Le duc et la duchesse d’Anjou faisaient partie des invités conviés au Palais d’Orient qui ont pu féliciter le roi et la reine d’Espagne. (Copyright photo : Hola – merci à Patricio)
NON! ce ne sont pas le duc et la duchesse d’Anjou qui se sont rendus saluer le Roi ………………………………Philippe VI, et ils n ont pas été annoncés ni invités comme tels
il s’agit de don Luis de Borbon y Martinez , membre non dynaste de la famille , et son épouse qui se sont rendus au palais royal saluer……………………. Felipe VI , leur déjà lointain parent
la casquette à fleur de lys et les décorations abolies en 1830 sont restées au vestiaire
Non, la France ne leur reconnait pas ce titre, juste une toute petite poignée de français plutôt intégristes et tradis qui cherchaient à s’occuper, alors ils sont tombés sur ce jeune homme qui n’y pensait pas du tout, un jeune homme qui est fils d’une roturière, épouse d’une roturière, et petit-fils d’un dictateur. Certes son grand père était infant d’Espagne mais il a perdu ses droits au trône.
Alors Luis Alfonso qui n’est pas Altesse Royale, qui n’est pas dynaste dans son pays (en Espagne car il est espagnol), qui n’est peut-être même pas prince (comme la branche Séville) serait-t-il par magie, dynaste en France
quand on sait aussi que le comte de Chambord, dernier Bourbon en France a désigné comme son héritier son cousin Orléans (cf ses mémoires) (voir Philippe Delorme) , on se demande bien d’où Luis-Alfonso de Borbon y Martinez tire ce titre de ‘duc d’Anjou’
Corantine, la république française ne reconnaît pas les titres que les Orléans se sont attribués. Quand a Louis de Bourbon, il est espagnol et français. Qu’il ait épousé une roturière n’a rien de scandaleux.
La France ne conteste pas les titres des Orléans et le comte de Paris ou son père en particulier ont toujours été reçus sous ce titre.
Nemausus
22 juin 2014 @
21:46
Tout comme les chefs de la maison de Bourbon ont été reçus à l’Elysée sous le titre de duc d’Anjou au grand dam des Orléans ! Et ils auront beau tempêter avec leurs partisans cela ne changera rien car le duc d’Anjou et les légitimistes se moquent royalement de ce que pensent ces gens là !
Mayg
21 juin 2014 @
15:00
Corentine
Louis de Bourbon est également de nationalité française, que ça vous plaise ou non. Et en ce qui concerne le fait d’avoir épousé une roturière, le nouveau roi d’Espagne en sait quelque chose… Ce qui ne l’a pas empêché de devenir roi.
Le fait que Louis de Bourbon ne soit pas dynaste en Espagne, ne peut que le rendre encore plus dynaste en France puisque la condition que les deux couronnes ne soient pas réunies sur la même tête est remplie.
D’autre part, je vois mal le roi d’Espagne venir prendre position sur un titre de courtoisie français.
Louis de Bourbon était présent en tant que cousin du roi,peut importe ses titres et qualités que ce soit en France ou en Espagne. De quoi faire taire les mauvaises langues qui ne cessaient de prétendre que les relations sont inexistantes entre la famille royale d’Espagne et ce prince.
Aucun membre de la famille royale espagnole n’a assisté au mariage du prince Louis parce qu’il se prévalait de titres et qualités non reconnus par le roi d’Espagne dans son faire-part de mariage.
Le roi d’Espagne ne reconnaît pas le titre de duc d’Anjou.Les relations ne sont pas bonnes et ce depuis fort longtemps même si les apparences minimales sont maintenues…
La reine Sofia est arrivée aux obsèques du duc de Cadix dans un état de décontraction frisant l’impolitesse et que pour ma part j’ai trouvé inadmissible et déplacé et que je n’ai pas oublié…
Après le mariage du prince sa mère s’est répandue, selon ses habitudes , dans la presse pour se plaindre des mauvaises manières faites à son fils…
La réalité est ce qu’elle est : pourquoi la travestir ?
Il n’est que de regarder l’état de tension de ce couple pour constater qu’ils sont là par obligation…
Mayg
22 juin 2014 @
13:52
Livia,
En ce qui concerne leur absence à certains mariage, la famille royale est coutumière du fait. Il n’ont d’ailleurs pas assisté au mariage d’Albert de Monaco alors que ce dernier est le filleul de la reine Victoria-Eugénie…
Si le roi d’Espagne ne reconnait pas le titre de duc d’Anjou comme vous le dites, cela vaudrait donc aussi pour Charles-Philippe d’Orléans. Or ça n’a pas empêcher Felipe d’Espagne d’être le parrain de sa fille ? De même qu’ Alphonse de Bourbon également duc d’Anjou était le parrain de l’infante Christina.
Ceci dit peut être que le nouveau roi d’Espagne agir autrement que son père et sa mère envers ses cousins…
Livia
23 juin 2014 @
14:34
@Mayg il est possible qu’un apaisement ait lieu quand le temps sera passé et le trône affermi…
Charles
21 juin 2014 @
15:42
Corentine
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, c’est sous ce nom qu’il a été reçu à la cour d’Espagne, ne porte bien sur pas le titre de Duc d’Anjou puisque ce titre a été rendu à la couronne de France lorsque son ancêtre est monté sur le trône d’Espagne sous le nom de Philippe V.
Il est « Duc d’Anjou » uniquement pour un carré de royalistes dissidents français qui refusent de reconnaître la légitimité dynastique des princes de la Maison d’Orleans.
Les quelques partisans vieillissants et sectaires du faux Duc d’Anjou n’ont que la haine contre les princes d’Orléans comme argument, ce qui est un peu court comme argument juridique.
Quand on lit vos commentaires Charles, pas sûr que la haine soit du côté des partisans de Louis de Bourbon !
Et enfin, les princes de la Maison d’Orléans comme vous le dites si bien, ce n’est pas qu’ils n’ont pas de légitimité dynastique, c’est juste qu’en tant que maison cadette, elle vient après celle de la Maison de Bourbon…
C’est exact. Il me semble même que le titre de duc d’Anjou a toujours été porté dans cette famille. Il y a eu un procès en Espagne, sur ce sujet. Le titre de duc d’Anjou , lui revient bien.
corentine
21 juin 2014 @
19:39
Charles,
merci, je suis entièrement d’accord avec vos propos
Berenice
22 juin 2014 @
02:02
Charles, reconnaissez simplement que tous les royalistes ne se reconnaissent pas dans la branche des Orleans, laquelle a quand même beaucoup agi pour faire chuter la couronne de France. Ces royalistes ne sont ni davantage vieillissants ni plus sectaires que vous. Vous ne servez pas votre cause en usant de l’insulte.
Nemausus
22 juin 2014 @
21:50
En parlant de haine Charles est très à l’aise avec ce sentiment qu’il manie à merveille contre tout ce qui est Bourbon … Si ça ce n’est pas du sectarisme !
louismarie
20 juin 2014 @
17:30
on voit mal comment un tribunal de la république française pourrait reconnaitre à un ressortissant étranger ayant acquis la nationalité française grâce au fait que sa grand mère italienne était à demie française …un titre quelconque!!!! et surtout un titre ayant fait retour à la couronne de France depuis louis XIV….
Il est vrai en revanche que le comte de Paris , et son fils Jean, disposent de cartes d’identité et de Passeports ou figurent les titres qu’ils portent ( ces documents sont édités sur ordre de la chancellerie de France)
Tout comme le duc d’Anjou a son passeport français avec son titre français.
Et vous mentez quand vous dites que la justice française ne reconnait pas le titre de duc d’Anjou. Elle lui reconnait le droit de porter ce titre de courtoisie comme les chefs de la maison de Bourbon avant lui. Arrêtez de dire n’importe quoi et surtout des choses fausses !!!
Il ne faut pas oublier, que nous avons eu, Catherine de Médicis.
Cosmo
21 juin 2014 @
22:59
Nemausus,
Louis de Bourbon ne porte pas le titre de duc d’Anjou sur son passeport actuel.
Cosmo
Berenice
21 juin 2014 @
12:33
Désolée louismarie, mais Henri d’Orleans et son fils Jean ne sont pas désignés par les titres qu’ils se sont attribués dans leurs documents d’identité. La chancellerie autorise simplement, à eux comme d’ailleurs à Louis de Bourbon et aux Bourbon-Parme, l’indication « SAR » sur les passeports.
désolé Berenice mais moi, je sais de quoi je parle car ces documents, je les ai vu contrairement à vous! !!!!
il n’ y a aucun SAR d’indiqué ca serait grotesque en République mais les titres, portés par le Prince et son fils ainé, sont mentionnés
Berenice
23 juin 2014 @
23:56
Inutile de trépigner, LouisMarie, je confirme mes propos mais si vous prétendez avoir consulté les papiers d’identité d’Henri et Jean d’Orleans. Les titres et noms d’usage ne modifient pas l’état-civil fixe à la naissance.
Charles
21 juin 2014 @
18:19
Je vous confirme bien volontiers que le Comte de Paris et son fils portent bien leur titre sur leur carte d’identité française.
Ils n’ont pas eu besoin non plus d’un habile montage de la part d’un juriste, ni besoin de la nationalité d’une grand-mère française à demi-Italienne pour obtenir la nationalité Française, ils sont Français depuis toujours et ces princes ont eu à cœur de servir la France dans l’armée. Ce qui n’est pas le cas de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu. Cet arrière-petit-fils d’Alphonse XIII d’Espagne et du dictateur Franco a même juré fidélité a son roi Juan-Carlos lors de son service militaire….!
Non, Charles, je confirme que les documents d’identité d’Henri d’Orleans et de son fils ne les identifient ni comme « comte de Paris » ni comme « duc de Vendome « . Ces titres ne sont pas reconnus par la France et ne peuvent produire aucun droit.
Mayg
22 juin 2014 @
18:10
Parce que vous pensez que Jeans d’Orléans e Bragança Dobrzensky de Dobrzenicz Von Wurtemberg… n’a que des ascendants français ?
Ahahahah … N’empêche que le duc et la duchesse d’Anjou ont été invités EUX et qu’ils étaient présents EUX … Et visiblement vous en êtes malade de jalousie Louismarie !
???? il faut vraiment ne jamais avoir assisté à une cérémonie protocolaire de ce genre pour rêver de s’y rendre
ça fait rêver dans les F3 de banlieues éloignées du centre, c’est bien tout
et il ne faut pas avoir jamais rencontré de Princes de maison souveraine pour jalouser ceux qui les voient
moi, je suis devenu républicain suite à une indigestion d’altesses royales……..
on fait la queue dans la chaleur, on défile à toute vitesse, on serre trois cueillères et on refait la queue pour partir avant d’être coincé dans un embouteillage……..sans avoir eu même un verre à boire
Les princes bulgares sont aussi citoyens espagnols et le roi et la reine des Hellènes sont bien sûr les oncle et tante du roi.
Gérard
21 juin 2014 @
21:38
Aucune autre famille royale régnante ou non n’était invitée donc pas non plus les princes de France.
Livia
21 juin 2014 @
23:10
La famille de Bulgarie a la nationalité espagnole et presque tous ses membres sont nés espagnols…
Quant à l’ex roi de Grèce il est l’oncle du roi…
jul
22 juin 2014 @
06:58
Bravo Mayg :)
Mayg
22 juin 2014 @
14:24
Et bien Louis de Bourbon est aussi citoyen français en plus de sa nationalité espagnole et était présent en tant que cousin proche du roi. N’oubliez pas que leurs grand-pères étaient frères et leurs pères cousins germains.
Livia
23 juin 2014 @
16:33
Oui Mayg mais ce n’est pas vraiment le sujet de ce échange !
Actarus
26 juin 2014 @
11:40
Les princes bulgares sont des Espagnols ?
Mais alors, selon la logique orléaniste, ce sont des pérégrins viciés qui n’ont plus aucun droit au trône de Bulgarie ! ;-)
Oui ils étaient là EUX, mais obligé de faire la queue comme les 3000 autres invités. C’est clair qu’ils ne font pas parti du cercle de la famille du Roi EUX…
Seuls des espagnols étaient invités et la famille de Sofia.
Vous avez la congratulation facile décidément entre vous :-)))
Charles
21 juin 2014 @
18:24
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, faux Duc d’Anjou, a félicité son cousin Felipe VI lors du cocktail parmi les Espagnols en tant que cousin et membre de la Maison d’Espagne.
Dois-je vous dire également qu’il n’a pas assisté à la cérémonie des Cortes car Don Luis Alfonso appartient a une branche non dynaste.
Personne en Espagne n’imaginerait donner le titre de duc d’Anjou au cousin ainé mais non dynaste du roi d’Espagne.
Selon le Palais, il s’agit se Son Excellence don Luis de Borbon et son épouse dona Margarita.
« 22 novembre 1989, appel de TGI Paris 21.12.1988 ; D.90, I.R. 4 ; JCP 90.II.21460 ; GP 08.03.1990 » je vais pas m’amuser a coller le texte. Je ne suis ni orléaniste ni machin chose, je trouve ça juste drôle (voir limite affligeant) de voir les gens se déchainer sur un sujet pareil comme si un roi allait être intronisé demain en France…107 commentaires!!
Certes mais encore une fois la Cour ne dit pas que le titre d’Anjou est légitimement porté mais que les demandeurs sont irrecevables à demander la protection de ce titre aboli à la Révolution et qu’au demeurant le comte de Paris (Henri VI) n’est pas partie au procès. Donc un titre sans protection. Voyez les conclusions de l’avocat général un homme qui connaît magnifiquement la matière et n’en pense pas moins. Dura lex sed lex.
L’essentiel d’une décision est bien sûr dans son dispositif. Mais il est vrai qu’une centaine d’années avant la justice française avait déjà été saisie d’un litige entre deux ducs d’Anjou.
Oui Don Luis Alfonso a laissé au vestiaire ses breloques d’un ordre irrégulier, il va certainement les ressortir de son écrin lors de son prochain voyage en France pour faire plaisir aux extrémistes de son clan et aux quelques vieux messieurs adeptes d’un régime XIXème siècle à la Charles X………!
vous si attentifs à donner à chacun le titre qu’il mérite ! ou pensez tel plutôt!!! vous oubliez bien vite que la prétendue duchesse d’Anjou et de Ségovie-sic- était divorcée du duc de Ségovie et remariée avec monsieur Sozzani c est sur qu’un » je me demande ce que madame SOZZANI aurait pensé » ca fait moins glamoureux…..c est dur de gober le réalité
Sigismond
24 juin 2014 @
06:14
Vous vous croyez supérieur au pape, Louismarie ? L’Église n’a jamais déclaré nul le mariage du prince Jacques et de la princesse Emmanuelle, et a toujours considéré Madame comme l’épouse (1935-1975) puis la veuve (1975-2012) du duc d’Anjou et de Ségovie. Cela figurait même sur le faire-part officiel des obsèques de notre Princesse, et même sur le site Internet du prince Jean d’Orléans il y a deux ans, Madame était appelée la duchesse de Ségovie. Voilà la réalité !
Cosmo
25 juin 2014 @
10:30
Sigismond,
Emmanuella de Dampierre a tout de même été éloignée des sacrements, car, si son mariage avec le duc de Ségovie n’a pas été annulé – aucun des deux n’ayant sans doute jugé bon de le faire – elle ne s’est pas moins remariée civilement avec Mr Sozzani en 1949. Et si l’Eglise aujourd’hui est plus tolérante sur le sujet, à l’époque, elle était intransigeante.
Mais il est vrai que pour vous, divorce, remariage, concubinage, interdiction de porter le nom, tout cela n’a pas grande importance. Votre reine de France, « de jure », avait le masque facile et la religion élastique. Si vous en êtes satisfait, tant mieux. Pour moi, elle plutôt dans la catégorie des Jackie O.
Cosmo
Hélène
20 juin 2014 @
22:41
C’était peut-être voulu afin d’éviter de s’incliner devant la nouvelle reine espagnole.
N’inversons pas les rôles, Gérard : c’est doña Letizia (reine d’Espagne par le bon vouloir du peuple espagnol, en lequel réside la souveraineté nationale, et duquel émanent les pouvoirs de l’État, dixit la Constitution) qui aurait dû faire la révérence à Madame la duchesse d’Anjou, épouse du chef de la Maison de France et de Bourbon, fils aîné de l’Église, chef et souverain grand maître de l’ordre du Saint-Esprit, « de jure » roi de France et de Navarre.
Je crois que Sigismond a l’humeur badine aujourd’hui et il a envie de rire un peu.
Amicalement
Cosmo
Laurent
21 juin 2014 @
08:59
Votre commentaire est à tomber de sa chaise
Le faux duc d’anjou et la fausse duchesse d’anjou n’ont aucun droit ni à la couronne d’Espagne ni à la couronne de France
Vous semblez ignorer l’Histoire
Philippe V d’Espagne a renoncé à ses droits au trône de France pour lui et ses descendants et ce sous le règne de son grand père Louis XIV
De plus le Comte de Chambord a reconnu comme héritier la famille d’Orléans
Vous qui semblez être légitimiste devriez respecter la décision du légitimiste qu’était le Comte de Chambord
En ce qui concerne l’Espagne ,Don Jaime frère aîné de Don Juan père de Juan Carlos,a renocné à ses droits au trône, à cause de son infirmité,pour lui et ses descendants ,De plus il a fait un mariage non dynaste avec Emmanuelle de Dampierre
Il a beau être l’aîné de la Maison de Bourbon cela ne lui donne aucun droit
Vos affirmations n’ont absolument aucune valeur en France car vous n’êtes pas le gardien des lois fondamentales et n’avez aucun titre juridique pour le prétendre ! Alors arrêtez de croire à vos propres affabulations vous en serez moins ridicule !
Laurent
21 juin 2014 @
16:07
Réponse à Nemasus
Je n’affirme rien qui ne soit vrai Ce ne sont pas des affabulations
Reprenez vos livres d’histoire et trouvez une contre décision à celle du Comte de Chambord
Ne vous en déplaise
Je ne tiens pas particulièrement aux Orléans
Je ne fait que vous dire des vérités historiques qu’elles vous plaisent ou non
Je me moque totalement des prétentions idiotes de Louis Alphonse de Bourbon
Elles sont ridicules et infondées
Nemausus
23 juin 2014 @
20:57
Les livres d’histoire de Laurent sont les livres orleanophiles de cosmo et Cie. Et après Laurent appelle cela l’histoire et la vérité. Il parle de décision du comte de chambord décision sui n’existe que dans l’esprit enfumé des orléanistes. Cela prête à sourire du ce n’était complètement loufoque et ridicule d’invention et de naïveté
Cosmo
21 juin 2014 @
12:40
Sigismond,
Vous êtes trop drôle. La reine d’Espagne faire la révérence à une personne qui ne porte aucun titre et n’est même pas de sang royal. Enfin, il vaut lire cela que d’être aveugle et éclater de rire.
De jure, de jure, vous me faites rire !
Il y a une reine, Letizia, et une princesse Margarita.
Pas la peine de se faire des noeuds au cerveau. La réalité, c’est la réalité.
-et de facto la princesse a fait la révérence à la reine (mais enfin Sigismond soyez un peu raisonnable!)
-et de facto le comte de Chambord n’avait pas d’héritier en plus que de ne pas avoir voulu d’un drapeau
-et de jure la branche cadette représente la maison de France
-et il seraient choisis comme français ayant servi la France si la question se posait d’un roi .
Vous ne pouvez refaire l’histoire et cet exemple de révérence montre à quel point vous tordez la réalité…vous êtes au delà du déni c’est…étrange.
Livia
21 juin 2014 @
23:38
les Orléans au lieu de « il »…aïe ouïe ma déconcentration sénile va faire sortir Naucratis du bois je ressors mon bonnet d’âne , mon cahier de punitions etc…etc…cela me rajeunit !
Pardon à » mes » princes si un hasard malheureux les conduit sur cette folle page :-)
Sigismond
22 juin 2014 @
12:52
Livia,
Je n’ai pas regardé les vidéos de cette cérémonie, mais je fais confiance à Silvia.2 qui a vu ces deux révérences. Je ne me permettrai pas de les commenter.
Mais enfin Livia soyez un peu raisonnable, comment voulez-vous qu’une branche CADETTE représente « de jure » la Maison de France, en contradiction avec toute l’histoire monarchique française de Hugues Capet à Charles X ?
Et « de facto » le comte de Chambord n’avait pas de fils, mais il avait un héritier, le comte de Montizon. Henri V n’aurait pas dû écouter son épouse, qui n’aimait pas son beau-frère et ne voulait pas que son mari le présente aux Français. Mais elle dut se résoudre à respecter les intentions de son mari, en donnant la préséance à Jean III à Gorizia.
« Les Orléans seraient choisis comme français ayant servi la France si la question se posait d’un roi » : pétition de principe, ou bien l’avez-vous vu dans une boule de cristal, Livia ?
Livia
23 juin 2014 @
16:11
@ Sigismond ma boule de cristal ne me fait pas voir les mêmes choses que vous cela est acquis :-)
mais tant que nous ne perdons pas la nôtre tout va bien !
En matière de boule : il y a des « boulets » dans les deux camps. Chacun appréciera les siens à l’intérieur même de son camp :les perroquets qu’on ne peut débrancher sauf à les étrangler mais enfin même le capitaine H n’arrivait pas à faire taire celui de la Castafiore, les arrogants, les pédants,les insultants,les injurieux,les de jure , les de facto, :-) les complexés aigris qui ne veulent pas reconnaître les compétences des autres, ceux qui sont de mauvaise foi sans même s’en rendre compte, ceux qui ne pourraient vivre sans la querelle, ceux qui ne pourraient vivre sans N et R, ceux qui rêvent du site la nuit , ceux qui rêvent de Margarita la nuit aussi parce qu’elle est très jolie et très riche,ceux qui se verraient en Louis parce qu’ il a tout d’un hidalgo, ceux qui voient un trône dans le cadre de leurs portes d’entrée et dans leurs têtes de lit, ceux qui rêveraient d’être le jeune couple d’Orléans parce que leur sérénité et leur tranquillité d’être est incomparable, ceux qui aimeraient faire de la pâtisserie avec Philoména et qui auraientt aimé avoir une mère aussi calme et aussi douce, ceux qui enfermés dans un château à deux pas de chez moi se réunissent tellement entre copains qu’ils se persuadent que la Révolution n’a pas existé,ceux qui voudraient refaire le procès de Marie Antoinette et arrêter le couperet de la guillotine de Louis XVI , ceux qui haïssent Napoléon et voudraient gratter tous les N :-) en faisant semblant d’oublier que son sang coule dans de nombreuses familles qu’ils reconnaissent comme nobles, ceux qui se réfèrent à un Dieu qui décide de tout, d’ailleurs quand c’est horrible c’est un Orléans qui se cache dans sa barbe et ce n’est plus Dieu c’est Diable ,tous ceux qui s’ ils se connaissaient n’oseraient pas le millième de ce que l’anonymat permet, ceux qui se saluent peut être sans savoir qu’ils ont des ennemis endiablés sur le site de Régime parce qu’ils sont si voisins que cela est peut être arrivé entre Thouarcé et Saumur( le prince de Condé et moi par exemple) bref tout ce mêli-mêlo pitoyable mais comique et très français et somme toute ce qui peut nous réunir , ce qui sera peut être nécessaire par les temps qui arrivent où nous risquons d’avoir d’autres chats à fouetter que les princes du camp d’en face à qui tout d’un coup nous allons trouver toutes les vertus enfin je l’espère…ET DONC :
Vive la France et bonnes vacances pour ceux qui sont capables d’en prendre!
Gérard
24 juin 2014 @
20:49
Magnifique page de sereine et juste philosophie de Livia ou comment nous en prenons tous pour notre grade sans lui en vouloir de nous avoir fait sourire.
Sigismond
25 juin 2014 @
12:40
Comme le dit bien Gérard, nous en prenons tous pour notre grade et cela me fait penser que malgré quinze siècles depuis le baptême de Clovis (et avant cela, la Civilisation apportée par les Romains, à qui nous devons tant, gloire à Caius Julius Caesar !), nous restons hélas de braillards Gaulois, que les trois Maisons de France (et le roi Raoul) et leurs nobles Francs n’ont pu assagir, en treize siècles de monarchie franque. Vive la réconciliation !
Livia
25 juin 2014 @
21:41
@ Cher Gérard : ne m’en veuillez surtout pas car je ne m’exclus pas du lot du tout et je regrette certaines extrémités ou un minimum d’amour propre m’ont obligée et m’obligent à me rendre…
« Je me presse de rire de tout,de peur d’être obligé d’en pleurer » c’est ma nature : il y a assez de raisons de pleurer à gros bouillons au cours d’une existence…
Livia
25 juin 2014 @
21:47
@Sigismond : cher Gaulois je vous salue et je ne pense pas que nous changerons et même je l’espère :-)))
Il se trouvera bien quelque banquet où chaque camp ficellera son barde à un arbre mais le temps de se mettre d’accord sur le barde pour chacun des camps…euh…à bientôt :-)))))
Charles
21 juin 2014 @
14:23
Encore une fois vos délires sont consternants.
Le faux duc d’Anjou et son épouse doña Margarita ont du patienter dans la longue file d’attente des personnalités espagnoles des heures pour saluer leur nouveau roi Felipe VI.
En matière de délires vous savez bien de quoi vous parlez Charles. On a pu s’en rendre contre encore une fois dans votre propagande contre la reine Letizia parce que le site de la monarchie Espagnole à été modifié…
Naucratis
22 juin 2014 @
09:13
Charles accuse quelqu’un de délires consternants ?
Quel culot !
Charles ose vraiment tout, c’est d’ailleurs à cela qu’on le reconnaît ! :)
Gérard
21 juin 2014 @
21:47
Laurent voyons vous devriez savoir que Nemausus est LE gardien des lois fondamentales. Il les écrites et enfermées dans un temple et entretient le feu qui ne doit pas s’éteindre.
Chère Régine, précisons que don Luis Alfonso et doña Maria Margarita de Borbon y Martinez Bordiu n’ont pas été reçus au palais sous ce titre fantaiste de « duc et duchesse d’Anjou », que ne leur reconnaît évidemment pas leur cousin le roi Philippe VI.
Vous avez raison cher Philippe Delorme.
C’est le cas aussi de « la princesa Béatriz de Orleans » à qui personne en Espagne ne s’aventurerait à donner le titre bien fantaisiste et exotique de comtesse d’Evreux. Tout comme son mari Michel qui est juste « de Orleans ».
Les espagnols connaissaient juste les « Condes de Paris »….enfin les précédents.
Oui mais les Espagnols ne sont pas concernés par des titres français et j’imagine qu’il y a tellement de comtes en Espagne que l’on préfère appeler Béatrice la princesse Béatrice et qu’elle préfère aussi et c’est d’ailleurs sous ce nom qu’elle est connue en Espagne d’autant que peu de gens connaissent Évreux dans ce pays (peut-être en Navarre quelques-uns).
Ca tombe très bien puisque le roi d’Espagne n’a pas à reconnaître un titre français. Pour autant, le titre de duc d’Anjou n’est pas plus fantaisiste que celui de duc de France et comte de Paris …
Celui de duc d’Anjou nous le savons n’est pas protégé en tous cas. Mais ceux historiques des Orléans le sont. Qualifier par ailleurs de pacotille les titres portés par les Orléans est insultant pour les citoyens de ces villes ou provinces.
Euthyme
25 juin 2014 @
17:44
Les titres que les Orléans se sont attribués ne sont pas plus protégés qu’un simple pseudo comme celui de Dodo La Saumure.
Nemausus
21 juin 2014 @
12:31
Euthyme ce que vous dites est une évidence mais les orléanistes sont tellement bornés qu’ils ne peuvent pas comprendre ! C’est trop compliqué pour leur petit esprit étriqué et intolérant !
Le titre de duc d’Anjou est purement fantaisiste puisque Luis s’est autoproclamé duc d’Anjou alors que son ancêtre Philippe, duc d’Anjou a rendu son titre à la couronne de France lorsqu’il devient roi d’Espagne.
Triste de voir un homme de cet age porter tant d’importance à un titre.
Comme je le dis depuis longtemps sur ce site, ce qui est incohérent chez Luis, c’est qu’il se dit chef de la maison royale de France et se pare du titre duc d’Anjou. Alors que ce titre à toujours était réservé aux Princes cadet de la famille Royale. Allez comprendre quelque chose!
Oui c’est incohérent mais nous sommes de petits esprits étriqués et intolérants comme le dit un peu plus haut un grand esprit ouvert et tolérant.
Hélène
20 juin 2014 @
22:34
Pourquoi certains qualifient don Luis-Alfonso et doña Margarita duc et duchesse d’Anjou, alors que tout le monde sait qu’ils appartiennent à la branche des Bourbons d’Espagne!
Faux,
Si toutes les cours d’Europe reçoivent le Comte de Paris et sa famille comme les représentants de la Maison de France, aucune cour d’Europe ne reçoit Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu comme membre de la Maison de France et ils ont bien raison car son ancêtre a renoncé au trône de France il y a plus de 300 ans pour devenir roi d’Espagne !
Le mariage du Grand-duc héritier de Luxembourg fut un des grands évènements récents où fut invité le couple Jean d’Orléans. C’était un évènement officiel auquel ne fut pas convié le couple Louis de Bourbon.
Cosmo
Gérard
22 juin 2014 @
19:30
Ni d’autres maisons non régnantes…
Mayg
23 juin 2014 @
14:39
Cosmo,
Vous voulez qu’on fasse la liste de tous les derniers événements où les Orléans n’étaient pas présents ?
Cosmo
23 juin 2014 @
17:03
Mayg,
J’en serais ravi.
Merci d’avance
Cosmo
Naucratis
22 juin 2014 @
09:16
Charles ment une fois de plus.
Lors du mariage du prince Albert de Monaco et de Charlene, le duc et la duchesse d’Anjou ont été conviés et reçus sous ce titre !
Mémoire défaillante ? Mauvaise foi ? Charles sert bien mal la cause qu’il prétend défendre.
Charles-Philippe est aussi reçu par le prince Albert comme duc d’Anjou.
septembre
25 juin 2014 @
15:40
Pouvez-vous m’éclairer cher Monsieur Delorme: à quel titre le roi Felipe VI serait-il fondé à reconnaître ou non le titre de duc d’Anjou à qui que ce soit? Merci pour vos lumière.
Je crains hélas, chère Caroline, que votre voeu ne reste lettre morte. Les « aigris » sont déjà à l’oeuvre. Et pour ces pâles épigones des soixante-huitards, « ce n’est qu’un début, continuons le combat « .Ils se fatigueront vite mais la caravane passera…Et ils resteront Gros-Jean comme devant…
« Les aigris », comme vous dites, s’amusent de voir que, là où la monarchie des Bourbons a encore une signification, Louis de Bourbon et Marguerite Vargas font partie de la fournée des personnalité de la société civile. Pas même une invitation aux Cortès ! Pas très princier que tout cela…heureusement qu’il reste à Louis de Bourbon sa chère France et ses cher vassaux, dont vous êtes, pour lui donner du prince, du duc d’Anjou et de l’Altesse Royale et lui redonner le sourire.
Les Bourbons d’Espagne, enfin ceux qui comptent, savent ce qu’ils doivent au Traité d’Utrecht et à la renonciation de Philippe V. Voilà la réalité d’une couronne et non de fantasmagoriques prétentions !
J’ai bien peur, Cher Charles, que tout ceci ne serve à rien car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre. Et les pseudo-légitimistes sont au-delà de la surdité. Mais il est vrai qu’il faut continuer à répéter ces évidences. Les Bourbons encore sur un trône et les chefs des familles de Bourbon qui ne règnent plus n’ont rien à faire de Louis de Bourbon, dont l’aînesse n’intéresse que quelques français.
Amicalement
Cosmo
Mayg
22 juin 2014 @
18:26
J’ai bien peur, Cher Cosmo, que tout ceci ne serve à rien car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre. Et les pseudo-orléanistes sont au-delà de la surdité. Mais il est vrai qu’il faut continuer à répéter ces évidences. Les Bourbons encore sur un trône et les chefs des familles de Bourbon qui ne règnent plus n’ont rien à faire des Orléans, dont la Maison cadette n’intéresse personne.
Cosmo
23 juin 2014 @
17:06
Mayg,
Merci pour cette brillante intervention !
Ce terme de cadet vous plait tant que cela en est un enchantement.
Vous confirmez à chaque fois ma pensée profonde sur vous et vos amis.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @
21:05
Mayg
Vous avez raison de reprendre les termes de cosmo en les retournant contre les Orléans car leurs partisans donnent tjs des conseils qu’ils ne sappliquent jamais à eux même respectant ainsi leur devise : faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Ces gens sont indécrottables et ont un culot monstre de mauvaise foi !
Gérard
23 juin 2014 @
22:25
L’amitié fraternelle des précédents souverains espagnols et des Orléans comme l’amitié des Luxembourg avec la maison de France sont bien connues et renouvelées de génération en génération.
Gérard
24 juin 2014 @
12:44
Des cadets régicides qui n’intéressent personne, mais quand on voit les alliances qu’ils ont faites et quand on voit celles qu’ils auraient pu faire s’ils n’avaient pas été très stricts d’un point de vue religieux (maisons souveraines d’Angleterre ou de Russie par exemple) on se demande ce qu’il en aurait été s’ils avaient intéressé grand monde.
Mayg
25 juin 2014 @
00:54
Cosmo,
Ce n’est pas que le terme de cadet me plaise plus qu’un autre. Mais c’est juste que vous et vos amis font semblant de ne pas savoir qu’il s’applique aux Orléans par rapport aux Bourbon. Donc un petit rappel de temps en temps ne vous fera pas de mal.
Livia
21 juin 2014 @
03:58
@ Audouin : Pour l’instant celui qui est Gros-Jean comme devant, c’est votre prince devant la cour d’Espagne :-) où il n’est ni altesse royale ni duc d’Anjou.
Epigones ou pas de mai 68 : personne ne connaîtra un roi en France…consolez vous mais arrêtez de lire Molière ,vous commencez à ressembler (furieusement) à son bourgeois gentilhomme :-)
Je n’aurais pu mieux dire…en ajoutant , peut-être, pour compléter le portrait …Trissotin ? Il est vrai que ce n’est pas dans la même oeuvre , le pauvre babouin ne connaît peut-être pas ? Posséder la double nationalité ne doit pas être aisé …
Ah vous êtes là chère Marie de Bourgogne : comme toujours le bon petit mot bien placé qui me fait rire :-)))
Amicalement
Mayg
20 juin 2014 @
16:15
Non seulement ils ont déjà commencé, mais ce sont les mêmes qui dès qu’on fait la moindre petite remarque sur les Orléans vous traitent de tous les noms.
Exactement Mayg, ils insultent sans vergogne la famille de France (la vraie) et après ça ils nous jouent la complainte du soi-disant « anti-orléanisme primaire »…
Et ils nous ressortent leurs « princes de France », titre ô combien fantaisiste celui-là (c’est même le plus fantaisiste de tous), ils nous parlent des mariages soi-disant « inégaux » du comte de Covadonga et du duc de Ségovie, mais que dire alors des mariages de la branche cadette (1995, 1997 et 2004)…
Une chose est sûre : ils ne veulent surtout pas de réconciliation familiale, qui acterait leur déconfiture. Alors ils crachent leur haine des Bourbons aînés, mais je doute que LL.AA.RR. le prince Jean et la princesse Philomena se sentent dignement représentés par cette toute petite poignée d’ « ultra-henristes ». N’oublions pas l’attitude exemplaire et extraordinaire de ces deux augustes Capétiens, lors des obsèques de Madame, il y a deux ans à Paris. Espérance (la vraie) !
Oui le Dauphin et la Dauphine ont été exemplaires de bonté, d’amitié, de courtoisie et de charité chrétienne. Comme toujours.
Mais ils n’ont pas fait allégeance !
Et personne n’a de haine contre Louis Alphonse ! Cessez ces délires !
Mayg
21 juin 2014 @
16:24
Et personne n’a de haine contre les Orléans, cessez vous et vos comparses vos délires.
Sigismond
21 juin 2014 @
17:39
Personne n’a pu penser qu’ils aient fait allégeance, puisqu’ils continuent d’utiliser les armoiries qui sont celles de S.A.R. Mgr le duc de Bourgogne, « de jure » dauphin de France et prince de Viane. Leur présence était d’autant plus chevaleresque qu’ils ne faisaient pas allégeance.
Mais bien sûr, une telle allégeance serait une grâce de la Providence, pour laquelle chacun et chacune d’entre nous devrait prier saint Louis et la bienheureuse Marie-Christine de Savoie, reine capétienne des Deux-Siciles.
En tout cas, la génération qui vient (dans un quart de siècle) nous annonce des relations beaucoup plus courtoises, finis les procès ridicules et perdus d’avance, finis les communiqués insultants et les petites phrases mesquines. Les gènes de Charles X sans doute… (je plaisante)
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @
11:51
» les armoiries qui sont celles de S.A.R. Mgr le duc de Bourgogne »
Un peu de sérieux je vous en prie :-) Seul le Roi d’Espagne est Duc de Bourgogne.
Nemausus
23 juin 2014 @
21:10
Un miracle ! Une orléaniste Marie de Bourgogne qui vient de dire que le roi d’Espagne un étranger est le seul duc de Bourgogne ! LOL encore un petit effort dans leur contradiction et elle pourra reconnaitre que le prince Louis, français, peut lui aussi porter des titres français ainsi que ses fils aussi français ! Marie de Bourgogne est sur la voie de la guérison c’est vraiment un miracle ! ;-))
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @
12:07
@ Nemaussus
Que voulez vous j’ai la faiblesse de préférer voir le titre de ma si belle province être porté par un Roi plutôt que par un quidam.
Vous pouvez m’accuser de snobisme si vous le voulez :-)
Quand au petit espagnolo-américano-vénézuelo-français (etc…) je le trouve bien mignon et je lui souhaite une vie longue et heureuse.
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @
16:55
@ Nemausus
Nul miracle là-dedans. Uniquement du snobisme. En effet je trouve infiniment plus prestigieux que le titre de Duc de Bourgogne soit porté par un Roi plutôt que par un quidam lambda ^^^.
Quand au petit (fort mignon) espagno-vénézuelo-américano-français je lui souhaite une vie longue et heureuse.
Cordialement
Charles
21 juin 2014 @
19:10
Oui Sigismond, le prince Jean et la princesse Philomena, Duc et Duchesse de Vendôme, sont des princes exemplaires.
Et je suis certain que le renouveau monarchique passera par eux.
Quant à leur relation avec les autres Capétiens, elles sont excellentes…..sans aucune exception.
Eh bien, Jean d’Orléans doit être très triste d’avoir un aussi mauvais serviteur que Charles qui ne cesse de dénigrer avec la plus parfaite mauvaise foi un prince qui entretient avec son poulain d’excellentes relations.
Mayg
22 juin 2014 @
18:31
Et ils sont exemplaires en quoi Charles ? En menant une vie de bourgeois je ne vois pas en quoi Jean et Philoména d’Orléans sont plus exemplaires que les millions de Français.
Quant à votre idée de renouveau monarchique, il n’y a que vous pour nous sortir des blagues pareilles.
Etant donné que le grand- père du duc d’Anjou était le frère ainé du grand-père de Filipe , le duc d’Anjou devrait être roi d’Espagne et non Filipe. C’est donc la moindre des choses qu’il soit invité au « cockail ». Je ne sais pas les félicitations ont été sincères.
Son grand père Don Jaime a renoncé au trône pour lui et ses descendants
De plus il a fait un mariage non dynaste avec Emmanuelle de Dampierre
A ce titre il n’a aucun droit à la couronne d’Espagne ni d’ailleurs à la couronne de France son ancêtre Philippe V a renoncer à ses droits au trône de France en devenant Roi d’Espagne
Arrière petit fils de Franco en plus ce serait très mal venu
Notez bien qu’en ce qui concerne le mariage non dynaste, le nouveau roi d’Espagne ne s’est pas arrêté à ça. Tant mieux d’ailleurs, ce serait dommage pour un roi de ne pas se marier par amour.
Quand a la couronne de France, elle n’existe plus. Le problème ne se pose pas.
Exact Laurent,
Le roi d’Espagne n’a rien à apprendre des partisans du faux duc d’Anjou.
Lors de son mariage avec Letizia, le Duc de Vendôme représentait la Maison de France aux cérémonies.
Gérard, êtes-vous sûr que don Felipe ait fait la bise à sa grand-tante Emmanuelle aux obsèques de Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie ? D’ailleurs, ce n’était pas à Dreux mais à Lausanne, vous vous emmêlez les pinceaux, baron Gérard…
Gérard
23 juin 2014 @
22:40
Il me semble qu’il n’y avait pas foule aux obsèques du duc de Ségovie à Lausanne…
Livia
21 juin 2014 @
23:45
@ Charles : :-) :-) :-) vous devriez le rappeler à chaque page recréant la querelle !
Ah le roi d’Espagne avait invité toutes les maisons royales sauf la française selon vous Mayg ! Paradoxe surprenant. Mais oui Mayg c’est bien la maison de France que don Juan Carlos avait invitée et vous le savez.
Mayg
21 juin 2014 @
15:57
Être l’arrière petit-fils de Franco s’est mal venu pour Louis de Bourbon, par contre que Juan Carlos reçoive le titre de roi grâce à ce même Franco s’est pas mal venu ? C’est ça ?
Quelle façon de refaire l’histoire !!
Peut-on vous demander si avant d’écrire ce commentaire et au vu de votre pseudo vous avez bu un petit coup de bourgogne ?
hélas, mentalement et physiquement déficient, le grand père de luis de Borbon y martinez bordiu a renoncé a tous ses droits dynastiques luis Alfonso de borbon y martinez bordiu n est plus ni prince ni altesse royale …..ni su mujer tanbien aî aî ai
Une personne devenue sourde suite à une opération ne peut être définie comme déficiente mentale, me semble-t-il.
Si vous comprenez l’espagnol je vous conseille la lecture captivante du livre de José Infante « Victoria Eugenia de Battenberg: un amor traicionado » et vous aurez une autre vision du handicap de Don Jaime et de son exclusion de la succession.
Calomnie abjecte dont il faut rappeler l’origine : sous l’influence de la camarilla néfaste qui l’entourait, Alfonso XIII fit renoncer ses deux fils aînés à leurs droits espagnols, sur de simples feuilles de papier, jamais enregistrées par les Cortes. Cette même camarilla s’efforça ensuite de répandre d’infâme rumeurs, selon lesquelles don Jaime était soi-disant un pauvre hère incapable d’articuler deux mots, et pis encore, un simple d’esprit ! Quelle ne fut pas la stupéfaction des dizaines de journalistes médusés, qui découvrirent notre Prince quand il fit valoir ses droits imprescriptibles au trône d’Espagne, lors de sa fameuse conférence de presse du 6 décembre 1949 à Paris, à l’hôtel Crillon. Non seulement le duc d’Anjou et de Ségovie était très intelligent, mais il s’exprima dans un français parfait : « Et messieurs, si vous voulez me poser quelques questions, je me ferais un plaisir de vous répondre… »
Dès lors, don Juan aurait dû s’incliner et se mettre au service de son frère. Toute la famille royale aurait dû déclarer d’une seule voix à Franco : « ce sera don Jaime, ou bien aucun d’entre nous ». Le « caudillo » n’aurait alors pas eu d’autre option que de choisir le duc d’Anjou comme successeur, sauf à nommer sa propre fille, Carmen Franco Polo, comme future « caudilla ».
On ne peut revenir sur une renonciation
Et pour mémoire c’est Sa Majesté le Roi Alphonse XIII qui a désigné son fils Don Juan comme Prince des Asturies
Vous pensez être plus apte que le Roi d’Espagne pour désigner le Prince des Asturies
De plus Don Jaime est revenu sur sa renonciation après la mort de son père décédé en 1941 à Rome
Facile d’agir ainsi
La seule personne qui avait autorité était le Roi d’Espagne et pas n’importe lequel des conseillers de Don Jaime
@ Sigismond : la vérité est plus complexe et beaucoup plus désobligeante pour Jaime !
Et vous terminez votre post en fantasmant sur une histoire qui ne peut se réécrire!!! L’ Histoire non plus ne peut se réécrire…
Le destin des descendants de cette branche est très ingrat mais le duc de Cadix l’a rendu lourd en acceptant la lecture légitimiste.
Livia,
Le duc d’Anjou et de Ségovie aussi avait « accepté la lecture légitimiste », comme vous dites, et son père Alphonse XIII aussi en 1931, et le duc d’Anjou et de Madrid avant eux, etc.
Ne faites pas comme certains de vos amis qui voudraient nous faire croire que le légitimisme s’est réveillé en 1975 ! Le talent de communicant du baron Pinoteau, mais surtout son immense érudition, sa rigueur historique (qui fait défaut à beaucoup d’historiens) et sa fidélité sans faille, lui ont permis de faire triompher la Légitimité, trop longtemps peu audible malgré l’héroïsme et le dévouement admirables d’une cohorte ininterrompue de fidèles depuis 1883.
Livia
23 juin 2014 @
16:44
@Sigismond : c’était une lecture dont le bruit des pages ne bruissait aux oreilles de personne ( au sens public )
C’est le duc de Cadix qui les a faites crisser surtout après son mariage spectaculaire (mais je doute pas de sa sincérité amoureuse).
Cosmo
23 juin 2014 @
17:10
Sigismond,
« Faire triompher la légitimité »… »le dévouement admirables d’une cohorte ininterrompue de fidèles depuis 1883″…
Que de voeux pieux ! Quelle fausse vision des choses !
A vous lire ainsi, on se réjouit d’être en République.
Cosmo
Gérard
24 juin 2014 @
12:34
En fait le baron Pinoteau, historien et surtout héraldiste reconnu certes mais aussi polémiste, qui avait pourtant été Action française a, pour des raisons qui sont les siennes, tourné casaque et s’est mis à détester les Orléans. Son grand succès aura surtout été de convaincre le duc de Cadix de s’intéresser à cette cause.
Gérard
23 juin 2014 @
22:42
Les relations de ce prince avec ses fils ne furent pas si faciles non plus…
Duc d’Anjou ou pas, don Jaime fit un mariage inégal (considéré à l’époque comme non dynaste) et, si ce n’était pas suffisant, renonça à ses droits au trône d’Espagne pour lui et ses decendants.
De ce fait, on ne voit pas bien comment son petit-fils pourrait ou devrait être roi d’Espagne.
Je précise que cela n’a rien avoir avec une quelconque prétention au trône inexistant de France.
Et le nouveau roi ne s’appelle pas Filipe, mais Felipe, mille sabords ! Ce n’est tout de même pas compliqué à écrire.
Oui c’est sans doute un peu pour cela qu’il fait la tête en passant devant le trône vide et il n’a pas le lot de consolation de l’altesse royale française cliente qui aurait pu lui rendre le sourire si l’aboyeur l’avait ainsi désigné. mais je ne crois pas qu’il y ait d’aboyeur à la cour d’Espagne au demeurant (je n’ai jamais été reçu à la cour d’Espagne mais si je l’avais été j’aurais arboré un grand sourire je vous le promets).
Pour cela il aurait fallu que le général Franco le choisisse (ou plutôt son père) J21 ! On a un peu trop tendance à oublier que Juan Carlos n’est pas monté sur le trône par hérédité mais seulement parceque le général Franco l’a voulu ainsi.
Don Luis de Bourbon est très fourbe puisqu’il porte l’épinglette fantaisiste devant ses partisans et dès que ces derniers sont absents il range le faux ordre dans sa poche comme ce fut le cas devant le comte de Paris à Notre Dame ou en Espagne devant son roi.
Un peu de courage excellence !
Je pense que le port de décoration est règlementé par les Etats. La France de François Hollande pas plus que l’Espagne de Felipe VI ne reconnaissent le Saint-Esprit que Louis-Philippe a
Je pense que le port de décoration est règlementé par les États. La France de François Hollande pas plus que l’Espagne de Felipe VI ne reconnaissent le Saint-Esprit que Louis-Philippe a aboli en 1830 comme l’Ordre de Saint-Lazare que porte le duc d’Anjou.
Manifestement votre duc de carnaval Charles Philippe l’a oublié
Gérard
21 juin 2014 @
13:25
Tout français doit demander une autorisation pour porter une décoration non conférée dans son pays sauf à risquer des poursuites pénales pour port illégal de décoration au moins en public.
Toujours les insultes… et après ça, ces messieurs-dames vont nous jouer la complainte du soi-disant « anti-orléanisme primaire »…
C’est la nouvelle mode, la tendance 2014 chez les ultra-orléanistes, de dénigrer l’ordre du Saint-Esprit. Les lambello-poiristes oublient un peu vite que leur prétendant Fifi-Huit arborait cette décoration et se faisait photographier avec, et en a même « décoré » de hautes personnalités comme le maréchal Lyautey, le tsar (Saxe-Cobourg) des Bulgares et le roi (Saxe-Cobourg) de Portugal.
Monseigneur le duc d’Anjou portait la plaque de l’ordre du Saint-Esprit lorsqu’il vint rendre visite au pape Benoît XVI au Vatican, en 2008.
Et Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie portait les colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’or, lors du mariage de son fils aîné avec la fille aînée du marquis de Villaverde, au palais du Pardo en 1972.
Car l’amertume était plutôt sur le visage du prince Louis et de son épouse pour avoir eu à faire la queue avec le peuple des célébrités espagnoles pour présenter leurs hommages à leur roi.
Et il n’est point besoin de moi pour semer la zizanie.
Il est tout-à-fait possible que cet air renfrogné cache une joie intense.
Cosmo
Gérard
24 juin 2014 @
21:52
Ah Cher Cosmo vous les obsédez ! Comme ils ne peuvent vous combattre sur le fond…
jul
22 juin 2014 @
07:12
Cosmo,
Tirer des conclusions sur les sentiments de deux personnes représentées sur des photos et les présenter comme des vérités n’est pas sérieux.
Je ne pensais pas devoir vous rappeler que, comme il y a des sourires gênés, polis, amusés, de joie, il y a des airs sérieux qui signifient bien des choses différentes…
Et s’ils avaient souri, comment l’auriez vous interprété?
Ce genre de déduction ne va pas avec votre rigueur intellectuelle mdr
S’ils avaient souri, je l’aurais interprété comme le sentiment d’un plaisir ou d’une joie à venir féliciter son cousin et présenter son hommage à son souverain.
Mais il est possible que cet air sérieux cache le bonheur profond d’être présent.
Cosmo
Nemausus
22 juin 2014 @
22:18
Surtout sur une photo prise à un moment donné et qui ne présente donc pas la seconde suivante. Mais cosmo en us de de prétendre grand juriste et gardien des lois s’auto attribue now la faculté de deviner ce que pensent les autres à travers seulement une photo. Bientôt il lira dans le café, les lignes de la main etc. Mais notre cosmo va t-il se transformer en un nouveau nostradamus ou plutôt cosmodramatus à la recherche d’Orion pour y installer le monde merveilleux d’Orleanoland ?
Cosmo
23 juin 2014 @
17:12
Nemausus,
Vous avez réussi à me faire rire. C’est un bon début. Continuez ainsi et nous finirons bons amis.
Cosmo
jul
24 juin 2014 @
04:40
Ah ben voilà Cosmo ! Un peu de bonne foi enfin !
Nemausus :D vous avez raison,
Cosmo ne veut surtout pas de l’unité de la Maison de Bourbon pour faire mieux ressortir les Napoléon, qui eux, avaient le droit de former une maison unie, d’avoir le fils du Roi de Hollande qui devienne Empereur des Français…allez comprendre…
Hélène
20 juin 2014 @
22:36
Luis de Bourbon est toujours sombre et là il paraît mal à l’aise chez ses cousins régnants.
Tout est bon, avec vous, pour charger sa barque des plus noires vilenies, et déposer les plus grandes vertus dans celles de son cousin Jean d’Orléans.
C’est si primairement outrancier qu’on n’a même pas envie de vous lire.
Cosmo,
Vous aurez remarqué sur la photo que les deux trônes royaux sont vides :-)
Et je ne pense pas que ce soit un « grand moment », quand on se rappelle ce que furent les destinées du comte de Covadonga et du duc de Ségovie, par la faute de la camarilla qui entourait leur père Alfonso XIII et leur frère le pseudo-« comte de Barcelone » (titre devenu officiel et légal en 1977, bien entendu).
Le vrai choix a été entre le comte de Barcelone et son fils pour accéder au trône d’Espagne. Franco a tranché sans penser un seul instant au duc de Ségovie, largement déconsidéré par ses renonciations successives et son mariage calamiteux.
Aujourd’hui Philippe VI représente l’Espagne magnifiquement et souhaitons lui le plus grand succès dans la tâche difficile de restaurer l’image de la monarchie.
Je souhaite, comme le duc de Ségovie le disait, « la paix et la prospérité du peuple espagnol », peu importe sous quel régime politique, pourvu que l’Espagne soit paisible et prospère. Qui sait dans le futur, si les Cortes Generales donneront un jour la couronne à S.A.R. Mgr le duc de Berry…
Mais il faudrait alors que ce jeune prince renonce à ses droits éventuels au trône de France ( mais selon vous ce n’est pas possible), à la nationalité française, à la nationalité américaine et à la nationalité vénézuélienne.
En ce qui concerne le trône de France on reviendrait donc à la case départ de 1712. Tout çà pour çà ! Autant admettre tout de suite la validité de la renonciation de Philippe V !
Cosmo
Gérard
22 juin 2014 @
19:56
Oui s’il épouse la princesse des Asturies il pourra être consort. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi vous ne souhaitez pas ce sort enviable plutôt à son aîné !
Une très jolie future reine… Et plus besoin de battre la campagne à la recherche du trône perdu.
Livia
22 juin 2014 @
21:16
@Sigismond : peu importe sous quel régime ?
La majorité des espagnols serait heureuse de vous lire !
Livia
23 juin 2014 @
16:47
@ Chers Cosmo et Gérard : mais c’est qu’on s’amuse par moment :-)
Sigismond
24 juin 2014 @
06:22
Gérard, l’aîné doit rester « en réserve de la France », comme le duc de Bourgogne (oh, un autre duc de Bourgogne pour Marie de B., qui n’aime que le Téméraire, le Bon, le Sans Peur et le Hardi, me semble-t-il) en 1700.
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @
12:10
@ Sigismond
Que voulez vous, en Bourgogne nous ne reconnaissons comme Ducs que ces 4 là.
Et après tout, ne sommes nous pas les 1er concernés ?
Cordialement
Gérard
24 juin 2014 @
12:28
Le « duc de Bourgogne » (j’emploie ici perfidement les exaspérants guillemets à la Wikipédia francophone) dans une réserve ? Pauvre enfant !
Roch
20 juin 2014 @
13:53
C’est drôle de voir qu’une fois de plus le faux duc d’Anjou a laissé son hochet au vestiaire, il est vrai que devant son souverain cela ferait désordre de porter une fausse décoration !
Jul
Dans la mesure où il n’y a plus de monarchie en France, cet ordre n’existe plus c’est pourquoi c’est également un hochet pour moi.
D’autant que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu ne semble pas très fier de porter un faux ordre puisqu’il a cru bon l’enlever avant son arrivée à Notre Dame de Paris pour ne pas avoir à subir un affront du Comte de Paris.
Le courage et la franchise ne semblent pas être les qualités premières du faux Duc d’Anjou.
A vouloir jouer sur les deux tableaux à la fois l’Espagne et la France, il y a des moments où ses déclarations et ses engagements ne sont pas tenables.
Charles, vous avez raison de rappeler que la monarchie n’existant plus en France, les prétentions du prétendu comte de Paris sont nulles et non avenues. Il faudra lui dire.
« Il n’y a plus de monarchie en France »
C’est bien de le reconnaitre enfin, vous allez donc pouvoir cessez de nous répéter sans cesse que les Orléans sont les représentants de la Maison de France… !
Dans la mesure où la monarchie n’existe plus, cet ordre est devenu un ordre essentiellement de famille. Le chef de maison porte la médaille du St-Esprit dans les cérémonies qu’il préside avec les royalistes qui le soutiennent. Quand il est avec des représentants d’autres traditions, il l’enlève.
D’autres cas comparables existent en Europe. Ainsi le Prince de Prusse porte les décorations de l’Aigle noir dans certaines et trop rares cérémonies (vous avez pu le voir au mariage du Prince de Monaco) mais pas dans les cérémonies avec les autorités de la République fédérale allemande… question de contexte.
Sans parler des Princes roumains, russes, serbes, de la Maison de Savoie etc…
L’attitude du duc d’Anjou est en cela comparable à celle de ses nombreux cousins dont les Etats sont aujourd’hui des Républiques.
Oseriez vous attaquer leur franchise?
Conseillez plutôt les princes d’Orléans avant de faire la leçon aux autres.
Charles Philippe d’Orléans ne porte pas toujours la décoration de l’Ordre de St-Lazare. Peut on alors dire que lui non plus n’est pas toujours fier de le porter? Je ne crois pas…
Jul
Les orléanistes donnent tjs des conseils aux autres qu’ils n’appliquent jamais à leur prétendant ! Sans doute que ces conseils ne sont finalement pas si bons !
Gérard
23 juin 2014 @
22:48
Le prince de Prusse est chef de sa maison et c’est là toute la différence. Il n’est pas l’aîné ceci dit en passant.
jul
24 juin 2014 @
14:21
C’est bien vrai Nemausus !
Gérard,
Les lois successorales de la Maison de Prusse sont différentes de celles de la Maison de France.
Revenez sur le sujet des décorations.
Sigismond
21 juin 2014 @
08:40
Don Juan Carlos ne porte pas toujours la Toison d’or, et son cousin aîné Monseigneur le duc d’Anjou ne porte pas toujours le Saint-Esprit. Mais en 2008 devant le pape Benoît XVI, chef de l’Église, le fils aîné de l’Église portait bien sûr la plaque de l’ordre du Saint-Esprit, pour faire honneur au souverain pontife. Devant son cousin cadet don Felipe, roi du peuple souverain espagnol, le prince Louis a fait un autre choix : ce sera à Lui de le commenter ou pas, si tel est son bon plaisir.
Heureusement que notre très cher Benoît XVI a plus d’humour et tellement plus d’intelligence que certains de nos correspondants. Mais c’était gonflé de se présenter devant Lui avec un Ordre dont le Saint-Siège reconnaît la grande maîtrise au comte de Paris ou à l’Elysée avec une décoration qui mettait un citoyen français en infraction. Ah il est bien conseillé ce prince !
Mayg
21 juin 2014 @
16:38
C’est telle facile Gérard d’écrire des commentaires déplacés et de les faire ensuite passer pour de l’humour.
Assumez ce que vous écrivez !
Vague d’hypocrisie honteuse de personnes qui osent utiliser le nom d’un pape pro domo et sont incapables d’humour et d’amour !
Nemausus
22 juin 2014 @
22:27
Les affirmations de Gérard sur la grande maitrise de l’ordre désormais familial du St.-Esprit est un mensonge. Ni le St. Siège ni la republique française n’ont jamais pris parti sur un ordre familial. Par contre le St. Siège et la France ont condamné le faux ordre de St. Lazare dont don Carlos Felipe duque consort de Carnaval s’est prétendu longtemps le grand maître !
Gérard
23 juin 2014 @
22:51
Je me suis déjà expliqué sur la position du St Siège sur les Ordres du roi il y a quelques mois.
Qu’est ce qui est honteux ? Ce que j’écris est vrai Baia et pour la stupidité je ne crois pas que nous nous connaissions mais en la matière je vous laisse juge.
Les leçons que certains d’entre vous prétendent nous asséner à longueur de colonnes ne peuvent récolter qu’un haussement d’épaule.
Gérard
23 juin 2014 @
22:54
Le Saint-Siège ne reconnaît pas Saint-Lazare mais un accord a pu être trouvé avec la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur qui cependant ne le reconnaît pas comme Ordre.
Charles
20 juin 2014 @
15:19
Le roi d’Espagne sait reconnaitre le vrai Duc d’Anjou puisqu’il est parrain de sa fille, la princesse Isabelle d’Orléans.
Quant à Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, il a laissé sa fausse décoration à son domicile puisque son port est irrégulier et cela ferait tache d’apparaitre ainsi devant son cousin le roi d’Espagne.
L’usage de la fausse décoration est réservée à son carré de fidèles, il est vrai très peu regardant sur l’authenticité d’un titre ou d’une décoration ou sur les lois de succession au trône d’Hugues Capet.
Je ne savais pas que le fait d’accepter d’être le parrain d’un enfant était aussi par la même occasion un acte de reconnaissance du titre de courtoisie de son père. Avec vous Charles, on en apprend tous les jours. Vous en avez d’autres comme ça… ?
Charles, les aînés ont toujours été des parrains privilégiés des cadets et les Rois d’Espagne ont maintenu cette belle tradition vis à vis de leurs parents d’Orléans
depuis Philippine Elisabeth d’Orléans, Mademoiselle de Beaujolais
en passant par Claude d’Orléans (les Comtes de Barcelone)
puis Adélaïde d’Orléans (l’ancien roi)
et Isabelle d’Orléans (Philippe VI)
Comme le Duc d’Anjou et de Ségovie a tenu l’Infante Margarita
le Duc d’Anjou et de Cadix l’Infante Cristina….
Non plus que ses cousins germains grecs. Seulement la princesse Anne de France et son fils qui sont espagnols et de sa maison.
Sigismond
22 juin 2014 @
11:35
Gérard, vous connaissez des « princesses de France » vous ? Flora Coquerel est une vraie princesse de France, mais ce n’est pas un titre dynastique :-)
S.A.R. la princesse Anne d’Orléans est duchesse de Calabre, comtesse de Caserte, reine « de jure » des Deux-Siciles et de Jérusalem. À cet égard, quelle incongruité que le « protocole » royal du peuple souverain espagnol l’ait cantonnée « à l’arrière-plan » des cérémonies, Elle, son fils, son époux et son auguste belle-mère (la doyenne des Bourbons et la plus proche parente de Charles X par la voie non salique).
Gérard
23 juin 2014 @
22:57
Je connais en effet des princesses de France. Mais qui est la princesse Flora ?
