C’est au n°19 de l’avenue Kléber à Paris que vient d’ouvrir après 4 ans de travaux l’hôtel Peninsula Paris, le premier hôtel de la chaîne hôtelière The Peninsula Hotels.
A cette même adresse, la reine Isabelle II d’Espagne y vécut pendant plus de 35 ans en exil. Elle avait acheté un palais construit par un riche russe et le rebaptisa « Palais de Castille ». A la mort de la souveraine, le palais fut racheté par les Etats Unis pour y installer leur ambassade. Le bien fut ensuite démoli pour faire place à un hôtel de luxe « Majestic » en 1908.
Ensuite, l’hôtel qui fut occupé pendant les deux guerres mondiales, servit de ministère (défense puis affaires étrangères), c’est aussi en ces lieux que furent signés les accords mettant fin à la guerre du Vietnam. Vendu en 2007 par l’Etat français à un groupe hôtelier, il a fait l’objet d’un travail très minutieux de rénovation.
Cet hôtel de grand luxe propose pas moins de 6 restaurants, bars, terrasses,… où vous pourrez notamment savourer de la cuisine cantonaise. (Copyright photos : DR)
DEB
14 août 2014 @ 10:12
J’ai été, par curioisté, voir leur site.
Le prix des chambres débute à plus de mille €, largement plus.
J’ai l’impression qu’on n’ouvre plus que des hôtels de luxe à Paris!
ambre
14 août 2014 @ 11:07
Il y a longtemps eu une vraie pénurie à Paris sur cette catégorie, c’est pour cette raison qu’on en a ouvert quelques un récemment. Plus de pénurie aujourd’hui. Mais le Ritz et le Crillon sont actuellement en travaux et ne vont pas rouvrir de sitôt, comme le Lutétia. Un hôtel est censé ouvrir à la Samaritaine aussi, un Cheval Blanc, appartenant à LVMH.
Gibbs
14 août 2014 @ 19:10
DEB,
C’est effectivement l’impression donnée mais je rejoins complètement le commentaire d’Ambre.
Il y a eu un reportage il y a deux jours, je crois, sur l’Eden Roc présentée sur le site tout récemment.
Là aussi, les prix les prix démarrent à 1.000 euro jusqu’à … 35.000 !
Gibbs
14 août 2014 @ 19:13
présenté !!!
Correction : ce serait 800 à 6.400 mais il y a des villas dans le complexe où les prix ne figurent pas.
Toujours est-il que j’ai entendu le chiffre de 35.000.
Zeugma
14 août 2014 @ 10:43
C’est évidemment un hôtel pour les riches puisqu’il faut compter sept cent mille francs la nuit pour une chambre premier prix sans le petit déjeuner.
Cela dit, je pars pour Chicago et New-York la semaine prochaine où les hôtels – surtout à New York – coûtent maintenant la peau des fesses. Quant à Londres …..
J’ai connu cet endroit à l’époque où il était le siège du centre de conférences internationales du ministère français des affaires étrangères, à côté du beau et charmant hôtel Raphaël dont le bar et la terrasse sont des lieux enchanteurs, mais pas donnés, bien sûr.
Bien et pas cher, ça n’existe pas !
DEB
14 août 2014 @ 11:57
Vous avez raison, les prix des chambres d’hôtel à Londres sont surfaits.
Je vais à Dublin, le 2 septembre, et j’ai été surprise que les prix étaient les mêmes qu’à Londres.
J’ai opté pour une guest house recommandée par le financial Times et dans un quartier bien situé.
À Londres, je loue désormais un appartement à la semaine car j’y vais souvent avec ma fille, qui est végétarienne , et trois restos par jour…ça lasse!
Francine du Canada
14 août 2014 @ 13:38
Merci DEB, que ce soit à Paris ou à Londres ou à New York, ces prix sont ridicules (et d’un snobisme); je crois qu’il faut bouder ces endroits. Je crois qu’il faut privilégier les hôtels qui offrent un bon service à leur clientèle (des repas décents, des prix compétitifs, un site intéressant, la sécurité, etc.) Bonne journée et bon voyage à ceux qui sont sur le départ! FdC
Baia
15 août 2014 @ 07:27
Francine, pourquoi bouder ces grands hôtels ? Il m’est arrivé d’en fréquenter certains et j’avoue que c’était fort agréable. Aucun snobisme comme vous dites.
