Parution du livre « Les princes cachés ou histoire des prétendants légitimistes 1883-1989 » par Jacques Bernot. Voici la note de l’éditeur : « Les rois oubliés sont les sept princes de la Maison de Bourbon qui auraient pu régner sur la France si, après le comte de Chambord, mort en 1883, le principe de transmission de la couronne à l’aîné des mâles légitimes avait été scrupuleusement respecté.
Jacques Bernot, juriste et historien, brosse la galerie de leurs sept portraits successifs. Indifférents, âgés, malades ou, au contraire charismatiques et activistes, ces sept princes incarnent, chacun à sa façon, la continuité et une vision de la légitimité. Une plongée dans l’histoire simultanée de la France et de l’Espagne au XIXe puis au XXe siècle. Face à la « concurrence » de la branche d’Orléans, dans une France de plus en plus attachée à la République. Sous le béret rouge des carlistes, en Crimée, en Chine, à travers la Première guerre mondiale, dans les décombres de l’empire austro-hongrois, face à la guerre d’Espagne puis sous le Franquisme, jusqu’au Millénaire capétien et au Bicentenaire de la prise de la Bastille. Sept destins sacrifiés à une cause perdue. »
« Les princes cachés ou histoire des prétendants légitimistes 1883-1989 », Jacques Bernot, Editions Lanore, 2014, 288 p.
Dame Tartine
13 juillet 2014 @ 09:16
J’ai peur…
Actarus
13 juillet 2014 @ 11:56
Café, tartine beurrée : pour moi c’est l’heure du petit déjeuner.
Gibbs
13 juillet 2014 @ 09:31
Encore un livre qui pourrait déchaîner les commentaires sur N&R …
JACQUES
13 juillet 2014 @ 09:48
Les pronostics sont ouverts: Qui va ouvrir les hostilités ? Combien de commentaires à attendre ?.
Francine du Canada
13 juillet 2014 @ 14:25
Êtes-vous l’auteur de ce livre? FdC
Philippe gain d'enquin
13 juillet 2014 @ 10:07
Une publication promettant d’être intéressante et instructive.
Pierre-Yves
13 juillet 2014 @ 11:17
On va encore batailler et s’invectiver à propos du sexe des anges …
Et pourtant, la note de l’éditeur le dit bien dans sa dernière phrase: il s’agissait d’une cause perdue.
Actarus
13 juillet 2014 @ 11:57
Bah… c’est aussi une cause perdue du côté Orléans. Si ce n’était pas le cas, le chef de cette branche ne serait pas « prétendant » : il règnerait.
Yannick
13 juillet 2014 @ 13:25
C’est une cause perdue de tous les côtés sachant qu’on est en république.
Mayg
13 juillet 2014 @ 16:31
Si la cause est perdue pour la branche ainée des Bourbon, à plus forte raison pour la branche cadette des Orléans…
aubert
14 juillet 2014 @ 13:41
Pourquoi ? tout dépend de qui votera, car on votera, le Saint-Esprit ou le peuple !! allez savoir ce sera peut-être moi car n’est-on pas toujours le roi de quelque chose.
JAusten
13 juillet 2014 @ 11:52
« si, après le comte de Chambord, mort en 1883, le principe de transmission de la couronne à l’aîné des mâles légitimes avait été scrupuleusement respecté. » wow !
patricio
13 juillet 2014 @ 12:54
Je me prepare une aspirine, en vue des futurs commentaires …
Francine du Canada
13 juillet 2014 @ 14:27
Prenez-en deux, c’est plus efficace. Amitiés et bon dimanche Patricio, FdC
Dame Tartine
13 juillet 2014 @ 14:57
ah ah ! et une bouillotte sur la tête !
Philippe gain d'enquin
13 juillet 2014 @ 21:45
Et une camomille!
Tonton Soupic
13 juillet 2014 @ 14:02
Je m’infurge de la quirelle de commentarions qui font tenter de crroasser que ces monsignori italiens seraient les héritiers de Mademoiselle les comtes de Paris dits d’Orléans. J’aspirine à un débat sirien sur une question aussi contôversée, mais jamais je n’accepterai un descendant des Habsburger comme roi de France. Vive Henri Sept tentrion ! Vive Jean de Franzozen, duc de Ventomme, espoir du Frankreich renouvelé dans la richesse par la BCE
Actarus
13 juillet 2014 @ 16:59
Faut arrêter de soupicoler l’eau du robinet, Tonton, la sobriété vous rend illisible ! ^^
LUCREZIA
30 juillet 2014 @ 02:21
vos commentaires à tous sont hilarants MDR
Anne-Cécile
13 juillet 2014 @ 14:10
Misère les partisans de chaque branche vont s’étriper à nouveau autour ……..du cadavre du système monarchique français!
Vincent
13 juillet 2014 @ 15:33
Pour considérer les Bourbon comme non dynastes en France, les orléanistes se fondent sur l’arrêt Lemaistre, pris par le Parlement séant à Paris le 28 juin 1593 pour parler d’un «vice de pérégrinité» affectant des princes devenus étrangers «sans esprit de retour», c’est-à-dire ayant perdu la qualité de sujet du roi de France et de prince du sang de France, et les excluant, ainsi que leur descendance de la succession. Les légitimistes arguent, quant à eux, d’une inconstitutionnalité des clauses des traités d’Utrecht imposant à Philippe de France de renoncer à ses droits sur le trône de France pour lui-même et ses descendants; en effet, les dites clauses seraient en contradiction avec la loi d’indisponibilité de la couronne (interdisant notamment au souverain de désigner ses successeurs) et la règle de succession par ordre de primogéniture mâle. Ils ajoutent que l’ancien droit ne connaissait aucun principe de nationalité dégagé à la Révolution française, et rappellent que l’avènement de Louis X «le Hutin» au trône de Navarre (Luis I de Navarre) en 1305 ne l’empêcha pas, à la mort de son père Philippe IV «le Bel» en novembre 1314, de régner aussi sur la France; que l’avènement de François II au trône d’Écosse en 1558 ne l’empêcha pas, à la mort de son père Henri II en 1559 de revenir régner en France; que l’élection d’Henri III au trône de Pologne en 1573 ne l’empêcha pas, à la mort de son frère aîné Charles IX en 1574 de revenir régner en France; que l’avènement d’Henri IV au trône de Navarre en 1572 (Henri III de Navarre) ne l’empêcha pas, à la mort de son cousin et beau-frère Henri III de France en 1589, de régner aussi sur la France.
Vincent
13 juillet 2014 @ 15:38
Je rajouterai même que si Henri III l’avait pu, il aurait été plus logique pour lui d’abolir la loi salique et de nommer comme successeur son neveu par alliance, Charles-Emmanuel Ier de Savoie car l’union France-Savoie aurait été plus bénéfique dans l’immédiat que celle avec la Navarre.
aubert
14 juillet 2014 @ 13:46
Vincent et Némausus sont beaucoup trop savants. D’autant plus que sur ce sujet leur savoir ne sert à rien. Si d’aventure il prenait idée aux français de vouloir un roi toutes ces arguties ne vaudraient pas un pet de lapin.
Nemausus
15 juillet 2014 @ 12:44
Les arguties mensongères et calomnieuses des Orléans vaudraient tout autant !
Mayg
15 juillet 2014 @ 21:04
Leur savoir sert au moins à vous faire parler pour ne rien dire.
aubert
16 juillet 2014 @ 13:43
et pourtant je ne suis pas Président de la République !
Mayg
17 juillet 2014 @ 22:29
Dieu merci…
Val Richer
15 juillet 2014 @ 18:45
Vincent,
Le droit divin fonde les droits de la transmission de la couronne de France par primogéniture mâle. De ce point de vue, la renonciation d’Utrecht ne vaut rien. Et certains ici ne se privent pas de le rappeler sans cesse non sans raison juridique valable me semble-t-il, à ne considérer que ce seul droit. Nul n’ignore que cette réalité pesa sur la Régence de Philippe d’Orléans et orienta sa politique.
