A Waldermarsudde (Stockholm), c’est là que se situe la superbe demeure où vécut le prince Eugen de Suède et qui à sa mort, a été transformé en un musée géré par l’Etat, et qui est aujourd’hui l’un des lieux culturels les plus visités du pays.
Le prince Eugen de Suède, duc de Nerike est né en 1865, il est le quatrième et dernier enfant du roi Oscar II de Suède et de la reine Sophie, née princesse de Nassau. Il est le frère du roi Gustav V et du prince Carl de Suède (père d’Astrid, reine des Belges et de la princesse héritière Martha de Norvège).
Attiré par les arts et la culture, le prince passe beaucoup de temps en Norvège dont il apprécie les paysages pour ses toiles. Il étudie aussi l’histoire à l’université d’Uppsala et suivit des stages en France dans les années 1880.
Il est décédé en 1947 au château de Drottningholm.
Danielle
9 février 2015 @ 10:12
C’est très bien d’avoir transformé la demeure du prince en musée.
Lady Chatturlante
9 février 2015 @ 10:20
Quel belle homme ! Il me rappelle mon troisième mari.
Pierre-Yves
9 février 2015 @ 17:58
A ce stade, je pense qu’un petit rappel serait bienvenu, chère Lady.
Combien avez-vous eu de maris ? Davantage que Barbara Hutton ? Et que leur faites-vous pour qu’ils quittent si promptement l’aventure conjugale avec vous ?
Robespierre
10 février 2015 @ 00:08
Elle leur fait peut-être la cuisine.
Lady Chatturlante
10 février 2015 @ 09:06
C’est moi qui les quitte. J’aime le changement.
Marie du Béarn
9 février 2015 @ 10:34
Le prince Eugen est décédé à Waldemarssude et non au Palais de Drottningholm.
GBP
9 février 2015 @ 10:44
Il était l’élève de Léon Bonnat à Paris. Il a exposé des très beaux paysages dans les Salons parisiens.
Palatine
9 février 2015 @ 10:50
Les parents de ce prince suédois donnèrent une très bonne éducations à leurs enfants, et ce dès l’enfance. C’étaient des gens cultivés et instruits et à cette époque où il était honorable de vivre de ses rentes, ils avaient un tas d’intérêts dans la vie et ne s’ennuyaient pas. Le frère du prince Eugène, Carl, vivait aussi de ses rentes, mais il fut ruiné par la faillite d’une banque danoise.
Le fils du roi actuel de Suède n’a pas dû bénéficier d’une éducation aussi soignée, car il ne fait pas grand chose apparemment. Je crois qu’il serait même bien en peine de gagner sa vie s’il était simple roturier. Le prince Eugène et ses frères auraient tous pu exercer un métier. Et ils étaient polyglottes.
JAY
9 février 2015 @ 11:43
tout a fait d accord avec vous sur le fils du Roi ….
Quel manque d ambition, et a tout niveau ….
June
9 février 2015 @ 11:59
Il est vrai que la comparaison avec Carl-Philip n’est pas à son avantage et c’est dommage car, en plus, il aurait eu les moyens de choisir ses apprentissages et certainement de bénéficier des meilleurs maîtres !
Marie du Béarn
9 février 2015 @ 15:07
N’oublions pas que le prince Carl Philip a souffert de dyslexie comme son père le roi Carl Gustaf et sa soeur la princesse Victoria.
Ce qui n’a certainement pas facilité son éducation.
Le prince a plus de dons manuels qu’intellectuels.
Marie du Béarn
9 février 2015 @ 15:19
Carl Philip, le prince qui devait être roi
http://royauxsuedois.centerblog.net/1302-carl-philip-prinsen-som-inte-fick-bli-kung
Gérard
9 février 2015 @ 20:04
Le prince à la fin du secondaire après deux années passées dans le Connecticut à la Kent School, a poursuivi ses études par un programme de sciences dans une école supérieure secondaire, l’École de Lundberg (Varmland), un pensionnat privé connu très fréquenté par l’aristocratie suédoise et dans lequel ont étudié son grand-père le prince héritier Gustave Adolphe, les princes Bertil, Carl Johan et Sigvard. Il en a été diplômé au printemps 1999. Puis il a étudié le dessin graphique à la Rhode Island School of Design et de 2004 à 2006 à l’école Forsbergs de Stockholm également, ainsi que la publicité, avant de terminer ses études par la gestion agricole et rurale et la technologie à l’Université suédoise des sciences agricoles à Alnarp (Scanie) avec son diplôme en janvier 2012. Il a été assez longtemps militaire et il est major. Il a étudié à l’automne 2007 au collège de Défense nationale et au printemps 2008 en administration des affaires tout en continuant sa formation militaire. Comme pilote automobile il a remporté la Porsche GT3 Endurance Scandinavia 2010. On connaît ses talents de photographe (à l’automne 2006 il a étudié la photographie et il a effectué un stage à Washington à la National Geographic Society) et de designer (il a remporté au printemps 2008 sous un pseudonyme le concours de création en design du Musée du vignoble Martha dans le Rhode Island). C’est un sportif très doué et endurant depuis le temps du scoutisme (football, natation, voile, ski, chasse…).