Laissons le choix à chacun.
Francine du Canada
15 août 2014 @ 15:03
Simple déformation professionnelle Baia; je suis diplômée en administration et je pensais à l’escalade dans la montée des prix en écrivant mon commentaire (processus irréversible). Chacun son point de vue bien sûr. Amicalement, FdC
Zeugma
14 août 2014 @ 14:40
Dublin est une ville triste et sans grand intérêt. Il y a peu de choses à voir (l’université peut-être). Le coût de la vie y est extravagant, notamment les restaurants.
J’étais heureusement dans un très bon hôtel, probablement un des meilleurs de la ville. C’était quand on a eu le nuage venu d’Islande et j’ai dû revenir en France par bateau dans d’étranges conditions d’exode.
Quant à Londres, avec Eurostar, je fais généralement l’aller-retour depuis Paris dans la journée pour 84 euros (moins de soixante mille francs).
Gibbs
16 août 2014 @ 08:33
DEB,
Le prix de tout l’immobilier londonien est surfait.
Cdt,
flabemont8
14 août 2014 @ 11:58
Toute ma compassion pour vos fesses sans peau, Zeugma ! :-):-)
Ces nouveaux hôtels sont très chers, mais ils sont surtout » bling bling » , je n’aime pas du tout .
Je préfère de loin le Bristol et …ses chats !
aubert
14 août 2014 @ 13:49
cette peau au prix estimé en francs a donc pris des rides !!
Zeugma
14 août 2014 @ 14:42
Le bar du Bristol est un enchantement mais c’est aussi un des endroits les plus chers de Paris.
flabemont8
14 août 2014 @ 19:59
Certes, mais le charme français en plus !
anae
14 août 2014 @ 15:36
Beaucoup de sous ou rien ………..;Cette mondialisation « bling bling » ……..sans âme…………..est insupportable !
ambre
14 août 2014 @ 23:06
Le Mandarin Oriental est tout sauf « bling bling ». Bling bling veut dire vulgaire et tape à l’oeil, et il n’est pas synonyme de « je n’aime pas, parce que ça ne correspond pas à mes goûts ».
flabemont8
15 août 2014 @ 13:13
Vous parlez d’or , Ambre ! Mais enfin, j’aime bien retrouver mes cousins , les chats du Bristol !
Baia
15 août 2014 @ 07:29
Zeugma, vous parlez encore en francs, voire en anciens francs ?
Charles
14 août 2014 @ 12:20
Régine,
Lors de votre prochain séjour à Paris, une visite s’impose à l’heure du thé….
si le cœur vous en dit, ce sera un plaisir pour moi de vous y convier.
Régine
14 août 2014 @ 13:26
C’est bien noté :-)
aubert
14 août 2014 @ 13:52
ainsi, ce thé qu’on aurait pu penser royal devient public.
Francine du Canada
15 août 2014 @ 06:08
Ah oui, et puis? Ça ne me gêne pas du tout que Régine soit invitée par Charles, à l’heure du thé; elle le mérite bien!
Si elle venait à Montréal, toute la délégation de la Belle Province se déplacerait (les gens de Québec remonteraient le fleuve et même celui de l’IPE viendrait, sans compter celle des Cantons de l’Est et ceux des Laurentides). Tous, ils viendraient au cocktail, je n’ai aucun doute; il n’y aurait pas que Gustave et moi. Nous sommes nombreux et j’en possède la liste que je tiens à jour régulièrement. Cordialement, FdCa
flabemont8
15 août 2014 @ 11:04
Alors, je vais embarquer , Francine , pour connaître tous mes cousins !
Danielle
14 août 2014 @ 14:21
Un hôtel à visiter et si Charles propose un thé c’est qu’il doit être délicieux.
flabemont8
15 août 2014 @ 11:05
Bouh ouh ( larmes ) , Charles ne m’a pas invitée , je suis inconsolable !