Mais voilà 1789 est arrivé et furent affirmés d’autres principes politiques… La querelle entre les partisans des deux camps a fâcheusement tendance à faire comme si 1789 était nul et non avenu… Ce qui, intellectuellement veut peut-être dire quelque chose, mais semble politiquement bien peu lucide… Que valent aujourd’hui ces considérations juridiques parfois érudites ? Imagine-t-on sérieusement une restauration monarchique en France sur ses bases traditionnelles ?! Pourquoi pas une restauration de la monarchie louis-quatorzienne ? Cela n’a pas de sens.
La querelle historique entre légitimistes et orléanistes porte au XIXe siècle sur l’héritage de la Révolution française, très largement rejeté par les légitimistes (comme en témoigne l’épisode tragi-comique du drapeau du comte de Chambord) et les partisans d’une synthèse entre l’ancienne France et la nouvelle, ce que tenta Louis-Philippe. Derrière, le roi se trouve une vision de l’histoire de France, qui dépasse très largement le débat juridique. 1593, 1713 me semble des dates peu pertinentes… 1789, 1830, 1871 ont une autre saveur. A ce titre, et je m’adresse plus particulièrement à mes amis orléanistes, il convient de rappeler que l’orléanisme a un sens politique, dont nous n’avons pas à rougir…et que, trop souvent ces débats, étrangement occultent à mon goût. Philippe, comte de Paris a tenté une autre synthèse. Peut-être était-elle nécessaire, même si l’on peut en douter. La République s’est enracinée. Ce choix ne doit pas faire oublier que les princes d’Orléans, quoique Bourbon et parce que Bourbon, portent un héritage et une nouvelle forme de légitimité.
Mayg
15 juillet 2014 @ 21:09
Je cite: » je m’adresse plus particulièrement à mes amis orléanistes… »
Tout est dit… !
Vincent
16 juillet 2014 @ 15:49
« Le droit divin fonde les droits de la transmission de la couronne de France par primogéniture mâle… »
La loi salique a d’abord été détourné pour permettre à Philippe, comte de Poitou d’usurper la couronne de sa nièce, Jeanne et de se faire sacrer sous le nom de Philippe V.
Nemausus
13 juillet 2014 @ 19:04
En aucune façon l’arrêt Lemaistre parle de princes étrangers, cette incongruité n’existant pas en 1593 ! il parle de prince étranger au sang de France ce qui n’est pas du tout la même chose puisque cela fait référence aux princes qui ne sont pas de la maison capétienne ! Les Orléans extrapolent et interprètent à leur façon en inventant un vice de pérégrinité qui n’a jamais existé !
flabemont8
13 juillet 2014 @ 16:09
Je ne veux pas recevoir de coups de bâton, je pose juste une question : qui est en couverture du livre ?
Damien B.
13 juillet 2014 @ 16:38
Flabemont8, il s’agit du prince Charles de Bourbon (1848-1909), plus connu sous le titre de duc de Madrid.
Thibaut le Chartrain
13 juillet 2014 @ 16:46
La photo de couverture représente le légitime Roi de France Charles XI.
Le livre est intéressant et bien documenté, même s’il est parfois un peu injuste pour ces princes.
Vincent
13 juillet 2014 @ 16:52
Il s’agit de Charles de Bourbon (1848-1909), prétendant carliste au trône d’Espagne sous le nom de Charles VII. Il est le fils ainé de Marie-Béatrice de Modène qui préféra épouser Jean de Bourbon au Comte de Chambord, ce qui frustra beaucoup ce dernier qui fut contraint d’épouser, l’ainée Marie-Thérèse de Modène, une femme laide (les médecins avaient mal utilisé les forceps ce qui avait défiguré la pauvre femme mais aussi abimé son bassin et rendu stérile),sourde (décidément le pauvre Comte de Chambord n’a pas eu de chance) et parlait très mal français.
Philippe gain d'enquin
13 juillet 2014 @ 21:48
Vous dressez là le portrait de la femme idéale pour susciter un bis repetita placent à « l’Enfant du Miracle »…
Dame Tartine
14 juillet 2014 @ 08:48
ce n’est pas tant le portrait de la femme idéale que brosse Vincent, que le portrait de l’Homme Soumis. Vous auriez accepté, vous, d’avoir une « moitié » pareille ? C’est pas le visage de travers qu’avait ce pauvre Chambord, mais la volonté de travers.
Vincent
14 juillet 2014 @ 14:51
Par ce mariage, la Comtesse de Chambord apportait une dot de quatorze millions de francs or. Une belle somme pour l’époque.
Dame Tartine
14 juillet 2014 @ 23:15
Ah vraiment ? Encore une alors qui était belle vue de dot.
*gustave de montréal
14 juillet 2014 @ 16:19
pas étonnant ses infirmités, les parents de Marie-Thérèse étaient oncle et nièce !
Mayg
13 juillet 2014 @ 16:53
Je crois qu’il s’agit de Charles de Bourbon, fils aîné de Jean de Bourbon , comte de Montizón, et de son épouse la princesse Marie-Béatrice de Habsbourg-Lorraine-Este.
Actarus
13 juillet 2014 @ 17:02
Charles de Bourbon (1848-1909), duc de Madrid, de droit Charles VII d’Espagne (1868-1909) et Charles XI de France (1887-1909).
flabemont8
13 juillet 2014 @ 22:03
Merci à tous les internautes qui ont bien voulu me répondre !
Tonton Soupic
13 juillet 2014 @ 17:14
Mais, vous n’avz donc reconnuté Le douanier Jean-Jacques Rousseau ?
Actarus
13 juillet 2014 @ 23:24
hahaha !
Bon seing mais c’est bien sourd ! Don Juan Jaime Rojo Soto et Don Enrique de Orléans y Orléans-Bragança, des princes artistes peintres ! ^^
DEB
13 juillet 2014 @ 18:37
Charles VII de Bourbon ( 1868-1909), je crois.
DEB
14 juillet 2014 @ 05:32
Désolée. Évidemment 1848 et non 1868.
Matthias
13 juillet 2014 @ 19:42
Le Prince Charles de Bourbon, fils du Comte de Montizon. Il porta le titre de Duc de Madrid et sera le prétendant légitimiste de 1889 à 1909. Son fils unique, le Prince Jacques, sera le premier a relevé le titre de Duc d’Anjou (en plus de celui de Madrid) et est le filleul du Comte de Chambord, et l’héritier de son château.
flabemont8
14 juillet 2014 @ 23:55
Merci une seconde fois pour vos réponses !
*gustave de montréal
13 juillet 2014 @ 20:25
c’est le bonhomme d’Espagne, Don Chose-Machin, (j’oublie son nom – Carlos?) prétendant carliste qui a passé sa vie à contester.
COLETTE C.
13 juillet 2014 @ 16:59
« L’ainé des mâles légitimes…? Fallait-il se tourner vers les descendants de la fille de la duchesse de Berry?
claudie hezez
13 juillet 2014 @ 17:07
A propos des princes qui auraient pu régner, je suis allée voir l’exposition des aquarelles du Comte de Paris, les vend-il pour finir c’est fin de mois ou pour une association caritative?
En tout cas les aquarelles sont quelconques à mon avis
Actarus
13 juillet 2014 @ 23:26
MDR !
Quand on parle du loup… allez demander à Tonton Soupic si ça vaut les peintures du douanier Jean-Jacques Rousseau ! ;-)
Mayg
14 juillet 2014 @ 13:51
Ouh la claudie hezez, vous allez vous attirez les foudres des orléanistes en disant que les aquarelles de leur prétendant sont quelconques.
DEB
14 juillet 2014 @ 06:03
Je dois dire que j’ai appris pas mal de choses sur NR.
Quand j’étais enfant, la Comtesse de Paris mariait ses filles. Elle était belle, portait des diadèmes et mon imagination la voyait comme une reine de France. J’ignorais qu’il existait , en dehors des Orléans, d’autres prétendants au trône de France.
J’ai donc suivi, avec attention, la querelle dynastique de préséance, qui enflamme souvent NR, et maintenant je pourrais suivre une conversation de passionnés.
