A Fife, la reine Elizabeth et le duc d’Edimbourg ont baptisé le HMS Queen Elizabeth, le plus grand navire de la Royal Navy. Pour l’occasion, le champagne traditionnellement utilisé pour le baptême d’un bateau, avait été remplacé par du whisky écossais. (Copyright photos : getty images)
septentrion
5 juillet 2014 @ 08:31
Bonjour,
La Reine parait un peu fatiguée sur cette photo mais quel rythme !
Cdt,
DEB
5 juillet 2014 @ 08:37
C’est sûr, le whisky est plus martial que le champagne!
Alors il paraît que ce porte-avions pourra accueillir 1600 hommes, 4 hélicoptères et 36 avions F35. C’est une structure vide, pour l’instant. Il pourra faire ses premiers essais en mer 2017 et sera opérationnel en 2020.
Je croyais qu’on baptisait un navire quand il partait en mer.
Gibbs
5 juillet 2014 @ 09:51
DEB,
Vous avez raison !
» Baptiser un navire. lui donner un nom, au cours d’une cérémonie, avant sa mise à l’eau ».
Zeugma
5 juillet 2014 @ 09:14
Pimpante !
Danielle
5 juillet 2014 @ 09:46
La 2ème photo avec l’équipage est belle.
En effet, la reine est fatiguée.
June
5 juillet 2014 @ 09:46
Toujours sur le pont !! ;)
Gibbs
5 juillet 2014 @ 09:55
Pourquoi baptise-t-on un navire ?
« Un navire qui n’a pas goûté au vin goûtera au sang » : ce proverbe anglais explique à lui-seul l’origine de cette vieille superstition marine.
La tradition veut qu’une bouteille soit brisée sur la coque d’un bateau fraîchement mis à l’eau, avant tout pour conjurer le sort. Car sans ce rituel, malheur au navire et à ses occupants.
D’ailleurs, la légende a été renforcée avec l’histoire du Titanic, paquebot tristement célèbre pour avoir coulé en 1912 pendant son voyage d’inauguration. La compagnie White Star Line, à laquelle il appartenait, ne baptisait jamais ses bateaux…
En revanche, l’utilisation du champagne est plus récente. Auparavant, le sang d’une victime était étalé sur la proue du bateau avant que ce dernier ne prenne la mer. Ceci était censé calmer les dieux, le but étant d’éviter les naufrages, tempêtes et autres accidents de la mer. Ce sacrifice fût abandonné au profit de la bouteille de vin puis de champagne, un breuvage associé au bonheur et à la chance.
Parfois, la bouteille ne se brise pas, ce qui est de mauvaise augure. En général, les bouteilles sont donc légèrement sciées à l’avance. Pour éviter toute déconvenue, il faut que le lancer soit franc (pour que la mousse du champagne se répande sur la coque du bateau)… et bruyant, car le bruit éloigne les mauvais esprits !
June
5 juillet 2014 @ 11:14
Merci pour vos explications Gibbs .
Gibbs
5 juillet 2014 @ 17:50
June, Danielle,
Avec plaisir.
Danielle
5 juillet 2014 @ 12:50
Gibbs, merci pour ces infos. Amitiés.
flabemont8
5 juillet 2014 @ 10:39
C’est effectivement un porte-avions, le plus grand navire de ce genre jamais construit .Je ne connais pas ses proportions par rapport au Charles de Gaulle , je pense qu’ils sont à peu près semblables , ou celui-ci est-il beaucoup plu grand ?
Mélusine
5 juillet 2014 @ 11:14
Pourquoi ne pas avoir plutôt baptisé ce navire « prince Philip » ou « duke of Edinburgh » ?
La reine aurait sûrement préféré qu’on lui laisse son cher Britannia, au lieu de donner son nom à un navire de guerre.
