marguerite nous a manqué, et bien sûr nous pensons toujours à Madame, qui aurait 100 ans si elle était encore parmi nous. J’ai aimé la remarque du duc d’Anjou, soulignant que l’épouse de saint Louis se prénommait elle aussi Marguerite.