Merci à tous pour avoir éclairé ma lanterne.
emporio
14 juillet 2014 @ 06:56
Je ne pense pas que c’est Princes pensaient aux Trône de France, les yeux étaient tourné vers l’Espagne , par contre véritable Ainé des Bourbons, jusqu’à l’extinction de la Branche Carliste puisque Bourbons authentiques, Le débat n’a plus lieu de cité l’ainé officiel actuel n’est Bourbons que par les Femmes
et les droits de Orléans sont légal datant de 1830 et légitime depuis 1883.
Bon c’est le 14 Juillet, c’est le roi François Hollande qui règne sur la République, c’est cela la réalité….
Matthias
14 juillet 2014 @ 12:19
Le Prince Louis de Bourbon est bel et bien l’aîné des Bourbon par les hommes. A la mort, en 1936, du Duc de San Jaime (dernier prétendant carliste et Chef des Bourbon depuis 1931), c’est le Roi Alphonse XIII (déchu) qui est devenu le Chef des Bourbon. Ses grands-parents paternels étaient tous deux Bourbon (la Reine Isabelle II et le Duc de Cadix). Il était le plus proche parent, par les hommes. Et Louis de Bourbon est Bourbon par les hommes.
Vincent
15 juillet 2014 @ 07:52
Sauf que François d’Assise de Bourbon, duc de Cadix n’est pas le père d’Alphonse XII. Les historiens comme les légitimistes conviennent depuis longtemps qu’aucun des enfants d’Isabelle II n’a pour père François d’Assise .
Cela n’a rien à voir avec des ragots et des calomnies !
Un extrait du journal d’Edmond de Goncourt (1822-1896) à la date du dimanche 08 novembre 1874 :
« …Hier, elle (la princesse Mathilde Bonaparte, cousine germaine de Napoléon III) discuta avec la reine d’Espagne Isabelle II et de sa nuit de noces qu’elle tint de la bouche de la royale mariée. Comme elle lui demandait comment elle avait épousé ce carliste, cet homme si laid, la reine d’Espagne lui répondit : «Non, la tête n’est pas laide et puis, que voulez-vous ? Ma mère m’avait dit : « Épouse le et puis après tu feras ce que tu voudras ! «En Espagne, dans les noces royales, vous saurez ce que la reine attend son mari en chemise de soie blanche, en chaperon de satin et de fleurs d’oranger et le roi est introduit dans une grande robe de chambre de satin blanc. Il se couche et les premières paroles qu’il a de moi , quand il est à mes côtés sont : «Je vous méprise et je vous déteste ! Ça m’est égal, je suis tout de même roi d’Espagne» reprit mon mari.
Là-dessus pour retarder le moment de son amour, elle sonna et se fit apporter à souper, mettant les petits os et les restes de son côté. Mais il ronflait déjà… «En Espagne, c’est l’usage que la faculté vienne tâter, le pouls du mari et de la mariée. Ils étaient sept. Je disais en moi-même :« Tâtez, allez, tâtez !… »
A ce moment, reprit la princesse, je lui demandai : «Enfin est-ce un homme que votre mari ?» – Oui, répondit-elle, mais un homme resté à l’état d’un enfant de six ans en sorte qu’il est naturellement la maîtresse de vrais hommes…» Et comme elle voyait percer mon étonnement de ce qu’il acceptait des enfants qui n’étaient pas de lui, la reine d’Espagne ajouta : «Il reçoit l’équivalent de 500 000 francs pour un garçon , 200 000 francs pour une fille.»
Et la princesse s’est mis à peindre cette Bourbon, un mélange de grâce, de grandeur, de générosité, d’esprit naturel et de dévergondage… La princesse raconta encore que l’empereur était prisonnier à Wilhelmshöhe, la reine d’Espagne lui envoya l’état de ses biens en lui en offrant la moitié. Figure bizarre, que celle de cette Bourbon, où la dégradation garde quelque chose d’une grande race.»
Naucratis
15 juillet 2014 @ 11:25
Vincent nie la légitimité du roi d’Espagne.
Juan-Carlos a naguère répondu sèchement à Henri d’Orléans qui s’était permis de colporter ce ragot calomnieux. Orléans en a été pour ses frais.
Vincent
15 juillet 2014 @ 13:18
Étrangement aucun membre Bourbon mâle de la branche espagnol n’a participé à l’étude sur le chromosome Y des Bourbon. Avec une étude organisé en octobre dernier, on sait que les Bourbon-Parme et les Orléans-Bragance ont bien le même chromosome Y. Il y a d’ailleurs une étrange ressemblance entre les Bourbon d’Espagne et la famille Sutton-Clonard dont Raymundo II de Clonard, était un des amants connus de la reine à l’époque.
http://expertadn.fr/bonne-ou-mauvaise-tete-dhenri-iv/
http://www.suttonclonard.com/ZZZ_FamilyRemembrancesAndSimilarities.htm
Juan Carlos et ses descendants tiennent leur légitimité du peuple et non du droit dynastique.
Cosmo
15 juillet 2014 @ 12:50
Vincent,
En effet, les déclarations sur les différentes non paternité de François d’Assise proviennent de la principale intéressée. Mais il vous sera toujours répondu que tout ceci n’est que de la propagande orléaniste.
Je vous souhaite bien du courage.
Cordialement
Cosmo
Mayg
15 juillet 2014 @ 21:24
C’est Isabelle II elle même qui vous l’a dit Cosmo ?
Cosmo
16 juillet 2014 @ 08:58
Pas à moi, Mayg ! A la terre entière par ses déclarations à la princesse Mathilde devant un aréopage !
Vous pouvez toutefois dire que la reine Isabelle II est une menteuse, la princesse Mathilde une idiote et Edmond de Goncourt un perroquet imbécile.
On ne peut pas suspecter la reine Isabelle II d’avoir été orléaniste et par ses propos d’avoir voulu faire le marche pied à ses cousins Orléans, ou un croche-pied à son cousin Bourbon. A l’époque, la descendance d’Isabelle II n’était pas supposée devenir l’aînée et la future querelle dynastique française ne devait pas être sa préoccupation.
Cosmo
AUDOUIN
16 juillet 2014 @ 09:11
Et la révélation sur la bâtardise du conventionnel Egalité, ci-devant duc d’Orléans, d’où vient-elle? Sinon de l’intéressé lui-même, proclamant le 10 février 1793 à la tribune du Club des Jacobins qu’il était né dune relation de sa mère avec son cocher? Vous imaginez Isabel II, dans le même rôle, annonçant à la tribune des Cortes que son fils Alphonse était un bâtard? Jamais bien sûr, le parlement espagnol ne l’aurait déclaré roi d’Espagne en janvier 1875 en dépit des calomnies répandues par un d’Orléans, le duc de Montpensier…
AUDOUIN
Vincent
16 juillet 2014 @ 13:36
Justement qui les Cortes ont-ils proclamé roi en premier juste après que le prince Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen ait renoncé au trône, un certain Amédée de Savoie, duc d’Aoste et beau-frère du prince Napoléon- Jérôme avec une confortable majorité de 191 voix sur 307. Le duc de Montpensier en avait obtenu 21 et seulement 2 pour le futur Alphonse XII.
AUDOUIN
17 juillet 2014 @ 12:56
Je vous parle de la restauration des Bourbons en janvier 1875 en la personne de l’infant Alphonse de Bourbon proclamé roi par les Cortes en tant que fils de la Reine Isabel II et du roi consort don François d’Assise de Bourbon et vous, Vincent, vous me ramenez en 1870…L’eau a continué de couler, même si c’est en faible quantité, sous les ponts du Manzanarès
Même en 1870, les députés n’ont pas invoqué, que je sache, la soi-disant bâtardise de d’Alphonse XII.
AUDOUIN
Mayg
17 juillet 2014 @ 22:38
Oh vous savez mon cher Cosmo, les oui dire on sait ce que ça vaut…
Cosmo
18 juillet 2014 @ 14:22
Chère Mayg,
Encore un effort et vous allez nous dire que la reine Isabelle II était un modèle de vertu et que tout ce qui a été écrit sur elle n’étaient que calomnies.
Cosmo
Gérard
19 juillet 2014 @ 18:51
Cher Cosmo le pape Alexandre VI Borgia était vierge et François Ier était un mari fidèle mais on ne nous dit pas tout.