Il a bien entendu un bon nombre d’activités caritatives notamment pour les soins néo-natals.
JAY
10 février 2015 @ 13:37
ok tres bien .. pour quel plan de carrière ?
Gérard
10 février 2015 @ 20:22
Difficile d’avoir une profession véritable quand on est fils de roi mais il pourrait vivre de son travail de styliste.
Le prince Eugène ne vendait pas ses toiles.
Caroline
9 février 2015 @ 23:12
Marie du Béarn,j’approuve votre commentaire sur l’éducation du prince Carl-Philippe de Suède!
Cependant,je pourrais vous répondre qu’un de mes frères lui-meme ancien dyslexique occupe un haut poste dans l’enseignement.Il a eu la chance d’avoir bien suivi des cours particuliers,je pense que le prince n’est pas spécialement intelligent!
C’est intéressant de consulter la liste des dyslexiques célèbres chez Tonton Google!
Camille Gilbert
9 février 2015 @ 22:55
Palatine, votre commentaire m’a interpelée, comme on dit. J’avais lu le livre « Les canons du mois d’août » de Barbara Tuchman, sur le début de la première guerre mondiale. Dans le chapitre décrivant les funérailles d’Edward VII en mai 1910, elle passait en revue le cortège de tous les rois, noblesses et chefs d’etat qui seraient bientot engagés dans cette terrible guerre. Le portrait qu’elle nous donne du roi Albert I de Belgique correspond bien à un style de monarque dont le sens du devoir, envers son pays, mais couvrant bien plus que cela, semble disparu. Le roi Albert I et son épouse étaient tous deux très cultivés, s’entouraient d’ artistes, de savants, mathématiciens, musiciens, philosophes, transformant la cour de Laeken en salon culturel. Albert était grand lecteur (un livre par jour!?), moderne, progressiste, explorateur, alpiniste, militaire, bref, « a Renaissance man ». Je pense à la Maison Blanche ère JF Kennedy, transformée en lieu quotidien de rencontres intellectuelles et artistiques, sous les directives de Jackie, qui, dit-on, avait toujours peur que le grand homme ne s’ennuie.
Cependant, les temps ayant tellement changé, serait-il encore possible de recréer ce style d’environnement? Caroline de Monaco/Hanovre aurait peut-etre essayé, et qui sait, la princesse Victoria une fois devenue reine ?
Palatine
10 février 2015 @ 12:15
Chère Camille,
Je vais peut-être écorner la légende des Kennedy, mais c’étaient des gens absolument incultes. Le Président lisait un peu de l’histoire du pays, mais ils étaient tous incultes et ne lisaient pas de livres. Pour cette famille, le sport était tout et la mère Rose Kennedy les encourageait à bouger, se démener et ils le faisaient tous avec plaisir. Jackie était un peu plus cultivée et lisait, Qd elle était à Hyannis Port au début de son mariage, un jour que sa belle-mère lui dit d’aller faire un peu d’exercice au lieu de lire. Elle lui a répondu qu’elle faisait de l’exercice avec sa tête. La famille Kenndey était très liée avec l’ambassadeur d’Irlande au temps où j’étais en Amerique, et celui-ci me raconta qu’il avait été invité en Floride chez les parents Kennedy, et que ce qu’il l’avait fappé là-bas c’st qu’il n’y avait pas UN livre dans toute la résidence. John ne lisait jamais d’oeuvres littéraires. Quand il était marié avec Jackie et celle-ci qui aimait les films européens un peu plus intelligents que les westerns essayait de les faire passer dans la salle de projection de la Maison Blanche John n’aimait pas trop. Il préférait les western. Les beaux-frères et belles-soeurs ne lisaient pas. Quand plus tard, Carter devint président, toute la presse s’extasiait sur le fait qu’il avait lu en entier Guerre et Paix.
