L’île de Sainte Hélène, cette île volcanique qui fut la dernière demeure de l’empereur Napoléon I de 1815 à sa mort en 1821, se situe à près de 3000 kilomètres des côtes du Brésil et à 2000 kilomètres des côtes africaines.
On y arrive après un long périple par avion jusqu’au Cap en Afrique du Sud puis par bateau. En 2016, avec quelques mois de retard, l’île devrait enfin pouvoir ouvrir son premier aéroport.
Ce territoire d’Outre-Mer britannique abrite encore des vestiges du séjour forcé de l’empereur. La France possède d’ailleurs (suite au rachat par l’empereur Napoléon III) la maison de Longwood et une petite quinzaine d’hectares. Un aéroport qui permettra sans doute de développer le tourisme local et qui intéressera celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire.
Francine du Canada
15 août 2014 @ 05:32
Merci pour l’article Régine; je trouve bien dommage que l’aéroport ne soit pas prêt pour les 200 ans de l’arrivée de l’empereur à l’Ile de Sainte-Hélène (15 octobre 1815). FdC
LPJ
15 août 2014 @ 10:03
Il sera plus aisé ainsi d’aller sur cette ile car actuellement il faut aller en avion jusqu’en Afrique du Sud puis prendre un bateau pour une longue traversée.
En 1980 le Prince et la Princesse Napoléon avait fait ce voyage-pèlerinage en compagnie de membres du Souvenir napoléonien.
Cet aéroport va donc faciliter les déplacements de la population locale mais également des touristes qui pourront venir visiter les lieux où termina sa vie l’empereur Napoléon et éventuellement s’y recueillir pour ceux qui le souhaiteront.
Ils pourront découvrir la maison de Longwood et son mobilier qui font l’objet depuis peu de restaurations très importantes. Celles-ci n’ont été rendues possibles que par la levée de fonds privés en complément des financements que l’Etat français a budgété pour ce projet. Une souscription publique a donc été lancée depuis deux ans sous le haut patronage du Prince Napoléon, elle a dépassé les objectifs initialement fixés permettant ainsi de prévoir des tranches de travaux supplémentaires. Elle se poursuit encore.
L’argent ainsi collecté permet de rénover les bâtiments, de restaurer le mobilier et de créer aussi de former des habitants de Sainte-Hélène à divers métiers de sauvegarde du patrimoine afin de réaliser le maximum de travaux possibles sur place et ainsi de donner du travail.
flabemont8
15 août 2014 @ 13:08
Cet aéroport va donc satisfaire beaucoup de monde . Mais il doit être difficile d’atterrir sur cette île .
*gustave de montréal
15 août 2014 @ 17:23
Si je comprends bien les bâtiments napoléoniens appartiennent à la France mais sous juridiction anglaise bien sur. Faut un solide courage pour y aller via l’Afrique du Sud. C’est vraiment le bout du monde.
LPJ
16 août 2014 @ 11:06
Le domaine de Longwood fut en effet retrocédé à la France et bénéficie depuis le Second Empire d’un statut particulier compte tenu des bonnes relations qui existaient entre la reine Victoria et l’empereur Napoléon III ; bonnes relations qui explique aussi que l’impératrice Eugénie demeura en Angleterre après le décès de son époux en 1873 et y établit sa résidence permanente.
Danielle
15 août 2014 @ 18:44
Un lieu commode pour les admirateurs de Napoléon.
Kalistéa
15 août 2014 @ 19:20
Le jour où l’on me dira que je pourrais fouler le sol de cette ile sans avoir auparavant à descendre dans une chaloupe sur une mer généralement mauvaise, et bien que dans les bras d’un solide marin…je ferai le projet de ce pélerinage,mais pas avant!
Francine du Canada
16 août 2014 @ 17:28
Tout comme vous Kalistea, je souhaitais y aller en voilier (car je suis très curieuse et j’aime l’aventure) mais le skipper avait déjà sillonné l’île et sa réponse fut on ne peut plus claire : « Pas question d’amener La Belle dans ces parages » snif, snif, j’irai en avion lorsque ce sera possible. Amitiés, FdC
calou
16 août 2014 @ 15:34
Bonne nouvelle que la création de cet aéroport, enfin. Je savais que le projet excistait déjà, mais j’avais lu quelque part que le crise économique de 2008 l’avais fait annuler. C’est une bonne chose pour les ïliens. Et pour les « fans » de l’empereur! Si un jour j’ai le temps et assez d’argent, le voyage devant coûter relativement cher, mon rêve serait de me rendre à Sainte-Hélène… Tout comme les nombreux inconditionnels de Napoléon bien sûr, et ils sont plus qu’on ne le croit sans doute!