Charles
21 juin 2014 @
14:47
Les invités étant espagnols, le Duc d’Anjou n’a pas été convié.
La Maison de France et particulièrement le Comte de Paris et le Duc de Vendôme ont fait leur devoir vis à vis du nouveau roi d’Espagne, comme il est d’usage lors d’un changement de règne.
Les rois et les Chefs des Maisons non régnantes continuent d’échanger lors d’un événement se produisant dans leur Maison.
Si Henri d’Orléans s’est fait l’écho de telles accusations, elles ne sont pas de son fait.
Celles concernant l’infant François de Paule, duc de Cadix, viennent des partisans de don Carlos, duc de Molina et celles concernant la descendance d’Isabelle II viennent de l’Espagne toute entière, faisant chorus aux déclarations de la reine et de son époux, Paquita pour ses intimes.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @
21:18
C’est bien Henri d’Orléans qui relance la calomnie dès qu’il en a l’occasion et encore il n’y a pas longtemps juste avant de jouer les hypocrites en attendant le duc d’Anjou devant ND de Paris !
Baia
20 juin 2014 @
22:10
Charles, vu ce que vous avez écrit précédemment sur les différents articles concernant l’accession au trône de Felipe d’Espagne, je serais vous je la jouerais en sourdine …
Mais en êtes-vous capable, la rage vous étouffe !
Ma pauvre Baia,vous préchez dans le desert…l’ami Charles ne répond quasiment jamais quand on l’interpelle et poursuit sans coup férir ses monologues orléanophiles et letiziaphobes…quel sens du dialogue et de l’échange a ce monsieur!!
Le cousin du nouveau roi d’Espagne se nomme Luis Alfonso de Bourbon, il n’est pas du tout duc d’Anjou, titre rendu à la famille de France il y a plus de 300 ans.
Mais qu’est ce que cela peut faire ?
Il a été invité, il est venu, c’est tout.
Personne ne l’a forcé, et titre ou pas, il est tout de même le cousin du roi, qui s’en est souvenu.
Et puis, quelles que soient les opinions, c’est tout de même Franco qui a mis Juan-Carlos sur le trône, il aurait très bien pu faire autrement.
Louise-Marie, oui mais il y a de drôles de comiques qui vous diront
que la famille de France c’est lui! Faut le faire…Mais ils le font!
IL faut de tout pour faire un monde!
Mais il faut reconnaitre aussi ,qu’il y a des choses plus graves sous le soleil ,alors contentons-nous d’en sourire.
Bonne soirée. K.
et le prince François en Algérie…
En matière de France, il y a des trous dans certains CV, cher Gérard,ou des lignes en trop comme de faire son service militaire en Espagne après avoir refusé de faire sa scolarité en France.
« Este joven se siente espanol » c’est sa mère qui l’a dit…
Comme d’habitude les hargneux, grincheux et haineux orléanistes viennent déverser leur fiel et leur bile dès que les ducs d’Anjou apparaissent y compris en Espagne. La bêtise et la méchancetés de ces pauvres gens là n’ont vraiment aucune limite !
Et bien oui le duc d’Anjou a été invité par le nouveau roi Felipe VI faisant mentir une fois de plus les propos belliqueux des orléanistes qui affirment sans cesse que le duc d’Anjou est ignoré par la famille royale d’Espagne ! Et leurs Orléans ils étaient où?
Quant au titre de duc d’Anjou, titre de courtoisie en France, la cour d’Espagne n’a pas son mot à dire, la justice française seule compétente ayant reconnu au prince Louis le droit de l’utiliser comme avant lui les précédents chefs de la maison de Bourbon. Cela fait enrager les henrikistes ? Et bien tant mieux plus ils enragent plus les légitimistes rigolent !
C’est tout le contraire Némau-chéri, pour faire comme votre amie Meg, dont l’imagination laisse à désirer pour faire de bonnes répliques , je dirais que plus les faux néo-légitimistes enragent ,plus les royalistes Français qui reconnaissent le descendant du dernier monarque Français , comme prétendant légitime, rigolent à gorge déployée!
Merci de vous souciez de mon imagination Callisthéa.Mais je préfère avoir les idées claires plutôt qu’une imagination trop débordante qui,comme c’est le cas de certains ici frise la mythomanie…
Mais il n’y a que les orléanistes pour enrager quand on parle du duc d’!Anjou et quand on lui donne son titre alors que les légitimistes se moquent complètement comment on appelle Henri d’Orléans et rigolent même plus quand il s’invente un titre ridicule de duc de France !
Don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú rend hommage à son Roi. Je n’ai jamais douté de sa fidélité à l’Espagne et de son jeu de prétendant peu crédible en France.
En participant à ce cocktail Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu faisait allégeance a son nouveau roi. Et c’est la moindre des choses lorsque l’on est cousin du roi. Sa fidélité envers son roi est réelle. don Luis-Alfonso n’a t-il pas prêté serment au drapeau espagnol lors de son service militaire. Lors de cette cérémonie Don Luis Alfonso s’est engagé à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour le maintien de l’ordre Constitutionnel de l’Espagne.
Jolie profession de foi pour un prétendant au trône de France…!!!
Qu’en ont-ils à faire de tous ces commentaires ? Ils sont bien heureux avec leurs enfants, leur amour et peut-être aussi leur fortune, La vrai noblesse n’est pas que dans les titres.
Certes Patricia ils ont tout pour être heureux amour et fortune mais pas la gloire comme le cousin Felipe et ça c’est un vide qui vous taraude quand vous vous souvenez de vos ancêtres au Palais d’Orient.
En fait de mariage « inégal » puisque vous faites allusion au mariage de Don Jaime avec Emanuelle de Dampierre, que penser de celui du présent roi Philippe et de ceux de ses soeurs ? La mère d’Emanuelle de Dampierre était une princesse Ruspoli. Et par son père, elle était issue d’une très ancienne famille d’origine picarde.
Je pense que Louis de Bourbon duc d’Anjou doit gêner beaucoup de monde pour être la cible de tant d’acrimonies.
Autre commentaire de ma part : il est reproché à Louis de Bourbon d’être l’arrière petit-fils de Franco. Puis-je rappeler ici que c’est Franco qui a « fait roi » Juan-Carlos.
De plus on ne peut reprocher à qui que ce soit son ascendance.
On peut penser, dans ce cas, que Franco n’avait aucun sens de la famille. Plébisciter un autre que son propre descendant, c’est en effet d’une grande inconvenance :-)
Je suis outrassionné de constattationner que Madame la duchess Mary-Margaryt d’Anjou n’a pas fait la référence à Sa Magesté la Reine Letizia Ramolinaz d’Espagne. Cette outrageancuidance est-elle douée au fait que le faux duc d’Anjou se considaire roi de France et que sa femme ne se genuflexionne devant personne ?
Mayg et vous n’avez décidément aucun humour Mesdames.
Néanmoins si une jupe serrée n’Interdit pas une courbette de jeune fille vous ne parviendrez jamais à une révérence à cul renversé.
C’est honteux allez-vous dire mais c’est l’expression consacrée qu’affectionnait Henri V.
A votre place Charles je ne la ramerais pas trop. Car vous qui « adorer » tant la reine Letizia (on n’a pu le constater lors de vos commentaires la concernant), vous semblez oublier que les Orléans doivent désarmais lui faire la révérence.
J’ose même pas imaginer votre réaction si un jour vous êtes vous même amener à lui faire la révérence, vue toute les calomnies que vous avez déversez à son sujet…
Il est tout à fait normal que les princesses d’Orléans, comme la princesse Louis de Bourbon, fassent la révérence à la reine d’Espagne. Il y a une grande différence entre un prétendant au trône, ou son épouse, et un souverain, ou son épouse.
Seul Sigismond, sur ce site, a pu dire que la reine d’Espagne devait la révérence à la princesse Louis de Bourbon. Du grand n’importe quoi !
Et si la comtesse de Paris ou la princesse Louis de Bourbon ne faisaient pas lé révérence à la reine d’Espagne, à la reine des Belges ou à la reine des Pays-Bas, ce serait une faute majeure dans le non respect du protocole. Ne parlons pas, bien entendu, de souveraines régnantes !
Il serait amusant de voir ce qu’il en est à propos de la princesse de Monaco « qui n’est qu’Altesse Sérénissime. »
Personnellement, je pencherais pour la révérence car la princesse de Monaco est l’épouse d’un prince souverain. Les autres ne sont qu’épouses de prétendants à des trônes virtuels, autrement dits les ombres d’un pouvoir défunt, la souveraineté étant passée depuis bien longtemps dans les mains du peuple, .
Je ne conteste pas le fait qu’il est d’usage de faire la révérence aux souveraines régnantes. Je mets simplement l’accent sur le côté paradoxal des choses puisque Charles n’apprécie pas beaucoup la reine Letizia, or les Orléans qu’il défend tant et lui même devront désormais lui faire la révérence.
Gérard
23 juin 2014 @
23:16
C’est complexe cher Cosmo en effet. Feu Madame en vieillissant ne faisait la révérence qu’à la reine Élisabeth. L’actuelle comtesse de Paris compte tenu de son âge et des difficultés de locomotion qu’elle a connues limiterait sans doute ses révérences et par ailleurs j’imagine qu’elle embrasserait plutôt sur les deux joues la jeune princesse de Monaco.
Livia
22 juin 2014 @
21:35
Naucratis je suppose que vous avez la berlue en lisant « votre comparse » c’est ainsi qu’elle « nous » qualifie plus haut et quant à un homme faisant la révérence et qui la ramène alors…
Comme quoi :- ))))
Sire Charles, je suis touchaté de vos hommages et vous remercionne de cette délicate attentive. Veuillez tranmissionner mes respectueuses courroies à Madame Camilla, ainsi que ma bénédction diagonale.
Et si Luis-Alfonso était là comme représentant de son bisaïeul Franco et non comme Bourbon ? Ne doit-il pas hériter, par sa mère, du titre ducal de sa grand-mère la duchesse, fille du Caudillo ?
Les réactions outrancières, injurieuses et nombreuses (bien que répétitives) des ultra-orléanistes montrent à quel point le duc d’Anjou apparaît comme une menace pour eux.
Je m’amuse de constater que celui qui, selon eux, n’est rien (ni prince, ni duc, ni même Français à les lire) semble toutefois bien gênant par son existence même : il est l’aîné des Capétiens…
Alors tous les arguments leur paraissent bons pour porter atteinte au chef de la Maison de Bourbon : son ascendance, sa descendance, son épouse, sa grand-mère, ses vêtements, ses décorations, ses présences, ses absences, ce qu’il fait, ce qu’il ne fait pas, ce qu’il dit, ce qu’il ne dit pas… Tout est critiquable, tout est critiqué avec la plus parfaite mauvaise foi et le plus grossier acharnement.
C’est Gérard, je crois, qui assurait que les orléanistes n’avaient rien contre le prince Louis ! Quelle blague !
En tout cas, je me réjouis de lire un nouvel article consacré au duc d’Anjou et en remercie Régine.
Et vive Felipe VI (ou Philippe VI, comme on veut) !
Je rejoins votre commentaire Naucratis.
Que n’a t-on pas lu au sujet de Louis de Bourbon de la part des Orléanistes.
Les mêmes qui crient au loup dès qu’on émet la moindre critique sur les Orléans ne se gênent pas pour dénigrer autant que possible Louis de Bourbon.
Et tout y passe, sa nationalité, ses origines, la robe de sa femme, son absence de sourire,le port ou non de ses décorations, la révérence… bref tout est sujet à critique et calomnie. Comme quoi, pour des gens qui prétendent qu’ils n’est rien à leur yeux, je trouve qu’il lui donne beaucoup d’importance…
Si l’Amiral Horthy (Hongrie), le Général De Gaulle (France) et le Professeur Salazar (Portugal) avaient eu la même attitude que le Caudillo, les Habsbourgs, les Bourbons et les Bragance seraient remontés sur leur trônes.
Le duc d’Anjou a vraiment été confronté à dure épreuve dès son plus jeune âge. Divorce des parents, décès du seul frère puis du père dans des circonstances des plus épouvantables, etc.
Quand aucun member de la famille royale d’Espagne n’assista au mariage du duc d’Anjou, il y avait de quoi se poser des questions sur l’attitude du Don Juan-Carlos à l’endroit de celui dont le père et le grand-père avaient contresigné son acte d’acceptation comme prince d’Espagne quand il fut désigné comme le successeur éventuel de Franco en 1969 alors que son propre père le comte de Barcelone attendra jusqu’en 1977. Pourquoi refuser l’altesse royale au jeune orphelin alors que les dispositions transitoires de la loi de 1987 sont claires à propos des droits acquis? Même s’il a été donné un caractère viager et personnel aux titres ducaux attribués au membres de la famille du roi, il est douteux que cela eut pu concerner les non-dynastes comme le duc de Cadix dont la situation n’était pas aussi différente de celle du duc de Seville et du duc de Santa Elena. Pourquoi ne pas avoir confirmé le titre de duc de Segovie pour faire honneur non seulement à cet oncle qui refusa de lui faire ombrage mais aussi à son grand-père Alphonse XIII qui attribua le titre? Le ridicule fera que la mère de Louis-Alphonse sollicite pour son fils le titre de duc de San Ricardo auquel il n’avait pas de réelle connection en comparaison des titres de duc de Cadiz comme ainé des descendants de Don Francisco de Asis de Borbon ou de duc de Segovie comme ainé des descendants de Don Jaime de Borbon y Battenberg. Il est vrai qu’il a Presque la même position vis-à-vis du titre de duc de Franco après sa mère mais à voir ce qui s’est produit à la mort du marquis de Villaverde en 1998 et aussi avant cela en 1988 avec le titre de senor de Meiras qui sont revenus à Don Francisco Franco y Martinez-Bordiu et non à sa soeur, il est peu probable que celle-ci ou son fils se mettent à l’avant pour solliciter le titre de duc de Franco. Espérons que Don Felipe VI sera beacoup plus condéscendant que son père vis-à-vis des Anjou-Cadiz.
Honnêtement, comment croyez vous que les bourguignons accueillerais don Luis et son (très mignon) bambin si il lui prenait la fantaisie de nous le présenter comme Duc de Bourgogne ,
Il aurait droit à un immense éclat de rire (et ce serait navrant pour le petit garçon).
Ceci dit, le Roi d’Espagne, c’est autre chose quand même…
Certe, nous ne reconnaissons que 4 Ducs mais, bon, c’est flatteur quant même ^^^^
Je crois utile de préciser que s’agissant du titre de « Duc de Bourgogne », revendiqué par les anciens Rois d’Espagne et les Empereurs du Saint-Empire puis d’Autriche pendant des siècles dans les déclinaisons respectives de leurs « grands titres », cette revendication a autant de valeur que celle des anciens Rois d’Angleterre qui se titraient « Rois de France » jusqu’au tout début du XIXe siècle, ou comme si l’on considérait Isabel II (Sa Majesté la Reine Élisabeth II du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, en bon français royal) « duchesse de Normandie » soit parce qu’elle descend de Guillaume le Conquérant (ou Guillermo el Conquistador selon le style de N & R, PDV, Paris-Match et la presse francesa en général) ou parce qu’elle règne de façon effective sur les îles anglo-normandes qui son un reliquat de l’ancien duché.
Le duché de Bourgogne a fait retour à la Couronne de France en 1477 à la mort du Téméraire. Le titre afférent fut notamment porté, comme titre d’attente, par le fils aîné de Monseigneur (le Dauphin, fils de Louis XIV), puis pour la dernière fois, sous l’Ancien Régime, par le frère aîné du futur Louis XVI.
Constater que des orléanistes pensent ou veulent que le roi d’Espagne porte un titre de la Couronne de France, quand dans le même temps ils dénient au prince Louis Alphonse le titre de courtoisie de duc d’Anjou, est hautement risible. ^^
Don Luis Alfonso et Doña Maria-Margarita de Borbon y Martinez-Bordiu étaient présents en tant que cousins du nouveau roi d’Espagne et certainement pas comme Duc d’Anjou puisque ce titre a toujours appartenu à la Maison de France.
Pour preuve lorsque l’ancêtre de Don Luis Alfonso est devenu roi d’Espagne, son titre est revenu à la couronne de France.
C’est pourquoi plusieurs princes de la Maison de France ont porté ce titre depuis l’avènement de Philippe V d’Espagne. Aujourd’hui le prince Charles-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France, porte le titre de Duc d’Anjou et c’est sous ce titre qu’il est reçu à la cour d’Espagne.
Pourquoi voudriez-vous que le Duc d’Anjou soit espagnol?
Le prince Charles-Philippe est prince d’Orléans et Petit-Fils de France en tant que fils du prince Michel, lui-même Fils de France.
Je n’ai pas dit que Don Carlos Felipe de Orléans était Espagnol, simplement qu’il n’était pas à la réception. Il ne suffit pas d’être Espagnol pour y être.
J’en veux pour preuve la présence de Doña Miriam, Don Constantino et son épouse Doña Maria, et de Doña Carla, prince et princesses de Bulgarie. ;-)
Esperanza ! ^^
Ils et elles sont nés espagnols et sans doute doivent être binationaux aujourd’hui.
Euthyme
23 juin 2014 @
16:36
Charles-Philippe d’Orléans n’est pas davantage « petit-fils » de France qu’il n’est duc d’Anjou, pas plus que son père n’est n’est « fils de France ». Tous les deux sont des cadets de la branche cadette d’Orléans, entachée par le régicide de leur aïeul le sinistre Philippe-Egalité.
Une branche, une famille, n’est pas entachée par la faute de l’un de ses membres. Une famille n’a pas une responsabilité collective.
Mais il est vrai que cette idée a été répandue au cours de l’histoire à l’encontre de telle ou telle famille, de tel ou tel groupe, de tel ou tel peuple, de telle ou telle religion, et nous le savons tous, et il est vrai que cette manière de voir est encore prédominante dans certaines régions du monde dont les images nous parviennent souvent dans leur atrocité. C’est pourquoi un propos qui parait anodin comme celui-là ne devrait pas être admis. Ce genre de formule qui n’a plus cours en droit moderne heureusement fait référence implicitement à la Révolution elle-même et, aux derniers jours de la Convention, le décret du 10 vendémiaire an IV (2 octobre 1795) stipulait : « Tous citoyens habitant la même commune sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune, soit envers les personnes, soit contre les propriétés ».
Pour la qualification de fils de France nous savons qu’elle est fonction de celui que nous pensons être, au regard du droit, le chef de la maison royale de France.
Gérard
21 juin 2014 @
22:37
Personnellement je n’ai rien contre le prince Louis que je respecte et qui est sympathique mais je regrette des attitudes qui nuisent à la cause qu’il prétend servir et entretiennent la division. Il sait cela d’ailleurs mais dit n’y rien pouvoir ce qui est faux car l’homme est libre.
La plupart des attaques qu’on peut lire contre lui sont plus humoristiques que méchantes et sont surtout une réponse à des commentaires outranciers et vulgaires sur les Orléans. Elles sont aussi liées au sentiment d’injustice qu’on peut éprouver humainement face au « pousse-toi de là que je m’y mette ».
Le « pousse-toi de là que je m’y mette », non mais je rêve, il fallait l’oser celle-là ! Le « roi » du « pousse-toi de là que je m’y mette », ce fut bien votre Fifi-Sept, qui vint à Frohsdorf présenter ses condoléances « au nom de la Maison de France » (quelle invraisemblable impudence !) au duc de Parme, qui bien sûr ne répondit pas un mot, même après que l’effronté eut répété son insolence, et cela sous le nez de Madame la duchesse de Madrid, nouvelle dauphine de France (notre princesse Marguerite, que son oncle Henri V considérait et traitait comme la reine d’Espagne).
Les successeurs de Fifi-Sept n’ont fait que copier son attitude de « pousse-toi de là que je m’y mette », à commencer par son fils Fifi-Huit, qui osait porter une décoration de l’ordre du Saint-Esprit et se faisait photographier avec, et en a même « décoré » de hautes personnalités comme le maréchal Lyautey, le tsar (Saxe-Cobourg) des Bulgares et le roi (Saxe-Cobourg) de Portugal. Fifi-Huit se fit remonter les bretelles par Monseigneur le duc d’Anjou et de Madrid, qui lui rappela que c’était lui le prince Jacques de Bourbon, l’aîné et le chef des Maisons royales de France et d’Espagne, souverain grand maître de l’ordre du Saint-Esprit.
Ce sont les orléanistes qui entretiennent la division, arrêtez d’essayer de leur donner le « beau rôle » !
Quant au sentiment d’injustice, on le ressent humainement face à l’attitude d’Alfonso XIII et de son fils don Juan envers le comte de Covadonga et le duc de Ségovie. Attitude continuée par don Juan Carlos avec son décret de 1987, mais qui sait si don Felipe se montrera moins rancunier que ses ascendants… En tout cas, merci beaucoup à Livia pour ce qu’elle a écrit concernant l’attitude de doña Sofía aux obsèques du duc d’Anjou et de Cadix.
Sigismond vous auriez donc été alors à la mort d’Henri V parmi l’infime minorité des monarchistes français qui firent sécession mais l’Histoire et le droit ne vous ont pas donné raison mais je sais que pour le droit vous pensez le contraire.
Pour l’audace vous êtes mon maître je veux bien l’admettre Sigismond.
Gérard,
« La plupart des attaques qu’on peut lire contre lui sont plus humoristiques que méchantes et sont surtout une réponse à des commentaires outranciers et vulgaires sur les Orléans. »
C’est une blague ? En matière de commentaires outranciers et vulgaires je peux vous dire que les Orléanistes sont loin d’être en reste !
Disons plutôt, Charles, qu’Henri d’Orleans ne devait pas avoir une grande opinion de son neveu, Charles-Philippe en lui attribuant un titre déjà utilisé par quelqu’un d’autre. C’est vrai que Charles-Philippe qui a fait profession de foi républicaine ne doit pas non plus avoir une grande opinion de son oncle, ce en quoi il n’est pas le seul.
Qu’il est amusant de lire les commentaires de ce pauvre Charles, pris de panique par le fait que le duc d’Anjou ait été reçu par son cousin le roi d’Espagne, le même dont Henri d’Orléans met en doute la légitimité…
Pris de panique?
Au contraire je suis plein d’espérance et je connais trop les bonnes relations d’amitié entre la Maison de France et la Maison d’Espagne pour être serein.
Depuis le mariage du Duc de Vendôme, les relations sont encore plus étroites du fait que certains liens forts unissaient la famille de Tornos aux Bourbons d’Espagne…
Vous appelez être reçu le fait d’assister à une réception où se pressent 2000 personnes des divers mondes de la société espagnole. Dans le jargon mondain c’est ce que l’on appelle une « grande lessive ». Vous n’êtes pas difficile.
Les commentaires de l’escadrille ultra orléaniste sont hilarants !
Nier la vérité la plus évidente, inventer des mensonges les plus grossiers, répéter à l’envi les mêmes incantations semble relever plus du lavage de cerveau sectaire que de l’argumentation.
Mais nous sommes habitués…
Ah quel bonheur que de lire N&R ! La vie rêvée de Louis de Bourbon nous enchante tous. Elle offre à certains l’occasion de tremolos sublimes et à d’autres l’occasion de se divertir.
Un prétendant qui ne prétend pas mais qui fait comme s’il prétendait sans toutefois prétendre. Ce n’est pas banal. Une vraie minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, étonnant non !
Étonnant qu’entre les trémolos des uns et le divertissement des autres, Cosmo oublie la haine versée et répandue à l’envi par les ultra orléanistes dont il est.
Les Orléanistes s’amusent de vos rodomontades ultras légitimistes et de vos tentatives désespérées pour faire passer des vessies pour des lanternes.
Quant à moi, je suis parfois désolé de voir qu’il existe encore en France des individus qui n’ont rien appris de l’Histoire, mais la plupart du temps vous me faites rire, vous et vos comparses.
@Naucratis : relisez cette page puisque vous aimez lire et corriger : au nombre d’invectives et d’injures « vous » avez le pompom (vous savez avant de sauter sur la faute): les pompom girls , les pompom boys :-)))))))))))) mais chaque camp a ses travers et cette querelle a dépassé les bornes du grotesque et de l’admissible sur ce site sur tous les plans : il n’y a plus qu’une chose à faire : en rire…j’espère que vous en êtes capable !
Mais c’est encore un plus grand bonheur mon cher Cosmo de voir à quel point les Orléanistes sont pris de panique, énervés pour ne pas dire aigris, de voir Louis de Bourbon et son épouse être reçus par le nouveau roi d’Espagne, au nez et au grand dam des Orléans.
Il me semblerait utile que vous lisiez les commentaires des intervenants qui vous ont royalement renvoyé dans vos buts ^^
Cordialement
Gérard
24 juin 2014 @
21:44
??
Naucratis
22 juin 2014 @
08:05
Étant donné qu’Henri d’Orléans a, à plusieurs reprises, mis en cause la légitimité du roi d’Espagne en accusant sa lignée de bâtardise, il est peu surprenant de voir qu’aucun Orléans n’ait été présent à cette intronisation royale.
Il a fait un « rétropédalage » qui n’en est pas vraiment un, puisqu’il dit maintenant (lettre au Figaro en avril 2014, en réponse à Stéphane Bern) que « le Sang de France coule à nouveau dans le coeur du Roi Juan Carlos » (et de ses sœurs), « par le truchement d’une Princesse de Borbon » (une Bourbon-Siciles, donc descendante incontestée de Carlos III et de Louis XIV). Il insinue qu’Alfonso XIII et ses fils ne détenaient soi-disant aucune goutte du Sang de France, ce qui est FAUX dans tous les cas, puisqu’ils descendaient de toute façon de Carlos III et de Louis XIV par la mère d’Alfonso XIII (par l’épouse de l’empereur Leopold II). Ces insinuations « henristes » jettent encore une fois l’opprobre sur Isabel II et sur l’épouse de Carlos IV, qui n’auraient soi-disant transmis qu’un sang de France adultérin !
Ces nouvelles « amabilités » du duc d’Orléans et de Valois ont reçu une réponse savoureuse du… « Renouveau bonapartiste » (eh oui, allez on ne va peut-être pas gratter les « N » du pont au Change, après tout :-))) http://renouveaubonapartiste.blogspot.fr/2014/04/histoire-les-grossieres-et-facheuses.html
Peu importe ce que dit le comte de Paris à ce sujet !
Toutes ces insinuations viennent de la Maison de Bourbon d’Espagne. Les partisans de don Carlos ont été les premiers à les répandre, ne se doutant pas que leur branche, sur laquelle ne pèse aucun soupçon de bâtardise, s’éteindrait et que ce serait à la descendance d’Isabelle II et de François d’Assise de reprendre le flambeau de l’aînesse. Ils ont mis le vers dans le fruit légitimiste.
Ceci est d’ailleurs défendu par une autre branche de la Maison de Bourbon qui est persuadée de la non-paternité de François d’Assise.
Le doute remonte également à la reine Marie-Louise, ce qui disqualifierait tous les Bourbons d’Espagne actuels.
Un test ADN mettrait fin à ce doute. Mais comme par hasard, il n’a jamais été officiellement fait.
De toutes façons, le roi d’Espagne règne et ce n’est pas de ce problème éventuel viennent les difficultés. Il en serait autrement pour Louis de Bourbon en France. D’où votre acharnement sur le sujet !
Mais comme les chances de Louis de Bourbon sont aussi inexistantes que celles du comte de Paris, tout cela est beaucoup de bruit pour rien.
Moi je dirais plutôt que peu importe d’où viennent en premier ces insinuations, mais n’empêche qu’Henri d’Orléans ne cessent de les répandre et les répéter.
Et enfin, il serait peut être bon aussi de faire quelques testes ADN chez les Orléans, qui sait, on aurait peut être droit à quelques surprises…
Oui mais le comte de Paris sait bien que les actuels Bourbons d’Espagne sont juridiquement les descendants de don François d’Assise mais on sait tous les doutes sur cette paternité sauf peut-être le Renouveau bonapartiste…
Près de 200 commentaires pour ressasser une éternelle querelle dynastique qui,de toute façon ne changera rien au fait que la France est une république et l’Espagne une monarchie parlementaire.!!On oublie un peu vite,parce qu’il « occupe »beaucoup le terrain,que le prétendant des Orléans à votre pseudo-trone de France n’est pas Jean de Vendome,mais son père,le très fade Comte de Paris …quant à Luis Alfonso de Bourbon,il semble bcp plus à l’aise à Madrid qu’à Paris et avoir autre chose à faire de sa vie que de lutter contre des moulins à vent…
@ Milena K : aie aie aie c’est le genre de truc qui provoque des rebonds vous savez comme certains médicaments qu’on croit salvateurs mais qui ont énormément d’effets secondaires :-) :-) :-)
Chère Livia, Miléna K ne cherche pas à se concilier tout le monde manifestement et dit son fait à chacun. On peut ne pas être d’accord avec elle mais tout de suite la critique paraît plus objective (je ne dis pas qu’elle le soit). Cependant je ne suis pas sûr que les partisans des deux branches se réconcilieront sur le dos de Miléna et si je souhaite une réconciliation je ne souhaite pas qu’elle en fasse les frais.
@Cher Gérard : oh la la Gérard n’allez pas chercher aussi loin pour une blague : Milena K dit ce qu’elle pense et elle a bien raison de le faire…La réconciliation n’est pas pour demain et il n’y aucune chance que quiconque en fasse les frais sur cette page :-)
Oui Cosmo, lire Noblesse et Royautés est un réel bonheur pour moi également.
Les péripéties de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu sont passionnantes à suivre.
Un pseudo-prétendant qui prétend sans prétendre, qui prête serment au drapeau espagnol et jure fidélité au roi d’Espagne puis se présente en France en héritier de Saint Louis. Un prétendant qui exhibe la fausse tête d’Henri IV pour ensuite la laisser moisir dans un coffre de banque. Un faux prétendant qui porte une fausse décoration dans une procession pour ensuite l’enlever sournoisement de sa veste pour saluer l’Eveque et le Comte de Paris à Notre Dame de Paris. Un prétendant qui s’attribue un titre que son ancêtre a rendu à la couronne de France 300 ans auparavant et qui change de prénom lorsqu’il arrive en France le temps d’un voyage express et qui reprend son prénom sur le sol Espagnol.
Si tout cela est comique, je suis légitimement navré pour cet homme qui se cherche vainement une place introuvable et n’hésite pas à faire le grand écart sans même se rendre compte de ses incohérences et de ses erreurs.
Le prince Louis, duc d’Anjou, n’effectue aucun grand écart : il est légitimement l’ainé de la dynastie capétienne et le chef de la maison de France. Même si ca ne plait pas aux orléanistes, cette réalité demeure malgré vos insultes.
Il y a en effet beaucoup d’incohérence dans l’attitude générale de Louis de Bourbon. Comme est incohérente l’attitude des pseudo-légitimistes qui, se disant monarchistes, préfèrent la république à un Orléans sur le trône.
C’est bien pour cela que je parle de haine des Orléans car comment expliquer autrement leur attitude. Le recours à la non validité de la renonciation de Philippe V et aux lois fondamentales du royaume n’est qu’un artifice. Les pseudo-légitimistes s’en gargarisent voulant faire croire que, en 1712, tout avait été fait à la sauvette et que Philippe V était une victime. Or vous savez comme moi qu’il n’en a rien été. Tout a été vu, analysé, pesé et décidé en pleine connaissance de cause. Rien n’obligeait Philippe V à accepter l’héritage espagnol. Il l’a fait. Nous ne devrions même plus en parler. Mais deux femmes, la comtesse de Chambord et Emmanuelle de Dampierre, se sont mêlées de choses qui ne les regardaient en rien, car n’ayant aucun droit, n’étant ni l’une ni l’autre régente de France, à une opinion dans ce domaine. La première, une bigote, dans la suite de la haine que son père, le duc de Modène – aux yeux duquel Metternich passait pour un dangereux libéral – vouait à la Révolution française et à ses cousins Orléans, la seconde, une intrigante, par une vaine gloriole, pour tenter de valoriser un mari, déclaré non dynaste en Espagne, dont elle se séparerait peu de temps après. Rien de bien glorieux dans tout cela, et encore moins juridique !
Louis de Bourbon a encore bien des choses à apprendre sur la France et son Histoire.
Pour les orléanistes qui croient encore que la place d’honneur est à gauche de l’autel (vu de la nef), lire la relation des obsèques du duc d’Anjou et de Madrid, à Paris en l’église Saint-Philippe-du-Roule, le 7 octobre 1931. La cérémonie était présidée, au premier rang à DROITE de l’autel, par Alphonse XIII (représentant le duc et la duchesse de San Jaime, qui n’étaient pas venus de Vienne – Autriche – certainement en raison de leur grand âge, 82 ans et 79 ans) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2967448/f2.zoom
À droite d’Alphonse XIII, des Bourbon-Siciles (Philippe) et Bourbon-Parme (Sixte, François-Xavier et René), l’infant don Jaime (futur duc de Ségovie), le marquis de Squilache (frère du duc de Séville).
Et à la gauche de l’autel, doña Victoria Eugenia de Battemberg, Mesdames Béatrice et Alice, filles de France, les infantes doña Beatriz et doña María Cristina de Bourbon, et des Bourbon-Parme (Hedwige, Madeleine et Margrethe).
Bien entendu, S.A.R. le marquis de Squilache aurait dû passer après don Jaime mais avant Philippe de Bourbon-Siciles.
Ah je suis désolé Sigismond mais là ce n’est pas un problème de préséance au sens strict. Dans cette cérémonie d’obsèques comme souvent à l’époque les hommes et les femmes étaient séparés et quand les hommes et les femmes étaient séparés et en l’absence de galerie où l’on aurait envoyé les femmes ou lorsqu’on ne voulait pas obliger les femmes à monter dans les galeries, les hommes en rentrant se mettaient à droite et les femmes à gauche côté de l’Évangile. C’était aussi une marque d’honneur qu’on faisait aux dames. C’est pourquoi dans l’exemple que vous citez toutes les dames sont du côté de l’Évangile et tous les Messieurs du côté de l’épître.
Le premier rang dans les deux cas est occupé par le souverain et par son épouse en l’espèce le roi et la reine d’Espagne.
On n’a plus de genre de distinctions en France mais je crois qu’elles subsistent dans quelques pays.
Sigismond aura toujours raison quand il s’agit d’employer des arguments dilatoires.
Ne pense-t-il pas que c’est à la reine d’Espagne de faire la révérence à la princesse Louis de Bourbon ? Cette réflexion, à elle toute seule, en dit long sur son état d’esprit.
Cher Sigismond
Cette fameuse place à droite, en bordure d’allée face à l’autel n’aurait pas été tant convoitée par Louis-Philippe-Albert d’Orléans, Comte de Paris dans la chapelle de Frohsdorf le 1er septembre 1883 si elle n’avait pas été la première.. Le Prince Robert de Bourbon, duc de Parme empêcha le prétendant orléaniste de se l’attribuer…On frisa l’incident…
À l’époque les hommes et les femmes devaient être séparés dans la nef et par conséquent les hommes devaient se mettre dans le côté droit de la nef en regardant l’autel ou si l’on préfère si l’église est orientée, au sud.
Mais Gérard, Audouin parle de la cérémonie de l’office funèbre du comte de Chambord, auquel les princesses assistèrent du haut de la tribune. Joseph du Bourg nous dit qu’ « à la gauche de la chapelle, mais à droite en entrant devaient se placer les princes d’Autriche. De l’autre côté, les Bourbons et les d’Orléans. » (Patrick Germain dans son livre décrit le contraire, page 164…)
Et le texte de l’Institut Duc d’Anjou au sujet de la cérémonie du 17 mai est très clair : « occupant la première place, conformément au protocole ancestral, à droite dans la nef, Monseigneur le duc d’Anjou a écouté le mot d’accueil de Monseigneur de Dinechin ».
Ah je vois Sigismond que vous avez lu Patrick et cela ne me surprend pas de vous. Je ne me souvenais pas de cette page que je viens donc de relire et je ne crois pas qu’il y ait une différence entre ce qu’il écrit et ce qu’écrivait du Bourg. Si l’on ne tient pas compte du représentant de l’empereur placé en avant, la famille avec le roi de Naples est côté Évangile pour notre ami et à gauche de la chapelle pour J. du Bourg et les princes autrichiens côté Épître ou à droite de la chapelle. Dans les deux cas la première place est bien sûr, après la place impériale, pour les princes capétiens.
L’Institut que vous citez n’est pas forcément impartial et certaines nuances de l’étiquette peuvent lui échapper sans honte.
Il est certain que les ecclésiastiques ne doivent pas exprimer d’opinion politique mais je serai très surpris que des impairs aient été commis en présence de l’évêque, et par parenthèse les Dinechin sont proches de la maison de France.
Cosmo
27 juin 2014 @
10:58
Sigismond,
Dans sa relation de la cérémonie de Frohsdorf, le Figaro ( édition du dimanche 2 septembre 1883) relate les places de chacun de la manière suivante :
« A gauche de l’autel en regardant le catafalque, les princes prirent place sur une seule ligne, dans l’ordre suivant :
l’archiduc Charles-Louis, frère de l’empereur et le représentant, le duc de Parme, le comte de Paris, le roi de Naples, don Alphonse de Bourbon, frère de don Carlos, le duc de Nemours, le prince de Joinville, le duc d’Aumale, le duc de Chartres, le duc d’Alençon, le duc d’Orléans. »
C’est la relation sur laquelle, je me suis appuyé. J’imagine bien que le Figaro n’entrait pas dans la querelle de placement à l’église, dont nous parlons aujourd’hui, et que l’on peut lui faire confiance pour la description. C’est d’ailleurs ce que décrit Joseph du Bourg, le Figaro continuant ainsi : » à droite de l’autel, sur un second banc et regardant également le catafalque, l’archiduc Régnier, l’archiduc Guillaume, le grand-duc de Toscane, l’archiduc Salvator, le duc de Brangance etc… »
Cosmo
Livia
28 juin 2014 @
02:38
@ Sigismond quel lecteur attentif… vous faites honneur à l’auteur tandis que moi j’ai escamoté Montizon comme quoi le camp d’en face réserve de belles surprises :-) mais au fond vous êtes un être charmant et rarement braillard quoique fort gaulois :-)))
Gérard
23 juin 2014 @
17:25
Autre observation : il n’y avait aucune raison dans les années 30 pour qu’un simple marquis passât avant une altesse royale. Je sais bien que dans votre esprit ce marquis était mieux placé dans l’ordre généalogique des Capétiens que le prince mais cela ne change rien non plus. Aujourd’hui par exemple les enfants de la princesse royale en Angleterre ne passent pas avant les altesses royales comme le duc de Gloucester ou le duc de Kent plus éloignés dans l’ordre de succession au trône. Vous allez dire que pour vous ce marquis espagnol avait vocation à être altesse royale française mais malgré cela vous voyez qu’à l’époque vos prédécesseurs néolégitimistes étaient plus raisonnables que vous.
L’article du Figaro évidemment n’appelle pas filles de France les infantes Béatrice et Alice.
Et évidemment le duc de Madrid n’était pas victime de la loi d’exil, il n’était pas français et n’était pas le chef d’une famille ayant régné sur la France contrairement au duc de Guise et au prince Napoléon.
Gérard, une fois de plus étale, soit son ignorance, soit sa mauvaise foi ou les deux à la fois.
Faut-il lui rappeler que le Prince Charles de Bourbon (Don Carlos, duc de Madrid) fut le premier à se voir signifier par le gouvernement de la République française une mesure d’exil en 1881, cinq ans avant le vote de la loi d’exil? Motif: le Prince avait présidé, au nom de son oncle, le Comte de Chambord, la Messe de la Saint Henri en l’église de Saint-Germain-des-Prés. A la sortie, il fut acclamé par l’assistance où se trouvaient de nombreux Saint-Cyriens.
Il faut aussi rappeler à Gérard qui fait semblant de l’ignorer ou qui ne sait pas compter que trois familles ont régné en France:
1) La Maison de Bourbon, de Henri IV à Charles X
2) La Maison d’Orléans de 1830 à 1848
3) La Maison Bonaparte
En 1886, le chef de la Maison de Bourbon était le Prince Jean de Bourbon (Don Juan, comte de Montizon) qui vivait déjà en exil.
En 1886, le chef de la Maison d’Orléans était Louis Philippe-Albert d’Orléans, Comte de Paris. Il vivait en France. Les fiançailles fracassantes de sa fille Amélie avec le prince héritier du Portugal sont à l’origine de la loi d’exil, la République ayant estimé que le déploiement de fastes auquel elles avaient donné lieu avaient troublé l’ordre public .
En 1886, le chef de la Maison Bonaparte était soit le Prince Victor ou Plon-Plon, son franc-maçon de père et agitateur bien connu à l’époque.
Enfin il faut encore préciser pour Gérard qu’en 1886 le duc de Guise n’avait que 12 ans et n’était pas concerné par la loi d’exil. Il ne quittera la France qu’en 1926 de sa propre initiative bien que les autorités républicaines lui eussent fait savoir qu’eu égard aux services qu’il avait rendus au sein de la Croix-Rouge, elles ne verraient aucun inconvénient à ce qu’il restât en France, pourvu qu’il se tînt éloigné de la vie politique. En fait, le duc de Guise, homme discret et plutôt timide, préféra rester en dehors de son pays car il redoutait par dessus tout les menées de ses propres partisans de l’Action française avec qui la rupture sera consommée en 1937.
Don Carlos duc de Madrid fut expulsé de France et non exilé. Il n’était pas français et il ne pouvait donc en aucun cas être exilé. Par contre, sujet espagnol causant du trouble sur la voie publique, il pouvait être expulsé et c’est ce qui fut fait. Je vous rappelle que l’on exile ses ressortissants et que l’on expulse des étrangers.
Et don Carlos, prince de la Maison d’Espagne, n’a jamais été considéré comme prince de la Maison de France par la République. Le seul danger pour cette dernière aurait plus venir du comte de Paris et non d’un prince qui ne bénéficiait d’aucun soutien dans l’opinion publique. Il suffit de lire la presse en 1883 pour le savoir.
Gérard a bien plus de connaissance, d’honnêteté intellectuelle que vous, qui manipulez l’Histoire à vos fins partisanes.
Vous ne comprenez donc rien, Cosmo ou vous le faites exprès?.
En 1881,le Comte de Chambord est toujours en vie. Il demande à son neveu Charles de Bourbon et futur successeur après son père, le Prince Jean de Bourbon, de le représenter à une manifestation légitimiste à Paris que le Prince habite depuis quelques années. Si sa présence ne présentait aucun danger pour la République, on ne voit pas très bien pourquoi les autorités l’auraient exilé ou expulsé. Peu importe le mot, le résultat est le même . Par cette mesure, la République indiquait sans le dire qu’elle considérait bien le Prince Charles comme un successeur du comte de Chambord et non comme un quelconque étranger. Au reste, dois-je vous rappeler que les Prince de la branche carliste
AUDOUIN
25 juin 2014 @
14:27
(suite)
avaient été privés de leur nationalité espagnole et de leurs titres de membres de la Maison d’Espagne par les gouvernements de la reine Isabel II ? La nationalité n’a rien à voir avec cette affaire. La République se débarrassait d’un Bourbon comme elle se débarrassera d’un d’Orléans cinq ans plus tard en invoquant le même prétexte: trouble de la voie publique…Se prenant pour un chef d’Etat, Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris avait donné une réception à tout casser rue de Varenne qui avait causé d’incroyables embouteillages etchoqué les républicains , d’autant plus qu’aucun représentant de l’Etat n’avait été invité.
Le prétendant orléaniste, auteur de cette maladresse, sera prié de déguerpir comme le neveu du Comte de Chambord cinq ans plus tôt.
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @
16:55
Si Audouin veut donner la liste de tous les reconduits à la frontière, ça promet de belles pages, Audouin qui renvoie au piquet tous les mauvais élèves que nous sommes, Audouin n’a toujours pas compris la loi d’exil, qui, comme toute loi d’exil, concerne des citoyens de pays dont on dit qu’ils ne sont plus les bienvenus chez eux. Audouin le bon apôtre lui pense que c’est tout à fait normal de priver de sa patrie un homme qui a créé des embouteillages rue de Varenne mais on peut penser différemment, d’autant que la privation se voulait héréditaire.
Cosmo
25 juin 2014 @
19:06
Audouin,
La référence à la nationalité de ma part, elle n’a pour objet que de montrer l’incohérence de votre propos quand vous écrivez « mesure d’exil » pour le duc de Madrid. Le comte de Paris a été exilé, le duc de Madrid a été expulsé. L’arrêté d’expulsion en fait foi.
Privé de la nationalité espagnole, il n’en est pas pour autant devenu Français. Il était apatride. On peut penser que ce n’était pas lui qui était visé politiquement dans cette expulsion mais le comte de Chambord lui-même car à l’époque, bien que de moins en moins, il pouvait encore être perçu comme un danger pour la jeune république.
La campagne des banquets, à la Saint-Henri de 1879 à 1882, avec ses cris de Vive le Roi agaçait la république. Le comte de Chambord avait consenti à cette campagne de banquets mais ne voulait pas de débordements. Ce n’est pas la présence du duc de Madrid qui était reprochée mais le fait que cela s’est terminé en manifestation royaliste sur la voie publique, c’est du moins l’image qui semble en rester aujourd’hui.
Mais comme il convient de revenir toujours aux sources, voici la manière dont le Figaro du 18 juillet 1881 relate l’expulsion du duc de Madrid, et donne une autre explication que voici, après la relation du décret d’expulsion :
“ Sous l’en-tête du Ministère de l’Intérieur – Division de la sûreté Générale – 2ème Bureau – Police des Etrangers – Expulsion
“Le ministre de l’intérieur pourra, par mesure de police, enjoindre à tout étranger, voyageant en France, de sortir immédiatement du territoire français, et le faire conduire à la frontière….
Vu les renseignements contenus dans le rapport de M. le Préfet de Police, en date du 15 juillet 1881, sur don Carlos, duc de Madrid;
Considérant que la présence de l’étranger sus-désigné sur le territoire français est de nature à compromettre la sûreté publique;
Arrête :
Article Premier
Il est enjoint au sieur don Carlos, duc de Madrid;
de sortir du territoire français.
… Paris le 16 juillet 1881 ”
Commentaire du journal:
Ce décret ne donne, comme on l’aveu, aucun motif à la mesure prise par le gouvernement. Toutes les suppositions sont donc permises.
Nous savons très bien que dans les cercles gouvernementaux on essayera – on essaye déjà – de faire croire que l’expulsion de don Carlos est due à son attitude pendant la messe à l’occasion de la fête de Mgr le comte de Chambord. Mais ce motif n’est pas le vrai. La messe légitimiste de Saint-Germain des Près n’a d’ailleurs provoqué aucune manifestation, et l’attitude de don Carlos, aussi bien à l’église qu’à la sortie, a été absolument digne et correcte.
Il faut chercher ailleurs la vraie raison du décret d’expulsion que vient de signer M.Constans.
Il faut la chercher d’abord, croyons-nous, dans le désir du gouvernement français d’être agréable au gouvernement espagnol, avec lequel nos rapports sont assez tendus en ce moment. L’expulsion de don Carlos servirait de prétexte à un rapprochement.
Il faut la chercher ensuite dans la nécessité où se trouve le cabinet, à la veille des élections d’avoir l’air de faire quelque chose pour le parti radical.
De quelque façon qu’on tente de l’excuser d’ailleurs, le décret d’expulsion de don Carlos sera jugé comme il mérite de l’être c’est-à-dire comme une faiblesse d’un gouvernement qui en sait être énergique qu’avec des adversaires désarmés…”
Comme vous pouvez en juger, ce n’est en aucun cas la qualité de prince de la Maison de France qui est mise en avant mais celle de prince étranger, dont la présence n’est plus souhaitée sur le territoire de la République française. L’avant-dernière phrase de l’article cité peut laisser penser que c’est aussi le mouvement légitimiste qui est visé en la personne du comte de Chambord et non du duc de Madrid. Quant à la dernière phrase avec “adversaire désarmé”, elle donne le niveau de l’opinion que l’on avait du danger représenté par Chambord et Madrid dans les milieux conservateurs modérés. Autrement dit, aucun !
Le comte de Paris, lui, n’est devenu directement inquiétant pour la république qu’après 1883. En effet, il n’aurait pas du donner une telle réception, même si sa fille épousait l’héritier d’un trône. Cela a bien montré la crainte que l’on avait de lui en 1886. Mais en réalité le décret d’exil avait été préparé avant, avec en prélude en 1883 l’interdiction faite aux princes de la Maison d’Orléans d’être officiers dans l’armée française, dès le début de l’année 1886 un projet de loi avait été présenté devant l’Assemblée Nationale. Le comte de Paris était le vrai danger pour les Républicains, pas le duc de Madrid, empêtré dans ses affaires espagnoles.
La République, en 1881, ne s’était pas débarrassé d’un Bourbon, comme vous le dites mais avait donc mis fin à sa présence sur le territoire français, par un simple arrêté, d’un individu jugé indésirable, mais non pour des raisons dynastiques françaises. La loi d’exil de 1886 fut d’une autre portée. Cette loi d’exil n’a jamais été à l’encontre de princes étrangers, ce qui état le cas des Bourbons d’Espagne, y compris don Carlos, car la République française ne pouvait exiler des étrangers. La loi d’exil n’a donc visé que des princes français, les Orléans et les Bonaparte. Et si le comte de Chambord avait été vivant, il aurait également été compris dans cette loi d’exil.
C’est aussi simple que cela. Il est inutile de vouloir donner à vos princes espagnols une légitimité française, légitimité dont ils ne voulaient pas vraiment, à lire les déclarations de don Carlos et son attachement “à sa chère Espagne”.
De plus, le comte de Chambord soutenait le mouvement carliste et de ce fait savait parfaitement l’incompatibilité entre les prétentions à la couronne d’Espagne et à la couronne de France. Le comte de Montizon ne pouvait donc être le successeur du comte de Chambord, qui le savait parfaitement, même si Montizon avait été exclu du mouvement par les Carlistes, car son fils aîné, don Carlos avait repris la tête du mouvement, et il ne pouvait en aucun cas être de France et d’Espagne. Vous auriez aisément imaginé don Carlos roi d’Espagne et don Jaime, son cadet, roi de France. Ou le contraire ! Mais là aussi c’est impossible sans une renonciation réciproque et comme selon vous, on ne peut pas renoncer à la couronne de France, c’eût été une fois de plus la vaine tentative de résoudre le problème de la quadrature du cercle. Le comble arrivant avec Alphonse XIII aîné des deux côtés, français et espagnols, et dont les fils ne pouvaient être rois de l’un ou l’autre des pays sans une renonciation à l’un ou à l’autre!
Comme vous voyez la renonciation vous cerne, qu’elle soit en 1712, en 1883 ou après. Et si elle n’est pas valable en 1712, elle n’est pas valable en 1883 ou après et aucun Bourbon ne peut être roi d’Espagne s’il est roi de France. Il faut donc choisir la France ou l’Espagne. Voilà qui ferait plaisir à Philippe VI !
La couronne de France ne saurait être un lot de consolation pour princes espagnols dépossédés en leur pays. Quand bien même il n’y aurait pas eu la renonciation d’Utrecht, les Français n’auraient jamais accepté de la donner à des princes au rabais.
Mais j’imagine que vous allez dire que, uen fois de plus, je n’y comprends rien
Cosmo
Sigismond
26 juin 2014 @
14:57
Cosmo, vous allez encore dire que j’emploie des arguments « dilatoires », mais le défaut de votre présente analyse, comme de votre livre, est que vous partez du présupposé de l’impossibilité de la réunion des droits dynastiques français et espagnols (qui ne se confond pas avec la réunion des deux couronnes, d’ailleurs, puisque Charles V et ses descendants n’ont régné que « de jure »). Or ce n’était pas le point de vue du filleul du comte de Chambord (ni d’Henri V lui-même, compte tenu des intentions qu’il fit connaître à son épouse au sujet des préséances à Gorizia), qui se considéra chef des Maisons royales de France et d’Espagne, et se titra duc d’Anjou et de Madrid. C’est d’ailleurs ainsi que l’appelle Le Figaro dans la relation des obsèques du Prince. Les colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’or, les chefs des services d’honneur français et espagnol, les sept gentilhommes français et les sept gentilhommes espagnols qui entouraient le catafalque, tout montre que le prince Jacques mettaient ses deux héritages sur un pied d’égalité, avec le français en premier bien sûr, par ordre d’ancienneté.
Alors, vous n’y comprenez pas rien, mais vous bridez votre raisonnement par cet éternel présupposé auquel vous ne voulez pas… renoncer ;-)
Cosmo
26 juin 2014 @
19:35
Sigismond,
Je vous remercie du ton mesuré de votre intervention qui change de l’habituelle agressivité de vos amis – insipide tartine étant le dernier compliment.
Comme je vous l’ai déjà dit, nos points de vue ne peuvent pas se rejoindre car nous partons de deux analyses complètement différentes de la même situation. Pour moi, le principe de réalité a prévalu en 1712 et a de ce fait entraîné une modification fondamentale, indispensable à l’économie générale de la séparation absolue des deux couronnes – Vous ne m’avez d’ailleurs jamais répondu sur le fait que s’il n’y a pas cette séparation chaque Bourbon est obligatoirement l’héritier de l’autre, entrainant une instabilité permanente de la dévolution. Pour vous la renonciation de Philippe V n’était que de circonstance; vous niez son caractère définitif et absolu.
Si vous avez du mal à comprendre mon raisonnement, il en est de même pour moi au sujet du votre.
Nous ne nous convaincrons jamais car ni vous, ni moi, ne renonçons ( smiley…) mais il est toujours intéressant d’échanger courtoisement.
Cosmo
Gérard
25 juin 2014 @
11:55
Je ne parlais évidemment pas du duc de Guise en 1886 mais du duc de Guise en 1931.
Cette année là le duc de Madrid finit ses jours paisiblement à Paris, il n’était pas concerné par l’exil à deux titres d’une part parce que l’exil ne pouvait concerner que des Français et d’autre part parce qu’il n’était pas considéré comme le chef d’une maison ayant régné sur la France par les autorités de la République pour lesquelles il y avait deux maisons ayant régné sur la France, la capétienne représentée alors par les Orléans et les Bonaparte.
Lorsque la loi a été promulguée il ne faisait de doute pour personne qu’elle visait le comte de Paris et le prince Napoléon comme chefs des maisons ayant régné sur la France.
Alors je ne prétends pas avoir toutes les qualités car je connais trop mes défauts et mes limites, mais dans cette matière je ne suis pas totalement ignorant et je voudrais surtout ne pas avoir raison avec de la mauvaise foi, c’est pourquoi d’ailleurs je vous invite à votre tour à vous défier et de l’ignorance et de la mauvaise foi et pendant que vous y serez de la suffisance.
Relisez la loi de 1886! Où lisez-vous que le législateur ne mentionne que deux maisons? Il parle des familles ayant régné en France. Sans plus. Ne sollicitez pas le texte, je vous prie. En 1830, la Maison de Bourbon est renversée et part pour l’exil .La Maison d’Orléans est appelée à former une dynastie nouvelle. Le nouveau roi qui s’appuie sur la bourgeoisie d’affaires affirme qu’il ne tient pas sa couronne de sa naissance mais de la volonté du peuple. Quelques mois plus tard, il supprimera les fleurs de lys et le lambel de ses armoiries pour y exhiber la nouvelle charte. Le roi des Français sera à son tour déchu, et viendra troisième dynastie…
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @
16:45
Tout texte doit être replacé dans son contexte et l’on doit éviter les anachronismes. La loi était faite contre le comte de Paris et son aura et bien sûr on ajouta le prince Napoléon, dans une époque où personne n’avait à craindre une autre dynastie.
Et bien entendu une loi d’exil ne peut concerner que des citoyens français. CQFD.mais
AUDOUIN
26 juin 2014 @
12:12
Vous avez toujours le droit d’interpréter un texte de loi comme vous voulez. D’ailleurs, dans les débats parlementaires et judiciaires, les parties antagonistes tirent d’un même texte des interprétations souvent diamétralement opposées…Mais ce que vous ne pouvez pas faire,c’est ajouter à la loi de 1886, des éléments qui n’y sont pas pour en faire une loi ad hominem . »On ajouta le prince Napoléon..écrivez-vous sans rire. où avez lu ça?
Ni le nom des d’Orléans, ni celui des Bonaparte, ni celui des Bourbons n’est cité. C’est bien vrai que l’indécente fiesta organisée en plein Paris par celui qui se prenait pour le roi, ayant indisposé les autorités, est à l’origine de cette loi. Mais en ne visant personne en particulier, le législateur se réservait le droit de l’appliquer à tous aînés des anciennes maisons régnantes, Bourbon,Bonaparte et Orléans au cas où l’un d’eux, de nationalité française ou étrangère, peu importe, viendrait à manifester bruyamment contre la République.
AUDOUIN
Gérard
26 juin 2014 @
21:35
Mais bien sûr on sait depuis toujours que cette loi a été faite contre le comte de Paris et pas contre le prince Napoléon qui n’était pas très redouté, donc on parla des maisons ayant régné sur la France pour faire mauvaise mesure.
AUDOUIN
26 juin 2014 @
14:56
Cosmo
Toute cette insipide tartine pour prouver quoi? C’est la montagne qui accouche d’une souris! En 1881, la République n’avait pas besoin d’une loi pour expulser le plus proche agnat du Comte de Chambord..Il lui suffisait d’invoquer son statut d’étranger. Et alors? Que le futur successeur du Comte de Chambord n’ait pas de passeport français, ça changeait quoi à sa qualité de prince de Bourbon? Etre espagnol ou apatride, il n’en restait pas moins successible à la Couronne de France? En quoi, la nationalité a à voir avec le droit successoral? Si ce prince a été jugé indésirable par les républicains, c’est parce qu’il a été acclamé par des Saint-Cyriens, la fine fleur de notre armée et non à cause de soi-disant menées contre le gouvernement de Madrid. Laissons le commentaire du Figaro pour ce qu’il est …Une simple interprétation.
Il y a un point sur lequel je suis d’accord avec vous: c’est le danger que représentait pour le régime l’agitation permanente de la faction orléaniste appuyée sur une puissante oligarchie financière. La République a frappé à la tête en expulsant (pardon en exilant!) le chef de ce parti anti-républicain, Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris. Libre à vous maintenant de dire que, ce faisant, la République « reconnaissait » le chef de la Maison de France comme si la République était fondée à investir un prétendant…. La République se débarrassait d’un gêneur qui se permettait en plus de la narguer en organisant un raout monstre en plein Paris!
Je prends note de votre aimable réflexion qui prouve votre embarras. Je vous remercie à mon tour de me servir du Canada Dry.
Prince de Bourbon, certes le duc de Madrid l’était, mais avant tout espagnol et considéré comme tel par l’opinion publique française qui n’envisageait pas un seul instant de lui confier la destinée de la couronne de France.
Si le comte de Paris a eu peu de chance de monter sur le trône, le duc de Madrid n’en a jamais eu une seule et c’est bien ce qui expliquait son attitude envers « sa chère Espagne » à qui son coeur appartenait.
Le duc de Madrid a même tenté de négocier avec le comte de Paris une reconnaissance mutuelle de leurs droits. Le comte de Paris aurait reconnu le duc de Madrid en Espagne et lui aurait reconnu le comte de Paris comme seul et légitime prétendant au trône de France. Le comte de Paris n’a pas donné suite à cette tentative incongrue.
La République a donc exilé les seuls prétendants au trône de France, les Orléans et les Bonaparte car les Bourbons d’Espagne n’ont jamais régné sur la France.
C’est comme çà et tant pis si cela vous chagrine, mon pauvre Audouin.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @
21:33
Lire N&R dès qu’il y a un article sur le duc d’Anjou prouve à tous à quel point il fait peur aux orléanistes vu les propos outranciers et haineux qu’ils déversent sur lui. Ils ont vraiment peur que le trône hypothétique de France échappe à une nouvelle usurpation des Orléans. Mais alors ils n’ont pas fini d’avoir peur et de nous faire rire vu la restauration prévue à la St. Glinglin !
Propos outranciers et haineux parce que l’on constate que le couple princier est reçu comme espagnols lambda au Palais Royal ? Ou dire que ses droits au trône de France n’existent que dans la tête de quelques royalistes ?
Avoir peur de quoi ? D’une visite annuelle en France ?
Ce n’est pas une question de raideur d’âme mais s’il y a une erreur commise par l’un de nous même en toute bonne foi, il vaut mieux que cette erreur soit corrigée, quelles que soient les croyances et convictions de chacun qui sont parfaitement respectables. Il me semble que c’est valable pour chacun d’entre nous puisque nous pouvons tous commettre des erreurs ou être induit en erreur.
A l’attention de Nemasus
Monsieur,
Vous êtes outrancier ,je ne suis pas du tout en faveur des Orléans que je ne souhaiterais en aucun cas avoir comme Roi de France , tout à fait improbable d’ailleurs.