Jackie voulait se distinguer du commun des Américains, en posant comme une femme cultivée. Par rapport à la norme elle l’était certainement. Mais pour elle l’argent était le plus important, et quand elle se remaria, elle ne prit pas un grand intellectuel mais un milliardaire.
Le mythe Kennedy s’effondre quand on a vécu la-bas et lu des tas de témoignages et des livres sur cette famille. En outre on ignore que John Kennedy était très macho. et n’aimait pas voir des femmes occuper des postes de sénateurs, ou de représentant au Congrès. Ben Bradlee qui était un de ses amis et une huile au Washington Post raconte des anecdoctes qui montrent un jeune président plein d’humour mais inculte. Quand tous deux allaient au resto français et que Bradlee, francophone, parlait en français au maitre d’hotel, Bradlee dit « it bugged him that I spoke French ». La parents Kennedy avait trouvé tout à fait inutile de faire apprendre les langues étrangères à leurs enfants, car le sport était tout. Bradlee, venait d’une vieille famille de Boston, désargentée mais avec des traditions et il y avait des jours où à la maison, on devait parler français à table. Jackie Kennedy tourna le dos à Bradlee après la parution du livre « Conversations with Kennedy ».
Camille Gilbert
10 février 2015 @ 14:17
Chère Palatine, je vous sais gré de remettre les pendules à l’heure sur les Kennedy. Mon petit aparté sur ‘…le grand homme ne s’ennuie… » faisait allusion au fait que Kennedy ne s’intéressait pas outre mesure aux bouleversements de la vie sociale et culturelle de son temps: pour lui, il n’y avait que la politique et le pouvoir, et comme vous dites, le sport et l’argent, traditions familiales. Néammoins, ayant lu pas mal de livres sur cette famille, et sur les années 50 et 60 en Amérique, avec un intérêt particulier lié à l’expérience de ma famille coté américain, il est certain que Jackie faisait un réel effort, qui apparemment a impressionné le Général de Gaulle lors d’une visite d’état à l’Elysée. Il existait d’ailleurs une certaine compétition entre la princesse Grace et Jackie Kennedy (laquelle était la plus cultivée, la plus innovatrice, rivalité plus intime mais cela dépasse le domaine de l’observation directe si j’ose dire). Jackie a montré ses vraies couleurs et ses vraies valeurs en épousant Onassis. Bref, il y aurait trop à dire, et tout cela n’était que dans le contexte de cours, centres de raffinement, et culture, meme si l’image dépassait la réalité, et dans le contexte de nos attentes ou projections sur les grands de ce monde, qui pouvaient représenter des modèles auxquels aspirer. Je vous remercie de votre réponse, qui me donne l’occasion de vous dire que j’aime beaucoup vous lire (ainsi que tous les intervenants qui prennent le temps de partager leurs connaissances de manière quasi-professionnelle.)
flabemont8
9 février 2015 @ 11:40
Une personnalité attachante , et une belle demeure que l’on a eu raison de transformer en musée .
Je partage votre avis, Palatine , les princes de la jeune génération sont plus des jet-setteurs sans culture que des passionnés d’art ou de civilisation .
JAY
9 février 2015 @ 11:42
il était célibataire ???
jo de st vic
9 février 2015 @ 12:23
Palatine pourquoi cette petite « pique » sur le prince Carl Philippe, il est peut être polyglotte ?
Palatine
9 février 2015 @ 13:48
le prince Carl Philippe parle sûrement 3 langues, puisque sa mère est allemande. Et que tous les Suédois parlent anglais. Raison de plus pour ne pas être oisif.
jo de st vic
9 février 2015 @ 12:59
Flabemont..nombre de princes allemands sont amateurs d art et préservent leurs domaines en organisant concerts et expos ou travaillent ex. le duc Philippe de Wurtemberg chez Sotheby..il est vrai qu on parle beaucoup moins de ces familles.
COLETTE C.
9 février 2015 @ 20:12
Belle demeure, et superbes extérieurs.
