Le roi Philippe a assisté à Dinant aux cérémonies de commémoration organisées dans le cadre du centième anniversaire de la Première Guerre mondiale. Un nouveau carillon a été inauguré dans la Collégiale Notre-Dame et un mémorial dédié aux 674 victimes civiles a été dressé dans les jardins du Centre public d’action sociale. (Copyright photo : belga)
DEB
24 août 2014 @ 08:15
Cette commémoration aura eu ceci de bien qu’elle m’a appris les atrocités commises par les allemands à Dinant.
Dans la nuit du 21 au 22 août, des cavaliers allemands, soutenus par des automitrailleuses incendient les immeubles de la rue St. Jacques ( non défendue).
Le 23, ils fusillent 674 civils dont des enfants et mettent le feu à mille habitations dinantaises.
Je comprends mieux la haine que la génération de mes grands-parents vouaient aux Allemands et l’exode de 40.
Gibbs
24 août 2014 @ 12:57
DEB,
Haine de mes grands-parents (à quelques kilomètres) ainsi que de mes parents.
Mon père étant originaire de cette région et enfant en 1940.
La rue Saint Jacques, a longtemps été connue pour les accidents : cars qui tombaient dans la Meuse compte tenu de la déclivité. Elle est désormais interdite dans ce sens.
Tout près se trouve le saxo du maître du saxophone natif de Dinant.
Voilà mes racines …
Bon dimanche
Corsica
24 août 2014 @ 13:52
Les 99 pendus de Tulle (9 juin 44), les 642 femmes, enfants et hommes brûlés à Oradour sur Glane ( 10 juin 44) nous montrent que l’Homme n’apprend rien de ses horreurs et qu’une génération plus tard tout a recommencé !
Malheureusement, la paix est une notion toute relative, il suffit de regarder le monde autour de nous pour réaliser que les conflits, avec leurs cortèges de destructions et de drames humains, se multiplient ou s’enchaînent de façon désespérante .
Marnie
25 août 2014 @ 11:04
Oui, Deb, moi aussi j’ai découvert ces atrocités il y a peu et j’ai également compris la peur qui s’était saisie des habitants des régions belges et françaises concernées en 1940 et l’exode qui s’ensuivit.
Pour une première approche :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Dinant_%281914%29
C’est là aussi, lors de cette bataille, que Charles de Gaulle fut blessé à la jambe.
DEB
24 août 2014 @ 08:22
La génération vouait.
Sorry et appris serait mieux au féminin.
L’émotion, sans doute!
*gustave de montréal
24 août 2014 @ 15:54
Vous me l’apprenez aussi, je ne connaissais pas ces faits atroces en 1914. Je lis que Dinant a aussi été lourdement bombardée en 1944. La même année d’ailleurs que les épouvantables massacres de Tulle et d’Oradour-sur-Glane en France.
Pierre-Yves
24 août 2014 @ 10:26
Aout et septembre 1914 ont été les deux mois les plus meurtriers de la 1ère guerre mondiale, malgré Verdun, malgré le Chemin des Dames.
La seule journée du 22 août a vu disparaître 120 000 soldats français. 120 000 en un jour !!!!.
Il n’y en a d’ailleurs pas de plus meurtrier dans toute l’histoire de notre pays, ce qui se sait assez peu car l’historiographie officielle a préféré glorifier la victoire de la Marne (et l’épopée des taxis) en septembre.
La population civile belge a en effet payé un très lourd tribut dans cette période là, où les soldats prussiens se sont déchaînés contre elle avec une violence ahurissante, incompréhensible. La haine qu’évoque Deb pouvait donc se concevoir.
Marnie
25 août 2014 @ 14:59
J’ai lu par ailleurs, qu’il s’agit de 27000 soldats français morts le 22 août 1914, jour le plus meurtrier pour l’armée de française de toute l’histoire de France. C’est déjà beaucoup !
Gibbs
24 août 2014 @ 12:59
Sous la traditionnelle « drache » belge …