Feu le Comte de Paris ne m’a donné aucune envie de le soutenir ,mauvais mari mauvais père etc
Mais contrairement à vous je suis un vrai légitimiste et je respecte les décisions du Comte de Chambord
Tout le reste ne m’intéresse pas et toutes les élucubrations des nostalgiques de l’Ancien Régime sont ridicules
Je ne connais pas vos livres d’histoire mais ils ne semblent pas tenir compte des faits avérés
Vous n’êtes pas sans savoir ,qu’après le guerre de 1870 et le renversement de Napoléon III ,la nouvelle Chambre des députés était monarchiste ,partagée entre légitimistes et orléanistes
Pour espérer rétablir la monarchie en France les Orléans sont allés en Autriche faire allégeance au Comte de Chambord comme aîné des Bourbons( Les Orléans étant de toute façon des Bourbons )
Le Comte de Chambord n’ayant pas d’héritier direct ,ni indirect dans la branche aînée des Bourbons a reconnu l’aîné des Orléans comme son héritier légitime
Donc je ne comprends pas cette discussion interminable sur les droits des Orléans a être la Famille de France
A titre personnel j’aurais de beaucoup préféré que la branche aînée des Bourbons ne s’éteigne pas comme d’ailleurs les capétiens directs et les Valois
Ces trois branches des Capétiens se sont éteintes de la même façon 3 rois frères sans héritier directs
Si il y avait eu le moindre doute sur les droits au trône pour les Orléans pensez vous que la loi d’exil aurait frappé cette famille jusque dans les années 50
Don Jaime n’a jamais eu la moindre interdiction de séjour en France
Voila mes explications et ceci sans haine pour aucun des membres de ces familles comme on peut ;vu les commentaires de certains ,s’inquiéter
Laurent,vous écrivez: « Le Comte de Chambord n’ayant pas d’héritier direct, ni indirect dans la branche aînée des Bourbons a reconnu l’aîné des Orléans comme son héritier légitime « . C’est inexact
Dans la correspondance échangée entre le Comte de Chambord et son cousin le Comte de Paris pour préparer la visite de ce dernier à Frohsdorf le 5 août 1873, on chercherait en vain une allusion à une quelconque « reconnaissance » du prince d’Orléans comme successeur. De toute façon, le Comte de Chambord n’avait pas à le faire. Il y avait une loi pour cela. La seule reconnaissance dont il est question dans les écritures et ensuite dans les paroles qui seront prononcées lors de l’entrevue, c’est celle que le comte de Paris fait en s’inclinant devant le comte de Chambord. C’est à cette seule condition que le chef de la Maison de Bourbon a accepté que les princes d’Orléans qui s’étaient constitués en »nouvelle dynastie » (Louis-Philippe dixit) « reprennent leur place dans la famille » selon la formule même employée par le Comte de Chambord.
Vous avez raison. En 1873, les princes d’Orléans ont bien repris leur place dans la famille, celle qui était la leur avant 1830, celle d’héritiers légitimes au trône de France en leur qualité de Premiers Princes du Sang.
En le déclarant ainsi, le comte de Chambord a bien reconnu que le comte de Paris était son héritier dynastique et qu’il monterait sur le trône de France après lui, en cas de restauration. Il n’avait pas besoin d’en dire plus car c’est ainsi que tous les monarchistes, et les non-monarchistes, de l’époque l’ont compris.
Cosmo
Gérard
26 juin 2014 @
18:07
Ce que Laurent écrit correspond certainement à ce que se sont dit à la fin du XIXe siècle l’immense majorité des royalistes français, évidemment les orléanistes, mais aussi les légitimistes, comme nous le savons, qui ont rejoint, presque tous, les orléanistes, dans l’idée qu’après la mort du comte de Chambord les droits à la Couronne de France passeraient au comte de Paris comme on nous l’a expliqué lorsque nous étions élèves et comme c’est la vérité historique que personne ne conteste sérieusement. Il était clair à l’époque pour tous ces monarchistes qu’on ne pourrait pas revenir au drapeau blanc, il y avait des adaptations nécessaires de la monarchie pour qu’elle soit acceptée par les partis politiques et la majorité des Français. Évidemment beaucoup se disaient que plus tôt Dieu rappellerait à Lui le comte de Chambord, plutôt la monarchie serait rétablie. Mais avant la mort du comte de Chambord les idées républicaines firent leur chemin… Le comte de Chambord avait compris cette situation, il avait apprécié les princes Orléans qu’ils connaissaient si mal et spécialement le duc de Nemours. Il regrettait bien entendu ce qui arriverait après lui c’est-à-dire certes le rétablissement d’une monarchie mais avec un drapeau tricolore, mais il n’avait pas le choix de ses héritiers comme il disait, et somme toute les princes Orléans étaient ses fils. Le comte de Chambord était comme un père vis-à-vis de ses fils, il se disait sans doute : ils ne feront pas ce que j’ai fait, ils ne seront pas rois comme j’ai voulu l’être, mais la monarchie de nos pères sera rétablie et ce sera un bien pour le pays et la Religion. Comme tout père de famille sait que ses fils ne feront pas comme il souhaiterait qu’il fasse, mais que nous sommes entre les mains de Dieu et que l’essentiel est qu’ils fassent au mieux.
On se souvient de la conversation du 5 mars 1873 rapportée par le marquis de Flers : « Croyez, mon cousin, que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques de votre famille, dans lesquelles vous avez été élevé. L’héritier du trône peut avoir ses idées comme le Roi a les siennes ».
Le comte de Chambord au surplus était non seulement lié par le droit dynastique français, le droit positif tel qu’il avait été élaboré à travers les lois fondamentales et à travers les dispositions prises sous le règne de Louis XIV, et il était également lié par ce que son grand-oncle et son grand-père avaient entériné, parce que d’ailleurs ils n’avaient pas d’autre choix, après la disparition éventuelle et regrettable de la branche aînée, c’est la branche cadette française qui devrait recueillir ses droits, celle des premiers princes du sang, finalement les seuls qui resteraient après la mort du duc de Bourbon.
Comme le suggère Laurent, Henri III avait dû lui aussi se faire à l’idée qu’il était le dernier des Valois et que son lointain cousin, son beau-frère, serait Henri IV, et malgré l’amitié qu’il avait pour lui il devait lui être difficile de se dire qu’à son dernier soupir un roi huguenot régnerait sur la France.
Au sacre de Charles X, auprès du dauphin, il y avait deux et seulement deux princes à la couronne fleurdelisée, le duc d’Orléans et le duc de Bourbon.
En parallèle rappelons ce qu’écrivait Louis-Philippe en exil à sa belle-fille la duchesse d’Orléans : « Mon petit-fils ne pourra jamais régner au même titre et aux mêmes conditions que moi qui ai fini par échouer. Il ne peut régner que comme roi légitime. Il y a pour lui plusieurs manières de devenir roi légitime : si le duc de Bordeaux mourait, si le duc de Bordeaux abdiquait, si le duc de Bordeaux régnait mais n’avait pas d’enfant, Paris devient roi légitime. Il doit rester en mesure pour toutes ces chances-là. »
Voici encore une habile compilation que nous tricote Gérard avec tout ce qui traîne depuis 130 ans dans à peu près tous les bouquins publiés à la gloire des d’Orléans par des thuriféraires peu regardants sur les sources auxquelles ils s’abreuvent. Les mêmes inexactitudes voulues ou non refleurissent périodiquement, ces messieurs se copiant les uns les autres.De toutes les inepties contenues dans le pensum de Gérard, je ne citerai qu’un exemple mais il vaut son pesant de lambels en branches.
Gérard écrit ceci;
On se souvient de la conversation du 5 mars 1873 rapportée par le marquis de Flers : « Croyez, mon cousin, que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques de votre famille, dans lesquelles vous avez été élevé. L’héritier du trône peut avoir ses idées comme le Roi a les siennes ».
Cette phrase n’a jamais été prononcée par le comte de Chambord…
Explication
Trois personnes seulement assistèrent à l’entrevue du 5 août 1873 (et non du 5 mars comme l’écrit Gérard): les comtes de Vanssay, de Monti de Rezé et de Chevigné. Aucun ne rapporte les paroles incriminées. Le marquis de Flers n’était pas présent. Il ne peut donc avoir entendu ce qu’il prétend s’être dit. Pourtant il se permet de prêter les paroles ci-dessus au Comte de Chambord cinq ans après sa mort dans son livre à la gloire du Comte de Paris publié en 1888.
Que s’est-il passé? Le 3 août, le comte de Vanssay s’était rendu au Palais Cobourg à Vienne où le comte de Paris séjournait pour préparer l’entrevue du surlendemain à Frohsdorf.
Voici ce que le Comte de Vanssay a rapporté avoir entendu de la bouche de Louis-Philippe-Albert d’Orléans:
« J’ai certaines idées, mon cousin a les siennes. Les miennes me sont personnelles. Ce n’est que par un accord avec la nation qu’il peut faire prévaloir ou modifier les siennes.Je n’ai pas plus à les examiner qu’il ne saurait me demander d’abdiquer les miennes »
Comment cette déclaration du Comte de Paris est -elle devenue, à quelques mots près, celle du Comte de Chambord? Une confusion dans l’esprit du prétendant quand il s’est confié au marquis de Flers?
Comme dit Cosmo, il faut toujours remonter aux sources…
AUDOUIN
Laurent
25 juin 2014 @
19:37
Le comte de Chambord avait une soeur Louise devenue duchesse de Parme et si ma mémoire est bonne la légitimité ne se transmets par les femmes
Le neveu du Comte de Chambord est un Bourbon Parme pas un Bourbon de la branche aînée
Charles de Bourbon (Don Carlos, duc de Madrid) était doublement le neveu par alliance du Comte de Chambord. Il était le fils de la soeur de la Comtesse de Chambord. Et il avait épousé Marguerite de Bourbon, princesse de Parme, nièce du Comte de Chambord,
En 1887, ce prince devint en toute légitimité chef de la Maison de Bourbon comme premier agnat de son oncle par alliance.
On peut ne pas être d’accord avec Laurent sur telle ou telle personne mais il est quand même rassurant de voir que le bon sens peut exister aussi chez les légitimistes.
@Bérénice : vous avez une vision toute personnelle de la laideur d’âme : au nombre d’insultes, d’injures et à la densité du mépris sur cette page, certains légitimistes sont très en avant comme sur toutes les autres ,ceci pourrait expliquer cela, voyez vous. Soyons
honnêtes : il y a des excès dans les deux camps ! Comment pourrait il en être autrement : il suffit de craquer une allumette et hop !!! Et il y en a toujours un ou une pour l’allumer (et parfois celui qui met le feu quitte la page pour contempler le spectacle )ou qui joue les prolongations comme vous qui posez un jugement péremptoire alors que les commentaires s’éteignent et ont dépassé les 300 et que la querelle est une trop vieille affaire sur ce site.
Bon, allez,il se fait tard je souffle sur la bougie…
Une chose est évidente: l’usurpation du trône d’Espagne par la descendance du pseudo « comte de Barcelone » a démontré l’incapacité de cette branche cadette à régner! Le piteux Juan-Carlos termine fort mal un règne bien chahuté, et son pâle fils semble bien incapable de redresser la barre.
L’Espagne serait-elle dans un tel état de décadence des moeurs si elle avait connu le règne d’Alfonso XIV, puis celui d’Alfonso XV? Certainement pas!
Vous faites là de l’histoire fiction ce qui est toujours très aléatoire forcément. Tout règne en Espagne est nécessairement chahuté et il en serait de même d’une présidence de la république compte tenu de la diversité de l’Espagne. On aurait souhaité une fin de règne plus heureuse pour ce grand roi, Juan Carlos, mais il a su conclure ce règne d’une manière tout à fait satisfaisante et se retirer d’une manière très digne et il laisse la barre à son fils qui est un bon navigateur aussi et a été depuis longtemps à bonne école. Qu’en aurait-il été avec le duc de Cadix ? Personne ne peut répondre à cette question mais si vous pensez qu’il aurait arrêté la décadence des mœurs comme vous dites je crois que vous vous illusionnez. Aujourd’hui aucun chef d’État ou de gouvernement ne peut jouer un rôle fondamental dans l’évolution des mœurs sauf à réinstaurer une dictature comme cela se passe dans certains pays islamistes avec les résultats très contrastés mais généralement déplorables que l’on constate. Ce sont là des phénomènes qu’il ne faut pas souhaiter dans nos vieux pays européens et chrétiens. Je suppose qu’Alfonso aurait certainement lui aussi respecté les principes démocratiques et qu’il aurait été, à n’en pas douter, très critiqué par ceux qui en France lui ont trouvé toutes les qualités.
Si d’aventure il s’était laissé séduire par quelques généraux ou quelques colonels faisant le coup de feu aux Cortés, il aurait été balayé un jour ou l’autre mais depuis longtemps.
Par ailleurs il n’y a pas eu usurpation mais renonciation à ses droits par le duc de Ségovie et mariage morganatique.
Gérard, d’accord avec vous sur votre analyse qu’ « aucun chef d’État ou de gouvernement ne peut jouer un rôle fondamental dans l’évolution des mœurs sauf à réinstaurer une dictature comme cela se passe dans certains pays islamistes avec les résultats très contrastés mais généralement déplorables que l’on constate. Ce sont là des phénomènes qu’il ne faut pas souhaiter dans nos vieux pays européens et chrétiens. »
Et je pense aussi que don Jaime aurait respecté les principes démocratiques. Par ailleurs, il n’a pas contracté de mariage « morganatique », ni « desigual » (invention « saxonne » de Carlos III en 1776), en épousant la fille aînée d’un duc pontifical, descendant direct d’un pair de France, et qu’Alfonso XIII tint à mener lui-même jusqu’à l’autel. Et ses renonciations sur de simples feuilles de papier n’ont jamais été enregistrées par les Cortes, il les a d’ailleurs déclarées nulles le 6 décembre 1949, lors d’une conférence de presse à Paris.
Lire « À l’ombre du trône d’Espagne, Charlotte de Bourbon, duchesse de Ségovie » d’Yvan de Wilde et Nicole Dubus Vaillant, préfacé par Patrick Esclafer de La Rode (page 164) : anecdote amusante, en 1964 le duc d’Anjou et de Ségovie habitait à Paris, avenue Ingres, et son voisin de palier était Philippe de Gaulle, le fils du général, qui fut dérangé par les coups de sonnette de légitimistes venus rendre visite au Prince et qui se trompaient de porte (journal « L’Aurore » du 22 juin 1964). Le Roi et le fils du président, quelle ironie de l’histoire !
Patrick Esclafer de La Rode devrait bientôt publier ses souvenirs de secrétaire du conseil du duc d’Anjou et de Ségovie.
En tout cas Jaime IV aurait dû régner, les cris de ¡Viva El Rey! retentissaient sur son passage quand il vint à Madrid pour le mariage de son fils aîné en 1972. Le site Royauté-News vient de publier une série de photos inédites de Monseigneur, dont certaines inestimables de sa dernière venue à la Chapelle expiatoire, le 21 janvier 1974. Le prince Jacques portait la plaque de l’ordre du Saint-Esprit et une décoration de la Toison d’or, les deux plus importants ordres français et espagnol, dont notre Prince était le grand maître : http://royaute-news-archives.eklablog.com/
À l’époque, la densité du mépris orléaniste n’allait pas jusqu’à les faire oser parler de « hochet », de « breloques », d’ « épinglette fantaisiste » ou de « pousse-toi de là que je m’y mette », oser les injures de « fourbe », d’ « intrigante » et de « sournoisement », voire oser imaginer le pape avoir un comportement séditieux. Quarante ans plus tard, on se croirait dans le village d’Astérix en lisant la présente page de N&R !
Oh vous n’allez pas vous y mettre vous aussi Sigismond avec mon innocente plaisanterie sur le Saint-Père pour lequel j’ai la plus profonde dévotion, comme pour son successeur d’ailleurs et pour tous leurs prédécesseurs pour lesquels depuis mon enfance j’ai eu le bonheur de prier chaque jour.
Quant au prétendu mépris que vous pensez discerner, je le crois largement imaginaire, mais si l’on en trouvait d’aventure un soupçon c’est sans doute que certains de vos amis l’utilisent à notre égard avec une largesse qu’on ne leur aurait pas toujours supposée par ailleurs.
C’est fou de voir à quel point les répétitions ne font peur à personne … je suis ces discussions depuis plusieurs années, et rien de change!!
J’aimerais essayer une dernière fois d’obtenir réponse à mes questions:
– qui peut m’expliquer, au regard de l’histoire, ce qui pouvait fonder le Comte de Chambord à désigner son successeur (pour peu qu’il l’ait fait!); exemples historiques à l’appui, svp?
– qui peut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’aujourd’hui le traité d’Utrecht ne s’applique plus, puisqu’il n’y a aucun risque de voir les couronnes de France et d’Espagne réunies? Cessons d’invoquer ce traité, non?
– qui peut, enfin, avoir l’honnêteté de dire qu’il y a trois retours possibles à la monarchie en France:
(1) le premier, celui des Bourbons aînés représentés par le prince Louis de Bourbon, héritier de la couronne de France (sous la forme d’une monarchie constitutionnelle, telle qu’acceptée par Louis XVI) et roi de France,
(2) le deuxième, celui des Orléans, cadets Bourbons, représentés par le prince Henri d’Orléans, héritier d’une monarchie constitutionnelle et roi des français,
(3) et la troisième, celui des Bonaparte, représentée par le prince Charles Napoléon, empereur des Français.
Vous ne devez pas lire souvent N&R car ces questions y ont été largement débattues et les réponses ont été apportées. Elles peuvent ne pas vous satisfaire mais elles n’en constituent pas moins des milliers de commentaires.
Juridiquement le comte de Chambord, c’est un fait, ne pouvait pas désigner son successeur mais, compte tenu de la personne qu’il était et du principe qu’il incarnait, de son vœu, de son sentiment, il était évidemment d’une grande importance que l’on connaisse son choix (choix que la Providence lui imposait), dans un moment où, le roi ne régnant justement pas, on ne pouvait consulter par exemple le Parlement. De même Henri III n’avait pas le pouvoir de désigner son successeur qui était effectivement son lointain cousin Henri de Navarre. Cependant il n’a pas craint, malgré toutes les difficultés et au péril de sa vie, de rappeler ce que le principe monarchique français exigeait, alors qu’il savait qu’un très grand nombre de Français et un très grand nombre de prélats, de princes et de capitaines souhaitaient un autre roi, un roi catholique, et en définitive s’il n’avait pas en l’espèce fait preuve de sa volonté de réunir les Français, de respecter les lois de son pays, de préférer un souverain français à des souverains étrangers, le trône aurait pu ne pas aller aux Bourbons comme jadis il avait failli aller au roi d’Angleterre par exemple.
En définitive on s’aperçoit que tous nos rois, lorsqu’ils étaient en possession de leurs moyens mentaux, ont fait le choix que la loi exigeait et et que l’unité nationale réclamait, en sorte que l’on pouvait bien voir, comme Henri V devait le voir, que pour eux il fallait exécuter le plan de Dieu.
Merci de m’en faire une synthèse car, contrairement à ce que vous dites, je n’ai pas le souvenir d’avoir lu aucune réponse à ces questions, satisfaisante ou non!
1) qu’est-ce qui autorise un roi de France à désigner lui-même son successeur? Preuves historiques à l’appui svp,
2) le Traité d’Utrecht est-il caduque? Si non, pourquoi?
Il m’est difficile par faute de temps de vous faire une synthèse. Je ne saurais que vous recommander mon livre sur le sujet.
Cela dit, aucun roi de France n’a désigné son successeur après Philippe-Auguste. Louis XIV en acceptant la renonciation de son petit-fils ne désignait pas son successeur mais acceptait le fait accompli et le comte de Chambord n’en a dit mot. Il n’a eu que des gestes amicaux envers ses cousins Orléans, dans le cadre de la réconciliation familiale de 1873, en vue de la préparation de la restauration.
Le Traité d’Utrecht n’est pas caduc, il est tout simplement devenu sans objet pour une très grande partie. Il conserve toutefois deux aspects actuels. D’une part c’est grâce à lui que Philippe VI règne sur l’Espagne aujourd’hui et c’est grâce à lui que Gibraltar continue à être territoire britannique (le fait a été réaffirmé avec une référence nominale au Traité d’Utrecht dans une résolution des Nations Unies en 1974). Il a également été largement invoqué en 1846, lors des mariages des infantes, même si les bouleversements de la Révolution avaient considérablement modifié la donne internationale.
On peut en déduire que ni le Traité d’Utrecht ni les prétendues décisions du Comte de Chambord ne peuvent être invoqués pour justifier la légitimité des prétentions de la branche cadette des princes d’Orléans. Nous sommes donc du même avis.
Je ne sais comment vous en arrivez à cette déduction après ma réponse mais après tout libre à vous de l’interprétez comme vous voulez.
Si les Bourbons règnent en Espagne, grâce au Traité d’Utrecht, cela signifie que la renonciation y contenue est toujours valide et si le comte de Chambord n’a rien dit c’est qu’il n’y avait rien à dire. Les faits parlent d’eux-mêmes.
La renonciation étant valide, les Bourbons d’Espagne ne pouvant être rois de France, le comte de Chambord n’ayant pas besoin d ‘exprimer son opinion sur le sujet, les Orléans sont donc les légitimes prétendants au trône. CQFD !
@ Septembre : vous êtes d’une grossièreté rare et d’une malhonnêteté intellectuelle pitoyable.
Encore un pseudo et pour ça… pas besoin de preuves…CQFD…l’art du sophisme mais alors… très…très… primaire :
Un mouton a quatre pattes
Un âne a quatre pattes
Donc le mouton est un âne
Et l’âne est un mouton
Tiens , cela me fait à certains légitimistes… :-))))
Il y a des variantes possibles:
Un oiseau sans cervelle a deux pattes
Le perroquet a deux pattes
Donc le perroquet est un oiseau sans cervelle
Et vice versa
On peut continuer…
Les listes de potache ne sont jamais closes
Bien à vous
Livia
Vous pouvez rire autant que vous voulez mais vous n’avez pas le dixième du sens de l’humour de Livia, qui vous met gentiment face à vos contradictions.
L’humour de Livia? Ne me faites pas rire, Cosmo. Vous n’allez pas me dire que vous appréciez le comique troupier de cette cantinière volubile et cancanière?
AUDOUIN
Livia
29 juin 2014 @
23:46
@ Cher Cosmo ;-) certains oublient des moments d’Histoire et d’autres leur philo et feraient un autodafé pour Ionesco
Amitiés
Livia
Cosmo
30 juin 2014 @
12:07
Audouin,
Il me semble que vous avez le compliment facile.
Cosmo
Gérard
28 juin 2014 @
16:49
Et ce syllogisme absurde dans le Rhinocéros de Ionesco :
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Voici donc un syllogisme exemplaire : Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
Mon chien aussi a quatre pattes.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Alors, c’est un chat.
[…]
Le Vieux Monsieur, au Logicien après avoir longuement réfléchi :
Donc, logiquement, mon chien serait un chat.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai.
[…]
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
C’est très beau, la logique.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
À condition de ne pas en abuser.
[…]
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le Vieux Monsieur :
Et il a quatre pattes. C’est vrai, j’ai un chat qui s’appelle Socrate.
Le Logicien:
Vous voyez.
Rhinocéros, d’Eugène Ionesco, Éditions Gallimard, 1959, p. 33 à 47.
Septembre,
La constitution de 1791, première constitution de la France précise au chapitre II, section première :
« Article 1.. – La Royauté est indivisible, et déléguée héréditairement à la race régnante de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. – (Rien n’est préjugé sur l’effet des renonciations, dans la race actuellement régnante.) »
Source : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-de-1791.5082.html
Ainsi, dès la fin du XVIIIe siècle, au moins, les effets dynastiques du traité d’Utrecht étaient considérés comme nuls dans le royaume de France.
Merci pour votre malhonnêteté intellectuelle en citant ce texte, sans son contexte et en l’interpértant à votre façon !
Vous n’ignorez pas, mais vous préférez ne rien en dire, que la discussion introduite par un député, qui semblait vouloir faire plaisir au duc d’Orléans, ennuyait les députés car ils avaient d’autre sujets à débattre et ils sont arrivés à ce texte qui ne veut rien dire d’autre que l’on ne préjuge pas du problème, ce qui signifie que l’Assemblée renvoie le problème aux Calendes grecques, comme étant inutile dans le débat de l’époque.
La définition de préjuger donnée par le Larousse :
« Prévoir d’avance, par conjecture, porter un jugement prématuré.
En droit, prendre une décision ou émettre une opinion qui implique ou qui semble impliquer le jugement final. »
En clair, l’Assemblée constituante s’est lavée les mains d’une situation qui ne la concernait pas plus elle que la France.
Mais il est vrai que pour justifier les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France vous tentez de vous raccrocher à toutes les branches, y compris et surtout les mortes.
Vous êtes honnête, vous Cosmo, quand vous oubliez sciemment de dire que l’Assemblée a rejeté le projet de déclaration solennelle « excluant pour toujours la branche d’Espagne du Trône de France » que la faction orléaniste voulait faire adopter par les constituants?
Septembre
Permettez-moi d’apporter un complément à la réponse de Cosmo
1) Initialement, les Bourbons d’Espagne doivent leur trône au Testament de Charles II, grand-oncle du duc d’Anjou et frère de Marie-Thérèse qui avait pourtant renoncé à la Couronne pour elle et ses descendants. C’est ce qui provoqua la guerre de succession d’Espagne et se conclut à Utrecht.
Quant à Philppe VI comme son père, il doit surtout sa place au Général Franco, puis à la Constitution adoptée en 1978 qui, dans son Titre II, ne fait aucune référence au Traité d’Utrecht et moins encore aux renonciations.
2) Ce traité auquel les orléanistes vivent cramponnés, a attribué Gibraltar à la Grande-Bretagne aux dépens de l’Espagne. Mais paradoxalement, c’est cette dernière qui réclame maintenant son application, du moins son article 10, lequel stipule que si Londres décidait d’abandonner Gibraltar, le sort du Rocher dépendrait de l’Espagne, désignée comme prioritaire pour racheter le territoire! Peut-on, de nos jours, au mépris des droits de l’homme, « racheter » des habitants qui, à deux reprises (à près de 99% en 2002) ont dit non à l’ Espagne?
Si Gibraltar devait entrer dans un processus de décolonisation comme il en est question à l’ONU, on voit mal comment on pourrait refuser le droit à l’autodétermination aux Gibraltariens et ne pas tenir compte de leur volonté.
Ce n’est pas en vertu du Traité d’Utrecht que le Rocher est et restera britannique mais en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe encore inconnu des négociateurs de 1713.
Comment peut-on encore attacher quelque valeur à ce traité dont l ‘une des clauses interdit aux Juifs et aux Maures de résider à Gibraltar?
3) Oui, comme le dit Cosmo, le traité d’Utrecht a été évoqué par la France en 1846 au moment du mariage d’un d’Orléans avec une infante d’Espagne…Mais ce fut pour constater l’invalidité de la clause des renonciations! Louis-Philippe et Guizot démontrèrent aux Anglais, qui s’opposaient à cette union en brandissant le traité que les renonciations de 1713 étaient nulles et non avenues (Cf l’ouvrage de l’éminent juriste et néanmoins orléaniste Charles
Giraud)
Ce ne sont pas les Orléanistes qui sont cramponnés au Traité d’Utrecht mais l’Histoire.
Quant aux conclusions de Giraud, toutes de circonstances pour justifier un mariage qui n’avait pas besoin de l’être, je m’en tiendrais à celles de Palmerston et de Metternich.
Louis XV lui-même ne devait-il pas épouser une Infante d’Espagne, fille de Philippe V ? Et ce n’est pas Utrecht qui l’en aurait empêché puisque la jeune infante était à Versailles prête au mariage quand on s’est rendu compte qu’il était nécessaire qu’un Dauphin soit rapidement donné à la France, alors que la jeune princesse était loin d’être nubile. Elle fut renvoyée en Espagne et Marie Leczsinka devint reine de France.
Quant à Gibraltar, il est anglais par Utrecht et le reste. Votre référence à la clause d’interdiction des Juifs et des Maures est tout simplement ridicule. Vous essayez de faire feu de tout bois pour justifier votre position.
1) Les Anglais ne se sont pas opposés, que je sache, au projet de mariage entre le jeune Louis XV et l’infante. Votre parallèle avec le mariage Montpensier ne tient pas la route.
2) Ce qui est surtout ridicule, c’est de continuer à se référer à un traité qui comporte une telle clause (l’interdiction de résidence à Gibraltar des Juifs et des Maures) qui n’a jamais été abrogée ultérieurement, Peu importe, le traité étant caduc, cette clause, comme les autres, est devenue, Dieu merci inopérante.
Comme il est facile de se parer ainsi de la vertu des droits de l’homme !
Cosmo
Naucratis
30 juin 2014 @
20:37
Cosmo, comme il est facile de tenter de faire diversion !!!
AUDOUIN
30 juin 2014 @
22:27
Encore une de vos habituelles pirouettes quand
vous ne savez plus quoi répondre. Je vous en prie, n’essayez pas de sortir du sujet. Qui se pare de la vertu des droits de l’homme en l’espèce? L’ONU, la Grande Bretagne ou l’Espagne qui met en avant un article (l’article X) complètement obsolète du Traité? Vous n’êtes quand même pas, Cosmo, contre le droit à l’autodétermination des peuples?
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @
06:42
Audouin,
Et vous parlez de pirouette, comme si votre référence aux droits de l’homme n’en était pas une.
Que vous le vouliez ou non, le droit de souveraineté du Royaume-Uni s’exerce grâce à la signature du Traité d’Utrecht et l’inapplication de certaines des conditions ne le rend pas caduc pour autant. Et en disant cela je ne sors absolument pas du sujet.
Mais il est de tradition chez les pseudo-légitimistes de confondre l’accessoire et l’essentiel et de confondre sophisme et philosophie.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @
06:57
Merci Naucratis. C’est la spécialité de Cosmo. Il botte en touche quand le débat tourne à sa confusion…
AUDOUIN
AUDOUIN
1 juillet 2014 @
12:38
Cosmo, vous me désolez…Ne vous faites pas plus borné que vous ne l’êtes! Ce n’est pas moi qui fait référence aux droits de l’homme, notamment au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais le gouvernement autonome de Gibraltar et la 4ème Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation de l’ONU. Plus personne ne met en avant ce traité d’Utrecht tombé en poussière et qui semble pourtant rester votre livre de prières.
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @
13:01
Mon pauvre Audouin,
La confusion ? elle ne règne que dans votre esprit.
Cosmo
Cosmo
1 juillet 2014 @
13:40
Audouin,
Selon la BBC, en août 2013, voici la position officielle du Royaume-Uni :
« Anglo-Dutch forces captured the fortress of Gibraltar in 1704, during the War of the Spanish Succession. It was formally ceded to the British in perpetuity under Article X of the Treaty of Utrecht in 1713. The Gibraltar territory was designated a Crown Colony in 1830 and was listed as such by the UN in 1946. In 1964, the Gibraltar Constitution was introduced and promulgated in 1969, stipulating that sovereign status would not be changed without the consent of Gibraltar’s people.
The UK notes that Gibraltar was ceded by Spain in the Treaty of Utrecht 1713, giving « the full and entire propriety of the town and castle of Gibraltar, together with the port, fortifications, and forts there unto belonging… forever, without any exception or impediment whatsoever ».
Comme quoi les Britanniques n’ont pas la même vision que vous des choses. Aujourd’hui la souveraineté britannique s’exerce à Gibraltar, de par l’application du Traité d’Utrecht, et avec le consentement du peuple de Gibraltar.
Donc le Traité d’Utrecht est toujours valide du moins en ce qui concerne deux points : Gibraltar et un Bourbon sur le trône d’Espagne. Ce n’est déjà pas si mal pour un chiffon de papier couvert de poussière selon vous.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @
18:08
Mais c’est vous mon pauvre Cosmo qui, pour le coup enfoncez des portes ouvertes…On sait tout cela.Le texte ne fait que rappeler l’histoire du rocher. Mais:
« In 1964, the Gibraltar Constitution was introduced and promulgated in 1969, stipulating that sovereign status would not be changed without the consent of Gibraltar’s people. »
Le droit à l’autodétermination y est clairement proclamé! Je ne sache pas qu’il soit une clause du Traité d’Utrecht, même si c’est lui qui a attribué le territoire aux Anglais en 1713!
AUDOUIN
Cosmo
2 juillet 2014 @
12:46
Audouin,
Cela signifie tout simplement que pour changer le statut de la souveraineté de Gibraltar, né du Traité d’Utrecht, seul le peuple de Gibraltar, conformément au nouveau droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pourrait le faire.
Et consulté, le peuple de Gibraltar a tenu à en rester à la souveraineté issue de 1713. La reine Elizabeth, succédant à la reine Anne, est toujours le souverain de Gibraltar car l’introduction d’une constitution n’a rien changé. Il n’est nul part dit l’Etat de Gibraltar mais le Territoire de Gibraltar, qui est un des Territoires Britanniques d’Outre-Mer sous la juridiction et la souveraineté du Royaume-Uni.
En aucun cas l’Espagne ne peut y prétendre.
Vous devriez apprendre à lire.
Cosmo
Gérard
2 juillet 2014 @
13:44
J’admire votre patience infinie, Cher Cosmo.
AUDOUIN
2 juillet 2014 @
14:42
Cosmo
Si en 2002, les Gibraltariens s’étaient prononcés à 99% pour leur rattachement à l’Espagne, vous les auriez forcés à rester Anglais au nom du traité d’Utrecht? Vous leur auriez envoyé les chars en vous abritant derrière ce traité? Mais les Gibraltariens se sont au contraire « autodéterminés » pour rester au sein du Royaume Uni.
Ils se moquent du Traité d’Utrecht comme de l’an1713. Personne à Gibraltar n’évoque plus ce vieux parchemin qui n’ a plus aucune valeur de nos jours, pour justifier la présence britannique sur le Rocher. Si les Anglais restent à Gibraltar, c’est par la volonté du peuple C’est elle qui prévaut. Cela devrait plaire à un républicain comme vous.
Je n’ai jamais parler d’Etat de Gibraltar. C’est vous
qui devriez apprendre à lire…
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @
10:22
Audouin,
L’ensemble de vos propos prouve au moins une chose. Vous ne connaissez rien du Royaume-Uni, de son histoire, de ses habitants et de leur mentalité.
Pour votre information :
« At the Court at Buckingham Palace
THE 14th DAY OF DECEMBER 2006
PRESENT,
THE QUEEN’S MOST EXCELLENT MAJESTY IN COUNCIL
Whereas Gibraltar is part of Her Majesty’s dominions and Her Majesty’s Government have given assurances to the people of Gibraltar that Gibraltar will remain part of Her Majesty’s dominions unless and until an Act of Parliament otherwise provides, and furthermore that Her Majesty’s Government will never enterinto arrangements under which the people of Gibraltar would pass under the sovereignty of another state against their freely and democratically expressed wishes. »
Et
« International law established that the principle of self-determination applied to all the territories on the United Nations list, including Gibraltar, Mr. Caruana said. The 1713 Treaty of Utrecht — which mandated that, if the United Kingdom renounced its sovereignty over Gibraltar, it must offer the Territory first to Spain — was inconsistent with the United Nations Charter and, therefore, void, invalid and ineffective. Mr. Caruana questioned why the Special Committee had failed to support international law. Moreover, it continued to ignore his pleas to refer the question to the International Court of Justice.
Taking the matter into its own hands, Gibraltar had negotiated a new constitution, and the United Kingdom had agreed to it, he said, and invited the Committee to send an observer and play whatever role it deemed appropriate in the upcoming referendum on that Constitution. If the Constitution was accepted, he said, the Committee should recommend that Gibraltar be removed from its list of non-self governing territories.
However, Juan Antonio Yanez-Barnuevo ( Spain) said unilateral changes to the status quo of Gibraltar would impede progress. Gibraltar would undoubtedly remain a non-self governing territory in practice and from a legal perspective, as deduced from the text proposed by the Gibraltar Parliament at the start of the constitutional reform. Any effect to the contrary would obviate the entire United Nations doctrine on the question, and would infringe on the historical rights of Spain over Gibraltar, as recognized in the Treaty of Utrecht. The Special Committee had acted decisively and effectively on the question of decolonization, he said, noting that Spain wished to continue working with the Special Committee on the issue. While the constitutional reform of Gibraltar was a good text for governing the Territory, such reform was irrelevant to the decolonization of Gibraltar. ( Assemblée Générale des Nations-Unies en 2006)
La référence aux droits créés par le Traité d’Utrecht est explicite, même si le Traité précise qu’au cas où le Royaume-Uni cesserait son droit souveraineté, celui-ci devrait être offert à l’Espagne en premier. Et les habitants de Gibraltar contestent cette clause car pour eux, en cas de séparation avec le Royaume-Uni, il est impensable de devenir espagnols.
Mais bien entendu, vous continuez à nier l’évidence.
Tout cela pour défendre les droits d’un jeune prince qui se sent bien mieux à Madrid qu’à Paris.
Ridicule et dérisoire !
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @
10:28
Gérard
Vous confondez patience avec entêtement. Ce l’on nomme patience chez un prince s’appelle entêtement chez un âne.
En tout cas, je constate que si vous refusez de me répondre, vous continuez de me lire. Tant mieux et prenez-en de la graine. Je vous pardonne vos offenses, tant il est vrai que l’insulte est l’ultime argument du faible .
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @
21:00
Audouin,
Décidément vous faites dans l’écclesiastique. Maintenant vous pardonnez les offenses.
Mais pour qui vous prenez-vous ?
Et vous avez raison, l’insulte est l’ultime argument du faible. Comme vous me traitez d’âne, vous devez savoir ce dont vous parlez.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
15:43
Ah, vous vos êtes reconnu? Ce n’est pas une insulte, c’est
c’est un diagnostic.
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @
12:21
Audouin,
J’ai surtout reconnu votre bêtise pontifiante.
Mais il est vrai que votre talent littéraire n’ayant jamais dépassé la rubrique des chiens écrasés, je ne devrais même plus vous répondre.
Quant à vos insinuations de mon appartenance à la franc-maçonnerie, elles relèvent de la délation. Car que je sois franc-maçon ou pas ne regarde personne.
Mais il est vrai que là-aussi toute déclaration venant de vous doit être prise pour ce qu’elle est, une accumulation de fausses vérités.
Cosmo
AUDOUIN
5 juillet 2014 @
17:56
C’est ça, Cosmo, ne me répondez plus. C’est la meilleure chose que vous puissiez faire. Vous vous épargnerez la fatigue d’accumuler les sottises et les méchancetés gratuites
AUDOUIN
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
13:40
Mais de quoi vous mêlez-vous, frère Cosmo ∴ ?
Ce n’est pas à vous, mécréant et ignorant des vertus théologales, que je m’adresse mais à Gérard qui dit prier souvent, notamment pour notre Saint Père le pape. La charité me commande donc de pardonner à celui qui reconnaît ses erreurs …
Cela signifie-t-il que vous m’accorder seulement les vertus morales et cardinales ?
Je ne peux en effet avoir toutes les vertus et je me contente de celles que mes amis, et vous maintenant, veulent bien me reconnaître.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @
13:58
Cosmo
Vous devriez aussi apprendre l’anglais!
The 1713 Treaty of Utrecht — which mandated that, if the United Kingdom renounced its sovereignty over Gibraltar, it must offer the Territory first to Spain — was inconsistent with the United Nations Charter and, therefore, void, invalid and ineffective. »
Traduction:
Le traité d’Utrecht de 1713 – qui a exigé que, s’il renonçait à sa souveraineté sur Gibraltar, le Royaume Uni devrait offrir le Territoire en premier à l’Espagne – est incompatible avec la Charte des Nations Unies et, par conséquent, est nul, invalide et inefficace.
Telle est l’opinion unanime des Gibraltariens. En 2014, peut-on s’asseoir sur la volonté populaire, comme on le faisait en 1713, au nom d’un parchemin vieux de trois siècles? Le monde a changé depuis cette date. Il serait temps, Cosmo, de vous en rendre compte et de ne pas vous accrocher, sous prétexte de défendre les douteuses prétentions orléanistes, à ce traité anachronique et vermoulu comme une moule au Rocher de Gibraltar…
Le traité est toujours valide quant à l’existence du droit de souveraineté mais est inapplicable quant à la clause de préférence en faveur de l’Espagne qui y est contenue, car contraire au droit des peuples disposer d’eux-mêmes.
Le Royaume-Uni exerce son droit de souveraineté depuis 1713 mais s’il venait à y renoncer il ne pourrait le faire en faveur de l’Espagne. Seuls les habitants de Gibraltar pourraient décider de leur sort.
Où est la malhonnêteté?
Le 30 juin, je rapportais que l’ONU avait déclaré que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes avait rendu caduc le Traité d’Utrecht, Cosmo avait répondu par une pirouette dédaigneuse. Aujourd’hui, s’il consent à reconnaître que c’est bien le droit des peuples qui s’applique dans cette affaire, , il réussit le prodige, dans la même phrase, de dire tout et son contraire! Comment un traité peut-il être simultanément valide et inapplicable?
Enfin, je signale à Cosmo que sa phrase: » Seuls, les habitants pourraient décider de leur sort » date un peu.
C’est fait depuis douze ans! Par deux fois, ils ont dit non à l ‘Espagne à la quasi unanimité. Le traité qui hante les nuits de Cosmo, les Gibraltariens s’en tamponnent. Si les Anglais restent à Gibraltar, c’est parce que ses habitants l’ont décidé. Point fin.
AUDOUIN
Cosmo
4 juillet 2014 @
12:13
Faux !
C’est le droit des peuples qui s’appliquerait s’il devait y avoir changement de souveraineté. Et comme il n’y en a pas, c’est toujours le droit issu du Traité d’Utrecht qui s’applique.
Et les habitants de Gibraltar s’en tamponnent tellement, selon votre expression si élégante, qu’ils ont célébré en grande pompe le tricentenaire de l’annexion du territoire par le Royaume-Uni.
Ils pourraient choisir l’indépendance et ils ne le font pas. Et les Anglais ne « restent » pas à Gibraltar car Gibraltar est anglais et souhaite le rester.
Le 18 mai 1966, le gouvernement espagnol a offert au gouvernement britannique d’annuler le Traité d’Utrecht et ses clauses relatives à Gibraltar, ce qui n’a pas été accepté. Cela signifie bien qu’en 1966, le Traité d’Utrecht était considéré comme valide par les deux parties et continue à l’être faute d’avoir été abrogé depuis.
En 2008, le Premier Ministre de Gibraltar a déclaré que si, pour des raisons politiques, l’Espagne réclame le retour de Gibraltar, elle ne discute pas le fait que, en droit international, elle a cédé son droit de souveraineté à perpétuité à la Grande-Bretagne et donc la souveraineté britannique y est incontestable. Quand et comment cette souveraineté a-t-elle été cédée ? En 1713 à Utrecht.
Mais vous êtes sans doute plus fort en matière de droit international que les gouvernements concernés.
L’amour du Bourbon vous fait perdre le sens des réalités.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
13:49
Le vin de Loire, mon bon, ne vous réussit pas davantage.
Vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Que se serait-il passé si d’aventure le peuple gibraltarien en 2002 s’était prononcé pour un rattachement à l’Espagne?
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @
12:09
Mais, mon brave, la réponse est très simple. Le Royaume-Uni n’exercerait plus sa souveraineté sur le Territoire. Le Traité d’Utrecht, en vertu du nouveau droit international, serait devenu caduc. Mais cela ne s’est pas passé ainsi, les habitants de Gibraltar ont respecté l’origine de la souveraineté britannique. Le Traité d’Utrecht est encore valide et le Royaume-Uni, comme l’Espagne, malgré leur désaccord, le reconnaissent ainsi.
Il en est de même pour la clause de renonciation qui ne pourrait être annulée que par le Royaume-Uni et l’Espagne. Or il se trouve que l’Espagne, en la personne de son monarque, qui refuse à son cousin, Louis de Bourbon, le droit de se prévaloir du titre de duc d’Anjou en Espagne, tient encore à cette clause.
Que vous le vouliez ou non ! Que vous cherchiez à noyer le poisson ou pas !
Cosmo
Septembre
28 juin 2014 @
12:12
@Cosmo
Cher Cosmo,
Cela me semble pourtant aller de soi: la branche aînée des Bourbons est disponible, une branche cadette est sur le trône espagnol. CQFD.
Quant au Comte de Chambord, je ne vois pas en quoi son silence est si éloquent; cela me semble être un raisonnement par l’absurde, si vous me permettez l’expression, et sans offense aucune.
@Livia
Chère Livia,
En plus d’être incompréhensible, votre charabia est assez pauvre; pouvez-vous m’indiquer je vous prie à quel moment aurais-je été grossier? Ou alors merci de définir le sens que vous donnez à ce mot.
Je ne sais pas si « Livia » est votre vrai prénom, mais en effet, Septembre n’est pas le mien; ceci dit, sans dévoiler votre véritable nom de famille, vous êtes tout aussi anonyme que moi qui utilise un pseudo!
Je trouve pour finir que votre agressivité à mon égard, sans être grossière, est injustifiée et parfaitement déplacée. Merci d’utiliser une forme plus convenable.
Une branche n’est pas disponible comme un article de magasin. La branche cadette est sur le trône d’Espagne et la branche aînée est sans trône en Espagne et en France. Pas plus d’espoir concret que virtuel dans l’un comme dans l’autre pays !
Le silence de Chambord n’est pas un raisonnement par l’absurde. C’est une réalité historique. Il n’avait pas à parler et il n’a pas parlé. Il a toutefois agi pour permettre la réunion de la Famille de France – selon ses propres termes. Or à l’époque aucun prince de Bourbon, autre que lui et les Orléans, était considéré comme Famille de France, car ils étaient d’Espagne, des Deux-Siciles ou de Parme.
Pourquoi Chambord aurait-il été si préoccupé de voir « la Famille de France enfin réunie », si ce n’était pour donner au comte de Paris la possibilité de lui succéder sans contestation à sa mort et devenir, en pardonnant 1830, le souverain légitime de la France légitimiste ?
@ Septembre : vous avez raisonné par l’absurde dans votre réponse en 4 lignes à Cosmo et vous réduisez la somme de son travail à ce que mon professeur de philosophie appelait : « aller jusqu’à l’absurde du sophisme » en l’illustrant par l’exemple de l’âne et du mouton. (En pensant à la qualité de certains échanges et charmants noms d’oiseaux dont votre camp me comble j’ai rajouté celui du perroquet)
Je ne suis pas plus grossière en utilisant un exemple célèbre en philosophie que vous, qui vous adressez à lui dans ce qui me semble être ce que les jeunes gens appellent et ,grossièrement cette fois, « un foutage de gueule ». Les formules de politesse de » bien à vous » rattrapant bien peu l’ensemble.
Par ailleurs , certains légitimistes utilisant à foison de multiples pseudos , il m’a paru possible que vous soyez l’un d’eux.
Mais si vous êtes de bonne foi et que vous ne connaissiez ni le site ni le livre de Cosmo et que vous trouvez votre style très neutre que vous dire ? Moi, du moins, quand je fais le potache, je le signale, mais c’est peine perdue avec des gens qui n’aiment ni la franchise ni l’humour quand ce sont les autres qui les pratiquent. A chacun son jugement sur la grossièreté et l’agressivité de l’expression de l’autre: celles de l’esprit étant pour moi autrement plus graves !
J’espère que mon pauvre charabia vous paraîtra assez clair cette fois et mon vocabulaire assez riche.Bien sûr , si je me suis totalement et vraiment trompée : mea culpa !
Enfin pour Audouin et son mépris social aussi vain qu’imbécile vu l’anonymat des participants : je préférerais chanter dans une cage d’escalier avec une concierge ( ou l’être si cela vous amuse) plutôt que d’être coincée à un dîner ne serait ce qu’une minute avec le moindre esprit retors, perverti et endoctriné par un légitimisme aveuglé et au langage aussi vert avec les femmes que celui d’un charretier.
Du moins , serais je en bonne compagnie avec mon prof de philo et Ionesco loin de tout pharisianisme…mais pour arriver à lire les Rhinocéros il faut avoir dépassé l’année 1789.Pauvre Audouin vous vous privez de bien des plaisirs :-))))
Gérard, personne ne peut mettre en doute votre dévotion pour Benoît XVI, pour son successeur et pour leurs prédécesseurs. Il n’empêche que je n’ai pas trouvé « humoristique » votre sketch imaginant le souverain pontife se comporter comme un freluquet en osant toucher la plaque de l’ordre du Saint-Esprit portée par le fils aîné de l’Église, un peu comme si l’archevêque de Canterbury donnait une chiquenaude sur le pimpant chapeau de sa souveraine et se mettait à l’appeler « Betty Coburg »…
En revanche, j’avais trouvé très drôle la plaisanterie de maître Kiejman, qui semble-t-il ne vous a pas du tout amusé.
Comme quoi, nous ne rions pas tous des mêmes choses :-)
Sigismond je me fiche totalement de vos impressions mais quant à la mienne c’est que vous avez beaucoup de qualités notamment de cœur mais peu d’humour. C’est comme ça et ce n’est pas grave. Mais peut-être après tout faut-il prendre au second degré ce que vous écrivez sur le fils aîné de l’Eglise auquel cas je vous présente mes excuses.
Ce décret que vous citez qui est contraire aux traditions cultuelles intéresse les seules cérémonies officielles publiques et ne concernait pas ces manifestations. Sinon la religion des autorités ecclésiastiques aurait été surprise, ce qui aussi peut se concevoir hélas.
Nb : Jamais moi je n’aurais imaginer traité le pape à un freluquet et là je suis choqué que ce soit de l’humour ou une excessive dévotion envers votre prince.
Bon dimanche.
Gérard, je vous remercie pour vos aimables paroles, mais si vous n’auriez jamais imaginé traiter le pape de freluquet, le comportement IMAGINAIRE que vous lui avez prêté dans votre scénette est un comportement de freluquet. Mais la réalité fut tout autre et vous le savez bien : le souverain pontife a fort bien reçu la famille royale de France, le jour du 95e anniversaire de Madame, grande journée qui fut fêtée avec magnificence.
Le pape Benoît XVI qui n’a rien de freluquet n’a pas reçu la famille royale de France, il a reçu, fort bien en effet, le prince Louis de Bourbon et son épouse.
Il n’y a pas si longtemps ce bon Gérard prétendait le contraire!Je suis heureux qu’après mon intervention, ce brave garçon en soit venu à résipiscence, même s’il le fait de manière incidente .
AUDOUIN
Sigismond
29 juin 2014 @
09:19
S’agissant de la fameuse première place à droite de l’autel (vu de la nef), outre que certaines des plus importantes cérémonies de ces dernières décennies (le 21 janvier 1993 et le 8 juin 2004 à Saint-Denis) ont « consacré » cette place comme étant la place d’honneur, car c’est là que s’était placé le chef de la Maison de Bourbon (avec le duc d’Aquitaine en 1993, et avec l’archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en 2004), merci beaucoup à Audouin qui nous a apporté la référence ad hoc :
« Décret n°89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances,honneurs civils et militaires et qu’applique le clergé en toutes circonstances.
Protocole inspiré de règles ancestrales.
Section 4 : De la place des autorités et autres personnalités dans les cérémonies publiques.
Article 16
Les autorités qui assistent aux cérémonies publiques prennent place dans l’ordre déterminé par leur rang dans l’ordre des préséances.
Lorsque les autorités sont placées côte à côte, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient au centre. Les autres autorités sont placées alternativement à sa droite puis à sa gauche, du centre vers l’extérieur, dans l’ordre décroissant des préséances.
Lorsque la configuration des lieux exige que les autorités soient placées en rangs successifs de part et d’autre d’une allée centrale, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient à la gauche de la travée de droite. L’autorité occupant le second rang se tient à la droite de la travée de gauche. Les autres autorités sont placées, dans l’ordre décroissant des préséances, rangée par rangée et, pour une même rangée, alternativement dans la travée de droite, puis dans la travée de gauche, du centre vers l’extérieur. »
À la gauche de la travée de droite, c’était la place du duc d’Anjou le 25 avril à Notre-Dame-des-Sablons d’Aigues-Mortes, le 17 mai à Saint-Eugène-Sainte-Cécile et à Notre-Dame de Paris et le 12 juin à Sainte-Élisabeth-de-Hongrie de Paris. CQFD
Lu sur un autre « forum » : la broche portée par la duchesse d’Anjou à ce fameux cocktail au Palais d’Orient, lui vient de sa prédécessrice la reine Victoria Eugenia. Ce qui montre que la princesse Marie-Marguerite ne manque pas d’humour et que malgré les deux gracieuses révérences, il était évident que le trône royal de la reina consorte de Castilla y de Aragón était destiné à notre Reine de France et de Navarre, même si les orléanistes se cramponnent au traité d’Utrecht :-)))
A la gracia de Dios…
Il n’y a pas à choisir, et le duc d’Anjou et de Madrid l’avait fort bien compris et démontré. Et même si son père avait eu parfois des déclarations versatiles dont vous faites votre miel, il avait agi lui aussi en roi de France « de jure », notamment en admonestant Fifi-Sept en 1892, et en faisant connaître sa position au tribunal civil de la Seine en 1897 (procès du pseudo-duc d’Anjou, oncle de la duchesse de Séville, contre le duc d’Orléans).
Alphonse XIII se déclara « chef de la Maison de Bourbon, dans ses deux branches principales » et parla de « [ses] ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand » (saint Louis IX, roi de France et saint Ferdinand III, roi de Castille). Son fils le duc d’Anjou et de Ségovie assuma lui aussi les deux héritages. On sait que le règne est de la branche cadette est dû au choix de Franco en 1969 et du peuple souverain espagnol en 1978, il s’agissait d’une réinstauration.
La pseudo-impossibilité dont vous parlez a été dogmatisée par Bolingbroke et la pimpante Anne à Utrecht. Philippe V fut obligé de signer une renonciation de circonstance, comme le dauphin en 1830. Mais il la tint pour nulle et non avenue.
Louis XIV pensait qu’il fallait résoudre pragmatiquement le problème en donnant les Espagnes à un cadet (Anjou ou Berry) et non au dauphin ou au duc de Bourgogne. En 1883, Jean III aurait mandé à ses fils de le rejoindre à Paris (si la Restauration avait eu lieu en 1873 avec Henri V et le drapeau blanc), et le duc de Madrid aurait dû demander aux carlistes de faire allégeance au duc et à la duchesse de Cadix.
De toute façon, la broche de V.E. de Battemberg est un clin d’œil humoristique, car le prince Louis n’a jamais remis en cause la signature de son père (signature de S.A.R. Alphonse de Bourbon et de Dampierre – ainsi que de son cousin l’infant Louis-Alphonse de Bavière et de Bourbon, petit-fils d’Alphonse XII – sur l’acte d’acceptation de don Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, et accolade des deux cousins germains, en cette fin de matinée du 23 juillet 1969 au palais de la Zarzuela).
Ma réponse était argumentée mais vous n’en avez retenu que l’humoristique « Fifi ». Il est vrai que, comme le dit très bien Gérard, on trouve l’humour bon lorsqu’il n’est pas dirigé contre la branche que l’on soutient et mauvais dans le cas contraire :-)
Je disais donc :
Il n’y a pas à choisir, et le duc d’Anjou et de Madrid l’avait fort bien compris et démontré. Et même si son père avait eu parfois des déclarations versatiles dont vous faites votre miel, il avait agi lui aussi en roi de France « de jure », notamment en admonestant le pseudo-comte de Paris en 1892, et en faisant connaître sa position au tribunal civil de la Seine en 1897 (procès du pseudo-duc d’Anjou, François de Bourbon et de Castellví, http://www.libroantiguo.com/area_privada/fotos/lmcG10766.jpg
oncle de la duchesse de Séville,
contre le duc d’Orléans).
Alphonse XIII se déclara « chef de la Maison de Bourbon, dans ses deux branches principales » et parla de « [ses] ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand » (saint Louis IX, roi de France et saint Ferdinand III, roi de Castille). Son fils le duc d’Anjou et de Ségovie assuma lui aussi les deux héritages. On sait que le règne de la branche cadette est dû au choix de Franco en 1969 et du peuple souverain espagnol en 1978, il s’agissait d’une réinstauration.
La pseudo-impossibilité dont vous parlez a été dogmatisée par Bolingbroke et la pimpante Anne à Utrecht. Philippe V fut obligé de signer une renonciation de circonstance, comme le dauphin en 1830. Mais il la tint pour nulle et non avenue.
Louis XIV pensait qu’il fallait résoudre pragmatiquement le problème en donnant les Espagnes à un cadet (Anjou ou Berry) et non au dauphin ou au duc de Bourgogne. En 1883, Jean III aurait mandé à ses fils de le rejoindre à Paris (si la Restauration avait eu lieu en 1873 avec Henri V et le drapeau blanc), et le duc de Madrid aurait dû demander aux carlistes de faire allégeance au duc et à la duchesse de Cadix.
De toute façon, la broche de V.E. de Battemberg est un clin d’œil humoristique, car le prince Louis n’a jamais remis en cause la signature de son père (signature de S.A.R. Alphonse de Bourbon et de Dampierre – ainsi que de son cousin l’infant Louis-Alphonse de Bavière et de Bourbon, petit-fils d’Alphonse XII – sur l’acte d’acceptation de don Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, et accolade des deux cousins germains, en cette fin de matinée du 23 juillet 1969 au palais de la Zarzuela).
Cosmo
1 juillet 2014 @
17:41
Sigismond,
Il n’est pas interdit de détendre l’atmosphère.
On voit bien que pour vous tout s’est arrêté en 1789.
Le comte de Montizon à Paris ? Quelle bonne idée et comme il aurait été bien reçu ! Puis après lui, don Carlos l’expulsé…
Quand on pense qu’une simple histoire de drapeau a fait échouer la restauration alors des princes étrangers sur le trône, c’est à se tordre les côtes de rire.
Cela dit, nous connaissons nos arguments mutuels. Nous ne sommes pas d’accord et nous ne nous convaincrons pas. Alors autant s’amuser un peu avec Fifi, Juju et Cacar !
Cosmo
Gérard
29 juin 2014 @
20:41
Grand bien lui aurait fait (et à nous aussi et j’espère que vous partagerez cet humour badin) mais nous aurions été privés de Juan Carlos et de son fils et de Sophie et…
@ Sigismond : s’accrocher à une broche pour faire un trône c’est extrêmement périlleux en attendant de jure et de facto de reine de France il n’y en a point…sauf dans le coeur de leurs partisans respectifs et c’est très bien ainsi… :-)
Merci pour l’information concernant la fameuse broche.
Et quelle est la signification de la broche de la famille Franco que portait Maria Margarita Vargas le jour se son mariage avec Luis de Borbon?
MDR – MDR
Comme vous êtes drôle! J’ai toujours été fasciné par les personnes qui, comme vous, déclaraient qu’elles avaient de l’humour, et que les autres en manquaient!
Je ne suis pas un légitimiste endoctriné, ne vous en déplaise, et je connais ce site depuis bien plus longtemps que vous, je vous invite à chercher dans les archives; je l’ai précisément quitté, las de répéter et de lire les mêmes discours, qui ne convainquent jamais ni les uns, ni les autres.
Ma position est on ne peut plus simple, car j’ai souhaité la simplifier, pour éviter les discussions infinies sur la validité des traités, les prétendues bâtardises dans l’un et l’autre camp, j’en passe et des meilleures dans le domaine entre autres de la xénophobie … et donc, mon raisonnement ultra simplifié, et surement très simpliste – je vous laisse d’ailleurs le loisir de vous en moquer, vous qui avez tant d’humour – et que le trône revient à l’aîné de la branche aînée, point.
Je tempère ces propos en disant que, finalement, si l’on voulait vraiment le retour à la monarchie, ce qui est loin d’être le cas en France, on pourrait laisser le choix en indiquant clairement le sens de chacune des possibilités:
– les Orléans, rattachés à la philosophie du règne de Louis-Philippe,
– les Bourbons, rattachés à la philosophie en évolution des règnes de tous les autres rois,
– les Bonaparte, rattachés à la philosophie de Napoléon III.
Je vous avoue que, plus j’avance en âge, qui est encore fort jeune je vous rassure, plus je suis séduit par la dernière option.
Pour ce qui est de Ionesco, je pourrais vous en apprendre. Mais je n’en dirai pas plus, par souci d’anonymat :)
Septembre, il me paraît erroné de dire que les Orléans sont attachés à la philosophie du règne de Louis-Philippe comme s’ils n’avaient jamais évolué depuis 1848, alors que les Bourbons-Anjou seraient rattachés « à la philosophie en évolution des règnes de tous les autres rois » ce qui supposerait une plus grande ouverture d’esprit (et parfois une jonglerie) de cette branche par rapport à la française, et une connaissance parfaite au fil des générations de ladite branche même lorsqu’elle était essentiellement espagnole. Or il suffit de lire l’ensemble de la presse monarchiste d’un côté et surtout de l’autre côté les positions des princes, en particulier les écrits abondants du défunt comte de Paris, pour s’apercevoir que cela est caricatural bien que le modèle de règne de Louis-Philippe ne soit pas rejeté.
Lorsque Louis-Philippe, comte de Paris, a adopté le prénom de Philippe et a assumé l’héritage du comte de Chambord, c’est évidemment l’ancien et total héritage des rois de France qu’il a entendu assumer.
Je ne me prononcerai pas sur la philosophie des prétendants bonapartistes qui est évidemment liée à la manière de voir des deux empereurs dans le respect des principes démocratiques.
Et c’est aussi de la caricature, puisque vous nous révélez que vous connaissez bien les problèmes dynastiques malgré vos questions faussement naïves, de prétendre que les « orléanistes » seraient xénophobes comme si l’on pouvait dire que la loi organique, puisqu’elle demande au président de la République d’être français, est xénophobe comme la République.
Quant à l’humour, tout le monde le trouve bon lorsqu’il n’est pas dirigé contre soi-même ou les siens et mauvais dans le cas contraire, comme l’autodérision qui n’est pas très pratiquée.
@ Cher Gérard : j’adore votre humour :-)))
Et pourquoi philosopher quand on pense que » le trône revient à l’aîné de la branche aînée, point » .Nous avons échappé à « point barre » question de génération sans doute : Septembre est peut être moins jeune qu’il ne le prétend :-)))
Gérard
Le Comte de Paris aurait « assumé l’héritage » du Comte de Chambord?. Vous voulez dire qu’il l’a capté… Dans son Journal, Henri de Bourbon écrit, à plusieurs reprises qu’il ne sera jamais « le roi légitime de la révolution ». Ce que le descendant du conventionnel Egalité a surtout « assumé », lui, c’est bien la révolution, mon bon
Monsieur. L’opération menée par Louis-Philippe-Albert d’Orléans au lendemain de la mort du Prince en 1883 a été un habile tour de passe-passe assimilable à l’escamotage réalisé avec succès par son grand-père en 1830 .
Je place ici ma réponse au message que Cosmo m’a adressé le 26 juin
« Audouin,
» Vous avez raison. En 1873, les princes d’Orléans ont bien repris leur place dans la famille, celle qui était la leur avant 1830, celle d’héritiers légitimes au trône de France en leur qualité de Premiers Princes du Sang.