AUDOUIN
16 juillet 2014 @ 09:49
@ Vincent
Edmond de Goncourt raconte que Mathilde Bonaparte lui aurait rapporté que la Reine Isabel II lui aurait confié que…
Mais mon pauvre Vincent, c’est l’histoire de l’homme- qui-a-vu-l’homme-qui-a-vu l’ours! Et vous osez nous dire qu’il ne s’agit ni de ragots, ni de calomnies! Ou Vincent est un naïf ou il se moque du monde.
Edmond de Goncourt a passé sa vie à colporter les pires cancans répandus par toutes les langues de vipère dans les dîners mondains ou les salons. Il tient dans son Journal des propos ignobles sur les Juifs qu’on ne saurait rapporter ici.
Quant à la fameuse Mathilde qui collectionnait les amants et s’en vantait, ce n’est pas pour rien qu’elle fut représentée sous les traits d’une truie.
Vincent a de curieux témoins de moralité…
AUDOUIN
Louis Moins
16 juillet 2014 @ 15:24
Si l’une était représentée sous les traits d’une truie, l’autre l’était sous ceux d’une Messaline :
http://es.wikipedia.org/wiki/Isabel_II_de_Espa%C3%B1a#mediaviewer/Archivo:Acuarela_97.JPG
C’est sans doute pour cela que les deux pouvaient échanger des confidences. Elles savaient ce dont elles parlaient.
AUDOUIN
14 juillet 2014 @ 15:26
Emporio
Por qué no te callas?
Naucratis
14 juillet 2014 @ 21:15
Cher Audouin, le roi Juan-Carlos d’Espagne ne saurait mieux dire !
emporio
16 juillet 2014 @ 00:01
Bientôt la langue de Cervantés qui est d’ailleurs une belle langue sera la langue officielle de la cour de France sous la dictature Franquiste.
Messire, En France, on dit M….
Nemausus
14 juillet 2014 @ 17:51
vous nous fatiguez avec votre rabâchage perpétuel des calomnies orléanistes ! vous n’avez pas encore compris que vos répétitions calomnieuses n’intéressent plus personne et surtout n’auront aucun effet ! il faut vraiment que vous soyez borné pour croire que les légitimistes (et même les autres personnes censées) tiendront compte de vos affabulations !
Naucratis
14 juillet 2014 @ 21:16
Vous avez bien du mérite, Nemausus, moi je n’ai rien compris au charabia d’emporio…
Francine du Canada
15 juillet 2014 @ 17:29
Et bien, reposez-vous. FdC
Philippe gain d'enquin
16 juillet 2014 @ 07:36
Quel judicieux conseil que celui-ci! Vive la vacance d’esprit quand celle du trône fatigue… A vous, PGE
Francine du Canada
16 juillet 2014 @ 19:22
Oulala c’est délicat là l’ami; il faut de l’esprit pour le mettre en vacance mais… sans doute voulez-vous dire « prendre des vacances pour retrouver ses esprits ». À vous, FdC
Victor
14 juillet 2014 @ 07:18
Peut-on prétendre en même temps au trône d’Espagne et au trône de France ? N’y a-t-il pas une contradiction ?
Roch
14 juillet 2014 @ 12:48
Ces Bourbons d’Espagne n’avaient aucune légitimité pour le trône de France, c’est pourquoi ils sont inconnus de tous. Seuls les princes d’Orleans peuvent recueillir l’héritage dynastique français.
Vive Henri VII !
Naucratis
14 juillet 2014 @ 21:18
Quel est le nom de la substance que vous avez consommée, Roch, pour écrire des inepties aussi grosses ?
Vive Henri VII ? Et pourquoi pas la reine des gitans ?
Mayg
15 juillet 2014 @ 21:36
Je crois qu’un peu de repos Roch vous fera le plus grand bien…
Florent
14 juillet 2014 @ 21:51
Les biographies vont de Jean à Alphonse de Bourbon, c’est bien cela ?
Louis XIV
15 juillet 2014 @ 00:02
La seule certitude qui nous mettra tous d’accord:
Les orléans sont descendant d’un vulgaire bâtard régicide grâce à qui règne le roitelet mou holandus 1er.
Daniel D
15 juillet 2014 @ 10:24
Louis XIV, les derniers tests d’ADN ont prouvé que la tête que possède Luis de Borbon n’est pas celle de Henri IV et ont aussi permit d’arrêter les rumeurs, que Philippe Égalité est un bâtard. Il est bien le fils du Duc Orléans.
Maintenant il est permis de penser que Luis descend d’un bâtard. Il lui est possible si il est sur de descendre de François d’Assise, de faire des tests ADN pour cesser les rumeurs. Mais si il n’est pas sur, alors qu’il ne fasse rien et il reste officiellement l’aîné des Capétiens. Mais le doute demeure…
Oui les Orléans descendent d’un régicide, mais l’aîné des Capétiens descend d’un dictateur. Quel est le pire d’après vous?
Nemausus
15 juillet 2014 @ 12:41
Faux, les test ADN ne prouvent que les interprétations des orléanistes et rien d’autre d’autant que beaucoup d’autres scientifiques ne sont pas d’accord avec l’interprétation faite de ces analyses.
Seuls les Orléans et Bragance ont donné leur ADN donc même si à priori cela prouve qu’ils sont des capétiens (mais étrangers selon les orléanistes donc exit pour la succession au trône de France selon les partisans de la branche cadette), rien ne permet d’éteindre les rumeurs sur la naissance d’autres Orléans récents de la branche aînée ! Les légitimistes pourraient aussi répandre à plaisir ces rumeurs malveillantes mais préfèrent laisser les médisances de caniveaux aux orléanistes spécialistes dans ce domaine !
D’ailleurs votre Henri d’Orléans n’a-t-il pas accepté de participer dernièrement à une manifestation religieuse auprès de son cousin et chef de maison ? comment Henri junior aurait-il pu ainsi se compromettre avec un descendant de bâtard si tel avait été le cas ! toujours l’esprit de contradiction des Orléans et de leurs partisans !
Cosmo
15 juillet 2014 @ 12:53
Daniel D,
Louis XIV doit être sourd et aveugle…pourtant aucun livre d’Histoire ne signale ces infirmités. A moins qu’il ne s’agisse de mémoire sélective !
Cordialement
Cosmo
Actarus
15 juillet 2014 @ 12:59
Franchement Daniel D, vous en êtes encore à ces arguments à la con ? De part et d’autre, les descendants ne sont pas responsables des actes de leurs ancêtres.
Quant aux rumeurs, sans remonter jusqu’à Philippe Égalité, certains avancent que la duchesse de Guise a fauté pour faire son « enfant du miracle » à elle.
Alors, on pourrait se livrer à des tests ADN des deux côtés.
Mais ce n’est pas en répétant à l’envi des ragots de concierge qu’on fera avancer la cause… perdue. ;-)
Daniel D
16 juillet 2014 @ 02:16
Actarus, je répondais à Luois XIV, qui pour lui, les Orléans sont responsables des actes de leurs ancêtres et descendent d’un bâtard.
Je voulais lui montrer que son commentaire anti Orleans, pouvait aussi, avec les mêmes arguments, être tourné contre la branche aînée des Bourbon d’Espagne.
Alors votre commentaire vous pouvez lui adresser aussi.
Tonton Soupic
15 juillet 2014 @ 13:03
Moi, jé trouvé mieux que Luis-Alphonso de Bourbon ou que que Felippe VI, je préfère Calva Dos ! C’est le seul légitimme.
