La princesse Barbara de Yougoslavie, épouse du prince Alexandre, fils du prince régent Paul de Yougoslavie et de la princesse Olga de Grèce (soeur de la princesse Marina de Kent), nous a ouvert son album de photos de famille. Le prince qui a fêté cet été ses 90 ans et son épouse née princesse de Liechtenstein résident à Paris tout comme leur fils le prince Dushan qui travaille dans le marketing et communication après des études universitaires au Canada et une année d’immersion en Serbie pour maîtriser comme son père parfaitement la langue de ses ancêtres. Cliquez ici pour relire l’entretien du prince et de la princesse accordé à l’occasion des 90 ans du prince.
La princesse Barbara et son fils le prince Dushan en 1979
Le mariage religieux du couple princier à Oplenac en Serbie en 1995
Le prince et la princesse assistent régulièrement à des soirées culturelles ou de charité à Paris
Le prince Alexandre entouré par deux de ses fils le prince Dushan (gauche) et le prince Michel
Le prince Alexandre de Yougoslavie a eu le bonheur de pouvoir retourner sur le sol de sa patrie après de longues et douloureuses année d’exil. Sa soeur la princesse Elisabeth s’est installée à Belgrade
Le prince Dushan, l’un des plus beaux partis du Gotha
Le prince Alexandre et la princesse Barbara, plus de 40 ans d’une union très harmonieuse
Le prince Dushan lors de ses vacances à Tarifa en Espagne
Le fils cadet du prince Alexandre est un sportif accompli
Le prince est aussi un grand amateur de ski
La famille princière a régulièrement passé des séjours à Saint Moritz où le prince Dushan a développé ses talents de skieur
jocelynede
29 septembre 2014 @ 07:42
Dures années d’exil vous dites? Si tous les exilés avaient eu cette vie …….
agnes
29 septembre 2014 @ 08:38
Encore un beau prince à marier et de belles photos en perspective.
Sophie
29 septembre 2014 @ 09:29
La princesse Barbara est une femme d’une grande élégance et grande classe. Je me souviens de plusieurs couvertures de Point de Vue où elle pose en robe de soirée.
Jean I
29 septembre 2014 @ 10:00
Cet article permet de découvrir le prince Dushan et de constater que comme ses frères il a percé professionnellement. L’intérêt avec Noblesse et Royautés c’est aussi de pouvoir revoir des personnalités du Gotha dont on parle désormais moins dans Point de Vue.
La princesse Barbara comme la princesse Napoléon, fait partie de ces dames qui ont une classe innée
LPJ
29 septembre 2014 @ 21:53
Bien d’accord avec vous…
Et la Princesse Napoléon est de la génération du Prince Alexandre puisqu’elle est née en 1926.
Mayg
29 septembre 2014 @ 10:52
Bel album de famille. J’aime tout particulièrement la photo de la princesse Barbara et de son fils datant de 1979.
Amanda
29 septembre 2014 @ 11:54
Comme Mayg j’aime beaucoup la photo avec le prince Dushan bébé. La princesse Barbara a conservé une allure folle. Toujours très élégante. Elle forme un très beau couple avec le prince Alexandre.
Mariam
29 septembre 2014 @ 11:56
J’aime beaucoup la première photo du couple princier.
Gwendy
29 septembre 2014 @ 12:13
La princesse Barbara a de très beaux yeux bleus, femme charmante et très classe.
aggie
29 septembre 2014 @ 13:09
Ceux qui ne sauraient pas que le prince Alexandre a eu de son premier mariage 4 autres enfants, pourraient penser que le prince Dushan est fils unique ; je trouve ça un peu choquant pour les 4 « oubliés » mais peut être y a-t-il une bonne raison à cela que j’ignore ?
Régine
29 septembre 2014 @ 20:14
Non, il ne faut pas y voir « malice ». Il y a d’ailleurs une photo avec le prince Michel de Yougoslavie. Les 4 aînés vivant (les 3 fils) à l’étranger, les photos de famille sont plus rares mais les liens sont très étroits
aggie
1 octobre 2014 @ 17:09
merci de votre réponse Régine, je comprend mieux
JAY
29 septembre 2014 @ 16:10
Le Prince Dushan est l avenir d’une descendance royale pour son père.
les 3 demi frères du prince sont sans enfant.