En le déclarant ainsi, le comte de Chambord a bien reconnu que le comte de Paris était son héritier dynastique et qu’il monterait sur le trône de France après lui, en cas de restauration. Il n’avait pas besoin d’en dire plus car c’est ainsi que tous les monarchistes, et les non-monarchistes, de l’époque l’ont compris »
Une fois de plus, Cosmo parle à la place du Comte de Chambord . Mais il y a mieux : il semble bien que le Comte de Paris ait, lui, compris toute autre chose.
Revenons aux textes, SVP Cosmo
Le Comte de Chambord avait posé trois préalables à l’entrevue que le Comte de Paris avait sollicitée du Prince. Trois conditions qui furent actées par écrit:
« M.le Comte de Chambord sera charmé de recevoir les princes d’Orléans quand ils viendront à lui., mais avant qu’aucune relation de famille ne soit renouée, il faut:
1° qu’ils reconnaissent le principe de légitimité
2° qu’ils reconnaissent, par conséquent,son représentant comme roi
3° qu’ils reprennent leur rang dans la famille royale sans aucune condition.
(Dans la mouture définitive les deux derniers mots seront supprimés afin de ménager la susceptibilité des d’Orléans)
Dans la note qu’il fit remettre au Comte de Chambord, le Comte de Paris accepta les deux premiers engagements mais remplaça le 3° par
» [Monsieur le comte de Paris]….vient auprès de Monsieur le Comte de Chambord pour lui donner l’assurance qu’il ne rencontrera aucun compétiteur parmi les membres de sa familles »
Si « reprendre son rang dans la famille » signifiait comme le prétend Cosmo que le Comte de Chambord reconnaissait comme son successeur le petit-fils du roi des Français, on ne voit pas pourquoi ce dernier a refusé de souscrire à cet engagement, à moins qu’il n’ait compris, lui, que cela reviendrait à reconnaître, au contraire, que le rang des d’Orléans n’était pas le premier mais le dernier dans l’ordre de primogéniture, d’après l’antique loi de dévolution dans la Maison de France…
Audouin ou « l’art de ne rien dire en enfonçant des portes ouvertes » ou » l’art de refaire l’histoire pour se faire plaisir » ou plus simplement » l’art de l’inutile ».
Si la monarchie avait été rétablie en 1873, en 1883 le comte de Paris serait devenu roi de France, le comte de Montizon serait resté à faire des photos à Brighton, le duc de Mardid à faire le coup de feu contre ses compatriotes et Audouin gros-jean comme devant.
Bien au contraire, Audouin met parfaitement en évidence une vérité bien dérangeante pour les lambello-poiristes. D’où votre réponse dépitée, dans laquelle c’est vous qui refaites l’histoire, car Fifi-Sept n’est jamais devenu roi, mais il est vrai qu’on est toujours le roi de quelqu’un :-)))))
Non seulement on est toujours le roi de quelqu’un mais il se trouve parmi vos amis un certain nombre de chefs d’escadrilles.
Je ne vois pas où vous voyez le dépit dans le fait d’énoncer une évidence.
Ni Juju ni Cacar n’avaient le droit et encore moins de chance de monter sur le trône de France. Les Français ont opté définitivement pour la République et c’est tant mieux.
Vous et vous amis êtes le meilleur service rendu à la République. Il est vrai que votre maître à penser, le comte de Chambord, vous avait précédé.
Encore une de ces cabrioles dans lesquelles Cosmo est passé maître! Cela lui épargne sans doute de répondre sérieusement à mes remarques sur ses assertions. Non seulement, il s’ autorise à parler à la place du Comte de Chambord pour lui faire dire ce qu’il n’ a pas dit, mais encore il se montre plus orléaniste que Louis-Philippe-Albert.
C’est bon signe: Cosmo devient désagréable quand il est poussé dans ses derniers retranchements.Sa réaction colérique est puérile.
Comme l’a écrit Diderot:
« On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves. Entre deux controversistes, il y a cent à parier contre un, que celui qui aura tort se fâchera. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques)
AUDOUIN
Cosmo
2 juillet 2014 @
12:33
Audouin,
Ce n’est pas de la colère. C’est une constatation.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @
11:02
« Si la monarchie avait été rétablie… » regrette cosmo. Eh bien, c’aurait été une monarchie orléaniste. Mais elle ne l’a pas été et le comte de Paris a été prié de déguerpir pour avoir troublé l’ordre public.Il a passé les huit dernières années de sa vie à Stowe House à chasser le renard en rêvant au château d’Eu.
Il ne reste plus à Cosmo qu’ à pleurer sur le passé et à parler dans le vide sur ses rêves irréalisés.
Je ne regrette rien. Je ne fais que constater l’état d’esprit de l’époque. Quant à pleurer sur le passé, c’est plutôt vous qui vous attachez désespérément à la branche morte en France des Bourbons d’Espagne.
Et tous vos commentaires suent une fois de plus la haine des Orléans.
Je vous plains d’être ainsi confit dans le fiel et l’aigreur. Une chose peut toutefois être une consolation pour vous. Vous n’êtes pas seul. Un belle bande d’amis vous accompagne.
Les lecteurs apprécieront vos invectives récursives, éructées ab irato. Leur outrance fait qu’elles ne m’atteignent plus depuis longtemps. Mais vous Cosmo, soyez prudent. Vous êtes d’un tempérament sanguin, il faut vous ménager…
AUDOUIN
Gérard
1 juillet 2014 @
12:54
Mon cher Cosmo,
Quelle dérision ! À l’issue de longues tergiversations nos honorables correspondants reconnaissent enfin que si la monarchie avait été rétablie dans les années 1870 elle l’aurait été avec les Orléans et ils prétendent que ce loupé devrait vous dépiter, ce qui n’est peut-être pas vraiment le cas puisque vous êtes, mon cher Ami, un républicain indépendamment de votre connaissance du droit royal historique et de votre cœur.
Et l’on voit là également que les mêmes se réjouissent finalement que la restauration n’ait pas eu lieu et même se réjouissent que le chef de la maison de France ait été exilé, c’est dire le degré de haine accumulée pour préférer à une restauration voulue avec le comte de Paris par l’immense majorité des monarchistes de l’époque, lorsque qu’on se prétend monarchiste soi-même, une république, mais pas n’importe quelle république, une république, qui indépendamment des qualités qui furent les siennes incontestablement, pourrait aller jusqu’à exiler une famille, sans raison majeure autre que l’énorme succès aux élections des représentants de la Nation, des royalistes et des bonapartistes, et à perpétuité. On le voit d’ailleurs aussi dans les termes employés, alors que ni vous ni moi ni la plupart de ceux qui ont la même opinion que nous, n’avons jamais attaqué de cette manière aussi triviale et péjorative et que les protagonistes trouvent drôles, non seulement la maison royale mais encore ceux qui l’ont soutenues ou la soutiennent.
Dans son exil britannique le comte de Paris n’a pas passé son temps à chasser le renard. Libéré en grande partie du devoir de réserve qui était le sien sur le sol national, il a restructuré sa pensée et son programme politique pour la France, il a réorganisé la vie des mouvements monarchistes, mieux étudié la question sociale. Il a aussi utilisé tous les moyens dont il pouvait disposer pour affaiblir l’ennemi héréditaire de la France, qui était alors la Prusse, bref il a rempli le rôle qui était le sien
avec sérieux, avec le sens du devoir et de l’étude qui le caractérisait, avec le sens de l’intérêt national d’un grand patriote, épris de liberté et de justice.
Quant au terme de « poiriste » que certains affectionnent, il faut peut-être les renvoyer pour leur ouvrir l’esprit à une étude fort intéressante de Fabrice Erre, Le règne de la poire. Caricatures de l’esprit bourgeois de Louis-Philippe à nos jours, collection La Chose publique, Seyssel, Champ Vallon, 2011, car bien entendu au-delà de la personne du roi-citoyen c’est la bourgeoisie qui est attaquée, la bourgeoisie qui depuis son temps n’a pas cessé de gouverner la France.
Si la monarchie avait été rétablie dans les années 1870, elle l’aurait été avec le drapeau blanc et le comte de Chambord, qui aurait appelé auprès de lui le comte de Montizon, ses deux fils, ses deux belles-filles et ses cinq petits-enfants. Pour ma part, je n’ai jamais écrit autre chose.
Et quand j’ai parlé du dépit de Cosmo, il s’agissait bien sûr du dépit devant l’évidence de la parfaite démonstration d’Audouin, quant au remplacement des mots « qu’ils reprennent leur rang dans la famille royale » par les mots « qu’il ne rencontrera aucun compétiteur parmi les membres de sa famille ». Un point c’est tout. Je n’ai pas insinué que Cosmo était dépité d’être en république.
Pour ce qui est de la République, bien évidemment qu’elle est préférable à une fausse monarchie Orléans, Bourbon-Castellví ou Bourbon-Bragança. Seul Jean III pouvait succéder légitimement à Henri V. Votre complainte de la soi-disant « haine » anti-orléaniste repose sur du vent. Tout cadet aurait été illégitime, PAS DAVANTAGE LES ORLÉANS que les diverses branches Bourbons – cadettes – qui les devançaient. Cela vous donne le « beau rôle » de ne pas reconnaître cela.
Quant à la manière « triviale et péjorative », chacun voit midi à sa porte, comme l’aviez si bien dit ! Car vous oubliez bien vite la manière triviale et péjorative dont Cosmo parle de la duchesse d’Anjou et de Ségovie (qualifiée par lui d’ « intrigante », un mot à la mode chez vous, car votre prétendant a qualifié d’ « intrigants » les ducs d’Anjou !) et de la princesse Olivia de Bourbon, entre autres. Et les qualificatifs d’ « hispano-blanquistes », de « pseudo-légitimistes » et de « néo-légitimistes » (alors qu’au début du XXe siècle, ceux qui étaient appelés « néo-légitimistes », c’était les chambordistes ralliés aux Orléans !) employés par vos amis, valent bien les lambello-poiristes et les orléanolâtres. Votre citation de l’étude de Fabrice Erre est fort intéressante, car c’est à la noblesse de gouverner la France, pas à la bourgeoisie (à condition bien sûr que la noblesse soit fidèle au duc d’Anjou).
Cher Sigismond
Les orléanistes de 1883 étaient sûrement moins informés et moins intelligents que Cosmo puisqu’ils n’ont effectivement pas compris que le Comte de Paris ait refusé l’engagement demandé par le Comte de Chambord de « reprendre sa place dans la famille ».
L’historien Pierre de Luz peu suspect de légitimisme écrit dans son « Henri V » (Plon 1931):
« Pourquoi ne pas accepter tout simplement de reprendre sa place dans la famille »?
N’est-ce pas courir le risque de voir mettre en question par la Couronne le titre de premier prince du Sang qui peut être revendiqué par Don Juan de Bourbon. Ce mot de « compétiteur » [employé par LPA d’Orléans] qui évoque la guerre civile est le plus fâcheux qui pût être écrit. Mais on sent qu’au dernier moment, au moment de coucher par écrit sa soumission, le petit-fils de Louis-Philippe a voulu préserver quelque chose, l’ombre d’une nuance d’indépendance. »
Alain Jossinet, dans son « Henri V » est presque du même avis:
» (…) au cours des échanges télégraphiques que le Comte de Paris eut avec ses amis politiques, ceux-ci lui démontrèrent vraisemblablement que reprendre sa place dans la famille reviendrait à reconnaître officiellement que la branche d’Orléans devait reprendre son rang dans la famille royale, c’est à dire le dernier dans l’ordre de primogéniture en application stricte de l’antique loi de dévolution dans la Maison de France. »
Pour avoir rappelé ces éléments indiscutables de l’histoire de l’entrevue du 5 août 1873, je suis accusé par Cosmo de « suer la haine » . Lui, quand il traite la Comtesse de Chambord de chaisière, de bigote, de fée Carabosse et autres aménités, c’est bien sûr parce qu’il déborde d’affection et de respect pour la veuve de Henri de Bourbon.
De la même manière, je me suis fait traiter de « faquin, grossier personnage, butor et d’esprit obtus » par ce malheureux Gérard pour lui avoir mis le nez dans son… dans ses…torts. Il persistait à soutenir que la première place à la Cathédrale était à gauche de l’allée centrale alors qu’ évidemment, cette place est à droite.
Dans son message du 24 juin, le pauvre garçon s’est même « coupé » par cette phrase qui sonne comme un aveu:
« Bien sûr, Louis avait la première place à Aigues-Mortes puisqu’il était tout seul seul. » Et cette première place, où se trouvait-elle ? A gauche ? Que nenni, mon bon. Elle était à droite!
AUDOUIN
Gérard
2 juillet 2014 @
18:23
Vous savez bien Sigismond que si la monarchie avait été rétablie en 1870 elle n’aurait pas adopté le drapeau blanc et que c’est bien pour cela qu’on n’a pas voulu du comte de Chambord. Vous savez bien aussi que le comte de Chambord n’avait pas le choix de son héritier qui devait être le comte de Paris et qu’il fut rassuré en 1873 à cet égard pleinement après la rencontre du 5 août.
Naucratis
3 juillet 2014 @
07:42
Audouin, la violence des messages des intervenants orléanistes que vous citez est d’autant plus consternante qu’ils ne cessent de se draper dans leur vertu.
Ils avancent des affirmations peu ou mal argumentées. Comme elles sont systématiquement réfutées par les légitimistes, ils se plaignent, insultent et utilisent les pirouettes les plus grossières pour ne pas répondre sur le fond.
Même si vos interventions sont absolument nécessaires, je vous trouve bien patient de continuer de leur répondre aussi longuement et précisément dans ces conditions.
Cosmo
3 juillet 2014 @
09:11
Audouin,
Je maintiens ce que j’ai dit sur la comtesse de Chambord. C’était une imbécile aigrie, la digne fille de son père, le plus bête de tous les archiducs d’Autriche.
Je n’ai aucun respect pour cette femme. En quoi d’ailleurs mériterait-elle le respect ? D’avoir été une épouse vertueuse ? Qu’a-t-elle fait dans sa vie de si extraordinaire mis à part un peu de charité paternaliste ? Rien d’autre que des centaines de milliers de femmes de son milieu, de la broderie, quelques visites aux pauvres de son village et c’est tout. Pauvre comte de Chambord, marié à cette nullité !
Vous pouvez interpréter l’entrevue de 1873 comme vous voulez. Elle n’a absolument pas été perçue ainsi dans tous les milieux monarchistes de l’époque, des légitimistes aux orléanistes. La restauration en pouvait se faire que dans les conditions suivante : le comte de Chambord sur le trône et le comte de Paris après lui.
Dire autrement est marquer une méconnaissance totale de l’Histoire et de la France.
Tout cela pour pousser en avant un jeune prince qui se sent bien mieux à Madrid qu’à Paris !
C’est ridicule et dérisoire.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @
12:50
Si ce n’est pas là un message qui transpire une haine recuite depuis 130 ans, mon Dieu qu’est-ce que c’est?
Dominum, et miserebitur eius.
AUDOUIN
Gérard
3 juillet 2014 @
18:08
Sigismond, en dépit de points de vue parfois originaux et peut-être aussi à cause de ces points de vue, vous demeurez, à mon sens, le seul, ou presque, des légitimistes avec qui l’on puisse converser sans se faire traîner dans la fange où certains de vos amis se complaisent en se donnant des airs supérieurs et où nous n’avons pas le goût de les suivre.
Lorsque nous disons, nous orléanistes, que le comte de Chambord avait clairement fait connaître quel était son héritier, on nous dit qu’il n’avait rien à décider de lui-même et c’est évidemment exact, il ne lui appartenait pas de désigner son héritier. Cependant les mêmes disent volontiers qu’en fait il avait décidé que son héritier serait l’aîné des Bourbons, ce sur quoi nous n’avons aucun témoignage et ce qui m’apparaît un contresens. Tout d’abord le comte de Chambord était très respectueux du droit positif dynastique et lui qui brandissait le drapeau blanc d’Henri IV n’aurait pas innové en la matière et n’aurait pas renié Louis XIV ni son propre grand-père et ses grands-oncles Louis XVI et Louis XVIII pour lesquels immédiatement après la famille d’Artois venaient les Orléans. Même si la relation de l’entrevue du 5 août 1873 par le marquis de Flers n’est pas exactement la même que celle de Vanssay, il est cependant incontestable que la publication par Philippe Delorme du Journal d’Henri, comte de Chambord – Journal (1846-1883) Carnets inédits. Office d’Édition Impression Librairie François-Xavier de Guibert, Paris, 2009, page 615 – permet une vision claire et incontestable de ce que pensait le Prince. Il écrit au mardi 26 janvier 1875 : « […] En France continuation de la discussion : de Meaux parle pour les lois d’une manière fade et doucereuse, en déclarant avec une fausse douleur la monarchie pour le moment impossible : Brun parle très bien, expliquant aussi bien qu’il le peut leur vote du septennat, dit que la monarchie est possible et doit être faite et fait mon éloge et celui du comte de Paris dans sa visite ici, le tout avec éloquence, cœur, et vrai talent : on l’écoute avec respect et attention ».
Or dans son discours à la tribune de l’Assemblée nationale le 22 janvier 1875 Lucien Brun (1822-1898), monarchiste et catholique, l’un des chefs du parti légitimiste, très actif, déclarait notamment: « Qu’est-ce qui vous manque pour faire la monarchie ? J’affirme d’abord qu’il ne vous manque pas le roi. Vous avez le roi, la plus haute expression de la grandeur morale, de l’honneur et de la dignité, le roi, qui, à l’esprit le plus libéral unit la fermeté du plus noble caractère, un roi auquel aucun reproche n’a jamais été fait, si ce n’est un seul : l’excès de son désintéressement, que j’appelle, pour parler plus justement, l’excès, si l’excès est possible de son respect pour la libre volonté de son pays. […]
« Il ne vous manque pas le roi, il ne vous manque pas non plus l’héritier du trône. Il a fait, le 5 août 1873, un de ces actes qui sont une date dans la vie d’un peuple et qui suffisent pour honorer la vie d’un prince. Vous avez une race royale, la plus nationale dont aucun peuple ait jamais pu s’enorgueillir… (Bravos et applaudissements sur divers bancs à droite. – Bruits à gauche), une de ces races nées des entrailles mêmes de la nation, qui a grandi, triomphé et souffert avec elle. » (Discours prononcé dans la discussion générale sur le projet de loi relative à l’organisation des pouvoirs publics, par M. Lucien Brun, député de l’Ain, Paris 1875, page 25 sq.)
Il est bien évident que le comte de Chambord approuvait donc dans son intégralité les propos de Lucien Brun son fidèle et que pour lui le comte de Paris était l’héritier du trône et que cet héritier devait être précisément de la race royale française et non dans la race espagnole.
Ces propos ont également été cités dans le récent ouvrage de Patrick Germain, page 153, et ils l’avaient été dans ces colonnes par Michael.
Le comte de Chambord ne faisait pas le droit certes mais le comte de Chambord fut l’incarnation du roi tout au long de sa vie depuis le décès de son oncle et il était totalement imprégné de la fonction royale. La succession dynastique telle qu’il la voyait, puisqu’il n’avait pas de fils, était celle que la Providence et le droit imposaient et qui s’imposait à lui, mais qui s’imposait à lui depuis 1873 avec une évidence plus grande encore et un apaisement sincère.
Dans chaque roi de France, dans chaque chef de la maison royale, il y a une part de cette étincelle prophétique qui, quels que soient les sentiments personnels qui peuvent être momentanément les siens, permet de maintenir le cap au milieu des incertitudes. Il faut dès lors être très audacieux, ne pensez-vous pas, pour 130 ou 140 années plus tard, prétendre que tous les rois à partir de Louis XIV se sont cruellement trompés et en même temps se prétendre fervent royaliste, plus royaliste que le roi bien entendu, et plus royaliste qu’à la mort du comte de Chambord l’immense majorité des légitimistes qui se sont donc ralliés aux Orléans, pas seulement pour une question de bon sens et d’opportunité mais souvent avec enthousiasme parce qu’Henri V leur avait montré le chemin.
Cosmo
3 juillet 2014 @
20:46
Frère Audouin,
L’onction vous va si bien.
Cosmo
Livia
3 juillet 2014 @
23:18
@ Naucratis : en inversant les mots « orléanistes » et « légitimistes » je pourrais faire le même mail à Gérard et Cosmo :-))) c’est devenu un art chez vous !
Livia
3 juillet 2014 @
23:31
@ Sigismond c’est ce que l’homme du Sud Ouest vous a proposé dans son programme : que la noblesse gouverne ?
Alors là, vous me faites rire : lui, il illustre plutôt la vertu du travail que celle des jeux de carte effrénés entre deux galanteries, qui était la marque de la noblesse de cour… vous savez celle qu’il favorisa la Révolution par ses inconséquences…
A moins que ne vouliez dire que gouverner n’est pas travailler ce qui est un concept très inquiétant qu’on soit monarchiste ou républicain… :-)))
Livia
3 juillet 2014 @
23:51
@ Sigismond et pour en finir , en ce qui me concerne, avec la blague de Me K.
Si elle avait été prononcée devant le prince Louis par quiconque je la trouverais tout aussi grossière…
C’est sans doute par ce que je comprends rien à rien comme le dit Naucratis de page en page et hors « querelle ».
Une élégance noble sans doute ? :-)))
Cosmo
2 juillet 2014 @
12:32
Cher Gérard,
Comme vous pouvez en juger par le post de Sigismond, il persiste et signe dans la négation de faits patents. Prétendre que la monarchie aurait été rétablie avec le drapeau blanc et avec le comte de Montizon comme héritier est comme prétendre que la terre est plate et que l’univers n’est qu’une voute au-dessus de cette platitude.
En fait Sigismond et ses amis ne sont pas monarchistes, ils sont tout simplement anti 1789 et anti Orléans. Cela ne suffit pas à un programme de restauration. Et cela ne justifie en rien quelque droit quelconque à la couronne de France.
Vous avez raison de souligner que si je suis devenu républicain de raison, mon coeur, lui, continue à rester monarchiste. Mais les monarchies européennes suffisent désormais à mon bonheur.
Je trouve la vénération d’Emanuela de Dampierre, chez Sigismond et ses amis, extrêmement amusante. Cela dit, elle n’aurait pas amusé le duc de Ségovie et si par un miracle, il était devenu roi de France, elle n’aurait jamais été couronnée à ses côtés. C’était en effet une intrigante, mariée par intérêt et remariée toujours par intérêt. Que son mariage ait été annulé ou non ne change rien à l’affaire. Aux yeux de l’Eglise, elle avait divorcé et donc était éloignée des sacrements. Quand à dire ce qu’elle a dit ensuite sur son second mariage, seule une personne sans aucune qualité peut le faire. Elle a ensuite vécu en concubinage. Bref une vie d’aventurière mais pas d’une reine d’Espagne ou de France !
Dieu merci pour les pseudo-légitimistes, dona Margarita est d ‘une autre eau.
La bourgeoisie gouverne en effet la France depuis la fin de la féodalité et ce grâce aux rois eux-mêmes qui ont compris son rôle majeur dans le pays. Louis XIV en admettant des bourgeois en son conseil et en leur confiant les plus hautes charges savait ce qu’il faisait. Et il suffit de lire St Simon et ses hauts cris pour s’en convaincre, St Simon qui tenait son titre de duc des talents de son père auprès de de Louis XIII. Et pas sur les champs de bataille !
Mais là aussi, certains prétendent que c’est à la noblesse de gouverner la France. Pauvre de nous ! Elle est tellement capable qu’elle a disparu du monde du pouvoir depuis si longtemps que seul le snobisme ambiant lui conserve encore un peu d’apparence. Ses membres, les vrais, ne conservent d’ailleurs aucune illusion à ce sujet.
Plus les pseudo-légitimistes commentent sur N&R et plus ils s’enfoncent dans le ridicule en montrant leur vrai visage de snobinards aigris pour la plupart.
Cosmo, voilà qui est amusant, des faits patents au conditionnel ! Qu’est-ce qui est donc patent ? Que selon vous la monarchie AURAIT été rétablie avec le drapeau BBR et avec Louis-Philippe-Albert comme héritier ? C’est si « patent » que cela ne s’est même pas produit :-))
C’est vous qui êtes obnubilé par les Orléans. En cas de restauration, ils auraient toute leur place, mais rien que leur place, après les descendants d’Alphonse XII, de Charles IV, de Charles III et de Philippe V. C’est vous qui êtes anti-Bourbons.
Gérard
2 juillet 2014 @
18:34
Oui mon cher Ami et lorsque la noblesse joue encore un rôle dans le gouvernement d’un État ou d’une grosse entreprise c’est qu’elle joue un rôle bourgeois, c’est qu’elle s’est embourgeoisée, c’est qu’elle a accepté, et obtenu par son travail et son mérite plus que par l’ancienneté de sa race, de suivre les cours des grandes écoles d’administration ou de management et de briguer ainsi de hautes fonctions dans l’État ou dans les affaires comme on le voit assez souvent, je pense par exemple à Josselin de Rohan qui n’a pas attendu le rétablissement de la Chambre des pairs pour asseoir son duché au Luxembourg ou à Henri de Castries.
Cosmo
3 juillet 2014 @
08:58
Allons, Sigismond, ne jouez pas les imbéciles !
Ce qui est patent c’est l’état d’esprit de l’époque lors de la tentative de restauration de la monarchie en 1873. Les princes espagnols n’avaient aucune place en France. Il suffit de voir le tollé général quand à la mort du comte de Chambord la présidence des funérailles a été refusée au comte de Paris par la comtesse de Chambord. L’opinion publique française et toute la presse ont soutenu le comte de Paris dans sa décision de ne pas y assister. Et ce n’est pas être anti-Bourbons que de dire cela.
Je maintiens donc qu’en cas de restauration jamais un prince d’Espagne, fut-il l’aîné des Bourbons, ne serait devenu roi de France.
Dire le contraire est une méconnaissance totale, ou un refus absolu, de l’Histoire.
Vous pouvez continuer à vivre dans votre bulle dynastique mais n’écrivez pas n’importe quoi.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @
15:30
Cher Naucratis
Merci de votre message. Vous ne pensiez pas si bien dire. Vous avez pris connaissance du minable écrit de cosmo et de son triste remake de « J’irai cracher sur vos tombes »? Comment peut-on baver ainsi sur une morte.? Morte depuis si longtemps! Même les feuilles orléanistes de l’époque n’ont pas atteint ce degré de haine viscérale. Ce n’est pas seulement abject, c’est stupide.
Avec des soutiens comme Cosmo, le prétendant Henri d’Orléans n’ a pas besoin d’ennemi!
La mort n’a jamais rendu les imbéciles intelligents.
Morte depuis si longtemps…Comme si le temps changeait quelque chose. Caligula aussi est mort depuis si longtemps et pourtant cela n’en fait pas un personnage sympathique.
Vous êtes admirable en Tartuffe.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
10:48
Vous, en père Ubu, vous êtes criant de vérité.
Comme lui, vous aimez bien en remettre une couche. Albert Camus disait: « La bêtise insiste toujours « . Il n’y a pas si longtemps, aveuglé par la haine, vous aviez osé, vous, Cosmo, comparer la Comtesse de Chambord à la passionaria communiste espagnole qui, en 1936,
hurlait à la mort contre les monarchistes et les catholiques à la tribune des Cortes. Ne reculant décidément devant aucune outrance, vous invoquez maintenant Caligula et ses crimes. Je vous suggère, de faire appel, la prochaine fois, au régicide Egalité, ancêtre des d’Orléans. Une référence, non?
AUDOUIN
Cosmo
4 juillet 2014 @
11:43
Philippe-Egalité ?
Il y a si longtemps qu’il est mort.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
13:07
Moins longtemps que Caligula. Il faut vous rappeler les dates?
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @
11:53
Certes ! Mais il est aussi mort que lui, que la comtesse de Chambord et bien d’autres et l’Eternité n’a pas de temps.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @
13:26
Frère Cosmo ∴
Ma chapelle n’ a rien à voir avec votre loge
Vu le traitement que vous me réservez habituellement, cela signifie-t-il une position anti-maçonnique de votre part ?
Cosmo
AUDOUIN
5 juillet 2014 @
17:42
Mais mon vieux,c’était la réponse de Frère Audouin à Frère Cosmo, la réponse du berger à la bergère. Quand on s’autorise, comme vous le faites, à vous gausser d’autrui, il faut vous attendre à ce que l’on vous rende la pareille. Manqueriez-vous à ce point d’humour?
AUDOUIN
Gérard
6 juillet 2014 @
07:13
Cosmo est victime d’une violente attaque ad hominem d’Audouin qui en quelque sorte insinue qu’il est franc-maçon.
Chacun dans notre pays a heureusement le droit d’être ou de ne pas être franc-maçon – en l’espèce notre ami n’est pas franc-maçon et ne l’a jamais été.
Mais la question n’est pas là.
Le droit au respect de la vie privée est énoncé par l’article 9 du Code civil et par l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Les atteintes sont d’ailleurs punissables.
Dès lors chacun est libre de faire ou de ne pas faire connaître des informations relatives à sa vie privée et il est inadmissible que de telles informations et a fortiori de telles fausses informations soient données par un tiers sur un blog ouvert à tous alors au surplus que l’identité de la personne visée est connue de nombreux correspondants et ce d’autant plus que l’appartenance éventuelle d’une personne à cette organisation est sans aucun lien avec le sujet de l’article.
On imagine ce qu’il en serait si tout un chacun écrivait ici à propos de tout et de rien tout ce qu’il pense savoir ou prétend savoir sur nous tous !
L’affaire est plus grave encore quand la manière de distiller une prétendue information est volontairement soupçonneuse et ironique comme si l’appartenance à la franc-maçonnerie était scandaleuse, ce qui est inquiétant quand on songe à ce que certains maçons ont pu endurer en certaines périodes de notre histoire par exemple en France ou endurent encore dans certains pays.
On pourrait donc être montré du doigt en France, en Belgique et partout sur le net, pour une appartenance ou une sympathie philosophique, politique, religieuse, pour être communiste, royaliste, chrétien, juif, musulman, athée !
C’est insupportable !
Je ne suis pas franc-maçon mais je tiens à défendre le droit de l’être et le droit de défendre le secret de la vie privée comme nous le faisons ici à propos de certains princes si nous connaissons des informations qu’ils ne souhaitent pas révéler. Certains aussi de par leurs fonctions se doivent d’être discrets.
Nous n’avons pas non plus à forcer nos amis à dire je suis ou je ne suis pas ceci ou cela…
La répétition de telles attaques contre l’un de nos meilleurs, en tous les sens du terme, et de nos plus érudits et dévoués correspondants est une honte et porte atteinte à la bonne tenue et à la courtoisie qui doit être la règle d’un site qui nous est cher.
Si certains sont incapables de respecter les règles élémentaires de la bienséance ils devraient cesser d’écrire.
Chacun des intervenants a le droit de donner son opinion mais dans le respect humain qui s’impose en toute circonstance et particulièrement dans ce site.
Cosmo
6 juillet 2014 @
09:22
Audouin,
Réfugiez-vous derrière l’humour, maintenant !
Cosmo
Livia
7 juillet 2014 @
01:32
@ Audouin
Entre deux tranches d’insultes et une supputation qui se voudrait insultante( avez vous la nostalgie de Vichy?) vous donnez sur ce site la mesure de votre prose et de votre éducation qui, à côté de celles de Gérard,marquent pathétiquement votre niveau.Faites vous aider de Naucratis pour BIEN comprendre Gérard.
Naucratis
7 juillet 2014 @
20:47
Le laïus moralisateur et menaçant de Gérard est ridicule et tout à fait scandaleux !
Audouin a le droit de manier l’humour comme Gérard l’a fait en s’en prenant au pape émérite Benoit XVI récemment.
Quelle détestable manie des orléanistes que celle de denier aux autres les libertés qu’ils s’octroient !
Gérard
8 juillet 2014 @
08:25
On ne sait plus ce qui doit le plus surprendre dans certaines interventions de la sottise ou de la mauvaise foi, ou de l’indigeste mélange des deux.
AUDOUIN
8 juillet 2014 @
09:39
Cher Naucratis
Vous aurez remarqué que la petite Livia fait aussi une fixette sur vous. Mais, la pauvre, sa mémoire lui joue des tours.
Voici ce qu’elle éructait le 28 juin:
Septembre : vous êtes d’une grossièreté rare et d’une malhonnêteté intellectuelle pitoyable.
Encore un pseudo et pour ça… pas besoin de preuves…CQFD…l’art du sophisme mais alors… très…très… primaire (…)
En fait, la pauvrette ne s’adressait pas à Septembre qu’elle ne connaissait pas, mais il est clair qu’elle me visait, me soupçonnant d’écrire sous un pseudo.
Elle se permet encore de la ramener aujourd’hui dans un style ancillaire et boursouflé qui n’appartient qu’à elle.
Pour clore ce débat, j’emprunterai à Septembre ce qu’il disait de cette petite dame le 28 juin:
» En plus d’être incompréhensible, votre charabia est assez pauvre. »
Il ajoutait : » Je trouve pour ma part que votre agressivité à mon égard , sans être grossière,est injustifiée et parfaitement déplacée »
Il n’y a rien à ajouter à cette juste appréciation.
AUDOUIN
AUDOUIN
6 juillet 2014 @
09:24
Frère Gérard
Votre homélie pleurnicharde de ce dimanche, Jour du Seigneur, fleure le cagot à plein nez. Et voilà que vous vous mettez à fulminer des fatwas comme un vulgaire ayatollah.
Arrêtez de vous prendre au tragique, mon révérend. C’est grotesque!
@Audouin : nous avions bien compris que vous n’aviez qu’une chapelle fort confidentielle mais ô combien anxiogène pour ses membres: le légitimisme.
D’ailleurs même votre prince a du mal à se rapprocher de vous !
Ah Madrid ! Son roi, ses couleurs , ses corridas, su mama, su abuela y el abuelo de su mama que sueno por Dios!!!
AUDOUIN
7 juillet 2014 @
07:51
Ah! Revoilà l’ineffable Livia. Il y avait longtemps que la commère du quartier n’était pas venue mettre son grain de sel.
Je manquais tellement à cette délicieuse personne qu’elle en a eu des hallucinations. Elle me voyait partout. Elle m’a pris tantôt pour Charles-Antoine, tantôt pour Septembre qu’elle a copieusement insulté avant de tomber, tout émoustillée, sous son charme et de faire son mea culpa.
Ah! la brave dame…
AUDOUIN
Gérard
7 juillet 2014 @
13:03
Livia vous êtes bien gentille pour moi, je vous en sais gré et suis navré des attaques que vous subissez.
N’aurions-nous pas ici face à nous quelque lointain héritier d’Alceste qui récolterait ce qu’il sema et s’étonnerait : « Ciel ! rien de plus cruel peut-il être inventé ?
Et jamais cœur fut-il de la sorte traité ? »
Faut-il voir dans tout cela le dépit qu’un amour causa, amour pour une Célimène réaliste ou dévotion à un prince éloigné ?
Livia
7 juillet 2014 @
15:10
Mon pauvre Audouin- bout- d’argument : Naucratis doit vraiment vous apprendre à lire: je ne vous ai pas confondu avec CA et encore moins avec Septembre.C’est vous qui avez répondu à la place de CA et « mis votre grain de sel » avec Septembre : donc, je vous laisse le soin de nettoyer les carreaux du hall tandis que je serai au théâtre.
Vous lisez de travers et vous raisonnez de même : belle démonstration dont je vous remercie.
En plus,vous avez l’esprit fort mal placé dans l’impossibilité où vous devez être d’être émoustillé par qui que ce soit.
Ps : Inutile de me répondre : je pars en vacances , je vous confie donc ma cage de canaris, qui seront du meilleur effet dans votre loge,à côté de votre perroquet déplumé qui s’égosille en jetant des « Louis XX » « Louis XX » désespérés.Entre petits gens il faut bien s’aider…
Naucratis
7 juillet 2014 @
20:41
Vous avez complètement raison, Audouin, notre chère Livia se mêle de toutes les conversations, interpellant tous les intervenants souvent à tort et à travers, en espérant qu’on lui réponde. Le désœuvrement ?
AUDOUIN
8 juillet 2014 @
10:29
@Gérard
Quand il ne fait pas dans le prêchi-prêcha, Gérard donne dans le pompeux. La culture, c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale…
AUDOUIN
Cosmo
8 juillet 2014 @
11:33
Naucratis,
Il me semble que, sur N&R, chacun intervient comme il veut et très souvent en interférant dans des dialogues où ils ne sont pas partie.
Les interventions de Livia ont au moins souvent le mérite de l’humour, bien trop absent des vôtres.
Cosmo
Cosmo
8 juillet 2014 @
11:38
Audouin,
En ce qui concerne le prêchi-prêcha et le pompeux, Gérard a encore beaucoup à apprendre de vous.
Vous n’êtes pas le dernier à faire la leçon aux autres en pontifiant.
Quant à la culture et la confiture…cela seul donne le niveau auquel vous situez les choses.
Cosmo
Gérard
8 juillet 2014 @
12:03
On constatera que la comparaison avec Alceste n’a pas eu l’heur de plaire à Audouin. Il semble même qu’elle l’ait vexé.
Elle me paraissait pourtant flatteuse. C’est à vous dégoûter d’essayer de comprendre nos contemporains.
Je ne perd pas pour autant, et en toute modestie, mon goût d’apprendre.
« On peut toujours apprendre ce qu’on ne sait pas, non ce qu’on croit savoir. » disait un grand philosophe français et catholique, ami du comte de Paris défunt,Gustave Thibon (L’ignorance étoilée, Paris, 1974).
AUDOUIN
8 juillet 2014 @
12:48
ça fait des années que cosmo nous sert les mêmes répliques. Elles sont usées. Changez de logiciel, mon vieux…
AUDOUIN
AUDOUIN
8 juillet 2014 @
13:02
Vexé par vous? C’est ce dont visiblement vous essayez de vous persuader en vous rengorgeant comme un dindon, mon pauvre Gérard.
On serait plutôt consterné par votre prétention de prédicateur pontifiant (pour employer un mot que Cosmo affectionne au point de nous le resservir à tous les repas)
AUDOUIN
AUDOUIN
8 juillet 2014 @
17:20
Gérard me fait penser au valet de M.Pickwick. Il fait la roue avec un contentement de soi évident chaque fois qu’il tire une citation de sa besace. Et s’avoue ensuite dégoûté de n’ avoir pas été applaudi…
Pauvre Gérard.
AUDOUIN
Gérard
9 juillet 2014 @
10:50
Pour la dernière fois je m’adresse à vous Audouin, je ne vous connais pas, je n’ai aucun désir de vous connaître, je pense que vous êtes un malotru mauvais et fat, pour ne parler que de ce qui pourrait dépendre en partie de vous. Vous souhaitez manifestement ne pas sortir de ce registre et je pense maintenant que vous en êtes incapable et que c’est sans doute votre nature profonde.
Grand bien vous fasse, répandez votre bile tant que vous voudrez, j’ai assez perdu de temps avec vos sottises.
AUDOUIN
9 juillet 2014 @
13:55
Je ne pensais pas que vous me livreriez ce matin encore une illustration de votre légèreté et de votre inconséquence. Le 27 juin, vous m’annonciez, après m’avoir copieusement insulté que vous me répondiez pour la dernière fois. et pourtant vous avez continué à japper à qui mieux mieux..Pour la seconde fois, vous déclarez forfait non sans de nouveau m »insulter assez sottement. Vous avez raison de vous taire. Vous alliez finir par vous égosiller…Cela dit, je vous tiens à l’oeil, mon bon Gérard.
AUDOUIN
Livia
30 juin 2014 @
16:48
@ Septembre : et bien moi je suis fascinée par les gens qui ont de l’humour et font semblant de faire ceux qui n’en ont pas, donc votre post m’a beaucoup fait rire.
Je vous crois tout à fait quant à votre ancienneté sur le site.
J’ai présenté mon mea culpa par anticipation mais cela me rend encore plus perplexe sur votre intervention. Vous n’êtes pas agressif du tout bien sûr c’est un truc réservé aux femmes, particulièrement aux concierges.
Vous savez celles que des mandarins font travailler en mettant leur signature à la fin et à qui on apprend à faire vite pour mieux se prélasser soi même…
Cela dit, civilisons nous avant de (re)devenir rhinocéros :
– vous reprenez à votre compte les douceurs destinées à Audouin : vous avez vous aussi une âme prête à défendre la veuve et l’orphelin .
-vous savez être piquant comme un chardon si je m’en réfère à votre mail à Cosmo.
-vous auriez à m’en apprendre sur Ionesco.
-de plus, de guerre lasse vous avez la balance qui penche vers Napoléon ce qui fait se trémousser la moitié de ma génétique.
Je ne vois qu’une solution puisque vous sommes faits pour nous entendre, que j’aime apprendre et que j’étais rentrée sur le site pour cela mais quelque goujat aura perturbé mon recyclage historique : demandez ma boite mail à Régine.
Je vous attends déjà , je n’ai rien à cacher.
Si vous aimez Ionesco comme nous allons rire :-)))
Bien à vous mystérieux inconnu célèbre (en tout bien tout honneur j’ai l’âge d’être grand mère)
Livia
Je pense, malgré mon jeune âge, que la philosophie offre des consolations à beaucoup de choses, et que certains ont avantage à rendre compliquée une situation qui pourrait être vue simplement, un rideau de fumée créant la confusion bien utile aux arguments fallacieux, tordant la réalité.
Ma philosophie est donc de simplifier les choses, et parfois, de terminer certaines phrases par « point », ce qui peut paraître péremptoire, certes, mais qui surtout m’évite de prolonger un débat inutile à mes yeux; c’est une certaine forme d’auto-discipline, voyez-vous, rien de plus.
La jeunesse est une notion bien relative: j’ai encore celle des artères, mais vous semblez avoir celle de l’esprit, nous sommes donc sur le même pied, pour cela du moins.
En ce qui concerne Ionesco, c’est un de mes oncles qui a mis en scène La Cantatrice Chauve pour la première fois au théâtre de la Huchette; ils étaient grands amis, et je ne crains pas de dire que son immense succès n’est pas étranger à cette première (pas son talent, bien entendu!); comme il s’agit d’un oncle maternel, je peux bien vous raconter cette petite histoire au fond tout en préservant mon anonymat.
@ Septembre : merci pour réponse et votre anecdote.
Toutefois, lors de la première présentation au caveau de la Huchette de « la cantatrice chauve » je n’avais que 4 ans ! Je n’ai pas l’âge de Lilibeth et je n’étais pas née lors de toute 1ère présentation à Paris :-)
L’aventure de la Huchette est incroyable puisqu’elle dure encore…Vous avez la chance d’avoir eu un oncle passionnant à la carrière d’acteur et de metteur en scène tout à fait dense pour qui l’amour de l’art prévalait sur toute autre considération.J’ai rencontré à plusieurs reprises Maurice Coussonneau qui avait bien voulu me livrer ses souvenirs avec Jean Vilar lors de l’aventure d’Avignon…et d’autres aussi.Peut être se connaissaient ils ?
J’avais, sur ses conseils, vu une nouvelle version de « Jacques le fataliste » au milieu des années 80 dans un « petit » théâtre et qui est devenu un grand succès: quel bonheur !
Le monde est petit et la courtoisie urgente :-)
Comme vous avez raison!
Je vous recommande vivement la lecture de son autobiographie, « Le théâtre, c’est pas un métier! » chez Harmattan; c’est un livre passionnant, plein d’esprit et de jeunesse! Il se lit le sourire aux lèvre d’un bout à l’autre! Un vrai message pour nous tous :)
louismarie
20 juin 2014 @ 07:04
NON! ce ne sont pas le duc et la duchesse d’Anjou qui se sont rendus saluer le Roi ………………………………Philippe VI, et ils n ont pas été annoncés ni invités comme tels
il s’agit de don Luis de Borbon y Martinez , membre non dynaste de la famille , et son épouse qui se sont rendus au palais royal saluer……………………. Felipe VI , leur déjà lointain parent
la casquette à fleur de lys et les décorations abolies en 1830 sont restées au vestiaire
Charles-Antoine
20 juin 2014 @ 13:08
Mais la justice française leur reconnait bien ce titre.
corentine
20 juin 2014 @ 17:17
Non, la France ne leur reconnait pas ce titre, juste une toute petite poignée de français plutôt intégristes et tradis qui cherchaient à s’occuper, alors ils sont tombés sur ce jeune homme qui n’y pensait pas du tout, un jeune homme qui est fils d’une roturière, épouse d’une roturière, et petit-fils d’un dictateur. Certes son grand père était infant d’Espagne mais il a perdu ses droits au trône.
Alors Luis Alfonso qui n’est pas Altesse Royale, qui n’est pas dynaste dans son pays (en Espagne car il est espagnol), qui n’est peut-être même pas prince (comme la branche Séville) serait-t-il par magie, dynaste en France
quand on sait aussi que le comte de Chambord, dernier Bourbon en France a désigné comme son héritier son cousin Orléans (cf ses mémoires) (voir Philippe Delorme) , on se demande bien d’où Luis-Alfonso de Borbon y Martinez tire ce titre de ‘duc d’Anjou’
Berenice
21 juin 2014 @ 12:39
Corantine, la république française ne reconnaît pas les titres que les Orléans se sont attribués. Quand a Louis de Bourbon, il est espagnol et français. Qu’il ait épousé une roturière n’a rien de scandaleux.
Gérard
21 juin 2014 @ 21:32
La France ne conteste pas les titres des Orléans et le comte de Paris ou son père en particulier ont toujours été reçus sous ce titre.
Nemausus
22 juin 2014 @ 21:46
Tout comme les chefs de la maison de Bourbon ont été reçus à l’Elysée sous le titre de duc d’Anjou au grand dam des Orléans ! Et ils auront beau tempêter avec leurs partisans cela ne changera rien car le duc d’Anjou et les légitimistes se moquent royalement de ce que pensent ces gens là !
Mayg
21 juin 2014 @ 15:00
Corentine
Louis de Bourbon est également de nationalité française, que ça vous plaise ou non. Et en ce qui concerne le fait d’avoir épousé une roturière, le nouveau roi d’Espagne en sait quelque chose… Ce qui ne l’a pas empêché de devenir roi.
Le fait que Louis de Bourbon ne soit pas dynaste en Espagne, ne peut que le rendre encore plus dynaste en France puisque la condition que les deux couronnes ne soient pas réunies sur la même tête est remplie.
D’autre part, je vois mal le roi d’Espagne venir prendre position sur un titre de courtoisie français.
Louis de Bourbon était présent en tant que cousin du roi,peut importe ses titres et qualités que ce soit en France ou en Espagne. De quoi faire taire les mauvaises langues qui ne cessaient de prétendre que les relations sont inexistantes entre la famille royale d’Espagne et ce prince.
Livia
22 juin 2014 @ 01:18
Aucun membre de la famille royale espagnole n’a assisté au mariage du prince Louis parce qu’il se prévalait de titres et qualités non reconnus par le roi d’Espagne dans son faire-part de mariage.
Le roi d’Espagne ne reconnaît pas le titre de duc d’Anjou.Les relations ne sont pas bonnes et ce depuis fort longtemps même si les apparences minimales sont maintenues…
La reine Sofia est arrivée aux obsèques du duc de Cadix dans un état de décontraction frisant l’impolitesse et que pour ma part j’ai trouvé inadmissible et déplacé et que je n’ai pas oublié…
Après le mariage du prince sa mère s’est répandue, selon ses habitudes , dans la presse pour se plaindre des mauvaises manières faites à son fils…
La réalité est ce qu’elle est : pourquoi la travestir ?
Il n’est que de regarder l’état de tension de ce couple pour constater qu’ils sont là par obligation…
Mayg
22 juin 2014 @ 13:52
Livia,
En ce qui concerne leur absence à certains mariage, la famille royale est coutumière du fait. Il n’ont d’ailleurs pas assisté au mariage d’Albert de Monaco alors que ce dernier est le filleul de la reine Victoria-Eugénie…
Si le roi d’Espagne ne reconnait pas le titre de duc d’Anjou comme vous le dites, cela vaudrait donc aussi pour Charles-Philippe d’Orléans. Or ça n’a pas empêcher Felipe d’Espagne d’être le parrain de sa fille ? De même qu’ Alphonse de Bourbon également duc d’Anjou était le parrain de l’infante Christina.
Ceci dit peut être que le nouveau roi d’Espagne agir autrement que son père et sa mère envers ses cousins…
Livia
23 juin 2014 @ 14:34
@Mayg il est possible qu’un apaisement ait lieu quand le temps sera passé et le trône affermi…
Charles
21 juin 2014 @ 15:42
Corentine
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, c’est sous ce nom qu’il a été reçu à la cour d’Espagne, ne porte bien sur pas le titre de Duc d’Anjou puisque ce titre a été rendu à la couronne de France lorsque son ancêtre est monté sur le trône d’Espagne sous le nom de Philippe V.
Il est « Duc d’Anjou » uniquement pour un carré de royalistes dissidents français qui refusent de reconnaître la légitimité dynastique des princes de la Maison d’Orleans.
Les quelques partisans vieillissants et sectaires du faux Duc d’Anjou n’ont que la haine contre les princes d’Orléans comme argument, ce qui est un peu court comme argument juridique.
Mayg
21 juin 2014 @ 16:02
Quand on lit vos commentaires Charles, pas sûr que la haine soit du côté des partisans de Louis de Bourbon !
Et enfin, les princes de la Maison d’Orléans comme vous le dites si bien, ce n’est pas qu’ils n’ont pas de légitimité dynastique, c’est juste qu’en tant que maison cadette, elle vient après celle de la Maison de Bourbon…
Danielle2
21 juin 2014 @ 17:47
C’est exact. Il me semble même que le titre de duc d’Anjou a toujours été porté dans cette famille. Il y a eu un procès en Espagne, sur ce sujet. Le titre de duc d’Anjou , lui revient bien.
corentine
21 juin 2014 @ 19:39
Charles,
merci, je suis entièrement d’accord avec vos propos
Berenice
22 juin 2014 @ 02:02
Charles, reconnaissez simplement que tous les royalistes ne se reconnaissent pas dans la branche des Orleans, laquelle a quand même beaucoup agi pour faire chuter la couronne de France. Ces royalistes ne sont ni davantage vieillissants ni plus sectaires que vous. Vous ne servez pas votre cause en usant de l’insulte.
Nemausus
22 juin 2014 @ 21:50
En parlant de haine Charles est très à l’aise avec ce sentiment qu’il manie à merveille contre tout ce qui est Bourbon … Si ça ce n’est pas du sectarisme !
louismarie
20 juin 2014 @ 17:30
on voit mal comment un tribunal de la république française pourrait reconnaitre à un ressortissant étranger ayant acquis la nationalité française grâce au fait que sa grand mère italienne était à demie française …un titre quelconque!!!! et surtout un titre ayant fait retour à la couronne de France depuis louis XIV….
Il est vrai en revanche que le comte de Paris , et son fils Jean, disposent de cartes d’identité et de Passeports ou figurent les titres qu’ils portent ( ces documents sont édités sur ordre de la chancellerie de France)
Nemausus
21 juin 2014 @ 12:23
Tout comme le duc d’Anjou a son passeport français avec son titre français.
Et vous mentez quand vous dites que la justice française ne reconnait pas le titre de duc d’Anjou. Elle lui reconnait le droit de porter ce titre de courtoisie comme les chefs de la maison de Bourbon avant lui. Arrêtez de dire n’importe quoi et surtout des choses fausses !!!
Danielle2
21 juin 2014 @ 17:51
Il ne faut pas oublier, que nous avons eu, Catherine de Médicis.
Cosmo
21 juin 2014 @ 22:59
Nemausus,
Louis de Bourbon ne porte pas le titre de duc d’Anjou sur son passeport actuel.
Cosmo
Berenice
21 juin 2014 @ 12:33
Désolée louismarie, mais Henri d’Orleans et son fils Jean ne sont pas désignés par les titres qu’ils se sont attribués dans leurs documents d’identité. La chancellerie autorise simplement, à eux comme d’ailleurs à Louis de Bourbon et aux Bourbon-Parme, l’indication « SAR » sur les passeports.
louismarie
22 juin 2014 @ 14:52
désolé Berenice mais moi, je sais de quoi je parle car ces documents, je les ai vu contrairement à vous! !!!!
il n’ y a aucun SAR d’indiqué ca serait grotesque en République mais les titres, portés par le Prince et son fils ainé, sont mentionnés
Berenice
23 juin 2014 @ 23:56
Inutile de trépigner, LouisMarie, je confirme mes propos mais si vous prétendez avoir consulté les papiers d’identité d’Henri et Jean d’Orleans. Les titres et noms d’usage ne modifient pas l’état-civil fixe à la naissance.
Charles
21 juin 2014 @ 18:19
Je vous confirme bien volontiers que le Comte de Paris et son fils portent bien leur titre sur leur carte d’identité française.
Ils n’ont pas eu besoin non plus d’un habile montage de la part d’un juriste, ni besoin de la nationalité d’une grand-mère française à demi-Italienne pour obtenir la nationalité Française, ils sont Français depuis toujours et ces princes ont eu à cœur de servir la France dans l’armée. Ce qui n’est pas le cas de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu. Cet arrière-petit-fils d’Alphonse XIII d’Espagne et du dictateur Franco a même juré fidélité a son roi Juan-Carlos lors de son service militaire….!
Berenice
22 juin 2014 @ 11:51
Non, Charles, je confirme que les documents d’identité d’Henri d’Orleans et de son fils ne les identifient ni comme « comte de Paris » ni comme « duc de Vendome « . Ces titres ne sont pas reconnus par la France et ne peuvent produire aucun droit.
Mayg
22 juin 2014 @ 18:10
Parce que vous pensez que Jeans d’Orléans e Bragança Dobrzensky de Dobrzenicz Von Wurtemberg… n’a que des ascendants français ?
Gérard
20 juin 2014 @ 18:35
Plutôt elle ne l’interdit pas.
Baia
20 juin 2014 @ 14:57
Ahahahah … N’empêche que le duc et la duchesse d’Anjou ont été invités EUX et qu’ils étaient présents EUX … Et visiblement vous en êtes malade de jalousie Louismarie !
Mayg
20 juin 2014 @ 16:09
Bien dit Baia.
jul
20 juin 2014 @ 17:35
Eh eh vous avez raison Baia :) c’est très amusant de voir la réaction de certains…
louismarie
20 juin 2014 @ 17:37
???? il faut vraiment ne jamais avoir assisté à une cérémonie protocolaire de ce genre pour rêver de s’y rendre
ça fait rêver dans les F3 de banlieues éloignées du centre, c’est bien tout
et il ne faut pas avoir jamais rencontré de Princes de maison souveraine pour jalouser ceux qui les voient
moi, je suis devenu républicain suite à une indigestion d’altesses royales……..
on fait la queue dans la chaleur, on défile à toute vitesse, on serre trois cueillères et on refait la queue pour partir avant d’être coincé dans un embouteillage……..sans avoir eu même un verre à boire
Nemausus
22 juin 2014 @ 21:52
Oh que c’est vilain la jalousie quand on vous lit … Vous faites pitié
Gérard
20 juin 2014 @ 18:36
Ils sont quand même assez proches parents du roi et s’il se rapprochent de la famille royale tant mieux.
dagobert 1er
20 juin 2014 @ 19:03
c’est normal il n’y avait QUE des espagnols…
Mayg
21 juin 2014 @ 15:09
Faux !
Pour preuve la famille royale de Bulgarie était également présente, sans compter le roi et la reine de Grèce.
Gérard
21 juin 2014 @ 21:36
Les princes bulgares sont aussi citoyens espagnols et le roi et la reine des Hellènes sont bien sûr les oncle et tante du roi.
Gérard
21 juin 2014 @ 21:38
Aucune autre famille royale régnante ou non n’était invitée donc pas non plus les princes de France.
Livia
21 juin 2014 @ 23:10
La famille de Bulgarie a la nationalité espagnole et presque tous ses membres sont nés espagnols…
Quant à l’ex roi de Grèce il est l’oncle du roi…
jul
22 juin 2014 @ 06:58
Bravo Mayg :)
Mayg
22 juin 2014 @ 14:24
Et bien Louis de Bourbon est aussi citoyen français en plus de sa nationalité espagnole et était présent en tant que cousin proche du roi. N’oubliez pas que leurs grand-pères étaient frères et leurs pères cousins germains.
Livia
23 juin 2014 @ 16:33
Oui Mayg mais ce n’est pas vraiment le sujet de ce échange !
Actarus
26 juin 2014 @ 11:40
Les princes bulgares sont des Espagnols ?
Mais alors, selon la logique orléaniste, ce sont des pérégrins viciés qui n’ont plus aucun droit au trône de Bulgarie ! ;-)
hehehe desesperanza ^^
Danielle2
21 juin 2014 @ 17:56
J’ai été étonnée, que le roi et la reine d’Espagne les aient invités . Ce rapprochement est très intéressant.
.
Daniel D
21 juin 2014 @ 07:23
Oui ils étaient là EUX, mais obligé de faire la queue comme les 3000 autres invités. C’est clair qu’ils ne font pas parti du cercle de la famille du Roi EUX…
Nemausus
21 juin 2014 @ 12:24
Et encore moins les Orléans qui EUX n’étaient même pas là !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:08
Et vlan ! Bien dit Nemausus.
Livia
22 juin 2014 @ 21:00
Seuls des espagnols étaient invités et la famille de Sofia.
Vous avez la congratulation facile décidément entre vous :-)))
Charles
21 juin 2014 @ 18:24
Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, faux Duc d’Anjou, a félicité son cousin Felipe VI lors du cocktail parmi les Espagnols en tant que cousin et membre de la Maison d’Espagne.
Dois-je vous dire également qu’il n’a pas assisté à la cérémonie des Cortes car Don Luis Alfonso appartient a une branche non dynaste.
Louise-Marie
20 juin 2014 @ 16:57
Personne en Espagne n’imaginerait donner le titre de duc d’Anjou au cousin ainé mais non dynaste du roi d’Espagne.
Selon le Palais, il s’agit se Son Excellence don Luis de Borbon et son épouse dona Margarita.
Kalistéa
20 juin 2014 @ 17:40
Je pense que vous avez entièrement raison Louismarie.
gustave de montréal
20 juin 2014 @ 22:11
pas lointains parents non, ils sont petits-cousins.
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 11:40
Bonjour Gustave,
ne sont ils pas plutôt petit, petits cousins ?
Amicalement
Charles-Antoine
21 juin 2014 @ 10:27
« 22 novembre 1989, appel de TGI Paris 21.12.1988 ; D.90, I.R. 4 ; JCP 90.II.21460 ; GP 08.03.1990 » je vais pas m’amuser a coller le texte. Je ne suis ni orléaniste ni machin chose, je trouve ça juste drôle (voir limite affligeant) de voir les gens se déchainer sur un sujet pareil comme si un roi allait être intronisé demain en France…107 commentaires!!
Gérard
21 juin 2014 @ 13:44
Certes mais encore une fois la Cour ne dit pas que le titre d’Anjou est légitimement porté mais que les demandeurs sont irrecevables à demander la protection de ce titre aboli à la Révolution et qu’au demeurant le comte de Paris (Henri VI) n’est pas partie au procès. Donc un titre sans protection. Voyez les conclusions de l’avocat général un homme qui connaît magnifiquement la matière et n’en pense pas moins. Dura lex sed lex.
Nemausus
22 juin 2014 @ 21:55
La justice française lui reconnait le droit d’utiliser ce titre de courtoisie comme ses prédécesseurs … Sachez lire jusqu’au bout tous les attendus !
Gérard
23 juin 2014 @ 22:15
L’essentiel d’une décision est bien sûr dans son dispositif. Mais il est vrai qu’une centaine d’années avant la justice française avait déjà été saisie d’un litige entre deux ducs d’Anjou.
Charles
21 juin 2014 @ 14:19
La justice française ne leur reconnaît pas ce titre fantaisiste puisqu’elle n’est pas compétente pour juger.
Mayg
21 juin 2014 @ 16:10
Si je vous suis bien, ce titre de duc d’Anjou est fantaisiste pour Louis de Bourbon, par contre il ne l’est pas pour Charles-Philippe d’Orléans ???!
Charles
21 juin 2014 @ 18:51
Oui Don Luis Alfonso a laissé au vestiaire ses breloques d’un ordre irrégulier, il va certainement les ressortir de son écrin lors de son prochain voyage en France pour faire plaisir aux extrémistes de son clan et aux quelques vieux messieurs adeptes d’un régime XIXème siècle à la Charles X………!
Mayg
22 juin 2014 @ 18:13
Extrémiste et vieux messieurs adeptes d’un régime XIXème siècle à la Charles X ? Vous parlez de vous Charles ?
Nemausus
22 juin 2014 @ 21:57
Vous débloquez complètement mon pauvre Charles. Et en matière de vieillerie allez donc rhabiller votre prétendant en homme du 21ème siècle !!!
Shandila
20 juin 2014 @ 07:31
Je trouve la duchesse d’Anjou très élégante.
Gérard
20 juin 2014 @ 15:49
Oui elle est élégante mais je ne suis pas sûr que sa robe un peu serrée lui ait permis une révérence à Doña Letizia. Quel dommage.
jul
20 juin 2014 @ 17:22
Gérard, » robe un peu serrée »….pfff
silvia.2
20 juin 2014 @ 18:46
Mais si elle a fait une révérence, au Roi et à la Reine. Révérences très gracieuses au demeurant.
Gérard
21 juin 2014 @ 10:28
Tant mieux mais par bonheur Sigismond n’a rien vu. Chut !
Sigismond
21 juin 2014 @ 17:46
Je me demande ce que Madame la duchesse d’Anjou et de Ségovie aurait pensé…
louismarie
22 juin 2014 @ 14:57
vous si attentifs à donner à chacun le titre qu’il mérite ! ou pensez tel plutôt!!! vous oubliez bien vite que la prétendue duchesse d’Anjou et de Ségovie-sic- était divorcée du duc de Ségovie et remariée avec monsieur Sozzani c est sur qu’un » je me demande ce que madame SOZZANI aurait pensé » ca fait moins glamoureux…..c est dur de gober le réalité
Sigismond
24 juin 2014 @ 06:14
Vous vous croyez supérieur au pape, Louismarie ? L’Église n’a jamais déclaré nul le mariage du prince Jacques et de la princesse Emmanuelle, et a toujours considéré Madame comme l’épouse (1935-1975) puis la veuve (1975-2012) du duc d’Anjou et de Ségovie. Cela figurait même sur le faire-part officiel des obsèques de notre Princesse, et même sur le site Internet du prince Jean d’Orléans il y a deux ans, Madame était appelée la duchesse de Ségovie. Voilà la réalité !
