Le 1er décembre, la princesse Margareta, le prince Radu, le prince Nicolas et la princesse Marie de Roumanie seront à bord du train royal pour célébrer la journée de la Grande Union en mémoire du roi Ferdinand et de la reine Marie de Roumanie. L’archiduchesse Marie Madeleine d’Autriche-Toscane, fille de la princesse Iléana de Roumanie, les accompagnera.
Le train royal commandé en 1926 par le roi Ferdinand, a été réalisé en Italie. Le convoi partira de la gare de Sinaia puis fera halte dans les gares de Ploiesti, Buzau, Ramnicu Sarat, Focasni et Bucarest. La famille royale ira à la rencontre de la population dans les différentes localités. (Copyright photo : blog du prince Radu de Roumanie)
MEYER
24 novembre 2014 @ 09:51
Le roi Michel de Roumanie a pris son dernier déjeuner dans la voiture-salon le 30/12/1947 avant de quitter son pays, après avoir abdiqué.
Ce train d’époque est désormais utilisé à des fins touristiques et pour des tournages de films.
Francine du Canada
24 novembre 2014 @ 13:18
Bonjour Meyer; je trouve que c’est bien qu’il ait été conservé car c’est une belle tranche d’histoire de la Roumanie. Bonne journée, FdC
Dame Tartine
24 novembre 2014 @ 10:33
Il y a un proverbe qui dit plus ou moins « A force de crier Noel, à la fin il arrive »
Le prince Radu organise tout pour qu’on croie qu’il y a la monarchie en Roumanie; Une fois, c’est une remise de décorations devant Madame en grande tenue avec la poitrine barrée d’un ruban, une fois c’est un diner de gala. Maintenant c’est le train royal.
Radu espère-t-il qu’à force d’organiser des festivités, de guerre lasse le gouvernement mettra sa femme sur le trône ? Quand on pense que pendant des lustres il ne s’est rien passé en Roumanie et puis le magicien Radu est arrivé.
Dame Tartine
24 novembre 2014 @ 12:52
Allons, bon, je le confesse : je suis morte de jalousie !
Je donnerais beaucoup pour voyager dans ce beau train, m’y prélasser, y manger, y dormir.
Corsica
24 novembre 2014 @ 19:16
Dame Tartine, votre palais de beurre frais ne vous suffit plus, il vous faut aussi un train royal ? Ah, la folie des grandeurs …
Laurent F
24 novembre 2014 @ 16:39
Nous verrons quand le roi Michel ne sera plus de ce monde si la bienveillance du gouvernement à leur égard est toujours la même.
Gérard
24 novembre 2014 @ 22:09
Et que dites-vous de la visite de président élu au roi ?
Philippe gain d'enquin
28 novembre 2014 @ 18:47
Allez donc lire in: « La Couronne », ce que prévoient ET l’actuel Président de la République ET l’actuel Premier Ministre de Roumanie et vous serez, je l’espère, édifiée et moins railleuse…
Severina
24 novembre 2014 @ 10:43
Ils se comportent comme des souverains ne l’étant pas! Sont’ils tellement surs d’une restauration monarchique en Rumenie?
Cosmo
24 novembre 2014 @ 22:23
Ils ont autant de certitude que les autres familles anciennement souveraines de revenir sur leurs trônes. Aucune !
Cordialement
Cosmo
Don Coriolan Ciprian Muresan
24 novembre 2014 @ 13:00
Les roumains sont tres favorables a la Famille Royale et le Roi est considere’ le symbole du peuple roumain. Comprendre cette situation est tres difficile pour les non-roumains.
Gérard
24 novembre 2014 @ 22:14
Pas toujours si difficile à comprendre. La multi ani Maiestate !
bertrand ( Québec )
24 novembre 2014 @ 14:26
Belle initiative qui rappelle de bons souvenirs à la population qui vivait sous la royauté auparavant !
Anne-Cécile
24 novembre 2014 @ 17:42
La perspective de voir la Princesse Margarita et son époux agiter leurs menottes à la fenêtre de leur wagon, et descendre saluer avec simplicité la foule massée sur les quais acceptant avec bon coeur et reconnaissance les modestes présents et médailles marquant leurs arrêts, me réjouit.
Tenez j’en viendrais presque à regretter de n’être pas roumaine et de ne pouvoir récolter les bénéfices insoupçonnés de cette visite royale.