Gérard
14 août 2014 @ 14:23
Ce fut en effet autrefois un hôtel Napoléon III séparé de l’avenue par un petit jardin, le palais de Castille parfois appelé palais d’Espagne du temps que la reine Isabelle II y recevait les plus hautes personnalités françaises et espagnoles venues lui rendre visite dans son exil, hommes politiques, grands d’Espagne, personnalités religieuses, écrivains célèbres. Ce palais avait été édifié en 1864 au 19 de l’avenue du roi de Rome, jusqu’alors boulevard de Passy, et aujourd’hui avenue Kléber, par l’architecte Clément Parent (1823-1884) – celui qui notamment aménagea le château belge d’Ooidonk dont on a récemment parlé – pour un riche et noble diplomate et collectionneur russe dont il portait le nom, c’était l’hôtel Basilewski. Il était le plus bel ornement de cette avenue. Alexandre Petrovitch Basilewski, né en Ukraine en 1829, mort à Paris en 1899, avait acheté aussi des collections célèbres, celle du prince Pierre Dimitrievitch Soltikoff, celle de James-Alexandre, comte de Pourtalès-Gorgier, et il vendit la majeure partie de sa collection pour 5 millions et demi de francs à Alexandre III, et cette collection a trouvé sa place au palais de l’Hermitage.
La reine acheta en 1868 environ 2 millions de francs cet hôtel où elle devait vivre 36 ans. Elle y vint avec son mari et ses enfants dont le prince des Asturies, Alphonse, et c’est en sa faveur que dans un salon de l’hôtel elle abdiqua en présence d’une petite cour le 25 juin 1870, alors qu’Amédée de Savoie régnait encore à Madrid. Son époux François d’Assise, le roi consort, finit par habiter son château d’Épinay-sur-Seine (aujourd’hui l’hôtel de ville) où il mourut en 1902 ce qui occasionna à la reine une grande tristesse. L’une de ses filles, Isabelle, l’aînée, qui avait été princesse des Asturies, séjourna également ici après le suicide à l’hôtel du Cygne, à Lucerne, le 26 novembre 1871, de son époux le prince Gaëtan de Bourbon des Deux-Siciles, comte de Girgenti, qui se tira une balle dans la tête (un article lui a été consacré à l’initiative de Jul dans ces colonnes). L’impératrice Eugénie rendit visite à la reine Isabelle – que l’empereur et elle avaient accueillie fort chaleureusement après son séjour au château de Pau sur la route de l’exil – la veille de sa mort qui survint dans ce palais de Castille le 9 avril 1904.
Les héritiers de la reine vendirent l’hôtel à Leonard Tauber, un magnat de l’hôtellerie autrichien bientôt naturalisé, qui après moult hésitations décida de détruire le bâtiment pour en faire construire un plus haut et plus grand par Armand Sibien.
Zeugma
14 août 2014 @ 15:23
Gérard,
En plus des généalogies, vous connaissez admirablement l’histoire de Paris.
Manuel Godoÿ et Miguel Primo de Rivera moururent également en exil à Paris (en 1851 pour l’un et en 1930 pour l’autre) après qu’ils eurent été chef du gouvernement Espagnol mais dans des conditions beaucoup confortables que la reine Isabelle II.
Gérard
15 août 2014 @ 20:18
Je ne connais pas trop la fin de Godoy, Zeugma. Il me semble que Louis-Philippe lui versait une pension et que peu avant sa mort il put récupérer ses biens espagnols qui avaient été saisis. Je ne sais oû il est mort à Paris. Quant à Primo de Rivera il mourut peu après son exil.
Zeugma
16 août 2014 @ 11:27
Godoÿ est mort rue de la Michodière à Paris (deuxième arrondissement) tout près de l’endroit où habite son descendant actuel. (D’après mes informations, qui valent ce qu’elles valent …)
flabemont8
15 août 2014 @ 11:07
Merci , Gérard, pour ces précisions intéressantes .
Damien B.
15 août 2014 @ 18:50
C’est toujours un plaisir de vous lire Gérard !
L’architecte Clément Parent a également aménagé – sous la direction de Gustave Saintenoy – le célèbre palais de Philippe comte de Flandre situé rue de la Régence à Bruxelles.
Gérard
16 août 2014 @ 19:14
Merci Damien. Ce palais des comtes de Flandre c’est je crois celui de la Cour des Comptes. Il me semble plus palais que celui de Castille qui sur l’avenue paraît avoir été un bel hôtel de maître.
photine
14 août 2014 @ 21:38
que vous connaissez de beaux hôtels !
heureusement que souvent ce sont les hommes d’affaire qui les fréquentent et de ce fait ne paient pas les frais mais c’est leur entreprise qui assume …
Le Peninsula , hôtel de luxe et à la longue histoire !!
