Parution le 1er octobre prochain de cet ouvrage intitulé « Rois et princes en 1914 » par Philippe Delorme. En voici le descriptif « A la veille de la première guerre mondiale, l’Europe ne compte que quatre républiques, dont la France. Partout ailleurs, ce sont des monarchies, dont beaucoup sont aujourd’hui déchues, qui se partagent le pouvoir. Cinq souverains dominent le Vieux Continent : George V, roi du Royaume-Uni et empereur des Indes, Nicolas II, tsar de Russie, Guillaume II, roi de Prusse et empereur allemand, François-Joseph Ier, empereur d’Autriche et roi apostolique de Hongrie, et enfin Mehmed V Rechad, empereur ottoman et calife de l’islam. Tous ou presque sont apparentés. Ils forment la grande famille du « Gotha », selon le nom du célèbre almanach qui recense, chaque année, princes et autres souverains. Cependant, les impératifs de la politique et de la diplomatie ont creusé un fossé profond entre les uns et les autres. Quelques mois après ce début d’année 1914, ils vont s’entre-déchirer dans un effroyable conflit. » (Merci à Michèle)
« Rois et princes en 1914″, Philippe Delorme, Editions A. Sutton, 2014,
Zeugma
19 septembre 2014 @ 09:32
Avant la première guerre mondiale « l’Europe ne compte que quatre républiques, dont la France » nous explique le commentaire de Michèle que nous remercions au passage :
la France, bien sûr, la Suisse, le Portugal.
J’ai du me creuser la tête pour trouver le quatrième : Saint Marin, la « plus vieille république du monde » !
septentrion
19 septembre 2014 @ 09:47
Bonjour,
S’agit-il d’un ouvrage de photos uniquement?
Cdt,
COLETTE C.
19 septembre 2014 @ 11:04
Merci, MICHELE, ce devrait être très intéressant.
Philibert
19 septembre 2014 @ 11:19
Voilà un livre qui promet d’être du plus haut intérêt.
Régine ou quelqu’un d’autre l’a-t-il déjà lu ?
Jean Pierre
19 septembre 2014 @ 12:23
1914, c’était un peu les cousins sanglants.
Shahmashah
19 septembre 2014 @ 13:10
Mehmet V est apparenté au Gotho par une lointaine aieule kidnappee pour garnir le harem du serail
Francine du Canada
19 septembre 2014 @ 13:39
Merci Régine et Michèle pour cet article; ce livre (sous la signature de Philippe Delorme) promet d’être des plus intéressants. FdC
Claude-Patricia
19 septembre 2014 @ 14:04
Un ouvrage, là aussi, comme les blogs qui sera intéressant. Je ne me compare certainement pas aux historiens, n’en étant pas une, et les ouvrages hors-série de Point de Vue sont bien documentés et illustrés. Comme je l’ai dit, je regrette de ne pouvoir joindre les photos au fur et à mesure que j’envoie mes posts.
Je vais continuer sur la Grèce :
Il va falloir que vous imaginiez une table de salle à manger avec les personnages autour de cette table.
Le roi Constantin en famille (27 décembre 1913)
Après onze mois d’état de guerre qui éloignèrent presque constamment le roi Constantin de son foyer, la paix de Bucarest, puis celle d’Athènes, lui ont permis de quitter Salonique et la Macédoine pour reprendre dans le petit palais athénien qu’il occupait comme diadoque et dans lequel il demeure encore actuellement, la simple vie de famille. C’est dans la petite salle à manger, le breakfast room de la résidence princière de la rue Hérode l’Attique, qui se trouve derrière le palais royal d’Athènes, que cette photo a été prise. Le roi est avec les siens autour de la table du petit déjeuner du matin.
A sa droite est la reine Sophie, sœur de l’empereur d’Allemagne. Elle tient dans ses bras la petite princesse Catherine, âgée d’à peine huit mois. Cette fillette est l’enfant qui a le plus de parrains au monde. Au moment de sa naissance, un grand souffle de gloire militaire passait sur la Grèce. Le roi eut la jolie idée de confier à toute son armée et à toute sa marine le soin et la faveur du parrainage. Catherine est la filleule de l’armée grecque et, au cours de la seconde guerre, il n’est pas rare d’entendre des soldats parler du roi non pas toujours sous le sobriquet de Costa Pallas (Constantin le sabreur), mais celui de Koumbans (le papa de la petite).
A la gauche du roi est la princesse Hélène, sa fille aînée, âgée de dix-sept ans. Le second fils du roi, Alexandre, âgé de vingt ans est assis à côté de sa sœur et a pour voisin de gauche son frère Paul (Pavlos), un garçonnet de douze ans, qui porte à la mode anglaise, très en faveur à la cour d’Athènes, le petit veston et le col d’Eton.
