Décès de la Princesse impériale Jin Moyu à l’âge de 95 ans , l’une des dernières survivantes de la famille impériale de Chine Elle était la soeur de la Princesse Yoshiko Kawashima, espionne au service des Japonais et que l’on peut apercevoir dans le film « Le dernier empereur. » (Merci à Quentin – Copyright photo : Dongguan Today)
Lady Chatturlante
3 juin 2014 @ 13:34
Incroyable. Ça paraît tellement anachronique.
A-t-elle été mariée ?
*gustave de montréal
3 juin 2014 @ 16:44
Le film Le Dernier Empereur n’est pas une référence. Qui est cette princesse ?
Marchioness
4 juin 2014 @ 00:35
Dear Gustave of Montreal,
Please, read this link, you’ll know everything about the latest and the late Manchurian Princess !
http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20140528000046&cid=1601
Sincerely your’s,
Marquise ;-)))))
Quentin
3 juin 2014 @ 17:33
Traduction google en français de http://www.wantchinatimes.com/news-subclass-cnt.aspx?id=20140528000046&cid=1601 donc traduction approximative:
Princesse mandchoue Jin Moyu, la plus jeune soeur de espion japonais Yoshiko Kawashima, est décédé le 26 mai à l’âge de 95 ans, rapporte Kyodo Nouvelles du Japon.
Jin Moyu, aussi connu comme Aisin Gioro Xianqi, était la fille de 17 Shanqi, le 10e fils du prince Su du clan Aisin Gioro, la dernière famille impériale de statuer Chine sous la dynastie des Qing jusqu’en 1911. Elle était la troisième épouse de contemporain artiste et l’art chinois éducateur Ma Wanli.
Plus célèbre sœur aînée de Jin, Yoshiko Kawashima-né Aisin Gioro Xianyu-a été adoptée par l’ami de son père et a grandi au Japon. Elle viendrait plus tard pour être connu comme le «Joyau de l’Est » pour servir comme un espion au service de l’armée japonaise du Guandong et le Mandchoukouo pendant la Seconde Guerre mondiale, avant d’être finalement exécuté comme un traître par le Kuomintang Mars 1948.
Jin a vécu une vie tumultueuse qui a commencé avec sa naissance à Beijing en 1918. Ses deux parents sont morts quand elle était juste quatre et elle a ensuite été élevée par ses trois demi-soeurs.
Vouloir être un journaliste ou un interprète, elle a quitté ses études au Japon en 1937, à l’âge de 19 ans pour retourner à Beijing et a finalement trouvé un emploi dans une entreprise japonaise. Son éducation privilégiée n’a pas à se préparer pour un emploi de bureau ordinaire, cependant, comme elle a rappelé être confus quand elle a vu des gens quitter le bureau à 17 heures, au moment où elle arrivait pour le travail.
En 1949, suite à la guerre civile chinoise, frères de Jin perdu la fortune de toute la famille transmis de leurs ancêtres et se sont enfuis à Hong Kong, la laissant en charge de ses six neveux et nièces et une vieille nourrice et sa fille. Pour joindre les deux bouts, Jin a vendu à peu près tout dans la maison familiale et a vécu sur les prêts ainsi que faire de l’argent de la vente de chandails tricotés.
En 1952, elle a ouvert son propre restaurant de cuisine du Sichuan, qui est devenu un succès modéré qu’au moins lui a permis de joindre les deux bouts. Deux ans plus tard, à l’époque, elle a épousé le célèbre artiste Ma Wanli, elle a quitté le secteur de la restauration et a commencé à travailler pour le centre de traduction agence de la Chine.
Sa vie allait prendre un tournant majeur en Février 1958, quand elle a été emmené de son domicile et jeté en prison pour rien d’autre que l’identité de son père et le fait que sa sœur avait été un espion japonais raison. Elle passera les 15 prochaines années en prison avant d’être libéré en 1973 pour travailler dans une ferme.
Prêts à tout pour vivre une vie normale, elle a écrit au vice-premier ministre Deng Xiaoping en 1979 et a demandé un travail, qui lui a accordé Deng rapidement. Plus d’une décennie plus tard, Jin a commencé à faire des plans pour ouvrir une école de langue japonaise avec son mari, dont elle a finalement réussi à accomplir en 1996 dans la province de Hebei.
Bien que son décès a été confirmé, il n’y a pas de détails disponibles sur la cause ou le lieu de sa mort.
laurent F
3 juin 2014 @ 17:48
Elle et sa soeur, l’espionne à la solde du Japon surnommée joyau d’Orient, étaient des princesses de la famille de l’Empereur Pu-Yi, des petites filles du prince Aisin Gioro Su
Vassili
3 juin 2014 @ 18:52
J’aime le vase et la composition florale, ikebana?
*gustave de montréal
3 juin 2014 @ 21:32
J’ai trouvé ceci en anglais:
Son nom Aisinn Gioro Xianqi de la dynastie Qing, jeune soeur de Yushiko Kawashima « Eastern Jewel » qui espionnait pour les japonais, excutée par le Kuomintang en 1948.
17è fille de Shanqi, lui-même 10è fils du prince Su Aisin Gioro.
orpheline à 4 ans
épouse artiste Man Wanli
1937 travaille à Bejing
1949 famille ruinée, elle vend ses possessions pour survivre
1952 ouvre un restaurant.