Cosmo
25 juin 2014 @ 10:30
Sigismond,
Emmanuella de Dampierre a tout de même été éloignée des sacrements, car, si son mariage avec le duc de Ségovie n’a pas été annulé – aucun des deux n’ayant sans doute jugé bon de le faire – elle ne s’est pas moins remariée civilement avec Mr Sozzani en 1949. Et si l’Eglise aujourd’hui est plus tolérante sur le sujet, à l’époque, elle était intransigeante.
Mais il est vrai que pour vous, divorce, remariage, concubinage, interdiction de porter le nom, tout cela n’a pas grande importance. Votre reine de France, « de jure », avait le masque facile et la religion élastique. Si vous en êtes satisfait, tant mieux. Pour moi, elle plutôt dans la catégorie des Jackie O.
Cosmo
Hélène
20 juin 2014 @ 22:41
C’était peut-être voulu afin d’éviter de s’incliner devant la nouvelle reine espagnole.
Sigismond
21 juin 2014 @ 07:25
N’inversons pas les rôles, Gérard : c’est doña Letizia (reine d’Espagne par le bon vouloir du peuple espagnol, en lequel réside la souveraineté nationale, et duquel émanent les pouvoirs de l’État, dixit la Constitution) qui aurait dû faire la révérence à Madame la duchesse d’Anjou, épouse du chef de la Maison de France et de Bourbon, fils aîné de l’Église, chef et souverain grand maître de l’ordre du Saint-Esprit, « de jure » roi de France et de Navarre.
Gérard
21 juin 2014 @ 08:44
Et elle ne l’a pas fait ????!!!!
Cosmo
21 juin 2014 @ 13:07
Cher Gérard,
Je crois que Sigismond a l’humeur badine aujourd’hui et il a envie de rire un peu.
Amicalement
Cosmo
Laurent
21 juin 2014 @ 08:59
Votre commentaire est à tomber de sa chaise
Le faux duc d’anjou et la fausse duchesse d’anjou n’ont aucun droit ni à la couronne d’Espagne ni à la couronne de France
Vous semblez ignorer l’Histoire
Philippe V d’Espagne a renoncé à ses droits au trône de France pour lui et ses descendants et ce sous le règne de son grand père Louis XIV
De plus le Comte de Chambord a reconnu comme héritier la famille d’Orléans
Vous qui semblez être légitimiste devriez respecter la décision du légitimiste qu’était le Comte de Chambord
En ce qui concerne l’Espagne ,Don Jaime frère aîné de Don Juan père de Juan Carlos,a renocné à ses droits au trône, à cause de son infirmité,pour lui et ses descendants ,De plus il a fait un mariage non dynaste avec Emmanuelle de Dampierre
Il a beau être l’aîné de la Maison de Bourbon cela ne lui donne aucun droit
Nemausus
21 juin 2014 @ 12:28
Vos affirmations n’ont absolument aucune valeur en France car vous n’êtes pas le gardien des lois fondamentales et n’avez aucun titre juridique pour le prétendre ! Alors arrêtez de croire à vos propres affabulations vous en serez moins ridicule !
Laurent
21 juin 2014 @ 16:07
Réponse à Nemasus
Je n’affirme rien qui ne soit vrai Ce ne sont pas des affabulations
Reprenez vos livres d’histoire et trouvez une contre décision à celle du Comte de Chambord
Ne vous en déplaise
Je ne tiens pas particulièrement aux Orléans
Je ne fait que vous dire des vérités historiques qu’elles vous plaisent ou non
Je me moque totalement des prétentions idiotes de Louis Alphonse de Bourbon
Elles sont ridicules et infondées
Nemausus
23 juin 2014 @ 20:57
Les livres d’histoire de Laurent sont les livres orleanophiles de cosmo et Cie. Et après Laurent appelle cela l’histoire et la vérité. Il parle de décision du comte de chambord décision sui n’existe que dans l’esprit enfumé des orléanistes. Cela prête à sourire du ce n’était complètement loufoque et ridicule d’invention et de naïveté
Cosmo
21 juin 2014 @ 12:40
Sigismond,
Vous êtes trop drôle. La reine d’Espagne faire la révérence à une personne qui ne porte aucun titre et n’est même pas de sang royal. Enfin, il vaut lire cela que d’être aveugle et éclater de rire.
Cosmo
Pierre-Yves
21 juin 2014 @ 13:34
De jure, de jure, vous me faites rire !
Il y a une reine, Letizia, et une princesse Margarita.
Pas la peine de se faire des noeuds au cerveau. La réalité, c’est la réalité.
Livia
21 juin 2014 @ 23:28
-et de facto la princesse a fait la révérence à la reine (mais enfin Sigismond soyez un peu raisonnable!)
-et de facto le comte de Chambord n’avait pas d’héritier en plus que de ne pas avoir voulu d’un drapeau
-et de jure la branche cadette représente la maison de France
-et il seraient choisis comme français ayant servi la France si la question se posait d’un roi .
Vous ne pouvez refaire l’histoire et cet exemple de révérence montre à quel point vous tordez la réalité…vous êtes au delà du déni c’est…étrange.
Livia
21 juin 2014 @ 23:38
les Orléans au lieu de « il »…aïe ouïe ma déconcentration sénile va faire sortir Naucratis du bois je ressors mon bonnet d’âne , mon cahier de punitions etc…etc…cela me rajeunit !
Pardon à » mes » princes si un hasard malheureux les conduit sur cette folle page :-)
Sigismond
22 juin 2014 @ 12:52
Livia,
Je n’ai pas regardé les vidéos de cette cérémonie, mais je fais confiance à Silvia.2 qui a vu ces deux révérences. Je ne me permettrai pas de les commenter.
Mais enfin Livia soyez un peu raisonnable, comment voulez-vous qu’une branche CADETTE représente « de jure » la Maison de France, en contradiction avec toute l’histoire monarchique française de Hugues Capet à Charles X ?
Et « de facto » le comte de Chambord n’avait pas de fils, mais il avait un héritier, le comte de Montizon. Henri V n’aurait pas dû écouter son épouse, qui n’aimait pas son beau-frère et ne voulait pas que son mari le présente aux Français. Mais elle dut se résoudre à respecter les intentions de son mari, en donnant la préséance à Jean III à Gorizia.
« Les Orléans seraient choisis comme français ayant servi la France si la question se posait d’un roi » : pétition de principe, ou bien l’avez-vous vu dans une boule de cristal, Livia ?
Livia
23 juin 2014 @ 16:11
@ Sigismond ma boule de cristal ne me fait pas voir les mêmes choses que vous cela est acquis :-)
mais tant que nous ne perdons pas la nôtre tout va bien !
En matière de boule : il y a des « boulets » dans les deux camps. Chacun appréciera les siens à l’intérieur même de son camp :les perroquets qu’on ne peut débrancher sauf à les étrangler mais enfin même le capitaine H n’arrivait pas à faire taire celui de la Castafiore, les arrogants, les pédants,les insultants,les injurieux,les de jure , les de facto, :-) les complexés aigris qui ne veulent pas reconnaître les compétences des autres, ceux qui sont de mauvaise foi sans même s’en rendre compte, ceux qui ne pourraient vivre sans la querelle, ceux qui ne pourraient vivre sans N et R, ceux qui rêvent du site la nuit , ceux qui rêvent de Margarita la nuit aussi parce qu’elle est très jolie et très riche,ceux qui se verraient en Louis parce qu’ il a tout d’un hidalgo, ceux qui voient un trône dans le cadre de leurs portes d’entrée et dans leurs têtes de lit, ceux qui rêveraient d’être le jeune couple d’Orléans parce que leur sérénité et leur tranquillité d’être est incomparable, ceux qui aimeraient faire de la pâtisserie avec Philoména et qui auraientt aimé avoir une mère aussi calme et aussi douce, ceux qui enfermés dans un château à deux pas de chez moi se réunissent tellement entre copains qu’ils se persuadent que la Révolution n’a pas existé,ceux qui voudraient refaire le procès de Marie Antoinette et arrêter le couperet de la guillotine de Louis XVI , ceux qui haïssent Napoléon et voudraient gratter tous les N :-) en faisant semblant d’oublier que son sang coule dans de nombreuses familles qu’ils reconnaissent comme nobles, ceux qui se réfèrent à un Dieu qui décide de tout, d’ailleurs quand c’est horrible c’est un Orléans qui se cache dans sa barbe et ce n’est plus Dieu c’est Diable ,tous ceux qui s’ ils se connaissaient n’oseraient pas le millième de ce que l’anonymat permet, ceux qui se saluent peut être sans savoir qu’ils ont des ennemis endiablés sur le site de Régime parce qu’ils sont si voisins que cela est peut être arrivé entre Thouarcé et Saumur( le prince de Condé et moi par exemple) bref tout ce mêli-mêlo pitoyable mais comique et très français et somme toute ce qui peut nous réunir , ce qui sera peut être nécessaire par les temps qui arrivent où nous risquons d’avoir d’autres chats à fouetter que les princes du camp d’en face à qui tout d’un coup nous allons trouver toutes les vertus enfin je l’espère…ET DONC :
Vive la France et bonnes vacances pour ceux qui sont capables d’en prendre!
Gérard
24 juin 2014 @ 20:49
Magnifique page de sereine et juste philosophie de Livia ou comment nous en prenons tous pour notre grade sans lui en vouloir de nous avoir fait sourire.
Sigismond
25 juin 2014 @ 12:40
Comme le dit bien Gérard, nous en prenons tous pour notre grade et cela me fait penser que malgré quinze siècles depuis le baptême de Clovis (et avant cela, la Civilisation apportée par les Romains, à qui nous devons tant, gloire à Caius Julius Caesar !), nous restons hélas de braillards Gaulois, que les trois Maisons de France (et le roi Raoul) et leurs nobles Francs n’ont pu assagir, en treize siècles de monarchie franque. Vive la réconciliation !
Livia
25 juin 2014 @ 21:41
@ Cher Gérard : ne m’en veuillez surtout pas car je ne m’exclus pas du lot du tout et je regrette certaines extrémités ou un minimum d’amour propre m’ont obligée et m’obligent à me rendre…
« Je me presse de rire de tout,de peur d’être obligé d’en pleurer » c’est ma nature : il y a assez de raisons de pleurer à gros bouillons au cours d’une existence…
Livia
25 juin 2014 @ 21:47
@Sigismond : cher Gaulois je vous salue et je ne pense pas que nous changerons et même je l’espère :-)))
Il se trouvera bien quelque banquet où chaque camp ficellera son barde à un arbre mais le temps de se mettre d’accord sur le barde pour chacun des camps…euh…à bientôt :-)))))
Charles
21 juin 2014 @ 14:23
Encore une fois vos délires sont consternants.
Le faux duc d’Anjou et son épouse doña Margarita ont du patienter dans la longue file d’attente des personnalités espagnoles des heures pour saluer leur nouveau roi Felipe VI.
Mayg
21 juin 2014 @ 16:16
En matière de délires vous savez bien de quoi vous parlez Charles. On a pu s’en rendre contre encore une fois dans votre propagande contre la reine Letizia parce que le site de la monarchie Espagnole à été modifié…
Naucratis
22 juin 2014 @ 09:13
Charles accuse quelqu’un de délires consternants ?
Quel culot !
Charles ose vraiment tout, c’est d’ailleurs à cela qu’on le reconnaît ! :)
Gérard
21 juin 2014 @ 21:47
Laurent voyons vous devriez savoir que Nemausus est LE gardien des lois fondamentales. Il les écrites et enfermées dans un temple et entretient le feu qui ne doit pas s’éteindre.
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:00
Vous débloquez complètement mon pauvre gérard car je n’ai pas de prétention usurpatrice moi à vouloir m’attribuer les titres auto attribués de cosmo !
Gérard
24 juin 2014 @ 21:00
Et tout cela avec la superbe condescendance… du grand prêtre au sortir du saint des saints. Merveilleux.
Zeugma
20 juin 2014 @ 07:51
Quel beau couple !
gustave de montréal
20 juin 2014 @ 22:12
quelle belle robe !
Hélène
20 juin 2014 @ 22:39
Luis de Bourbon a perdu de sa superbe, il devrait faire du sport car son embonpoint le vieillit.
Berenice
21 juin 2014 @ 12:43
C’est vrai Hélène que les hommes, à la quarantaine, les hommes doivent se méfier. Quand on voit ce qu’est devenu votre poulain, Jean d’Orleans …
Gérard
21 juin 2014 @ 21:48
Le prince Jean est svelte.
Mayg
21 juin 2014 @ 15:26
Il reste beaucoup séduisant que Jean le Pépère…
Gérard
21 juin 2014 @ 21:49
Quelle élégance dans vos propos Mayg.
Milena K
22 juin 2014 @ 08:11
Leur seul point commun est,à mon avis,leur manque de charisme.
Mayg
22 juin 2014 @ 18:20
Merci de le reconnaitre Gérard.
Philippe Delorme
20 juin 2014 @ 08:37
Chère Régine, précisons que don Luis Alfonso et doña Maria Margarita de Borbon y Martinez Bordiu n’ont pas été reçus au palais sous ce titre fantaiste de « duc et duchesse d’Anjou », que ne leur reconnaît évidemment pas leur cousin le roi Philippe VI.
http://www.hola.com/realeza/casa_espanola/2014061971981/recepcion-palacio-rey-felipe-VI/
Jean Pierre
20 juin 2014 @ 12:46
Vous avez raison cher Philippe Delorme.
C’est le cas aussi de « la princesa Béatriz de Orleans » à qui personne en Espagne ne s’aventurerait à donner le titre bien fantaisiste et exotique de comtesse d’Evreux. Tout comme son mari Michel qui est juste « de Orleans ».
Les espagnols connaissaient juste les « Condes de Paris »….enfin les précédents.
jul
20 juin 2014 @ 17:23
Merci pour cette précision fort intéressante Jean Pierre. Je ne suis pas très étonné.
Gérard
20 juin 2014 @ 18:39
Oui mais les Espagnols ne sont pas concernés par des titres français et j’imagine qu’il y a tellement de comtes en Espagne que l’on préfère appeler Béatrice la princesse Béatrice et qu’elle préfère aussi et c’est d’ailleurs sous ce nom qu’elle est connue en Espagne d’autant que peu de gens connaissent Évreux dans ce pays (peut-être en Navarre quelques-uns).
Euthyme
20 juin 2014 @ 14:27
Ca tombe très bien puisque le roi d’Espagne n’a pas à reconnaître un titre français. Pour autant, le titre de duc d’Anjou n’est pas plus fantaisiste que celui de duc de France et comte de Paris …
jul
20 juin 2014 @ 17:24
Exactement Euthyme.
Guyard
20 juin 2014 @ 18:20
Le titre de Comte de Paris n’est pas fantaisiste, il a été créé par le Roi des Français !
Actarus
21 juin 2014 @ 12:50
Raison de plus pour l’aîné des Orléans de revendiquer l’héritage de Louis-Philippe roi des Français, et non des rois de France qui l’ont précédé. ;-)
Gérard
24 juin 2014 @ 21:01
Ou repris.
Gérard
20 juin 2014 @ 18:40
Ce n’est pas une question de fantaisie mais une question de droit.
Euthyme
23 juin 2014 @ 13:53
Les titres de pacotille que les orléans s’attribuent entre eux ne sont pas protégés par le droit.
Gérard
24 juin 2014 @ 21:07
Celui de duc d’Anjou nous le savons n’est pas protégé en tous cas. Mais ceux historiques des Orléans le sont. Qualifier par ailleurs de pacotille les titres portés par les Orléans est insultant pour les citoyens de ces villes ou provinces.
Euthyme
25 juin 2014 @ 17:44
Les titres que les Orléans se sont attribués ne sont pas plus protégés qu’un simple pseudo comme celui de Dodo La Saumure.
Nemausus
21 juin 2014 @ 12:31
Euthyme ce que vous dites est une évidence mais les orléanistes sont tellement bornés qu’ils ne peuvent pas comprendre ! C’est trop compliqué pour leur petit esprit étriqué et intolérant !
Louise-Marie
20 juin 2014 @ 16:49
Le titre de duc d’Anjou est purement fantaisiste puisque Luis s’est autoproclamé duc d’Anjou alors que son ancêtre Philippe, duc d’Anjou a rendu son titre à la couronne de France lorsqu’il devient roi d’Espagne.
Triste de voir un homme de cet age porter tant d’importance à un titre.
Daniel D
21 juin 2014 @ 10:42
Comme je le dis depuis longtemps sur ce site, ce qui est incohérent chez Luis, c’est qu’il se dit chef de la maison royale de France et se pare du titre duc d’Anjou. Alors que ce titre à toujours était réservé aux Princes cadet de la famille Royale. Allez comprendre quelque chose!
Cosmo
21 juin 2014 @ 13:03
Daniel D,
Louis de Bourbon aime la fantaisie et ainsi faire plaisir à son fan club français, le seul au monde d’ailleurs.
C’est un bon garçon qui aime faire des niches.
Cosmo
Gérard
21 juin 2014 @ 21:56
Oui c’est incohérent mais nous sommes de petits esprits étriqués et intolérants comme le dit un peu plus haut un grand esprit ouvert et tolérant.
Hélène
20 juin 2014 @ 22:34
Pourquoi certains qualifient don Luis-Alfonso et doña Margarita duc et duchesse d’Anjou, alors que tout le monde sait qu’ils appartiennent à la branche des Bourbons d’Espagne!
Naucratis
21 juin 2014 @ 12:55
Visiblement Hélène a quelques lacunes historiques… puisqu’elle ne saurait être de mauvaise foi !
Jay
21 juin 2014 @ 00:45
C est la seule cours en Europe qui ne reconnaisse pas ce titre. Ils ne sont pas si lointain cousin! Et leur présence montre qu ils comptent toujours
Gérard
21 juin 2014 @ 08:48
Ah ailleurs ils sont invités ?
Charles
21 juin 2014 @ 14:29
Faux,
Si toutes les cours d’Europe reçoivent le Comte de Paris et sa famille comme les représentants de la Maison de France, aucune cour d’Europe ne reçoit Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu comme membre de la Maison de France et ils ont bien raison car son ancêtre a renoncé au trône de France il y a plus de 300 ans pour devenir roi d’Espagne !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:22
Ah oui ? Et pourtant lors des derniers évènements qui ont marqués les cours d’Europe, on n’a pas vu vos Orléans.
Cosmo
22 juin 2014 @ 13:30
Mayg,
Le mariage du Grand-duc héritier de Luxembourg fut un des grands évènements récents où fut invité le couple Jean d’Orléans. C’était un évènement officiel auquel ne fut pas convié le couple Louis de Bourbon.
Cosmo
Gérard
22 juin 2014 @ 19:30
Ni d’autres maisons non régnantes…
Mayg
23 juin 2014 @ 14:39
Cosmo,
Vous voulez qu’on fasse la liste de tous les derniers événements où les Orléans n’étaient pas présents ?
Cosmo
23 juin 2014 @ 17:03
Mayg,
J’en serais ravi.
Merci d’avance
Cosmo
Naucratis
22 juin 2014 @ 09:16
Charles ment une fois de plus.
Lors du mariage du prince Albert de Monaco et de Charlene, le duc et la duchesse d’Anjou ont été conviés et reçus sous ce titre !
Mémoire défaillante ? Mauvaise foi ? Charles sert bien mal la cause qu’il prétend défendre.
Gérard
23 juin 2014 @ 22:20
Charles-Philippe est aussi reçu par le prince Albert comme duc d’Anjou.
septembre
25 juin 2014 @ 15:40
Pouvez-vous m’éclairer cher Monsieur Delorme: à quel titre le roi Felipe VI serait-il fondé à reconnaître ou non le titre de duc d’Anjou à qui que ce soit? Merci pour vos lumière.
Septembre
Claude-Patricia
20 juin 2014 @ 09:53
Je suis heureuse pour eux!
Roch
20 juin 2014 @ 10:45
Normal que le cousin, même non dynaste, du roi d’Espagne soit présent.
BELLE
20 juin 2014 @ 11:00
pas tres souriant
Jean Pierre
20 juin 2014 @ 11:13
Les vassaux viennent prêter l’hommage lige au nouveau roi.
Caroline
20 juin 2014 @ 11:44
Quel beau couple!
Espérons que cette photo ne provoque pas un tollé de commentaires ‘aigris’!
Actarus
20 juin 2014 @ 12:17
C’est déjà fait… au-dessus du vôtre.
AUDOUIN
20 juin 2014 @ 14:36
Je crains hélas, chère Caroline, que votre voeu ne reste lettre morte. Les « aigris » sont déjà à l’oeuvre. Et pour ces pâles épigones des soixante-huitards, « ce n’est qu’un début, continuons le combat « .Ils se fatigueront vite mais la caravane passera…Et ils resteront Gros-Jean comme devant…
AUDOUIN
Cosmo
20 juin 2014 @ 22:02
Audouin,
« Les aigris », comme vous dites, s’amusent de voir que, là où la monarchie des Bourbons a encore une signification, Louis de Bourbon et Marguerite Vargas font partie de la fournée des personnalité de la société civile. Pas même une invitation aux Cortès ! Pas très princier que tout cela…heureusement qu’il reste à Louis de Bourbon sa chère France et ses cher vassaux, dont vous êtes, pour lui donner du prince, du duc d’Anjou et de l’Altesse Royale et lui redonner le sourire.
Les Bourbons d’Espagne, enfin ceux qui comptent, savent ce qu’ils doivent au Traité d’Utrecht et à la renonciation de Philippe V. Voilà la réalité d’une couronne et non de fantasmagoriques prétentions !
Cosmo
Gérard
21 juin 2014 @ 08:49
Exactement Cosmo !
Charles
21 juin 2014 @ 14:31
Merci cher Cosmo de remettre les pendules à l’heure et d’éclaircir la mémoire de ce pauvre Audouin !
Cosmo
21 juin 2014 @ 23:07
J’ai bien peur, Cher Charles, que tout ceci ne serve à rien car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre. Et les pseudo-légitimistes sont au-delà de la surdité. Mais il est vrai qu’il faut continuer à répéter ces évidences. Les Bourbons encore sur un trône et les chefs des familles de Bourbon qui ne règnent plus n’ont rien à faire de Louis de Bourbon, dont l’aînesse n’intéresse que quelques français.
Amicalement
Cosmo
Mayg
22 juin 2014 @ 18:26
J’ai bien peur, Cher Cosmo, que tout ceci ne serve à rien car il n’est de pire sourd qui ne veut entendre. Et les pseudo-orléanistes sont au-delà de la surdité. Mais il est vrai qu’il faut continuer à répéter ces évidences. Les Bourbons encore sur un trône et les chefs des familles de Bourbon qui ne règnent plus n’ont rien à faire des Orléans, dont la Maison cadette n’intéresse personne.
Cosmo
23 juin 2014 @ 17:06
Mayg,
Merci pour cette brillante intervention !
Ce terme de cadet vous plait tant que cela en est un enchantement.
Vous confirmez à chaque fois ma pensée profonde sur vous et vos amis.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:05
Mayg
Vous avez raison de reprendre les termes de cosmo en les retournant contre les Orléans car leurs partisans donnent tjs des conseils qu’ils ne sappliquent jamais à eux même respectant ainsi leur devise : faites ce que je dis mais pas ce que je fais. Ces gens sont indécrottables et ont un culot monstre de mauvaise foi !
Gérard
23 juin 2014 @ 22:25
L’amitié fraternelle des précédents souverains espagnols et des Orléans comme l’amitié des Luxembourg avec la maison de France sont bien connues et renouvelées de génération en génération.
Gérard
24 juin 2014 @ 12:44
Des cadets régicides qui n’intéressent personne, mais quand on voit les alliances qu’ils ont faites et quand on voit celles qu’ils auraient pu faire s’ils n’avaient pas été très stricts d’un point de vue religieux (maisons souveraines d’Angleterre ou de Russie par exemple) on se demande ce qu’il en aurait été s’ils avaient intéressé grand monde.
Mayg
25 juin 2014 @ 00:54
Cosmo,
Ce n’est pas que le terme de cadet me plaise plus qu’un autre. Mais c’est juste que vous et vos amis font semblant de ne pas savoir qu’il s’applique aux Orléans par rapport aux Bourbon. Donc un petit rappel de temps en temps ne vous fera pas de mal.
Livia
21 juin 2014 @ 03:58
@ Audouin : Pour l’instant celui qui est Gros-Jean comme devant, c’est votre prince devant la cour d’Espagne :-) où il n’est ni altesse royale ni duc d’Anjou.
Epigones ou pas de mai 68 : personne ne connaîtra un roi en France…consolez vous mais arrêtez de lire Molière ,vous commencez à ressembler (furieusement) à son bourgeois gentilhomme :-)
flabemont8
21 juin 2014 @ 19:39
Je n’aurais pu mieux dire…en ajoutant , peut-être, pour compléter le portrait …Trissotin ? Il est vrai que ce n’est pas dans la même oeuvre , le pauvre babouin ne connaît peut-être pas ? Posséder la double nationalité ne doit pas être aisé …
Naucratis
22 juin 2014 @ 09:18
Flabemont8 est toujours aussi vulgaire.
Il y a des choses qui ne changent pas. Malheureusement.
Livia
22 juin 2014 @ 21:09
@ Naucratis : les invectives d’Audouin sont elles distinguées ?
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 11:48
@ Livia
Ni Duc de Bourgogne :-) .
Amicalement
Livia
23 juin 2014 @ 16:31
Ah vous êtes là chère Marie de Bourgogne : comme toujours le bon petit mot bien placé qui me fait rire :-)))
Amicalement
Mayg
20 juin 2014 @ 16:15
Non seulement ils ont déjà commencé, mais ce sont les mêmes qui dès qu’on fait la moindre petite remarque sur les Orléans vous traitent de tous les noms.
Sigismond
21 juin 2014 @ 11:39
Exactement Mayg, ils insultent sans vergogne la famille de France (la vraie) et après ça ils nous jouent la complainte du soi-disant « anti-orléanisme primaire »…
Et ils nous ressortent leurs « princes de France », titre ô combien fantaisiste celui-là (c’est même le plus fantaisiste de tous), ils nous parlent des mariages soi-disant « inégaux » du comte de Covadonga et du duc de Ségovie, mais que dire alors des mariages de la branche cadette (1995, 1997 et 2004)…
Une chose est sûre : ils ne veulent surtout pas de réconciliation familiale, qui acterait leur déconfiture. Alors ils crachent leur haine des Bourbons aînés, mais je doute que LL.AA.RR. le prince Jean et la princesse Philomena se sentent dignement représentés par cette toute petite poignée d’ « ultra-henristes ». N’oublions pas l’attitude exemplaire et extraordinaire de ces deux augustes Capétiens, lors des obsèques de Madame, il y a deux ans à Paris. Espérance (la vraie) !
Gérard
21 juin 2014 @ 13:28
Oui le Dauphin et la Dauphine ont été exemplaires de bonté, d’amitié, de courtoisie et de charité chrétienne. Comme toujours.
Mais ils n’ont pas fait allégeance !
Gérard
21 juin 2014 @ 13:29
Et personne n’a de haine contre Louis Alphonse ! Cessez ces délires !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:24
Et personne n’a de haine contre les Orléans, cessez vous et vos comparses vos délires.
Sigismond
21 juin 2014 @ 17:39
Personne n’a pu penser qu’ils aient fait allégeance, puisqu’ils continuent d’utiliser les armoiries qui sont celles de S.A.R. Mgr le duc de Bourgogne, « de jure » dauphin de France et prince de Viane. Leur présence était d’autant plus chevaleresque qu’ils ne faisaient pas allégeance.
Mais bien sûr, une telle allégeance serait une grâce de la Providence, pour laquelle chacun et chacune d’entre nous devrait prier saint Louis et la bienheureuse Marie-Christine de Savoie, reine capétienne des Deux-Siciles.
En tout cas, la génération qui vient (dans un quart de siècle) nous annonce des relations beaucoup plus courtoises, finis les procès ridicules et perdus d’avance, finis les communiqués insultants et les petites phrases mesquines. Les gènes de Charles X sans doute… (je plaisante)
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 11:51
» les armoiries qui sont celles de S.A.R. Mgr le duc de Bourgogne »
Un peu de sérieux je vous en prie :-) Seul le Roi d’Espagne est Duc de Bourgogne.
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:10
Un miracle ! Une orléaniste Marie de Bourgogne qui vient de dire que le roi d’Espagne un étranger est le seul duc de Bourgogne ! LOL encore un petit effort dans leur contradiction et elle pourra reconnaitre que le prince Louis, français, peut lui aussi porter des titres français ainsi que ses fils aussi français ! Marie de Bourgogne est sur la voie de la guérison c’est vraiment un miracle ! ;-))
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:07
@ Nemaussus
Que voulez vous j’ai la faiblesse de préférer voir le titre de ma si belle province être porté par un Roi plutôt que par un quidam.
Vous pouvez m’accuser de snobisme si vous le voulez :-)
Quand au petit espagnolo-américano-vénézuelo-français (etc…) je le trouve bien mignon et je lui souhaite une vie longue et heureuse.
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 16:55
@ Nemausus
Nul miracle là-dedans. Uniquement du snobisme. En effet je trouve infiniment plus prestigieux que le titre de Duc de Bourgogne soit porté par un Roi plutôt que par un quidam lambda ^^^.
Quand au petit (fort mignon) espagno-vénézuelo-américano-français je lui souhaite une vie longue et heureuse.
Cordialement
Charles
21 juin 2014 @ 19:10
Oui Sigismond, le prince Jean et la princesse Philomena, Duc et Duchesse de Vendôme, sont des princes exemplaires.
Et je suis certain que le renouveau monarchique passera par eux.
Quant à leur relation avec les autres Capétiens, elles sont excellentes…..sans aucune exception.
Naucratis
22 juin 2014 @ 09:20
Eh bien, Jean d’Orléans doit être très triste d’avoir un aussi mauvais serviteur que Charles qui ne cesse de dénigrer avec la plus parfaite mauvaise foi un prince qui entretient avec son poulain d’excellentes relations.
Mayg
22 juin 2014 @ 18:31
Et ils sont exemplaires en quoi Charles ? En menant une vie de bourgeois je ne vois pas en quoi Jean et Philoména d’Orléans sont plus exemplaires que les millions de Français.
Quant à votre idée de renouveau monarchique, il n’y a que vous pour nous sortir des blagues pareilles.
Naucratis
21 juin 2014 @ 12:58
Comme vous avez raison, Mayg !
j21
20 juin 2014 @ 12:02
Etant donné que le grand- père du duc d’Anjou était le frère ainé du grand-père de Filipe , le duc d’Anjou devrait être roi d’Espagne et non Filipe. C’est donc la moindre des choses qu’il soit invité au « cockail ». Je ne sais pas les félicitations ont été sincères.
Marquise
20 juin 2014 @ 12:29
Et c’est reparti pour un tour…!!! :-((((
gustave de montréal
20 juin 2014 @ 22:36
Ah non, on va pas recommencer avec « Jacques IV »
Laurent
20 juin 2014 @ 12:44
Son grand père Don Jaime a renoncé au trône pour lui et ses descendants
De plus il a fait un mariage non dynaste avec Emmanuelle de Dampierre
A ce titre il n’a aucun droit à la couronne d’Espagne ni d’ailleurs à la couronne de France son ancêtre Philippe V a renoncer à ses droits au trône de France en devenant Roi d’Espagne
Arrière petit fils de Franco en plus ce serait très mal venu
corentine
20 juin 2014 @ 17:19
tout à fait exact Laurent
Berenice
20 juin 2014 @ 20:07
Notez bien qu’en ce qui concerne le mariage non dynaste, le nouveau roi d’Espagne ne s’est pas arrêté à ça. Tant mieux d’ailleurs, ce serait dommage pour un roi de ne pas se marier par amour.
Quand a la couronne de France, elle n’existe plus. Le problème ne se pose pas.
Charles
21 juin 2014 @ 14:34
Exact Laurent,
Le roi d’Espagne n’a rien à apprendre des partisans du faux duc d’Anjou.
Lors de son mariage avec Letizia, le Duc de Vendôme représentait la Maison de France aux cérémonies.
Gérard
21 juin 2014 @ 22:00
Comme le futur roi Felipe embrassait Madame aux obsèques de Monseigneur à Dreux.
Sigismond
22 juin 2014 @ 12:26
Gérard, êtes-vous sûr que don Felipe ait fait la bise à sa grand-tante Emmanuelle aux obsèques de Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie ? D’ailleurs, ce n’était pas à Dreux mais à Lausanne, vous vous emmêlez les pinceaux, baron Gérard…
Gérard
23 juin 2014 @ 22:40
Il me semble qu’il n’y avait pas foule aux obsèques du duc de Ségovie à Lausanne…
Livia
21 juin 2014 @ 23:45
@ Charles : :-) :-) :-) vous devriez le rappeler à chaque page recréant la querelle !
Mayg
22 juin 2014 @ 18:34
Ou plutôt qu’il représentait la Maison d’Orléans.
Gérard
24 juin 2014 @ 21:20
Ah le roi d’Espagne avait invité toutes les maisons royales sauf la française selon vous Mayg ! Paradoxe surprenant. Mais oui Mayg c’est bien la maison de France que don Juan Carlos avait invitée et vous le savez.
Mayg
21 juin 2014 @ 15:57
Être l’arrière petit-fils de Franco s’est mal venu pour Louis de Bourbon, par contre que Juan Carlos reçoive le titre de roi grâce à ce même Franco s’est pas mal venu ? C’est ça ?
aubert
20 juin 2014 @ 13:17
Quelle façon de refaire l’histoire !!
Peut-on vous demander si avant d’écrire ce commentaire et au vu de votre pseudo vous avez bu un petit coup de bourgogne ?
louismarie
20 juin 2014 @ 13:19
hélas, mentalement et physiquement déficient, le grand père de luis de Borbon y martinez bordiu a renoncé a tous ses droits dynastiques luis Alfonso de borbon y martinez bordiu n est plus ni prince ni altesse royale …..ni su mujer tanbien aî aî ai
Mayg
20 juin 2014 @ 16:47
Son grand-père est devenu sourd et muet après une opération à l’oreille quand il était enfant, il n’était en aucun cas déficient mental !
j21
20 juin 2014 @ 18:40
Une personne devenue sourde suite à une opération ne peut être définie comme déficiente mentale, me semble-t-il.
Si vous comprenez l’espagnol je vous conseille la lecture captivante du livre de José Infante « Victoria Eugenia de Battenberg: un amor traicionado » et vous aurez une autre vision du handicap de Don Jaime et de son exclusion de la succession.
Gérard
20 juin 2014 @ 21:14
Mentalement peut-être pas mais c’était une personne originale.
Sigismond
21 juin 2014 @ 07:36
Calomnie abjecte dont il faut rappeler l’origine : sous l’influence de la camarilla néfaste qui l’entourait, Alfonso XIII fit renoncer ses deux fils aînés à leurs droits espagnols, sur de simples feuilles de papier, jamais enregistrées par les Cortes. Cette même camarilla s’efforça ensuite de répandre d’infâme rumeurs, selon lesquelles don Jaime était soi-disant un pauvre hère incapable d’articuler deux mots, et pis encore, un simple d’esprit ! Quelle ne fut pas la stupéfaction des dizaines de journalistes médusés, qui découvrirent notre Prince quand il fit valoir ses droits imprescriptibles au trône d’Espagne, lors de sa fameuse conférence de presse du 6 décembre 1949 à Paris, à l’hôtel Crillon. Non seulement le duc d’Anjou et de Ségovie était très intelligent, mais il s’exprima dans un français parfait : « Et messieurs, si vous voulez me poser quelques questions, je me ferais un plaisir de vous répondre… »
Dès lors, don Juan aurait dû s’incliner et se mettre au service de son frère. Toute la famille royale aurait dû déclarer d’une seule voix à Franco : « ce sera don Jaime, ou bien aucun d’entre nous ». Le « caudillo » n’aurait alors pas eu d’autre option que de choisir le duc d’Anjou comme successeur, sauf à nommer sa propre fille, Carmen Franco Polo, comme future « caudilla ».
Laurent
21 juin 2014 @ 16:18
On ne peut revenir sur une renonciation
Et pour mémoire c’est Sa Majesté le Roi Alphonse XIII qui a désigné son fils Don Juan comme Prince des Asturies
Vous pensez être plus apte que le Roi d’Espagne pour désigner le Prince des Asturies
De plus Don Jaime est revenu sur sa renonciation après la mort de son père décédé en 1941 à Rome
Facile d’agir ainsi
La seule personne qui avait autorité était le Roi d’Espagne et pas n’importe lequel des conseillers de Don Jaime
Querelle idiote
Livia
21 juin 2014 @ 23:57
@ Sigismond : la vérité est plus complexe et beaucoup plus désobligeante pour Jaime !
Et vous terminez votre post en fantasmant sur une histoire qui ne peut se réécrire!!! L’ Histoire non plus ne peut se réécrire…
Le destin des descendants de cette branche est très ingrat mais le duc de Cadix l’a rendu lourd en acceptant la lecture légitimiste.
Sigismond
22 juin 2014 @ 12:15
Livia,
Le duc d’Anjou et de Ségovie aussi avait « accepté la lecture légitimiste », comme vous dites, et son père Alphonse XIII aussi en 1931, et le duc d’Anjou et de Madrid avant eux, etc.
Ne faites pas comme certains de vos amis qui voudraient nous faire croire que le légitimisme s’est réveillé en 1975 ! Le talent de communicant du baron Pinoteau, mais surtout son immense érudition, sa rigueur historique (qui fait défaut à beaucoup d’historiens) et sa fidélité sans faille, lui ont permis de faire triompher la Légitimité, trop longtemps peu audible malgré l’héroïsme et le dévouement admirables d’une cohorte ininterrompue de fidèles depuis 1883.
Livia
23 juin 2014 @ 16:44
@Sigismond : c’était une lecture dont le bruit des pages ne bruissait aux oreilles de personne ( au sens public )
C’est le duc de Cadix qui les a faites crisser surtout après son mariage spectaculaire (mais je doute pas de sa sincérité amoureuse).
Cosmo
23 juin 2014 @ 17:10
Sigismond,
« Faire triompher la légitimité »… »le dévouement admirables d’une cohorte ininterrompue de fidèles depuis 1883″…
Que de voeux pieux ! Quelle fausse vision des choses !
A vous lire ainsi, on se réjouit d’être en République.
Cosmo
Gérard
24 juin 2014 @ 12:34
En fait le baron Pinoteau, historien et surtout héraldiste reconnu certes mais aussi polémiste, qui avait pourtant été Action française a, pour des raisons qui sont les siennes, tourné casaque et s’est mis à détester les Orléans. Son grand succès aura surtout été de convaincre le duc de Cadix de s’intéresser à cette cause.
Gérard
23 juin 2014 @ 22:42
Les relations de ce prince avec ses fils ne furent pas si faciles non plus…
Lionel
20 juin 2014 @ 13:29
Duc d’Anjou ou pas, don Jaime fit un mariage inégal (considéré à l’époque comme non dynaste) et, si ce n’était pas suffisant, renonça à ses droits au trône d’Espagne pour lui et ses decendants.
De ce fait, on ne voit pas bien comment son petit-fils pourrait ou devrait être roi d’Espagne.
Je précise que cela n’a rien avoir avec une quelconque prétention au trône inexistant de France.
Et le nouveau roi ne s’appelle pas Filipe, mais Felipe, mille sabords ! Ce n’est tout de même pas compliqué à écrire.
Mayg
21 juin 2014 @ 14:18
En matière de mariage inégal, je crois que le nouveau roi d’Espagne en sait quelque chose…
Gérard
20 juin 2014 @ 15:47
Oui c’est sans doute un peu pour cela qu’il fait la tête en passant devant le trône vide et il n’a pas le lot de consolation de l’altesse royale française cliente qui aurait pu lui rendre le sourire si l’aboyeur l’avait ainsi désigné. mais je ne crois pas qu’il y ait d’aboyeur à la cour d’Espagne au demeurant (je n’ai jamais été reçu à la cour d’Espagne mais si je l’avais été j’aurais arboré un grand sourire je vous le promets).
Livia
21 juin 2014 @ 04:15
@ Cher Gérard : une épine dans son soulier peut être ? :-)
Gérard
21 juin 2014 @ 08:59
Dans son cœur !
Kalistéa
20 juin 2014 @ 17:47
Pour cela il aurait fallu que le général Franco le choisisse (ou plutôt son père) J21 ! On a un peu trop tendance à oublier que Juan Carlos n’est pas monté sur le trône par hérédité mais seulement parceque le général Franco l’a voulu ainsi.
HRC
21 juin 2014 @ 09:20
mais il l’a gagné avec Suarez (issu du franquisme) contre les franquistes
le juan-carlisme n’est pas le franquisme !
Gérard
24 juin 2014 @ 21:24
Oui Kalistéa mais je pense que Franco a voulu choisir le fils du prétendant légitime pour la stabilité du royaume.
Laurent
20 juin 2014 @ 12:45
renoncé désolé
Hélène
20 juin 2014 @ 13:03
Don Luis de Bourbon est très fourbe puisqu’il porte l’épinglette fantaisiste devant ses partisans et dès que ces derniers sont absents il range le faux ordre dans sa poche comme ce fut le cas devant le comte de Paris à Notre Dame ou en Espagne devant son roi.
Un peu de courage excellence !
Guyard
20 juin 2014 @ 18:24
Je pense que le port de décoration est règlementé par les Etats. La France de François Hollande pas plus que l’Espagne de Felipe VI ne reconnaissent le Saint-Esprit que Louis-Philippe a
Guyard
20 juin 2014 @ 18:27
Je pense que le port de décoration est règlementé par les États. La France de François Hollande pas plus que l’Espagne de Felipe VI ne reconnaissent le Saint-Esprit que Louis-Philippe a aboli en 1830 comme l’Ordre de Saint-Lazare que porte le duc d’Anjou.
Gérard
21 juin 2014 @ 09:08
St Lazare a disparu sous la Restauration.
Nemausus
22 juin 2014 @ 22:12
Manifestement votre duc de carnaval Charles Philippe l’a oublié
Gérard
21 juin 2014 @ 13:25
Tout français doit demander une autorisation pour porter une décoration non conférée dans son pays sauf à risquer des poursuites pénales pour port illégal de décoration au moins en public.
jul
21 juin 2014 @ 05:44
Hélène hurle quand le Prince porte la médaille du St-Esprit
et même quand il ne la porte pas… mdr
Hélène, tout est une question de CONTEXTE. Cela semble vous échapper.
Naucratis
22 juin 2014 @ 09:22
Hélène est profondément aigrie par l’existence même du duc d’Anjou.
L’ulcère n’est pas loin ! ;)
Mayg
22 juin 2014 @ 18:37
Il n’y à pas qu’elle qui est aigrie par l’existence du duc d’Anjou, il suffit de lire les commentaires de Charles pour s’en rendre compte.
Sigismond
21 juin 2014 @ 08:16
Toujours les insultes… et après ça, ces messieurs-dames vont nous jouer la complainte du soi-disant « anti-orléanisme primaire »…
C’est la nouvelle mode, la tendance 2014 chez les ultra-orléanistes, de dénigrer l’ordre du Saint-Esprit. Les lambello-poiristes oublient un peu vite que leur prétendant Fifi-Huit arborait cette décoration et se faisait photographier avec, et en a même « décoré » de hautes personnalités comme le maréchal Lyautey, le tsar (Saxe-Cobourg) des Bulgares et le roi (Saxe-Cobourg) de Portugal.
Monseigneur le duc d’Anjou portait la plaque de l’ordre du Saint-Esprit lorsqu’il vint rendre visite au pape Benoît XVI au Vatican, en 2008.
Et Monseigneur le duc d’Anjou et de Ségovie portait les colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’or, lors du mariage de son fils aîné avec la fille aînée du marquis de Villaverde, au palais du Pardo en 1972.
Gérard
21 juin 2014 @ 09:01
Et Benoît ne l’a pas arrachée ? Toujours trop bon notre Saint Père émérite !
Cosmo
20 juin 2014 @ 13:17
Ils ne sont pas tout sourire. Pourquoi ? C’est toujours un grand moment de voir un membre de sa famille sur le trône.
jul
20 juin 2014 @ 17:27
Cosmo qui veut semer la zizanie.
Grosse amertume bonapartiste habsbourgophile de voir un Bourbon sur un autre et un autre auprès de lui pour ce grand jour.
Cosmo
21 juin 2014 @ 12:50
Jul,
« Grosse amertume » dites-vous ? Je vous répondrai franche rigolade.
Car l’amertume était plutôt sur le visage du prince Louis et de son épouse pour avoir eu à faire la queue avec le peuple des célébrités espagnoles pour présenter leurs hommages à leur roi.
Et il n’est point besoin de moi pour semer la zizanie.
Cosmo
Mayg
21 juin 2014 @ 16:30
Vous avez la faculté de lire l’amertume sur le visage d’une personne ? Mais mon cher Cosmo vous avez bien plus de compétences que je ne le croyais…
Cosmo
22 juin 2014 @ 13:35
Mayg,
Il est tout-à-fait possible que cet air renfrogné cache une joie intense.
Cosmo
Gérard
24 juin 2014 @ 21:52
Ah Cher Cosmo vous les obsédez ! Comme ils ne peuvent vous combattre sur le fond…
jul
22 juin 2014 @ 07:12
Cosmo,
Tirer des conclusions sur les sentiments de deux personnes représentées sur des photos et les présenter comme des vérités n’est pas sérieux.
Je ne pensais pas devoir vous rappeler que, comme il y a des sourires gênés, polis, amusés, de joie, il y a des airs sérieux qui signifient bien des choses différentes…
Et s’ils avaient souri, comment l’auriez vous interprété?
Ce genre de déduction ne va pas avec votre rigueur intellectuelle mdr
Cosmo
22 juin 2014 @ 13:37
Jul,
S’ils avaient souri, je l’aurais interprété comme le sentiment d’un plaisir ou d’une joie à venir féliciter son cousin et présenter son hommage à son souverain.
Mais il est possible que cet air sérieux cache le bonheur profond d’être présent.
Cosmo
Nemausus
22 juin 2014 @ 22:18
Surtout sur une photo prise à un moment donné et qui ne présente donc pas la seconde suivante. Mais cosmo en us de de prétendre grand juriste et gardien des lois s’auto attribue now la faculté de deviner ce que pensent les autres à travers seulement une photo. Bientôt il lira dans le café, les lignes de la main etc. Mais notre cosmo va t-il se transformer en un nouveau nostradamus ou plutôt cosmodramatus à la recherche d’Orion pour y installer le monde merveilleux d’Orleanoland ?
Cosmo
23 juin 2014 @ 17:12
Nemausus,
Vous avez réussi à me faire rire. C’est un bon début. Continuez ainsi et nous finirons bons amis.
Cosmo
jul
24 juin 2014 @ 04:40
Ah ben voilà Cosmo ! Un peu de bonne foi enfin !
Nemausus :D vous avez raison,
Cosmo ne veut surtout pas de l’unité de la Maison de Bourbon pour faire mieux ressortir les Napoléon, qui eux, avaient le droit de former une maison unie, d’avoir le fils du Roi de Hollande qui devienne Empereur des Français…allez comprendre…
Hélène
20 juin 2014 @ 22:36
Luis de Bourbon est toujours sombre et là il paraît mal à l’aise chez ses cousins régnants.
Pierre-Yves
21 juin 2014 @ 18:43
Tout est bon, avec vous, pour charger sa barque des plus noires vilenies, et déposer les plus grandes vertus dans celles de son cousin Jean d’Orléans.
C’est si primairement outrancier qu’on n’a même pas envie de vous lire.
Mayg
22 juin 2014 @ 18:41
Pierre-Yves
Entièrement d’accord avec vous.
Pierre-Yves
23 juin 2014 @ 13:42
Très bien. Mais ôtez-moi d’un doute, Mayg: vous ne seriez pas le genre à faire la même chose en sens inverse ?
Livia
21 juin 2014 @ 04:16
Cher Cosmo : un petit pois dans son soulier peut être ? :-)
Sigismond
21 juin 2014 @ 08:26
Cosmo,
Vous aurez remarqué sur la photo que les deux trônes royaux sont vides :-)
Et je ne pense pas que ce soit un « grand moment », quand on se rappelle ce que furent les destinées du comte de Covadonga et du duc de Ségovie, par la faute de la camarilla qui entourait leur père Alfonso XIII et leur frère le pseudo-« comte de Barcelone » (titre devenu officiel et légal en 1977, bien entendu).
Cosmo
21 juin 2014 @ 12:54
Sigismond,
Le vrai choix a été entre le comte de Barcelone et son fils pour accéder au trône d’Espagne. Franco a tranché sans penser un seul instant au duc de Ségovie, largement déconsidéré par ses renonciations successives et son mariage calamiteux.
Aujourd’hui Philippe VI représente l’Espagne magnifiquement et souhaitons lui le plus grand succès dans la tâche difficile de restaurer l’image de la monarchie.
Cosmo
Sigismond
21 juin 2014 @ 17:59
Je souhaite, comme le duc de Ségovie le disait, « la paix et la prospérité du peuple espagnol », peu importe sous quel régime politique, pourvu que l’Espagne soit paisible et prospère. Qui sait dans le futur, si les Cortes Generales donneront un jour la couronne à S.A.R. Mgr le duc de Berry…
Cosmo
22 juin 2014 @ 13:43
Sigismond,
Votre sens du rêve fait plaisir à voir.
Mais il faudrait alors que ce jeune prince renonce à ses droits éventuels au trône de France ( mais selon vous ce n’est pas possible), à la nationalité française, à la nationalité américaine et à la nationalité vénézuélienne.
En ce qui concerne le trône de France on reviendrait donc à la case départ de 1712. Tout çà pour çà ! Autant admettre tout de suite la validité de la renonciation de Philippe V !
Cosmo
Gérard
22 juin 2014 @ 19:56
Oui s’il épouse la princesse des Asturies il pourra être consort. Mais je ne vois vraiment pas pourquoi vous ne souhaitez pas ce sort enviable plutôt à son aîné !
Une très jolie future reine… Et plus besoin de battre la campagne à la recherche du trône perdu.
Livia
22 juin 2014 @ 21:16
@Sigismond : peu importe sous quel régime ?
La majorité des espagnols serait heureuse de vous lire !
Livia
23 juin 2014 @ 16:47
@ Chers Cosmo et Gérard : mais c’est qu’on s’amuse par moment :-)
Sigismond
24 juin 2014 @ 06:22
Gérard, l’aîné doit rester « en réserve de la France », comme le duc de Bourgogne (oh, un autre duc de Bourgogne pour Marie de B., qui n’aime que le Téméraire, le Bon, le Sans Peur et le Hardi, me semble-t-il) en 1700.
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:10
@ Sigismond
Que voulez vous, en Bourgogne nous ne reconnaissons comme Ducs que ces 4 là.
Et après tout, ne sommes nous pas les 1er concernés ?
Cordialement
Gérard
24 juin 2014 @ 12:28
Le « duc de Bourgogne » (j’emploie ici perfidement les exaspérants guillemets à la Wikipédia francophone) dans une réserve ? Pauvre enfant !
Roch
20 juin 2014 @ 13:53
C’est drôle de voir qu’une fois de plus le faux duc d’Anjou a laissé son hochet au vestiaire, il est vrai que devant son souverain cela ferait désordre de porter une fausse décoration !
jul
20 juin 2014 @ 17:28
Roch, l’Ordre du St-Esprit n’est pas un hochet comme vous dites !
C’est l’ordre le plus prestigieux de la Royauté française.
Charles
21 juin 2014 @ 15:28
Jul
Dans la mesure où il n’y a plus de monarchie en France, cet ordre n’existe plus c’est pourquoi c’est également un hochet pour moi.
D’autant que Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu ne semble pas très fier de porter un faux ordre puisqu’il a cru bon l’enlever avant son arrivée à Notre Dame de Paris pour ne pas avoir à subir un affront du Comte de Paris.
Le courage et la franchise ne semblent pas être les qualités premières du faux Duc d’Anjou.
A vouloir jouer sur les deux tableaux à la fois l’Espagne et la France, il y a des moments où ses déclarations et ses engagements ne sont pas tenables.
Berenice
21 juin 2014 @ 15:59
Charles, vous avez raison de rappeler que la monarchie n’existant plus en France, les prétentions du prétendu comte de Paris sont nulles et non avenues. Il faudra lui dire.
Mayg
21 juin 2014 @ 16:34
« Il n’y a plus de monarchie en France »
C’est bien de le reconnaitre enfin, vous allez donc pouvoir cessez de nous répéter sans cesse que les Orléans sont les représentants de la Maison de France… !
jul
22 juin 2014 @ 07:22
Charles,
Dans la mesure où la monarchie n’existe plus, cet ordre est devenu un ordre essentiellement de famille. Le chef de maison porte la médaille du St-Esprit dans les cérémonies qu’il préside avec les royalistes qui le soutiennent. Quand il est avec des représentants d’autres traditions, il l’enlève.
D’autres cas comparables existent en Europe. Ainsi le Prince de Prusse porte les décorations de l’Aigle noir dans certaines et trop rares cérémonies (vous avez pu le voir au mariage du Prince de Monaco) mais pas dans les cérémonies avec les autorités de la République fédérale allemande… question de contexte.
Sans parler des Princes roumains, russes, serbes, de la Maison de Savoie etc…
L’attitude du duc d’Anjou est en cela comparable à celle de ses nombreux cousins dont les Etats sont aujourd’hui des Républiques.
Oseriez vous attaquer leur franchise?
Conseillez plutôt les princes d’Orléans avant de faire la leçon aux autres.
Charles Philippe d’Orléans ne porte pas toujours la décoration de l’Ordre de St-Lazare. Peut on alors dire que lui non plus n’est pas toujours fier de le porter? Je ne crois pas…
Nemausus
22 juin 2014 @ 22:22
Jul
Les orléanistes donnent tjs des conseils aux autres qu’ils n’appliquent jamais à leur prétendant ! Sans doute que ces conseils ne sont finalement pas si bons !
Gérard
23 juin 2014 @ 22:48
Le prince de Prusse est chef de sa maison et c’est là toute la différence. Il n’est pas l’aîné ceci dit en passant.
jul
24 juin 2014 @ 14:21
C’est bien vrai Nemausus !
Gérard,
Les lois successorales de la Maison de Prusse sont différentes de celles de la Maison de France.
Revenez sur le sujet des décorations.
Sigismond
21 juin 2014 @ 08:40
Don Juan Carlos ne porte pas toujours la Toison d’or, et son cousin aîné Monseigneur le duc d’Anjou ne porte pas toujours le Saint-Esprit. Mais en 2008 devant le pape Benoît XVI, chef de l’Église, le fils aîné de l’Église portait bien sûr la plaque de l’ordre du Saint-Esprit, pour faire honneur au souverain pontife. Devant son cousin cadet don Felipe, roi du peuple souverain espagnol, le prince Louis a fait un autre choix : ce sera à Lui de le commenter ou pas, si tel est son bon plaisir.
Gérard
21 juin 2014 @ 09:05
Ah et en plus il était honoré notre cher pape ? C’est peut-être après ça qu’il a dit j’en ai marre, j’arrête !
Trop bon le cher pape je vous dis.
Naucratis
21 juin 2014 @ 10:46
Dénigrer aussi grossièrement le pape n’est pas très glorieux, Gérard.
Vous pourriez au moins respecter le chef de l’Église catholique.
Gérard
21 juin 2014 @ 13:22
Heureusement que notre très cher Benoît XVI a plus d’humour et tellement plus d’intelligence que certains de nos correspondants. Mais c’était gonflé de se présenter devant Lui avec un Ordre dont le Saint-Siège reconnaît la grande maîtrise au comte de Paris ou à l’Elysée avec une décoration qui mettait un citoyen français en infraction. Ah il est bien conseillé ce prince !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:38
C’est telle facile Gérard d’écrire des commentaires déplacés et de les faire ensuite passer pour de l’humour.
Assumez ce que vous écrivez !
Gérard
22 juin 2014 @ 11:53
Vague d’hypocrisie honteuse de personnes qui osent utiliser le nom d’un pape pro domo et sont incapables d’humour et d’amour !
Nemausus
22 juin 2014 @ 22:27
Les affirmations de Gérard sur la grande maitrise de l’ordre désormais familial du St.-Esprit est un mensonge. Ni le St. Siège ni la republique française n’ont jamais pris parti sur un ordre familial. Par contre le St. Siège et la France ont condamné le faux ordre de St. Lazare dont don Carlos Felipe duque consort de Carnaval s’est prétendu longtemps le grand maître !
Gérard
23 juin 2014 @ 22:51
Je me suis déjà expliqué sur la position du St Siège sur les Ordres du roi il y a quelques mois.
Baia
21 juin 2014 @ 14:56
Commentaire honteux Gérard ! Vous êtes vraiment stupide …
Gérard
21 juin 2014 @ 22:08
Qu’est ce qui est honteux ? Ce que j’écris est vrai Baia et pour la stupidité je ne crois pas que nous nous connaissions mais en la matière je vous laisse juge.
Les leçons que certains d’entre vous prétendent nous asséner à longueur de colonnes ne peuvent récolter qu’un haussement d’épaule.
Gérard
23 juin 2014 @ 22:54
Le Saint-Siège ne reconnaît pas Saint-Lazare mais un accord a pu être trouvé avec la Grande Chancellerie de la Légion d’honneur qui cependant ne le reconnaît pas comme Ordre.
Charles
20 juin 2014 @ 15:19
Le roi d’Espagne sait reconnaitre le vrai Duc d’Anjou puisqu’il est parrain de sa fille, la princesse Isabelle d’Orléans.
Quant à Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu, il a laissé sa fausse décoration à son domicile puisque son port est irrégulier et cela ferait tache d’apparaitre ainsi devant son cousin le roi d’Espagne.
L’usage de la fausse décoration est réservée à son carré de fidèles, il est vrai très peu regardant sur l’authenticité d’un titre ou d’une décoration ou sur les lois de succession au trône d’Hugues Capet.
Mayg
20 juin 2014 @ 16:34
Je ne savais pas que le fait d’accepter d’être le parrain d’un enfant était aussi par la même occasion un acte de reconnaissance du titre de courtoisie de son père. Avec vous Charles, on en apprend tous les jours. Vous en avez d’autres comme ça… ?
jul
20 juin 2014 @ 17:33
Charles, les aînés ont toujours été des parrains privilégiés des cadets et les Rois d’Espagne ont maintenu cette belle tradition vis à vis de leurs parents d’Orléans
depuis Philippine Elisabeth d’Orléans, Mademoiselle de Beaujolais
en passant par Claude d’Orléans (les Comtes de Barcelone)
puis Adélaïde d’Orléans (l’ancien roi)
et Isabelle d’Orléans (Philippe VI)
Comme le Duc d’Anjou et de Ségovie a tenu l’Infante Margarita
le Duc d’Anjou et de Cadix l’Infante Cristina….
Berenice
20 juin 2014 @ 20:16
Il ne doit pas tant le connaître puisqu’il n’a pas invité ce « vrai duc d’Anjou » surtout vrai républicain si j’en juge par ses déclarations …
Gérard
21 juin 2014 @ 09:11
Des espagnols seulement et le nonce. Pas d’étrangers sauf son oncle et sa tante.
Berenice
21 juin 2014 @ 13:18
même pas ses cousins Orléans ?
Gérard
21 juin 2014 @ 22:12
Non plus que ses cousins germains grecs. Seulement la princesse Anne de France et son fils qui sont espagnols et de sa maison.
Sigismond
22 juin 2014 @ 11:35
Gérard, vous connaissez des « princesses de France » vous ? Flora Coquerel est une vraie princesse de France, mais ce n’est pas un titre dynastique :-)
S.A.R. la princesse Anne d’Orléans est duchesse de Calabre, comtesse de Caserte, reine « de jure » des Deux-Siciles et de Jérusalem. À cet égard, quelle incongruité que le « protocole » royal du peuple souverain espagnol l’ait cantonnée « à l’arrière-plan » des cérémonies, Elle, son fils, son époux et son auguste belle-mère (la doyenne des Bourbons et la plus proche parente de Charles X par la voie non salique).
Gérard
23 juin 2014 @ 22:57
Je connais en effet des princesses de France. Mais qui est la princesse Flora ?
Charles
21 juin 2014 @ 14:47
Les invités étant espagnols, le Duc d’Anjou n’a pas été convié.
La Maison de France et particulièrement le Comte de Paris et le Duc de Vendôme ont fait leur devoir vis à vis du nouveau roi d’Espagne, comme il est d’usage lors d’un changement de règne.
Les rois et les Chefs des Maisons non régnantes continuent d’échanger lors d’un événement se produisant dans leur Maison.
Naucratis
21 juin 2014 @ 16:02
Henri d’Orléans a-t-il enfin abandonné ses accusations de bâtardise à l’encontre du roi d’Espagne ?
Mayg
22 juin 2014 @ 18:47
Très bonne question.
Cosmo
22 juin 2014 @ 21:23
Naucratis,
Si Henri d’Orléans s’est fait l’écho de telles accusations, elles ne sont pas de son fait.
Celles concernant l’infant François de Paule, duc de Cadix, viennent des partisans de don Carlos, duc de Molina et celles concernant la descendance d’Isabelle II viennent de l’Espagne toute entière, faisant chorus aux déclarations de la reine et de son époux, Paquita pour ses intimes.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:18
C’est bien Henri d’Orléans qui relance la calomnie dès qu’il en a l’occasion et encore il n’y a pas longtemps juste avant de jouer les hypocrites en attendant le duc d’Anjou devant ND de Paris !