Philippe gain d'enquin
16 juillet 2014 @ 07:39
Quand le Portugal lui préfère Dom Porto Cruz…
Michel
16 juillet 2014 @ 16:16
Avant les années 1960, la question dynastique ne se posait même pas. La distinction entre orléanistes et légitimistes étaient obsolètes depuis la mort du Comte de Chambord qui avait déclaré « Les Prince d’Orléans sont mes fils ». La branche espagnole des Bourbon n’était pas dynaste, non pas à cause du traité d’Utrecht qu’en raison des lois fondamentales du royaume (le principe de vice de pérégrinité est fixé depuis le XVIe siècle), de la jurisprudence (la Cour et le Parlement tenaient en permanence le tableau de l’ordre de succession auquel les Bourbon d’Espagne ne figuraient pas) et l’esprit des lois (c’est pour ne pas dépendre d’un Carolingien vassal de l’Empereur que les barons et évêques francs élisent Hugues Capet et pour ne pas dépendre d’un roi anglais que l’on trouve miraculeusement une vieille loi : la loi salique
Dans les années 60, le Comte de Paris avait soutenu De Gaulle lors d’un référendum et une tentative de Restauration appuyée sur le Général s’était amorcée. Or la plus grande partie des royalistes s’était engagée dans le combat pour l’Algérie française et vouait une haine viscérale à De Gaulle qui se reporta sur le prince. C’est dans ce contexte que le malheureux Duc de Ségovie se mit à prétendre à la couronne de France avec dit-on, quelques fonds secrets espagnols. Franco ayant fait le choix de Juan Carlos pour lui succéder, il s’agissait d’écarter une branche concurrente du prince choisit. Certains royalistes par dépit ou par méconnaissance se mirent à soutenir la cause du Duc de Ségovie, comme les ultras de la Ligue soutinrent les Guise, par méfiance envers une Maison soupçonnée de pactiser avec les Huguenots.
Cosmo
17 juillet 2014 @ 12:04
Michel,
Vous confirmez ce que je dis depuis fort longtemps. La mise en avant de droits supposés de la branche espagnole au trône de France n’a rien à voir avec le droit dynastique mais relève de l’anti-Orléans primaire.
Votre comparaison avec le soutien apporté aux Guise est juste. Ces derniers, qui n’avaient aucun droit au trône de France, n’y prétendaient pas moins et avaient des partisans, nombreux et puissants. Fouler au pied les lois fondamentales du royaume ne semblait pas leur poser problème.
Cordialement
Cosmo
AUDOUIN
17 juillet 2014 @ 13:11
N’est-ce pas là un bon morceau d’Histoire écrite par les Nuls pour les Nuls? Le passage délirant sur le projet de restauration monarchique en France financé par Franco est à se tordre de rire et en dit long sur le sérieux de l’auteur!
AUDOUIN
Francine du Canada
18 juillet 2014 @ 16:40
Et bien Audouin, réécrivez-la cette histoire; ainsi elle sera écrite « par un Pro pour les Pros » et pendant que vous serez occupé à l’écrire, ça nous fera une vacance et par la suite, m’est avis qu’ils seront nombreux à la critiquer et pour nous les « lecteurs intéressés » ça nous changera de vos sempiternelles répétitions qui, avec le temps, deviennent lassantes. Cordialement, FdC
Nemausus
2 août 2014 @ 09:10
mais si Francine est lassée qu’elle aille elle aussi se reposer les neurones car manifestement elle ne s’en sert que pour dire des banalités et des inepties qui n’apportent strictement rien…. un rafraichissement dans les eaux glaciales d’un lac canadien lui fera du bien et nous reposera également à nous de ne plus avoir à lire ses interventions nullissimes !
Gérard
17 juillet 2014 @ 13:49
Juste rappel de l’histoire qui déclenchera certainement de véhémentes protestations.
Philippe gain d'enquin
17 juillet 2014 @ 18:36
Associée à la publication récente de Patrick Germain – que je vous conseille de lire si ce n’est déjà fait – qui dit le vrai de la légitimité et de la légalité des droits des princes de la Maison de France au trône vacant , votre démonstration courte, brillante et aisée à comprendre pour qui considérerait de loin l’effarante prétention espagnole, est pertinente et séduisante.Merci à vous, cordialement, PGE
Sigismond
20 juillet 2014 @ 11:38
C’est la prétention lambelliste qui est effarante ! Dire qu’ « avant les années 1960, la question dynastique ne se posait même pas », est soit de l’ignorance crasse, soit de la mauvaise foi supersonique. Le duc d’Anjou et de Ségovie a rappelé dès 1946 qu’il était le chef de la Maison de France, porteur des pleines armes de France, d’azur à trois fleurs de lis d’or sans bordure (qu’il partageait bien sûr avec son épouse et leur fils aîné, mais aussi avec sa mère doña Victoria Eugenia, sa belle-sœur la comtesse de Covadonga, ses sœurs Mesdames Béatrice et Marie-Christine, ainsi qu’avec ses cousines Mesdames Blanche, Béatrice et Alice, les filles du duc de Madrid).
La lecture du livre de Jacques Bernot instruira utilement les orléanistes qui auront l’honnêteté de le lire. Je suis d’accord avec Thibaut le Chartrain, ce livre est très intéressant et bien documenté, même s’il est parfois injuste envers nos Princes. C’est la première biographie de cette envergure englobant tous nos Rois depuis 1883 jusqu’à 1989 (précisons que l’auteur a choisi de ne pas inclure Louis XX, qui est une personne contemporaine, bien que Monseigneur ait déjà fait l’objet de biographies, tant en espagnol avec José Apezarena, qu’en français avec Daniel de Montplaisir).
Patrick Germain ne « dit pas le vrai de la Légitimité », il expose sérieusement et minutieusement des faits historiques, documents à l’appui, mais il les badigeonne de ses commentaires moralisateurs et dépréciateurs, guidés par un postulat de départ qui est le sien. On peut lire avec tout autant d’intérêt « Monarchie et avenir » d’Hervé Pinoteau (1960), « Les Blancs d’Espagne » de Guy Augé (1967), « La tradition monarchique d’après l’ancien droit public français » de Paul Watrin (1916), « Le traité d’Utrecht et les lois fondamentales du royaume » du prince Sixte de Bourbon Parme (1914), « Du droit de succession à la couronne de France dans la dynastie capétienne » d’Henri de La Perrière (1908), « Le légitimisme » de Stéphane Rials (1983), et bien sûr l’indispensable « Louis XX, petit-fils du Roi Soleil » de Daniel de Montplaisir (2011).
La comparaison avec les Guise est du plus haut comique, car ils étaient des Lorraine, alors que le duc d’Anjou est L’AÎNÉ DES CAPÉTIENS.
Philippe gain d'enquin
20 juillet 2014 @ 19:13
Tous ouvrages que j’ai lus, tel que je le ferai de celui-ci!
Nicolas Kayanakis
17 juillet 2014 @ 21:05
Dans quelle mesure le Prince Luis Alfonso est-il… Bourbon ?
Le Comte de Chambord (Henri V), dernier Bourbon direct, ayant reconnu les Orléans comme ses héritiers légitimes, nul n’a imaginé, pendant près d’un siècle, qu’il pourrait exister ailleurs un héritier légitime. La République, voulant éloigner de France l’héritier de la couronne exila en 1886 les Orléans. L’attention de personne ne fut attirée quand, en 1946, plus de deux siècles après le traité d’Utrecht de 1712 et l’accession au trône d’Espagne d’un petit-fils de Louis XIV, le duc d’Anjou, un Espagnol duc de Ségovie, Don Jaime Enrique de Borbon y Battenberg, se déclara héritier du trône de France et s’octroya le titre de duc d’Anjou. Son fils, Don Alfonso (1936 – 1989), puis son petit-fils, l’actuel Don Luis-Alfonso, né à Madrid en 1974, reprenant la même prétention et le même titre de duc d’Anjou, manifestent ainsi une méconnaissance de l’usage de ce titre qui, en France, n’est nullement héréditaire mais attaché à un membre de la famille royale qui en France ne peut être ni l’héritier direct ni le dauphin.
Cette prétention n’aurait eu aucune consistance si des monarchistes velléitaires ne s’étaient laissés aller, lors de la crise algérienne, à un comportement « républicain » en se cherchant, à partir de 1958, un candidat pour bouder le comte de Paris d’alors, Chef de la Maison de France, à cause de ses relations avec De Gaulle. Nous ne nous égarerons pas longuement sur des considérations secondaires ou des débats accessoires tels que la validité ou non, après des siècles, de la renonciation d’Utrecht. Ou sur le fait que les Bourbon actuels descendraient, entre autres, de Philippe-Egalité et de Louis-Philippe Ier. Oui ! De même que, rétorque l’actuel Comte de Paris, Duc de France, nous pourrions remonter à « Caïn et Abel ».