La princesse Helene c est mariée avec un roturier.
LPJ
29 septembre 2014 @ 21:51
Pour l’anecdote, les Princes de Serbie devinrent de Yougoslavie après 1918 lorsque le roi de Serbie d’alors s’empara du royaume de Monténégro où régnait sa belle famille. La branche ainée des Karageorgévitch descendait donc aussi des Petrovic Njegosh de Monténégro contrairement à la branche du Prince Alexandre dont il est question ici. Toutefois en épousant en premières noces une Princesse d’Italie dont la grand-mère était née Hélène de Monténégro, ses enfants descendent aussi des Petrovic Njegosh. Le seul a ne pas avoir cette ascendance est le Prince Dushan.
Charles
29 septembre 2014 @ 16:22
Merci Régine pour ce beau reportage exclusif, continuez à nous ravir ainsi.
Claude-Patricia
29 septembre 2014 @ 18:07
Bonjour à tous,
Fiançailles royales (21 janvier 1922)
Un nouveau mariage princier va bientôt resserrer les liens qui unissent déjà entres elles plusieurs Maisons régnantes des Etats balkaniques : celui du roi Alexandre de Serbie avec la princesse Marie de Roumanie.
C’est de Sinaia, où le roi Alexandre s’était rendu pour passer avec les souverains roumains les fêtes de Noel, que la nouvelle en est officiellement venue.
L’un et l’autre des futurs époux sont sympathiquement connus de la France. Le roi Alexandre, qui est âgé de trente-trois ans, est monté sur le trône de Yougoslavie (roi des Serbes, des Croates et des Slovènes) au début de l’année dernière, son frère aîné, le prince Georges ayant renoncé à ses droits. Déjà, pendant la maladie de son père, le roi Pierre Ier, il avait exercé les fonctions de régent. Ses fréquents séjours à Paris avaient rendu sa figure populaire.
La jeune et charmante princesse Marie est la seconde fille du roi Ferdinand de Roumanie et de la reine Marie. Elle a été fêtée en France, lorsqu’elle y vint, l’an dernier, avec le roi et la reine, et cet été encore, pendant le séjour qu’elle fit à Dinard et saint-Enogat où elle se trouvait en même temps que la reine Marie, le grand-duc et la grande-duchesse Cyrille, son oncle et tante.
La sœur aînée de la princesse Marie, la princesse Elisabeth a épousé au mois de février dernier, le prince Georges de Grèce. Peu de temps après, le prince carol de Roumanie épousait la princesse Hélène de Grèce. La Yougoslavie, à son tour, entre dans ces alliances dynastiques qui peuvent devenir le fondement solides d’alliances politiques
Le baptême du prince héritier de Serbie (27 octobre 1923)
A Belgrade, le dimanche 21 octobre a été célébré le baptême du prince héritier de Serbie. L’archevêque de Belgrade présidait la cérémonie assisté de quatre évêques et d’un prêtre russe attaché à la Cour. L’enfant a reçu le nom de Pierre. Le Duc d’York, qui représentait la famille royale d’Angleterre était l’un des parrains et c’est lui qui a tenu le jeune prince sur les fonds baptismaux. Le roi et la reine de Roumanie, la reine Sophie de Grèce, la princesse Elisabeth de Grèce étaient présentes, ainsi que la princesse Olga de Grèce, la fille du prince et de la princesse Nicolas de Grèce, et son fiancé le prince Paul de Serbie, fils du prince Arsène, dont le mariage a donné lieu, le lendemain, dans la chapelle du palais royale à une autre cérémonie fastueuse. Le peuple yougoslave s’est associé chaleureusement à ces deux fêtes de la famille régnante.