Zeugma
5 juillet 2014 @ 11:58
Voila des extraits d’un article que je viens de consulter :
« Le porte-avions est le plus grand bâtiment de guerre jamais construit au Royaume-Uni: il est trois fois plus long que la façade du Palais de Buckingham avec ses 280 mètres, et haut comme les chutes du Niagara. »
Le HMS Queen Elizabeth embarquera jusqu’à 1.600 hommes d’équipage, ainsi que quatre hélicoptères de combat et 36 avions F-35 américains. Encore à l’état de structure vide actuellement, il n’effectuera ses premiers essais en mer qu’en 2017 et ne sera véritablement opérationnel qu’en 2020.
« Le coût total du programme est évalué à 6,2 milliards de livres (7,8 milliards d’euros). L’opposition travailliste et certains députés de la majorité ont dénoncé son coût faramineux, tandis que des stratèges s’interrogeaient sur le bien-fondé de l’investissement à l’heure où la menace militaire a changé de nature, les militaires étant plus préoccupés par le terrorisme que par un conflit conventionnel. »
(fin de citation)
Une question se pose pour nos amis Britanniques comme pour les Français avec le « Charles de Gaulle » :
aujourd’hui, à quoi sert un porte-avion ?
flabemont8
5 juillet 2014 @ 23:57
Merci, Zeugma . Ce porte-avions est plus grand et plus puissant que le Charles de Gaulle, mais le problème est qu’il faut, effectivement, beaucoup de navires pour les protéger et les escorter.
Shandila
5 juillet 2014 @ 13:04
Un bon whisky vaut bien un vin de champagne….C’est original, mais pourquoi pas ? Je trouve la reine fatiguée, certes, mais très élégante. J’imagine que malgré l’habitude, il doit lui être pesant certains jours, de ne pas pouvoir être en tenue plus décontractée.
Pierre-Yves
5 juillet 2014 @ 13:32
La reine de Suède les bapise à l’Aquavit et celle des Belges à l’Aeffligen.
Et tout le monde repart gai comme une nuée de pinsons.
Haut Landaise
5 juillet 2014 @ 15:27
ou une bande de mouettes rieuses. Je préfèrerai les baptêmes au rhum, parfum des îles et des pirates.
Gibbs
5 juillet 2014 @ 17:54
Pierre-Yves,
Affligem !
Caroline
5 juillet 2014 @ 23:57
Merci pour tous les commentaires intéressants avec les explications complémentaires de Gibbs et de Zeugma!
Claude Bourret
15 janvier 2015 @ 03:39
Bonjour,
Le nouveau porte-aéronefs (et non porte-avions) de la Royal Navy, le Queen Elizabeth de 70,600 tonnes à pleine charge, d’environ 1,000 pieds de long, de 240 pieds de large, de 184 pieds de haut, de 170,000 pieds carrés de surface et d’un tremplin de 13 degrées est le troisième plus grand au monde dans sa catégorie. Il emportera surtout des avions supersoniques de cinquième génération dont le F35B Lightning II STOVL ou à décollage court et atterrissage vertical et des hélicoptères, digne successeur du légendaire Harrier. Il étonne par son automatisation exceptionnelle. Seuls 679 hommes d’équipage pourront l’opérer. On parle de »coût faramineux » sa construction?! On devrait comparer ce »supercarrier » aux plus récents dans le monde. Le »Gerard Ford » de l’US Navy, à peine plus long mais plus lourd, a coûté trois fois le prix du »Queen Elizabeth » : 15 milliards de dollars US. Juste une de ces catapultes électromagnétiques dépasse le milliard à l’unité. Le navire remarquable qu’est le »Queen Elizabeth » représente une bonne économie d’argent sans l’achat et l’entretien de catapultes et sans l’usage de piste oblique avec des câbles d’arrêt (entretien compris). La classe de porte-aéronefs Queen Elizabeth est une réponse justifiée pour remplacer les trois navires de la classe »Illustrious ».
Bien cordialement,
Claude Bourret