Baia
20 juin 2014 @ 22:10
Charles, vu ce que vous avez écrit précédemment sur les différents articles concernant l’accession au trône de Felipe d’Espagne, je serais vous je la jouerais en sourdine …
Mais en êtes-vous capable, la rage vous étouffe !
Milena K
21 juin 2014 @ 23:11
Ma pauvre Baia,vous préchez dans le desert…l’ami Charles ne répond quasiment jamais quand on l’interpelle et poursuit sans coup férir ses monologues orléanophiles et letiziaphobes…quel sens du dialogue et de l’échange a ce monsieur!!
Mayg
22 juin 2014 @ 18:48
Vous avez très bien résumer les choses Milena K.
Stella
20 juin 2014 @ 15:38
Etrange destinée que celle de ce jeune homme…
Assis entre deux trônes , se tournant vers l’un vers l’autre sans jamais y être reçu…
Louise-Marie
20 juin 2014 @ 15:58
Le cousin du nouveau roi d’Espagne se nomme Luis Alfonso de Bourbon, il n’est pas du tout duc d’Anjou, titre rendu à la famille de France il y a plus de 300 ans.
jul
20 juin 2014 @ 17:13
Eh eh Louise Marie il faudra vous y habituer :)
JAusten
20 juin 2014 @ 16:22
oh non Régine ! Je venais juste de ranger les verres ! ;)
Liane
20 juin 2014 @ 17:19
Mais qu’est ce que cela peut faire ?
Il a été invité, il est venu, c’est tout.
Personne ne l’a forcé, et titre ou pas, il est tout de même le cousin du roi, qui s’en est souvenu.
Et puis, quelles que soient les opinions, c’est tout de même Franco qui a mis Juan-Carlos sur le trône, il aurait très bien pu faire autrement.
Kalistéa
20 juin 2014 @ 17:53
Louise-Marie, oui mais il y a de drôles de comiques qui vous diront
que la famille de France c’est lui! Faut le faire…Mais ils le font!
IL faut de tout pour faire un monde!
Mais il faut reconnaitre aussi ,qu’il y a des choses plus graves sous le soleil ,alors contentons-nous d’en sourire.
Bonne soirée. K.
Mayg
21 juin 2014 @ 14:30
Tout comme il y a de drôles comiques pour dire que les Orléans représentent la famille de France. Et oui Kalistéa il faut de tout pour faire un monde…
Kalistéa
21 juin 2014 @ 19:07
ça Meg c’est des remarques de perroquet!
Mayg
22 juin 2014 @ 18:52
Non Callisthéa c’est un retour à l’envoyeur…
Gérard
21 juin 2014 @ 22:14
Ces comiques Mayg ce sont les monarchistes français depuis 130 ans y compris ceux qui sont morts pour la France sous les balles allemandes.
Livia
22 juin 2014 @ 21:28
et le prince François en Algérie…
En matière de France, il y a des trous dans certains CV, cher Gérard,ou des lignes en trop comme de faire son service militaire en Espagne après avoir refusé de faire sa scolarité en France.
« Este joven se siente espanol » c’est sa mère qui l’a dit…
Gérard
23 juin 2014 @ 23:06
Sa mère les exaspère mais elle est franche comme l’or.
Sigismond
22 juin 2014 @ 11:09
Merci beaucoup Mayg, d’avoir remis les choses à l’endroit. Ils passent leur temps à inverser les rôles, pour se donner précisément le « beau rôle ».
Nemausus
20 juin 2014 @ 18:52
Comme d’habitude les hargneux, grincheux et haineux orléanistes viennent déverser leur fiel et leur bile dès que les ducs d’Anjou apparaissent y compris en Espagne. La bêtise et la méchancetés de ces pauvres gens là n’ont vraiment aucune limite !
Et bien oui le duc d’Anjou a été invité par le nouveau roi Felipe VI faisant mentir une fois de plus les propos belliqueux des orléanistes qui affirment sans cesse que le duc d’Anjou est ignoré par la famille royale d’Espagne ! Et leurs Orléans ils étaient où?
Quant au titre de duc d’Anjou, titre de courtoisie en France, la cour d’Espagne n’a pas son mot à dire, la justice française seule compétente ayant reconnu au prince Louis le droit de l’utiliser comme avant lui les précédents chefs de la maison de Bourbon. Cela fait enrager les henrikistes ? Et bien tant mieux plus ils enragent plus les légitimistes rigolent !
Kalistéa
21 juin 2014 @ 19:12
C’est tout le contraire Némau-chéri, pour faire comme votre amie Meg, dont l’imagination laisse à désirer pour faire de bonnes répliques , je dirais que plus les faux néo-légitimistes enragent ,plus les royalistes Français qui reconnaissent le descendant du dernier monarque Français , comme prétendant légitime, rigolent à gorge déployée!
Mayg
22 juin 2014 @ 19:02
Merci de vous souciez de mon imagination Callisthéa.Mais je préfère avoir les idées claires plutôt qu’une imagination trop débordante qui,comme c’est le cas de certains ici frise la mythomanie…
Gérard
22 juin 2014 @ 20:14
Il y a de ça Chère Kalistéa.
Nemausus
22 juin 2014 @ 22:32
Mais il n’y a que les orléanistes pour enrager quand on parle du duc d’!Anjou et quand on lui donne son titre alors que les légitimistes se moquent complètement comment on appelle Henri d’Orléans et rigolent même plus quand il s’invente un titre ridicule de duc de France !
anonyme
20 juin 2014 @ 19:24
Don Luis Alfonso de Borbón y Martínez-Bordiú rend hommage à son Roi. Je n’ai jamais douté de sa fidélité à l’Espagne et de son jeu de prétendant peu crédible en France.
Charles
21 juin 2014 @ 15:10
En participant à ce cocktail Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu faisait allégeance a son nouveau roi. Et c’est la moindre des choses lorsque l’on est cousin du roi. Sa fidélité envers son roi est réelle. don Luis-Alfonso n’a t-il pas prêté serment au drapeau espagnol lors de son service militaire. Lors de cette cérémonie Don Luis Alfonso s’est engagé à verser jusqu’à la dernière goutte de son sang pour le maintien de l’ordre Constitutionnel de l’Espagne.
Jolie profession de foi pour un prétendant au trône de France…!!!
Kalistéa
21 juin 2014 @ 19:14
Charles votre parole est d’or et vous avez parfaitement raison.
Gérard
21 juin 2014 @ 22:15
Exact Charles.
Berenice
22 juin 2014 @ 01:45
La monarchie espagnole a bien changé : les espagnols, et a fortiori les franco- espagnols, ne font pas allégeance au roi.
Patricia C
20 juin 2014 @ 19:53
Qu’en ont-ils à faire de tous ces commentaires ? Ils sont bien heureux avec leurs enfants, leur amour et peut-être aussi leur fortune, La vrai noblesse n’est pas que dans les titres.
Gérard
21 juin 2014 @ 09:17
Certes Patricia ils ont tout pour être heureux amour et fortune mais pas la gloire comme le cousin Felipe et ça c’est un vide qui vous taraude quand vous vous souvenez de vos ancêtres au Palais d’Orient.
Lorraine 1
20 juin 2014 @ 23:55
En fait de mariage « inégal » puisque vous faites allusion au mariage de Don Jaime avec Emanuelle de Dampierre, que penser de celui du présent roi Philippe et de ceux de ses soeurs ? La mère d’Emanuelle de Dampierre était une princesse Ruspoli. Et par son père, elle était issue d’une très ancienne famille d’origine picarde.
Je pense que Louis de Bourbon duc d’Anjou doit gêner beaucoup de monde pour être la cible de tant d’acrimonies.
Gérard
21 juin 2014 @ 09:19
Certes Lorraine mais le temps a passé à Madrid, à Copenhague, à Stockholm …
Mayg
21 juin 2014 @ 14:36
Lorraine 1,
Vous avez tout compris.
Lorraine 1
20 juin 2014 @ 23:59
Autre commentaire de ma part : il est reproché à Louis de Bourbon d’être l’arrière petit-fils de Franco. Puis-je rappeler ici que c’est Franco qui a « fait roi » Juan-Carlos.
De plus on ne peut reprocher à qui que ce soit son ascendance.
HRC
21 juin 2014 @ 09:23
même réponse qu’à Kalistéa plus haut
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 12:04
@ lorraine 1
On peut penser, dans ce cas, que Franco n’avait aucun sens de la famille. Plébisciter un autre que son propre descendant, c’est en effet d’une grande inconvenance :-)
Tonton Soupic
21 juin 2014 @ 08:48
Je suis outrassionné de constattationner que Madame la duchess Mary-Margaryt d’Anjou n’a pas fait la référence à Sa Magesté la Reine Letizia Ramolinaz d’Espagne. Cette outrageancuidance est-elle douée au fait que le faux duc d’Anjou se considaire roi de France et que sa femme ne se genuflexionne devant personne ?
Gérard
21 juin 2014 @ 09:20
Non à une jupe serrée…
Mayg
21 juin 2014 @ 14:38
Avez vous eu l’occasion de la porter pour prétendre avec autant de certitude qu’elle est serrée…?
Sigismond
21 juin 2014 @ 18:02
:-)))))
Baia
21 juin 2014 @ 15:03
Réponse nulle Gérard, une jupe droite (serrée) n’a jamais empêché de faire une révérence !
Le savoir-faire ne s’arrête pas à la largeur d’un tissu !!!
Gérard
21 juin 2014 @ 22:27
Mayg et vous n’avez décidément aucun humour Mesdames.
Néanmoins si une jupe serrée n’Interdit pas une courbette de jeune fille vous ne parviendrez jamais à une révérence à cul renversé.
C’est honteux allez-vous dire mais c’est l’expression consacrée qu’affectionnait Henri V.
Mayg
22 juin 2014 @ 19:05
Rassurez vous Gérard, on a bien plus d’humour que vous ne le pensez.
Livia
22 juin 2014 @ 21:30
Notre cher Henri IV :-))))
Charles
21 juin 2014 @ 15:12
Moi également.
Transmettez mes hommages à Tata Soupic !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:47
A votre place Charles je ne la ramerais pas trop. Car vous qui « adorer » tant la reine Letizia (on n’a pu le constater lors de vos commentaires la concernant), vous semblez oublier que les Orléans doivent désarmais lui faire la révérence.
J’ose même pas imaginer votre réaction si un jour vous êtes vous même amener à lui faire la révérence, vue toute les calomnies que vous avez déversez à son sujet…
Cosmo
22 juin 2014 @ 21:16
Mayg,
Il est tout à fait normal que les princesses d’Orléans, comme la princesse Louis de Bourbon, fassent la révérence à la reine d’Espagne. Il y a une grande différence entre un prétendant au trône, ou son épouse, et un souverain, ou son épouse.
Seul Sigismond, sur ce site, a pu dire que la reine d’Espagne devait la révérence à la princesse Louis de Bourbon. Du grand n’importe quoi !
Et si la comtesse de Paris ou la princesse Louis de Bourbon ne faisaient pas lé révérence à la reine d’Espagne, à la reine des Belges ou à la reine des Pays-Bas, ce serait une faute majeure dans le non respect du protocole. Ne parlons pas, bien entendu, de souveraines régnantes !
Il serait amusant de voir ce qu’il en est à propos de la princesse de Monaco « qui n’est qu’Altesse Sérénissime. »
Personnellement, je pencherais pour la révérence car la princesse de Monaco est l’épouse d’un prince souverain. Les autres ne sont qu’épouses de prétendants à des trônes virtuels, autrement dits les ombres d’un pouvoir défunt, la souveraineté étant passée depuis bien longtemps dans les mains du peuple, .
Cosmo
Mayg
23 juin 2014 @ 18:02
Cosmo,
Je ne conteste pas le fait qu’il est d’usage de faire la révérence aux souveraines régnantes. Je mets simplement l’accent sur le côté paradoxal des choses puisque Charles n’apprécie pas beaucoup la reine Letizia, or les Orléans qu’il défend tant et lui même devront désormais lui faire la révérence.
Gérard
23 juin 2014 @ 23:16
C’est complexe cher Cosmo en effet. Feu Madame en vieillissant ne faisait la révérence qu’à la reine Élisabeth. L’actuelle comtesse de Paris compte tenu de son âge et des difficultés de locomotion qu’elle a connues limiterait sans doute ses révérences et par ailleurs j’imagine qu’elle embrasserait plutôt sur les deux joues la jeune princesse de Monaco.
Livia
22 juin 2014 @ 21:35
Naucratis je suppose que vous avez la berlue en lisant « votre comparse » c’est ainsi qu’elle « nous » qualifie plus haut et quant à un homme faisant la révérence et qui la ramène alors…
Comme quoi :- ))))
Tonton Soupic
21 juin 2014 @ 19:08
Sire Charles, je suis touchaté de vos hommages et vous remercionne de cette délicate attentive. Veuillez tranmissionner mes respectueuses courroies à Madame Camilla, ainsi que ma bénédction diagonale.
Guyard
21 juin 2014 @ 09:23
Et si Luis-Alfonso était là comme représentant de son bisaïeul Franco et non comme Bourbon ? Ne doit-il pas hériter, par sa mère, du titre ducal de sa grand-mère la duchesse, fille du Caudillo ?
Berenice
21 juin 2014 @ 13:17
Pourquoi pas ? Après tout c’est bien Franco qui a restauré la monarchie en Espagne … Sans lui, pas de roi Juan Carlos ni roi Felipe VI.
Naucratis
21 juin 2014 @ 12:53
Les réactions outrancières, injurieuses et nombreuses (bien que répétitives) des ultra-orléanistes montrent à quel point le duc d’Anjou apparaît comme une menace pour eux.
Je m’amuse de constater que celui qui, selon eux, n’est rien (ni prince, ni duc, ni même Français à les lire) semble toutefois bien gênant par son existence même : il est l’aîné des Capétiens…
Alors tous les arguments leur paraissent bons pour porter atteinte au chef de la Maison de Bourbon : son ascendance, sa descendance, son épouse, sa grand-mère, ses vêtements, ses décorations, ses présences, ses absences, ce qu’il fait, ce qu’il ne fait pas, ce qu’il dit, ce qu’il ne dit pas… Tout est critiquable, tout est critiqué avec la plus parfaite mauvaise foi et le plus grossier acharnement.
C’est Gérard, je crois, qui assurait que les orléanistes n’avaient rien contre le prince Louis ! Quelle blague !
En tout cas, je me réjouis de lire un nouvel article consacré au duc d’Anjou et en remercie Régine.
Et vive Felipe VI (ou Philippe VI, comme on veut) !
Mayg
21 juin 2014 @ 16:54
Je rejoins votre commentaire Naucratis.
Que n’a t-on pas lu au sujet de Louis de Bourbon de la part des Orléanistes.
Les mêmes qui crient au loup dès qu’on émet la moindre critique sur les Orléans ne se gênent pas pour dénigrer autant que possible Louis de Bourbon.
Et tout y passe, sa nationalité, ses origines, la robe de sa femme, son absence de sourire,le port ou non de ses décorations, la révérence… bref tout est sujet à critique et calomnie. Comme quoi, pour des gens qui prétendent qu’ils n’est rien à leur yeux, je trouve qu’il lui donne beaucoup d’importance…
Bob
21 juin 2014 @ 22:50
Si l’Amiral Horthy (Hongrie), le Général De Gaulle (France) et le Professeur Salazar (Portugal) avaient eu la même attitude que le Caudillo, les Habsbourgs, les Bourbons et les Bragance seraient remontés sur leur trônes.
Le duc d’Anjou a vraiment été confronté à dure épreuve dès son plus jeune âge. Divorce des parents, décès du seul frère puis du père dans des circonstances des plus épouvantables, etc.
Quand aucun member de la famille royale d’Espagne n’assista au mariage du duc d’Anjou, il y avait de quoi se poser des questions sur l’attitude du Don Juan-Carlos à l’endroit de celui dont le père et le grand-père avaient contresigné son acte d’acceptation comme prince d’Espagne quand il fut désigné comme le successeur éventuel de Franco en 1969 alors que son propre père le comte de Barcelone attendra jusqu’en 1977. Pourquoi refuser l’altesse royale au jeune orphelin alors que les dispositions transitoires de la loi de 1987 sont claires à propos des droits acquis? Même s’il a été donné un caractère viager et personnel aux titres ducaux attribués au membres de la famille du roi, il est douteux que cela eut pu concerner les non-dynastes comme le duc de Cadix dont la situation n’était pas aussi différente de celle du duc de Seville et du duc de Santa Elena. Pourquoi ne pas avoir confirmé le titre de duc de Segovie pour faire honneur non seulement à cet oncle qui refusa de lui faire ombrage mais aussi à son grand-père Alphonse XIII qui attribua le titre? Le ridicule fera que la mère de Louis-Alphonse sollicite pour son fils le titre de duc de San Ricardo auquel il n’avait pas de réelle connection en comparaison des titres de duc de Cadiz comme ainé des descendants de Don Francisco de Asis de Borbon ou de duc de Segovie comme ainé des descendants de Don Jaime de Borbon y Battenberg. Il est vrai qu’il a Presque la même position vis-à-vis du titre de duc de Franco après sa mère mais à voir ce qui s’est produit à la mort du marquis de Villaverde en 1998 et aussi avant cela en 1988 avec le titre de senor de Meiras qui sont revenus à Don Francisco Franco y Martinez-Bordiu et non à sa soeur, il est peu probable que celle-ci ou son fils se mettent à l’avant pour solliciter le titre de duc de Franco. Espérons que Don Felipe VI sera beacoup plus condéscendant que son père vis-à-vis des Anjou-Cadiz.
Gérard
22 juin 2014 @ 20:28
Il faut imaginer que le roi avait ses raisons.
Bob
23 juin 2014 @ 13:45
Raisons qui semblent bizarres à tout point de vue.
Livia
22 juin 2014 @ 01:43
@ Naucratis : vous êtes le roi du post qu’on peut absolument appliquer à votre camp en changeant quelques mots ! Bravo !
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 12:07
@ Naucratis
En fait, ce qui me fait rire, c’est qu’il ait donné à son fils le titre de Duc de Bourgogne.
Et oui, en tant que Bourguignonne, cela m’amuse toujours…
Cordialement
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:25
Marie de Bourgogne oublie son message plus haut où elle réserve ce titre au roi d’Espagne !!!
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:13
@ nemasus
Je n’oublie rien. Il s’agit d’un ROI et pas de n’importe quel quidam. Nous sommes sur Noblesse et Royautés que diable :-)
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:16
@ Nemausus
Honnêtement, comment croyez vous que les bourguignons accueillerais don Luis et son (très mignon) bambin si il lui prenait la fantaisie de nous le présenter comme Duc de Bourgogne ,
Il aurait droit à un immense éclat de rire (et ce serait navrant pour le petit garçon).
Ceci dit, le Roi d’Espagne, c’est autre chose quand même…
Certe, nous ne reconnaissons que 4 Ducs mais, bon, c’est flatteur quant même ^^^^
On a le droit d’avoir un peu d’amour propre.
Actarus
26 juin 2014 @ 11:56
Je crois utile de préciser que s’agissant du titre de « Duc de Bourgogne », revendiqué par les anciens Rois d’Espagne et les Empereurs du Saint-Empire puis d’Autriche pendant des siècles dans les déclinaisons respectives de leurs « grands titres », cette revendication a autant de valeur que celle des anciens Rois d’Angleterre qui se titraient « Rois de France » jusqu’au tout début du XIXe siècle, ou comme si l’on considérait Isabel II (Sa Majesté la Reine Élisabeth II du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, en bon français royal) « duchesse de Normandie » soit parce qu’elle descend de Guillaume le Conquérant (ou Guillermo el Conquistador selon le style de N & R, PDV, Paris-Match et la presse francesa en général) ou parce qu’elle règne de façon effective sur les îles anglo-normandes qui son un reliquat de l’ancien duché.
Le duché de Bourgogne a fait retour à la Couronne de France en 1477 à la mort du Téméraire. Le titre afférent fut notamment porté, comme titre d’attente, par le fils aîné de Monseigneur (le Dauphin, fils de Louis XIV), puis pour la dernière fois, sous l’Ancien Régime, par le frère aîné du futur Louis XVI.
Constater que des orléanistes pensent ou veulent que le roi d’Espagne porte un titre de la Couronne de France, quand dans le même temps ils dénient au prince Louis Alphonse le titre de courtoisie de duc d’Anjou, est hautement risible. ^^
naucratis
26 juin 2014 @ 16:04
Bravo Actarus !
Cela dit, d’une manière générale, ce que pensent ou veulent les orléanistes est souvent (toujours ?) hautement risible !
Charles
21 juin 2014 @ 14:58
Don Luis Alfonso et Doña Maria-Margarita de Borbon y Martinez-Bordiu étaient présents en tant que cousins du nouveau roi d’Espagne et certainement pas comme Duc d’Anjou puisque ce titre a toujours appartenu à la Maison de France.
Pour preuve lorsque l’ancêtre de Don Luis Alfonso est devenu roi d’Espagne, son titre est revenu à la couronne de France.
C’est pourquoi plusieurs princes de la Maison de France ont porté ce titre depuis l’avènement de Philippe V d’Espagne. Aujourd’hui le prince Charles-Philippe d’Orléans, Petit-Fils de France, porte le titre de Duc d’Anjou et c’est sous ce titre qu’il est reçu à la cour d’Espagne.
Actarus
21 juin 2014 @ 18:56
En tout état de cause, Carlos Felipe de Orléans y Pasquier de Franclieu n’était pas présent à la réception au Palais d’Orient.
Charles
22 juin 2014 @ 12:13
Pourquoi voudriez-vous que le Duc d’Anjou soit espagnol?
Le prince Charles-Philippe est prince d’Orléans et Petit-Fils de France en tant que fils du prince Michel, lui-même Fils de France.
Actarus
23 juin 2014 @ 12:22
Je n’ai pas dit que Don Carlos Felipe de Orléans était Espagnol, simplement qu’il n’était pas à la réception. Il ne suffit pas d’être Espagnol pour y être.
J’en veux pour preuve la présence de Doña Miriam, Don Constantino et son épouse Doña Maria, et de Doña Carla, prince et princesses de Bulgarie. ;-)
Esperanza ! ^^
Gérard
23 juin 2014 @ 23:20
Ils et elles sont nés espagnols et sans doute doivent être binationaux aujourd’hui.
Euthyme
23 juin 2014 @ 16:36
Charles-Philippe d’Orléans n’est pas davantage « petit-fils » de France qu’il n’est duc d’Anjou, pas plus que son père n’est n’est « fils de France ». Tous les deux sont des cadets de la branche cadette d’Orléans, entachée par le régicide de leur aïeul le sinistre Philippe-Egalité.
Gérard
24 juin 2014 @ 12:21
Une branche, une famille, n’est pas entachée par la faute de l’un de ses membres. Une famille n’a pas une responsabilité collective.
Mais il est vrai que cette idée a été répandue au cours de l’histoire à l’encontre de telle ou telle famille, de tel ou tel groupe, de tel ou tel peuple, de telle ou telle religion, et nous le savons tous, et il est vrai que cette manière de voir est encore prédominante dans certaines régions du monde dont les images nous parviennent souvent dans leur atrocité. C’est pourquoi un propos qui parait anodin comme celui-là ne devrait pas être admis. Ce genre de formule qui n’a plus cours en droit moderne heureusement fait référence implicitement à la Révolution elle-même et, aux derniers jours de la Convention, le décret du 10 vendémiaire an IV (2 octobre 1795) stipulait : « Tous citoyens habitant la même commune sont garants civilement des attentats commis sur le territoire de la commune, soit envers les personnes, soit contre les propriétés ».
Pour la qualification de fils de France nous savons qu’elle est fonction de celui que nous pensons être, au regard du droit, le chef de la maison royale de France.
Gérard
21 juin 2014 @ 22:37
Personnellement je n’ai rien contre le prince Louis que je respecte et qui est sympathique mais je regrette des attitudes qui nuisent à la cause qu’il prétend servir et entretiennent la division. Il sait cela d’ailleurs mais dit n’y rien pouvoir ce qui est faux car l’homme est libre.
La plupart des attaques qu’on peut lire contre lui sont plus humoristiques que méchantes et sont surtout une réponse à des commentaires outranciers et vulgaires sur les Orléans. Elles sont aussi liées au sentiment d’injustice qu’on peut éprouver humainement face au « pousse-toi de là que je m’y mette ».
Sigismond
22 juin 2014 @ 08:43
Le « pousse-toi de là que je m’y mette », non mais je rêve, il fallait l’oser celle-là ! Le « roi » du « pousse-toi de là que je m’y mette », ce fut bien votre Fifi-Sept, qui vint à Frohsdorf présenter ses condoléances « au nom de la Maison de France » (quelle invraisemblable impudence !) au duc de Parme, qui bien sûr ne répondit pas un mot, même après que l’effronté eut répété son insolence, et cela sous le nez de Madame la duchesse de Madrid, nouvelle dauphine de France (notre princesse Marguerite, que son oncle Henri V considérait et traitait comme la reine d’Espagne).
Les successeurs de Fifi-Sept n’ont fait que copier son attitude de « pousse-toi de là que je m’y mette », à commencer par son fils Fifi-Huit, qui osait porter une décoration de l’ordre du Saint-Esprit et se faisait photographier avec, et en a même « décoré » de hautes personnalités comme le maréchal Lyautey, le tsar (Saxe-Cobourg) des Bulgares et le roi (Saxe-Cobourg) de Portugal. Fifi-Huit se fit remonter les bretelles par Monseigneur le duc d’Anjou et de Madrid, qui lui rappela que c’était lui le prince Jacques de Bourbon, l’aîné et le chef des Maisons royales de France et d’Espagne, souverain grand maître de l’ordre du Saint-Esprit.
Ce sont les orléanistes qui entretiennent la division, arrêtez d’essayer de leur donner le « beau rôle » !
Quant au sentiment d’injustice, on le ressent humainement face à l’attitude d’Alfonso XIII et de son fils don Juan envers le comte de Covadonga et le duc de Ségovie. Attitude continuée par don Juan Carlos avec son décret de 1987, mais qui sait si don Felipe se montrera moins rancunier que ses ascendants… En tout cas, merci beaucoup à Livia pour ce qu’elle a écrit concernant l’attitude de doña Sofía aux obsèques du duc d’Anjou et de Cadix.
Gérard
22 juin 2014 @ 12:03
Sigismond vous auriez donc été alors à la mort d’Henri V parmi l’infime minorité des monarchistes français qui firent sécession mais l’Histoire et le droit ne vous ont pas donné raison mais je sais que pour le droit vous pensez le contraire.
Pour l’audace vous êtes mon maître je veux bien l’admettre Sigismond.
Mayg
22 juin 2014 @ 19:18
Gérard,
« La plupart des attaques qu’on peut lire contre lui sont plus humoristiques que méchantes et sont surtout une réponse à des commentaires outranciers et vulgaires sur les Orléans. »
C’est une blague ? En matière de commentaires outranciers et vulgaires je peux vous dire que les Orléanistes sont loin d’être en reste !
Gérard
23 juin 2014 @ 23:21
Chacun voit midi à sa porte…
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:27
Gérard inverse les rôles à l’habitude des orléanistes !
Berenice
22 juin 2014 @ 01:41
Disons plutôt, Charles, qu’Henri d’Orleans ne devait pas avoir une grande opinion de son neveu, Charles-Philippe en lui attribuant un titre déjà utilisé par quelqu’un d’autre. C’est vrai que Charles-Philippe qui a fait profession de foi républicaine ne doit pas non plus avoir une grande opinion de son oncle, ce en quoi il n’est pas le seul.
Naucratis
21 juin 2014 @ 15:54
Qu’il est amusant de lire les commentaires de ce pauvre Charles, pris de panique par le fait que le duc d’Anjou ait été reçu par son cousin le roi d’Espagne, le même dont Henri d’Orléans met en doute la légitimité…
Charles
22 juin 2014 @ 12:21
Pris de panique?
Au contraire je suis plein d’espérance et je connais trop les bonnes relations d’amitié entre la Maison de France et la Maison d’Espagne pour être serein.
Depuis le mariage du Duc de Vendôme, les relations sont encore plus étroites du fait que certains liens forts unissaient la famille de Tornos aux Bourbons d’Espagne…
Mayg
23 juin 2014 @ 18:09
Les relations sont si étroites qu’Henri d’Orléans ne se gêne pas pour relayer les rumeurs de bâtardise chez les Bourbon d’Espagne ?
Cosmo
22 juin 2014 @ 13:54
Naucratis,
Vous appelez être reçu le fait d’assister à une réception où se pressent 2000 personnes des divers mondes de la société espagnole. Dans le jargon mondain c’est ce que l’on appelle une « grande lessive ». Vous n’êtes pas difficile.
Cosmo
Naucratis
21 juin 2014 @ 15:57
Les commentaires de l’escadrille ultra orléaniste sont hilarants !
Nier la vérité la plus évidente, inventer des mensonges les plus grossiers, répéter à l’envi les mêmes incantations semble relever plus du lavage de cerveau sectaire que de l’argumentation.
Mais nous sommes habitués…
Cosmo
21 juin 2014 @ 23:33
Ah quel bonheur que de lire N&R ! La vie rêvée de Louis de Bourbon nous enchante tous. Elle offre à certains l’occasion de tremolos sublimes et à d’autres l’occasion de se divertir.
Un prétendant qui ne prétend pas mais qui fait comme s’il prétendait sans toutefois prétendre. Ce n’est pas banal. Une vraie minute nécessaire de Monsieur Cyclopède, étonnant non !
Naucratis
22 juin 2014 @ 08:08
Étonnant qu’entre les trémolos des uns et le divertissement des autres, Cosmo oublie la haine versée et répandue à l’envi par les ultra orléanistes dont il est.
Cosmo
22 juin 2014 @ 14:02
Naucratis,
Les Orléanistes s’amusent de vos rodomontades ultras légitimistes et de vos tentatives désespérées pour faire passer des vessies pour des lanternes.
Quant à moi, je suis parfois désolé de voir qu’il existe encore en France des individus qui n’ont rien appris de l’Histoire, mais la plupart du temps vous me faites rire, vous et vos comparses.
Cosmo
Livia
22 juin 2014 @ 21:49
@Naucratis : relisez cette page puisque vous aimez lire et corriger : au nombre d’invectives et d’injures « vous » avez le pompom (vous savez avant de sauter sur la faute): les pompom girls , les pompom boys :-)))))))))))) mais chaque camp a ses travers et cette querelle a dépassé les bornes du grotesque et de l’admissible sur ce site sur tous les plans : il n’y a plus qu’une chose à faire : en rire…j’espère que vous en êtes capable !
Mayg
22 juin 2014 @ 19:28
Mais c’est encore un plus grand bonheur mon cher Cosmo de voir à quel point les Orléanistes sont pris de panique, énervés pour ne pas dire aigris, de voir Louis de Bourbon et son épouse être reçus par le nouveau roi d’Espagne, au nez et au grand dam des Orléans.
Marie de Bourgogne
23 juin 2014 @ 12:10
@ Mayg
C’est normal que les Orléans ne soient pas reçus. Ils ne sont pas espagnols.
Livia
23 juin 2014 @ 16:53
@Marie de Bourgogne : cela a l’air difficile à comprendre m’enfin comme dirait Gaston la Gaffe » pourtant il m’avait semblé que «
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:19
Certains semble dur de la comprenette Livia ^^
Amicalement
Mayg
23 juin 2014 @ 18:11
Tous les invités n’étaient pas espagnols.
Marie de Bourgogne
24 juin 2014 @ 12:18
Il me semblerait utile que vous lisiez les commentaires des intervenants qui vous ont royalement renvoyé dans vos buts ^^
Cordialement
Gérard
24 juin 2014 @ 21:44
??
Naucratis
22 juin 2014 @ 08:05
Étant donné qu’Henri d’Orléans a, à plusieurs reprises, mis en cause la légitimité du roi d’Espagne en accusant sa lignée de bâtardise, il est peu surprenant de voir qu’aucun Orléans n’ait été présent à cette intronisation royale.
Sigismond
22 juin 2014 @ 13:33
Il a fait un « rétropédalage » qui n’en est pas vraiment un, puisqu’il dit maintenant (lettre au Figaro en avril 2014, en réponse à Stéphane Bern) que « le Sang de France coule à nouveau dans le coeur du Roi Juan Carlos » (et de ses sœurs), « par le truchement d’une Princesse de Borbon » (une Bourbon-Siciles, donc descendante incontestée de Carlos III et de Louis XIV). Il insinue qu’Alfonso XIII et ses fils ne détenaient soi-disant aucune goutte du Sang de France, ce qui est FAUX dans tous les cas, puisqu’ils descendaient de toute façon de Carlos III et de Louis XIV par la mère d’Alfonso XIII (par l’épouse de l’empereur Leopold II). Ces insinuations « henristes » jettent encore une fois l’opprobre sur Isabel II et sur l’épouse de Carlos IV, qui n’auraient soi-disant transmis qu’un sang de France adultérin !
Ces nouvelles « amabilités » du duc d’Orléans et de Valois ont reçu une réponse savoureuse du… « Renouveau bonapartiste » (eh oui, allez on ne va peut-être pas gratter les « N » du pont au Change, après tout :-)))
http://renouveaubonapartiste.blogspot.fr/2014/04/histoire-les-grossieres-et-facheuses.html
Cosmo
23 juin 2014 @ 17:49
Sigismond et Naucratis,
Peu importe ce que dit le comte de Paris à ce sujet !
Toutes ces insinuations viennent de la Maison de Bourbon d’Espagne. Les partisans de don Carlos ont été les premiers à les répandre, ne se doutant pas que leur branche, sur laquelle ne pèse aucun soupçon de bâtardise, s’éteindrait et que ce serait à la descendance d’Isabelle II et de François d’Assise de reprendre le flambeau de l’aînesse. Ils ont mis le vers dans le fruit légitimiste.
Ceci est d’ailleurs défendu par une autre branche de la Maison de Bourbon qui est persuadée de la non-paternité de François d’Assise.
Le doute remonte également à la reine Marie-Louise, ce qui disqualifierait tous les Bourbons d’Espagne actuels.
Un test ADN mettrait fin à ce doute. Mais comme par hasard, il n’a jamais été officiellement fait.
De toutes façons, le roi d’Espagne règne et ce n’est pas de ce problème éventuel viennent les difficultés. Il en serait autrement pour Louis de Bourbon en France. D’où votre acharnement sur le sujet !
Mais comme les chances de Louis de Bourbon sont aussi inexistantes que celles du comte de Paris, tout cela est beaucoup de bruit pour rien.
Cosmo
Mayg
25 juin 2014 @ 01:31
Cosmo,
Moi je dirais plutôt que peu importe d’où viennent en premier ces insinuations, mais n’empêche qu’Henri d’Orléans ne cessent de les répandre et les répéter.
Et enfin, il serait peut être bon aussi de faire quelques testes ADN chez les Orléans, qui sait, on aurait peut être droit à quelques surprises…
Mayg
23 juin 2014 @ 18:22
Merci Sigismond pour cet article très intéressant
Gérard
23 juin 2014 @ 23:32
Oui mais le comte de Paris sait bien que les actuels Bourbons d’Espagne sont juridiquement les descendants de don François d’Assise mais on sait tous les doutes sur cette paternité sauf peut-être le Renouveau bonapartiste…
jul
24 juin 2014 @ 04:47
Excellent !!!
Comment Henri d’Orléans, qui se prétend chef de Maison peut-il tenir de tels propos… Ce n’est pas ainsi qu’il rassemblera les Français !
Il faut vraiment être désespéré !
Milena K
22 juin 2014 @ 08:22
Près de 200 commentaires pour ressasser une éternelle querelle dynastique qui,de toute façon ne changera rien au fait que la France est une république et l’Espagne une monarchie parlementaire.!!On oublie un peu vite,parce qu’il « occupe »beaucoup le terrain,que le prétendant des Orléans à votre pseudo-trone de France n’est pas Jean de Vendome,mais son père,le très fade Comte de Paris …quant à Luis Alfonso de Bourbon,il semble bcp plus à l’aise à Madrid qu’à Paris et avoir autre chose à faire de sa vie que de lutter contre des moulins à vent…
Livia
23 juin 2014 @ 16:56
@ Milena K : aie aie aie c’est le genre de truc qui provoque des rebonds vous savez comme certains médicaments qu’on croit salvateurs mais qui ont énormément d’effets secondaires :-) :-) :-)
Gérard
24 juin 2014 @ 12:06
Chère Livia, Miléna K ne cherche pas à se concilier tout le monde manifestement et dit son fait à chacun. On peut ne pas être d’accord avec elle mais tout de suite la critique paraît plus objective (je ne dis pas qu’elle le soit). Cependant je ne suis pas sûr que les partisans des deux branches se réconcilieront sur le dos de Miléna et si je souhaite une réconciliation je ne souhaite pas qu’elle en fasse les frais.
Livia
25 juin 2014 @ 21:13
@Cher Gérard : oh la la Gérard n’allez pas chercher aussi loin pour une blague : Milena K dit ce qu’elle pense et elle a bien raison de le faire…La réconciliation n’est pas pour demain et il n’y aucune chance que quiconque en fasse les frais sur cette page :-)
Charles
22 juin 2014 @ 13:01
Oui Cosmo, lire Noblesse et Royautés est un réel bonheur pour moi également.
Les péripéties de Don Luis Alfonso de Borbon y Martinez-Bordiu sont passionnantes à suivre.
Un pseudo-prétendant qui prétend sans prétendre, qui prête serment au drapeau espagnol et jure fidélité au roi d’Espagne puis se présente en France en héritier de Saint Louis. Un prétendant qui exhibe la fausse tête d’Henri IV pour ensuite la laisser moisir dans un coffre de banque. Un faux prétendant qui porte une fausse décoration dans une procession pour ensuite l’enlever sournoisement de sa veste pour saluer l’Eveque et le Comte de Paris à Notre Dame de Paris. Un prétendant qui s’attribue un titre que son ancêtre a rendu à la couronne de France 300 ans auparavant et qui change de prénom lorsqu’il arrive en France le temps d’un voyage express et qui reprend son prénom sur le sol Espagnol.
Si tout cela est comique, je suis légitimement navré pour cet homme qui se cherche vainement une place introuvable et n’hésite pas à faire le grand écart sans même se rendre compte de ses incohérences et de ses erreurs.
Euthyme
23 juin 2014 @ 16:44
Le prince Louis, duc d’Anjou, n’effectue aucun grand écart : il est légitimement l’ainé de la dynastie capétienne et le chef de la maison de France. Même si ca ne plait pas aux orléanistes, cette réalité demeure malgré vos insultes.
Cosmo
23 juin 2014 @ 18:09
Charles,
Il y a en effet beaucoup d’incohérence dans l’attitude générale de Louis de Bourbon. Comme est incohérente l’attitude des pseudo-légitimistes qui, se disant monarchistes, préfèrent la république à un Orléans sur le trône.
C’est bien pour cela que je parle de haine des Orléans car comment expliquer autrement leur attitude. Le recours à la non validité de la renonciation de Philippe V et aux lois fondamentales du royaume n’est qu’un artifice. Les pseudo-légitimistes s’en gargarisent voulant faire croire que, en 1712, tout avait été fait à la sauvette et que Philippe V était une victime. Or vous savez comme moi qu’il n’en a rien été. Tout a été vu, analysé, pesé et décidé en pleine connaissance de cause. Rien n’obligeait Philippe V à accepter l’héritage espagnol. Il l’a fait. Nous ne devrions même plus en parler. Mais deux femmes, la comtesse de Chambord et Emmanuelle de Dampierre, se sont mêlées de choses qui ne les regardaient en rien, car n’ayant aucun droit, n’étant ni l’une ni l’autre régente de France, à une opinion dans ce domaine. La première, une bigote, dans la suite de la haine que son père, le duc de Modène – aux yeux duquel Metternich passait pour un dangereux libéral – vouait à la Révolution française et à ses cousins Orléans, la seconde, une intrigante, par une vaine gloriole, pour tenter de valoriser un mari, déclaré non dynaste en Espagne, dont elle se séparerait peu de temps après. Rien de bien glorieux dans tout cela, et encore moins juridique !
Louis de Bourbon a encore bien des choses à apprendre sur la France et son Histoire.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
22 juin 2014 @ 17:11
Pour les orléanistes qui croient encore que la place d’honneur est à gauche de l’autel (vu de la nef), lire la relation des obsèques du duc d’Anjou et de Madrid, à Paris en l’église Saint-Philippe-du-Roule, le 7 octobre 1931. La cérémonie était présidée, au premier rang à DROITE de l’autel, par Alphonse XIII (représentant le duc et la duchesse de San Jaime, qui n’étaient pas venus de Vienne – Autriche – certainement en raison de leur grand âge, 82 ans et 79 ans) :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2967448/f2.zoom
À droite d’Alphonse XIII, des Bourbon-Siciles (Philippe) et Bourbon-Parme (Sixte, François-Xavier et René), l’infant don Jaime (futur duc de Ségovie), le marquis de Squilache (frère du duc de Séville).
Et à la gauche de l’autel, doña Victoria Eugenia de Battemberg, Mesdames Béatrice et Alice, filles de France, les infantes doña Beatriz et doña María Cristina de Bourbon, et des Bourbon-Parme (Hedwige, Madeleine et Margrethe).
Bien entendu, S.A.R. le marquis de Squilache aurait dû passer après don Jaime mais avant Philippe de Bourbon-Siciles.
Gérard
23 juin 2014 @ 14:59
Ah je suis désolé Sigismond mais là ce n’est pas un problème de préséance au sens strict. Dans cette cérémonie d’obsèques comme souvent à l’époque les hommes et les femmes étaient séparés et quand les hommes et les femmes étaient séparés et en l’absence de galerie où l’on aurait envoyé les femmes ou lorsqu’on ne voulait pas obliger les femmes à monter dans les galeries, les hommes en rentrant se mettaient à droite et les femmes à gauche côté de l’Évangile. C’était aussi une marque d’honneur qu’on faisait aux dames. C’est pourquoi dans l’exemple que vous citez toutes les dames sont du côté de l’Évangile et tous les Messieurs du côté de l’épître.
Le premier rang dans les deux cas est occupé par le souverain et par son épouse en l’espèce le roi et la reine d’Espagne.
On n’a plus de genre de distinctions en France mais je crois qu’elles subsistent dans quelques pays.
Cosmo
23 juin 2014 @ 18:13
Cher Gérard,
Sigismond aura toujours raison quand il s’agit d’employer des arguments dilatoires.
Ne pense-t-il pas que c’est à la reine d’Espagne de faire la révérence à la princesse Louis de Bourbon ? Cette réflexion, à elle toute seule, en dit long sur son état d’esprit.
Amicalement
Cosmo
jul
24 juin 2014 @ 04:42
Merci pour cet intéressant document Sigismond !
Audouin
24 juin 2014 @ 14:25
Cher Sigismond
Cette fameuse place à droite, en bordure d’allée face à l’autel n’aurait pas été tant convoitée par Louis-Philippe-Albert d’Orléans, Comte de Paris dans la chapelle de Frohsdorf le 1er septembre 1883 si elle n’avait pas été la première.. Le Prince Robert de Bourbon, duc de Parme empêcha le prétendant orléaniste de se l’attribuer…On frisa l’incident…
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @ 12:32
À l’époque les hommes et les femmes devaient être séparés dans la nef et par conséquent les hommes devaient se mettre dans le côté droit de la nef en regardant l’autel ou si l’on préfère si l’église est orientée, au sud.
Sigismond
26 juin 2014 @ 15:35
Mais Gérard, Audouin parle de la cérémonie de l’office funèbre du comte de Chambord, auquel les princesses assistèrent du haut de la tribune. Joseph du Bourg nous dit qu’ « à la gauche de la chapelle, mais à droite en entrant devaient se placer les princes d’Autriche. De l’autre côté, les Bourbons et les d’Orléans. » (Patrick Germain dans son livre décrit le contraire, page 164…)
Et le texte de l’Institut Duc d’Anjou au sujet de la cérémonie du 17 mai est très clair : « occupant la première place, conformément au protocole ancestral, à droite dans la nef, Monseigneur le duc d’Anjou a écouté le mot d’accueil de Monseigneur de Dinechin ».
Gérard
26 juin 2014 @ 21:20
Ah je vois Sigismond que vous avez lu Patrick et cela ne me surprend pas de vous. Je ne me souvenais pas de cette page que je viens donc de relire et je ne crois pas qu’il y ait une différence entre ce qu’il écrit et ce qu’écrivait du Bourg. Si l’on ne tient pas compte du représentant de l’empereur placé en avant, la famille avec le roi de Naples est côté Évangile pour notre ami et à gauche de la chapelle pour J. du Bourg et les princes autrichiens côté Épître ou à droite de la chapelle. Dans les deux cas la première place est bien sûr, après la place impériale, pour les princes capétiens.
L’Institut que vous citez n’est pas forcément impartial et certaines nuances de l’étiquette peuvent lui échapper sans honte.
Il est certain que les ecclésiastiques ne doivent pas exprimer d’opinion politique mais je serai très surpris que des impairs aient été commis en présence de l’évêque, et par parenthèse les Dinechin sont proches de la maison de France.
Cosmo
27 juin 2014 @ 10:58
Sigismond,
Dans sa relation de la cérémonie de Frohsdorf, le Figaro ( édition du dimanche 2 septembre 1883) relate les places de chacun de la manière suivante :
« A gauche de l’autel en regardant le catafalque, les princes prirent place sur une seule ligne, dans l’ordre suivant :
l’archiduc Charles-Louis, frère de l’empereur et le représentant, le duc de Parme, le comte de Paris, le roi de Naples, don Alphonse de Bourbon, frère de don Carlos, le duc de Nemours, le prince de Joinville, le duc d’Aumale, le duc de Chartres, le duc d’Alençon, le duc d’Orléans. »
C’est la relation sur laquelle, je me suis appuyé. J’imagine bien que le Figaro n’entrait pas dans la querelle de placement à l’église, dont nous parlons aujourd’hui, et que l’on peut lui faire confiance pour la description. C’est d’ailleurs ce que décrit Joseph du Bourg, le Figaro continuant ainsi : » à droite de l’autel, sur un second banc et regardant également le catafalque, l’archiduc Régnier, l’archiduc Guillaume, le grand-duc de Toscane, l’archiduc Salvator, le duc de Brangance etc… »
Cosmo
Livia
28 juin 2014 @ 02:38
@ Sigismond quel lecteur attentif… vous faites honneur à l’auteur tandis que moi j’ai escamoté Montizon comme quoi le camp d’en face réserve de belles surprises :-) mais au fond vous êtes un être charmant et rarement braillard quoique fort gaulois :-)))
Gérard
23 juin 2014 @ 17:25
Autre observation : il n’y avait aucune raison dans les années 30 pour qu’un simple marquis passât avant une altesse royale. Je sais bien que dans votre esprit ce marquis était mieux placé dans l’ordre généalogique des Capétiens que le prince mais cela ne change rien non plus. Aujourd’hui par exemple les enfants de la princesse royale en Angleterre ne passent pas avant les altesses royales comme le duc de Gloucester ou le duc de Kent plus éloignés dans l’ordre de succession au trône. Vous allez dire que pour vous ce marquis espagnol avait vocation à être altesse royale française mais malgré cela vous voyez qu’à l’époque vos prédécesseurs néolégitimistes étaient plus raisonnables que vous.
L’article du Figaro évidemment n’appelle pas filles de France les infantes Béatrice et Alice.
Gérard
23 juin 2014 @ 21:59
Et évidemment le duc de Madrid n’était pas victime de la loi d’exil, il n’était pas français et n’était pas le chef d’une famille ayant régné sur la France contrairement au duc de Guise et au prince Napoléon.
Audouin
24 juin 2014 @ 14:01
Gérard, une fois de plus étale, soit son ignorance, soit sa mauvaise foi ou les deux à la fois.
Faut-il lui rappeler que le Prince Charles de Bourbon (Don Carlos, duc de Madrid) fut le premier à se voir signifier par le gouvernement de la République française une mesure d’exil en 1881, cinq ans avant le vote de la loi d’exil? Motif: le Prince avait présidé, au nom de son oncle, le Comte de Chambord, la Messe de la Saint Henri en l’église de Saint-Germain-des-Prés. A la sortie, il fut acclamé par l’assistance où se trouvaient de nombreux Saint-Cyriens.
Il faut aussi rappeler à Gérard qui fait semblant de l’ignorer ou qui ne sait pas compter que trois familles ont régné en France:
1) La Maison de Bourbon, de Henri IV à Charles X
2) La Maison d’Orléans de 1830 à 1848
3) La Maison Bonaparte
En 1886, le chef de la Maison de Bourbon était le Prince Jean de Bourbon (Don Juan, comte de Montizon) qui vivait déjà en exil.
En 1886, le chef de la Maison d’Orléans était Louis Philippe-Albert d’Orléans, Comte de Paris. Il vivait en France. Les fiançailles fracassantes de sa fille Amélie avec le prince héritier du Portugal sont à l’origine de la loi d’exil, la République ayant estimé que le déploiement de fastes auquel elles avaient donné lieu avaient troublé l’ordre public .
En 1886, le chef de la Maison Bonaparte était soit le Prince Victor ou Plon-Plon, son franc-maçon de père et agitateur bien connu à l’époque.
Enfin il faut encore préciser pour Gérard qu’en 1886 le duc de Guise n’avait que 12 ans et n’était pas concerné par la loi d’exil. Il ne quittera la France qu’en 1926 de sa propre initiative bien que les autorités républicaines lui eussent fait savoir qu’eu égard aux services qu’il avait rendus au sein de la Croix-Rouge, elles ne verraient aucun inconvénient à ce qu’il restât en France, pourvu qu’il se tînt éloigné de la vie politique. En fait, le duc de Guise, homme discret et plutôt timide, préféra rester en dehors de son pays car il redoutait par dessus tout les menées de ses propres partisans de l’Action française avec qui la rupture sera consommée en 1937.
AUDOUIN
Cosmo
25 juin 2014 @ 10:06
Audouin,
Vous dites n’importe quoi, une fois de plus.
Don Carlos duc de Madrid fut expulsé de France et non exilé. Il n’était pas français et il ne pouvait donc en aucun cas être exilé. Par contre, sujet espagnol causant du trouble sur la voie publique, il pouvait être expulsé et c’est ce qui fut fait. Je vous rappelle que l’on exile ses ressortissants et que l’on expulse des étrangers.
Et don Carlos, prince de la Maison d’Espagne, n’a jamais été considéré comme prince de la Maison de France par la République. Le seul danger pour cette dernière aurait plus venir du comte de Paris et non d’un prince qui ne bénéficiait d’aucun soutien dans l’opinion publique. Il suffit de lire la presse en 1883 pour le savoir.
Gérard a bien plus de connaissance, d’honnêteté intellectuelle que vous, qui manipulez l’Histoire à vos fins partisanes.
Cosmo
AUDOUIN
25 juin 2014 @ 14:06
Vous ne comprenez donc rien, Cosmo ou vous le faites exprès?.
En 1881,le Comte de Chambord est toujours en vie. Il demande à son neveu Charles de Bourbon et futur successeur après son père, le Prince Jean de Bourbon, de le représenter à une manifestation légitimiste à Paris que le Prince habite depuis quelques années. Si sa présence ne présentait aucun danger pour la République, on ne voit pas très bien pourquoi les autorités l’auraient exilé ou expulsé. Peu importe le mot, le résultat est le même . Par cette mesure, la République indiquait sans le dire qu’elle considérait bien le Prince Charles comme un successeur du comte de Chambord et non comme un quelconque étranger. Au reste, dois-je vous rappeler que les Prince de la branche carliste
AUDOUIN
25 juin 2014 @ 14:27
(suite)
avaient été privés de leur nationalité espagnole et de leurs titres de membres de la Maison d’Espagne par les gouvernements de la reine Isabel II ? La nationalité n’a rien à voir avec cette affaire. La République se débarrassait d’un Bourbon comme elle se débarrassera d’un d’Orléans cinq ans plus tard en invoquant le même prétexte: trouble de la voie publique…Se prenant pour un chef d’Etat, Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris avait donné une réception à tout casser rue de Varenne qui avait causé d’incroyables embouteillages etchoqué les républicains , d’autant plus qu’aucun représentant de l’Etat n’avait été invité.
Le prétendant orléaniste, auteur de cette maladresse, sera prié de déguerpir comme le neveu du Comte de Chambord cinq ans plus tôt.
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @ 16:55
Si Audouin veut donner la liste de tous les reconduits à la frontière, ça promet de belles pages, Audouin qui renvoie au piquet tous les mauvais élèves que nous sommes, Audouin n’a toujours pas compris la loi d’exil, qui, comme toute loi d’exil, concerne des citoyens de pays dont on dit qu’ils ne sont plus les bienvenus chez eux. Audouin le bon apôtre lui pense que c’est tout à fait normal de priver de sa patrie un homme qui a créé des embouteillages rue de Varenne mais on peut penser différemment, d’autant que la privation se voulait héréditaire.
Cosmo
25 juin 2014 @ 19:06
Audouin,
La référence à la nationalité de ma part, elle n’a pour objet que de montrer l’incohérence de votre propos quand vous écrivez « mesure d’exil » pour le duc de Madrid. Le comte de Paris a été exilé, le duc de Madrid a été expulsé. L’arrêté d’expulsion en fait foi.
Privé de la nationalité espagnole, il n’en est pas pour autant devenu Français. Il était apatride. On peut penser que ce n’était pas lui qui était visé politiquement dans cette expulsion mais le comte de Chambord lui-même car à l’époque, bien que de moins en moins, il pouvait encore être perçu comme un danger pour la jeune république.
La campagne des banquets, à la Saint-Henri de 1879 à 1882, avec ses cris de Vive le Roi agaçait la république. Le comte de Chambord avait consenti à cette campagne de banquets mais ne voulait pas de débordements. Ce n’est pas la présence du duc de Madrid qui était reprochée mais le fait que cela s’est terminé en manifestation royaliste sur la voie publique, c’est du moins l’image qui semble en rester aujourd’hui.
Mais comme il convient de revenir toujours aux sources, voici la manière dont le Figaro du 18 juillet 1881 relate l’expulsion du duc de Madrid, et donne une autre explication que voici, après la relation du décret d’expulsion :
“ Sous l’en-tête du Ministère de l’Intérieur – Division de la sûreté Générale – 2ème Bureau – Police des Etrangers – Expulsion
“Le ministre de l’intérieur pourra, par mesure de police, enjoindre à tout étranger, voyageant en France, de sortir immédiatement du territoire français, et le faire conduire à la frontière….
Vu les renseignements contenus dans le rapport de M. le Préfet de Police, en date du 15 juillet 1881, sur don Carlos, duc de Madrid;
Considérant que la présence de l’étranger sus-désigné sur le territoire français est de nature à compromettre la sûreté publique;
Arrête :
Article Premier
Il est enjoint au sieur don Carlos, duc de Madrid;
de sortir du territoire français.
… Paris le 16 juillet 1881 ”
Commentaire du journal:
Ce décret ne donne, comme on l’aveu, aucun motif à la mesure prise par le gouvernement. Toutes les suppositions sont donc permises.
Nous savons très bien que dans les cercles gouvernementaux on essayera – on essaye déjà – de faire croire que l’expulsion de don Carlos est due à son attitude pendant la messe à l’occasion de la fête de Mgr le comte de Chambord. Mais ce motif n’est pas le vrai. La messe légitimiste de Saint-Germain des Près n’a d’ailleurs provoqué aucune manifestation, et l’attitude de don Carlos, aussi bien à l’église qu’à la sortie, a été absolument digne et correcte.
Il faut chercher ailleurs la vraie raison du décret d’expulsion que vient de signer M.Constans.
Il faut la chercher d’abord, croyons-nous, dans le désir du gouvernement français d’être agréable au gouvernement espagnol, avec lequel nos rapports sont assez tendus en ce moment. L’expulsion de don Carlos servirait de prétexte à un rapprochement.
Il faut la chercher ensuite dans la nécessité où se trouve le cabinet, à la veille des élections d’avoir l’air de faire quelque chose pour le parti radical.
De quelque façon qu’on tente de l’excuser d’ailleurs, le décret d’expulsion de don Carlos sera jugé comme il mérite de l’être c’est-à-dire comme une faiblesse d’un gouvernement qui en sait être énergique qu’avec des adversaires désarmés…”
Comme vous pouvez en juger, ce n’est en aucun cas la qualité de prince de la Maison de France qui est mise en avant mais celle de prince étranger, dont la présence n’est plus souhaitée sur le territoire de la République française. L’avant-dernière phrase de l’article cité peut laisser penser que c’est aussi le mouvement légitimiste qui est visé en la personne du comte de Chambord et non du duc de Madrid. Quant à la dernière phrase avec “adversaire désarmé”, elle donne le niveau de l’opinion que l’on avait du danger représenté par Chambord et Madrid dans les milieux conservateurs modérés. Autrement dit, aucun !
Le comte de Paris, lui, n’est devenu directement inquiétant pour la république qu’après 1883. En effet, il n’aurait pas du donner une telle réception, même si sa fille épousait l’héritier d’un trône. Cela a bien montré la crainte que l’on avait de lui en 1886. Mais en réalité le décret d’exil avait été préparé avant, avec en prélude en 1883 l’interdiction faite aux princes de la Maison d’Orléans d’être officiers dans l’armée française, dès le début de l’année 1886 un projet de loi avait été présenté devant l’Assemblée Nationale. Le comte de Paris était le vrai danger pour les Républicains, pas le duc de Madrid, empêtré dans ses affaires espagnoles.
La République, en 1881, ne s’était pas débarrassé d’un Bourbon, comme vous le dites mais avait donc mis fin à sa présence sur le territoire français, par un simple arrêté, d’un individu jugé indésirable, mais non pour des raisons dynastiques françaises. La loi d’exil de 1886 fut d’une autre portée. Cette loi d’exil n’a jamais été à l’encontre de princes étrangers, ce qui état le cas des Bourbons d’Espagne, y compris don Carlos, car la République française ne pouvait exiler des étrangers. La loi d’exil n’a donc visé que des princes français, les Orléans et les Bonaparte. Et si le comte de Chambord avait été vivant, il aurait également été compris dans cette loi d’exil.
C’est aussi simple que cela. Il est inutile de vouloir donner à vos princes espagnols une légitimité française, légitimité dont ils ne voulaient pas vraiment, à lire les déclarations de don Carlos et son attachement “à sa chère Espagne”.
De plus, le comte de Chambord soutenait le mouvement carliste et de ce fait savait parfaitement l’incompatibilité entre les prétentions à la couronne d’Espagne et à la couronne de France. Le comte de Montizon ne pouvait donc être le successeur du comte de Chambord, qui le savait parfaitement, même si Montizon avait été exclu du mouvement par les Carlistes, car son fils aîné, don Carlos avait repris la tête du mouvement, et il ne pouvait en aucun cas être de France et d’Espagne. Vous auriez aisément imaginé don Carlos roi d’Espagne et don Jaime, son cadet, roi de France. Ou le contraire ! Mais là aussi c’est impossible sans une renonciation réciproque et comme selon vous, on ne peut pas renoncer à la couronne de France, c’eût été une fois de plus la vaine tentative de résoudre le problème de la quadrature du cercle. Le comble arrivant avec Alphonse XIII aîné des deux côtés, français et espagnols, et dont les fils ne pouvaient être rois de l’un ou l’autre des pays sans une renonciation à l’un ou à l’autre!
Comme vous voyez la renonciation vous cerne, qu’elle soit en 1712, en 1883 ou après. Et si elle n’est pas valable en 1712, elle n’est pas valable en 1883 ou après et aucun Bourbon ne peut être roi d’Espagne s’il est roi de France. Il faut donc choisir la France ou l’Espagne. Voilà qui ferait plaisir à Philippe VI !
La couronne de France ne saurait être un lot de consolation pour princes espagnols dépossédés en leur pays. Quand bien même il n’y aurait pas eu la renonciation d’Utrecht, les Français n’auraient jamais accepté de la donner à des princes au rabais.
Mais j’imagine que vous allez dire que, uen fois de plus, je n’y comprends rien
Cosmo
Sigismond
26 juin 2014 @ 14:57
Cosmo, vous allez encore dire que j’emploie des arguments « dilatoires », mais le défaut de votre présente analyse, comme de votre livre, est que vous partez du présupposé de l’impossibilité de la réunion des droits dynastiques français et espagnols (qui ne se confond pas avec la réunion des deux couronnes, d’ailleurs, puisque Charles V et ses descendants n’ont régné que « de jure »). Or ce n’était pas le point de vue du filleul du comte de Chambord (ni d’Henri V lui-même, compte tenu des intentions qu’il fit connaître à son épouse au sujet des préséances à Gorizia), qui se considéra chef des Maisons royales de France et d’Espagne, et se titra duc d’Anjou et de Madrid. C’est d’ailleurs ainsi que l’appelle Le Figaro dans la relation des obsèques du Prince. Les colliers des ordres du Saint-Esprit et de la Toison d’or, les chefs des services d’honneur français et espagnol, les sept gentilhommes français et les sept gentilhommes espagnols qui entouraient le catafalque, tout montre que le prince Jacques mettaient ses deux héritages sur un pied d’égalité, avec le français en premier bien sûr, par ordre d’ancienneté.
Alors, vous n’y comprenez pas rien, mais vous bridez votre raisonnement par cet éternel présupposé auquel vous ne voulez pas… renoncer ;-)
Cosmo
26 juin 2014 @ 19:35
Sigismond,
Je vous remercie du ton mesuré de votre intervention qui change de l’habituelle agressivité de vos amis – insipide tartine étant le dernier compliment.
Comme je vous l’ai déjà dit, nos points de vue ne peuvent pas se rejoindre car nous partons de deux analyses complètement différentes de la même situation. Pour moi, le principe de réalité a prévalu en 1712 et a de ce fait entraîné une modification fondamentale, indispensable à l’économie générale de la séparation absolue des deux couronnes – Vous ne m’avez d’ailleurs jamais répondu sur le fait que s’il n’y a pas cette séparation chaque Bourbon est obligatoirement l’héritier de l’autre, entrainant une instabilité permanente de la dévolution. Pour vous la renonciation de Philippe V n’était que de circonstance; vous niez son caractère définitif et absolu.