S’agissant de la Famille de France, l’essentiel est la nature même, la nature française, du lien entre la France et la famille capétienne qui constitue la légitimité de la famille royale. Il ne s’agit pas d’un simple principe monarchiste transposable n’importe où, ou venant d’ailleurs, avec n’importe quel prince. La monarchie française n’est pas une quelconque monarchie balkanique pourvue au gré des intérêts de puissances étrangères. Elle n’est pas non plus l’Espagne pourvue d’un prince d’origine française. La monarchie de France veut un prince de France et cette caractéristique lui est essentielle et exclusive : c’est la monarchie de France qui fait la France. Elle ne saurait comprendre parmi ses héritiers un prince servant, en citoyen, une armée étrangère et prêtant serment à son drapeau. Pour cela, nous avons inventé la loi salique : pour empêcher qu’une dévolution du trône acceptant les femmes ne porte au trône de France un souverain anglais, fils d’Isabelle de France, elle-même fille de Philippe-le-Bel. D’où l’adage « les lys ne filent pas parce que la France ne peut pas tomber en quenouille ». La loi salique, de nécessaire primogéniture légitime masculine excluant les femmes du trône, est la règle d’or de la dévolution du trône de France, car seule elle assure l’indiscutable francité de cette succession depuis Hugues Capet. Or, les trois » ducs d’Anjou » espagnols ne satisfont pas à la règle française de primogéniture.
Nous précisons:
l. – Ferdinand VII ( 1784 – 1833) a aboli en 1832 la loi salique en Espagne, excluant ainsi du trône espagnol son frère Charles, déclenchant la dissidence carliste, et ouvrant l’accession au trône de sa fille mineure, Isabelle II ( 1830 – 1900), de laquelle descend effectivement Luis Alfonso, mais donc par une ligne d’origine féminine.
Ne nous concernent en rien les raisons pour lesquelles se trouveront par la suite exclus du trône espagnol, malgré leur légitimité à l’espagnole, les ancêtres directs de Luis-Alfonso : son grand-père, Don Jaime (fils d’Alfonse XII), qui a renoncé au trône d’Espagne avant de se « découvrir » héritier du trône de France, et son père, Don Alfonso, petit-fils d’Alfonse XIII, lequel a confirmé son exclusion du trône. De même, il ne nous importe en rien que Franco n’ait pas appelé au trône l’héritier normal, comte de Barcelone, mais le fils de ce dernier, Juan Carlos. Des dévolutions aussi sinueuses devraient suffire à écarter des fidèles soucieux de légitimité.
2. – Si l’on considère l’ascendance masculine de Luis-Alfonso : il descend en ligne directe de François d’Assise (1822 – 1902), duc de Cadix, époux d’Isabelle II, et fils de François de Paule (1794 – 1865), lui-même second « frère » de Ferdinand VII, et troisième » fils » de Charles IV. Voici en quel sens il pourrait se considérer Bourbon par les mâles, ainsi en aucun cas il n’aurait la possession d’état d’héritier légitime. Car son ancêtre direct, François de Paule, a perdu cette possession d’état pour avoir été solennellement déclaré enfant adultérin de la reine Marie-Louise, femme de Charles IV, et de Don Manuel Godoy, ancien Premier Ministre, avec lequel elle vivait maritalement. Cette déclaration comportant exclusion du trône, reçut la ratification du roi Ferdinand VII (4).
II n’est pas interdit de penser que Ferdinand VII, en supprimant la loi salique, n’ait pas seulement préféré avoir pour successeur sa fille plutôt que son frère, mais ait aussi voulu barrer plus totalement la route à une descendance illégitime. Mais il ne pouvait prévoir que sa fille épouserait plus tard… le fils du prince illégitime.
Le prince Luis-Alfonso, certainement Bourbon par les femmes, ne satisfait donc en rien à l’exigence française d’une possession d’état incontestable de descendant légitime d’un Bourbon mâle.
Cosmo
18 juillet 2014 @ 11:31
Nicolas Kayanakis,
Brillante démonstration ! Bravo !
Cordialement
Cosmo
AUDOUIN
19 juillet 2014 @ 10:33
Kayanakis est mort depuis six ans! Son texte a été écrit en 2002
R.I.P
AUDOUIN
Cosmo
19 juillet 2014 @ 18:15
Nous avons bien sur le site un Louis XIV, mort depuis bientôt 300 ans. A moins que N&R ne bénéficie d’un canal particulier avec l’au-delà !
Cosmo
AUDOUIN
20 juillet 2014 @ 07:55
Ah? Ce serait donc vous qui avez exhumé cette forgerie vieille de douze ans fabriquée, pour les besoins de la propagande du comte de Paris, par feu Nicolas Kayanakis (1931-2008), soldat perdu de l’OAS?
AUDOUIN
Cosmo
20 juillet 2014 @ 13:48
Et non !
Cela dit, ce n’est pas une forgerie, c’est une analyse avec laquelle vous pouvez ne pas être d’accord.
Traiter Nicolas Kayanakis de « soldat perdu de l’OAS » est faire peu de cas d’un personnage qui a montré son courage en son temps et dont on s’accorde à reconnaître la valeur.
Mais du moment qu’il est orléaniste, pour vous il est à jeter aux orties.
Cosmo
Gérard
19 juillet 2014 @ 23:20
Croix de la Valeur militaire, valeureux officier, diplômé de Sciences Po et docteur ès lettres.
AUDOUIN
20 juillet 2014 @ 12:49
Oui et alors? Ces titres et médailles l’autorisaient-ils à pondre ce texte farci de faits controuvés?
AUDOUIN
Cosmo
20 juillet 2014 @ 13:49
Audouin,
Décidément entre la farce et la tartine, vous faites dans la métaphore culinaire.
Cosmo
Francine du Canada
20 juillet 2014 @ 14:12
Alors là Cosmo, « … la farce et la tartine… » hahahahaha! MDR. FdC
AUDOUIN
18 juillet 2014 @ 13:27
Quel rapport existe-t-il entre ce Nicolas Kayanakis et le défunt Nicolas Kayanakis, mort en 2008 et secrétaire général des étudiants d’Action française et ancien responsable de l’OAS Metro jeunes? Peut-être s’agit-il du même individu qu’un internaute orléaniste aurait cru astucieux de faire intervenir d’outre-tombe?
AUDOUIN
HRC
20 juillet 2014 @ 11:09
je ne suis pas de la même génération et mon parcours n’a rien de commun avec celui de cet homme. Cela ne m’empêche pas de trouver son texte clair.
En plus je viens de découvrir sur Wiki mention d’une revue dont j’ignorais l’existence, Les Epées, qui me semblait ouvrir un vrai dialogue de reflexion sur la monarchie entre des gens fort différents. J’ignorais son existence.
Francine du Canada
20 juillet 2014 @ 14:15
Merci pour la référence « Les Épées »; j’irai voir ça. Bon dimanche, FdC
Gérard
20 juillet 2014 @ 15:33
C’était une revue de fond remarquable comme le Lys rouge atypique qui faisait souffler un air frais sur l’idée monarchique du temps du feu Prince et de la jeunesse de Renouvin, c’étaient des espaces de liberté, sans caricature et sans haine, qui je le crains ont cessé de paraître.
Gérard
20 juillet 2014 @ 16:10
Mais il reste d’autres revues monarchistes ou proches de la monarchie qui sont bien faites même si on peut ne pas partager tous leurs points de vue, bien sûr l’Action française et plus à gauche Royaliste qui ouvre largement ses colonnes et la belle revue Politique plus généraliste avec là aussi de belles signatures.
AUDOUIN
18 juillet 2014 @ 12:45
Votre texte est un tissu d’à-peu près et de redites de ce d’autres, avant vous, ont beaucoup mieux écrit. Mais vous ne vous contentez pas de répéter, vous assénez des contre-vérités énormes comme celle-ci;
« Car son ancêtre direct, François de Paule, a perdu cette possession d’état pour avoir été solennellement déclaré enfant adultérin de la reine Marie-Louise, femme de Charles IV, et de Don Manuel Godoy, ancien Premier Ministre, avec lequel elle vivait maritalement. Cette déclaration comportant exclusion du trône, reçut la ratification du roi Ferdinand VII. »
Je vous pose la question: Par qui et quand l’infant François de Paule de Bourbon aurait–il été déclaré solennellement enfant adultérin? Où et quand Ferdinand VII aurait-il ratifié cette décision?
