C’est au milieu des années 70 que le baron Enrico di Portanova, riche héritier americano-italien devenu par la suite résident de San Marin, acheta des terres en contre-bas de la colline de las Brisas à Acapulco sur la côte Pacifique du Mexique.
Le baron et son épouse Sandra, firent appel à l’architecte Aurelio Munoz Castillo pour ériger la maison de leurs rêves. Tous les matériaux viennent de la région y compris le marbre. 15 chambres avaient initialement été prévues pour le personnel mais il fallut étendre à 40. Une autre idée fut de construire à même le rocher une discothèque afin que le couple puisse faire la fête directement chez lui et non plus dans les lieux branchés de la ville. La discothèque qui peut accueillir 200 personnes rappelle une ambiance sous-marine.
Tous les meubles ont été conçus pièce par pièce. Un funiculaire a ensuite été installé afin de relier les différents niveaux de la vaste demeure. A table, un petit train avec des wagons en or, apportait les plats aux convives.
Des fêtes mémorables ont été données à la Villa Arabesque par le baron et la baronne di Portanova. On dit que le baron ne buvait que des cuvées de prestige de Dom Pérignon…
Acteurs de cinéma, chanteurs ou encore Henry Kissinger étaient les hôtes réguliers de la maison. La villa servit aussi de tournage à un épisode de James Bond « Licence to kill » avec Timothy Dalton. Le baron ayant mis les lieux gracieusement à disposition de l’équipe de production.
Le baron di Portanova est décédé des suites d’une longue maladie en l’an 2000. Son épouse Sandra (ici sur la photo) qui veillait au moindre détail de leurs fêtes, s’éteignit à son tour un mois plus tard. La Villa Arabesque fut héritée par le frère du baron. Elle peut aujourd’hui se louer.
Figaro
10 février 2015 @ 11:11
Un titre et de l’argent ne confèrent pas le bon goût.
Laure-Marie Sabre
10 février 2015 @ 22:37
Le titre semble avoir été un fantasme de la famille (le « de » ou « di » en italien n’indique de toute façon pas la noblesse). Enrico et Ugo di Portanova ont hérité une partie de la fortune de leur grand-père maternel, un magnat texan du pétrole doté de 4 filles, dont Lilly Cullen, leur mère. Le père d’Enrico et Ugo a été l’un des tuteurs d’Ugo, qui souffre de schizophrénie (leur mère souffrait également de graves troubles mentaux), mais il a été renvoyé pour avoir subtilisé 18 millions de dollars à son fils. Sandra Hovas, la 2ème épouse d’Enrico, était la fille du propriétaire (texan toujours) d’une chaîne de magasins d’ameublement. Elle est morte d’un cancer du cerveau 1 mois après son mari. Ugo partage sa vie avec une amie, Tina LaMatta (c’est-à-dire La Folle, en italien), qui gère également une partie de sa fortune.
Monacogirl
18 novembre 2019 @ 15:06
C’était quand même l’homme le plus élégant que j’ai rencontré de ma vie, aussi bien au niveau de la prestance que des manières.
Gibbs
10 février 2015 @ 11:38
Je ne retiendrai que la piscine à débordement.
val
10 février 2015 @ 13:07
Eh bien tout a une fin !!! un certain Coluche avait dit Tu bouffes , tu bouffes pas tu crèves quand même pas très élégant le Coluche mais tellement vrais :)
Caroline
10 février 2015 @ 20:48
Je n’aime pas du tout ces photos sur la folie des grandeurs chez ce prince italien!
Francine du Canada
11 février 2015 @ 03:31
Hum… un style bien particulier cette villa; je suis dubitative… FdC
Yannick
12 février 2015 @ 03:40
J’aime beaucoup les extérieurs, la terrasse et la piscine, mais les pièces intérieures ont l’air trop kitsch, pleines de bibelots à poussière.
ML
14 février 2015 @ 13:14
Les extérieurs ,oui mais l’éléphant est à supprimer !Quant au reste ,aie ,aie !