Gérard St-Louis
9 février 2015 @ 23:01
J’ai eu la chance de visiter ce beau musée de Stockholm remplie de fort belles sculptures…de nus masculins. Le prince Eugène, resté célibataire toute sa vie a peint de très belles fresques à l’Hôtel de Ville qui reçoit chaque année l’élite mondiale pour la remise des Nobel.
Robespierre
10 février 2015 @ 12:25
Vu l’étendue de son domaine et la taille de sa maison, je suppose que pendant son célibat il a eu des invités, ne serait-ce que pour poser pour les sculptures auxquelles vous faites allusion.
Dame Tartine
10 février 2015 @ 00:10
Bel homme, noble visage, air intelligent, il a quelque chose, en mieux, de François Berléand. Et Dieu sait que je n’aime pas les barbus.
flabemont8
10 février 2015 @ 16:40
Ah ! Croque-Monsieur n’est pas barbu ?
Dame Tartine
10 février 2015 @ 19:38
Non, mais c’est un très bel homme.
Gérard
10 février 2015 @ 12:18
Le prince Eugène refusa tous les projets de mariages qui furent échafaudés pour lui. Il a laissé le souvenir d’un homme d’une grande vertu, d’une gentillesse profonde, très attentif aux autres et qui considérait que l’état social n’était pas une fatalité ou la volonté de Dieu mais que chacun pouvait progresser et sortir des difficultés. Il était donc extrêmement compatissant et ce fut son attitude tout au long de sa vie y compris alors que la Suède était neutre lors de la montée du nazisme. Il aida beaucoup de réfugiés politiques allemands et de juifs allemands. Il défendait volontiers tous ceux qui étaient opprimés ou critiqués.
Camille Gilbert
10 février 2015 @ 14:24
Gérard, je suis comme Dame Tartine ci-dessous, plus on en parle (tel que vous le faites), plus je l’admire et ai envie de lire sa biographie. Il semble avoir été un homme exceptionnel, une inspiration pour nos temps régressifs.
Gérard
10 février 2015 @ 17:28
Oui c’est un personnage intéressant.
À propos des hommes nus qui ont été cités plus haut il faut ajouter que le prince Eugen, lui-même peintre et exposant, acheta au moins trois toiles de son compatriote Eugene Jansson (1862-1915), Haltérophile (1911), et en 1918, Jeune homme debout à la porte (1907) et Sportifs (1912). Eugene Jansson peignit beaucoup d’hommes, souvent jeunes et nus, en particulier à la piscine ou la plage. Ces œuvres sont maintenant exposées au Waldemarsudde, le domaine du prince devenu donc un musée ouvert au public et qu’il avait doté de moyens financiers.
Il a été dit à plusieurs reprises que le prince Eugène était homosexuel. Il mena en tout cas une vie, certes respectueuse de sa condition de prince, cependant attirée par une certaine bohème chic que sa fortune lui permettait également, ainsi que sa fréquentation des artistes ; on l’appela aussi « le prince rouge » mais, semble-t-il, à cause de son amour pour cette couleur. En mars 1898 ont fit état de fiançailles qui auraient été programmées entre lui et la duchesse Olga de Wurtemberg (1876-1932), elle-même fort riche, qui était fille du duc Eugène de Wurtemberg et de la grande duchesse Vera Constantinovna de Russie, d’où lui venait sa fortune. La duchesse Olga n’épousa donc pas finalement Eugène et le 3 novembre 1898 elle se maria avec le prince Maximilian de Schaumburg-Lippe dont elle eut postérité.
Il existe une biographie en français, ou plus exactement traduite du suédois en français, Eugen de Suède, peintre et prince, par Inga Zachau, aux éditions Michel de Maule, traduction de Denise Bernard-Folliot, 2000, 298 pp. L’auteur, historienne d’art, a travaillé durant 10 ans à la Prins Eugens Waldemarsuldde.
Le duc de Néricie, comme on disait alors, Eugène Napoléon Nicolas Bernadotte, arrière-petit-fils du maréchal et de Désirée Clary, laissa à sa mort 3 200 œuvres personnelles. Il est inhumé sur la terrasse de sa maison face à la mer.
Certains auraient souhaité qu’il devienne en 1905 roi de Norvège lors de la fin de l’union personnelle entre la Suède et la Norvège mais lui-même n’était pas attiré par une telle position malgré son amour pour la Norvège et son père s’opposa à ce que ses fils soient candidats à ce trône.