AUDOUIN
AUDOUIN
18 juillet 2014 @ 14:41
Kayanakis nous avait déjà servi cette tartine …il y a douze ans sur le site d’alors de « Sa Majesté Henri VII » ! Décidément, les orléanistes ne se renouvellent guère! Quand ils n’ont plus d’arguments, ils ressortent invariablement les sempiternels ragots, usés jusqu’à la corde, sur la soi-disant bâtardise de la branche aînée des Bourbons.
AUDOUIN
Louis Moins
20 juillet 2014 @ 10:23
Un remake de « Six personnages en quête d’auteur » ? Mais cette fois, ils sont huit.
AUDOUIN
20 juillet 2014 @ 20:18
Cosmo
Pour continuer à filer la métaphore culinaire, ce qui semble avoir l’heur de vous plaire, permettez-moi de vous dire qu’au lieu de faire l’andouille, il serait plus intelligent de répondre aux questions que soulève le texte de Kayanakis.
Vous savez comme moi qu’il ne s’agit pas d’une analyse sérieuse mais d’un pamphlet fondé sur toute une série de mensonges éhontés.
Affirmer sans preuve que l’Infant François de Paule a été « solennellement déclaré enfant adultérin de la Reine Marie-Louise, femme de Charles IV, et de Don Manuel Godoy, ancien premier ministre avec lequel elle vivait maritalement » et ajouter, pour faire plus riche sans doute, que « cette déclaration comportant exclusion du trône reçut la ratification du roi Ferdinand VII » est effectivement une énorme forgerie, je le maintiens. Et je vais le prouver .
Il n’existe aucune déclaration de ce type. C’est une invention pure et simple. Et Cosmo le sait. Une invention montée à partir du décret daté du 18 mars 1812, pris par les Cortes deux jours plus tôt, relatif à l’exclusion de la succession de l’Infante Marie-Louise, reine d’Etrurie et de son jeune frère Don Francisco de Paula. Comme il faut toujours remonter aux sources comme Cosmo nous le recommande, voici la teneur de ce décret:
Las Cortes Generales y Extraordinarias, atendiendo a que el bien y la seguridad del Estado son incompatibles con la sucesiôn del Infante Don Francisco de Paula y de la Infanta Doña Maria Luisa, Reina viuda de Etruria, hermanos del Senor Don Fernando VII, al trono de las Españas, por las circunstancias particulares que en ellos concurren, y teniendo en consideraciôn lo que se previene en el articulo 181 de la Constituciôn,18 han venido a declarar y decretar que et Infante Don Francisco de Paula, y su descendencia, y la Infanta Doua Maria Luisa, y la suya, quedan excluidos de la sucesiôn a la Corona de las Españas
Il faut aussi préciser que les Cortes décidèrent dans la foulée d’exclure également l’archiduchesse Marie Louise, femme de Napoléon. En sa qualité d’arrière-petite fille du roi Charles III, elle aurait pu faire valoir des droits au Trône d’Espagne…
Le décret du 18 mars 1812 n’invoque donc à l’égard de François de Paule et de sa soeur que « des circonstances particulières concordantes ». Et rien d’autre. Kayanakis ment lorsqu’il affirme que ce décret déclare que l’infant est un enfant adultérin. L’écrivain espagnol Juan Balanso qui, lui, est un honnête homme, écrit dans son livre « Los diamantes de la Corona » :
» On peut tout déduire de ce texte, sauf qu’il s’agit d’une déclaration explicite de la bâtardise de l’Infant ». Kayanakis ne prend même pas la précaution d’émettre une hypothèse. ll invente.
Juan Balanso remarque que c’est le même motif, à savoir « la sécurité du pays », qui a été invoqué pour justifier les trois exclusions.
Autre assertion mensongère de Kayanakis: le roi Ferdinand aurait approuvé. Sauf que le malheureux était dans l’incapacité de ratifier quoi que ce soit: il était alors prisonnier de Napoléon à Valençay!
D’ailleurs, à son retour à Madrid en 1814, le roi rappela son jeune frère de 20 ans auprès de lui, qu’il nomma par la suite capitaine général et à qui jamais son titre d’Infant d’Espagne ne fut enlevé.Le Roi son frère lui accorda le Grand Prieuré de Saint jean du royaume d’Aragon.En 1816, le roi de France Louis XVIII le fit chevalier de l’Ordre du Saint Esprit
Rappelons aussi que c’est pour empêcher l’enlèvement de ce « bâtard » et de sa soeur par les Français que le petit peuple espagnol se souleva le 2 mai 1808, faisant de cette date l’une des plus importantes de l’histoire espagnole.
Enfin, j’ajoute que le décret du 18 mars 1812, manipulé par Kayanakis, a été abrogé le 19 juillet 1820, les Cortes ayant constaté que » les « circonstances particulières » les ayant obligées à prendre le décret du 18 mars 1812 avaient cessé d’exister.
AUDOUIN
Gérard
21 juillet 2014 @ 15:15
Une occasion pour saluer la mémoire de Juan Balanso qui nous manque beaucoup et qui est mort bien trop tôt il y a un peu plus de 10 ans après une pénible maladie. C’était un homme charmant et drôle qui alliait un style agréable à une connaissance parfaite de tous les sujets qu’il abordait, allant toujours aux sources. Il n’a malheureusement été traduit en français, je crois, que pour son dernier ouvrage sur les Bourbons-Parme. On lui doit heureusement dans cette langue qu’il maîtrisait parfaitement un certain nombre d’articles. Je crois qu’il aimait tous les Bourbons avec affection et indulgence, ceux de France, ceux d’Espagne, et ceux de Parme dont il avait dépouillé les archives et dont il était l’ami, et c’est à Parme qu’il repose. Il n’avait pas cependant que des amis mais il n’était jamais méchant. Il ne me déplaît pas de souligner aussi combien ce fidèle, mais libre, serviteur de la monarchie espagnole, après toutes ces études, faisait peu de cas des prétentions de la branche aînée au trône de France, malgré une certaine tendresse qu’il pouvait avoir pour elle en considération de ses infortunes.
AUDOUIN
22 juillet 2014 @ 08:29
Rendre hommage à Juan Balanso permet opportunément de « zapper » les manquements graves à la probité intellectuelle dont a fait preuve Kayanakis dans un texte que le comte de Paris, sans vérifier ses sources, n’a pas hésité à publier sur son site. Henri d’Orléans a fait mieux. Il a cru bon d’envoyer la prose de K. (que Cosmo, par antiphrase sans doute, a qualifié de « démonstration brillante ») à…devinez qui? mais à Juan Balanso soi-même! Ce journaliste espagnol dont je salue la mémoire et qui connaît mieux que personne l’histoire dynastique de son pays, s’en est déclaré indigné. Dans son livre, « Los Borbones incomodos » , il passe une sévère volée de bois vert au prétendant orléaniste
Comme on va le lire, il ne s’embarrasse pas de circonlocutions superflues pour juger le comportement de l’aîné des d’Orlénas qu’il qualifie d’insultant:
« Dônde hemos llegado? iEl jefe de una Casa Real envia un articulo en el que se ataca a su oponente argumentando su bastardia!
Si yo fuese francés, enviaria a Su Alteza Real el duque de Francia
una carta suplicândole que se informase mejor antes de hacerse de
cômplice del atropello. Es harto probable que don Francisco de Paula fuera hijo ilegitimo de Carlos IV, e incluso que su hijo, Francisco, no fuese el padre de algunos de los vâstagos de Isabel II, pero oficialmente fueron hijos de acuerdo con la ley y jamâs las Cortes excluyeron por adulterino a Francisco de Paula. En 1820 un nuevo decreto de Cortes restableciô al infante en sus derechos muerte,
y preciso los motivos politicos de la exclusiôn de 1812 (debido al
cautiverio del infante, menor de edad, en poder de Bonaparte, durante la invasiôn napoleônica).