Si vous avez du mal à comprendre mon raisonnement, il en est de même pour moi au sujet du votre.
Nous ne nous convaincrons jamais car ni vous, ni moi, ne renonçons ( smiley…) mais il est toujours intéressant d’échanger courtoisement.
Cosmo
Gérard
25 juin 2014 @ 11:55
Je ne parlais évidemment pas du duc de Guise en 1886 mais du duc de Guise en 1931.
Cette année là le duc de Madrid finit ses jours paisiblement à Paris, il n’était pas concerné par l’exil à deux titres d’une part parce que l’exil ne pouvait concerner que des Français et d’autre part parce qu’il n’était pas considéré comme le chef d’une maison ayant régné sur la France par les autorités de la République pour lesquelles il y avait deux maisons ayant régné sur la France, la capétienne représentée alors par les Orléans et les Bonaparte.
Lorsque la loi a été promulguée il ne faisait de doute pour personne qu’elle visait le comte de Paris et le prince Napoléon comme chefs des maisons ayant régné sur la France.
Alors je ne prétends pas avoir toutes les qualités car je connais trop mes défauts et mes limites, mais dans cette matière je ne suis pas totalement ignorant et je voudrais surtout ne pas avoir raison avec de la mauvaise foi, c’est pourquoi d’ailleurs je vous invite à votre tour à vous défier et de l’ignorance et de la mauvaise foi et pendant que vous y serez de la suffisance.
AUDOUIN
25 juin 2014 @ 14:56
Relisez la loi de 1886! Où lisez-vous que le législateur ne mentionne que deux maisons? Il parle des familles ayant régné en France. Sans plus. Ne sollicitez pas le texte, je vous prie. En 1830, la Maison de Bourbon est renversée et part pour l’exil .La Maison d’Orléans est appelée à former une dynastie nouvelle. Le nouveau roi qui s’appuie sur la bourgeoisie d’affaires affirme qu’il ne tient pas sa couronne de sa naissance mais de la volonté du peuple. Quelques mois plus tard, il supprimera les fleurs de lys et le lambel de ses armoiries pour y exhiber la nouvelle charte. Le roi des Français sera à son tour déchu, et viendra troisième dynastie…
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @ 16:45
Tout texte doit être replacé dans son contexte et l’on doit éviter les anachronismes. La loi était faite contre le comte de Paris et son aura et bien sûr on ajouta le prince Napoléon, dans une époque où personne n’avait à craindre une autre dynastie.
Et bien entendu une loi d’exil ne peut concerner que des citoyens français. CQFD.mais
AUDOUIN
26 juin 2014 @ 12:12
Vous avez toujours le droit d’interpréter un texte de loi comme vous voulez. D’ailleurs, dans les débats parlementaires et judiciaires, les parties antagonistes tirent d’un même texte des interprétations souvent diamétralement opposées…Mais ce que vous ne pouvez pas faire,c’est ajouter à la loi de 1886, des éléments qui n’y sont pas pour en faire une loi ad hominem . »On ajouta le prince Napoléon..écrivez-vous sans rire. où avez lu ça?
Ni le nom des d’Orléans, ni celui des Bonaparte, ni celui des Bourbons n’est cité. C’est bien vrai que l’indécente fiesta organisée en plein Paris par celui qui se prenait pour le roi, ayant indisposé les autorités, est à l’origine de cette loi. Mais en ne visant personne en particulier, le législateur se réservait le droit de l’appliquer à tous aînés des anciennes maisons régnantes, Bourbon,Bonaparte et Orléans au cas où l’un d’eux, de nationalité française ou étrangère, peu importe, viendrait à manifester bruyamment contre la République.
AUDOUIN
Gérard
26 juin 2014 @ 21:35
Mais bien sûr on sait depuis toujours que cette loi a été faite contre le comte de Paris et pas contre le prince Napoléon qui n’était pas très redouté, donc on parla des maisons ayant régné sur la France pour faire mauvaise mesure.
AUDOUIN
26 juin 2014 @ 14:56
Cosmo
Toute cette insipide tartine pour prouver quoi? C’est la montagne qui accouche d’une souris! En 1881, la République n’avait pas besoin d’une loi pour expulser le plus proche agnat du Comte de Chambord..Il lui suffisait d’invoquer son statut d’étranger. Et alors? Que le futur successeur du Comte de Chambord n’ait pas de passeport français, ça changeait quoi à sa qualité de prince de Bourbon? Etre espagnol ou apatride, il n’en restait pas moins successible à la Couronne de France? En quoi, la nationalité a à voir avec le droit successoral? Si ce prince a été jugé indésirable par les républicains, c’est parce qu’il a été acclamé par des Saint-Cyriens, la fine fleur de notre armée et non à cause de soi-disant menées contre le gouvernement de Madrid. Laissons le commentaire du Figaro pour ce qu’il est …Une simple interprétation.
Il y a un point sur lequel je suis d’accord avec vous: c’est le danger que représentait pour le régime l’agitation permanente de la faction orléaniste appuyée sur une puissante oligarchie financière. La République a frappé à la tête en expulsant (pardon en exilant!) le chef de ce parti anti-républicain, Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris. Libre à vous maintenant de dire que, ce faisant, la République « reconnaissait » le chef de la Maison de France comme si la République était fondée à investir un prétendant…. La République se débarrassait d’un gêneur qui se permettait en plus de la narguer en organisant un raout monstre en plein Paris!
AUDOUIN
Cosmo
26 juin 2014 @ 19:22
Audouin,
Je prends note de votre aimable réflexion qui prouve votre embarras. Je vous remercie à mon tour de me servir du Canada Dry.
Prince de Bourbon, certes le duc de Madrid l’était, mais avant tout espagnol et considéré comme tel par l’opinion publique française qui n’envisageait pas un seul instant de lui confier la destinée de la couronne de France.
Si le comte de Paris a eu peu de chance de monter sur le trône, le duc de Madrid n’en a jamais eu une seule et c’est bien ce qui expliquait son attitude envers « sa chère Espagne » à qui son coeur appartenait.
Le duc de Madrid a même tenté de négocier avec le comte de Paris une reconnaissance mutuelle de leurs droits. Le comte de Paris aurait reconnu le duc de Madrid en Espagne et lui aurait reconnu le comte de Paris comme seul et légitime prétendant au trône de France. Le comte de Paris n’a pas donné suite à cette tentative incongrue.
La République a donc exilé les seuls prétendants au trône de France, les Orléans et les Bonaparte car les Bourbons d’Espagne n’ont jamais régné sur la France.
C’est comme çà et tant pis si cela vous chagrine, mon pauvre Audouin.
Cosmo
Nemausus
23 juin 2014 @ 21:33
Lire N&R dès qu’il y a un article sur le duc d’Anjou prouve à tous à quel point il fait peur aux orléanistes vu les propos outranciers et haineux qu’ils déversent sur lui. Ils ont vraiment peur que le trône hypothétique de France échappe à une nouvelle usurpation des Orléans. Mais alors ils n’ont pas fini d’avoir peur et de nous faire rire vu la restauration prévue à la St. Glinglin !
Cosmo
24 juin 2014 @ 12:49
Propos outranciers et haineux parce que l’on constate que le couple princier est reçu comme espagnols lambda au Palais Royal ? Ou dire que ses droits au trône de France n’existent que dans la tête de quelques royalistes ?
Avoir peur de quoi ? D’une visite annuelle en France ?
Permettez en effet d’en rire !
Berenice
24 juin 2014 @ 00:01
Je suis surprise de la tonalité des commentaires des partisans de la famille d’Orleans. Ils témoignent vraiment d’une rare laideur d’âme.
Gérard
24 juin 2014 @ 11:51
Ce n’est pas une question de raideur d’âme mais s’il y a une erreur commise par l’un de nous même en toute bonne foi, il vaut mieux que cette erreur soit corrigée, quelles que soient les croyances et convictions de chacun qui sont parfaitement respectables. Il me semble que c’est valable pour chacun d’entre nous puisque nous pouvons tous commettre des erreurs ou être induit en erreur.
Cosmo
24 juin 2014 @ 12:42
Et beaucoup de commentaires de pseudo-légitimistes, d’où la grandeur d’âme est absente, témoignent vraiment d’une rare bêtise !
Gérard
25 juin 2014 @ 21:31
Je n’osais pas le dire mais c’est bien ce que je me disais.
Laurent
24 juin 2014 @ 12:29
A l’attention de Nemasus
Monsieur,
Vous êtes outrancier ,je ne suis pas du tout en faveur des Orléans que je ne souhaiterais en aucun cas avoir comme Roi de France , tout à fait improbable d’ailleurs.
Feu le Comte de Paris ne m’a donné aucune envie de le soutenir ,mauvais mari mauvais père etc
Mais contrairement à vous je suis un vrai légitimiste et je respecte les décisions du Comte de Chambord
Tout le reste ne m’intéresse pas et toutes les élucubrations des nostalgiques de l’Ancien Régime sont ridicules
Je ne connais pas vos livres d’histoire mais ils ne semblent pas tenir compte des faits avérés
Allez donc aux Archives Nationales
AUDOUIN
25 juin 2014 @ 06:56
Laurent pourrait-il nous citer les « décisions » du Comte de Chambord qu’il dit respecter? Merci.
AUDOUIN
Laurent
25 juin 2014 @ 19:28
Vous n’êtes pas sans savoir ,qu’après le guerre de 1870 et le renversement de Napoléon III ,la nouvelle Chambre des députés était monarchiste ,partagée entre légitimistes et orléanistes
Pour espérer rétablir la monarchie en France les Orléans sont allés en Autriche faire allégeance au Comte de Chambord comme aîné des Bourbons( Les Orléans étant de toute façon des Bourbons )
Le Comte de Chambord n’ayant pas d’héritier direct ,ni indirect dans la branche aînée des Bourbons a reconnu l’aîné des Orléans comme son héritier légitime
Donc je ne comprends pas cette discussion interminable sur les droits des Orléans a être la Famille de France
A titre personnel j’aurais de beaucoup préféré que la branche aînée des Bourbons ne s’éteigne pas comme d’ailleurs les capétiens directs et les Valois
Ces trois branches des Capétiens se sont éteintes de la même façon 3 rois frères sans héritier directs
Si il y avait eu le moindre doute sur les droits au trône pour les Orléans pensez vous que la loi d’exil aurait frappé cette famille jusque dans les années 50
Don Jaime n’a jamais eu la moindre interdiction de séjour en France
Voila mes explications et ceci sans haine pour aucun des membres de ces familles comme on peut ;vu les commentaires de certains ,s’inquiéter
AUDOUIN
26 juin 2014 @ 11:24
Laurent,vous écrivez: « Le Comte de Chambord n’ayant pas d’héritier direct, ni indirect dans la branche aînée des Bourbons a reconnu l’aîné des Orléans comme son héritier légitime « . C’est inexact
Dans la correspondance échangée entre le Comte de Chambord et son cousin le Comte de Paris pour préparer la visite de ce dernier à Frohsdorf le 5 août 1873, on chercherait en vain une allusion à une quelconque « reconnaissance » du prince d’Orléans comme successeur. De toute façon, le Comte de Chambord n’avait pas à le faire. Il y avait une loi pour cela. La seule reconnaissance dont il est question dans les écritures et ensuite dans les paroles qui seront prononcées lors de l’entrevue, c’est celle que le comte de Paris fait en s’inclinant devant le comte de Chambord. C’est à cette seule condition que le chef de la Maison de Bourbon a accepté que les princes d’Orléans qui s’étaient constitués en »nouvelle dynastie » (Louis-Philippe dixit) « reprennent leur place dans la famille » selon la formule même employée par le Comte de Chambord.
AUDOUIN
Cosmo
26 juin 2014 @ 14:22
Audouin,
Vous avez raison. En 1873, les princes d’Orléans ont bien repris leur place dans la famille, celle qui était la leur avant 1830, celle d’héritiers légitimes au trône de France en leur qualité de Premiers Princes du Sang.
En le déclarant ainsi, le comte de Chambord a bien reconnu que le comte de Paris était son héritier dynastique et qu’il monterait sur le trône de France après lui, en cas de restauration. Il n’avait pas besoin d’en dire plus car c’est ainsi que tous les monarchistes, et les non-monarchistes, de l’époque l’ont compris.
Cosmo
Gérard
26 juin 2014 @ 18:07
Ce que Laurent écrit correspond certainement à ce que se sont dit à la fin du XIXe siècle l’immense majorité des royalistes français, évidemment les orléanistes, mais aussi les légitimistes, comme nous le savons, qui ont rejoint, presque tous, les orléanistes, dans l’idée qu’après la mort du comte de Chambord les droits à la Couronne de France passeraient au comte de Paris comme on nous l’a expliqué lorsque nous étions élèves et comme c’est la vérité historique que personne ne conteste sérieusement. Il était clair à l’époque pour tous ces monarchistes qu’on ne pourrait pas revenir au drapeau blanc, il y avait des adaptations nécessaires de la monarchie pour qu’elle soit acceptée par les partis politiques et la majorité des Français. Évidemment beaucoup se disaient que plus tôt Dieu rappellerait à Lui le comte de Chambord, plutôt la monarchie serait rétablie. Mais avant la mort du comte de Chambord les idées républicaines firent leur chemin… Le comte de Chambord avait compris cette situation, il avait apprécié les princes Orléans qu’ils connaissaient si mal et spécialement le duc de Nemours. Il regrettait bien entendu ce qui arriverait après lui c’est-à-dire certes le rétablissement d’une monarchie mais avec un drapeau tricolore, mais il n’avait pas le choix de ses héritiers comme il disait, et somme toute les princes Orléans étaient ses fils. Le comte de Chambord était comme un père vis-à-vis de ses fils, il se disait sans doute : ils ne feront pas ce que j’ai fait, ils ne seront pas rois comme j’ai voulu l’être, mais la monarchie de nos pères sera rétablie et ce sera un bien pour le pays et la Religion. Comme tout père de famille sait que ses fils ne feront pas comme il souhaiterait qu’il fasse, mais que nous sommes entre les mains de Dieu et que l’essentiel est qu’ils fassent au mieux.
On se souvient de la conversation du 5 mars 1873 rapportée par le marquis de Flers : « Croyez, mon cousin, que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques de votre famille, dans lesquelles vous avez été élevé. L’héritier du trône peut avoir ses idées comme le Roi a les siennes ».
Le comte de Chambord au surplus était non seulement lié par le droit dynastique français, le droit positif tel qu’il avait été élaboré à travers les lois fondamentales et à travers les dispositions prises sous le règne de Louis XIV, et il était également lié par ce que son grand-oncle et son grand-père avaient entériné, parce que d’ailleurs ils n’avaient pas d’autre choix, après la disparition éventuelle et regrettable de la branche aînée, c’est la branche cadette française qui devrait recueillir ses droits, celle des premiers princes du sang, finalement les seuls qui resteraient après la mort du duc de Bourbon.
Comme le suggère Laurent, Henri III avait dû lui aussi se faire à l’idée qu’il était le dernier des Valois et que son lointain cousin, son beau-frère, serait Henri IV, et malgré l’amitié qu’il avait pour lui il devait lui être difficile de se dire qu’à son dernier soupir un roi huguenot régnerait sur la France.
Au sacre de Charles X, auprès du dauphin, il y avait deux et seulement deux princes à la couronne fleurdelisée, le duc d’Orléans et le duc de Bourbon.
En parallèle rappelons ce qu’écrivait Louis-Philippe en exil à sa belle-fille la duchesse d’Orléans : « Mon petit-fils ne pourra jamais régner au même titre et aux mêmes conditions que moi qui ai fini par échouer. Il ne peut régner que comme roi légitime. Il y a pour lui plusieurs manières de devenir roi légitime : si le duc de Bordeaux mourait, si le duc de Bordeaux abdiquait, si le duc de Bordeaux régnait mais n’avait pas d’enfant, Paris devient roi légitime. Il doit rester en mesure pour toutes ces chances-là. »
AUDOUIN
28 juin 2014 @ 18:09
Voici encore une habile compilation que nous tricote Gérard avec tout ce qui traîne depuis 130 ans dans à peu près tous les bouquins publiés à la gloire des d’Orléans par des thuriféraires peu regardants sur les sources auxquelles ils s’abreuvent. Les mêmes inexactitudes voulues ou non refleurissent périodiquement, ces messieurs se copiant les uns les autres.De toutes les inepties contenues dans le pensum de Gérard, je ne citerai qu’un exemple mais il vaut son pesant de lambels en branches.
Gérard écrit ceci;
On se souvient de la conversation du 5 mars 1873 rapportée par le marquis de Flers : « Croyez, mon cousin, que je trouve tout naturel que vous conserviez les opinions politiques de votre famille, dans lesquelles vous avez été élevé. L’héritier du trône peut avoir ses idées comme le Roi a les siennes ».
Cette phrase n’a jamais été prononcée par le comte de Chambord…
Explication
Trois personnes seulement assistèrent à l’entrevue du 5 août 1873 (et non du 5 mars comme l’écrit Gérard): les comtes de Vanssay, de Monti de Rezé et de Chevigné. Aucun ne rapporte les paroles incriminées. Le marquis de Flers n’était pas présent. Il ne peut donc avoir entendu ce qu’il prétend s’être dit. Pourtant il se permet de prêter les paroles ci-dessus au Comte de Chambord cinq ans après sa mort dans son livre à la gloire du Comte de Paris publié en 1888.
Que s’est-il passé? Le 3 août, le comte de Vanssay s’était rendu au Palais Cobourg à Vienne où le comte de Paris séjournait pour préparer l’entrevue du surlendemain à Frohsdorf.
Voici ce que le Comte de Vanssay a rapporté avoir entendu de la bouche de Louis-Philippe-Albert d’Orléans:
« J’ai certaines idées, mon cousin a les siennes. Les miennes me sont personnelles. Ce n’est que par un accord avec la nation qu’il peut faire prévaloir ou modifier les siennes.Je n’ai pas plus à les examiner qu’il ne saurait me demander d’abdiquer les miennes »
Comment cette déclaration du Comte de Paris est -elle devenue, à quelques mots près, celle du Comte de Chambord? Une confusion dans l’esprit du prétendant quand il s’est confié au marquis de Flers?
Comme dit Cosmo, il faut toujours remonter aux sources…
AUDOUIN
Laurent
25 juin 2014 @ 19:37
Le comte de Chambord avait une soeur Louise devenue duchesse de Parme et si ma mémoire est bonne la légitimité ne se transmets par les femmes
Le neveu du Comte de Chambord est un Bourbon Parme pas un Bourbon de la branche aînée
AUDOUIN
26 juin 2014 @ 11:42
Charles de Bourbon (Don Carlos, duc de Madrid) était doublement le neveu par alliance du Comte de Chambord. Il était le fils de la soeur de la Comtesse de Chambord. Et il avait épousé Marguerite de Bourbon, princesse de Parme, nièce du Comte de Chambord,
En 1887, ce prince devint en toute légitimité chef de la Maison de Bourbon comme premier agnat de son oncle par alliance.
AUDOUIN
Gérard
25 juin 2014 @ 16:58
On peut ne pas être d’accord avec Laurent sur telle ou telle personne mais il est quand même rassurant de voir que le bon sens peut exister aussi chez les légitimistes.
Livia
24 juin 2014 @ 21:44
@Bérénice : vous avez une vision toute personnelle de la laideur d’âme : au nombre d’insultes, d’injures et à la densité du mépris sur cette page, certains légitimistes sont très en avant comme sur toutes les autres ,ceci pourrait expliquer cela, voyez vous. Soyons
honnêtes : il y a des excès dans les deux camps ! Comment pourrait il en être autrement : il suffit de craquer une allumette et hop !!! Et il y en a toujours un ou une pour l’allumer (et parfois celui qui met le feu quitte la page pour contempler le spectacle )ou qui joue les prolongations comme vous qui posez un jugement péremptoire alors que les commentaires s’éteignent et ont dépassé les 300 et que la querelle est une trop vieille affaire sur ce site.
Bon, allez,il se fait tard je souffle sur la bougie…
Percehaies
25 juin 2014 @ 12:44
Vive Louis. Vive le Roy, Diex aie!
Livia
25 juin 2014 @ 21:00
@Percehaies : lançant toujours son cri de guerre, il errait le pauvre, sur les décombres d’un champ de bataille…
Gauthier
25 juin 2014 @ 13:31
Une chose est évidente: l’usurpation du trône d’Espagne par la descendance du pseudo « comte de Barcelone » a démontré l’incapacité de cette branche cadette à régner! Le piteux Juan-Carlos termine fort mal un règne bien chahuté, et son pâle fils semble bien incapable de redresser la barre.
L’Espagne serait-elle dans un tel état de décadence des moeurs si elle avait connu le règne d’Alfonso XIV, puis celui d’Alfonso XV? Certainement pas!
Gérard
25 juin 2014 @ 16:37
Vous faites là de l’histoire fiction ce qui est toujours très aléatoire forcément. Tout règne en Espagne est nécessairement chahuté et il en serait de même d’une présidence de la république compte tenu de la diversité de l’Espagne. On aurait souhaité une fin de règne plus heureuse pour ce grand roi, Juan Carlos, mais il a su conclure ce règne d’une manière tout à fait satisfaisante et se retirer d’une manière très digne et il laisse la barre à son fils qui est un bon navigateur aussi et a été depuis longtemps à bonne école. Qu’en aurait-il été avec le duc de Cadix ? Personne ne peut répondre à cette question mais si vous pensez qu’il aurait arrêté la décadence des mœurs comme vous dites je crois que vous vous illusionnez. Aujourd’hui aucun chef d’État ou de gouvernement ne peut jouer un rôle fondamental dans l’évolution des mœurs sauf à réinstaurer une dictature comme cela se passe dans certains pays islamistes avec les résultats très contrastés mais généralement déplorables que l’on constate. Ce sont là des phénomènes qu’il ne faut pas souhaiter dans nos vieux pays européens et chrétiens. Je suppose qu’Alfonso aurait certainement lui aussi respecté les principes démocratiques et qu’il aurait été, à n’en pas douter, très critiqué par ceux qui en France lui ont trouvé toutes les qualités.
Si d’aventure il s’était laissé séduire par quelques généraux ou quelques colonels faisant le coup de feu aux Cortés, il aurait été balayé un jour ou l’autre mais depuis longtemps.
Par ailleurs il n’y a pas eu usurpation mais renonciation à ses droits par le duc de Ségovie et mariage morganatique.
Sigismond
26 juin 2014 @ 10:45
Gérard, d’accord avec vous sur votre analyse qu’ « aucun chef d’État ou de gouvernement ne peut jouer un rôle fondamental dans l’évolution des mœurs sauf à réinstaurer une dictature comme cela se passe dans certains pays islamistes avec les résultats très contrastés mais généralement déplorables que l’on constate. Ce sont là des phénomènes qu’il ne faut pas souhaiter dans nos vieux pays européens et chrétiens. »
Et je pense aussi que don Jaime aurait respecté les principes démocratiques. Par ailleurs, il n’a pas contracté de mariage « morganatique », ni « desigual » (invention « saxonne » de Carlos III en 1776), en épousant la fille aînée d’un duc pontifical, descendant direct d’un pair de France, et qu’Alfonso XIII tint à mener lui-même jusqu’à l’autel. Et ses renonciations sur de simples feuilles de papier n’ont jamais été enregistrées par les Cortes, il les a d’ailleurs déclarées nulles le 6 décembre 1949, lors d’une conférence de presse à Paris.
Lire « À l’ombre du trône d’Espagne, Charlotte de Bourbon, duchesse de Ségovie » d’Yvan de Wilde et Nicole Dubus Vaillant, préfacé par Patrick Esclafer de La Rode (page 164) : anecdote amusante, en 1964 le duc d’Anjou et de Ségovie habitait à Paris, avenue Ingres, et son voisin de palier était Philippe de Gaulle, le fils du général, qui fut dérangé par les coups de sonnette de légitimistes venus rendre visite au Prince et qui se trompaient de porte (journal « L’Aurore » du 22 juin 1964). Le Roi et le fils du président, quelle ironie de l’histoire !
Patrick Esclafer de La Rode devrait bientôt publier ses souvenirs de secrétaire du conseil du duc d’Anjou et de Ségovie.
Gérard
26 juin 2014 @ 18:12
Intéressante communication Sigismond certes mais cependant sur un point particulier, il y a bien eu justement la pragmatique sanction de Charles III.
Sigismond
26 juin 2014 @ 06:34
En tout cas Jaime IV aurait dû régner, les cris de ¡Viva El Rey! retentissaient sur son passage quand il vint à Madrid pour le mariage de son fils aîné en 1972. Le site Royauté-News vient de publier une série de photos inédites de Monseigneur, dont certaines inestimables de sa dernière venue à la Chapelle expiatoire, le 21 janvier 1974. Le prince Jacques portait la plaque de l’ordre du Saint-Esprit et une décoration de la Toison d’or, les deux plus importants ordres français et espagnol, dont notre Prince était le grand maître :
http://royaute-news-archives.eklablog.com/
Sigismond
26 juin 2014 @ 06:39
À l’époque, la densité du mépris orléaniste n’allait pas jusqu’à les faire oser parler de « hochet », de « breloques », d’ « épinglette fantaisiste » ou de « pousse-toi de là que je m’y mette », oser les injures de « fourbe », d’ « intrigante » et de « sournoisement », voire oser imaginer le pape avoir un comportement séditieux. Quarante ans plus tard, on se croirait dans le village d’Astérix en lisant la présente page de N&R !
Gérard
26 juin 2014 @ 18:20
Oh vous n’allez pas vous y mettre vous aussi Sigismond avec mon innocente plaisanterie sur le Saint-Père pour lequel j’ai la plus profonde dévotion, comme pour son successeur d’ailleurs et pour tous leurs prédécesseurs pour lesquels depuis mon enfance j’ai eu le bonheur de prier chaque jour.
Quant au prétendu mépris que vous pensez discerner, je le crois largement imaginaire, mais si l’on en trouvait d’aventure un soupçon c’est sans doute que certains de vos amis l’utilisent à notre égard avec une largesse qu’on ne leur aurait pas toujours supposée par ailleurs.
septembre
25 juin 2014 @ 16:11
C’est fou de voir à quel point les répétitions ne font peur à personne … je suis ces discussions depuis plusieurs années, et rien de change!!
J’aimerais essayer une dernière fois d’obtenir réponse à mes questions:
– qui peut m’expliquer, au regard de l’histoire, ce qui pouvait fonder le Comte de Chambord à désigner son successeur (pour peu qu’il l’ait fait!); exemples historiques à l’appui, svp?
– qui peut avoir l’honnêteté de reconnaître qu’aujourd’hui le traité d’Utrecht ne s’applique plus, puisqu’il n’y a aucun risque de voir les couronnes de France et d’Espagne réunies? Cessons d’invoquer ce traité, non?
– qui peut, enfin, avoir l’honnêteté de dire qu’il y a trois retours possibles à la monarchie en France:
(1) le premier, celui des Bourbons aînés représentés par le prince Louis de Bourbon, héritier de la couronne de France (sous la forme d’une monarchie constitutionnelle, telle qu’acceptée par Louis XVI) et roi de France,
(2) le deuxième, celui des Orléans, cadets Bourbons, représentés par le prince Henri d’Orléans, héritier d’une monarchie constitutionnelle et roi des français,
(3) et la troisième, celui des Bonaparte, représentée par le prince Charles Napoléon, empereur des Français.
Merci!
Septembre
Cosmo
26 juin 2014 @ 08:58
Septembre,
Vous ne devez pas lire souvent N&R car ces questions y ont été largement débattues et les réponses ont été apportées. Elles peuvent ne pas vous satisfaire mais elles n’en constituent pas moins des milliers de commentaires.
Cosmo
Gérard
26 juin 2014 @ 18:44
Juridiquement le comte de Chambord, c’est un fait, ne pouvait pas désigner son successeur mais, compte tenu de la personne qu’il était et du principe qu’il incarnait, de son vœu, de son sentiment, il était évidemment d’une grande importance que l’on connaisse son choix (choix que la Providence lui imposait), dans un moment où, le roi ne régnant justement pas, on ne pouvait consulter par exemple le Parlement. De même Henri III n’avait pas le pouvoir de désigner son successeur qui était effectivement son lointain cousin Henri de Navarre. Cependant il n’a pas craint, malgré toutes les difficultés et au péril de sa vie, de rappeler ce que le principe monarchique français exigeait, alors qu’il savait qu’un très grand nombre de Français et un très grand nombre de prélats, de princes et de capitaines souhaitaient un autre roi, un roi catholique, et en définitive s’il n’avait pas en l’espèce fait preuve de sa volonté de réunir les Français, de respecter les lois de son pays, de préférer un souverain français à des souverains étrangers, le trône aurait pu ne pas aller aux Bourbons comme jadis il avait failli aller au roi d’Angleterre par exemple.
En définitive on s’aperçoit que tous nos rois, lorsqu’ils étaient en possession de leurs moyens mentaux, ont fait le choix que la loi exigeait et et que l’unité nationale réclamait, en sorte que l’on pouvait bien voir, comme Henri V devait le voir, que pour eux il fallait exécuter le plan de Dieu.
Livia
25 juin 2014 @ 21:03
@Gauthier : le bilan du roi Juan Carlos ne peut se résumer à ses erreurs…et pour le reste l’histoire fiction quelle manie tout de même !
Septembre
27 juin 2014 @ 08:37
Cher Cosmo,
Merci de m’en faire une synthèse car, contrairement à ce que vous dites, je n’ai pas le souvenir d’avoir lu aucune réponse à ces questions, satisfaisante ou non!
1) qu’est-ce qui autorise un roi de France à désigner lui-même son successeur? Preuves historiques à l’appui svp,
2) le Traité d’Utrecht est-il caduque? Si non, pourquoi?
Bien à vous,
Septembre
Cosmo
27 juin 2014 @ 12:25
Cher Septembre,
Il m’est difficile par faute de temps de vous faire une synthèse. Je ne saurais que vous recommander mon livre sur le sujet.
Cela dit, aucun roi de France n’a désigné son successeur après Philippe-Auguste. Louis XIV en acceptant la renonciation de son petit-fils ne désignait pas son successeur mais acceptait le fait accompli et le comte de Chambord n’en a dit mot. Il n’a eu que des gestes amicaux envers ses cousins Orléans, dans le cadre de la réconciliation familiale de 1873, en vue de la préparation de la restauration.
Le Traité d’Utrecht n’est pas caduc, il est tout simplement devenu sans objet pour une très grande partie. Il conserve toutefois deux aspects actuels. D’une part c’est grâce à lui que Philippe VI règne sur l’Espagne aujourd’hui et c’est grâce à lui que Gibraltar continue à être territoire britannique (le fait a été réaffirmé avec une référence nominale au Traité d’Utrecht dans une résolution des Nations Unies en 1974). Il a également été largement invoqué en 1846, lors des mariages des infantes, même si les bouleversements de la Révolution avaient considérablement modifié la donne internationale.
Bien à Vous
Cosmo
Septembre
27 juin 2014 @ 16:55
Merci cher Cosmo.
On peut en déduire que ni le Traité d’Utrecht ni les prétendues décisions du Comte de Chambord ne peuvent être invoqués pour justifier la légitimité des prétentions de la branche cadette des princes d’Orléans. Nous sommes donc du même avis.
Bien à vous,
Septembre
Cosmo
27 juin 2014 @ 21:21
Cher Septembre,
Je ne sais comment vous en arrivez à cette déduction après ma réponse mais après tout libre à vous de l’interprétez comme vous voulez.
Si les Bourbons règnent en Espagne, grâce au Traité d’Utrecht, cela signifie que la renonciation y contenue est toujours valide et si le comte de Chambord n’a rien dit c’est qu’il n’y avait rien à dire. Les faits parlent d’eux-mêmes.
La renonciation étant valide, les Bourbons d’Espagne ne pouvant être rois de France, le comte de Chambord n’ayant pas besoin d ‘exprimer son opinion sur le sujet, les Orléans sont donc les légitimes prétendants au trône. CQFD !
Cosmo
Livia
28 juin 2014 @ 03:20
@ Septembre : vous êtes d’une grossièreté rare et d’une malhonnêteté intellectuelle pitoyable.
Encore un pseudo et pour ça… pas besoin de preuves…CQFD…l’art du sophisme mais alors… très…très… primaire :
Un mouton a quatre pattes
Un âne a quatre pattes
Donc le mouton est un âne
Et l’âne est un mouton
Tiens , cela me fait à certains légitimistes… :-))))
Il y a des variantes possibles:
Un oiseau sans cervelle a deux pattes
Le perroquet a deux pattes
Donc le perroquet est un oiseau sans cervelle
Et vice versa
On peut continuer…
Les listes de potache ne sont jamais closes
Bien à vous
Livia
Gérard
28 juin 2014 @ 10:50
Ah ça les pharisiens sont toujours là !!! On ne sait plus ce qui est le plus étonnant de la fausseté du raisonnement ou de la duplicité.
Livia
28 juin 2014 @ 22:11
@ Cher Gérard : oui aucun n’est aussi drôle que Gloglo mais la rentrée nous réservera peut être d’autres personnages pour compléter la galerie :-)
AUDOUIN
28 juin 2014 @ 12:11
Mais qu’est ce qu’elle nous fait là, la petite Livia? Un remake de la concierge chante dans l’escalier? mdr!
AUDOUIN
Cosmo
28 juin 2014 @ 20:21
Vous pouvez rire autant que vous voulez mais vous n’avez pas le dixième du sens de l’humour de Livia, qui vous met gentiment face à vos contradictions.
Cosmo
AUDOUIN
29 juin 2014 @ 18:39
L’humour de Livia? Ne me faites pas rire, Cosmo. Vous n’allez pas me dire que vous appréciez le comique troupier de cette cantinière volubile et cancanière?
AUDOUIN
Livia
29 juin 2014 @ 23:46
@ Cher Cosmo ;-) certains oublient des moments d’Histoire et d’autres leur philo et feraient un autodafé pour Ionesco
Amitiés
Livia
Cosmo
30 juin 2014 @ 12:07
Audouin,
Il me semble que vous avez le compliment facile.
Cosmo
Gérard
28 juin 2014 @ 16:49
Et ce syllogisme absurde dans le Rhinocéros de Ionesco :
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Voici donc un syllogisme exemplaire : Le chat a quatre pattes. Isidore et Fricot ont chacun quatre pattes. Donc Isidore et Fricot sont chats.
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
Mon chien aussi a quatre pattes.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Alors, c’est un chat.
[…]
Le Vieux Monsieur, au Logicien après avoir longuement réfléchi :
Donc, logiquement, mon chien serait un chat.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Logiquement, oui. Mais le contraire est aussi vrai.
[…]
Le Vieux Monsieur, au Logicien :
C’est très beau, la logique.
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
À condition de ne pas en abuser.
[…]
Le Logicien, au Vieux Monsieur :
Autre syllogisme : tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat.
Le Vieux Monsieur :
Et il a quatre pattes. C’est vrai, j’ai un chat qui s’appelle Socrate.
Le Logicien:
Vous voyez.
Rhinocéros, d’Eugène Ionesco, Éditions Gallimard, 1959, p. 33 à 47.
Livia
28 juin 2014 @ 22:14
@ Gérard : là c’est moi qui suis mdr :-))) merci…j’espère qu’Audouin ne finira pas sa vie en mangeant des plantes vertes :-)))
Naucratis
28 juin 2014 @ 09:28
Septembre,
La constitution de 1791, première constitution de la France précise au chapitre II, section première :
« Article 1.. – La Royauté est indivisible, et déléguée héréditairement à la race régnante de mâle en mâle, par ordre de primogéniture, à l’exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance. – (Rien n’est préjugé sur l’effet des renonciations, dans la race actuellement régnante.) »
Source : http://www.conseil-constitutionnel.fr/conseil-constitutionnel/francais/la-constitution/les-constitutions-de-la-france/constitution-de-1791.5082.html
Ainsi, dès la fin du XVIIIe siècle, au moins, les effets dynastiques du traité d’Utrecht étaient considérés comme nuls dans le royaume de France.
Cosmo
28 juin 2014 @ 15:35
Naucratis,
Merci pour votre malhonnêteté intellectuelle en citant ce texte, sans son contexte et en l’interpértant à votre façon !
Vous n’ignorez pas, mais vous préférez ne rien en dire, que la discussion introduite par un député, qui semblait vouloir faire plaisir au duc d’Orléans, ennuyait les députés car ils avaient d’autre sujets à débattre et ils sont arrivés à ce texte qui ne veut rien dire d’autre que l’on ne préjuge pas du problème, ce qui signifie que l’Assemblée renvoie le problème aux Calendes grecques, comme étant inutile dans le débat de l’époque.
La définition de préjuger donnée par le Larousse :
« Prévoir d’avance, par conjecture, porter un jugement prématuré.
En droit, prendre une décision ou émettre une opinion qui implique ou qui semble impliquer le jugement final. »
En clair, l’Assemblée constituante s’est lavée les mains d’une situation qui ne la concernait pas plus elle que la France.
Mais il est vrai que pour justifier les droits des Bourbons d’Espagne au trône de France vous tentez de vous raccrocher à toutes les branches, y compris et surtout les mortes.
Cosmo
AUDOUIN
29 juin 2014 @ 18:59
Vous êtes honnête, vous Cosmo, quand vous oubliez sciemment de dire que l’Assemblée a rejeté le projet de déclaration solennelle « excluant pour toujours la branche d’Espagne du Trône de France » que la faction orléaniste voulait faire adopter par les constituants?
AUDOUIN
AUDOUIN
28 juin 2014 @ 12:03
Septembre
Permettez-moi d’apporter un complément à la réponse de Cosmo
1) Initialement, les Bourbons d’Espagne doivent leur trône au Testament de Charles II, grand-oncle du duc d’Anjou et frère de Marie-Thérèse qui avait pourtant renoncé à la Couronne pour elle et ses descendants. C’est ce qui provoqua la guerre de succession d’Espagne et se conclut à Utrecht.
Quant à Philppe VI comme son père, il doit surtout sa place au Général Franco, puis à la Constitution adoptée en 1978 qui, dans son Titre II, ne fait aucune référence au Traité d’Utrecht et moins encore aux renonciations.
2) Ce traité auquel les orléanistes vivent cramponnés, a attribué Gibraltar à la Grande-Bretagne aux dépens de l’Espagne. Mais paradoxalement, c’est cette dernière qui réclame maintenant son application, du moins son article 10, lequel stipule que si Londres décidait d’abandonner Gibraltar, le sort du Rocher dépendrait de l’Espagne, désignée comme prioritaire pour racheter le territoire! Peut-on, de nos jours, au mépris des droits de l’homme, « racheter » des habitants qui, à deux reprises (à près de 99% en 2002) ont dit non à l’ Espagne?
Si Gibraltar devait entrer dans un processus de décolonisation comme il en est question à l’ONU, on voit mal comment on pourrait refuser le droit à l’autodétermination aux Gibraltariens et ne pas tenir compte de leur volonté.
Ce n’est pas en vertu du Traité d’Utrecht que le Rocher est et restera britannique mais en vertu du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, principe encore inconnu des négociateurs de 1713.
Comment peut-on encore attacher quelque valeur à ce traité dont l ‘une des clauses interdit aux Juifs et aux Maures de résider à Gibraltar?
3) Oui, comme le dit Cosmo, le traité d’Utrecht a été évoqué par la France en 1846 au moment du mariage d’un d’Orléans avec une infante d’Espagne…Mais ce fut pour constater l’invalidité de la clause des renonciations! Louis-Philippe et Guizot démontrèrent aux Anglais, qui s’opposaient à cette union en brandissant le traité que les renonciations de 1713 étaient nulles et non avenues (Cf l’ouvrage de l’éminent juriste et néanmoins orléaniste Charles
Giraud)
AUDOUIN
Cosmo
28 juin 2014 @ 20:19
Audouin,
Ce ne sont pas les Orléanistes qui sont cramponnés au Traité d’Utrecht mais l’Histoire.
Quant aux conclusions de Giraud, toutes de circonstances pour justifier un mariage qui n’avait pas besoin de l’être, je m’en tiendrais à celles de Palmerston et de Metternich.
Louis XV lui-même ne devait-il pas épouser une Infante d’Espagne, fille de Philippe V ? Et ce n’est pas Utrecht qui l’en aurait empêché puisque la jeune infante était à Versailles prête au mariage quand on s’est rendu compte qu’il était nécessaire qu’un Dauphin soit rapidement donné à la France, alors que la jeune princesse était loin d’être nubile. Elle fut renvoyée en Espagne et Marie Leczsinka devint reine de France.
Quant à Gibraltar, il est anglais par Utrecht et le reste. Votre référence à la clause d’interdiction des Juifs et des Maures est tout simplement ridicule. Vous essayez de faire feu de tout bois pour justifier votre position.
Cosmo
AUDOUIN
29 juin 2014 @ 17:55
1) Les Anglais ne se sont pas opposés, que je sache, au projet de mariage entre le jeune Louis XV et l’infante. Votre parallèle avec le mariage Montpensier ne tient pas la route.
2) Ce qui est surtout ridicule, c’est de continuer à se référer à un traité qui comporte une telle clause (l’interdiction de résidence à Gibraltar des Juifs et des Maures) qui n’a jamais été abrogée ultérieurement, Peu importe, le traité étant caduc, cette clause, comme les autres, est devenue, Dieu merci inopérante.
AUDOUIN
Cosmo
30 juin 2014 @ 12:09
Audouin,
Comme il est facile de se parer ainsi de la vertu des droits de l’homme !
Cosmo
Naucratis
30 juin 2014 @ 20:37
Cosmo, comme il est facile de tenter de faire diversion !!!
AUDOUIN
30 juin 2014 @ 22:27
Encore une de vos habituelles pirouettes quand
vous ne savez plus quoi répondre. Je vous en prie, n’essayez pas de sortir du sujet. Qui se pare de la vertu des droits de l’homme en l’espèce? L’ONU, la Grande Bretagne ou l’Espagne qui met en avant un article (l’article X) complètement obsolète du Traité? Vous n’êtes quand même pas, Cosmo, contre le droit à l’autodétermination des peuples?
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @ 06:42
Audouin,
Et vous parlez de pirouette, comme si votre référence aux droits de l’homme n’en était pas une.
Que vous le vouliez ou non, le droit de souveraineté du Royaume-Uni s’exerce grâce à la signature du Traité d’Utrecht et l’inapplication de certaines des conditions ne le rend pas caduc pour autant. Et en disant cela je ne sors absolument pas du sujet.
Mais il est de tradition chez les pseudo-légitimistes de confondre l’accessoire et l’essentiel et de confondre sophisme et philosophie.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 06:57
Merci Naucratis. C’est la spécialité de Cosmo. Il botte en touche quand le débat tourne à sa confusion…
AUDOUIN
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 12:38
Cosmo, vous me désolez…Ne vous faites pas plus borné que vous ne l’êtes! Ce n’est pas moi qui fait référence aux droits de l’homme, notamment au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, mais le gouvernement autonome de Gibraltar et la 4ème Commission des questions politiques spéciales et de la décolonisation de l’ONU. Plus personne ne met en avant ce traité d’Utrecht tombé en poussière et qui semble pourtant rester votre livre de prières.
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @ 13:01
Mon pauvre Audouin,
La confusion ? elle ne règne que dans votre esprit.
Cosmo
Cosmo
1 juillet 2014 @ 13:40
Audouin,
Selon la BBC, en août 2013, voici la position officielle du Royaume-Uni :
« Anglo-Dutch forces captured the fortress of Gibraltar in 1704, during the War of the Spanish Succession. It was formally ceded to the British in perpetuity under Article X of the Treaty of Utrecht in 1713. The Gibraltar territory was designated a Crown Colony in 1830 and was listed as such by the UN in 1946. In 1964, the Gibraltar Constitution was introduced and promulgated in 1969, stipulating that sovereign status would not be changed without the consent of Gibraltar’s people.
The UK notes that Gibraltar was ceded by Spain in the Treaty of Utrecht 1713, giving « the full and entire propriety of the town and castle of Gibraltar, together with the port, fortifications, and forts there unto belonging… forever, without any exception or impediment whatsoever ».
Comme quoi les Britanniques n’ont pas la même vision que vous des choses. Aujourd’hui la souveraineté britannique s’exerce à Gibraltar, de par l’application du Traité d’Utrecht, et avec le consentement du peuple de Gibraltar.
Donc le Traité d’Utrecht est toujours valide du moins en ce qui concerne deux points : Gibraltar et un Bourbon sur le trône d’Espagne. Ce n’est déjà pas si mal pour un chiffon de papier couvert de poussière selon vous.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 18:08
Mais c’est vous mon pauvre Cosmo qui, pour le coup enfoncez des portes ouvertes…On sait tout cela.Le texte ne fait que rappeler l’histoire du rocher. Mais:
« In 1964, the Gibraltar Constitution was introduced and promulgated in 1969, stipulating that sovereign status would not be changed without the consent of Gibraltar’s people. »
Le droit à l’autodétermination y est clairement proclamé! Je ne sache pas qu’il soit une clause du Traité d’Utrecht, même si c’est lui qui a attribué le territoire aux Anglais en 1713!
AUDOUIN
Cosmo
2 juillet 2014 @ 12:46
Audouin,
Cela signifie tout simplement que pour changer le statut de la souveraineté de Gibraltar, né du Traité d’Utrecht, seul le peuple de Gibraltar, conformément au nouveau droit des peuples à disposer d’eux-mêmes pourrait le faire.
Et consulté, le peuple de Gibraltar a tenu à en rester à la souveraineté issue de 1713. La reine Elizabeth, succédant à la reine Anne, est toujours le souverain de Gibraltar car l’introduction d’une constitution n’a rien changé. Il n’est nul part dit l’Etat de Gibraltar mais le Territoire de Gibraltar, qui est un des Territoires Britanniques d’Outre-Mer sous la juridiction et la souveraineté du Royaume-Uni.
En aucun cas l’Espagne ne peut y prétendre.
Vous devriez apprendre à lire.
Cosmo
Gérard
2 juillet 2014 @ 13:44
J’admire votre patience infinie, Cher Cosmo.
AUDOUIN
2 juillet 2014 @ 14:42
Cosmo
Si en 2002, les Gibraltariens s’étaient prononcés à 99% pour leur rattachement à l’Espagne, vous les auriez forcés à rester Anglais au nom du traité d’Utrecht? Vous leur auriez envoyé les chars en vous abritant derrière ce traité? Mais les Gibraltariens se sont au contraire « autodéterminés » pour rester au sein du Royaume Uni.
Ils se moquent du Traité d’Utrecht comme de l’an1713. Personne à Gibraltar n’évoque plus ce vieux parchemin qui n’ a plus aucune valeur de nos jours, pour justifier la présence britannique sur le Rocher. Si les Anglais restent à Gibraltar, c’est par la volonté du peuple C’est elle qui prévaut. Cela devrait plaire à un républicain comme vous.
Je n’ai jamais parler d’Etat de Gibraltar. C’est vous
qui devriez apprendre à lire…
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @ 10:22
Audouin,
L’ensemble de vos propos prouve au moins une chose. Vous ne connaissez rien du Royaume-Uni, de son histoire, de ses habitants et de leur mentalité.
Pour votre information :
« At the Court at Buckingham Palace
THE 14th DAY OF DECEMBER 2006
PRESENT,
THE QUEEN’S MOST EXCELLENT MAJESTY IN COUNCIL
Whereas Gibraltar is part of Her Majesty’s dominions and Her Majesty’s Government have given assurances to the people of Gibraltar that Gibraltar will remain part of Her Majesty’s dominions unless and until an Act of Parliament otherwise provides, and furthermore that Her Majesty’s Government will never enterinto arrangements under which the people of Gibraltar would pass under the sovereignty of another state against their freely and democratically expressed wishes. »
Et
« International law established that the principle of self-determination applied to all the territories on the United Nations list, including Gibraltar, Mr. Caruana said. The 1713 Treaty of Utrecht — which mandated that, if the United Kingdom renounced its sovereignty over Gibraltar, it must offer the Territory first to Spain — was inconsistent with the United Nations Charter and, therefore, void, invalid and ineffective. Mr. Caruana questioned why the Special Committee had failed to support international law. Moreover, it continued to ignore his pleas to refer the question to the International Court of Justice.
Taking the matter into its own hands, Gibraltar had negotiated a new constitution, and the United Kingdom had agreed to it, he said, and invited the Committee to send an observer and play whatever role it deemed appropriate in the upcoming referendum on that Constitution. If the Constitution was accepted, he said, the Committee should recommend that Gibraltar be removed from its list of non-self governing territories.
However, Juan Antonio Yanez-Barnuevo ( Spain) said unilateral changes to the status quo of Gibraltar would impede progress. Gibraltar would undoubtedly remain a non-self governing territory in practice and from a legal perspective, as deduced from the text proposed by the Gibraltar Parliament at the start of the constitutional reform. Any effect to the contrary would obviate the entire United Nations doctrine on the question, and would infringe on the historical rights of Spain over Gibraltar, as recognized in the Treaty of Utrecht. The Special Committee had acted decisively and effectively on the question of decolonization, he said, noting that Spain wished to continue working with the Special Committee on the issue. While the constitutional reform of Gibraltar was a good text for governing the Territory, such reform was irrelevant to the decolonization of Gibraltar. ( Assemblée Générale des Nations-Unies en 2006)
La référence aux droits créés par le Traité d’Utrecht est explicite, même si le Traité précise qu’au cas où le Royaume-Uni cesserait son droit souveraineté, celui-ci devrait être offert à l’Espagne en premier. Et les habitants de Gibraltar contestent cette clause car pour eux, en cas de séparation avec le Royaume-Uni, il est impensable de devenir espagnols.
Mais bien entendu, vous continuez à nier l’évidence.
Tout cela pour défendre les droits d’un jeune prince qui se sent bien mieux à Madrid qu’à Paris.
Ridicule et dérisoire !
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @ 10:28
Gérard
Vous confondez patience avec entêtement. Ce l’on nomme patience chez un prince s’appelle entêtement chez un âne.
En tout cas, je constate que si vous refusez de me répondre, vous continuez de me lire. Tant mieux et prenez-en de la graine. Je vous pardonne vos offenses, tant il est vrai que l’insulte est l’ultime argument du faible .
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @ 21:00
Audouin,
Décidément vous faites dans l’écclesiastique. Maintenant vous pardonnez les offenses.
Mais pour qui vous prenez-vous ?
Et vous avez raison, l’insulte est l’ultime argument du faible. Comme vous me traitez d’âne, vous devez savoir ce dont vous parlez.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 15:43
Ah, vous vos êtes reconnu? Ce n’est pas une insulte, c’est
c’est un diagnostic.
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @ 12:21
Audouin,
J’ai surtout reconnu votre bêtise pontifiante.
Mais il est vrai que votre talent littéraire n’ayant jamais dépassé la rubrique des chiens écrasés, je ne devrais même plus vous répondre.
Quant à vos insinuations de mon appartenance à la franc-maçonnerie, elles relèvent de la délation. Car que je sois franc-maçon ou pas ne regarde personne.
Mais il est vrai que là-aussi toute déclaration venant de vous doit être prise pour ce qu’elle est, une accumulation de fausses vérités.
Cosmo
AUDOUIN
5 juillet 2014 @ 17:56
C’est ça, Cosmo, ne me répondez plus. C’est la meilleure chose que vous puissiez faire. Vous vous épargnerez la fatigue d’accumuler les sottises et les méchancetés gratuites
AUDOUIN
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 13:40
Mais de quoi vous mêlez-vous, frère Cosmo ∴ ?
Ce n’est pas à vous, mécréant et ignorant des vertus théologales, que je m’adresse mais à Gérard qui dit prier souvent, notamment pour notre Saint Père le pape. La charité me commande donc de pardonner à celui qui reconnaît ses erreurs …
AUDOUIN
Cosmo
6 juillet 2014 @ 16:51
Audouin,
Ignorer les vertus théologales ?
Cela signifie-t-il que vous m’accorder seulement les vertus morales et cardinales ?
Je ne peux en effet avoir toutes les vertus et je me contente de celles que mes amis, et vous maintenant, veulent bien me reconnaître.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @ 13:58
Cosmo
Vous devriez aussi apprendre l’anglais!
The 1713 Treaty of Utrecht — which mandated that, if the United Kingdom renounced its sovereignty over Gibraltar, it must offer the Territory first to Spain — was inconsistent with the United Nations Charter and, therefore, void, invalid and ineffective. »
Traduction:
Le traité d’Utrecht de 1713 – qui a exigé que, s’il renonçait à sa souveraineté sur Gibraltar, le Royaume Uni devrait offrir le Territoire en premier à l’Espagne – est incompatible avec la Charte des Nations Unies et, par conséquent, est nul, invalide et inefficace.
Telle est l’opinion unanime des Gibraltariens. En 2014, peut-on s’asseoir sur la volonté populaire, comme on le faisait en 1713, au nom d’un parchemin vieux de trois siècles? Le monde a changé depuis cette date. Il serait temps, Cosmo, de vous en rendre compte et de ne pas vous accrocher, sous prétexte de défendre les douteuses prétentions orléanistes, à ce traité anachronique et vermoulu comme une moule au Rocher de Gibraltar…
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @ 20:55
Audouin,
Quelle malhonnêteté de votre part !
Le traité est toujours valide quant à l’existence du droit de souveraineté mais est inapplicable quant à la clause de préférence en faveur de l’Espagne qui y est contenue, car contraire au droit des peuples disposer d’eux-mêmes.
Le Royaume-Uni exerce son droit de souveraineté depuis 1713 mais s’il venait à y renoncer il ne pourrait le faire en faveur de l’Espagne. Seuls les habitants de Gibraltar pourraient décider de leur sort.
Voilà ce que signifie ce texte.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 10:21
Où est la malhonnêteté?
Le 30 juin, je rapportais que l’ONU avait déclaré que le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes avait rendu caduc le Traité d’Utrecht, Cosmo avait répondu par une pirouette dédaigneuse. Aujourd’hui, s’il consent à reconnaître que c’est bien le droit des peuples qui s’applique dans cette affaire, , il réussit le prodige, dans la même phrase, de dire tout et son contraire! Comment un traité peut-il être simultanément valide et inapplicable?
Enfin, je signale à Cosmo que sa phrase: » Seuls, les habitants pourraient décider de leur sort » date un peu.
C’est fait depuis douze ans! Par deux fois, ils ont dit non à l ‘Espagne à la quasi unanimité. Le traité qui hante les nuits de Cosmo, les Gibraltariens s’en tamponnent. Si les Anglais restent à Gibraltar, c’est parce que ses habitants l’ont décidé. Point fin.
AUDOUIN
Cosmo
4 juillet 2014 @ 12:13
Faux !
C’est le droit des peuples qui s’appliquerait s’il devait y avoir changement de souveraineté. Et comme il n’y en a pas, c’est toujours le droit issu du Traité d’Utrecht qui s’applique.
Et les habitants de Gibraltar s’en tamponnent tellement, selon votre expression si élégante, qu’ils ont célébré en grande pompe le tricentenaire de l’annexion du territoire par le Royaume-Uni.
Ils pourraient choisir l’indépendance et ils ne le font pas. Et les Anglais ne « restent » pas à Gibraltar car Gibraltar est anglais et souhaite le rester.
Le 18 mai 1966, le gouvernement espagnol a offert au gouvernement britannique d’annuler le Traité d’Utrecht et ses clauses relatives à Gibraltar, ce qui n’a pas été accepté. Cela signifie bien qu’en 1966, le Traité d’Utrecht était considéré comme valide par les deux parties et continue à l’être faute d’avoir été abrogé depuis.
En 2008, le Premier Ministre de Gibraltar a déclaré que si, pour des raisons politiques, l’Espagne réclame le retour de Gibraltar, elle ne discute pas le fait que, en droit international, elle a cédé son droit de souveraineté à perpétuité à la Grande-Bretagne et donc la souveraineté britannique y est incontestable. Quand et comment cette souveraineté a-t-elle été cédée ? En 1713 à Utrecht.
Mais vous êtes sans doute plus fort en matière de droit international que les gouvernements concernés.
L’amour du Bourbon vous fait perdre le sens des réalités.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 13:49
Le vin de Loire, mon bon, ne vous réussit pas davantage.
Vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Que se serait-il passé si d’aventure le peuple gibraltarien en 2002 s’était prononcé pour un rattachement à l’Espagne?
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @ 12:09
Mais, mon brave, la réponse est très simple. Le Royaume-Uni n’exercerait plus sa souveraineté sur le Territoire. Le Traité d’Utrecht, en vertu du nouveau droit international, serait devenu caduc. Mais cela ne s’est pas passé ainsi, les habitants de Gibraltar ont respecté l’origine de la souveraineté britannique. Le Traité d’Utrecht est encore valide et le Royaume-Uni, comme l’Espagne, malgré leur désaccord, le reconnaissent ainsi.
Il en est de même pour la clause de renonciation qui ne pourrait être annulée que par le Royaume-Uni et l’Espagne. Or il se trouve que l’Espagne, en la personne de son monarque, qui refuse à son cousin, Louis de Bourbon, le droit de se prévaloir du titre de duc d’Anjou en Espagne, tient encore à cette clause.
Que vous le vouliez ou non ! Que vous cherchiez à noyer le poisson ou pas !
Cosmo
Septembre
28 juin 2014 @ 12:12
@Cosmo
Cher Cosmo,
Cela me semble pourtant aller de soi: la branche aînée des Bourbons est disponible, une branche cadette est sur le trône espagnol. CQFD.
Quant au Comte de Chambord, je ne vois pas en quoi son silence est si éloquent; cela me semble être un raisonnement par l’absurde, si vous me permettez l’expression, et sans offense aucune.
@Livia
Chère Livia,
En plus d’être incompréhensible, votre charabia est assez pauvre; pouvez-vous m’indiquer je vous prie à quel moment aurais-je été grossier? Ou alors merci de définir le sens que vous donnez à ce mot.
Je ne sais pas si « Livia » est votre vrai prénom, mais en effet, Septembre n’est pas le mien; ceci dit, sans dévoiler votre véritable nom de famille, vous êtes tout aussi anonyme que moi qui utilise un pseudo!
Je trouve pour finir que votre agressivité à mon égard, sans être grossière, est injustifiée et parfaitement déplacée. Merci d’utiliser une forme plus convenable.
Bien à vous,
Septembre
Cosmo
28 juin 2014 @ 20:33
Cher Septembre,
Une branche n’est pas disponible comme un article de magasin. La branche cadette est sur le trône d’Espagne et la branche aînée est sans trône en Espagne et en France. Pas plus d’espoir concret que virtuel dans l’un comme dans l’autre pays !
Le silence de Chambord n’est pas un raisonnement par l’absurde. C’est une réalité historique. Il n’avait pas à parler et il n’a pas parlé. Il a toutefois agi pour permettre la réunion de la Famille de France – selon ses propres termes. Or à l’époque aucun prince de Bourbon, autre que lui et les Orléans, était considéré comme Famille de France, car ils étaient d’Espagne, des Deux-Siciles ou de Parme.
Pourquoi Chambord aurait-il été si préoccupé de voir « la Famille de France enfin réunie », si ce n’était pour donner au comte de Paris la possibilité de lui succéder sans contestation à sa mort et devenir, en pardonnant 1830, le souverain légitime de la France légitimiste ?
Il suffit de lire la presse de l’époque.
Cosmo
Livia
28 juin 2014 @ 21:56
@ Septembre : vous avez raisonné par l’absurde dans votre réponse en 4 lignes à Cosmo et vous réduisez la somme de son travail à ce que mon professeur de philosophie appelait : « aller jusqu’à l’absurde du sophisme » en l’illustrant par l’exemple de l’âne et du mouton. (En pensant à la qualité de certains échanges et charmants noms d’oiseaux dont votre camp me comble j’ai rajouté celui du perroquet)
Je ne suis pas plus grossière en utilisant un exemple célèbre en philosophie que vous, qui vous adressez à lui dans ce qui me semble être ce que les jeunes gens appellent et ,grossièrement cette fois, « un foutage de gueule ». Les formules de politesse de » bien à vous » rattrapant bien peu l’ensemble.
Par ailleurs , certains légitimistes utilisant à foison de multiples pseudos , il m’a paru possible que vous soyez l’un d’eux.
Mais si vous êtes de bonne foi et que vous ne connaissiez ni le site ni le livre de Cosmo et que vous trouvez votre style très neutre que vous dire ? Moi, du moins, quand je fais le potache, je le signale, mais c’est peine perdue avec des gens qui n’aiment ni la franchise ni l’humour quand ce sont les autres qui les pratiquent. A chacun son jugement sur la grossièreté et l’agressivité de l’expression de l’autre: celles de l’esprit étant pour moi autrement plus graves !
J’espère que mon pauvre charabia vous paraîtra assez clair cette fois et mon vocabulaire assez riche.Bien sûr , si je me suis totalement et vraiment trompée : mea culpa !
Enfin pour Audouin et son mépris social aussi vain qu’imbécile vu l’anonymat des participants : je préférerais chanter dans une cage d’escalier avec une concierge ( ou l’être si cela vous amuse) plutôt que d’être coincée à un dîner ne serait ce qu’une minute avec le moindre esprit retors, perverti et endoctriné par un légitimisme aveuglé et au langage aussi vert avec les femmes que celui d’un charretier.
Du moins , serais je en bonne compagnie avec mon prof de philo et Ionesco loin de tout pharisianisme…mais pour arriver à lire les Rhinocéros il faut avoir dépassé l’année 1789.Pauvre Audouin vous vous privez de bien des plaisirs :-))))
Sigismond
29 juin 2014 @ 08:53
Gérard, personne ne peut mettre en doute votre dévotion pour Benoît XVI, pour son successeur et pour leurs prédécesseurs. Il n’empêche que je n’ai pas trouvé « humoristique » votre sketch imaginant le souverain pontife se comporter comme un freluquet en osant toucher la plaque de l’ordre du Saint-Esprit portée par le fils aîné de l’Église, un peu comme si l’archevêque de Canterbury donnait une chiquenaude sur le pimpant chapeau de sa souveraine et se mettait à l’appeler « Betty Coburg »…
En revanche, j’avais trouvé très drôle la plaisanterie de maître Kiejman, qui semble-t-il ne vous a pas du tout amusé.