De nombreuses belles photos sur : https://www.youtube.com/watch?v=dqbT_Lrm6W0.
Camille Gilbert
10 février 2015 @ 22:16
Gérard, merci pour les renseignements complémentaires et le youtube, fort intéressant. Je ne peux m’empêcher de penser que les hommes avaient fière allure à cette époque, avec un beau port de tête, souvent mis en valeur par les cols dont l’une des fonctions était de rehausser la tête, (et aussi de marquer les différences sociales), mais renforcé aussi par une certaine éducation valorisant la dignité. Bref, ces hommes avaient de la distinction, qui se devait d’inclure la distinction morale. (plus difficile…)
Je suis frappée par le fait que son contemporain et compatriote Eugene Jansson avait un collègue (j’oublie comme on dit pour un artiste) du même esprit en Thomas Eakins, peintre américain de Philadelphie, (1844-1916), célèbre pour ses portraits de nus, athlètes le plus souvent, nageurs, lutteurs, compétiteurs dans les courses d’aviron. Cette libération par la redécouverte du nu masculin était une petite révolution en soi (meme si les académies rechignaient à accepter certaines de ces oeuvres.) Merci encore de développer notre intéret pour le prince Eugène.
Gérard
11 février 2015 @ 20:50
Eugène Jansson eut une vie difficile et venait d’une famille modeste ayant des problèmes financiers. Il était depuis toujours souvent malade et mourut jeune. Il vivait avec sa mère et son frère et fréquentait les lieux où l’on rencontre de jeunes hommes qu’il ramenait à son atelier pour les peindre. Il fut en butte à des moqueries. Le temps où le pape
laissait Michel Ange représenter des nus des deux sexes dans les églises était loin. Les achats du prince Eugène étaient bienvenus. Jansson est aujourd’hui reconnut comme l’un des plus grands peintres symbolistes. Mais le prince Eugène avait une collection assez diversifiée.
Merci de m’avoir fait découvrir
Thomas Eakins.
Gérard
11 février 2015 @ 21:02
Merci Camille, magnifique Eakins mais un peu plus académique.
Gérard
11 février 2015 @ 21:27
Eugène fut aussi très lié au couple Georg et Hanna Pauli. Georg fut aussi un grand peintre et lui aussi peignit des baigneurs nus parmi bien d’autres modèles.
marie.françois
10 février 2015 @ 16:29
Qui a hérité de ses biens, en dehors de sa villa ?
Gérard
10 février 2015 @ 17:33
Je ne sais pas, mais il a laissé dans la villa aussi toutes les œuvres d’art qu’il avait collectionnées ainsi que ses propres œuvres. Bien sûr il ne manqua pas de neveux et nièces illustres comme le roi Gustave VI Adolphe, la reine Astrid de Belgique, la princesse Martha de Norvège, le comte Folke Bernadotte…
Il laissa aussi pour sa fondation un beau paquet d’actions.
Dame Tartine
10 février 2015 @ 13:16
Cette bonté, cette humanité, cette intelligence se lisent sur son visage. Les grandes qualités ne sont pas réservées aux gens mariés avec des enfants. S’il a refusé tous les projets de mariage, cela montre son honnêteté car les mariages de façade, il y en a toujours eu et il ne mangeait pas de ce pain-là. J’espère pour lui que derrière la façade de son beau château il a eu une vie privée heureuse. Je ne le connaissait pas du tout, mais plus on en parle, plus je l’admire.
Figaro
10 février 2015 @ 23:51
Je partage votre commentaire. Si ce prince était homosexuel, il a eu l’honnêteté de refuser de jouer le jeu que la société de l’époque attendait de lui. Il a dit non à une vie misérable de cachotteries et de mensonges qui n’aurait donné satisfaction à aucun des deux partenaires. S’il avait vécu dans la Suède d’aujourd’hui il aurait pu se marier religieusement avec la personne qu’il aimait. Des mariages inégaux, notamment avec des jeunes femmes mères célibataires, étaient impensables il y a encore trente ans alors pourquoi pas d’ici une quinzaine d’année des conjoints de même sexe dans les familles princières?