Je connais le Peninsula de Hong Kong … pour y être passé devant !
Là tout n’est que « luxe , calme … «
Gibbs
15 août 2014 @ 07:59
Loin de moi le souhait de faire l’apologie de ce genre d’endroits mais force est de constater que si l’on veut faire dans l’excellence : cela a un coût.
Un coût car les propriétaires ont des frais considérables.
Je m’explique : les investissements monstrueux (en dizaine de millions d’euro); la rénovation d’une seule chambre avoisine 100 à 150.000 euro hors mobilier d’exception.
Le personnel : trois employés qui ne sont pas payés au SMIC pour un client car il faut savoir que dans ces endroits il y a davantage de personnel que de clients.
Le personnel est d’élite, polyglotte avec une hiérarchie militaire : des gouvernantes qui dirigent des dizaines de femmes de chambre, concierge, voituriers, barmen, personnel d’entretien …
A cela vous ajoutez un restaurant qui doit se targuer d’exception; cf : le Louis XV d’Alain Ducasse à Monaco, le Meurice rue de Rivoli à Paris, le Ritz après réouverture et son restaurant l’Espadon; aussi le Crillon actuellement en rénovation.
Ce n’est donc pas à la portée de tous mais il y aura toujours une clientèle pour apprécier, à raison, la beauté et la qualité de ces endroits ainsi que la qualité d’un personnel aux petits soins sans être obséquieux.
Pour mémoire, Hemingway avait son « QG » au bar du Ritz.
Bref, il en faut pour tous les goûts et toutes les bourses …
flabemont8
15 août 2014 @ 11:11
Je reste songeuse , Gibbs …C’est bien dans un hôtel de ce style qu’était descendu DSK à New York …personnel aux petits soins , en effet , femmes de chambre stylées …on a vu le résultat ! Et cet hôtel était très cher aussi .
Corsica
15 août 2014 @ 14:55
Flabemont, malheureusement les agressions sexuelles ont lieu partout et ne dépendent ni de la catégorie sociale, ni de l’argent des agresseurs . Cordialement et bon week end .
flabemont8
15 août 2014 @ 16:03
Oui, je sais , chère Corsica…bien amicalement à vous , et toujours heureuse de vous lire !
Gibbs
15 août 2014 @ 16:52
Flabemont,
DSK était au Sofitel … ce n’est pas vraiment le même genre.
Cdt,
Gibbs
16 août 2014 @ 08:36
Flabemont,
Corsica a raison hélas !
Cdt,
Francine du Canada
16 août 2014 @ 18:12
Drôle de coïncidence que vous parliez de ça petit chat; le dernier film de Gérard Depardieu « Welcome to New York » est sorti à Montréal ce week-end… je voulais aller le voir mais j’ai décidé d’attendre les critiques canadiennes et américaines. Corsica à raison bien sûr : « partout les agressions sexuelles ». Amitiés à vous deux, FdC
Corsica
15 août 2014 @ 14:51
Ayant eu la chance de résider au Peninsula de Bangkok et de Beijing, où les chambres sont nettement plus abordables qu’à Paris, je ne peux que vanter le service irréprochable et l’élégance discrète, pas du tout bling bling, de cette chaîne d’hôtels . Gibbs et Baia ont raison, il en faut pour tous les goûts et si on en a l’occasion il ne faut surtout pas bouder son plaisir face à l’excellence .
Baia
15 août 2014 @ 15:33
Merci Corsica. J’ai tout comme vous eu la chance de vivre des jours merveilleux au Peninsula de Bangkok ! Quel merveilleux souvenir.
Corsica
15 août 2014 @ 20:19
Nous avons la chance de pouvoir partager ces souvenirs magiques . Bon week end .
Gibbs
15 août 2014 @ 16:50
Merci Corsica,
Comme vous et Baia, j’ai eu la chance de fréquenter certains de ces endroits et de ne pas bouder ma chance face à l’excellence.
Cdt,
Thaïe
19 août 2014 @ 12:10
Eh bien pour ceux et celles qui ont passé de très bons moments à l’hôtel Peninsula de Bangkok, il paraît que le directeur général de celui de Paris était précédemment celui de Bangkok. C’est donc un hôtel plein de promesses !
(Un endroit magnifique, soit dit en passant…)
Cdmt
Thaïe