Comme quoi, nous ne rions pas tous des mêmes choses :-)
Gérard
29 juin 2014 @ 10:52
Sigismond je me fiche totalement de vos impressions mais quant à la mienne c’est que vous avez beaucoup de qualités notamment de cœur mais peu d’humour. C’est comme ça et ce n’est pas grave. Mais peut-être après tout faut-il prendre au second degré ce que vous écrivez sur le fils aîné de l’Eglise auquel cas je vous présente mes excuses.
Ce décret que vous citez qui est contraire aux traditions cultuelles intéresse les seules cérémonies officielles publiques et ne concernait pas ces manifestations. Sinon la religion des autorités ecclésiastiques aurait été surprise, ce qui aussi peut se concevoir hélas.
Nb : Jamais moi je n’aurais imaginer traité le pape à un freluquet et là je suis choqué que ce soit de l’humour ou une excessive dévotion envers votre prince.
Bon dimanche.
Sigismond
1 juillet 2014 @ 06:35
Gérard, je vous remercie pour vos aimables paroles, mais si vous n’auriez jamais imaginé traiter le pape de freluquet, le comportement IMAGINAIRE que vous lui avez prêté dans votre scénette est un comportement de freluquet. Mais la réalité fut tout autre et vous le savez bien : le souverain pontife a fort bien reçu la famille royale de France, le jour du 95e anniversaire de Madame, grande journée qui fut fêtée avec magnificence.
Gérard
2 juillet 2014 @ 13:41
Sigismond,
Le pape Benoît XVI qui n’a rien de freluquet n’a pas reçu la famille royale de France, il a reçu, fort bien en effet, le prince Louis de Bourbon et son épouse.
AUDOUIN
3 juillet 2014 @ 14:09
Il n’y a pas si longtemps ce bon Gérard prétendait le contraire!Je suis heureux qu’après mon intervention, ce brave garçon en soit venu à résipiscence, même s’il le fait de manière incidente .
AUDOUIN
Sigismond
29 juin 2014 @ 09:19
S’agissant de la fameuse première place à droite de l’autel (vu de la nef), outre que certaines des plus importantes cérémonies de ces dernières décennies (le 21 janvier 1993 et le 8 juin 2004 à Saint-Denis) ont « consacré » cette place comme étant la place d’honneur, car c’est là que s’était placé le chef de la Maison de Bourbon (avec le duc d’Aquitaine en 1993, et avec l’archiduc Karl de Habsbourg-Lorraine en 2004), merci beaucoup à Audouin qui nous a apporté la référence ad hoc :
« Décret n°89-655 du 13 septembre 1989 relatif aux cérémonies publiques, préséances,honneurs civils et militaires et qu’applique le clergé en toutes circonstances.
Protocole inspiré de règles ancestrales.
Section 4 : De la place des autorités et autres personnalités dans les cérémonies publiques.
Article 16
Les autorités qui assistent aux cérémonies publiques prennent place dans l’ordre déterminé par leur rang dans l’ordre des préséances.
Lorsque les autorités sont placées côte à côte, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient au centre. Les autres autorités sont placées alternativement à sa droite puis à sa gauche, du centre vers l’extérieur, dans l’ordre décroissant des préséances.
Lorsque la configuration des lieux exige que les autorités soient placées en rangs successifs de part et d’autre d’une allée centrale, l’autorité à laquelle la préséance est due se tient à la gauche de la travée de droite. L’autorité occupant le second rang se tient à la droite de la travée de gauche. Les autres autorités sont placées, dans l’ordre décroissant des préséances, rangée par rangée et, pour une même rangée, alternativement dans la travée de droite, puis dans la travée de gauche, du centre vers l’extérieur. »
À la gauche de la travée de droite, c’était la place du duc d’Anjou le 25 avril à Notre-Dame-des-Sablons d’Aigues-Mortes, le 17 mai à Saint-Eugène-Sainte-Cécile et à Notre-Dame de Paris et le 12 juin à Sainte-Élisabeth-de-Hongrie de Paris. CQFD
Livia
29 juin 2014 @ 23:24
@ Sigismond :stop au torticolis…les vacances arrivent…et on ne pourra pas plonger !!!
Sigismond
29 juin 2014 @ 10:18
Lu sur un autre « forum » : la broche portée par la duchesse d’Anjou à ce fameux cocktail au Palais d’Orient, lui vient de sa prédécessrice la reine Victoria Eugenia. Ce qui montre que la princesse Marie-Marguerite ne manque pas d’humour et que malgré les deux gracieuses révérences, il était évident que le trône royal de la reina consorte de Castilla y de Aragón était destiné à notre Reine de France et de Navarre, même si les orléanistes se cramponnent au traité d’Utrecht :-)))
A la gracia de Dios…
Cosmo
29 juin 2014 @ 14:20
Sigismond,
Votre propos révèle une contradiction :
« il était évident que le trône royal de la reina consorte de Castilla y de Aragón était destiné à notre Reine de France et de Navarre »
Comme il n’est pas possible d’être reine de France et d’Espagne en même temps, quel trône préférez-vous pour Dona Magarita ? France ou Espagne ?
Il vous faut choisir.
Si les Orléanistes se cramponnent à Utrecht, vous, vous faites le grand écart de l’impossible.
Cosmo
Sigismond
1 juillet 2014 @ 09:39
Cosmo,
Il n’y a pas à choisir, et le duc d’Anjou et de Madrid l’avait fort bien compris et démontré. Et même si son père avait eu parfois des déclarations versatiles dont vous faites votre miel, il avait agi lui aussi en roi de France « de jure », notamment en admonestant Fifi-Sept en 1892, et en faisant connaître sa position au tribunal civil de la Seine en 1897 (procès du pseudo-duc d’Anjou, oncle de la duchesse de Séville, contre le duc d’Orléans).
Alphonse XIII se déclara « chef de la Maison de Bourbon, dans ses deux branches principales » et parla de « [ses] ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand » (saint Louis IX, roi de France et saint Ferdinand III, roi de Castille). Son fils le duc d’Anjou et de Ségovie assuma lui aussi les deux héritages. On sait que le règne est de la branche cadette est dû au choix de Franco en 1969 et du peuple souverain espagnol en 1978, il s’agissait d’une réinstauration.
La pseudo-impossibilité dont vous parlez a été dogmatisée par Bolingbroke et la pimpante Anne à Utrecht. Philippe V fut obligé de signer une renonciation de circonstance, comme le dauphin en 1830. Mais il la tint pour nulle et non avenue.
Louis XIV pensait qu’il fallait résoudre pragmatiquement le problème en donnant les Espagnes à un cadet (Anjou ou Berry) et non au dauphin ou au duc de Bourgogne. En 1883, Jean III aurait mandé à ses fils de le rejoindre à Paris (si la Restauration avait eu lieu en 1873 avec Henri V et le drapeau blanc), et le duc de Madrid aurait dû demander aux carlistes de faire allégeance au duc et à la duchesse de Cadix.
De toute façon, la broche de V.E. de Battemberg est un clin d’œil humoristique, car le prince Louis n’a jamais remis en cause la signature de son père (signature de S.A.R. Alphonse de Bourbon et de Dampierre – ainsi que de son cousin l’infant Louis-Alphonse de Bavière et de Bourbon, petit-fils d’Alphonse XII – sur l’acte d’acceptation de don Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, et accolade des deux cousins germains, en cette fin de matinée du 23 juillet 1969 au palais de la Zarzuela).
Cosmo
1 juillet 2014 @ 12:32
Sigismond,
Fifi contre Cacar ?
Ce n’est pas demain que l’on rétablira la monarchie avec de tels arguments.
Cosmo
Sigismond
1 juillet 2014 @ 15:09
Cosmo,
Ma réponse était argumentée mais vous n’en avez retenu que l’humoristique « Fifi ». Il est vrai que, comme le dit très bien Gérard, on trouve l’humour bon lorsqu’il n’est pas dirigé contre la branche que l’on soutient et mauvais dans le cas contraire :-)
Je disais donc :
Il n’y a pas à choisir, et le duc d’Anjou et de Madrid l’avait fort bien compris et démontré. Et même si son père avait eu parfois des déclarations versatiles dont vous faites votre miel, il avait agi lui aussi en roi de France « de jure », notamment en admonestant le pseudo-comte de Paris en 1892, et en faisant connaître sa position au tribunal civil de la Seine en 1897 (procès du pseudo-duc d’Anjou, François de Bourbon et de Castellví,
http://www.libroantiguo.com/area_privada/fotos/lmcG10766.jpg
oncle de la duchesse de Séville,
contre le duc d’Orléans).
Alphonse XIII se déclara « chef de la Maison de Bourbon, dans ses deux branches principales » et parla de « [ses] ascendants sur le trône de saint Louis et sur celui de saint Ferdinand » (saint Louis IX, roi de France et saint Ferdinand III, roi de Castille). Son fils le duc d’Anjou et de Ségovie assuma lui aussi les deux héritages. On sait que le règne de la branche cadette est dû au choix de Franco en 1969 et du peuple souverain espagnol en 1978, il s’agissait d’une réinstauration.
La pseudo-impossibilité dont vous parlez a été dogmatisée par Bolingbroke et la pimpante Anne à Utrecht. Philippe V fut obligé de signer une renonciation de circonstance, comme le dauphin en 1830. Mais il la tint pour nulle et non avenue.
Louis XIV pensait qu’il fallait résoudre pragmatiquement le problème en donnant les Espagnes à un cadet (Anjou ou Berry) et non au dauphin ou au duc de Bourgogne. En 1883, Jean III aurait mandé à ses fils de le rejoindre à Paris (si la Restauration avait eu lieu en 1873 avec Henri V et le drapeau blanc), et le duc de Madrid aurait dû demander aux carlistes de faire allégeance au duc et à la duchesse de Cadix.
De toute façon, la broche de V.E. de Battemberg est un clin d’œil humoristique, car le prince Louis n’a jamais remis en cause la signature de son père (signature de S.A.R. Alphonse de Bourbon et de Dampierre – ainsi que de son cousin l’infant Louis-Alphonse de Bavière et de Bourbon, petit-fils d’Alphonse XII – sur l’acte d’acceptation de don Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, et accolade des deux cousins germains, en cette fin de matinée du 23 juillet 1969 au palais de la Zarzuela).
Cosmo
1 juillet 2014 @ 17:41
Sigismond,
Il n’est pas interdit de détendre l’atmosphère.
On voit bien que pour vous tout s’est arrêté en 1789.
Le comte de Montizon à Paris ? Quelle bonne idée et comme il aurait été bien reçu ! Puis après lui, don Carlos l’expulsé…
Quand on pense qu’une simple histoire de drapeau a fait échouer la restauration alors des princes étrangers sur le trône, c’est à se tordre les côtes de rire.
Cela dit, nous connaissons nos arguments mutuels. Nous ne sommes pas d’accord et nous ne nous convaincrons pas. Alors autant s’amuser un peu avec Fifi, Juju et Cacar !
Cosmo
Gérard
29 juin 2014 @ 20:41
Grand bien lui aurait fait (et à nous aussi et j’espère que vous partagerez cet humour badin) mais nous aurions été privés de Juan Carlos et de son fils et de Sophie et…
Livia
29 juin 2014 @ 23:22
@ Sigismond : s’accrocher à une broche pour faire un trône c’est extrêmement périlleux en attendant de jure et de facto de reine de France il n’y en a point…sauf dans le coeur de leurs partisans respectifs et c’est très bien ainsi… :-)
Roch
1 juillet 2014 @ 13:45
Merci pour l’information concernant la fameuse broche.
Et quelle est la signification de la broche de la famille Franco que portait Maria Margarita Vargas le jour se son mariage avec Luis de Borbon?
MDR – MDR
Septembre
29 juin 2014 @ 17:55
@Livia
Comme vous êtes drôle! J’ai toujours été fasciné par les personnes qui, comme vous, déclaraient qu’elles avaient de l’humour, et que les autres en manquaient!
Je ne suis pas un légitimiste endoctriné, ne vous en déplaise, et je connais ce site depuis bien plus longtemps que vous, je vous invite à chercher dans les archives; je l’ai précisément quitté, las de répéter et de lire les mêmes discours, qui ne convainquent jamais ni les uns, ni les autres.
Ma position est on ne peut plus simple, car j’ai souhaité la simplifier, pour éviter les discussions infinies sur la validité des traités, les prétendues bâtardises dans l’un et l’autre camp, j’en passe et des meilleures dans le domaine entre autres de la xénophobie … et donc, mon raisonnement ultra simplifié, et surement très simpliste – je vous laisse d’ailleurs le loisir de vous en moquer, vous qui avez tant d’humour – et que le trône revient à l’aîné de la branche aînée, point.
Je tempère ces propos en disant que, finalement, si l’on voulait vraiment le retour à la monarchie, ce qui est loin d’être le cas en France, on pourrait laisser le choix en indiquant clairement le sens de chacune des possibilités:
– les Orléans, rattachés à la philosophie du règne de Louis-Philippe,
– les Bourbons, rattachés à la philosophie en évolution des règnes de tous les autres rois,
– les Bonaparte, rattachés à la philosophie de Napoléon III.
Je vous avoue que, plus j’avance en âge, qui est encore fort jeune je vous rassure, plus je suis séduit par la dernière option.
Pour ce qui est de Ionesco, je pourrais vous en apprendre. Mais je n’en dirai pas plus, par souci d’anonymat :)
Bien à vous, chère drôle et aggressive Livia.
Gérard
30 juin 2014 @ 14:20
Septembre, il me paraît erroné de dire que les Orléans sont attachés à la philosophie du règne de Louis-Philippe comme s’ils n’avaient jamais évolué depuis 1848, alors que les Bourbons-Anjou seraient rattachés « à la philosophie en évolution des règnes de tous les autres rois » ce qui supposerait une plus grande ouverture d’esprit (et parfois une jonglerie) de cette branche par rapport à la française, et une connaissance parfaite au fil des générations de ladite branche même lorsqu’elle était essentiellement espagnole. Or il suffit de lire l’ensemble de la presse monarchiste d’un côté et surtout de l’autre côté les positions des princes, en particulier les écrits abondants du défunt comte de Paris, pour s’apercevoir que cela est caricatural bien que le modèle de règne de Louis-Philippe ne soit pas rejeté.
Lorsque Louis-Philippe, comte de Paris, a adopté le prénom de Philippe et a assumé l’héritage du comte de Chambord, c’est évidemment l’ancien et total héritage des rois de France qu’il a entendu assumer.
Je ne me prononcerai pas sur la philosophie des prétendants bonapartistes qui est évidemment liée à la manière de voir des deux empereurs dans le respect des principes démocratiques.
Et c’est aussi de la caricature, puisque vous nous révélez que vous connaissez bien les problèmes dynastiques malgré vos questions faussement naïves, de prétendre que les « orléanistes » seraient xénophobes comme si l’on pouvait dire que la loi organique, puisqu’elle demande au président de la République d’être français, est xénophobe comme la République.
Quant à l’humour, tout le monde le trouve bon lorsqu’il n’est pas dirigé contre soi-même ou les siens et mauvais dans le cas contraire, comme l’autodérision qui n’est pas très pratiquée.
Livia
1 juillet 2014 @ 01:17
@ Cher Gérard : j’adore votre humour :-)))
Et pourquoi philosopher quand on pense que » le trône revient à l’aîné de la branche aînée, point » .Nous avons échappé à « point barre » question de génération sans doute : Septembre est peut être moins jeune qu’il ne le prétend :-)))
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 06:21
Gérard
Le Comte de Paris aurait « assumé l’héritage » du Comte de Chambord?. Vous voulez dire qu’il l’a capté… Dans son Journal, Henri de Bourbon écrit, à plusieurs reprises qu’il ne sera jamais « le roi légitime de la révolution ». Ce que le descendant du conventionnel Egalité a surtout « assumé », lui, c’est bien la révolution, mon bon
Monsieur. L’opération menée par Louis-Philippe-Albert d’Orléans au lendemain de la mort du Prince en 1883 a été un habile tour de passe-passe assimilable à l’escamotage réalisé avec succès par son grand-père en 1830 .
AUDOUIN
AUDOUIN
30 juin 2014 @ 11:16
Je place ici ma réponse au message que Cosmo m’a adressé le 26 juin
« Audouin,
» Vous avez raison. En 1873, les princes d’Orléans ont bien repris leur place dans la famille, celle qui était la leur avant 1830, celle d’héritiers légitimes au trône de France en leur qualité de Premiers Princes du Sang.
En le déclarant ainsi, le comte de Chambord a bien reconnu que le comte de Paris était son héritier dynastique et qu’il monterait sur le trône de France après lui, en cas de restauration. Il n’avait pas besoin d’en dire plus car c’est ainsi que tous les monarchistes, et les non-monarchistes, de l’époque l’ont compris »
Une fois de plus, Cosmo parle à la place du Comte de Chambord . Mais il y a mieux : il semble bien que le Comte de Paris ait, lui, compris toute autre chose.
Revenons aux textes, SVP Cosmo
Le Comte de Chambord avait posé trois préalables à l’entrevue que le Comte de Paris avait sollicitée du Prince. Trois conditions qui furent actées par écrit:
« M.le Comte de Chambord sera charmé de recevoir les princes d’Orléans quand ils viendront à lui., mais avant qu’aucune relation de famille ne soit renouée, il faut:
1° qu’ils reconnaissent le principe de légitimité
2° qu’ils reconnaissent, par conséquent,son représentant comme roi
3° qu’ils reprennent leur rang dans la famille royale sans aucune condition.
(Dans la mouture définitive les deux derniers mots seront supprimés afin de ménager la susceptibilité des d’Orléans)
Dans la note qu’il fit remettre au Comte de Chambord, le Comte de Paris accepta les deux premiers engagements mais remplaça le 3° par
» [Monsieur le comte de Paris]….vient auprès de Monsieur le Comte de Chambord pour lui donner l’assurance qu’il ne rencontrera aucun compétiteur parmi les membres de sa familles »
Si « reprendre son rang dans la famille » signifiait comme le prétend Cosmo que le Comte de Chambord reconnaissait comme son successeur le petit-fils du roi des Français, on ne voit pas pourquoi ce dernier a refusé de souscrire à cet engagement, à moins qu’il n’ait compris, lui, que cela reviendrait à reconnaître, au contraire, que le rang des d’Orléans n’était pas le premier mais le dernier dans l’ordre de primogéniture, d’après l’antique loi de dévolution dans la Maison de France…
AUDOUIN
Cosmo
30 juin 2014 @ 22:07
Audouin ou « l’art de ne rien dire en enfonçant des portes ouvertes » ou » l’art de refaire l’histoire pour se faire plaisir » ou plus simplement » l’art de l’inutile ».
Si la monarchie avait été rétablie en 1873, en 1883 le comte de Paris serait devenu roi de France, le comte de Montizon serait resté à faire des photos à Brighton, le duc de Mardid à faire le coup de feu contre ses compatriotes et Audouin gros-jean comme devant.
Cosmo
Sigismond
1 juillet 2014 @ 06:20
Bien au contraire, Audouin met parfaitement en évidence une vérité bien dérangeante pour les lambello-poiristes. D’où votre réponse dépitée, dans laquelle c’est vous qui refaites l’histoire, car Fifi-Sept n’est jamais devenu roi, mais il est vrai qu’on est toujours le roi de quelqu’un :-)))))
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 12:14
Merci, Sigismond. Cosmo se prend pour un maître à penser et ne supporte pas la contradiction.
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @ 12:48
Sigismond,
Non seulement on est toujours le roi de quelqu’un mais il se trouve parmi vos amis un certain nombre de chefs d’escadrilles.
Je ne vois pas où vous voyez le dépit dans le fait d’énoncer une évidence.
Ni Juju ni Cacar n’avaient le droit et encore moins de chance de monter sur le trône de France. Les Français ont opté définitivement pour la République et c’est tant mieux.
Vous et vous amis êtes le meilleur service rendu à la République. Il est vrai que votre maître à penser, le comte de Chambord, vous avait précédé.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 06:42
Encore une de ces cabrioles dans lesquelles Cosmo est passé maître! Cela lui épargne sans doute de répondre sérieusement à mes remarques sur ses assertions. Non seulement, il s’ autorise à parler à la place du Comte de Chambord pour lui faire dire ce qu’il n’ a pas dit, mais encore il se montre plus orléaniste que Louis-Philippe-Albert.
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @ 12:35
Audouin,
Il n’est pas possible de répondre sérieusement à vos galéjades fielleuses.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 17:26
C’est bon signe: Cosmo devient désagréable quand il est poussé dans ses derniers retranchements.Sa réaction colérique est puérile.
Comme l’a écrit Diderot:
« On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves. Entre deux controversistes, il y a cent à parier contre un, que celui qui aura tort se fâchera. — (Denis Diderot, Pensées philosophiques)
AUDOUIN
Cosmo
2 juillet 2014 @ 12:33
Audouin,
Ce n’est pas de la colère. C’est une constatation.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 11:02
« Si la monarchie avait été rétablie… » regrette cosmo. Eh bien, c’aurait été une monarchie orléaniste. Mais elle ne l’a pas été et le comte de Paris a été prié de déguerpir pour avoir troublé l’ordre public.Il a passé les huit dernières années de sa vie à Stowe House à chasser le renard en rêvant au château d’Eu.
Il ne reste plus à Cosmo qu’ à pleurer sur le passé et à parler dans le vide sur ses rêves irréalisés.
AUDOUIN
Cosmo
1 juillet 2014 @ 12:40
Audouin,
Je ne regrette rien. Je ne fais que constater l’état d’esprit de l’époque. Quant à pleurer sur le passé, c’est plutôt vous qui vous attachez désespérément à la branche morte en France des Bourbons d’Espagne.
Et tous vos commentaires suent une fois de plus la haine des Orléans.
Je vous plains d’être ainsi confit dans le fiel et l’aigreur. Une chose peut toutefois être une consolation pour vous. Vous n’êtes pas seul. Un belle bande d’amis vous accompagne.
Cosmo
AUDOUIN
1 juillet 2014 @ 17:49
Les lecteurs apprécieront vos invectives récursives, éructées ab irato. Leur outrance fait qu’elles ne m’atteignent plus depuis longtemps. Mais vous Cosmo, soyez prudent. Vous êtes d’un tempérament sanguin, il faut vous ménager…
AUDOUIN
Gérard
1 juillet 2014 @ 12:54
Mon cher Cosmo,
Quelle dérision ! À l’issue de longues tergiversations nos honorables correspondants reconnaissent enfin que si la monarchie avait été rétablie dans les années 1870 elle l’aurait été avec les Orléans et ils prétendent que ce loupé devrait vous dépiter, ce qui n’est peut-être pas vraiment le cas puisque vous êtes, mon cher Ami, un républicain indépendamment de votre connaissance du droit royal historique et de votre cœur.
Et l’on voit là également que les mêmes se réjouissent finalement que la restauration n’ait pas eu lieu et même se réjouissent que le chef de la maison de France ait été exilé, c’est dire le degré de haine accumulée pour préférer à une restauration voulue avec le comte de Paris par l’immense majorité des monarchistes de l’époque, lorsque qu’on se prétend monarchiste soi-même, une république, mais pas n’importe quelle république, une république, qui indépendamment des qualités qui furent les siennes incontestablement, pourrait aller jusqu’à exiler une famille, sans raison majeure autre que l’énorme succès aux élections des représentants de la Nation, des royalistes et des bonapartistes, et à perpétuité. On le voit d’ailleurs aussi dans les termes employés, alors que ni vous ni moi ni la plupart de ceux qui ont la même opinion que nous, n’avons jamais attaqué de cette manière aussi triviale et péjorative et que les protagonistes trouvent drôles, non seulement la maison royale mais encore ceux qui l’ont soutenues ou la soutiennent.
Dans son exil britannique le comte de Paris n’a pas passé son temps à chasser le renard. Libéré en grande partie du devoir de réserve qui était le sien sur le sol national, il a restructuré sa pensée et son programme politique pour la France, il a réorganisé la vie des mouvements monarchistes, mieux étudié la question sociale. Il a aussi utilisé tous les moyens dont il pouvait disposer pour affaiblir l’ennemi héréditaire de la France, qui était alors la Prusse, bref il a rempli le rôle qui était le sien
avec sérieux, avec le sens du devoir et de l’étude qui le caractérisait, avec le sens de l’intérêt national d’un grand patriote, épris de liberté et de justice.
Quant au terme de « poiriste » que certains affectionnent, il faut peut-être les renvoyer pour leur ouvrir l’esprit à une étude fort intéressante de Fabrice Erre, Le règne de la poire. Caricatures de l’esprit bourgeois de Louis-Philippe à nos jours, collection La Chose publique, Seyssel, Champ Vallon, 2011, car bien entendu au-delà de la personne du roi-citoyen c’est la bourgeoisie qui est attaquée, la bourgeoisie qui depuis son temps n’a pas cessé de gouverner la France.
Sigismond
2 juillet 2014 @ 07:22
Gérard,
Si la monarchie avait été rétablie dans les années 1870, elle l’aurait été avec le drapeau blanc et le comte de Chambord, qui aurait appelé auprès de lui le comte de Montizon, ses deux fils, ses deux belles-filles et ses cinq petits-enfants. Pour ma part, je n’ai jamais écrit autre chose.
Et quand j’ai parlé du dépit de Cosmo, il s’agissait bien sûr du dépit devant l’évidence de la parfaite démonstration d’Audouin, quant au remplacement des mots « qu’ils reprennent leur rang dans la famille royale » par les mots « qu’il ne rencontrera aucun compétiteur parmi les membres de sa famille ». Un point c’est tout. Je n’ai pas insinué que Cosmo était dépité d’être en république.
Pour ce qui est de la République, bien évidemment qu’elle est préférable à une fausse monarchie Orléans, Bourbon-Castellví ou Bourbon-Bragança. Seul Jean III pouvait succéder légitimement à Henri V. Votre complainte de la soi-disant « haine » anti-orléaniste repose sur du vent. Tout cadet aurait été illégitime, PAS DAVANTAGE LES ORLÉANS que les diverses branches Bourbons – cadettes – qui les devançaient. Cela vous donne le « beau rôle » de ne pas reconnaître cela.
Quant à la manière « triviale et péjorative », chacun voit midi à sa porte, comme l’aviez si bien dit ! Car vous oubliez bien vite la manière triviale et péjorative dont Cosmo parle de la duchesse d’Anjou et de Ségovie (qualifiée par lui d’ « intrigante », un mot à la mode chez vous, car votre prétendant a qualifié d’ « intrigants » les ducs d’Anjou !) et de la princesse Olivia de Bourbon, entre autres. Et les qualificatifs d’ « hispano-blanquistes », de « pseudo-légitimistes » et de « néo-légitimistes » (alors qu’au début du XXe siècle, ceux qui étaient appelés « néo-légitimistes », c’était les chambordistes ralliés aux Orléans !) employés par vos amis, valent bien les lambello-poiristes et les orléanolâtres. Votre citation de l’étude de Fabrice Erre est fort intéressante, car c’est à la noblesse de gouverner la France, pas à la bourgeoisie (à condition bien sûr que la noblesse soit fidèle au duc d’Anjou).
AUDOUIN
2 juillet 2014 @ 14:02
Cher Sigismond
Les orléanistes de 1883 étaient sûrement moins informés et moins intelligents que Cosmo puisqu’ils n’ont effectivement pas compris que le Comte de Paris ait refusé l’engagement demandé par le Comte de Chambord de « reprendre sa place dans la famille ».
L’historien Pierre de Luz peu suspect de légitimisme écrit dans son « Henri V » (Plon 1931):
« Pourquoi ne pas accepter tout simplement de reprendre sa place dans la famille »?
N’est-ce pas courir le risque de voir mettre en question par la Couronne le titre de premier prince du Sang qui peut être revendiqué par Don Juan de Bourbon. Ce mot de « compétiteur » [employé par LPA d’Orléans] qui évoque la guerre civile est le plus fâcheux qui pût être écrit. Mais on sent qu’au dernier moment, au moment de coucher par écrit sa soumission, le petit-fils de Louis-Philippe a voulu préserver quelque chose, l’ombre d’une nuance d’indépendance. »
Alain Jossinet, dans son « Henri V » est presque du même avis:
» (…) au cours des échanges télégraphiques que le Comte de Paris eut avec ses amis politiques, ceux-ci lui démontrèrent vraisemblablement que reprendre sa place dans la famille reviendrait à reconnaître officiellement que la branche d’Orléans devait reprendre son rang dans la famille royale, c’est à dire le dernier dans l’ordre de primogéniture en application stricte de l’antique loi de dévolution dans la Maison de France. »
Pour avoir rappelé ces éléments indiscutables de l’histoire de l’entrevue du 5 août 1873, je suis accusé par Cosmo de « suer la haine » . Lui, quand il traite la Comtesse de Chambord de chaisière, de bigote, de fée Carabosse et autres aménités, c’est bien sûr parce qu’il déborde d’affection et de respect pour la veuve de Henri de Bourbon.
De la même manière, je me suis fait traiter de « faquin, grossier personnage, butor et d’esprit obtus » par ce malheureux Gérard pour lui avoir mis le nez dans son… dans ses…torts. Il persistait à soutenir que la première place à la Cathédrale était à gauche de l’allée centrale alors qu’ évidemment, cette place est à droite.
Dans son message du 24 juin, le pauvre garçon s’est même « coupé » par cette phrase qui sonne comme un aveu:
« Bien sûr, Louis avait la première place à Aigues-Mortes puisqu’il était tout seul seul. » Et cette première place, où se trouvait-elle ? A gauche ? Que nenni, mon bon. Elle était à droite!
AUDOUIN
Gérard
2 juillet 2014 @ 18:23
Vous savez bien Sigismond que si la monarchie avait été rétablie en 1870 elle n’aurait pas adopté le drapeau blanc et que c’est bien pour cela qu’on n’a pas voulu du comte de Chambord. Vous savez bien aussi que le comte de Chambord n’avait pas le choix de son héritier qui devait être le comte de Paris et qu’il fut rassuré en 1873 à cet égard pleinement après la rencontre du 5 août.
Naucratis
3 juillet 2014 @ 07:42
Audouin, la violence des messages des intervenants orléanistes que vous citez est d’autant plus consternante qu’ils ne cessent de se draper dans leur vertu.
Ils avancent des affirmations peu ou mal argumentées. Comme elles sont systématiquement réfutées par les légitimistes, ils se plaignent, insultent et utilisent les pirouettes les plus grossières pour ne pas répondre sur le fond.
Même si vos interventions sont absolument nécessaires, je vous trouve bien patient de continuer de leur répondre aussi longuement et précisément dans ces conditions.
Cosmo
3 juillet 2014 @ 09:11
Audouin,
Je maintiens ce que j’ai dit sur la comtesse de Chambord. C’était une imbécile aigrie, la digne fille de son père, le plus bête de tous les archiducs d’Autriche.
Je n’ai aucun respect pour cette femme. En quoi d’ailleurs mériterait-elle le respect ? D’avoir été une épouse vertueuse ? Qu’a-t-elle fait dans sa vie de si extraordinaire mis à part un peu de charité paternaliste ? Rien d’autre que des centaines de milliers de femmes de son milieu, de la broderie, quelques visites aux pauvres de son village et c’est tout. Pauvre comte de Chambord, marié à cette nullité !
Vous pouvez interpréter l’entrevue de 1873 comme vous voulez. Elle n’a absolument pas été perçue ainsi dans tous les milieux monarchistes de l’époque, des légitimistes aux orléanistes. La restauration en pouvait se faire que dans les conditions suivante : le comte de Chambord sur le trône et le comte de Paris après lui.
Dire autrement est marquer une méconnaissance totale de l’Histoire et de la France.
Tout cela pour pousser en avant un jeune prince qui se sent bien mieux à Madrid qu’à Paris !
C’est ridicule et dérisoire.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @ 12:50
Si ce n’est pas là un message qui transpire une haine recuite depuis 130 ans, mon Dieu qu’est-ce que c’est?
Dominum, et miserebitur eius.
AUDOUIN
Gérard
3 juillet 2014 @ 18:08
Sigismond, en dépit de points de vue parfois originaux et peut-être aussi à cause de ces points de vue, vous demeurez, à mon sens, le seul, ou presque, des légitimistes avec qui l’on puisse converser sans se faire traîner dans la fange où certains de vos amis se complaisent en se donnant des airs supérieurs et où nous n’avons pas le goût de les suivre.
Lorsque nous disons, nous orléanistes, que le comte de Chambord avait clairement fait connaître quel était son héritier, on nous dit qu’il n’avait rien à décider de lui-même et c’est évidemment exact, il ne lui appartenait pas de désigner son héritier. Cependant les mêmes disent volontiers qu’en fait il avait décidé que son héritier serait l’aîné des Bourbons, ce sur quoi nous n’avons aucun témoignage et ce qui m’apparaît un contresens. Tout d’abord le comte de Chambord était très respectueux du droit positif dynastique et lui qui brandissait le drapeau blanc d’Henri IV n’aurait pas innové en la matière et n’aurait pas renié Louis XIV ni son propre grand-père et ses grands-oncles Louis XVI et Louis XVIII pour lesquels immédiatement après la famille d’Artois venaient les Orléans. Même si la relation de l’entrevue du 5 août 1873 par le marquis de Flers n’est pas exactement la même que celle de Vanssay, il est cependant incontestable que la publication par Philippe Delorme du Journal d’Henri, comte de Chambord – Journal (1846-1883) Carnets inédits. Office d’Édition Impression Librairie François-Xavier de Guibert, Paris, 2009, page 615 – permet une vision claire et incontestable de ce que pensait le Prince. Il écrit au mardi 26 janvier 1875 : « […] En France continuation de la discussion : de Meaux parle pour les lois d’une manière fade et doucereuse, en déclarant avec une fausse douleur la monarchie pour le moment impossible : Brun parle très bien, expliquant aussi bien qu’il le peut leur vote du septennat, dit que la monarchie est possible et doit être faite et fait mon éloge et celui du comte de Paris dans sa visite ici, le tout avec éloquence, cœur, et vrai talent : on l’écoute avec respect et attention ».
Or dans son discours à la tribune de l’Assemblée nationale le 22 janvier 1875 Lucien Brun (1822-1898), monarchiste et catholique, l’un des chefs du parti légitimiste, très actif, déclarait notamment: « Qu’est-ce qui vous manque pour faire la monarchie ? J’affirme d’abord qu’il ne vous manque pas le roi. Vous avez le roi, la plus haute expression de la grandeur morale, de l’honneur et de la dignité, le roi, qui, à l’esprit le plus libéral unit la fermeté du plus noble caractère, un roi auquel aucun reproche n’a jamais été fait, si ce n’est un seul : l’excès de son désintéressement, que j’appelle, pour parler plus justement, l’excès, si l’excès est possible de son respect pour la libre volonté de son pays. […]
« Il ne vous manque pas le roi, il ne vous manque pas non plus l’héritier du trône. Il a fait, le 5 août 1873, un de ces actes qui sont une date dans la vie d’un peuple et qui suffisent pour honorer la vie d’un prince. Vous avez une race royale, la plus nationale dont aucun peuple ait jamais pu s’enorgueillir… (Bravos et applaudissements sur divers bancs à droite. – Bruits à gauche), une de ces races nées des entrailles mêmes de la nation, qui a grandi, triomphé et souffert avec elle. » (Discours prononcé dans la discussion générale sur le projet de loi relative à l’organisation des pouvoirs publics, par M. Lucien Brun, député de l’Ain, Paris 1875, page 25 sq.)
Il est bien évident que le comte de Chambord approuvait donc dans son intégralité les propos de Lucien Brun son fidèle et que pour lui le comte de Paris était l’héritier du trône et que cet héritier devait être précisément de la race royale française et non dans la race espagnole.
Ces propos ont également été cités dans le récent ouvrage de Patrick Germain, page 153, et ils l’avaient été dans ces colonnes par Michael.
Le comte de Chambord ne faisait pas le droit certes mais le comte de Chambord fut l’incarnation du roi tout au long de sa vie depuis le décès de son oncle et il était totalement imprégné de la fonction royale. La succession dynastique telle qu’il la voyait, puisqu’il n’avait pas de fils, était celle que la Providence et le droit imposaient et qui s’imposait à lui, mais qui s’imposait à lui depuis 1873 avec une évidence plus grande encore et un apaisement sincère.
Dans chaque roi de France, dans chaque chef de la maison royale, il y a une part de cette étincelle prophétique qui, quels que soient les sentiments personnels qui peuvent être momentanément les siens, permet de maintenir le cap au milieu des incertitudes. Il faut dès lors être très audacieux, ne pensez-vous pas, pour 130 ou 140 années plus tard, prétendre que tous les rois à partir de Louis XIV se sont cruellement trompés et en même temps se prétendre fervent royaliste, plus royaliste que le roi bien entendu, et plus royaliste qu’à la mort du comte de Chambord l’immense majorité des légitimistes qui se sont donc ralliés aux Orléans, pas seulement pour une question de bon sens et d’opportunité mais souvent avec enthousiasme parce qu’Henri V leur avait montré le chemin.
Cosmo
3 juillet 2014 @ 20:46
Frère Audouin,
L’onction vous va si bien.
Cosmo
Livia
3 juillet 2014 @ 23:18
@ Naucratis : en inversant les mots « orléanistes » et « légitimistes » je pourrais faire le même mail à Gérard et Cosmo :-))) c’est devenu un art chez vous !
Livia
3 juillet 2014 @ 23:31
@ Sigismond c’est ce que l’homme du Sud Ouest vous a proposé dans son programme : que la noblesse gouverne ?
Alors là, vous me faites rire : lui, il illustre plutôt la vertu du travail que celle des jeux de carte effrénés entre deux galanteries, qui était la marque de la noblesse de cour… vous savez celle qu’il favorisa la Révolution par ses inconséquences…
A moins que ne vouliez dire que gouverner n’est pas travailler ce qui est un concept très inquiétant qu’on soit monarchiste ou républicain… :-)))
Livia
3 juillet 2014 @ 23:51
@ Sigismond et pour en finir , en ce qui me concerne, avec la blague de Me K.
Si elle avait été prononcée devant le prince Louis par quiconque je la trouverais tout aussi grossière…
C’est sans doute par ce que je comprends rien à rien comme le dit Naucratis de page en page et hors « querelle ».
Une élégance noble sans doute ? :-)))
Cosmo
2 juillet 2014 @ 12:32
Cher Gérard,
Comme vous pouvez en juger par le post de Sigismond, il persiste et signe dans la négation de faits patents. Prétendre que la monarchie aurait été rétablie avec le drapeau blanc et avec le comte de Montizon comme héritier est comme prétendre que la terre est plate et que l’univers n’est qu’une voute au-dessus de cette platitude.
En fait Sigismond et ses amis ne sont pas monarchistes, ils sont tout simplement anti 1789 et anti Orléans. Cela ne suffit pas à un programme de restauration. Et cela ne justifie en rien quelque droit quelconque à la couronne de France.
Vous avez raison de souligner que si je suis devenu républicain de raison, mon coeur, lui, continue à rester monarchiste. Mais les monarchies européennes suffisent désormais à mon bonheur.
Je trouve la vénération d’Emanuela de Dampierre, chez Sigismond et ses amis, extrêmement amusante. Cela dit, elle n’aurait pas amusé le duc de Ségovie et si par un miracle, il était devenu roi de France, elle n’aurait jamais été couronnée à ses côtés. C’était en effet une intrigante, mariée par intérêt et remariée toujours par intérêt. Que son mariage ait été annulé ou non ne change rien à l’affaire. Aux yeux de l’Eglise, elle avait divorcé et donc était éloignée des sacrements. Quand à dire ce qu’elle a dit ensuite sur son second mariage, seule une personne sans aucune qualité peut le faire. Elle a ensuite vécu en concubinage. Bref une vie d’aventurière mais pas d’une reine d’Espagne ou de France !
Dieu merci pour les pseudo-légitimistes, dona Margarita est d ‘une autre eau.
La bourgeoisie gouverne en effet la France depuis la fin de la féodalité et ce grâce aux rois eux-mêmes qui ont compris son rôle majeur dans le pays. Louis XIV en admettant des bourgeois en son conseil et en leur confiant les plus hautes charges savait ce qu’il faisait. Et il suffit de lire St Simon et ses hauts cris pour s’en convaincre, St Simon qui tenait son titre de duc des talents de son père auprès de de Louis XIII. Et pas sur les champs de bataille !
Mais là aussi, certains prétendent que c’est à la noblesse de gouverner la France. Pauvre de nous ! Elle est tellement capable qu’elle a disparu du monde du pouvoir depuis si longtemps que seul le snobisme ambiant lui conserve encore un peu d’apparence. Ses membres, les vrais, ne conservent d’ailleurs aucune illusion à ce sujet.
Plus les pseudo-légitimistes commentent sur N&R et plus ils s’enfoncent dans le ridicule en montrant leur vrai visage de snobinards aigris pour la plupart.
Amicalement
Cosmo
Sigismond
2 juillet 2014 @ 17:32
Cosmo, voilà qui est amusant, des faits patents au conditionnel ! Qu’est-ce qui est donc patent ? Que selon vous la monarchie AURAIT été rétablie avec le drapeau BBR et avec Louis-Philippe-Albert comme héritier ? C’est si « patent » que cela ne s’est même pas produit :-))
C’est vous qui êtes obnubilé par les Orléans. En cas de restauration, ils auraient toute leur place, mais rien que leur place, après les descendants d’Alphonse XII, de Charles IV, de Charles III et de Philippe V. C’est vous qui êtes anti-Bourbons.
Gérard
2 juillet 2014 @ 18:34
Oui mon cher Ami et lorsque la noblesse joue encore un rôle dans le gouvernement d’un État ou d’une grosse entreprise c’est qu’elle joue un rôle bourgeois, c’est qu’elle s’est embourgeoisée, c’est qu’elle a accepté, et obtenu par son travail et son mérite plus que par l’ancienneté de sa race, de suivre les cours des grandes écoles d’administration ou de management et de briguer ainsi de hautes fonctions dans l’État ou dans les affaires comme on le voit assez souvent, je pense par exemple à Josselin de Rohan qui n’a pas attendu le rétablissement de la Chambre des pairs pour asseoir son duché au Luxembourg ou à Henri de Castries.
Cosmo
3 juillet 2014 @ 08:58
Allons, Sigismond, ne jouez pas les imbéciles !
Ce qui est patent c’est l’état d’esprit de l’époque lors de la tentative de restauration de la monarchie en 1873. Les princes espagnols n’avaient aucune place en France. Il suffit de voir le tollé général quand à la mort du comte de Chambord la présidence des funérailles a été refusée au comte de Paris par la comtesse de Chambord. L’opinion publique française et toute la presse ont soutenu le comte de Paris dans sa décision de ne pas y assister. Et ce n’est pas être anti-Bourbons que de dire cela.
Je maintiens donc qu’en cas de restauration jamais un prince d’Espagne, fut-il l’aîné des Bourbons, ne serait devenu roi de France.
Dire le contraire est une méconnaissance totale, ou un refus absolu, de l’Histoire.
Vous pouvez continuer à vivre dans votre bulle dynastique mais n’écrivez pas n’importe quoi.
Cosmo
AUDOUIN
3 juillet 2014 @ 15:30
Cher Naucratis
Merci de votre message. Vous ne pensiez pas si bien dire. Vous avez pris connaissance du minable écrit de cosmo et de son triste remake de « J’irai cracher sur vos tombes »? Comment peut-on baver ainsi sur une morte.? Morte depuis si longtemps! Même les feuilles orléanistes de l’époque n’ont pas atteint ce degré de haine viscérale. Ce n’est pas seulement abject, c’est stupide.
Avec des soutiens comme Cosmo, le prétendant Henri d’Orléans n’ a pas besoin d’ennemi!
AUDOUIN
Cosmo
3 juillet 2014 @ 20:49
Audouin,
La mort n’a jamais rendu les imbéciles intelligents.
Morte depuis si longtemps…Comme si le temps changeait quelque chose. Caligula aussi est mort depuis si longtemps et pourtant cela n’en fait pas un personnage sympathique.
Vous êtes admirable en Tartuffe.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 10:48
Vous, en père Ubu, vous êtes criant de vérité.
Comme lui, vous aimez bien en remettre une couche. Albert Camus disait: « La bêtise insiste toujours « . Il n’y a pas si longtemps, aveuglé par la haine, vous aviez osé, vous, Cosmo, comparer la Comtesse de Chambord à la passionaria communiste espagnole qui, en 1936,
hurlait à la mort contre les monarchistes et les catholiques à la tribune des Cortes. Ne reculant décidément devant aucune outrance, vous invoquez maintenant Caligula et ses crimes. Je vous suggère, de faire appel, la prochaine fois, au régicide Egalité, ancêtre des d’Orléans. Une référence, non?
AUDOUIN
Cosmo
4 juillet 2014 @ 11:43
Philippe-Egalité ?
Il y a si longtemps qu’il est mort.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 13:07
Moins longtemps que Caligula. Il faut vous rappeler les dates?
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @ 11:53
Certes ! Mais il est aussi mort que lui, que la comtesse de Chambord et bien d’autres et l’Eternité n’a pas de temps.
Cosmo
AUDOUIN
4 juillet 2014 @ 13:26
Frère Cosmo ∴
Ma chapelle n’ a rien à voir avec votre loge
AUDOUIN
Cosmo
5 juillet 2014 @ 11:56
Audouin,
Insinuez-vous que je suis franc-maçon ?
Vu le traitement que vous me réservez habituellement, cela signifie-t-il une position anti-maçonnique de votre part ?
Cosmo
AUDOUIN
5 juillet 2014 @ 17:42
Mais mon vieux,c’était la réponse de Frère Audouin à Frère Cosmo, la réponse du berger à la bergère. Quand on s’autorise, comme vous le faites, à vous gausser d’autrui, il faut vous attendre à ce que l’on vous rende la pareille. Manqueriez-vous à ce point d’humour?
AUDOUIN
Gérard
6 juillet 2014 @ 07:13
Cosmo est victime d’une violente attaque ad hominem d’Audouin qui en quelque sorte insinue qu’il est franc-maçon.
Chacun dans notre pays a heureusement le droit d’être ou de ne pas être franc-maçon – en l’espèce notre ami n’est pas franc-maçon et ne l’a jamais été.
Mais la question n’est pas là.
Le droit au respect de la vie privée est énoncé par l’article 9 du Code civil et par l’article 8 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Les atteintes sont d’ailleurs punissables.
Dès lors chacun est libre de faire ou de ne pas faire connaître des informations relatives à sa vie privée et il est inadmissible que de telles informations et a fortiori de telles fausses informations soient données par un tiers sur un blog ouvert à tous alors au surplus que l’identité de la personne visée est connue de nombreux correspondants et ce d’autant plus que l’appartenance éventuelle d’une personne à cette organisation est sans aucun lien avec le sujet de l’article.
On imagine ce qu’il en serait si tout un chacun écrivait ici à propos de tout et de rien tout ce qu’il pense savoir ou prétend savoir sur nous tous !
L’affaire est plus grave encore quand la manière de distiller une prétendue information est volontairement soupçonneuse et ironique comme si l’appartenance à la franc-maçonnerie était scandaleuse, ce qui est inquiétant quand on songe à ce que certains maçons ont pu endurer en certaines périodes de notre histoire par exemple en France ou endurent encore dans certains pays.
On pourrait donc être montré du doigt en France, en Belgique et partout sur le net, pour une appartenance ou une sympathie philosophique, politique, religieuse, pour être communiste, royaliste, chrétien, juif, musulman, athée !
C’est insupportable !
Je ne suis pas franc-maçon mais je tiens à défendre le droit de l’être et le droit de défendre le secret de la vie privée comme nous le faisons ici à propos de certains princes si nous connaissons des informations qu’ils ne souhaitent pas révéler. Certains aussi de par leurs fonctions se doivent d’être discrets.
Nous n’avons pas non plus à forcer nos amis à dire je suis ou je ne suis pas ceci ou cela…
La répétition de telles attaques contre l’un de nos meilleurs, en tous les sens du terme, et de nos plus érudits et dévoués correspondants est une honte et porte atteinte à la bonne tenue et à la courtoisie qui doit être la règle d’un site qui nous est cher.
Si certains sont incapables de respecter les règles élémentaires de la bienséance ils devraient cesser d’écrire.
Chacun des intervenants a le droit de donner son opinion mais dans le respect humain qui s’impose en toute circonstance et particulièrement dans ce site.
Cosmo
6 juillet 2014 @ 09:22
Audouin,
Réfugiez-vous derrière l’humour, maintenant !
Cosmo
Livia
7 juillet 2014 @ 01:32
@ Audouin
Entre deux tranches d’insultes et une supputation qui se voudrait insultante( avez vous la nostalgie de Vichy?) vous donnez sur ce site la mesure de votre prose et de votre éducation qui, à côté de celles de Gérard,marquent pathétiquement votre niveau.Faites vous aider de Naucratis pour BIEN comprendre Gérard.
Naucratis
7 juillet 2014 @ 20:47
Le laïus moralisateur et menaçant de Gérard est ridicule et tout à fait scandaleux !
Audouin a le droit de manier l’humour comme Gérard l’a fait en s’en prenant au pape émérite Benoit XVI récemment.
Quelle détestable manie des orléanistes que celle de denier aux autres les libertés qu’ils s’octroient !
Gérard
8 juillet 2014 @ 08:25
On ne sait plus ce qui doit le plus surprendre dans certaines interventions de la sottise ou de la mauvaise foi, ou de l’indigeste mélange des deux.
AUDOUIN
8 juillet 2014 @ 09:39
Cher Naucratis
Vous aurez remarqué que la petite Livia fait aussi une fixette sur vous. Mais, la pauvre, sa mémoire lui joue des tours.
Voici ce qu’elle éructait le 28 juin:
Septembre : vous êtes d’une grossièreté rare et d’une malhonnêteté intellectuelle pitoyable.
Encore un pseudo et pour ça… pas besoin de preuves…CQFD…l’art du sophisme mais alors… très…très… primaire (…)
En fait, la pauvrette ne s’adressait pas à Septembre qu’elle ne connaissait pas, mais il est clair qu’elle me visait, me soupçonnant d’écrire sous un pseudo.
Elle se permet encore de la ramener aujourd’hui dans un style ancillaire et boursouflé qui n’appartient qu’à elle.
Pour clore ce débat, j’emprunterai à Septembre ce qu’il disait de cette petite dame le 28 juin:
» En plus d’être incompréhensible, votre charabia est assez pauvre. »
Il ajoutait : » Je trouve pour ma part que votre agressivité à mon égard , sans être grossière,est injustifiée et parfaitement déplacée »
Il n’y a rien à ajouter à cette juste appréciation.
AUDOUIN
AUDOUIN
6 juillet 2014 @ 09:24
Frère Gérard
Votre homélie pleurnicharde de ce dimanche, Jour du Seigneur, fleure le cagot à plein nez. Et voilà que vous vous mettez à fulminer des fatwas comme un vulgaire ayatollah.
Arrêtez de vous prendre au tragique, mon révérend. C’est grotesque!
AUDOUIN
Livia
7 juillet 2014 @ 02:12
@Audouin : nous avions bien compris que vous n’aviez qu’une chapelle fort confidentielle mais ô combien anxiogène pour ses membres: le légitimisme.
D’ailleurs même votre prince a du mal à se rapprocher de vous !
Ah Madrid ! Son roi, ses couleurs , ses corridas, su mama, su abuela y el abuelo de su mama que sueno por Dios!!!
AUDOUIN
7 juillet 2014 @ 07:51
Ah! Revoilà l’ineffable Livia. Il y avait longtemps que la commère du quartier n’était pas venue mettre son grain de sel.
Je manquais tellement à cette délicieuse personne qu’elle en a eu des hallucinations. Elle me voyait partout. Elle m’a pris tantôt pour Charles-Antoine, tantôt pour Septembre qu’elle a copieusement insulté avant de tomber, tout émoustillée, sous son charme et de faire son mea culpa.
Ah! la brave dame…
AUDOUIN
Gérard
7 juillet 2014 @ 13:03
Livia vous êtes bien gentille pour moi, je vous en sais gré et suis navré des attaques que vous subissez.
N’aurions-nous pas ici face à nous quelque lointain héritier d’Alceste qui récolterait ce qu’il sema et s’étonnerait : « Ciel ! rien de plus cruel peut-il être inventé ?
Et jamais cœur fut-il de la sorte traité ? »
Faut-il voir dans tout cela le dépit qu’un amour causa, amour pour une Célimène réaliste ou dévotion à un prince éloigné ?
Livia
7 juillet 2014 @ 15:10
Mon pauvre Audouin- bout- d’argument : Naucratis doit vraiment vous apprendre à lire: je ne vous ai pas confondu avec CA et encore moins avec Septembre.C’est vous qui avez répondu à la place de CA et « mis votre grain de sel » avec Septembre : donc, je vous laisse le soin de nettoyer les carreaux du hall tandis que je serai au théâtre.
Vous lisez de travers et vous raisonnez de même : belle démonstration dont je vous remercie.
En plus,vous avez l’esprit fort mal placé dans l’impossibilité où vous devez être d’être émoustillé par qui que ce soit.
Ps : Inutile de me répondre : je pars en vacances , je vous confie donc ma cage de canaris, qui seront du meilleur effet dans votre loge,à côté de votre perroquet déplumé qui s’égosille en jetant des « Louis XX » « Louis XX » désespérés.Entre petits gens il faut bien s’aider…
Naucratis
7 juillet 2014 @ 20:41
Vous avez complètement raison, Audouin, notre chère Livia se mêle de toutes les conversations, interpellant tous les intervenants souvent à tort et à travers, en espérant qu’on lui réponde. Le désœuvrement ?
AUDOUIN
8 juillet 2014 @ 10:29
@Gérard
Quand il ne fait pas dans le prêchi-prêcha, Gérard donne dans le pompeux. La culture, c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale…
AUDOUIN
Cosmo
8 juillet 2014 @ 11:33
Naucratis,
Il me semble que, sur N&R, chacun intervient comme il veut et très souvent en interférant dans des dialogues où ils ne sont pas partie.
Les interventions de Livia ont au moins souvent le mérite de l’humour, bien trop absent des vôtres.
Cosmo
Cosmo
8 juillet 2014 @ 11:38
Audouin,
En ce qui concerne le prêchi-prêcha et le pompeux, Gérard a encore beaucoup à apprendre de vous.
Vous n’êtes pas le dernier à faire la leçon aux autres en pontifiant.
Quant à la culture et la confiture…cela seul donne le niveau auquel vous situez les choses.
Cosmo
Gérard
8 juillet 2014 @ 12:03
On constatera que la comparaison avec Alceste n’a pas eu l’heur de plaire à Audouin. Il semble même qu’elle l’ait vexé.
Elle me paraissait pourtant flatteuse. C’est à vous dégoûter d’essayer de comprendre nos contemporains.
Je ne perd pas pour autant, et en toute modestie, mon goût d’apprendre.
« On peut toujours apprendre ce qu’on ne sait pas, non ce qu’on croit savoir. » disait un grand philosophe français et catholique, ami du comte de Paris défunt,Gustave Thibon (L’ignorance étoilée, Paris, 1974).
AUDOUIN
8 juillet 2014 @ 12:48
ça fait des années que cosmo nous sert les mêmes répliques. Elles sont usées. Changez de logiciel, mon vieux…
AUDOUIN
AUDOUIN
8 juillet 2014 @ 13:02
Vexé par vous? C’est ce dont visiblement vous essayez de vous persuader en vous rengorgeant comme un dindon, mon pauvre Gérard.
On serait plutôt consterné par votre prétention de prédicateur pontifiant (pour employer un mot que Cosmo affectionne au point de nous le resservir à tous les repas)
AUDOUIN
AUDOUIN
8 juillet 2014 @ 17:20
Gérard me fait penser au valet de M.Pickwick. Il fait la roue avec un contentement de soi évident chaque fois qu’il tire une citation de sa besace. Et s’avoue ensuite dégoûté de n’ avoir pas été applaudi…
Pauvre Gérard.
AUDOUIN
Gérard
9 juillet 2014 @ 10:50
Pour la dernière fois je m’adresse à vous Audouin, je ne vous connais pas, je n’ai aucun désir de vous connaître, je pense que vous êtes un malotru mauvais et fat, pour ne parler que de ce qui pourrait dépendre en partie de vous. Vous souhaitez manifestement ne pas sortir de ce registre et je pense maintenant que vous en êtes incapable et que c’est sans doute votre nature profonde.
Grand bien vous fasse, répandez votre bile tant que vous voudrez, j’ai assez perdu de temps avec vos sottises.
AUDOUIN
9 juillet 2014 @ 13:55
Je ne pensais pas que vous me livreriez ce matin encore une illustration de votre légèreté et de votre inconséquence. Le 27 juin, vous m’annonciez, après m’avoir copieusement insulté que vous me répondiez pour la dernière fois. et pourtant vous avez continué à japper à qui mieux mieux..Pour la seconde fois, vous déclarez forfait non sans de nouveau m »insulter assez sottement. Vous avez raison de vous taire. Vous alliez finir par vous égosiller…Cela dit, je vous tiens à l’oeil, mon bon Gérard.
AUDOUIN
Livia
30 juin 2014 @ 16:48
@ Septembre : et bien moi je suis fascinée par les gens qui ont de l’humour et font semblant de faire ceux qui n’en ont pas, donc votre post m’a beaucoup fait rire.
Je vous crois tout à fait quant à votre ancienneté sur le site.
J’ai présenté mon mea culpa par anticipation mais cela me rend encore plus perplexe sur votre intervention. Vous n’êtes pas agressif du tout bien sûr c’est un truc réservé aux femmes, particulièrement aux concierges.
Vous savez celles que des mandarins font travailler en mettant leur signature à la fin et à qui on apprend à faire vite pour mieux se prélasser soi même…
Cela dit, civilisons nous avant de (re)devenir rhinocéros :
– vous reprenez à votre compte les douceurs destinées à Audouin : vous avez vous aussi une âme prête à défendre la veuve et l’orphelin .
-vous savez être piquant comme un chardon si je m’en réfère à votre mail à Cosmo.
-vous auriez à m’en apprendre sur Ionesco.
-de plus, de guerre lasse vous avez la balance qui penche vers Napoléon ce qui fait se trémousser la moitié de ma génétique.
Je ne vois qu’une solution puisque vous sommes faits pour nous entendre, que j’aime apprendre et que j’étais rentrée sur le site pour cela mais quelque goujat aura perturbé mon recyclage historique : demandez ma boite mail à Régine.
Je vous attends déjà , je n’ai rien à cacher.
Si vous aimez Ionesco comme nous allons rire :-)))
Bien à vous mystérieux inconnu célèbre (en tout bien tout honneur j’ai l’âge d’être grand mère)
Livia
Septembre
2 juillet 2014 @ 11:27
Très chère Livia,
Je pense, malgré mon jeune âge, que la philosophie offre des consolations à beaucoup de choses, et que certains ont avantage à rendre compliquée une situation qui pourrait être vue simplement, un rideau de fumée créant la confusion bien utile aux arguments fallacieux, tordant la réalité.
Ma philosophie est donc de simplifier les choses, et parfois, de terminer certaines phrases par « point », ce qui peut paraître péremptoire, certes, mais qui surtout m’évite de prolonger un débat inutile à mes yeux; c’est une certaine forme d’auto-discipline, voyez-vous, rien de plus.
La jeunesse est une notion bien relative: j’ai encore celle des artères, mais vous semblez avoir celle de l’esprit, nous sommes donc sur le même pied, pour cela du moins.
En ce qui concerne Ionesco, c’est un de mes oncles qui a mis en scène La Cantatrice Chauve pour la première fois au théâtre de la Huchette; ils étaient grands amis, et je ne crains pas de dire que son immense succès n’est pas étranger à cette première (pas son talent, bien entendu!); comme il s’agit d’un oncle maternel, je peux bien vous raconter cette petite histoire au fond tout en préservant mon anonymat.
Bien à vous,
Septembre
Livia
2 juillet 2014 @ 17:38
@ Septembre : merci pour réponse et votre anecdote.
Toutefois, lors de la première présentation au caveau de la Huchette de « la cantatrice chauve » je n’avais que 4 ans ! Je n’ai pas l’âge de Lilibeth et je n’étais pas née lors de toute 1ère présentation à Paris :-)
L’aventure de la Huchette est incroyable puisqu’elle dure encore…Vous avez la chance d’avoir eu un oncle passionnant à la carrière d’acteur et de metteur en scène tout à fait dense pour qui l’amour de l’art prévalait sur toute autre considération.J’ai rencontré à plusieurs reprises Maurice Coussonneau qui avait bien voulu me livrer ses souvenirs avec Jean Vilar lors de l’aventure d’Avignon…et d’autres aussi.Peut être se connaissaient ils ?
J’avais, sur ses conseils, vu une nouvelle version de « Jacques le fataliste » au milieu des années 80 dans un « petit » théâtre et qui est devenu un grand succès: quel bonheur !
Le monde est petit et la courtoisie urgente :-)
Bien à vous
Livia
Septembre
3 juillet 2014 @ 09:21
Chère Livia,
Comme vous avez raison!
Je vous recommande vivement la lecture de son autobiographie, « Le théâtre, c’est pas un métier! » chez Harmattan; c’est un livre passionnant, plein d’esprit et de jeunesse! Il se lit le sourire aux lèvre d’un bout à l’autre! Un vrai message pour nous tous :)
Bien à vous,
Septembre
Livia
3 juillet 2014 @ 19:09
Cher Septembre
Merci j’en prends bonne note et je ne manquerai pas de le lire !
Bien à vous
Livia.
Cosmo
9 juillet 2014 @ 21:40
Le mieux est de tirer l’échelle, le seuil d’alerte de la bêtise étant atteint.
AUDOUIN
10 juillet 2014 @ 08:02
Que voilà une réflexion marquée au coin du bon sens, mon cher Cosmo. On ne peut qu’y souscrire. Embrassons-nous, Folleville!
AUDOUIN