Le nouveau régime en Yougoslavie (19 janvier 1929)
Depuis le coup d’Etat accompli le 6 janvier par le roi Alexandre, le nouveau régime s’est installé en Yougoslavie sans qu’aucun trouble ne se soit produit. Il est vrai que des mesures sévères ont été prises pour empêcher toute réaction. L’acte anticonstitutionnel du souverain ne doit pas être jugé tout à fait sous le même angle que s’il s’était produit dans d’autres pays d’Europe, le parlement divisé ou boycotté par les partis n’a guère rempli son rôle et depuis 1920 la Skoupchina avait déjà été dissoute trois fois avant le présent oukase. Il était donc urgent pour l’avenir même du pays d’inaugurer ce que le monarque a qualifié, dans son manifeste de « nouvelles méthodes de travail » et de « nouvelles voies ».
C’est surtout un programme de décentralisation et de réforme administrative que le gouvernement entend appliquer. Il veut aussi procéder à l’unification des différentes législations actuellement en vigueur, qui sont autant d’obstacles à l’assimilation nationale et opérer un redressement économique qui donne confiance au capital étranger. Dans le domaine extérieur aucune modification ne sera apportée; d’ailleurs le ministre des Affaires Etrangères demeure toujours M. Marinkovich dont l’esprit de sagesse pacifique et de mesure est hautement apprécié.
Le président du Conseil, le général Jikovich était surtout connu jusqu’ici par son rôle militaire-il fut un héros de la défense serbe pendant la guerre-et par son attachement personnel au roi dont il commandait la garde. Sa présence à la tête du gouvernement, ainsi que le maintient au ministère de la Guerre de l’énergique général Hadjitch, qui a toute la confiance de l’armée, sont un gage d’autorité ferme.
Quant aux Croates, bien que le cabinet compte trois d’entre eux, les deux chefs des grands partis d’opposition, le leader paysan M.Matchek, qui a recueilli la succession de Stepan Raditch, et le leader démocrate M. Pribichevitch, n’y figurent point, mais ils ont déclaré qu’ils faisaient confiance au nouveau gouvernement.
L’assassinat du roi Alexandre de Yougoslavie et de M. Louis Barthou
La France s’apprêtait à faire aux souverains de Yougoslavie une réception enthousiaste. Cette première visite officielle du roi Alexandre Ier devait être l’occasion d’exalter l’amitié indissoluble de nos deux peuples qui ont partagé pendant la grande guerre les mêmes épreuves douloureuses, attendu de la victoire commune les mêmes compensations de leurs sacrifices et, dans l’enfantement difficile de la paix, sont toujours demeurés étroitement et loyalement unis. On en escomptait aussi les plus heureux résultats pour les négociations internationales en cours.
A suivre…
Francine du Canada
30 septembre 2014 @ 13:00
Merci encore Claude-Patricia; bonne journée, FdC
Lady Chatturlante
30 septembre 2014 @ 04:37
Plus de quarante ans d’union et le mariage religieux n’a eu lieu qu’en 1995 ? Franchement cela dépasse mon entendement. Et je vois mal sa robe de mariée…
De qui le prince Michel est-il le fils ?
Régine
30 septembre 2014 @ 06:11
Le prince Alexandre et la princesse Barbara se sont mariés à Paris civilement en 1973. Le prince était divorcé de la princesse Maria Pia de Savoie. L’union religieuse n’a pu être célébrée finalement que selon le rite orthodoxe (plus de détails dans l’entretien du prince pour ses 90 ans)
Claude-Patricia
30 septembre 2014 @ 18:58
Bonsoir à tous,
Suite :
Le roi Alexandre revenait de Sofia, où, avec la reine Marie, il avait séjourné pendant trois jours, du 27 au 30 septembre. Il y avait été l’objet d’un accueil extraordinai-
rement chaleureux, attestant le rapprochement qui s’est produit, depuis un an entre la Yougoslavie et la Bulgarie, si longtemps hostiles ou divisées. Semblablement, la diplomatie française espérait mettre à profit la présence du roi à Paris pour envisager avec lui les possibilités d’une meilleure entente entre la Yougoslavie et l’Italie. La cordialité de nos rapports avec Rome, les paroles encourageantes prononcées à Milan, dimanche dernier, par M. Mussolini, la rencontre prochaine de M. Barthou et du Duce étaient autant d’éléments favorables nous permettant de jouer entre les deux nations aux susceptibilités toujours en éveil un rôle de conciliation. Tout cela s’est écroulé dans l’abominable tuerie de Marseille.