Une pensée pour le dernier Roi roumain pour qui ce train représente surtout une étape douloureuse et chaotique de son étrange destin.
Qu’importe la perte d’un trône, c’est le passage du pays sous régime communiste qui est tragique. Difficile de partir lorsque l’on sait que ce qui succède est pire……….
Pas certaine que le tour en train soit indispensable à la Roumanie. La Princesse aurait pu verser les fonds alloués à faire rouler ce vieux truc polluant à ses concitoyens …….tziganes par exemple via une école qui acepterait de scolariser leurs gamins.
Ce n’est pas cela qui solutionnera le problème néanmoins par les temps qui courent, disperser l’argent dans des actions de communication est peu opportun.
Gérard
25 novembre 2014 @ 09:10
La fondation Princesse Margarita participe activement aux efforts d’intégration et de scolarisation des enfants roms.
Anne-Cécile
25 novembre 2014 @ 16:56
Parfait! ainsi peut-être que si son projet d’accèder au trône échoue elle pourra se convertir en institutrice!
Gérard
25 novembre 2014 @ 21:19
Elle ne manque de diplômes mais elle n’a pas celui d’institutrice.
Nelly
28 novembre 2014 @ 15:07
C’est facile de critiquer quand on vit ailleurs ! mais si vous aviez vécu , comme les roumains, sous le joug communiste pendant des décennies, vous ne penseriez peut-être pas à critiquer …..
Le prince Alexandre de Serbie ne fait ni plus, ni moins pour son pays que la princesse de Roumanie et personne ne trouve à y redire
Philippe gain d'enquin
28 novembre 2014 @ 18:48
Faut-il rire ???
Francine du Canada
30 novembre 2014 @ 21:11
Non
jo de st vic
24 novembre 2014 @ 19:09
pourquoi Radu ne s est il pas presenté aux recentes elections…si il est si apprecié ?….Otto de habsbourg etait bien député europeen fort respecté ?
COLETTE C.
24 novembre 2014 @ 19:35
Don Coriolan, croyez-vous à une restauration de la monarchie ? Peut-être seulement une présidence de la république par la princesse Margareta ?
Cosmo
24 novembre 2014 @ 22:21
Les Hohenzollern ne sont pas roumains. Dynastie imposée à la suite des traités internationaux ( San Stefano -1877 et Berlin-1878) , conformément aux voeux de Bismarck, suite à la décomposition de l’Empire Ottoman, ils ont pu faire illusion quelques décennies. L’alliance anglaise des Saxe-Cobourg leur fut d’une grande aide également. Aujourd’hui, un peu de nostalgie peut-être, mais en contre-point de l’horreur que fut le régime communiste ! Si Mr et Mme Radu y croient, tant mieux pour eux, mais cela n’ira pas bien loin car tout cela fait très « cheap » et artificiel. Il ne leur est pas interdit de rêver. D’autres familles, comme les Brancovan, les Besarabi, les Bibesco ou les Ghika, ont plus de droits qu’eux au trône de Roumanie.
Ou plus simplement pourquoi ne pas rester en république ?
Si le roi Siméon n’a pas pu réussir en Bulgarie, on voit mal Margarete et son acteur de mari faire mieux.
Gérard
25 novembre 2014 @ 09:05
Mon Cher Cosmo, lorsqu’il a fallu choisir roi les Roumains et les Puissances ont souhaité un roi de compromis et c’est pourquoi ce prince de Hohenzollern catholique fut choisi, on évitait ainsi également les rivalités entre les familles roumaines et entre les provinces roumaines. Les libéraux roumains ne voulaient pas d’un boyard à la tête de l’État et le prince Couza avait été renversé.
Par ailleurs comme vous le savez le nouveau président élu de la Roumanie n’est pas non plus d’origine roumaine (au sens où on l’entend habituellement du moins) mais aussi d’origine allemande. Certes sa famille était très anciennement fixée en Transylvanie mais ses parents sont retournés en Allemagne en 1992.
Cosmo
25 novembre 2014 @ 12:39
Cher Gérard,
Il est évident que définir une nationalité dans cette partie de l’Europe relève du casse-tête. Surtout quand on connait le contentieux entre la Hongrie et la Roumanie à ce sujet.