Dame Tartine
11 février 2015 @ 10:29
Le jour où les princes (et Dieu sait s’il y en a) admettront et ne cacheront plus leur orientation sexuelle, le tabou de l’homosexualité tombera. Le mariage je ne vois pas encore, même dans une quinzaine d’années. Ce serait déjà pas mal qu’ils affichent leur partenaire, et ne se cachent plus. Cela doit être une souffrance de vivre dans les mensonges. Au moins notre société aura admis la différence d’orientation. C’est un grand pas en avant. Mais le mariage, il ne faut pas rêver pour les princes, car il y a trop d’intérêts pécuniaires en jeu.
Gérard
11 février 2015 @ 21:04
Il semble en tout cas que sa vie la plus intime soit demeurée très discrète.
Camille Gilbert
12 février 2015 @ 17:24
Gérard, merci de nous faire connaitre ces artistes. La biographie de Eugène Jansson est particulièrement émouvante. J’ai beaucoup aimé le portrait de George Pauli par Hanna Pauli, que j’aurais facilement pris pour une toile de Caillebotte. Je découvre aussi que certains de ces peintres nordiques étaient tout à fait dans la lignée de Puvis de Chavannes (1824-1898), comme l’allemand Ludwig von Hoffman (1861-1945) ou le suédois J.A.G Acke (1859-1924) dans les compositions de groupes de nus. Quant à l’anglais Henry Scott Tuke (1858-1929), il se spécialisait, je cite, dans les « beautiful water boys ». Le peintre finlandais Akseli Gallen-Kallela (1865-1931) est aussi remarquable, son « Pêcheur » est de toute beauté. Je note beaucoup de ressemblances avec certains peintres paysagistes américains (pas le genre épique, mais la tonalité et atmosphère des scènes de campagne, les lacs, les rivières du nord et de l’ouest, avec Andrew Wyeth aussi, plus près de nous), mais aussi que ces peintres nordiques s’épanouissaient dans la rencontre entre toutes sortes d’influences, impressionniste, expressioniste, moderniste, donnant à chacun un style en même temps familier et parfois inclassable. Pour moi il y a beaucoup de « ca me rappelle », avec un ‘twist » qui invite à s’arrêter et prêter attention.
Quant à Eakins, vous avez raison de le trouver académique. Son tableau peut-etre le plus célèbre est le fameux « The Agnew Clinic », un trésor de composition classique, sans doute pour mieux faire passer le sujet, encore audacieux à l’époque.
Gérard
13 février 2015 @ 16:19
On trouve une jolie vidéo du prince dans son jardin, dans sa voiture, peignant, sur le site de la maison royale : http://www.kungahuset.se/royalcourt/royalfamily/latestnews/latestnews/thekingandqueenopenanexhibitionaboutprinceeugen.5.618dea114acd4fc12a11ea.html
À Paris dans sa jeunesse le prince avait étudié avec Puvis de Chavannes sous le nom d’emprunt d’Oscarsson puisqu’il était fils d’Oscar.
Camille Gilbert
13 février 2015 @ 20:17
Merci de nouveau, Gérard. La bonhomie du prince Eugène est évidente dans le film, mais ne vous froissez pas, j’espère, j’ai ri du rythme à la Charlie Chaplin et surtout des ordres à la jardinière de creuser — énergiquement de préférence– pendant qu’il observe et réfléchit. (Nous croulons sous les mètres de neige là où je suis en ce moment, alors les coups de pelle, ça m’interpelle!) Le prince Eugène a peint les nuages avec son pouce– avant-gardiste avant l’heure! L’homme est de plus en plus sympathique. Quant au château, musée et jardins, ils valent une visite plus que virtuelle. C’est très sympa de votre part de nous faire partager ce que vous appréciez, croyez bien que j’y suis sensible.
J’avais oublié de poster ce lien sur les peintre nordiques:
http://www.imaginarymuseum.net/2014_07_01_archive.html
de Bolle
30 octobre 2024 @ 11:04
Merci Mmes et M pour ces bonnes leçons d Histoire de L Art.j ai connu autrefois la duchesse Fouché d Otrante née von Rosen. Eugène jansson est un très grand peintre. Je ne connaissais pas le prince Eugène qui vécut a Été. Et qui a la douceur des Beauharnais et le regard de Napoléon III.. Il faut aussi aller au musée de Skagen près du Kategat au Nord Danemark voir les peintres impressionnistes de cette école de Skagen..ils valent les français ! A voir aussi z Deinze près de Gand l rpo anniversaire consacrée à Émile Claus. Le grand luministe Belge,et près de la les musées de l ecole de Lathem.