Le roi Alexandre et la reine Marie avaient quitté Belgrade le 4 octobre à destination de Boka Kotorsa, où ils s’étaient embarqués sur le contre-torpilleur Dubrovnik. Mais l’état de la mer étant mauvaise, la reine était redescendue à terre à Raguse, et regagnant Belgrade, elle avait emprunté la voie ferrée. Son wagon devait être raccroché à Dijon, au train spécial du roi, venant de Marseille. Dans cette dernière ville, une réception grandiose avait été ménagée. Une vingtaine de nos unités navale-croiseurs, torpilleurs, contre-torpilleurs et sous-marins- s’étaient portés en haute mer pour faire escorte au Dubrovnik. Le ministre des Affaires étrangères, M. Louis Barthou, et le ministre de la Marine, M. Pietri, avaient été délégués par le gouvernement pour accueillir le souverain et lui souhaiter la première bienvenue sur le sol de France. A 16 heures, le 9 octobre, selon le protocole prévu, avait lieu le débarquement, au Vieux-Port, dans les ovations populaires. Quelques minutes plus tard- à 16h10 exactement-se produisait le drame.
Il fut d’une rapidité déconcertante. Comme le cortège, se dirigeant vers la préfecture, défilait lentement sur la large chaussée de la Canebière, parmi les acclamations, au coin du square de la Bourse, à un endroit où la foule était particulièrement dense, un individu, bousculant le service d’ordre, se précipita en avant vers l’automobile où se trouvaient assis côte à côte le roi et M. Barthou, ayant face à eux le général Georges.
Un agent de police voulu le retenir, mais il l’abattait de deux coups de feu. Presqu’en même temps, il sautait sur le marchepied de la voiture, dont les vitre étaient abaissées, et, le bras tendu à l’intérieur, déchargeait à cinq ou six reprises un pistolet automatique de fort calibre. Le chauffeur, bloquant l’auto, le saisit à bras-le-corps, des policiers s’élançaient et le lieutenant-colonel Piollet, qui chevauchait à côté de la portière, lui assenait des coups de sabre. L’homme roula au sol, tout en continuant à tirer. Les agents, à leur tour, firent feu sur lui. Plusieurs personnes furent blessées et une cohue indescriptible s’ensuivit.
Le roi, qui avait été atteint par deux projectiles en plein corps, avait glissé, inanimé et ensanglanté sur le plancher. M. Barthou, le bras gauche traversé par une balle, était descendu de lui-même de la voiture, tandis que l’on retirait le général Georges, la poitrine trouée et perdant son sang en abondance. En toute hâte, l’auto gagna la préfecture. Le souverain fut transporté dans le cabinet du préfet, où les médecins accoururent. Mais quelques instants plus tard, à 17h, il expirait, sans avoir repris connaissance. M. Barthou avait été emmené à l’Hôtel-Dieu, où son état, d’abord, ne fut pas jugé grave. Mais la balle avait coupé une artère, et pendant l’extraction, sous le chloroforme, il eut une hémorragie très abondante. On lui fit vainement une transfusion de sang, et à 17h30, il mourait lui aussi.
L’assassin, sur lequel la foule s’était acharnée, avait été traîné, râlant, jusqu’à un kiosque de police. Il ne tarda pas à succomber, sans qu’il ait été possible de l’interroger. Mais on trouva sur lui un passeport d’après lequel il se nommer Petrus Kalemen, né en 1899 à Zagreb, la capitale de la Croatie yougoslave, et exerçant la profession de commerçant. Il était entré en France le 28 septembre par la gare frontière de Vallorbe. Il semble qu’il ait agi seul, mais des tatouages qu’il portait sur le corps laissent supposer qu’il appartenait à l’organisation révolutionnaire macédonienne de l’Orim, dont les actes de terrorisme et les assassinats ne se comptent plus. Il est donc probable que l’attentat contre le roi de Yougoslavie avait été préparé minutieusement et que kalemen n’en fut que l’exécutant.
