Sur la chaîne de télévision ZDF, l’impératrice Farah d’Iran a défendu le bilan de son défunt époux le shah d’Iran, rappelant tout ce qui avait été entrepris au temps de son règne notamment en matière de soins de santé, de vaccination, d’éducation et surtout de scolarisation des jeunes filles. (Merci à Marie Françoise – Copyright photo d’archives : getty images)
Milena K
8 février 2015 @ 11:07
A quoi est due l’omniprésence médiatique de Farah d’Iran,ces jours-cis?
marie-Françoise
8 février 2015 @ 21:00
Miléna pas de raisons spéciales, juste quelques informations sur les activités de Farah Pahlavi qui peut aussi rester dans l’olmbre quand il ne se passe rien de spéciale dans sa vie ! quand j’ai des nouvelles de l’impératrice j’aime bien les transmettre à Régine car Farah fait l’unanimité dans les coeurs de Noblesse et Royautés !
FILOSIN
9 février 2015 @ 17:55
Cette Dame reste pour moi une pure merveille!
LA grande classe, quoi.
Dame Tartine
10 février 2015 @ 00:15
On peut dire sans exagérer que c’est notre chouchou. Oui, nous l’aimons tous, sans exception. J’aime aussi beaucoup sa voix.
Michèle
8 février 2015 @ 11:34
Je redonne le lien concernant cette émission du 5 février 2015
Farah Diba-Pahlavi, bei Markus Lanz http://www.zdf.de/ZDFmediathek/hauptnavigation/sendung-verpasst#/hauptnavigation/sendung-verpasst
Michèle
Michèle
8 février 2015 @ 11:36
encore une erreur voici
http://www.verpasst.de/sendung/222965/Markus_Lanz.html
Yannick
8 février 2015 @ 11:38
L’impératrice parle aussi allemand ?
Cosmo
8 février 2015 @ 11:42
L’impératrice a parfaitement raison de défendre un bilan plus qu’honorable, même s’il y eut quelques zones d’ombre à la fin du règne.
Il ne faut pas oublier que l’on a accusé le Shah des pires horreurs pour s’en débarrasser. Les Occidentaux, le USA en premier, puis le Royaume-Uni, et dans un moindre mesure la France, voyaient en lui un ennemi parce qu’il avait décidé que l’Iran devait non seulement produire du pétrole, mais aussi et surtout le raffiner, enlevant ainsi une grande partie de leurs ressources aux compagnies pétrolières occidentales. On lui préféra un obscur Ayatollah, en exil en Irak, pensant que cet « homme de Dieu » se consacrerait à la prière, une fois à la tête de l’Iran, laissant les USA agir à leur guise. On connait la suite.
Les fêtes de Persépolis et le couronnement du Shah, certes magnifiques mais beaucoup moins coûteuses qu’on ne l’a dit, ne furent que des prétextes pour faire avaler à l’opinion la campagne de dénigrement du souverain.
Mohammad Reza Shah fut un grand souverain et sa veuve a mille fois raison de le rappeler, défendant ainsi la mémoire d’un grand homme d’Etat.
aubert
8 février 2015 @ 12:29
Où que l’on se tourne en Asie, la responsabilité des occidentaux est immense.
Caroline
8 février 2015 @ 22:03
Aubert,
Cette fois-ci,je suis d’accord avec vous!
marielouise
9 février 2015 @ 07:05
Très exact Cosmo!
Laisser les religieux gouverner…cela amène à la perte!
Cosmo
9 février 2015 @ 12:30
marielouise,
J’ai une position moins radicale que la votre regardant la religion mais je suis tout-à-fait d’accord avec vous. Jamais le religieux ne devrait être autorisé à gouverner. L’alliance du trône et de l’autel est la pire qui soit. La loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat fut ce qui arriva de mieux à l’Etat, mais aussi à l’Eglise.
Cordialement
Cosmo
Dame Tartine
10 février 2015 @ 00:17
Vous avez raison Cosmo, on peut être croyant et vouloir la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Le contraire, c’est la porte ouverte à toutes les dérives.
FILOSIN
10 février 2015 @ 17:52
Et l’Afrique le reste!
agnes
8 février 2015 @ 16:18
avec du recul et des infos plus fiables, on se rend compte que la propagande est universellement partagé, parfois en toute bonne foi pour certains.