Mi estupefacciôn no proviene de la falta de rigor del autor, en
esta ocasiôn mal informado, sino del hecho de que la secretaria del duque de Francia envie por doquier, en su nombre, un ataque basado
en motivos tan achatados, permitidos en una polémica de prensa, siempre y cuando pueda demostrarse su consistencia, pero que, en cualquier caso, no merecen la intermediaciôn de un principe..
Por otra parte, se ha percatado el duque de Francia de que l
al negar la legitimidad de origen de don Luis Alfonso de Borbôn,
se proclama la bastardia de los demas descendientes de Francisco de Paula, encabezados por Juan Carlos I y el actual Principe de Aturias?
AUDOUIN
Sigismond
22 juillet 2014 @ 11:09
Parfaite réponse Audouin, mais j’ai remarqué que quand on met les orléanistes devant les inconséquences de leur prétendant, ils restent cois – sans doute dépités d’avoir un prince qui se croit malin de polémiquer pour « faire le beuzzz » !
On ne rappellera jamais assez que la « légitimité par Isabelle II », dont les orléanistes nous rebattent les oreilles, NE VAUT QUE SI les enfants de cette reine (infante-duchesse de Cadix pour les carlistes) ne furent pas des bâtards adultérins.
Bien sûr, À LA GÉNÉRATION PRÉCÉDENTE, que le roi François d’Assise fût un Bourbon ou un Godoy importait peu pour la succession dynastique isabellisto-alphonsiste. Mais même l’insinuation que don Juan Carlos fût un Godoy était insultante pour Juan Balanso. C’est dire combien Henri d’Orléans s’est fourvoyé !
AUDOUIN
22 juillet 2014 @ 12:57
Merci, cher Sigismond, de l’attention que vous portez à mes interventions. Si Juan Balanso développe un point de vue qui n’est pas le nôtre sur la succession française, du moins l’expose-t-il avec retenue sans rejeter systématiquement les arguments des Légitimistes. Il fait, par exemple, de l’entretien que le Comte de Chambord accorda en 1872 au journal « La Liberté » et dans lequel ce dernier dit: « Les princes d’Orléans sont mes fils » une analyse intéressante, tout à fait différente de celle dont se gargarisent périodiquement les orléanistes. pour prétendre que le Prince reconnaissait les droits du petit-fils du roi des Français
J’aurai certainement l’occasion revenir sur cette question.
Bien à vous
AUDOUIN
Sigismond
24 juillet 2014 @ 07:27
Cher Audouin, je n’ai pas encore lu de livres de Juan Balanso, cet auteur ayant été longtemps critiqué par Hervé Pinoteau, avant que M. Balanso en vienne – paraît-il – à de meilleurs sentiments à l’égard de la branche aînée des Bourbons.
C’est avec le plus grand intérêt que je lirai ce que vous nous écrirez quant à l’analyse que Juan Balanso a fait de de l’entretien que le Comte de Chambord accorda en 1872 au journal « La Liberté ».
Merci à vous pour vos commentaires pertinents et enrichissants sur N&R.
Au sujet de M. Balanso, je sais en tout cas qu’il a eu de dures mais très justes paroles envers la famille de France (la vraie) quant à leur attitude en 1938 envers notre malheureux Dauphin, le comte de Covadonga.
Gérard
25 juillet 2014 @ 12:40
Le baron Pinoteau est d’un naturel critique.
Juan Balanso était d’un naturel taquin mais il était gentil, il aimait s’amuser de certaines situations de la vie.
Mais naturellement sur tous ces sujets son opinion était faite et bien faite. Et par exemple il n’aurait jamais prétendu que la branche aînée des Bourbons, dont il savait tout – et c’est ce qui pouvait ennuyer certains – était la famille de France, et il aurait trouvé cela ridicule si vous me permettez et dès lors il n’aurait pas appelé le prince des Asturies dauphin.
Gérard
22 juillet 2014 @ 12:58
Rester coi ? Mais voyez-vous Sigismond, sauf erreur de ma part personne n’a répondu sérieusement à ce jour au livre que l’un de nos amis publia sur la question dynastique l’an dernier. Évidemment on ne s’attendait pas à une réponse en quelques mois et je ne suis donc pas surpris que l’on fût resté coi. Dans le cas qui nous préoccupe la situation est un peu différente. Il y a toujours chez Juan Balanso des questions de fond et des questions de forme. Sur la forme il estime que le secrétariat du comte de Paris a fait une erreur en lui écrivant sur un sujet de bâtardise. N’ayant pas lu l’ouvrage sur ces Bourbons mal à l’aise, je ne me hasarderai pas à prétendre interpréter la pensée de l’auteur mais lorsqu’il écrit :
« Es harto probable que don Francisco de Paula fuera hijo ilegitimo de Carlos IV, e incluso que su hijo, Francisco, no fuese el padre de algunos de los vâstagos de Isabel II (…) », ne veut-il pas dire qu’il est probable que don François de Paule n’était pas l’enfant légitime de Charles IV, ce qui signifie à mon sens qu’il était surtout l’enfant illégitime de la reine Marie-Louise, et lorsqu’il dit que son fils don François d’Assise n’était probablement pas le père de tous les enfants de la reine Isabelle II son épouse, ne veut-il pas dire que selon toute vraisemblance Alphonse XII biologiquement et agnatiquement n’était pas un Bourbon (puisque, au moins son grand-père, de ce point de vue-là, n’était probablement pas un Bourbon) ? Certes ce n’est qu’une opinion et de plus il est constant que d’un point de vue légal Alphonse XII était bien un Bourbon, c’est ce que dit Balanso.
Il reste que tout cela est embarrassant. Rien n’est prouvé et sans doute rien ne sera jamais prouvé mais quand on tient dur comme fer que le prétendant au trône de France doit être l’aîné des Bourbons, il serait préférable qu’il soit un aîné insoupçonnable. Nous sommes en effet régis ici par les règles françaises qui sont que le droit au trône se transmet uniquement par les mâles.
Sigismond, vous ajoutez que c’est tout de même grave d’un point de vue espagnol si Alphonse XII était fils naturel de la reine car comme fils naturel de la reine il n’aurait pas pu prétendre au trône. Je n’aurais pas eu la cruauté de vous le faire remarquer ; mais il se trouve qu’il a été roi d’Espagne de la manière la plus légale et on ne peut pas revenir là-dessus heureusement. Il se trouve également que quoi qu’il advienne la légitimité du roi d’Espagne et du roi son père est assurée par la constitution espagnole.
Sigismond
23 juillet 2014 @ 13:06
Gérard, votre constance révérencieuse à vous référer à ce fameux livre est touchante et doit faire plaisir à Patrick Germain. Mais loin de rester cois, les légitimistes ont répondu depuis longtemps aux arguments de votre ami, par de brillantes publications telles que celles de Guy Augé, Jean Barbey, Sixte de Bourbon Parme, Hilaire de Curzon, Th. Deryssel, Henri de La Perrière, Daniel de Montplaisir, Hervé Pinoteau, Stéphane Rials, Paul Watrin, et d’autres encore, sans oublier l’orléaniste Charles Giraud ! Pourquoi devraient-ils pratiquer le « marquage à la culotte », pour reprendre une de vos expressions, en publiant du tac au tac un nouveau livre en réponse à celui de Patrick Germain ? Surtout que, même en lisant le livre de votre ami, le lecteur de bonne foi s’aperçoit qu’Utrecht, loin d’être l’alpha et l’oméga du droit international, ne fut qu’un camouflet infligé à la France et aux Capétiens, obligés de traficoter la loi salique pour le bon plaisir d’une usurpatrice d’outre-Manche. Est-ce donc la pimpante Anne Stuart qui doit dicter sa loi à l’Europe ? Ce n’est pas ma conception de l’honneur français.
Gérard
24 juillet 2014 @ 08:26
Les sciences évoluent et l’on ne peut pas se contenter de ce qui a été écrit il y a un siècle ou il y a 20 ans dans aucune matière. Je répondais seulement à l’observation que vous faisiez.