Pendant ce temps, la reine Marie faisait route vers la France, sans rien soupçonner. Son train, venant de Bâle et Bellegarde, devait s’arrêter quelques instants à Besançon à 18h30. Le préfet du Doubs, M. Peretti de la Rocca, se rendit sur le quoai de la gare pour exprimer à la malheureuse souveraine les condoléances du gouvernement, mais il s’aperçut aussitôt qu’elle ignorait tout des évènements. Il n’eut pas la cruauté de l’informer brusquement et il prit place dans son train pour lui révéler avec tous les ménagements possibles l’épouvantable vérité. La reine fit preuve d’un grand courage. De Lyon son train fut dirigé vers Marseille, où elle est arrivée le 10 à l’aube.
A Paris, le gouvernement avait, dès qu’il connut le drame, tenu un conseil de cabinet. Il fut décidé que le président de la République, accompagné de M.M Herriot et Tardieu, partirait le soir même pour Marseille, et une proclamation a été adressée au pays.
Dans tous les pays du monde l’émotion ressentie a été immense. Les commentaires de la presse traduisent la stupéfaction, la réprobation indignée, la douleur, parfois l’appréhension de l’avenir, mais le roi Alexandre est unanimement salué comme une grande figure de l’histoire contemporaine et un noble martyr. En particulier, les journaux italiens se plaisent à reconnaître son âme chevaleresque, et soulignent que, dans tous les différents qui ont pu surgir entre l’Italie et la Yougoslavie, la personne royale n’a jamais été mise en cause.
Claude-Patricia
30 septembre 2014 @ 20:03
Le roi Alexandre était âgé de quarante-six ans, il était le second fils du roi Pierre Ier et était devenu prince héritier en 1909 suite à la renonciation de son frère aîné. On sait comment, malgré sa jeunesse, il prit une part glorieuse aux deux guerres balkaniques, puis sa conduite héroique pendant la grande guerre comme chef suprême de l’armée serbe. Au lendemain de la victoire, le 1er décembre 1918, il avait été nommé régent du royaume des Serbes, Croates et Slovènes et il était monté sur le trône à la mort de son père le 17 août 1921. L’année suivante il épousait à Belgrade la princesse Marie, fille du roi Ferdinand et de la reine Marie de Roumanie, dont il eut trois fils, le prince héritier Pierre, âgé de 11 ans, qui vient d’être proclamé roi sous le nom de Pierre II, le prince Tomislav et le prince André, qui ont respectivement six et cinq ans. Le prince Pierre se trouvait en Angleterre, dans le Surrey où il fait ses études. C’est là qu’il a appris la fatale nouvelle. Sa grand-mère, la reine mère de Roumanie, qui elle aussi était à Londres, est aussitôt partie avec lui.
Constitutionnellement, la question de la régence se trouve réglée par le testament du roi, qui a été ouvert par le Conseil des ministres de Yougoslavie, en présence du prince Paul. Le document, daté du 5 janvier 1934, désigne comme régents éventuels :1- le prince Paul, 2-le sénateur Radenko Stankovich, ministre de l’instruction publique 3- le docteur Ivo Perovich, ban de la Banovie de la Save. Le prince Paul, qui est âgé de trente et un an est le cousin germain du roi et a épousé en 1923, la princesse Olga de Grèce.
A Louis Barthou, tombé dans l’accomplissement de son devoir, la France fera des funérailles nationales. Nous aurons alors l’occasion de rappeler quelle place il a tenu dans notre histoire politique. Pour aujourd’hui nous voulons seulement nous incliner avec un respect ému devant sa figure, qui restera celle d’un serviteur passionné de son pays.
Article signé Robert Lambel.