Cosmo
9 février 2015 @ 12:21
Agnès,
Le problème n’est pas la propagande mais la connaissance et le refus de voir. L’Occident savait très bien ce qui se passait en Iran, et celui ne lui convenait pas. Il connaissait aussi très bien les écrits de l’Ayatollah, qui sont une monstruosité…on y trouve entre autres « La femme est un être impur ». Et en 1963, Khomeini avait été envoyé en exil pour avoir fomenté de troubles graves contre le Shah qui venait d’accorder le droit de vote aux femmes. On choisit volontairement de désinformer afin de justifier l’intervention occidentale pour mettre l’ayatollah au pouvoir.
Nous allons bientôt voir bientôt de quel côté se situe la propagande de nos jours et la bonne foi.
Cordialement
Cosmo
Palatine
10 février 2015 @ 00:27
C’est tellement vrai ce que vous dites avec l’ayatollah. Moi j’ai été choquée, quand il était encore à Neauphle-le-Château, par ses propos antisémites. Je me suis demandé qui était cet homme venimeux et j’ai craint le pire, si jamais il revenait en Iran.
Palatine
10 février 2015 @ 00:35
Cosmo, mon post s’est volatilisé, je recommence.
Je pense comme vous, et quand Khomeiny était encore en résidence à Neauphle-le-Château, j’ai été épouvantée par ses propos antisémites. J’ai craint le pire s’il revenait en Iran.
Helme12
8 février 2015 @ 16:34
Je pouffe !
Son père fut en effet un grand homme d’Etat.
Pour lui, contentons-nous de dire que sa triste fin et l’horreur qui lui a succédé ne l’absolvent pas de ses -disons : erreurs.
Alors bien sûr, il n’a pas fait que des -redisons : erreurs, mais de là à le porter aux nues… Il faut en finir avec le syndrome de Nicolas II !
Cosmo
9 février 2015 @ 12:26
Vous semblez oublier toutes les réformes qu’il entreprit, la modernisation de la société iranienne et l’élévation du niveau de vie. Il continua l’oeuvre de son père. Mais il commit, en effet, des erreurs de jugement et d’appréciation. Et ce sont ses erreurs que l’on mit en avant pour justifier l’installation d’un état religieux, qui se révéla être le pire de tous.
Cela n’a rien à voir avec le syndrome Nicolas II qui ignora tout du début à la fin, de la situation de son pays.
Helme12
9 février 2015 @ 17:52
Je n’oublie pas ses réformes. Mais un souverain qui doit son trône à l’intervention – à deux reprises ; 1941 et 1953 – de puissances étrangères, quelles que soient les intentions des uns et des autres, manque probablement de légitimité aux yeux de son peuple, fier autant que traditionaliste, pour imposer lesdites réformes. Sans compter que l’on sait depuis Louis XV (pas de coquille : le Bien-aimé) que les meilleures réformes réussissent mal quand elles sont imposées d’en haut par un prince qui ne s’en explique guère. Et je ne pense pas que l’on puisse passer par profits et pertes la Savak et autres méthodes de gouvernement pour le moins douteuses. L’on sait d’ailleurs de manière formelle (comme le rappelle un récent rapport de la CIA sur ses propres errements) que ce type de violence est contre-productif.
Par ailleurs, quand je parle de « syndrome Nicolas II », je ne compare pas les hommes, leurs capacités ni leurs actes, mais, lorsque le temps a passé qui fait oublier leurs faiblesses, lorsque le régime successeur s’est illustré par ses crimes, la tendance à appeler martyre ce qui n’est souvent qu’incompréhension, maladresse, voire incompétence. J’avais hésité à baptiser ce syndrome du nom du successeur du susdit Bien-aimé, mais un léger doute m’avait retenu …
Si Mohammad Reza Shah avait eu le talent (génie ?) de son père, Reza Shah, Khomeini aurait peut-être fini ses jours dans nos tristes banlieues.
Je vous prie de m’excuser d’avoir été dans un premier temps un peu trop elliptique, c’était par souci de demeurer discret et modéré. J’espère en sens inverse n’être pas aujourd’hui trop brutal…
Cordialement
Cosmo
9 février 2015 @ 20:13
Comment imposer des réformes par le bas ? Jusqu’à présent on n’a pas vu beaucoup de régime le faire. Dans les régimes démocratiques, elles sont le plus souvent obtenues par le plus petit dénominateur commun, et sont rarement de vraies réformes. Dans les régimes autoritaires, elles sont impensables. Le Shah a essayé mais le conservatisme de la société, religieux en tête, était plus fort que sa volonté. Il ne sut pas non plus mettre fin à la corruption. Et il ne vit pas venir le coup de poignard dans le dos des ses alliés américains.