1958 kidnappée et jetée en prison pour 15 ans.
1973 libérée. Elle travaille à la ferme
1979 grâce à Deng Xiaping elle travaille traductrice pour gouvernement chinois.
1996 Fonde une école de langue japonaise.
Meurt le 26 mai dernier.
Francine du Canada
4 juin 2014 @ 16:34
Merci Gustave, voilà qui résume bien sa vie. Amitiés, FdC
JAY
4 juin 2014 @ 11:11
quel destin !
Gérard
4 juin 2014 @ 14:27
Pour compléter ce qui a déjà été dit, la princesse Jin Moyu, autrefois appelée Aisin Gioro Xianqi, était née le 14 septembre 1918 peut-être à Pékin mais plus vraisemblablement à Lushun, qui fut Port-Arthur, dans la province de Liaoning, et elle est morte le 26 ou le 27 mai dernier à Pékin.
Elle naquit donc dans une maison couverte d’argent dit-on. Cependant son père avait dû laisser aux Russes en 1907 ses domaines mandchous et le reste de la fortune familiale disparut à la fin de la guerre civile chinoise en 1949 où ses frères aînés durent s’installer à Hong Kong. Elle-même était restée orpheline à quatre ans de ses deux parents et fut élevée par ses trois demi-sœurs. Elle était une enfant assez rebelle, qui, après des études dans une école de la noblesse au Japon, alors qu’elle voulait devenir journaliste ou chanteuse, retourna en Chine en 1937 et travailla dans une agence japonaise.
Au départ de ses frères elle avait dû s’occuper de ses neveux et nièces, d’une vieille nanny et de sa fille, elle vendra des biens mobiliers et des pull-overs en tricot. En 1952 elle ouvrit un restaurant de cuisine du Sichuan. En 1954 elle épousa Ma Wanli, peintre renommé et très fin de peintures traditionnelles chinoises, notamment sur éventail, calligraphe et professeur d’art, dont elle fut la troisième épouse. Ma Wanli vécut de 1904 à 1979, mais ils divorcèrent en 1966. Elle arrêta le restaurant qui permettait seulement de joindre les deux bouts et travailla pour une agence de traduction chinoise, mais en février 1958 elle fut donc emprisonnée pour des raisons familiales liées à son père et à sa sœur, la célèbre espionne japonaise qu’on appela aussi la Jeanne d’Arc de l’Orient ou la Jeanne d’Arc du Mandchoukouo. Elle fut donc libérée après 15 années de prison et travailla dans une ferme. C’est alors qu’un homme de Shanghai lui proposa de l’épouser ce qu’elle accepta. En 1979 donc elle écrivit au vice-premier ministre Deng Xiaoping qui lui permit de trouver un travail, et plus de dix après elle voulut ouvrir une école de japonais avec son mari, elle y parvint en 1996 à Langfang, dans la province du nord-est de la Chine du Hebei.
Elle fut appelée parfois « la dernière impératrice de la dynastie Qing » et on la connut en particulier grâce à un reportage, lorsqu’elle avait 93 ans, en 2012, où l’on évoquait sa vie et celle de sa sœur, « A Life of Tempestuous Waves » dont on peut voir la bande-annonce sur YouTube, c’est ainsi qu’elle avait qualifié sa vie, une vie de vagues tempétueuses. Le documentaire est de Janus Chi Ngai Lee et Lai King Hung.
Pour ce qui est de sa parenté avec la ligne régnante, la princesse était donc la 17e et dernière fille de Shanqi, lui-même 10e fils du prince Su, Shanqi avait également 21 fils. Il eut quatre épouses outre les concubines. Shanqi était son altesse impériale le général prince Shan-ch’i, 8e ou 10e prince Su. Il naquit en 1863 et mourut en 1922 à Port-Arthur. Il avait occupé diverses fonctions dans l’empire du Japon et fut ministre de l’intérieur de 1907 à 1917, cette année-là il voulut former une armée antirépublicaine qui fut vaincue et il s’exila.
Son père le prince Su, son altesse impériale le prince Hua Feng (1804-1869) était lui-même le fils d’un autre prince Su, son altesse impériale le prince Long Gin-fi qui lui était le fils de son altesse le prince Yung Hsi, prince Su (1753-1821). Ce dernier était petit-fils de son altesse le prince Yen Hsin, prince Su qui lui était le fils aîné du premier prince Su. Son altesse le prince Hauge ou Hooge (1609-1648), titré prince Su de premier rang en 1636, privé de son titre en 1643, restauré dans son titre en 1644 et qui fut ministre des finances, était le fils aîné de l’empereur de Chine du Nord Huang-Taiji ou Tien-ts’ung qui régna de 1626 à 1643.
Francine du Canada
5 juin 2014 @ 15:36
Merci pour ce complément d’informations Gérard; c’est très intéressant. FdC
Gérard
5 juin 2014 @ 12:44
La princesse est décédée dans un hôpital de Pékin le 26 mai.
Voir :http://english.kyodonews.jp/photos/2014/05/292460.html
Jean François Class
22 juin 2014 @ 17:25
Bonjour,
Connait-on précisément sa parentèle ?
(Enfants, neveux, etc..)
Un grand merci d’avance,
Bien cordialement,
Jean-François Class