Je voulais tout simplement relever le côté artificiel de tout ceci. Je trouve que ce couple en fait trop et de façon maladroite.
Mais si les Roumains sont satisfaits, je le suis avec eux et s’ils envisagent de rétablir la monarchie, tant mieux si cela peut stabiliser leur société.
Amicalement
Cosmo
Gérard
25 novembre 2014 @ 21:37
Ils sont très appliqués mais il y a l’atout Nicolas. S’ils peuvent assurer la transition entre le roi et son petit-fils ils auront bien travaillé. Mais comme vous le dites nous ne sommes pas roumains. Il n’y a pas de recette pour une restauration monarchique, il faut un prétendant, des circonstances et un coup de pouce du destin…
Yannick
24 novembre 2014 @ 23:28
De toute façon ils ont les moyens de faire ce qu’ils veulent, les subventions européennes seront toujours là.
Pendant ce temps, nous, on paye.
JAY
25 novembre 2014 @ 07:22
On critique facilement ceux qui font quelques choses. Mais ne rien faire serait pire. Au moins ils entretiennent la mémoire
Gérard
25 novembre 2014 @ 21:39
Oui Jay.
Zeugma
25 novembre 2014 @ 13:38
Qu’est-ce que la « journée de la Grande Union » ?
James Waldorf
26 novembre 2014 @ 18:11
Bizarrement, on se moque beaucoup moins de la famille royale de Serbie, hors c’est la même chose, ils font comme si ils étaient à nouveau sur le trône …
Cosmo
28 novembre 2014 @ 18:43
Pas tout-à-fait car on les voit essentiellement dans des oeuvres caritatives et à des cérémonies religieuses ! Je n’ai pas le souvenir de les avoir vus trôner presque en majesté et remettre décorations et médailles. Mais je me trompe peut-être.
Cosmo
Gérard
26 novembre 2014 @ 19:07
En 1859 après la Guerre de Crimée et le traité de Paris de 1856 la Valachie et la Moldavie occidentale s’unirent en la personne de leur prince, Alexandre Jean Cuza, prince souverain de Moldavie le 17 janvier, prince souverain de Valachie le 5 février. Ces principautés étaient encore vassales, et jusqu’en 1878, de l’Empire ottoman. Ce fut aussi ce qu’on appela « la Petite Roumanie » ou « le Vieux Royaume » sous le même prince Alexandre Jean Cuza et elles fusionnèrent le 5 février 1862 pour former les Principautés unies de Roumanie, le prince devenant alors prince souverain de Roumanie.
La principauté devint un royaume en 1881, sous son successeur Charles Ier. En 1913 après la Deuxième Guerre balkanique le royaume s’accrut de la Dobroudja du Sud (ou Cadrilater, en français Quadrilatère, territoire conquis mais majoritairement peuplé de Turcs et de Bulgares) au détriment de la Bulgarie. Le 27 mars 1918 la République démocratique moldave de Bessarabie créée en 1917 sur une partie de l’Empire russe décida de s’unir au royaume. Le Conseil provincial de Bucovine (ancienne terre de la Couronne d’Autriche) vota l’union le 28 novembre 1918. Les députés roumains des territoires hongrois de Transylvanie, du Maramures, de la Crișanie et du Banat votèrent l’union le 1er décembre 1918 à Alba Julia, capitale de la Transylvanie où Michel le Brave avait déjà au XVIe siècle fait l’union, et c’est ce qui est devenu le jour de la fête nationale. C’est aussi ce qu’on appela la Grande Union.
Les 1228 délégués de la Grande Assemblée votèrent à l’unanimité devant
100 000 personnes ce qui est demeuré la Résolution ou la Déclaration d’Alba Iulia du 18 novembre (1er décembre) 1918.
Après la Première Guerre mondiale le royaume atteignait 295 049 km² c’est-à-dire qu’il s’était accru de trois cinquièmes par rapport à la superficie du Vieux Royaume. C’est ce qu’on appela la Grande Roumanie.
Cette union de la Bessarabie avec la Roumanie fut ratifiée lors de la Conférence de la Paix qui aboutit au traité de Versailles en 1919 et celle de la Bucovine la même année au traité de Saint-Germain. Le traité de Neuilly avec la Bulgarie fut signé en novembre. L’union de la Transylvanie, du Maramureș, de la Crișanie et du Banat avec le Vieux Royaume fut ratifiée par le traité de Trianon en 1920.