Je vous rejoins sur le fait que Reza Shah avait certainement plus de caractère que son fils. Mais il ne fit pas l’unanimité en Iran, loin de là, et son régime fut aussi autoritaire que celui de son fils. Il fut forcé à abdiquer par les Alliés, car accusé de sympathies pour l’Allemagne nazie. Ils auraient su aussi lui imposer Khomeini.
Les méthodes de la Savak furent terribles, mais ce n’est pas à la CIA de les critiquer car son rôle en Iran fut aussi bien trouble. Le rôle des Etats-Unis dans la chute du Shah est loin d’être honorable. Ce ne furent que mensonges, trahison et incompétence.
J’avais parfaitement compris votre allusion au syndrome Nicolas II.
Cordialement
Cosmo
FILOSIN
10 février 2015 @ 17:57
Bravo Cosmo & Helme12: merci pour le niveau de vos propos qui me font espérer autre chose de ce site..
Claudia
8 février 2015 @ 17:21
La France qui a accueilli l’ayatollah Khomeiny n’était pas la dernière à critiquer le Shah.
Helme12
9 février 2015 @ 21:14
Il ne put, il ne sut …
Certes, et cela revient à ce que je vous répondais sur les réformes octroyées. La réforme venue du bas, c’est-à-dire issue d’un processus démocratique, est peut-être le fruit d’une minorité active, mais du moins légitimée par le vote. Vous connaissez je n’en doute pas aussi bien que moi la définition de la démocratie par Churchill.
Quant à ce qui fait la « vraie » réforme, chacun voit midi à sa porte …
Pour le rôle des EU, comment s’attendre à mieux que ce qu’ils firent : ils ne connaissent pas le monde. Pour autant, ceux qui en ont un peu plus l’expérience font-ils mieux ? Dans le cas du Shah, je me contenterai de noter que si les Américains l’ont lâché en 1978, c’est toujours 25 ans de gagnés par rapport au coup de 1953, et que ce laps de temps non négligeable ne lui a visiblement pas suffi pour enraciner sa légitimité personnelle.
Cordialement
Helme12
9 février 2015 @ 21:15
Excusez-moi, je répondais à Cosmo. Peut-on récupérer ça ?
Merci
Francine du Canada
10 février 2015 @ 18:11
Ah Helme12, le jour ou les américains se mêleront de leurs affaires n’est pas près d’arriver. Que voulez-vous, ils veulent le bien des autres et… ils le prennent ;-) FdC
warwick
8 février 2015 @ 17:22
Tres bien vu.
Mais, quelle ironie alors que l’on sait que le Shah est revenu au pouvoir a la suite du coup d’état anglo-américain (Opération Ajax) orchestre pour renverser Mohammad Mosaddegh qui venait de nationaliser l’Anglo-Iranian Oil company (AIOC). En 1955, l’Iran rejoindra le pacte de Bagdad qui le placera aux cotes des Americains tout au long de la guerre froide. Tout en appliquant un régime dictatorial, les revenus considerables pétroliers iraniens permettront au Shah de moderniser son pays
Trianon
8 février 2015 @ 23:39
Ah mais tout à fait Cosmo! Surtout quand on voit comment ce pays a régressé ensuite…et pour les femmes, bonjour le bond en arrière …!
caroline3
10 février 2015 @ 17:02
Attention aux préjugés ! En Iran , les femmes sont de loin les plus nombreuses à étudier à l ‘ université , d ‘ ailleurs , l ‘ Iran a vu naître la première médaille Fields féminine de l histoire ( Maryam Mirzakhan étant un pur produit du système scolaire mis en place par les ayatollahs ! ) .
Evidemment , ce n ‘ est pas encore la joie , mais il y a eu de nombreux assouplissements , et le tchador n ‘ est plus de mise dans la jeunesse branchée de Téhéran .
Le peuple iranien est un peuple très intelligent , et pour peu que l ‘ embargo soit enfin levé , ils pourront, j ‘ espère , se démocratiser et s ‘ouvrir , le développement aidant .