A la droite de la reine est le prince Georges, le Diadoque, héritier de la couronne. Il a vingt-trois ans et a fait, aux côtés de son père, les deux campagnes. Il fut, de plus, au printemps chargé d’une mission en Epire où la population lui fit le plus émouvant accueil. Sa jeune sœur, la princesse Irène, qui fêtera en février prochain son dixième anniversaire, est au bout de la table.
Les traditions de simplicité et de grand attachement familial que le vieux rois Christian IX de Danemark avait imposées à tous ses descendants sont restées en honneur auprès de son petit-fils et, à Athènes comme à Copenhagues, un peu d’anglomanie (la reine, quoique sœur de Guillaume II, est la plus fervente admiratrice de tout ce qui vien d’Angleterre), cherche à masquer certaines influences germaniques. L’empereur d’Allemagne lui-même est d’ailleurs le premier à n’écrire qu’en anglais à son beau-frère.
L’abdication du roi Constantin (16 juin 1917)
Un évènement d’une importance considérable, que l’Entente appelait depuis longtemps de ses vœux, vient de s’accomplir en Grèce d’une façon pacifique : le beau-frère du Kaiser, le roi Constantin Ier a abdiqué en faveur de son second fils, le prince Alexandre.
Cet acte a été le résultat d’un ultimatum posé par M. Jonnart, récemment envoyé en Grèce comme haut commissaire des puissances protectrices. Il a été accompagné, en Théssalie, dans l’isthme de Corinthe et en Attique, des démonstrations militaires relatées plus loin.
(Ne pas oublier les épisodes Serbo-Croates, tout s’entremêle dans les Balkans.)
Mais le théâtre le plus important de notre action (donc la France) a été Athènes. A peine débarqué à Salamine, après une visite à Salonique, M. Jonnart se rendit dans la capitale grecque auprès de M. Zaimis, président du conseil. Il eut avec lui plusieurs entretiens au cours desquels il lui fit part de l’intention des puissances de procéder à l’achat des récoltes de Thessalie et d’organiser un contrôle équitable entre toutes les provinces grecques. Il lui faisait également connaître l’obligation où nous étions de d’exiger des garanties plus complètes pour la sécurité des armées d’Orient, le rétablissement de l’unité du royaume et le fonctionnement de la Constitution dans son esprit et sa sécurité.
Il l’informait enfin de notre intervention effective pour le contrôle de l’isthme de Corinthe et le maintien de l’ordre à Athènes. L’annonce des mesures projetées et aussitôt exécutées fut faite au peuple par voie d’affiches. La population l’accueillit avec le plus grand calme.
Les autres textes datent d’à partir de 1920, donc, mes amis, à bientôt de retrouver ces personnages.
Philippe Delorme
19 septembre 2014 @ 16:30
Merci à Régine. Il s’agit essentiellement d’un album de cartes postales, dont la plupart très peu connues. Il y a bien sûr des légendes précises et des notes explicatives, avec cartes et blasons. PHD
FILOSIN
19 septembre 2014 @ 17:35
Généalogiste, je ne vois pas là tout de suite la parenté entre ces monarques européens (dont nous savons qu’ils descendent tous à des degrés divers de Victoria) avec l’empereur ottoman.
Mais je ne désespère pas d’apprendre…comme la vieille qui ne voulait pas mourir parce que chaque jour elle en apprenait une, ah, ah, ah..
Philippe Delorme
21 septembre 2014 @ 17:37
Avez-vous bien lu le résumé du livre ? « Tous ou presque sont apparentés… » Effectivement, le souverain ottoman n’a guère de chance d’être apparenté aux monarques chrétiens. Sauf peut-être par leur ancêtre commun, Mahomet; mais il s’agit là d’une ascendance un peu fabuleuse et pas très facile à vérifier. PHD
Philippe Delorme
21 septembre 2014 @ 17:38
En revanche, il est très hasardeux (et faux) d’affirmer que tous les monarques européens descendent de Victoria !! PHD
brigitte et christian
19 septembre 2014 @ 22:16
bonjour à tous
une bonne nouvelle, le Delorme nouveau est arrivé et nous allons encore passer un bon moment de lecture.
merci à Philippe pour ses livres qui nous servent souvent dans nos recherches
amitiés du sud ouest sous la chaleur (malgré l’heure tardive)
Gualbert
4 octobre 2014 @ 14:47
Ce livre semble introuvable depuis le 1er octobre, jour annoncé de sa parution. Va-t-il finalement être publié ? Si oui, à quelle date ? Merci pour vos éventuelles réponses !
brigitte et christian
6 octobre 2014 @ 10:21
bonjour Gualbert
l’éditeur a eu du retard et le livre sortira « normalement » le 20 octobre
amitiés du sud ouest sous un ciel gris
Gualbert
8 octobre 2014 @ 19:16
Merci Brigitte et Christian, pour ces précisions.
Amitiés parisiennes, sous des cieux pluvieux.
Philippe Delorme
15 octobre 2014 @ 20:11
Il est paru ! http://phidelorme.wix.com/phd#!livres/albumphotos1=0
Gualbert
16 octobre 2014 @ 21:48
Youpi !