Et c’est à Alba Julia le 15 octobre 1922 le roi Ferdinand Ier et la reine Marie furent couronnés devant la cathédrale de la Réunification, depuis aussi appelée cathédrale du Couronnement et qui est dédiée à la Sainte Trinité et aux saints Archanges Michel et Gabriel et voisine avec la cathédrale catholique. En 2012 la princesse Margareta était l’invitée des fêtes des 90 ans de ce couronnement.
Cosmo
27 novembre 2014 @ 14:03
Cher Gérard,
Merci pour ce rappel !
Mais du côté hongrois, les choses ne sont pas vues ainsi du moins en ce qui concerne la Transylvanie et le Banat. A tel point que l’actuel premier ministre, Vicktor Orban, à peine élu, fit voter une loi pour déclarer jour de deuil, la date anniversaire de la signature du Traité de Trianon.
Il est intéressant de lire « La Trilogie de Transylvanie » de Miklos Bannfy. Cela donne une idée de l’esprit qui régnait à l’époque, fin XIXe.
Amicalement
Cosmo
Gérard
28 novembre 2014 @ 15:21
Évidemment mon Cher Cosmo vous avez raison et la Hongrie ne se remet du traité de Trianon qui l’a dépecée et le ressentiment contre la France demeure.
Cosmo
30 novembre 2014 @ 14:08
Cher Gérard,
Ayant vécu en Hongrie, comme vous le savez, j’ai remarqué que Trianon vient sur le tapis après 10mn de conversation, montre en mains.
Les Hongrois sont très vindicatifs sur le sujet et, étrangement, ne parlent que de Clemenceau. Malgré mon peu de sympathie personnelle pour le « Tigre », il faut reconnaître qu’il n’a pas été le seul responsable, et loin de là, du démembrement de la Hongrie. Les Anglais ont largement contribué à la chose. Et les Hongrois eux-mêmes sont les premiers responsables de ce qui est arrivé. Mais là, pas question de reconnaître, de leur part, une responsabilité quelconque. C’est la faute des autres…Et pourtant !
Amicalement
Cosmo
Gérard
2 décembre 2014 @ 17:54
Oui en effet Cher Cosmo et la Hongrie qui est si belle n’est pas le pays a priori dans lequel les Français sont le mieux accueillis. Je crois que les Hongrois lui en veulent parce qu’ils pensent qu’il a été le plus acharné de leurs ennemis et qu’il détestait la Hongrie parce que son fils Michel avait épousé une hongroise Ida Michnay dont il devait divorcer, mais on sait aujourd’hui qu’en fait Clémenceau n’a jamais détesté son ex belle-fille et on le voit d’après sa correspondance, et d’ailleurs lui-même fut longtemps brouillé avec son propre fils.
Par parenthèse cette belle-fille que Michel avait connue lorsqu’il était ingénieur agronome en Hongrie mourut à près de 101 ans le 7 mai 1983 à La Réorthe, le village vendéen natal de son mari. Et la deuxième épouse de Michel, Madeleine, est morte le 18 juin 2004 seulement à la Grange-Batelière ou maison Clémenceau à Moret-sur-Loing, la maison que Michel avait fait construire pour son père.
Gérard
3 décembre 2014 @ 00:50
Désolé mais je me suis trompé et je n’avais pas consulté Joseph Valynseele et Denis Grando. Madeleine Durand n’était pas la deuxième épouse de Michel Clemenceau mais la quatrième. Le seul fils de Georges épousa donc en premières noces en 1901 Ida Michnay, fille d’un industriel, dont il divorça en 1922 après la naissance de trois enfants dont un fils né à Trencsen-Tepla (Hongrie) en 1902 Georges.
Et en secondes noces il épousa en 1922 Ida (encore) de Clynsen, fille du compositeur anversois Joseph-François de Clynsen. Ils divorcèrent en 1929.
En troisièmes noces il se maria en 1931 avec l’américaine Annette Smith, veuve de Friend-Martin Aiken, ils divorcèrent en 1962.
Enfin il épousa en 1963 Madeleine Durand divorcée du docteur Roger Maricot, et qui jusqu’à sa mort veilla sur les souvenirs de son beau-père.