Francine du Canada
9 février 2015 @ 02:52
Effectivement Cosmo, loesqu’on voit ce qu’à fait son successeur, on ne peut que donner raison à l’impératrice de défendre le bilan de son défunt époux. FdC
FILOSIN
9 février 2015 @ 17:58
Il a voulu -et c’est tout à son honneur- faire tout, trop, très vite! Le peuple -qui venait de loin- n’a pas pu le suivre assez vite et comme les requins attendaient tapis dans la coulisse…on connaît la suite.
adriana
8 février 2015 @ 11:50
Belle et si distinguée l’impératrice Farah;
bon dimanche à tous !!!
Baya
8 février 2015 @ 12:51
Globalement je pense que le positif l’emporte sur le négatif, à voir le film magnifique et tragique les chats persans qui montre l’horreur de la vie en Iran après la chute du régime du Shah d’Iran et aussi à lire jamais sans ma fille.
Caroline
8 février 2015 @ 22:09
Baya,après avoir lu le livre bouleversant ‘Jamais sans ma fille’,j’ai aussi vu le film inoubliable d’après ce livre!
Aux ames sensibles,s’abstenir!
1315jeann
9 février 2015 @ 11:47
Je suis l’une des nombreuses personnes ayant lu ‘Jamais sans ma fille’. De quel courage et de quelle abnégation cette américaine entraînée par amour (aveugle) dans l’enfer chiite a dû faire preuve pour s’en sortir. Cela me fait encore froid dans le dos. De même quand j’ai vu et revu avec grande émotion le film Argo.
jocelynede
8 février 2015 @ 13:18
Elle a changé de couleur de cheveux?
Véronique Y
9 février 2015 @ 14:20
Depuis plusieurs années elle a les cheveux clairs châtains .
Danielle
8 février 2015 @ 13:51
Il est normal que l’impératrice défende le bilan de son mari.
Marine2
8 février 2015 @ 13:56
@ Cosmo: sauf erreur de ma part, l’ayatollah Komeini était en exil en France à Neauphle-le-Chateau dans les Yvelines. Il revint à Téhéran dans un avion d’Air France
Bien cordialement
Marie de Bourgogne
9 février 2015 @ 11:01
Ce ne fut pas, hélas, une partie très glorieuse de notre histoire.
Cosmo
9 février 2015 @ 12:13
Marine 2,
L’ayatollah Khomeini était en exil à Najdaf en Irak, jusqu’au printemps 1978. Devant son agitation, le parti Baas, dont Saddam Hussein, décida de s’en débarrasser et a offert de le renvoyer en Iran. Le Shah n’en a pas voulu car il aurait été obligé de le faire passer en jugement, et il ne voulait pas se mettre le clergé Shiite à dos. Aussi, il fut décidé de l’envoyer en exil en France. Ce ne fut pas avec plaisir qu’il fut accueilli, mais il était difficile de dire non au gouvernement américain. Dès son arrivée, on installa les antennes radio qui lui permirent d’émettre en Iran et fomenter la révolution.
Khomeini passa donc moins d’un an en France contre plus de seize en Irak.
Il n’était qu’un obscur Ayatollah, ayant toutefois écrit des horreurs que nous ne pouvions ignorer ( comme nous ne pouvions ignorer Mein Kampf en 1933), et l’Occident en fit le héros de la liberté.
Cordialement
Cosmo
Louise
8 février 2015 @ 15:40
L’impératrice avait également reconnu il y a quelques temps que le faste de leur règne avait peut être précipité leur chute… C’est bien dommage ils auraient pu faire encore beaucoup pour ce pays.
COLETTE C.
8 février 2015 @ 16:00
Elle parle anglais, en Allemagne tous comprennent cette langue !
Pierre-Yves
8 février 2015 @ 16:23
L’avantage de considérer la situation à 35 ans de distance, c’est qu’on peut voir maintenant que les côtés sombres du régime du shah paraissent presque acceptables au regard de l’obscurantisme effroyable qui lui a succédé.
On ne pensait sans doute pas, en laissant Khomenyi mettre le pays sous sa coupe, que ce serait pire que sous le règne du Shah, ce en quoi on se trompait lourdement. En comparaison, le temps de la monarchie était presque un éden.
carmen
8 février 2015 @ 16:57
l’unique zone d’ombre dans le régne du shah, fut la complaisance envers ces ayatollas, elle a bien raison de defendre le bilan du régne de son epoux, je souhaite que la jeunesse iranienne fasse un clin d’oeil au couple heritier, tout ne serait que du bonheur.
Claudia
8 février 2015 @ 17:19
Quand on voit ce qui a suivi, et la situation de l’Iran aujourd’hui on ne peut qu’approuver l’impératrice. Ce n’était pas une démocratie, loin de là, mais ce pays cherchait à se moderniser, aujourd’hui c’est catastrophique.
corentine
8 février 2015 @ 18:44
un bilan positif dans l’ensemble
j’aime beaucoup l’impératrice , une grande Dame
Bryan
9 février 2015 @ 03:53
Je ne comprends pas bien le système. Dans le monde de noblesse, elle peut garder toujours son titre « impératrice », alors qu’elle n’est plus l’impératrice d’Iran? Ou bien elle règne toujours l’Iran?
cisca
9 février 2015 @ 07:36
Entre le Shah et les dirigeans actuels, il n’y a pas de choix, l’Iran et le monde ont tout perdu.La responsabilité de l’Occident est immense.
Véronique Y
9 février 2015 @ 12:35
L’impératrice ne parle pas allemand . Et moi je suis contente qu’en ce moment on parle beaucoup d’elle. Merci.
agnes
9 février 2015 @ 19:11
Je en connaissais pas cette page de l’histoire, le rôle de l’occident sur fond d’intérêts petroliers, pas beau.
Maguelone
10 février 2015 @ 10:00
Et ça continue encore et encore…..Les hommes n’apprennent rien de leurs erreurs mus par leur cupidité.
marie-Françoise
9 février 2015 @ 19:59
les pays occidentaux qui avaient ouvert les bras au Shah et lui avaient déroulé le tapis rouge, furent les premiers à fermer leurs portes et à ne lui donner aucun soutien ! L’impératrice n’est pas rancunière car la France fait partie de la liste ! seule exception , le prince Rainier de Monaco qui lui a proposé de l’accueillir à demeure dans la Principauté. Et bien sûr deux pays frères musulmans, l’Egypte et le Maroc. D’ailleurs le tombeau du Shah se trouve au Caire et l’impératrice possède plusieurs propriétés agricoles à Taroudant dans le sud du Maroc !
Cosmo
9 février 2015 @ 20:26
Le pire fut le gouvernement des Etats-Unis, sous le gouvernement Carter, qui a accepté de livrer le Shah à Khomeini, faisant pression sur le Panama, pour tenter de résoudre la crise des otages à Téhéran. Le Shah et sa famille ne durent la vie sauve qu’à David Rockefeller et au Président Sadate dont la double intervention leur permit de quitter le Panama pour l’Egypte, avec l’épisode terrible des Açores.
Le prince de Monaco, le roi du Maroc et Anouar el Sadate furent les seuls hommes d’honneur dans cette période.
Cordialement
Cosmo
Xavier
9 février 2015 @ 22:26
Je crois aussi que l’état de santé du Shah a joué un rôle non négligeable dans la décision du monde occidental de ne plus le soutenir.
Depuis le début des années 70, le souverain souffrait de la maladie de Waldenström (cancer hématologique dont est aussi mort Georges Pompidou), et il devenait évident, dès 1976, qu’il ne vivrait plus longtemps (il est d’ailleurs décédé de cette maladie après 1 an et demi d’exil). Certes, en couronnant l’impératrice, il avait prévu sa succession, en cas de minorité de son fils. Mais, devant la montée du mécontentement, et les troubles suscités par les religieux, il était évident que son épouse ou son fils ne resteraient pas longtemps sur le trône.
Cela n’excuse en rien l’attitude de l’Occident à son égard, bien au contraire, mais cela permet de mieux comprendre certaines décisions dont nous payons encore les conséquences aujourd’hui, et que le peuple iranien paya au prix fort!
jo de st vic
10 février 2015 @ 16:42
Il y avait aussi les prisons du shah et les dépenses somptuaires pendant que d autres étaient dans la plus grande misére
Cosmo
10 février 2015 @ 17:20
jo de st vic,
Vous avez raison mais s’il fallait ne s’en tenir qu’aux dépenses somptuaires, bien des gouvernements français seraient aujourd’hui en exil.
Cosmo